BAC BLANC DE PHYSIQUE
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BAC BLANC DE PHYSIQUE
BAC BLANC DE PHYSIQUE-CHIMIE février 2014 ! EXERCICE 1 : L’ascenseur spatial EXERCICE 2 : Titrage d’un comprimé d’ibuprofène EXERCICE 3 : L’arôme de vanille EXERCICE 4 : L’artémia Les exercices 1, 2 et 3 sont à traiter pour les élèves qui n’ont pas la spécialité Physique-Chimie. Les exercices 1, 2 et 4 sont à traiter pour les élèves qui ont la spécialité Physique-Chimie. 1 DEVOIR COMMUN DE PHYSIQUE-CHIMIE EXERCICE 1 : L’ascenseur spatial février 2014 10 points L’ascenseur spatial a été envisagé dans les années 1970 comme alternative aux lanceurs classiques de satellites que sont les fusées et navettes spatiales. Dans certains ouvrages, l’ascenseur culminerait à l’altitude de 36 000 kilomètres au-dessus du sol. Cette hauteur n’est pas due au hasard. En effet, un satellite en orbite équatoriale à cette altitude apparait immobile au-dessus d’un point de l’équateur : c’est un satellite géostationnaire. La particularité de l’orbite géostationnaire suggère une façon de relier le sol et l’espace : il suffit de laisser pendre un câble d’un satellite géostationnaire. Ce dernier restera toujours à l’aplomb du même point de la surface terrestre d’où l’on pourra construire une base de départ de cabines qui escaladeront le câble, transportant des satellites directement jusqu’à l’orbite géostationnaire en quelques jours, environ cinq selon certaines hypothèses retenues. Et inversement les satellites en fin de vie pourraient être redescendus par l’ascenseur et récupérés sur Terre. Comment déployer le câble depuis l’espace ? La réponse semble simple : il suffit de dérouler une bobine de câbles préalablement mise en orbite géostationnaire. Mais il y a un problème. Sur la partie basse du câble l’attraction terrestre dépasse la force centrifuge due à son mouvement de rotation autour de la Terre. Conséquence : le câble est irrémédiablement tiré vers la Terre et ne peut maintenir sa position initiale. Pour pallier ce problème, il suffit de déployer le câble simultanément dans deux directions opposées, c’est-à-dire vers la Terre et vers l’espace. Dans ce cas, l’astuce consiste à ce que la partie supérieure du câble « retienne » la partie inférieure. Cela nécessite que cette partie supérieure atteigne l’altitude faramineuse de 144 000 kilomètres, plus du tiers de la distance Terre-Lune, 12 fois la longueur du réseau autoroutier français ! Une forte masse placée à une altitude plus raisonnable pourrait aussi servir d’« ancre ». L’ascenseur spatial permettrait aussi d’utiliser l’énergie de rotation de la Terre pour lancer des sondes depuis l’orbite géostationnaire vers des orbites plus hautes. La vitesse orbitale tout en haut de l’ascenseur serait si grande qu’un satellite qui y serait largué n’aurait pas besoin de moteur pour échapper à l’attraction terrestre. Vénus, Mars, Jupiter et même la sortie du système solaire seraient accessibles sans énergie supplémentaire que celle requise pour atteindre l’orbite géostationnaire. D’après “The orbital tower : a spacecraft launcher using the Earth’s rotational energy”, article original de Jérôme PEARSON en 1975 et http ://blog.belial.fr/post/2010/04/18/Ascenseur-vers-l-espace, article de R. LEHOUCQ câble ascenseur orbite géostationnaire Terre Données : Constante de gravitation : G = 6,67 × 10−11 uSI Masse de la Terre : M T = 5,98 × 1024 kg Rayon de la Terre : R T = 6,38 × 106 m Période de rotation de la Terre (jour sidéral) : T0 = 8,62 × 104 s 2/8 DEVOIR COMMUN DE PHYSIQUE-CHIMIE février 2014 câble ascenseur Dans tout le problème, les forces de frottement sont négligées. 1. Satellite géostationnaire orbite 1.1. Définir un satellite géostationnaire puis donner la valeur de sa périodegéostationnaire dans le référentiel géocentrique. 2π . 1.2. En déduire l’expression de la vitesse v du satellite en fonction du rayon r S de son orbite et de ω0 = Terre T0 GM T 1.3. En utilisant la deuxième loi de Newton, montrer que ω20 r S = 2 . rS 1.4. Calculer la valeur de r S . Est-elle en accord avec l’altitude annoncée dans le texte ? 2. Câble avec son ancre Le câble est supposé tendu parfaitement verticalement au-dessus d’un point E de l’équateur. À son extrémité est fixée une ancre de masse m. Afin de simplifier l’étude, nous supposons le câble de masse négligeable. La distance entre le centre O de la Terre et l’ancre M est notée r = OM et on introduit le vecteur unitaire # » dirigé de O vers M. radial u r M r O! ur L’étude se fait dans le référentiel terrestre qui n’est pas galiléen. Cependant, on peut tout de même appliquer la deuxième loi de Newton à condition de rajouter des forces dites d’inertie. Dans le cas étudié, il s’agit #» # ». de la force centrifuge dont l’expression F = mω20 r u r 2.1. Montrer que cette méthode permet de retrouver le résultat de la question 1.3. pour un satellite géostationnaire. 2.2. Montrer que la force d’attraction gravitationnelle exercée par la Terre sur l’ancre peut s’écrire r2 # » #» F = − mω20 r S × S2 u r. r #» 2.3. Expliquer pour quelle raison le câble exerce une force T (r) sur la masse. Comment est-elle orientée ? 2.4. Appliquer la deuxième loi de Newton à l’ancre dans le référentiel terrestre et en déduire que : #» T (r) = mω20 r S #» " r 2S # r #» − ur r2 r S 2.5. Que vaut T (r S ) ? Quel commentaire cela appelle-t-il ? 2.6. On place l’ancre à la distance r = 2r S du centre de la Terre. Quelle est la masse maximale de l’ancre afin que la tension du câble ne dépasse pas la valeur de rupture T max = 1 × 106 N ? 3. Montée de l’ascenseur Considérons un ascenseur, de masse m0 = 4,00 × 103 kg, qui monte le long du câble. À la date t = 0, il part du point E d’altitude z = 0 et arrive à la station d’altitude z = 3,6 × 107 m. La montée se fait en deux phases : une phase d’accélération constante d’intensité a = 1,0 m · s−2 pendant une durée t 0 = 400 s suivie d’une phase à vitesse constante v0 . 3.1. Déterminer la vitesse v0 et l’altitude z0 atteintes à la fin de la phase d’accélération. 3.2. En déduire la durée totale de la montée. Est-elle compatible avec la valeur donnée dans le texte ? 3.3. Justifier le fait que pendant la première phase du mouvement, la force de gravitation exercée par la Terre est presque constante. 3.4. L’ascenseur est mû par un moteur électrique. En négligeant les frottements, calculer la variation l’énergie mécanique de l’ascenseur entre z = 0 et z0 . 3.5. En supposant que le rendement du moteur est égal à 80 %, calculer la puissance moyenne développée par celui-ci durant l’accélération. 3.6. Comment évolue la puissance développée par le moteur lors de la deuxième phase de la montée ? 3.7. Pourquoi n’a-t-on plus besoin du moteur pour lancer des sondes dans l’espace le long du câble situé au-delà de l’orbite géostationnaire ? 3/8 DEVOIR COMMUN DE PHYSIQUE-CHIMIE EXERCICE 2 : Titrage d’un comprimé d’ibuprofène février 2014 5 points Afin de réaliser le titrage de l’ibuprofène contenu dans un comprimé d’« ibuprofène 400 mg » : – on réduit en poudre le comprimé dans un mortier à l’aide d’un pilon ; – on sépare la molécule active des excipients par dissolution dans l’éthanol que l’on évapore ensuite (les excipients sont insolubles dans l’éthanol) ; – on introduit la poudre obtenue dans un bécher et on ajoute environ 40 mL d’eau distillée ; – le titrage est effectué à l’aide d’une burette graduée contenant une solution aqueuse d’hydroxyde de sodium (Na+ (aq) + HO– (aq)) de concentration molaire apportée C b = 0,20 mol · L−1 . Le titrage est suivi par pH-métrie et les courbes obtenues sont tracées. 1. Réaliser un schéma du montage permettant d’effectuer le titrage. 2. Définir l’équivalence d’un titrage. 3. On rentre dans un tableur-grapheur les différentes valeurs du pH mesurées en fonction du volume Vb de solution d’hydroxyde de sodium ajoutée. On utilise les fonctionnalités du tableur-grapheur pour dériver le dpH pH par rapport à Vb , la grandeur obtenue est notée . Les courbes tracées suite au titrage pH-métrique dVb dpH = g(Vb ). (voir à la fin de l’exercice). sont pH = f(Vb ) et dVb dpH 3.1. Parmi les courbes 1 et 2, quelle est celle qui représente pH = f(Vb ) et celle qui représente = g(Vb ) ? dVb Justifier. 3.2. Déterminer la valeur du volume équivalent par une méthode de votre choix. On note, à présent, l’ibuprofène R-COOH. 4. À quel couple acide/base appartient l’ion hydroxyde HO– ? 5. Écrire l’équation de la réaction support du titrage. 6. Quelles caractéristiques doit posséder une réaction chimique pour être utilisée lors d’un titrage ? 7. Le pK A du couple auquel appartient l’ibuprofène est, à 25 ◦C, pK A = 4,5. Placer sur un diagramme les domaines de prédominance des espèces du couple R−COOH/R−COO– . En utilisant le document 3, déterminer quelle espèce prédomine en début de titrage. 8. La solution d’hydroxyde de sodium (de concentration C b ) est initialement placée dans la burette. Calculer le pH de cette solution aqueuse dans l’hypothèse d’une solution diluée. Quelles précautions d’utilisation convient-il de prendre ? Justifier. 9. À l’aide des questions 2. et 5, déterminer la quantité de matière d’ions hydroxyde n E (HO– ) versée à l’équivalence et en déduire la quantité de matière n i (ibu) d’ibuprofène titré. 10. Déduire des résultats précédents la masse m d’ibuprofène titré et comparer cette dernière à la valeur attendue. 11. On souhaite évaluer l’incertitude U(m) sur la masse m liée aux différentes sources d’erreurs avec un niveau de confiance de 95%. Dans ces conditions : • l’incertitude sur la mesure du volume versé par cette burette est Uvol = 0,16 mL ; • l’incertitude sur la concentration en hydroxyde de sodium est UCb = 0,010 mol · L−1 . sµ ¶ µ ¶ UCb 2 Uvol 2 U(m) = + . L’incertitude U(m) sur la masse est alors telle que : m VE Cb Présenter le résultat de la valeur de la masse m sous la forme m = m ± U(m). 12. Parmi les indicateurs colorés acido-basiques proposés dans le tableau ci-après, quel est celui qui est le mieux adapté au titrage précédent ? Justifier. 4/8 DEVOIR COMMUN DE PHYSIQUE-CHIMIE indicateur coloré vert de bromocrésol phénolphtaléine jaune d’alizarine couleur acide jaune incolore jaune février 2014 zone de virage 3,8 – 5,4 8,2 – 10 10,1 – 12,0 couleur basique bleu rose rouge orangé 2 2 Données : !U " !U " U(m) L’incertitude U(m)desur la masse est alors H telle que : g · mol = −1#. vol $ + # Cb $ . Masse molaire l’ibuprofène : M(C 13 18 O2 ) = 206 m % VE & % Cb & Produit ionique de l’eau : K e = 1,0 × 10−14 à 25 ◦C. Présenter le résultat de la valeur de la masse m sous la forme m = m ± U(m). Document 3 : 3.12. Parmi les indicateurs colorés acido-basiques proposés dans le tableau ci-après, quel est celui qui est le mieux adapté au titrage précédent ? Justifier. Indicateur coloré Couleur acide Zone de virage Couleur basique Vert de bromocrésol jaune 3,8 – 5,4 bleu Phénolphtaléine incolore 8,2 – 10 rose Jaune d’alizarine jaune 10,1 – 12,0 rouge-orangé Données : Masse molaire de l’ibuprofène : M(C13H18O2) = 206 g.mol-1. 5/8 Produit ionique de l’eau : Ke = 1,0 × 10–14 à 25°C. alimentaire, en tant qu'intermédiaire de synthèse dans l'industrie pharmaceutique. La composition de la gousse de vanille est très riche en arômes dont2014 le principal e DEVOIR COMMUN DE PHYSIQUE-CHIMIE février son coût d'extraction élevé, on lui préfère souvent aujourd'hui la vanilline l'éthylvanilline qui a un pouvoir aromatisant 2 à 4 fois plus grand. EXERCICE 3 : L’arôme de vanille (pour les non-spécialistes de Physique -Chimie) 5 points http://labolycee.org La vanille est le fruit d’une orchidée grimpante, le vanillier, qui a besoin d’un ICE III. L’ARÔME DE VANILLE (5 points) climat tropical chaud et humide pour se développer. On la cultive à Madagascar, à Tahiti, à La Réunion, en Amérique du Sud... idée grimpante, vanillier, a besoin domaines d'un climat tropical chaud etla parfumerie, Elle est le utilisée dans qui de nombreux comme par exemple cultive à l’industrie Madagascar, à Tahiti, à La Réunion, en Amérique du Sud... agro-alimentaire, en tant qu’intermédiaire de synthèse dans l’industrie pharmaceutique. reux domaines comme depar exemple la parfumerie, l'industrie agroLa composition la gousse de vanille est très riche en arômes dont le principal re de synthèse l'industrie pharmaceutique. est la dans vanilline. Du fait de son coût d’extraction élevé, on lui préfère souvent aujourd’hui la vanilline de synthèse ou encore l’éthylvanilline qui a un pouvoir anille est très riche en 2arômes principal est la vanilline. Du fait de aromatisant à 4 foisdont plusle grand. ! ! OH! OH O! O! Molécule de vanilline Molécul vanilline lui préfère souvent aujourd'hui la vanilline de synthèse ou encore romatisantDosage 2 à 4 fois plus grand. spectrophotométrique de la vanilline contenue dans un extrait de vanille acheté dans le commerce Principe du dosage ! ! OH! O! O! 1. À propos de la molécule de vanilline. OH! La vanilline contenue dans un échantillon du commerce (solution aqueuse su1.1. La molécule de vanilline possède-t-elle un carbone asymétrique ? J crée) est extraite par du dichlorométhane. O! molécule de vanilline possède plusieurs groupes caractéristiques 1.2. La Un traitement basique à l’aide d’une solution aqueuse d’hydroxyde de sodium (Na+ (aq) + HO–Après (aq)) permet repasser la molécule vanilline en solution avoir ensuite recopiédelafaire formule de la sur votre copie, ent aqueuse sous forme d’ion phénolate représenté ci-contre. d'entre eux. On réalise ensuite un dosage par étalonnage de cet ion par spectrophotométrie en justifiant brièvement si les propositions suivantes sont v UV-visible1.3. afinIndiquer de déterminer la concentration en vanilline de l’échantillon du commerce. Proposition a : les molécules de vanilline et d'éthylvanilline sont isom O! Étape 1 : Extraction de la vanilline et passage en solution basique Proposition b : les molécules de vanilline et d'éthylvanilline sont chir Molécule de vanilline Molécule d'éthylvanilline – À 1,0 mL d’échantillon de vanille liquide, on ajoute 10 mL d’eau distillée. – On procède à trois extractions successives en utilisant à chaque fois 20 mL dede dichlorométhane. 2. Dosage spectrophotométrique la vanilline contenue dans un ex – À partir de la phase organique, on extrait trois la vanilline avec 50 mL d’une solution aqueuse d’hydroxyde dans lefois commerce −1 e vanilline.de sodium de concentration 0,1 mol · L . – On rassemble les phases aqueuses. Principe du dosage possède-t-elle carbone asymétrique Justifier la réponse. Étape 2 un : Préparation de la solution à? doser et mesure de son absorbance ! ! O On introduit les phases aqueuses précédentes dans une fiole jaugée de 250,0contenue mL et ondans complète jusqu’au trait de possède plusieurs groupes caractéristiques. La vanilline un échantillon du commerce −1 jauge avec la solution aqueuse d’hydroxyde de sodium de concentration 0,1par moldu · Ldichlorométhane. . est extraite ormule de la molécule sur votre copie, entourer et nommer deux La mesure de l’absorbance de la solution à doser donne A = 0,88. O! Un traitement basiquedeàleur l'aide d'une solution aqueuse Étape 3 : Préparation d’une gamme étalon de solutions de vanilline basique et mesure absorbance + (Na (aq)dans + HO ) permetaqueuse ensuite d’hydroxyde de faire repasser (aq)solution d’une solution mère de sont vanilline, onou prépare par: dilution une de la vani èvement À si partir les propositions suivantes vraies fausses −1 sous forme d'ion phénolate représenté ci-contre. sodium de concentration 0,1 mol · L des solutions filles et on mesure leur absorbance. cules de vanilline et d'éthylvanilline sont isomères. Les résultats sont rassemblés dans le tableau ci-dessous : On réalise ensuite un dosage par étalonnage de cet ion par − − cules de vanilline et d'éthylvanilline sont chirales.S solution fille de déterminer laS5 concentration en vanill S2 visible Safin S4 3 commerce. O! 1 5 ique de laconcentration vanilline contenue dans en vanilline (molun · L−extrait ) 5,0 ×de 10−vanille 4,0 ×acheté 10−5 3,0 × 10−5 2,0 × 10−5 1,0 × 10−5 absorbance 1 1,36 1,08 0,81 0,54 0,27 Données : – acido-basiques de l’eau :(solution H3 O+ /H2 O et H2 O/HO . ne contenue dansCouples un échantillon du commerce aqueuse sucrée) Dichlorométhane CH Cl : densité d = 1,33 ; non miscible à l’eau. e par du dichlorométhane. 2 2 Vanilline C8 H8 O3 : soluble dans la plupart des solvants organiques, très peu soluble dans l’eau ; Masse ment basique à l'aide d'une solution aqueuse d'hydroxyde de sodium molaire moléculaire M vanill ine = 152 g · mol−1 . HO (aq)) permet ensuite de faire repasser la vanilline en solution aqueuse e d'ion phénolate représenté ci-contre. − ensuite un dosage par étalonnage de cet ion par spectrophotométrie UVin de déterminer la concentration en vanilline de l'échantillon du 6/8 DEVOIR COMMUN DE PHYSIQUE-CHIMIE février 2014 ANNEXE 2 À RENDRE AVEC LA COPIE 1. Reproduire le schéma donné en indiquant, lors l’extraction par le :dichlorométhane de la vanilline : Nom de de le l’instrument de verrerie ………………………………………………………. – le nom de l’instrument de verrerie utilisé ; – la phase dans laquelle se trouve la vanilline en fin d’extraction en justifiant sa position. 2.2. L’équation de réaction de la vanilline avec les ions hydroxyde de la solution d’hydroxyde sodium2.s'écrit : Document 1 sodium s’écrit : L’équation de réaction de la vanilline avec les ions hydroxyde de la solution d’hydroxyde OH O− O O + HO− O + H2O O Dans la théorie de Brönsted, la vanilline est-elle un acide ou une base ? Expliquer la réponse. 3. Le spectre d’absorption UV-visible de l’ion phénolate est donné ci-dessous : A Dans la théorie de Brönsted, la vanilline est-elle un acide ou une base ? Expliquer la réponse. 0,8 2.3. Le spectre d'absorption UV-visible l'ion donné ci-dessous : 3.1.de Cet ionphénolate absorbe-t-ilest dans le domaine du visible ? Justifier la 0,6 réponse à l’aide du graphe ci-dessus. 3.2. On rappelle que la présence de sept liaisons conjuguées ou plus dans une molécule organique qui ne présente pas de groupe caractéristique forme le plus souvent une substance colorée. Les solutions basiques de vanilline sont-elles colorées ? Expliquer pourquoi à l’aide de la structure de l’ion phénolate. 0,4 0,2 0 280 320 360 λ (nm) 400 440 4. Graphe 4.1. Tracer sur papier millimétré la courbe d’étalonnage A = f(c) (Éch. 1 cm pour 0,10 en absorbance et 1 cm pour 0,50 × 10−5 mol · L−1 en concentration ) Document 2 4.2. La loi de Beer-Lambert est vérifiée. À l’aide du graphique précédent, expliquer pourquoi elle s’énonce 2.3.1. Cetsous ion la absorbe-t-il dans le domaine du visible ? Justifier la réponse à l'aide du graphe ciforme A = k.c. dessus. 5. Déterminer en détaillant la méthode utilisée la concentration vanilline dans une la solution à doser. On 2.3.2. On rappelle que la présence de sept liaisons conjuguéesenou plus dans molécule précise que la concentration en vanilline est égale à celle de l’ion phénolate. organique qui ne présente pas de groupe caractéristique forme le plus souvent une 6. Compte tenu du protocole suivi, en basiques déduire la de concentration en g · L−1 decolorées vanilline ? dans l’échantillon de substance colorée. Les solutions vanilline sont-elles Expliquer vanille àliquide pourquoi l'aidedu decommerce. la structure de l'ion phénolate. 2.4. 2.4.1. Tracer sur papier millimétré donné le document 2 de l’ANNEXE, À RENDRE AVEC LA COPIE la courbe d'étalonnage A = f(c) (Échelle : 1 cm pour 0,10 en absorbance et 1 cm pour 0,50×10−5 mol.L−1 en concentration). 7/8 DEVOIR COMMUN DE PHYSIQUE-CHIMIE février 2014 EXERCICE 4 : L’artémia (exercice de spécialité) 5 points L’artémia estd’eau le nom d’un petit Cette crustacé qui possède la particularité de pouvoir vivre dans des milieux lèvement d’unscientifique marais de la zone choisie. eau contient exclusivement très salés tels que certains lacs et marais salants. Pour se développer, les artémias ont besoin de vivre dans un mides ions sodium et des ions chlorure. lieu marin dont la teneur (ou la concentration massique) moyenne en ions chlorure Cl– est supérieure à 30 g · L−1 . La méthode utilisée permet de doser les ions chlorure par précipitation avec les Dansions cesargent conditions, leur développement n’est pas compromis car les prédateurs aquatiques ne supportent pas Ag+. L’équation bilan décrivant la réaction s’écrit : des conditions salines aussi élevées. Avant d’implanter un élevage d’artémias dans des marais salants du sud de +(aq) + Cl–(aq) AgCl(s) . Agde la France, on se propose déterminer la concentration en ions chlorure d’un prélèvement d’eau d’un marais de la chlorureCette d’argent est unexclusivement solide blanc. L’équivalence du dosage zoneLechoisie. eauformé contient des ions sodium etsera des ions chlorure. La méthode utilisée permet + déterminée de deux manières : de doser les ions chlorure par précipitation avec les ions argent Ag . L’équation bilan décrivant la réaction s’écrit : ! en utilisant un indicateur coloré, Ag+ (aq) + Cl− (aq) −−→ AgCl(s). ! en mesurant la conductivité lors du dosage. Le chlorure d’argent un solide blanc. du grains dosage sera déterminée de deux manières : L’indicateur coloré deformé fin de est réaction est préparé en L’équivalence dissolvant quelques de dichlorofluorescéine dans un mélange eau-éthanol (méthode de Fajans). La Ü en utilisant un indicateur coloré, solution obtenue a une couleur jaune. La présence d’ions sodium Na+, chlorure Ü en mesurant la conductivité lors du dosage. Cl– ou nitrate (NO3–) ne modifie pas la couleur de la dichlorofluorescéine. Par +, la solution L’indicateur ded’ions fin de est de préparé en dissolvant quelques grains de dichlorofluorescéine dans un contre, en coloré présence Agréaction dichlorofluorescéine prend une couleur rose-rouge. (méthode de Fajans). La solution obtenue a une couleur jaune. La présence d’ions sodium mélange eau-éthanol – Na+ ,!chlorure ou nitrate NO–3 nesimple modifie la couleur la dichlorofluorescéine. Par contre, en présence Proposer Cl un protocole expérimental maispas complet (nom dede la verre+ d’ions Ag , la solution de dichlorofluorescéine prend une couleur rose-rouge. rie, volumes prélevés, concentration des réactifs…) qui permette d’illustrer le principe deun la détermination de l’équivalencesimple avec l’indicateur coloré préparé. 1. Proposer protocole expérimental mais complet (nom de la verrerie, volumes prélevés, concentraréactifs...) "tion Fairedes un schéma annotéqui du permet dispositif d’illustrer de titrage. le principe de la détermination de l’équivalence avec l’indicateur conductivité (mS. m–1) coloré préparé. En septembre 2003, après un été caniculaire, on a prélevé un échantillon d’eau 2.dans Faire un schéma annoté dispositif de titrage. un marais salant de la zonedu prévue pour implanter l’élevage d’artémias. On dilue 10 fois cette eau pour obtenir la solution S1 à doser. On réalise le dosage 3. En septembre 2003, après un été caniculaire, on a prélevé un échantillon d’eau dans un marais salant de d’un volume V1 = 10,0 mL de solution S1 par une solution S2 de nitrate d’argent zone prévue d’artémias. On dilue 10 fois cette eau pour obtenir la solution S1 à –1. Le volume delaconcentration C2 pour = 1,00implanter × 10 –1 mol.Ll’élevage de nitrate d’argent versé doser. On réalise le dosage d’un volume V = 10,0 mL de solution S1 par une solution S2 de nitrate d’argent 1 à l’équivalence est : VE = 15,2 mL. de concentration C 2 = 1,00 × 10−1 mol · L−1 . # Le marais salant étudié est-il adapté à l’élevage d’artémias ? (Vous présenLe volume de nitrate d’argentaprès versé l’équivalence E = 15,2 mL. terez clairement vos conclusions uneà analyse complèteest des: V données Le marais salant étudié est-il adapté à l’élevage d’artémias ? (Vous présenterez clairement vos conclusions fournies.) après une analyse complète des données fournies.) Une étude complémentaire est réalisée en utilisant une méthode conductimé4.trique Unepour étude complémentaire réalisée en utilisant méthode conductimétrique pour suivre le même suivre le même dosage. Leest document ci-dessous présenteune l’évolution dedosage. la conductivité électriqueci-dessous au cours du dosage en fonction dudevolume de Le document présente l’évolution la conductivité électrique σ au cours du dosage en nitrate d’argent versé. fonction du volume de nitrate d’argent versé. 250 200 150 100 50 0 0 5 10 15 20 25 V (mL) artémia Expliquer, sans calculs, l’évolution de la conductivité au cours du dosage. Cette étude complémentaire modifie-t-elle les conclusions du 3) ? 57 (Vous présenterez clairement votre réponse Séquence 2 – SP03 après une analyse complète des données fournies.) Donnée : Masse molaire atomique du chlore : M(Cl) = 35,5 g · mol−1 . © Cned – Académie en ligne 8/8