Visites et Réunions au RDCL

Transcription

Visites et Réunions au RDCL
Nº15 - Septembre 2014
Editorial
3 | Septembre 2014
«Le secteur privé libanais plie …mais ne cède pas !»
Ce n’est un secret pour personne que le Liban
passe par une des périodes les plus difficiles de
son histoire politique, économique et sociale.
Les tensions entre les grandes puissances
battent leur plein et les règlements de
comptes, bras de fer ou encore transmissions
de messages (directs ou indirects) passent par
leur nouvelle «boîte à lettres» qui n’est autre
que le Moyen-Orient. Le reste du monde, tenu
en haleine, s’accroche à de maigres lueurs
d’espoir comme par exemple un coup de fil par
là ou une poignée de main par là-bas, ce qui
calme «le jeu» d’une part mais augmente les
dissensions d’autre part. En d’autres termes, le
monde est en ebullition et l’avenir est incertain.
La récession mondiale, accompagnée d’une
inflation galopante est toujours omniprésente
autour du globe et fait payer aux citoyens du
monde une lourde facture…
Le printemps arabe a passé toutes les saisons
et s’est transformé en «hiver arabe» selon le
Secrétaire Général des Nations-Unis, M. Ban KiMoon. Les leçons à tirer sont nombreuses mais
très claires:
- Les changements de régimes à eux seuls
ne suffisent pas; des réformes structurelles
jusqu’aux racines qui nécessitent de longues
années, sont indispensables.
- Les problèmes qui ont enflammé les
révolutions et ont mis le feu aux poudres,
comme la crise sociale
et économique
notamment le chômage, existent encore et
s’accentuent dans la région. Nous n’osons plus
affirmer que nous sommes toujours à la case de
départ mais peut-être même plusieurs cases en
arrière…
La guerre en Syrie s’envenime de jour en jour
et a changé de cap et de direction. On a beau
vouloir être optimistes et croire au miracle de
la paix, de la reconstruction et de la croissance
qu’elle pourrait générer… toutefois, l’évidence
est bien différente et laisse à penser à un long
et pénible conflit dont les débordements et les
effets directs et indirects se font sentir au Liban
au quotidien: tension sécuritaire, instabilité
constante, recul dramatique du tourisme,
réduction des échanges commerciaux, difficulté
des exports terrestres et bien évidemment
le nombre croissant de refugiés syriens qui
devient insoutenable d’autant plus qu’aucune
issue ou solution ne serait possible sans un
accord et plan international.
Le Conseil d’Administration
Président
Dr. Fouad Zmokhol
Zimco Printing Press sal
Email: [email protected]
Vice-Président
Claude J. Bahsali
ITG (Holding) sal
Email: [email protected]
Trésorier
Patrick Farajian
Société Sodetel
Email: [email protected]
Au Liban, les divisions politiques et partisanes
battent leur plein et nous mènent vers un
vide généralisé et une paralysie au niveau des
pouvoirs exécutif, législatif et constitutionnel.
Les libanais vivent dans le spectre d’un vide du
pouvoir suprême l’année prochaine, à moins
que la sagesse, la maturité et l’intérêt national
reprennent le dessus …
La croissance touche des abîmes jamais atteints,
la crise économique et sociale est intenable
surtout dans les régions les plus défavorisées et
délaissées. Le chômage surtout chez les jeunes
pousse nos espoirs les plus productifs vers
l’exode -seule issue pour survivre- sans aucune
envie de revenir à leur terre d’origine.
A l’ombre de se constat assez sombre, le secteur
privé libanais plie mais ne cède pas et se démêle
en se battant corps et âme pour se maintenir
sur pieds et survivre… Il est vrai qu’il a réussi à
se développer durant les années les plus dures
de guerre, à un moment où la région limitrophe
était en pleine croissance et non en ébullition
comme le cas se présente actuellement.
Ceci dit, il est crucial voir primordial aux
entreprises libanaises de se restructurer à tous
les niveaux pour faire face à cette crise sans
précédent, notamment:
- Rééchelonner leurs dettes tant que possible
avec l’aide du secteur bancaire qui ne ménage
pas ses efforts pour aider les entreprises en
difficulté.
- Restructurer leur endettement en faisant appel
à de nouveaux investisseurs.
- Baisser leurs coûts, fixe et variable, au plus bas
possible.
- Développer de nouveaux marchés
commerciaux comme l’Afrique et l’Amérique
Latine et dessiner de nouvelles stratégies
pour l’export se basant sur leurs avantages
compétitifs.
- Se baser sur une économie et un commerce de
niche et non de masse.
- Essayer de se repositionner et se focaliser sur la
demande interne du moment que le tourisme
est touché en plein fouet.
- Diversifier les activités économiques et se
tourner vers des domaines en croissance (par
exemple l’agriculture, certaines productions
alimentaires….)
- S’engager dans des chantiers de
restructurations internes absolues avec une
revue de strategies et de plans. C’est le moment
idéal de remuer le sable pour espérer avoir une
Secrétaire Générale
Carine Husni
Helliozid Technologies sarl
Email: [email protected]
Membres
Elie Aoun
Investment Holding
Email: beoffi[email protected]
Michel Assaily
Prime Investment sal
Email: [email protected]
bonne moisson,
une fois la tempête
passée…
L’Etat de son côté,
pourrait aider les
entreprises en leur
offrant:
Des
prêts
s u b v e n t i o n n é s !"#$%#& '()"*$+,(-.(/$
pour leurs fonds
de roulement, lesquels donneraient un peu
d’oxygène au marché.
- Continuer à injecter de la liquidité dans les
secteurs productifs
- Offrir «un panier» d’avantages fiscaux aux
entreprises qui investissent, qui emploient et
qui favorisent la croissance.
- Aider et encourager la création de micro
entreprises, créatrices de richesse et «moteur»
de croissance.
- Mettre en place un plan de secours
économique et social commun et unilatéral
- Finaliser le projet de loi sur les «PPP», unique
moyen pour rebâtir nos infrastructures,
réduire les coûts et améliorer le service aux
contribuables.
- Finalement et surtout offrir le minimum de
sécurité et de stabilité sans lesquelles il est
impossible d’opérer.
Il est vrai que les chefs d’entreprises proposent
des issues et conseillent les dirigeants mais
demeurent réalistes et ne s’attendent pas à de
résultats palpables en retour. Ils sont conscients
qu’ils devront, une fois de plus, compter
uniquement sur eux-mêmes, sur leur savoir
faire, sur leurs idées innovatrices, leurs plans
stratégiques de secours et leurs ressources
personnelles pour traverser cette crise atypique.
Pour terminer, les chefs d’entreprises libanais
sont connus dans le monde pour être les plus
rapides à retourner les situations difficiles et
pour leur facilité à s’adapter à toute sorte de
scénarios. Il est vrai que l’exercice est pénible
cette fois-ci mais nous sommes confiants qu’ils
pourront prouver, une fois de plus, au monde
entier leur résilience inégalable et surtout leur
don du ciel de savoir saisir les opportunités pardessous les crises.
Notre devise est et restera la même: le secret
de la réussite est la persévérance !
Farid El Dahdad
Concrete Plus sal
Email: [email protected]
Georges M. Tabet
Banque de Syrie et du Liban
Email: [email protected]
Jean Hleiss
Adir Insurance
Email: [email protected]
Maquette: Sabine Bahri Abou Sleiman
Fouad Rahme
BLC Invest
Email: [email protected]
Walid Sfeir
Val Quest
Email: [email protected]
Immeuble Sarraf, 12e étage, Avenue de
l’indépendance, Achrafieh, Beyrouth, Liban.
Tel.: (+961-1) 320450 – (+961-3) 289800 ;
Fax: (961-1) 320395 ;
Email: [email protected]; www.rdcl.org.lb
!"##$%&'$%$()*+$*,-.-/$"()#*$)*01$2#*+34().$5.-#$#*6-&"("-#
Dr. Ahmad Hage
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|6$&"($#$*78#-($##%$(*9##:;-")-:(
Email: [email protected]
Sommaire
3
Editorial du Président
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Tribune Libre
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Assemblée(s) Générale(s)
Assemblée Générale Ordinaire
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4 | Septembre 2014
Tables Rondes et Débats
Table Ronde: “La Crise Economique au Liban – Risques et Opportunités “
Table Ronde Economique en coordination avec «L’Orient Le-Jour»
Table Ronde: “A quand l’adhésion du Liban à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC)?“
Table Ronde: “Proposing a draft Law on Secured Transactions“
Table Ronde: “Pour une Intégration, une Convergence Economique et une Vision Commune de l’Avenir de la Région
Méditerranéenne “
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Conférences
Participation à la conférence “The SME and Entrepreneurship Summit“
Participation à l’événement annuel “Social Economic Award 2013 “
Signature d’un protocole d’entente entre le RDCL et la BLC pour le déploiement du site “SME toolkit“ au Liban
Participation à la conférence: “Hedging Market Risk vs Alternative Means of Finance - The Challenge for
Entrepreneurship and SME Finance “
Conférence:“Le succès n’arrive pas par hasard“ au Collège Notre Dame de Jamhour
Participation au débat économique lors de l’ouverture du “Waterfront City” Beirut
Participation à la conférence: “Lebanon Economic Forum”
Participation à la conférence: “The experts’ meeting on SME and Startups initiative”
Conférence au Rotary Club de Beyrouth
Conférence à la Faculté des Sciences Economiques de l’USJ
Participation à la visite de la délégation libanaise économique en Arabie Saoudite
Participation au consortium “Méditerranée 2030” organisé par IPEMED à Paris
Participation au colloque «L’employabilité: enseignement supérieur - Défi des universités»
Participation au sommet de l’Union des Banques Arabes 2014 à Paris
Participation à l’Atelier d’informations sur le Liban à Paris
Participation à la conférence de l’Union des Banques Arabes «SME’s Beirut Forum»
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Activités externes et réceptions
Déjeuner-débat avec le gouverneur de la Banque du Liban SEM Riad Salameh
Déjeuner avec le service économique de l’Ambassade de France
Déjeuner-débat avec les Ambassadeurs d’Amérique Latine au Liban
Déjeuner avec SEM David Hale - Ambassadeur des Etats-Unis au Liban
Déjeuner-débat avec les Ambassadeurs d’Afrique
Déjeuner avec le nouvel Ambassadeur de Taïwan au Moyen-Orient
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Réunions Externes
Visite à l’Ambassadeur de France au Liban SEM Patrice Paoli
Visite au Ministre de l’éducation SE Dr. Hassan Diab
Visite au Ministre de l’Economie SE Dr. Alain Hakim
Visite au Premier Ministre SEM Tammam Salam
Visite au Ministre de la Réforme Administrative SEM Nabil de Freige
Visite à la Chambre de Commerce d’Industrie et d’Agriculture de Zahlé et de la Bekaa
Réunion avec la «Lebanese Development Network»
Participation au projet «Empowering women leader in the fight against corruption in Lebanon”
Participation à la réunion «Consultation Workshop on Bankruptcy Law reform»
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Visites et Réunions au RDCL
Réunion avec le Haut Comité de Privatisation
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Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
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Visite de l’ancien ambassadeur du Liban au Mexique
Visite de la représentante au Liban de la Fondation de l’Industrie Allemande pour la Coopération Internationale
“The Senior Experten Service “
Réunion du Comité Fiscal du RDCL
Réunion avec la Responsable de la Section Commerciale de l’Ambassade d’Autriche
Réunion avec le Délégué Commercial Principal de l’Ambassade du Canada
Réunion avec le Ministre Commercial de l’Ambassade d’Egypte au Liban
Visite du Conseil d’Administration de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) de Tripoli
Réunion avec la Banque Mondiale pour introduire le programme-pilote intitulé “Nouveaux arrivants sur le marché
du travail “
Visite du directeur du Centre International pour le secteur privé en développement de l’UNDP
Visite de l’Ambassadeur du Mexique au Liban
Réunion avec les représentants de la «Lebanese Food Bank»
Réunion avec l’association libanaise pour la médiation commerciale
Visite des délégués de la World Bank de l’International Finance Corporation (IFC)
Réunion du comité interne sur le projet de loi sur les sociétés par Action Simplifies (SAS)
Visite du conseiller des relations internationales au sein de l’IPEMED
Le RDCL soutient officiellement la candidature du Dr Fadi Gemayel à la présidence de l’Association des Industriels
Libanais (AIL)
Visite du conseiller économique et commercial de l’Ambassade de la République de Bulgarie au Liban
Visite de l’équipe dirigeante de la Lebanese Transparency Association (LTA)
Visite de la Vice Présidente du Syndicat des guides touristiques au Liban
Visite de la responsable du centre de la médiation
Visite des membres d’une délégation de la Commission Européenne
Visite de la co-fondatrice de la NGO “Women to Women success“
Réunion avec l’Agence Française de Développement (AFD)
Visite du réseau français de chercheurs et d’experts internationaux “RSE & interculturalité “
Visite du Conseil Exécutif du “Egyptian Lebanese Businessmen Friendship Association “ (ELBA)
Visite du Résponsable du département du Commerce International de la Banque Mondiale
Mise en garde des organismes économiques
Participation à la réunion de la commission parlementaire mixte sur la nouvelle échelle des salaires
Soutien à l’armée libanaise à l’occasion de leur fête nationale du 1er Août
Participation à la fermeture générale du Mercredi 4 Septembre
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Info des membres
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Articles
Le rôle des Conseils Economiques et Sociaux dans l’élaboration de l’équilibre entre le développement économique
et la protection sociale
Le capital humain, la grande richesse du Liban
The Lebanese Banks Presence Abroad Source of Strength for the Banking Sector... and the Country
Suggestions aux milieux économiques
Qu’en est-il du marché immobilier dans la crise actuelle ?
“Il faut encourager les partenariats public-privé au Liban “
Ethique et droit dans le monde des affaires
L’intégration de l’économie libanaise dans l’environnement économique mondial
Operational Excellence, People Excellence and Excellence in Organizations
Savoir Oser
La médiocrité des chiffres et des remèdes !
L’employabilité: créer sa place ou combler un vide ?
La Nouvelle Gouvernance Transnationale
«Pour une Convergence Économique et une Vision Commune de l’Avenir de la Région Méditerranéenne»
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
6 | Septembre 2014
Tribune Libre
L’importance des sociétés familiales
Par Mr. Nabil Kettaneh (Membre du RDCL)
Contrairement à ce qu’on pourrait penser, les structures familiales
(family businesses) ont une importance capitale dans l’économie
mondiale ; elles constituent la majorité des activités économiques
dans notre monde moderne, que ce soit en Asie, aux Etats-Unis ou
même en Europe. Plusieurs parmi les grands de ce monde, que ce
soit Wallmart ou HP aux Etats-Unis, les de Wendell en Europe, ou
plusieurs firmes au Japon, sont toujours des groupes familiaux.
D’après les statistiques mondiales, 90 % des sociétés sont des
sociétés à structure familiale, même aux Etats-Unis.
Par ailleurs, les structures familiales continuant à exister sont
aussi une illustration de la pérennité des “family businesses “.
Ainsi, une des plus anciennes firmes au monde Kongo Gumi a
été fondée en 578 au Japon par le prince Shotoku qui construisit
il y a plus de 1 400 ans les temples bouddhistes de Shitennoji.
Aujourd’hui, cette famille continue depuis son siège à Osaka, à
être active dans le secteur de l’entreprise, et son président actuel
est Toshitaka Kongo.
En France, les Ets. Richard de Bas (ne pas confondre bien sûr
avec Debbas chez nous!!!) produisent du papier haute-qualité
depuis 1 326, papier qui a été entre autres utilisé pour des éditions
limitées des œuvres de Braque et Picasso.
Chez nous, l’immense majorité, pour ne pas dire, la quasi-totalité
des activités économiques ont une structure de “family business
“. En effet, les Proche et Moyen Orientaux gardent encore une
forte tradition familiale avec des liens puissants, (tribaux), et une
tradition “patriarcale “qui peut parfois être discutable mais qui
peut aussi permettre d’acquérir et de transmettre l’expérience et
la sagesse et surtout de prendre des décisions à long terme.
Bien entendu, toutes ces structures dites familiales génèrent plein
de problèmes et les solutions pour la poursuite de cette “activité
“familiale avec la succession des générations peuvent différer
selon les régions.
La plupart de ces problèmes de “succession “viendrait en
grande partie d’une différence de vision entre la génération des
“patriarches “et leurs enfants (generation gap); il s’agit donc
de pouvoir essayer de créer et surtout communiquer, et faire
admettre par tous, une vision familiale qui soit acceptée par
toutes les générations.
Dans une structure familiale, les relations restent toujours TRES
chargées d’émotivité.
Comment faire pour résoudre ou plutôt rester au-dessus de ces
problèmes relationnels inhérents à toutes les familles:
1. Dans toute famille, il y a des clans, frères, cousins, qui souvent
s’antagonisent.
2. Il y a aussi, surtout au Moyen-Orient, une vision que j’appellerai
“Macho “dans les successions familiales (uniquement les mâles de
la famille).
3. Il y a aussi un problème d’ordre géographique ou religieux
qui créerait des antagonismes, mais la solution est de pouvoir
transmettre avec force et conviction ce dont j’ai parlé plus haut,
à savoir, cette vision familiale.
4. Il faut aussi pouvoir faire comprendre (convaincre) à tous les
membres de la famille (et surtout les plus éloignés) de l’importance
de leurs intérêts à rester au sein de cette structure familiale.
Un exemple me vient à l’esprit: Une des plus grandes affaires
Nord-Américaines de “commodities “est possédée par deux
clans familiaux très violemment antagonistes, les Cargill et les
McMillan. Pourtant ces deux clans arrivent à dépasser leurs
ressentiments extrêmement violents les uns envers les autres
pour envisager tous, la famille (au sens large du terme incluant les
divers clans ennemis) comme UN business et le business comme
UNE famille.
Loin de moi l’idée de vouloir trop schématiser à force de résumer.
Je ne voudrais surtout pas porter à concevoir au niveau du Liban,
ce raisonnement en concevant le pays comme une “Mazra’a “.
Cependant, ce cas est cité pour utiliser ces mêmes relations
conflictuelles parfois extrêmement violentes, et qui peuvent être
gérées et canalisées une fois l’intérêt et le bien commun compris
et accepté par tous.
En conclusion, l’esprit d’entreprise familiale est un atout majeur
et une source de succès, c’est pourquoi 90% des entreprises
mondiales les plus prestigieuses sont des entreprises familiales.
Il faudrait cependant créer une structure pour préparer la
relève, qui est surtout difficile entre la deuxième et la troisième
génération, et éviter le risque de péricliter. C’est ici que nous avons
le taux d’échecs le plus élevé.
Un pacte détaillé entre actionnariats est un must, car en cas de
conflit, les actionnaires essaieront d’arriver à un modus vivendi
pour le bien et la continuité de la société.
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
7 | Septembre 2014
Assemblée(s) Générale(s)
Assemblée Générale Ordinaire
Le RDCL a tenu une Assemblée Générale Ordinaire le Mercredi 29 Janvier 2014 à 17h au siège du rassemblement en
présence d’un grand nombre de membres.
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
8 | Septembre 2014
La réunion a débuté par une présentation détaillée par
le Secrétaire Général Mlle Carine Husni concernant les
événements de l’année 2013 suivie de la présentation du
Trésorier Mr. Patrick Farajian sur le rapport financier de
l’année écoulée et du budget pour l’année 2014.
Une discussion amicale entre les membres a eu lieu et
plusieurs propositions pertinentes en ont été suggérées.
Au nom du Conseil d’Administration, le Président du RDCL
Dr Fouad Zmokhol et le Vice- Président Mr. Claude Bahsali
ont défini les priorités de l’année 2014, comme suit:
- Poursuivre la synergie avec les universités pour développer
des études économiques, projets et publications diverses
et renforcer les relations et canaux de communication
entre les étudiants et les chefs d’entreprises.
- Organiser des conférences dans les universités et même
dans les écoles pour les classes secondaires afin de donner
de l’espoir à la nouvelle génération, de les encadrer et de
les pousser à entreprendre et se battre pour réussir et ce en
restant au Liban car ils constituent le moteur essentiel de
notre croissance future et de notre économie.
- Maintenir l’organisation de tables rondes régulières avec
tous les membres sur les sujets d’actualité, tout en assurant
un suivi structuré sur les dossiers discutés.
- Maintenir une communication régulière et solidifier notre
partenariat avec la Banque Mondiale (World Bank), le fond
s monétaire International (IMF), et l’IFC (International Fund
Corporation) en organisant des réunions régulières entre le
RDCL et ces agences internationales.
- Revivifier une communication régulière avec les dirigeants
d’entreprises d’origine libanaise expatriés à l’étranger
et créer des relations professionnelles et des projets
communs.
- Poursuivre le “lobbying “pour la mise en œuvre du projet
d’assurance retraite et de la protection sociale proposé par
le RDCL.
- Capitaliser sur l’accord signé avec la CGTL et bâtir un
projet socio-économique commun tout en maintenant
une communication régulière avec les syndicats.
- Suivre le projet de loi proposé par le RDCL sur les actions
préférentielles aux entreprises privées et pousser le
parlement pour son approbation.
- Finaliser et proposer au parlement un projet de loi sur les
sociétés par actions simplifiées (SAS) au Liban.
- Poursuivre l’initiative du RDCL pour favoriser les échanges
économiques et commerciaux avec les pays d’Amérique
Latine et pousser pour la signature de l’accord sur le
“Mercosur “, crucial pour dynamiser les échanges.
- Aider les chefs d’entreprises à s’ouvrir également au
marché colossal d’Afrique étant donné que se continent
peut devenir un acteur principal pour nos échanges
commerciaux.
- Œuvrer afin de pousser de l’avant le nouveau
gouvernement à établir et appliquer un budget de
l’Etat pour l’année en cours, favorisant ainsi la relance de
l’économie, tout en appliquant des réformes structurelles
dans les secteurs productifs garants de croissance
économique durable.
- Proposer un plan économique de secours pour
redynamiser notre économie et réduire le chômage.
- Pousser le nouveau gouvernement à finaliser la loi
autorisant le Partenariat Public / Privé (PPP) et proposer
une étude de projet (PPP) pour le transport en commun.
- Maintenir une communication régulière avec la banque
centrale, d’une part pour œuvrer à l’injection de fonds et de
liquidité sur le marché local et d’autre part pour offrir des
prêts subventionnés pour financer le fond de roulement
(FDR) des entreprises en cette période de crise.
- Protéger les valeurs du secteur privé, pilier essentiel de
notre économie nationale, tout en s’opposant activement
aux dérivés antilibéraux auxquelles les entreprises font
face.
- Exiger une révision et redynamisation de la gestion du
secteur public, réduire son poids budgétaire et œuvrer
pour une transparence des administrations publiques et
privées.
- Pousser pour une application généralisée et raisonnable
de la responsabilité sociale (CSR: Corporate Social
Responsibility) dans nos entreprises.
- Promouvoir la bonne gouvernance des entreprises dans
les secteurs privés et publics.
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
9 | Septembre 2014
Tables Rondes et Débats
Table Ronde: “La Crise Economique au Liban – Risques
et Opportunités“
Le RDCL a organisé une table ronde le mercredi 30 Octobre 2013 sur le thème: “La Crise Economique au Liban – Risques
et Opportunités“ avec pour invité d’honneur: Mr. Ferid Belhaj, Director of the Middle East Department- World Bank,
accompagné de Mr. Éric Le Borgne, Lead Economist in the Middle East Department- World Bank, et Dr Ibrahim Jamali,
Economic Expert - World Bank.
Étaient présents l’ancien ministre Dr. Adel Cortas, le Président de IDAL Nabil Itani, le vice-président de la CCIAB Dr. Nabil
Fahed, le Président de l’ACAL Assaad Mirza, le Conseiller du Syndicat des importateurs de voitures Salim Saad, le Président
des directeurs des Compagnies Françaises au Liban Christian Besse, et un grand nombre de membres et amis du RDCL.
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
10 | Septembre 2014
Tables Rondes et Débats
Table Ronde Economique en coordination
avec “L’Orient Le-Jour”
“L’Orient-Le Jour“, en coordination
avec le Rassemblement des dirigeants
et chefs d’entreprise libanais (RDCL), a
organisé une table ronde européenne
le 7 février 2014 avec plusieurs
représentants du secteur privé. Après
avoir dressé un bilan alarmant de
l’année 2013, le secteur privé s’est
penché sur des solutions potentielles
à la crise qui pèse sur l’économie
depuis plus de deux ans.
L’année 2013 fut l’une des pires
que le Liban ait connues au niveau
économique. Tel était le constat
alarmant de sept grands représentants
du secteur privé, réunis dans les locaux
de L’Orient-Le Jour.
Tour à tour, Fouad Zmokhol, président
du RDCL, Makram Sader, secrétaire
général de l’Association des banques
du Liban (ABL), Joe Kanaan, présidentdirecteur général de Sodeco Gestion,
Fouad el-Khazen, président du syndicat
des entrepreneurs des travaux publics,
Fady Gemayel, président des industries
papetières, Paul Ariss, président du
syndicat des restaurateurs, et Assaad
Mirza, président de l’Association des
compagnies d’assurances au Liban
(ACAL), ont dressé un amer bilan de
l’année écoulée.
“Sur le plan sécuritaire, l’année
2013 a battu des records en termes
d’attentats, le pays a connu une
paralysie aux niveaux exécutif,
législatif et constitutionnel, et le
nombre de réfugiés syriens a triplé,
atteignant près d’un million et demi
de personnes, soit pratiquement le
tiers de la population libanaise“, a
listé M. Zmokhol. “Le conflit syrien
a coûté 2,9 points de croissance au
Liban l’année dernière“, a-t-il ajouté.
Selon lui, ce douloureux constat
atteint toutes les entreprises, quelles
que soient leurs tailles, et se répercute
directement sur les investissements
et les créations d’emplois. “Les petites
et moyennes entreprises sont les
premières touchées et peinent à
rembourser leurs dettes, les grandes
entreprises, elles, sont plus résilientes,
mais investissent et embauchent
moins ou pas du tout, et enfin, les
multinationales implantées au Liban
se tournent vers d’autres horizons
comme l’Irak, le Soudan ou le Nigeria
où, malgré l’insécurité, les marges de
profits sont plus élevées“, a expliqué
le président du RDCL. “Le Liban est
devenu un pays à haut risque mais à
faible rentabilité, et les investisseurs
y voient de moins en moins l’intérêt
d’y faire de bonnes affaires“, a-t-il
poursuivi.
Constat tout aussi alarmant, si ce
n’est plus, de la part du président du
syndicat des restaurateurs. “L’équation
est simple. Tant qu’il n’y aura pas de
stabilité politico-sécuritaire, il n’y
aura pas de tourisme“, a-t-il affirmé.
“Le secteur a connu tout au long de
l’histoire mouvementée du pays des
hauts et des bas, mais depuis l’année
2011, c’est la chute libre “, a-t-il précisé.
“Même au plus fort de la saison, les
hôtels baissent leurs prix de 60 %, les
locations de voitures ne représentent
que 30 % du parc automobile et les
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
11 | Septembre 2014
appartements meublés ne sont loués
qu’à hauteur de 40 %“, a indiqué
M. Ariss. Par ailleurs, il a mis l’accent
sur le dilemme auquel sont confrontés
les hôtels et restaurants qui sont
obligés de revoir le salaire de certains
de leurs employés indispensables
pour les empêcher d’accepter de
meilleures offres à l’étranger. “Aucune
région du pays n’est épargnée, mais
le Nord et la montagne libanaise ont
été particulièrement touchés cette
année, et les institutions touristiques
risquent de mettre la clé sous la porte
très rapidement“, a-t-il conclu.
Le secteur immobilier n’est pas
en reste. “La crise économique a
profondément entamé le pouvoir
d’achat des ménages, entraînant
une diminution du nombre de
transactions et de notre chiffre
d’affaires“, a souligné M. Kanaan.
Selon lui, le principal problème
réside dans le décalage entre l’offre
immobilière sur le marché, qui était
principalement destinée aux riches
acheteurs des pays du Golfe, et la
demande réelle sur le marché local.
La crise frappe également les
assureurs de plein fouet. “En 2013,
nous avons connu une croissance de
7 %, principalement due à la branche
médicale, mais la situation reste très
critique pour les autres“, a indiqué
M. Mirza. Il a estimé à trois millions de
dollars les pertes dues aux accidents
causés par des voitures syriennes
non assurées. M. Mirza a également
cité à titre d’exemple la baisse des
primes d’assurance-auto qui suivent
la tendance du marché: à savoir, une
baisse drastique dans les ventes de
voitures de luxe.
Pour les industriels, la crise syrienne
a eu quelques retombées positives.
“Notre activité n’a pas été tellement
touchée en 2013 et l’industrie locale a
pu reprendre sa place grâce à la baisse
des importations de produits illicites
qui venaient de Syrie“, a expliqué
M. Gemayel.
Du côté des banques, pilier de
l’économie libanaise, les temps sont
moins noirs que pour le reste des
secteurs productifs, sans pour autant
être roses. Le secteur a affiché en
2013 un taux de croissance de 7
%, équivalent à celui de 2012, mais
des profits qui chutent de 5 % en
glissement annuel. “Nous avons par
ailleurs atteint un parterre du point
de vue des intérêts débiteurs qu’on
ne peut plus dépasser“, a indiqué
M. Sader, qui a déploré que l’État
n’ait pas tenu ses engagements pour
réduire les dépenses publiques.
M. Khazen, enfin, a pointé du doigt le
problème de la corruption généralisée
dans les ministères et institutions
publiques, déplorant également
l’absence de budget depuis des
années, “qui rend très compliquée
l’exécution de tout projet “.
L’économie tributaire de la politique
La seconde partie de la table ronde
tenue hier était axée sur les prévisions
des participants par rapport à l’année
en cours et les solutions envisagées
pour surmonter les obstacles auxquels
est confrontée l’économie nationale.
Il va sans dire qu’à quelques exceptions
près, la majorité des intervenants
étaient relativement pessimistes
pour 2014. “Le mois de janvier était
en tout cas catastrophique pour les
compagnies d’assurances. Pas de
travail, pas d’encaissements, a résumé
sans détour M. Mirza. Quelque 50
compagnies opèrent au Liban, dont
beaucoup sont en difficulté.“
L’année en cours “devrait normalement
s’inscrire dans la continuité de 2013,
en termes de dégradation sécuritaire
et de tensions politiques“, a noté
M. Zmokhol. Cela étant, a-t-il souligné,
à la différence de l’an dernier, “2014
comporte des échéances, autant
à l’échelle locale que régionale“:
présidentielle au Liban, en Égypte et
en Syrie... En fonction des événements,
“la situation s’améliorera – ou sera
envenimée (...) Les agences de
notation dégraderont la note du Liban
à C-, ce qui est très grave pour le pays –
ou pas. La croissance économique du
pays reprendra, comme nous l’avons
vu après Doha – ou pas“.
“La situation actuelle n’est pas tenable,
a estimé pour sa part M. Ariss. Les
loyers ne baissent pas. L’énergie
représente une part énorme des
coûts (des restaurateurs). Le mazout
à lui tout seul équivaut à 15 % des
dépenses!“
“Libaniser“ l’économie
Au cœur des solutions proposées par
les participants, quelques grandes
lignes se dégageaient. En premier
lieu, la mise en place d’une stratégie
nationale a été mise en avant par
l’ensemble des participants.
“Il faut, à l’instar des États-Unis, qu’un
plan de relance soit mis au point. Il
comprendrait l’injection de liquidités
par la Banque centrale, de l’ordre de
1 milliard de dollars, pour dynamiser
l’économie“, a insisté M. Gemayel.
Autres propositions soumises par
les participants, le maintien des
programmes subventionnés de type
Kafalat, l’abaissement de la TVA sur
les biens de consommation durables,
des exemptions fiscales pour alléger
le fardeau des entreprises et/ou un
rééchelonnement de leurs amendes.
Également,
selon
M. Ariss,
“il
serait important qu’une part plus
conséquente du budget étatique
soit octroyée aux ministères de
certains secteurs productifs comme
le tourisme (0,04 % du budget), ou
encore que des prix préférentiels pour
la consommation énergétique soient
pratiqués. Cette dernière pèse très
lourd dans les frais des entreprises
touristiques (le mazout à lui tout
seul représente 15 % des coûts) ou
industrielles (part du mazout: 35 %)“.
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
12 | Septembre 2014
Autre point soulevé par M. Gemayel et
repris par les participants, l’importance
d’atténuer la dépendance envers
les consommateurs ou les touristes
étrangers.
Il faudrait “libaniser“ l’économie,
mettre en harmonie toutes les
compétences (...), a-t-il souligné. Ainsi,
sur le plan du tourisme, une action
pourrait être entreprise ciblant la
diaspora libanaise: organisation de
séminaires, etc.
Sur le plan de l’immobilier, la nécessité
de projets prenant en compte les
besoins spécifiques du marché libanais
se fait sentir. “J’appelle depuis 2009 à
cesser de construire des 500 mètres
carrés (m2), conçus pour la clientèle
arabe, qui valent des millions de
dollars“, a relevé M. Kanaan. Ce dernier
a fini par proposer des logements de
taille nettement plus réduite à des prix
plus abordables, achetés aussi vite
que mis sur le marché.
Mais une bonne coordination des
efforts à l’échelle nationale passe, selon
les participants, par deux conditions:
la mise en place d’un organisme
central, selon M. Khazen, qui a déploré
la suppression du ministère du Plan, et
le PPP.“ Je ne vois pas d’autre issue que
la privatisation des services publics“,
a-t-il poursuivi.
Un point de vue largement repris
par les intervenants, qui ont pointé
du doigt la corruption généralisée,
le manque de compétences et de
moyens, auxquels s’ajoute la paralysie
politique.
Le consensus général? “Donnez plus
de marge d’action au privé.“
Table Ronde: “A quand l’adhésion du Liban
à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC)?“
Le RDCL a organisé le Jeudi 6 Fevrier
2014, une table ronde intitulée:
“A quand l’adhésion du Liban
à l’Organisation Mondiale du
Commerce (OMC)?“ avec pour invité
d’honneur:
Mr. Talal Abu Ghazaleh, Président
directeur général de l’organisation
“Talal Abu Ghazaleh“ et membre de la
commission des experts de L’OMC.
entre autres, SE M. Jean Ogassapian,
SE Dr. Adel Cortas (ancien ministre),
Dr. Shadi Karam (conseiller du
Président de la République) ainsi que
nombreux membres du RDCL.
Parmi les conviés, étaient présents
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
13 | Septembre 2014
Tables Rondes et Débats
Table Ronde: “Proposing a draft Law
on Secured Transactions“
Le RDCL a organisé une table
ronde le Mardi 1er
Avril 2014,
intitulée “Proposing a draft Law on
Secured Transactions“ présentée
par Mr. Thomas Jacobs (Resident
Representative of the International
Finance Corporation (IFC) Lebanon
& Syria) et Mme Yasmina el Khoury
Raphaël (Director, Improving the
Business
Environment
Initiative
-Presidency of the Council of
Ministers).
économiques liés aux réformes
en cours ainsi qu’une meilleure
évaluation des attentes et des besoins
de financement des entreprises
libanaises, notamment les PME.
Au cours de cette réunion, le projet de
loi a été présenté et argumenté; des
recommandations ont été également
formulées afin de permettre une
meilleure compréhension des enjeux
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
14 | Septembre 2014
Tables Rondes et Débats
Table Ronde: “Pour une Intégration, une Convergence
Economique et une Vision Commune de l’Avenir de la
Région Méditerranéenne“
Le RDCL a organisé le Mercredi 2 Juillet
2014, une table ronde intitulée:
“Pour
une
Intégration,
une
Convergence Economique et une
Vision Commune de l’Avenir de la
Région Méditerranéenne“ avec pour
invités d’honneurs les membres
du comité exécutif de l’Institut de
Prospective Économique du Monde
Méditerranéen (IPEMED) à savoir:
Mr. Jean-Louis Guigou
(Délégué
Général de L’IPEMED), Mr. Jean-Marie
Paintendre (Conseiller international
d’IPEMED) et Mr. Michel Gonnet
(Conseiller
d’IPEMED),
venus
spécialement de France pour:
1.Solidifier les relations et discuter
ouvertement des objectifs communs
2.Développer
les
économiques
avec
méditerranéenne
échanges
la
région
3.Signer un Protocol de partenariat
avec le RDCL afin de renforcer notre
coopération et promouvoir la création
d’un espace méditerranéen intégré et
solidaire.
Parmi les convives étaient présents:
l’ancien ministre
M. Adel Cortas,
le conseiller de l’Association des
Importateurs
Automobiles
au
Liban M. Sélim Saad, le Chef du
parti du Dialogue National M. Fouad
Makhzoumi,
le
Président
des
Conseillers du Commerce Extérieur
de la France (CCEF) M. Christian Besse,
le Directeur de l’Ecole Supérieure
des Affaires (ESA) M. Stéphane Attali,
l’économiste M. Nassib Ghobril et un
parterre de membres du RDCL.
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
15 | Septembre 2014
Conférences
Participation à la conférence
“The SME and Entrepreneurship Summit “
Le RDCL a activement participé à la conférence “The SME and Entrepreneurship Summit“ qui s’est tenue le Mardi 25 Juin
2013 à l’hôtel Crown Plaza.
Le Président du RDCL Dr. Fouad Zmokhol a modéré la séance inaugurale en présence de SE Mr. Nicolas Nahas Ministre
de l’Économie, Mr. Roger Nasnas Président du Conseil Économique et Social (CES) ainsi que Mr. Ferid Belhaj Directeur
Régional de la Banque Mondiale.
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
16 | Septembre 2014
Conférences
Participation à l’événement annuel
“Social Economic Award 2013 “
Le Conseil d’Administration a participé
pour la seconde année consécutive, à
l’événement annuel “Social Economic
Award 2013“ organisé par la société
First Protocol le 23 Novembre 2013 au
Casino du Liban.
L’objectif de cet évènement était
d’honorer
les
établissements
agissant dans les secteurs suivants:
industrie,
commerce,
franchise,
bancaire et éducation et ce, pour
le développement de concepts et
de produits qui favorisent le bienêtre social et un environnement
meilleur, créant des offres d’emplois
et préservant l’identité, l’historique et
le patrimoine du pays.
Nous estimons que la reconnaissance
des efforts des institutions de
différentes catégories et tailles dans
divers secteurs économiques et
sociaux, permettra d’améliorer la
situation des “moins fortunés“ avec
un impact positif sur la société, voire
même sur la nation.
Signature d’un protocole d’entente entre le RDCL et la
BLC pour le déploiement du site “SME toolkit“ au Liban
Le RDCL a signé un protocole d’entente / Memorandum
of Understanding (MoU) avec la “BLC bank“ concernant le
déploiement du site “SME toolkit“ au Liban.
Le “SME Toolkit“ est un programme lancé par l’IFC
(International Finance Corporation). Il fournit aux petites
et moyennes entreprises (PME) des outils nécessaires à
leur développement selon un contenu adapté au contexte
local. Il comprend des réseaux de communication reliant
les chefs d’entreprises, un accès à la formation continue
et aux meilleures pratiques en matières de: gestion,
marketing, comptabilité, finances, droit, assurance,
ressources humaines, commerce international etc. D’autre
part, ce site fournit un ensemble d’articles spécialisés, de
données commerciales, de procédures de financement, de
services de conseil, ainsi que d’autres outils nécessaires au
développement des PME.
Cette plateforme électronique existe en plusieurs langues
et représentée par des partenaires locaux dans plus de 30
pays à travers le monde. Le site enregistre globalement un
nombre annuel de visiteurs qui dépasse les 5 millions.
La BLC bank a été sélectionnée par L’IFC comme partenaire
stratégique exclusif pour la gérance et le déploiement de
ce site au Liban.
Dans le cadre de la gestion de cette plateforme locale
dédiée au développement économique des PME, la BLC
bank a établi des partenariats avec des institutions locales
notamment le RDCL ainsi qu’avec le ministère libanais de
l’économie et du commerce qui fournira des données et
des statistiques locales qui seront publiées sur le site dans
le but d’assurer aux PME une meilleure transparence.
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
17 | Septembre 2014
Conférences
Participation à la conférence: “Hedging Market Risk
vs Alternative Means of Finance- The Challenge for
Entrepreneurship and SME Finance “
Le RDCL a participé à la conférence intitulée “Hedging Market Risk vs Alternative Means of Finance- The Challenge for
Entrepreneurship and SME Finance“ qui s’est tenue le Lundi 23 Décembre 2013 à l’hôtel Crown Plaza.
Le Président du RDCL Dr. Fouad Zmokhol a inauguré la séance.
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
18 | Septembre 2014
Conférences
Conférence: “Le succès n’arrive pas par hasard“
au Collège Notre Dame de Jamhour
Le Président du RDCL, Dr Fouad Zmokhol, a donné une conférence aux élèves du secondaire du Collège Notre Dame de
Jamhour, intitulée “Le succès n’arrive pas par hasard“.
L’objectif de cette démarche était de promouvoir la création d’entreprises, l’entreprenariat, le développement personnel
et surtout de donner une vision optimiste mais réaliste aux futurs diplômés afin de se préparer à affronter le monde des
affaires.
Nous croyons fermement que cette nouvelle génération devrait être le moteur principal de notre croissance future.
Participation au débat économique
lors de l’ouverture du “Waterfront City” Beirut
Le Président du RDCL, Dr Fouad Zmokhol a participé
à la table ronde économique organisée par “Majid Al
Futtaim Properties“ lors de l’inauguration du Waterfront
City Beirut, comprenant le premier “Parc d’Affaires“ ou
“Business Park“ au Liban, et ce le lundi 17 février, à
l’hôtel Le Royal, Dbayeh.
Waterfront City Beirut est une “ville“ ancrée au sein
de la Marina de Joseph Khoury qui prévoit offrir une
vie communautaire dynamique et variée. Profitant
d’un espace deux fois plus grand que celui de la
marina à Monte Carlo et à Monaco, elle propose à ses
clients un Parc d’Affaires classifié “Grade A“, des hôtels
internationaux étoilés, des appartements de diverses
superficies, un grand choix de boutiques et restaurants,
des clubs de remise en forme etc.… le tout au milieu d’un espace vert inégalable.
L’intervention du président du RDCL fut marquée par une note positive qui certifie encore une fois, la volonté et la
résilience des libanais à toujours regarder de l’avant et croire en leur pays. Il a affirmé que bien que la situation actuelle
soit difficile, aggravée par une conjoncture régionale critique, le futur du Liban demeure prometteur. A cet égard, il
a mis en évidence l’importance d’un projet de telle envergure sur, la croissance économique du pays, la création de
nouvelles opportunités, la création d’emplois, l’attraction de nouveaux investissements régionaux et étrangers ainsi que
le positionnement du Liban à nouveau, comme pôle d’affaires incontournable de la région.
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
19 | Septembre 2014
Conférences
Participation à la conférence:
“Lebanon Economic Forum”
Le RDCL a participé au “Lebanon Economic Forum“ organisé par le groupe “Al-Iktissad Wal-Aamal“ le Samedi 8 Mars 2013,
à l’hôtel “Four Season“ Beyrouth.
Le Président du RDCL Dr. Fouad Zmokhol a présidé la séance relative au secteur privé libanais, intitulée “Business Sector:
Present Situation and Potential for Growth“.
Participation à la conférence:
“The experts’ meeting on SME and Startups initiative“
Le RDCL a participé à la conférence intitulée “The experts’
meeting on SME and Startups initiative“ qui s’est tenue
le Jeudi 27 Mars 2014 à l’hôtel Crown Plaza.
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
20 | Septembre 2014
Conférences
Conférence au Rotary Club de Beyrouth
Le président du RDCL Dr Fouad Zmokhol a été invité par le Rotary Club de Beyrouth, à donner une conférence intitulée
“Économie Libanaise: Bilan de l’année 2013 / Risques et Opportunités de l’année 2014“, le Lundi 10 Mars 2014 au Palm
Beach Hotel.
Conférence à la Faculté
des Sciences Economiques de l’USJ
Le Président du RDCL, Dr Fouad Zmokhol, a donné une conférence aux étudiants de la Faculté des Sciences Economiques
de l’Université Saint Joseph (USJ).
L’objectif de cette démarche était de promouvoir la création d’entreprises, l’entreprenariat, le développement personnel
et surtout de donner une vision optimiste mais réaliste aux futurs diplômés.
Cette initiative rentre dans le cadre du «Plan d’Actions et Vision 2014» du Conseil d’Administration et sera suivie par
d’autres conférences similaires dans plusieurs autres universités.
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
21 | Septembre 2014
Conférences
Participation à la visite de la
délégation libanaise économique en Arabie Saoudite
Le Président du RDCL Dr Fouad Zmokhol a participé à la délégation économique libanaise qui s’est rendue en Arabie
Saoudite (KSA) pour l’inauguration de la semaine du Liban à Jeddah en présence notamment du Ministre de l’Économie
et du Commerce, SE Dr. Alain Hakim.
Cette exposition était consacrée aux produits et services libanais et s’étendait sur plus de 4 000 m² regroupant environ 300
exposants de divers secteurs.
L’objectif de cette initiative était de rebâtir et de fructifier les liens commerciaux et économiques avec les chefs d’entreprises
saoudiens et de les encourager à revenir au Liban.
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
22 | Septembre 2014
Conférences
Participation au consortium
“Méditerranée 2030“ organisé par IPEMED à Paris.
Le Président du RDCL Dr Fouad Zmokhol a participé à la première réunion plénière du consortium “Méditerranée 2030“
organisée par l’Institut de Prospective Économique du Monde Méditerranéen -IPEMED- qui s’est tenue à Paris.
40 représentants de 36 institutions
venant de 14 pays de la région
méditerranéenne, dont le RDCL, ont
participé à cette coopérative appelée
CALAME: “Coordination for the Action
and Linkage between the Actors of
the Mediterranean Economy “.
L’objectif global de “Calame“ est de
mettre sur pieds, dans un esprit de
mutualisation et de plus grande
masse critique, des “outils“ de long
terme pour la coopération des acteurs
de l’économie euro-méditerranéenne.
Le but particulier du programme de
prospective Méditerranée 2030 est
triple. Il s’agit:
1. D’abord d’échanger les expériences
et de construire des habitudes de
travail en commun, afin d’éviter que
chaque institution ne fasse qu’une
prospective nationale sans prendre en
compte l’enjeu euro-méditerranéen.
2. Ensuite diffuser la culture de la
prospective dans les pays de la région.
3. Enfin produire une publication
commune tous les deux ans (“État de
la Méditerranée“) afin de faire un état
des lieux de l’intégration économique
régionale et de transmettre des
recommandations aux décideurs
publics et privés.
Durant son intervention, le Président
du RDCL a clarifié que le point de
départ devrait être un état de lieu
de la région méditerranée, suivi par
une liste de priorités et suggestions
afin que le point d’arrivée soit la
proposition d’un plan d’action
global commun pour la région
méditerranéenne.
Par ailleurs, Zmokhol a proposé que les
études, projets et publications soient
préparés sur des bases triangulaires
avec le support des universités, du
secteur privé et des ministères publics
concernés.
La réunion s’est terminée par quatre
prises de décisions majeures:
1. Constitution du consortium et
de sa gouvernance; le RDCL en sera
membre fondateur.
2. Proposition des scénarios de Med
2030. Les scénarios arrêtés sont:
• “Business as usual “(le fil de
l’eau, caractérisé par une intégration
régionale faible, voire déclinante, et
un partenariat économique limité au
libre-échange)
• une convergence régionale
mais avec un contenu limité au libreéchange (“intégration superficielle“)
•
une
modernisation
productive et environnementale
mais sans progression de l’intégration
régionale (“modernisation séparée“).
•
un
développement
productif, durable et solidaire
associé à une convergence régionale
(“intégration profonde“).
3. Structure d’une publication
commune sur le web: des orientations
stratégiques et des recommandations
sur l’état des lieux de l’intégration
régionale seront associées.
4. Création d’un site web commun,
outil de travail collectif et vitrine
des achèvements du consortium
notamment pour promouvoir de
manière continue, la culture de
la prospective et se donner une
représentation partagée de la région.
Les prochaines étapes du consortium
sont scientifiques et politiques.
• Scientifique: parmi les groupes
de travail du consortium, celui
dédié
aux
scénarios
devra
préciser
leur
quantification
au
regard
des
hypothèses
économiques, démographiques et
environnementales.
• Politique: les membres du
consortium promouvront le projet
auprès de leur gouvernement pour
renforcer sa crédibilité.
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
23 | Septembre 2014
Finalement le Président du RDCL,
Dr Fouad Zmokhol a officiellement
invité l’équipe dirigeante de l’IPEMED
à venir au Liban en Juillet 2014 afin
de signer un accord de coopération
et de partenariat avec le RDCL et
d’identifier des projets et un plan
d’action communs.
Il a conclu que quelques soient les
difficultés et vide constitutionnel
auxquels fait face le Liban, les chefs
d’entreprises libanais vont continuer à
persévérer, lever haut les couleurs de
leur pays dans le monde et bâtir des
partenariats stratégiques régionaux
et internationaux.
Participation au colloque «L’employabilité:
enseignement supérieur - Défi des universités»
Le RDCL a participé au colloque organisé par la Faculté de Gestion et Management de l’Université Saint-Joseph (USJ)
en partenariat avec la Conférence Internationale des Dirigeants des Institutions d’Enseignement et de recherche de
Gestion d’Expression Française (CIDEGEF), le Bureau Moyen-Orient de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF),
l’association des Banques du Liban (ABL), l’association des Industriels Libanais (AIL), l’association des gestionnaires
diplômés de L’USJ, d’autres associations sociales économiques, intitulé «L’employabilité: enseignement supérieur - Défi
des universités».
L’objectif de cette conférence était
de contribuer au développement
de la prise de conscience, de
l’importance de l’employabilité et de
ses dynamiques pour le Liban et pour
la région.
Le Président du RDCL Dr Fouad
Zmokhol a participé à la séance
d’ouverture de la conférence suivi
par la participation de Mr. Jean Hleis
et de Mr. Fouad Rahmeh à la table
ronde intitulée: «Les formations
universitaires (attentes et perceptions)
à la croisée des chemins. Pour une
compréhension de la mission des
universités»
Nous croyons fermement qu’il est
crucial de réfléchir ensemble au rôle
des universités dans l’employabilité
des diplômés et de prendre en
compte les exigences du marché
du travail et de la conjoncture pour
aider les jeunes étudiants dans
leur orientation et leur insertion
dans le monde professionnel. Il est
primordial de bâtir des ponts entre
les universités et les entreprises pour
améliorer les chances d’employabilité
prenant en compte des mutations et
des démarches des employeurs.
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
24 | Septembre 2014
Conférences
Participation au sommet de
l’Union des Banques Arabes 2014 à Paris
Le Président du RDCL Dr. Fouad Zmokhol a participé au sommet de l’Union des Banques Arabes 2014 intitulé “Transitions
in the World Economy “qui s’est tenu à Paris le 20 et le 21 Juin 2014 sous le Haut Patronage du Président de la République
Française Mr. François Hollande.
Participation à l’Atelier d’informations
sur le Liban à Paris
Le Président du RDCL
Dr Fouad Zmokhol
a participé à l’atelier
d’informations
organisé
par
UBI
France,
intitulé:
«LIBAN: Un marché
et une plateforme
de
développement
régional
pour
les
entreprises françaises»
qui s’est tenu à Paris le
24 Juin 2014.
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
25 | Septembre 2014
Conférences
Participation à la conférence
de l’Union des Banques Arabes «SME’s Beirut Forum»
Le Président du RDCL, Dr. Fouad
Zmokhol a présidé la première séance
de la conférence «SME’s Beirut Forum»
préparée par «l’Union des Banques
Arabes (UBA)» 2014, qui s’est tenue
à Beyrouth du 21 au 23 Août 2014
sous le Haut Patronage du Ministre de
l’Economie, son excellence Dr. Alain
Hakim.
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26 | Septembre 2014
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Activités externes et récéptions
27 | Septembre 2014
Déjeuner-débat avec le gouverneur
de la Banque du Liban SEM Riad Salameh
Le RDCL a organisé un déjeuner-débat avec le gouverneur de la Banque du Liban, SEM Riad Salameh, le Mercredi 26 Juin
2013 au restaurant le Maillon, en présence de plus de 200 personnes.
Outre les membres du rassemblement, étaient présents également entre autres:
MM. Nicolas Nahas (Ministre de l’Economie), Chakib Cortbaoui (Ministre de la Justice), Walid Daouk (Ministre de
l’Information) Nicolas Sehnaoui (Ministre des Télécommunications), Marwan Kheireddine (Ministre d’Etat), les anciens
ministres: MM. Raymond Audi, Farid Raphaël, Georges Corm, Ziyad Baroud et Jean Ogassapian, ainsi que: les Ambassadeurs
de Suisse Ruth Flint et d’Egypte Ashraf Hamdi, MM. Elie Assaf (Conseiller du Président de la République), Roger Nasnas
(Président du Conseil économique et social), Raëd Charafeddine et Mohamad Baassiri (vices-gouverneur), Alain Bifani
(directeur du ministère des finances), Louay Chehadé (directeur général des ressources au ministère des finances),
Mohamad Choucair (Président de la Chambre de Commerce de Beyrouth), Wagih El Bizri (Président de la Chambre
de Commerce Internationale), Toufic Daboussi (Président de la Chambre de Commerce de Tripoli), Edmond Jreissati
(Président de la Chambre de Commerce de Zahlé), Fouad El Khazen (Président du Syndicat des Travaux Publics), Assaad
Mirza (Président de l’Association des Compagnies d’Assurance), Samir Homsi (Président du Syndicat des importateurs de
voitures), Rafic Zantout (Président du Forum Economique), Fady Gemayel (Président des Industriels de Carton), Arslan
Sinno (Président du syndicat des commerçants des produits agroalimentaires au Liban), Serge Hochar (Président du
Syndicat des producteurs de vin), Samir Abillamaa (Président de la ligue Maronite), Paul Ariss (Président du Syndicat
des restaurants),Armand Pharès (Président du Syndicat des importateurs de médicaments), Nehmé Mahfoud (Président
du Syndicat des enseignants), ainsi que des représentants d’ambassades et de ministères, des chefs d’entreprises, des
banquiers et des économistes libanais.
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Activités externes et récéptions
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
28 | Septembre 2014
Activités externes et récéptions
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29 | Septembre 2014
30 | Septembre 2014
Activités externes et récéptions
Au nom du RDCL Les membres du Conseil d’administration ont remis une plaque commémorative au gouverneur sur
laquelle est inscrit:
MERCI
pour
20 ans de dynamisme au service de notre économie
20 ans de stabilité et d’une politique monétaire exemplaires
20 ans de support à notre croissance
20 ans de réussite locale, régionale et mondiale
20 ans de leadership au sein de la Banque du Liban.
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Activités externes et récéptions
31 | Septembre 2014
Déjeuner avec le service économique
de l’Ambassade de France
Les membres du Conseil d’Administration du RDCL ont reçu à déjeuner le Lundi 4 Novembre 2013, une délégation du
service économique du Liban et du Proche-Orient de l’Ambassade de France.
Cette rencontre avait pour objectif: d’une part échanger les divers points de vue concernant la situation économique
et sociale, locale et régionale et d’autre part, converser sur la crise économique alarmante ambiante. Par ailleurs, les
discussions se sont concentrées sur les divers moyens d’améliorer et de fructifier les échanges commerciaux entre la
France et le Liban ainsi que de développer des partenariats et une synergie entre les entreprises notamment les PME des
deux pays.
Etaient présents:
•M. Jacques de LAJUGIE - Chef des services économiques pour le Proche–Orient auprès de l’Ambassade de France
•M. Henri CASTORES - Directeur UbiFrance
•M. Christian BESSE - Président des CCEF (Conseillers du Commerce Extérieur de la France), Directeur Général de
Bancassurance
•M. Pascal DUFOUR - CCEF, Directeur Général de Cellcast Lebanon
•M. Gérard GARZUEL - CCEF, Directeur Général de la SGBL
Cette réunion très productive, sera évidemment suivie par d’autres rencontres plus élargies et par une communication
régulière entre les entreprises françaises et libanaises.
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Activités externes et récéptions
32 | Septembre 2014
Déjeuner-Débat avec les Ambassadeurs
d’Amerique Latine au Liban
Afin d’entamer une démarche cruciale pour redynamiser et favoriser les relations économiques et commerciales entre
le Liban et la région d’Amérique Latine, le RDCL a organisé un déjeuner-débat le Mercredi 11 Décembre 2013, avec
Leurs Excellences les Ambassadeurs d’Amérique Latine, en l’occurrence: SEM Ricardo Lariera (Ambassadeur d’Argentine),
SEM José Miguel Minchaca (Ambassadeur du Chili), S.E. Mme Georgina Chaer Mallat (Ambassadeur de Colombie),
SEM Jaime Garcia (Ambassadeur du Mexique), S.E. Mme Martha Ines Pizzanelli (Ambassadeur d’Uruguay), S.E. Mme
Vivian French de Meshaka (Consul Honoraire du Pérou), M. Frank De Suza, (représentant l’Ambassadeur du Brésil).
Outre les membres du rassemblement et leurs invités (plus de 180 personnes), étaient présents entre autres: SEM Walid
Daouk (Ministre de l’Information), Jean Ogassapian (Député), Mme Nayla Mouawad (ancien député), les anciens ministres:
Roger Dib, Raya El Hassan, Mohamad Rahhal, Ibrahim Najjar et Adel Cortas, MM. Elie Assaf et Naji Abi Assi (Conseillers
du Président de la République), M. Mohamad Machnouk (Conseiller du Premier Ministre désigné par Tammam Salam),
le juge Chucri Sader, Dr Joseph Torbey (Président de la Fédération des Banques Arabes), Wagih El Bizri (Président de la
Chambre de Commerce Internationale), Assaad Mirza (Président de l’Association des Compagnies d’Assurance), Fouad
El Khazen (Président du Syndicat des Travaux Publics), Samir Abillamaa (Président de la Ligue Maronite), Serge Hochar
(Président du Syndicat des producteurs de vin), Révérend Père Salim Daccache (Recteur de l’Université Saint Joseph),
M. Nadim Hakim (Président du Club de la Sagesse), ainsi que des représentants d’ambassades et de ministères, des chefs
d’entreprises, des banquiers et des économistes libanais.
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Activités externes et récéptions
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33 | Septembre 2014
Activités externes et récéptions
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34 | Septembre 2014
Activités externes et récéptions
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35 | Septembre 2014
Activités externes et récéptions
36 | Septembre 2014
Déjeuner avec SEM David Hale Ambassadeur des Etats-Unis au Liban
Les
membres
du
Conseil
d’Administration du RDCL ont reçu
à déjeuner le Mercredi 9 Avril 2014,
l’Ambassadeur des Etats-Unis au Liban
SE Mr. David Hale accompagné des
membres de son équipe économique.
Cette rencontre avait pour objectif
d’une part échanger les divers points
de vue concernant
la situation
économique, sécuritaire et politique
tant au niveau local que régional et
d’autre part, converser sur la crise
économique alarmante ambiante.
Déjeuner-Débat avec les Ambassadeurs d’Afrique
Afin d’entamer une démarche cruciale pour dynamiser et favoriser les relations économiques et commerciales entre
le Liban et la région d’Afrique, le RDCL a organisé un déjeuner-débat le Mercredi 14 Mai 2014, avec leurs Excellences
les Ambassadeurs d’Afrique: SEM Shaun Byneveldt Ambassadeur d’Afrique du Sud, SEM Ashraf Hamdi Ambassadeur
d’Egypte, SEM Ali Oumlil Ambassadeur du Maroc, SEM Amos O.Idowu Ambassadeur du Nigeria, S.E.Dr Ahmad Hassan
Ambassadeur du Soudan, SEM Gilbert Doh, Ambassadeur de la Côte d’Ivoire, et Mme Imane idrissi, Chargée d’Affaires
de l’Ambassade de Tunisie.
Outre les membres du rassemblement et leurs invités (plus de 180 personnes), étaient présents entre autres: SEM Gebran
Bassil (Ministre des Affaires Étrangères), SEM Dr. Alain Hakim (Ministre de l’Economie), SEM Sejaan Azzi (Ministre du
Travail), S.E Mme Nayla Mouawad (ancien député), le Directeur Général du Ministère des Ressources hydrauliques Dr Fadi
Comair, le Président du Conseil Economique et Social Roger Nasnas, les anciens ministres: SEM Nicolas Sehnaoui et SEM
Vrej Sabounjian, S.E. Mme Angelina Eichhorst (Ambassadeur de l’Union Européenne), SEM Inan Oyilidiz (Ambassadeur
de Turquie), Dr Elie Assaf et Dr Shadi Karam (Conseillers du Président de la République), Dr Raëd Charafeddine (1er Vice
Gouverneur de la BDL), Dr Joseph Torbey (Président de la Fédération des Banques Arabes), Dr Fadi Gemayel (Président de
l’Association des Industriels Libanais), Mr. Wagih El Bizri (Président de la Chambre de Commerce Internationale), Mr. Assaad
Mirza (Président de l’Association
des Compagnies d’Assurance),
Mr. Edmond Jreissati (Président
de la CCIA de Zahlé), M. Toufic
Dabboussi (Président de la CCIA
de Tripoli), Mr. Fouad El Khazen
(Président du Syndicat des
Travaux Publics), Mr. Saad Azhari
(Vice-Président de l’Association
des Banques), ainsi que des
représentants
d’ambassades
et de ministères, des chefs
d’entreprises, des banquiers et
des économistes libanais.
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Réunions externes
41 | Septembre 2014
Déjeuner avec le nouvel Ambassadeur de Taiwan
au Moyen-Orient
Le Président du RDCL Dr. Fouad Zmokhol ainsi que les membres du Conseil d’Administration ont organisé un déjeuner
en l’honneur du nouvel ambassadeur de Taiwan au Moyen-Orient, son Excellence Mr. Matthew Lee, accompagné du viceconsul auprès de l’Ambassade Mr. Chihcheng Fang et ce pour leur première visite éclaire au Liban.
Dans son allocution, le président Zmokhol a tout d’abord
remercié l’Ambassadeur pour cette rencontre amicale
puis a mis l’accent sur l’importance accordée par le RDCL
au développement des relations économiques entre le
Liban et Taiwan. Il a exprimé sa volonté de mettre tout le
potentiel nécessaire pour réduire les obstacles et faciliter
les échanges entre les deux pays.
Pour sa part, l’Ambassadeur Matthew Lee, qui visitait le pays
du Cèdre pour la première fois, a souligné que le Liban est le
premier pays qu’il visite dans la région. Il a déclaré que son
gouvernement était prêt à prendre les mesures nécessaires
pour encourager et développer les relations économiques
et commerciales entre les deux pays. Il a aussi mis en avant
les avantages compétitifs de Taiwan tel que producteur et
exportateur reconnu de technologie de pointe. Parmi les
autres projets qu’il souhaiterait développer avec le Liban,
demeure celui du volet humanitaire.
D’autre part au nom de son pays, l’Ambassadeur s’est
engagé à faciliter l’obtention des visas aux membres du
RDCL désireux de se rendre à Taiwan tout en leur accordant
une faveur spéciale d’envoyer leurs demandes par poste
avec une lettre d’indentification du bureau exécutif du RDCL
au lieu d’avoir à venir sur place en Jordanie pour effectuer
les formalités selon la formule régulière obligatoire.
Cette réunion productive sera suivie par d’autres rencontres
plus élargies et par une communication régulière entre
l’Ambassade de Taiwan et le RDCL.
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Réunions externes
42 | Septembre 2014
Visite à l’Ambassadeur de France au Liban
SEM Patrice Paoli
Le Président du RDCL Dr Fouad Zmokhol accompagné de certains membres du Conseil d’Administration à savoir: MM. Elie
Aoun, Patrick Farajian et Georges Tabet se sont réunis avec l’Ambassadeur de France au Liban SE M. Patrice Paoli en
présence également du conseiller financier du service économique pour le Moyen Orient, M. Thierry Borel.
Le Président du RDCL a tout d’abord
présenté les diverses priorités en
cours du rassemblement ainsi que les
projets déjà entamés, notamment:
le projet sur l’assurance vieillesse, la
révision du Code de Commerce, le
budget étatique pour l’année 2013,
le projet des actions préférentielles
du secteur privé, le projet de loi sur
les sociétés par actions simplifiées
(SAS), ainsi que les résultats des
tables rondes avec la CGTL, la Banque
Mondiale, la Banque du Liban, le
Fonds
Monétaire
International
(FMI), l’ESCWA, L’Association des
Banques Libanaise (ABL), L’Union
Européenne….
L’objectif de la réunion qui fut le
premier point abordé, portait sur les
derniers développements concernant
la publication par le gouvernement
français de la nouvelle liste noire des
paradis fiscaux dans laquelle figure
le Liban. Dr Zmokhol a insisté sur la
transparence et le professionnalisme
du secteur privé libanais, pilier
central de notre économie locale.
Nos entreprises s’exportent fièrement
dans le monde conformément aux
lois internationales afin de croître
et de se développer. Les chefs
d’entreprises libanais sont engagés
dans la lutte contre le blanchiment
d’argent et contre toute pratique
financière frauduleuse et il est de leur
devoir de respecter toutes sanctions
internationales et d’assurer le meilleur
controle possible à tous les niveaux
afin de maintenir et d’augmenter les
échanges commerciaux à travers le
monde. Il a martelé que “Le Liban n’est
pas et ne sera jamais un Paradis fiscal!
Nous avons besoin du support des
pays amis du Liban comme la France
et non de pressions supplémentaires! “
Les participants ont par la suite insisté
sur le rôle du RDCL de défendre
le secteur privé libanais tout en le
gardant loin et indépendant de
toutes les tensions politiques qui
enveniment l’environnement des
affaires. Il ont rappelé l’importance et
les opportunités de la reconstruction
des
infrastructures
libanaises
(électricité, eau, transport public…)
avec
l’aide
notamment
des
entreprises françaises, européennes
et internationales sous forme de
Partenariat Public-Privé (PPP) qui est
la seule issue possible et réalisable
pour le Liban.
D’autre part, avec la multiplication du
nombre de déplacés syriens au Liban
et dans la perspective de l’arrivée d’un
nouveau flot avec l’intensification des
batailles, les membres de la délégation
du RDCL ont insisté sur l’urgence
de bâtir une stratégie et un plan de
secours national. Face à la gravité de
la situation, une organisation œuvrant
à un recensement méticuleux devrait
être mise en place, dotée d’un support
régional et international. Il est crucial
d’internationaliser ce dossier et de le
transférer au Conseil de Sécurité en
vue d’organiser un congrès consacré
à cette crise humanitaire. D’autre part,
l’implantation de camps pourrait être
envisagée pour mettre un terme à la
présence chaotique des déplacés sur
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43 | Septembre 2014
le territoire Libanais.
De son coté, l’Ambassadeur de France
a remercié le Président et les membres
présents du Conseil pour leur visite et
les a félicités pour leur dynamisme au
service du secteur privé Libanais. Il a
insisté que le Liban n’a pas encore été
listé, ni été inscrit sur la liste des “États
et Territoires Non Coopératifs (ETNC)
“mais il en est menacé. Il y a eu une
proposition de décision qui n’a pas
encore été entérinée ni finalisée. “Tout
ne va pas bien… mais tout ne va pas
mal! “a insisté Paoli. En effet, il existe
un débat houleux entre les différents
acteurs judiciaires en France pour
créer un mécanisme judiciaire et
administratif entre nos deux pays. Il
est crucial que le Liban soit vigilant et
fasse un réel effort de transparence et
de coopération pour être conforme
aux critères internationaux. Il y a
plusieurs conventions à signer et de
multiples garanties à donner au plus
tôt. Il existe un problème contractuel
avec le Liban et il est impensable
selon l’Ambassadeur d’annuler des
accords déjà signés en se cachant
derrière la loi sur le secret bancaire.
Paoli a conclu qu’il fallait agir vite
et efficacement ; toutefois, le plus
grand problème demeure l’absence
d’un plan sérieux, de mécanisme réel
établi et de gouvernement officiel
en mesure de signer de nouveaux
accords de coopération.
Les
participants
ont
conclu
unanimement et se sont mis d’accord
d’organiser au plus tôt une table
ronde avec l’Ambassadeur de France
et tous les acteurs économiques
libanais concernés afin de discuter
ouvertement et constructivement du
problème mais surtout de mettre un
plan de travail en vigueur en attente
de la nomination d’un nouveau
gouvernement. Il est indispensable et
crucial que la société civile libanaise
et le secteur privé libanais soient le
moteur principal de ce projet.
Cette réunion productive sera
suivie d’autres démarches et d’une
communication régulière entre le
bureau économique de l’Ambassade
de France et le RDCL afin de trouver
une solution rapide à ce problème.
Visite au Ministre de l’éducation SE Dr. Hassan Diab
Le Président du RDCL Dr Fouad Zmokhol accompagné de certains membres du Conseil d’Administration à savoir:
Messieurs Elie Aoun, Georges Tabet, et Patrick Farajian, se sont réunis le lundi 26 Août 2013 avec le Ministre de l’Éducation
SE Dr Hassan Diab dans les bureaux de son ministère à l’Unesco.
Le Président Zmokhol a entamé
la discussion en expliquant au
ministre Diab les grandes difficultés
économiques et sociales qui secouent
le pays depuis de longs mois. C’est
une première pour le Liban de faire
face concomitamment à une crise
interne, régionale et internationale. Le
Liban traverse une période instable,
mouvementée et incertaine au niveau
sécuritaire et politique. Les pays
voisins et limitrophes traversent des
guerres et des crises sans précédents.
Le reste du monde ne s’est pas encore
remis de la crise financière qui l’a
secoué depuis quelques années.
Par conséquence, nous souffrons
tous péniblement de cette morosité
et stagnation ambiante: les chefs
d’entreprises sont confrontés à des
reculs alarmants de leur vente et font
face au même moment à une inflation
galopante. Les grandes sociétés
n’osent plus investir, ni croître et
s’agrandir et sont dans l’expectative,
attendant que les nuages sombres
se dissipent. Les PME sont les plus
touchées car elles arrivent à peine
à combler leur dette et déficit et à
assurer leurs dus mensuels.
En même temps, les salariés sont
confrontés à une baisse de leurs
rentrées et sont rongés par une rude
inflation, les poussant à un net recul
de leur niveau et qualité de vie. Ils
n’arrivent plus à subvenir à leurs
besoins les plus élémentaires et leur
vie se transforme en une survie et une
lutte journalière. Les derniers chiffres
relatifs au chômage surtout chez les
jeunes diplômés, ont atteint des pics
très graves et alarmants!
Les membres de la délégation ont
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44 | Septembre 2014
insisté que durant une crise de
cette ampleur, l’auto-flagellation
et la déprime sont nos plus grands
ennemis et ne peuvent qu’empirer la
situation. La seule et unique stratégie
dans ces moments de tourmente, est
de se focaliser sur les problèmes que
nous pouvons traiter, amoindrir et
résoudre. L’idéal serait de se fixer des
objectifs réalisables qui puissent servir
de bouée de secours et d’oxygène à
notre économie.
public?
De leurs côtés, les chefs d’entreprise
ont déjà commencé à se réorganiser, à
restructurer leurs dettes et essayer de
réduire leur coût. Ils se battent pour
trouver de nouveaux marchés, de
nouveaux produits innovateurs afin
de traverser la crise avec les moindres
dégâts possibles.
L’éducation est et devrait rester notre
pilier central social et économique
interne. Il est de notre devoir à tous
d’éduquer les nouvelles générations,
sur de nouvelles bases, leur introduire
une nouvelle culture, leur apprendre à
se servir des anciennes expériences et
surtout ne jamais répéter les mêmes
erreurs passées.
Il est crucial d’œuvrer main dans la
main pour bâtir une stratégie sociale
et d’aider nos concitoyens à traverses
cette lourde épreuve. De ce fait, il ne
faut pas uniquement se pencher sur
les rentrées des salariés mais aussi
et surtout sur leur paiements et frais
réguliers ; par exemple et dans la
plupart des cas, plus de 10 % de leurs
frais sont destinés à l’éducation privée.
Est-il normal que l’instituteur des
écoles publiques insiste à inscrire ses
enfants dans les écoles privées par
manque de confiance dans le système
N’est-il pas le moment de restructurer
notre enseignement public?
L’ultime objectif serait d’améliorer
le niveau des écoles publiques, de
redorer leur réputation et de permette
à tous nos concitoyens d’éduquer
leurs enfants suivant un niveau
acceptable et au moindre coût et ce
avec le support de l’état.
D’autre part, il est aussi primordial
au ministère de l’éducation d’aider au
développement des écoles techniques
selon les besoins du marché local et
les demandes des entreprises.
Finalement, nous espérons créer avec
l’aide et la supervision du ministère de
l’éducation, des centres de recherches
et de conseils aux jeunes diplômés, de
placement et d’embauche…
Concernant la nouvelle grille des
salaires publiques, le Président du
RDCL a insisté que de nombreux
instituteurs méritent en effet des
révisions à la hausse de leurs salaires
mais nous croyons fermement à
des augmentations étudiées sur
base de mérite, d’ancienneté et des
résultats, non pas des augmentations
unilatérales mettant tous dans “un
même sac“ et rémunérant de la même
façon le salarié productif et celui qui
ne s’est jamais présenté ou ne connait
même pas son lieu de travail!
D’autre part, le financement de la grille
devrait être étudié méticuleusement
à court, moyen et long terme sans
recours à une augmentation de taxes
qui donnerait le coup de grâce à notre
économie et au secteur privé.
Les autres sujets sociaux qui devraient
aussi être suivis et traités en parallèle
sont la santé, la protection sociale,
la couverture médicale, le projet
de l’assurance vieillesse… qui sont
rangés au placard depuis de longues
années…
Les membres du Conseil ont conclu
que c’est le moment ou jamais
d’entreprendre
des
réformes
structurelles, profiter de la crise
pour corriger nos plus grandes
lacunes et être près à faire face au
développement et à la croissance qui
ne peuvent que refaire surface après
la tempête.
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Réunions externes
45 | Septembre 2014
Visite au Ministre de l’Économie SE Dr. Alain Hakim
Le Président du RDCL Dr Fouad
Zmokhol s’est réuni avec le Ministre
de l’Économie et du Commerce, S.E
Dr. Alain Hakim pour un tour d’horizon
sur la situation économique actuelle
du pays ainsi que pour identifier
divers projets communs.
Le Ministre Hakim a entamé la réunion
en appuyant le point sur la vitalité
de la coopération entre les secteurs
public et privé, sur la nécessité
d’attirer de nouveaux investissements
étrangers (FDI) ainsi que sur
l’importance de remonter le niveau
de confiance des consommateurs. Il
a par ailleurs salué le dynamisme du
RDCL pour ses efforts déployés sur la
scène économique ainsi que les divers
projets déjà entamés.
De son côté, Dr Zmokhol a souligné
que le RDCL vise à collaborer avec
tous les ministères à caractère
économique afin d’atteindre les
objectifs communs, notamment:
- la réalisation d’une croissance
équilibrée pour l’ensemble des
secteurs
- l’amélioration de l’infrastructure
- le soutien au secteur privé en
particulier aux petites et moyennes
entreprises (PME).
Il a par la suite présenté les divers
projets de loi proposés par le RDCL
durant cette dernière période,
notamment sur: l’assurance vieillesse,
les actions préférentielles aux
entreprises privées et les sociétés
par actions simplifiées (SAS). Il a
également insisté sur l’importance de
l’adhésion du Liban à l’Organisation
Mondiale du Commerce (OMC) et la
signature de l’accord du “Mercosur“
avec les pays de l’Amérique Latine qui
permettrait d’encourager les échanges
commerciaux internationaux.
Le Président du RDCL a clôturé cette
rencontre en appelant le nouveau
ministre à:
- Assurer le suivi du projet de
protection du consommateur selon
les normes internationales,
- Publier de façon continue des
chiffres et indicateurs économiques
relatifs à la croissance et à l’inflation,
Encourager
électronique.
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le
commerce
Réunions externes
46 | Septembre 2014
Visite au Premier Ministre SEM Tammam Salam
Les membres du Conseil d’Administration du RDCL ont rendu visite au Premier Ministre SE M. Tammam Salam, le Jeudi 13
Mars 2014 au grand Sérail.
Au nom du RDCL, le Président Dr
Fouad Zmokhol a tout d’abord félicité
le premier ministre pour la formation
du nouveau gouvernement après avoir
réussi à décrocher un accord historique
entre tous les protagonistes et partis
politiques, tout en le remerciant pour
avoir défendu et obtenu gain de cause
sur les bases qu’il avait initialement
proposées, à savoir: la rotation des
ministères et pas de majorité allouée à
un parti donné (i.e. formule 8/8/8)
Dr Zmokhol a poursuivi qu’après la
formation du nouveau ministère et de
l’accord politique qui a précédé, il a
été clairement senti durant quelques
jours, un souffle d’espoir et un vent
d’optimisme qui commençaient à
manquer aux libanais depuis un bon
moment. Une sorte de dégel s’est fait
sentir sur le marché libanais qui a réagi
positivement et rapidement à cette
formation consensuelle.
Mais malheureusement les libanais
sont rapidement revenus à la triste
réalité et ont été bloqués autour de
la déclaration ministérielle dont la
durée constitutionnelle est de 3 mois
uniquement.
Le président du RDCL a clairement
expliqué au premier ministre que ce
manque de responsabilité et d’intérêt
national de la part des politiciens, est
devenu inacceptable, voire même
invivable et ingérable ! Les chefs
d’entreprises croyaient qu’il suffisait
d’un accord politique entre tous
les partis pour relancer l’économie
mais malheureusement même cette
équation n’est plus valable de nos jours
car les accords ne durent plus que
quelques jours ou quelques heures et
cachent souvent d’autres enjeux que
nous ignorons et qui dépassent nos
frontières.
incompréhensibles.
Nos entreprises, nos employés, nos
institutions, nos projets d’emploi sont
devenus les otages des oppositions
internes.
- Qu’est-ce qu’on aurait pu espérer de
plus qu’une nomination d’un premier
ministre consensuel à 124 voix … mais
n’empêche, il a fallu 11 longs mois pour
avoir un gouvernement.
- Qu’est-ce qu’on aurait pu espérer de
plus qu’un accord et une satisfaction
généralisée de tous bords après la
nomination d’un nouveau ministère
d’union national…mais nous revoilà
une fois de plus au bord du gel de
notre pouvoir exécutif …. Avec le
spectre d’un vide à la présidence en
mai prochain.
- Comment pouvons nous opérer,
investir, créer des emplois, avec un
avenir incertain et un gel généralisé
de nos institutions exécutives et
législatives et aucun respect des délais
constitutionnels?
Par la suite, les membres du Conseil
d’Administration ont exposé au PM les
projets déjà entamés proposés par le
RDCL et ceux en cours, notamment: le
projet de loi sur l’assurance vieillesse
en septembre 2011, le projet de loi
sur les actions préférentielles en Juillet
2012, le projet de loi sur les sociétés par
actions simplifiées en mai 2013… ainsi
que les résultats des diverses tables
rondes économiques notamment
avec la Banque Mondiale, Le Fonds
Monétaire International (FMI), le
“International Finance Corporation
(IFC) “, l’association des banques(ABL).
Tout en insistant sur l’importance du
projet de loi sur le “Public–Private
Partnership (PPP) “qui constitue une
des priorités du RDCL.
Nous ne pouvons plus continuellement
payer le prix des différends internes
improductifs et des conflits régionaux
Les participants ont enchaîné en
rappelant que le pays était plongé
il y a quelques semaines dans une
troublante incertitude et le spectre du
vide constitutionnel.
D’autre part, les participants ont
insisté sur l’importance de l’adhésion
du Liban à l’Organisation Mondiale
du Commerce (OMC) et ont informé
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47 | Septembre 2014
le premier ministre des démarches
entamées par le RDCL dans ce domaine,
ainsi que la signature de l’accord sur le
“Mercosur “(Marché commun du Sud),
crucial pour favoriser les échanges
entre le Liban et l’Amérique latine.
1. Que les priorités de la nouvelle
équipe dirigeante soient entre autres,
d’assurer une stabilité constante et une
sécurité permanente et soutenue sans
lesquelles il est impossible d’opérer et
de survivre.
Le Président du RDCL a par la suite
insisté qu’il serait du devoir des chefs
d’entreprises libanais de prêter main
forte au Premier Ministre Salam, de
créer avec son ministère une solide
synergie pour traverser les défis et les
obstacles et de travailler main dans
la main sur tous les dossiers épineux
économiques et sociaux qui se
dressent à l’horizon.
2. Que tous les pôles politiques se
rassemblent autour d’une seule
stratégie et d’un plan économique de
secours commun afin de traverser la
crise économique ambiante.
Pour terminer, les membres de la
délégation ont proposé le plan
d’actions suivant:
3. Que la nouvelle équipe soit en
mesure de respecter les délais
constitutionnels et d’œuvrer pour que
les élections aient lieu comme prévu
dans une ambiance de compétitivité
constructive et de respect mutuel,
loin de toute tension en offrant (pour
une fois) un exemple de liberté et de
démocratie.
4. Que la priorité soit de rétablir la
confiance des touristes, de nos frères
arabes et des investisseurs locaux et
étrangers. Il ne faut surtout pas rater
la chance de préparer un été florissant
qui redonnerait un peu d’oxygène
à notre économie. Il serait vraiment
désolant de passer à côté d’une
nouvelle opportunité de rebâtir une
croissance constante et équilibrée.
5. Qu’une stratégie et un plan de
secours national soient mis en place
urgemment face au nombre croissant
des immigrés syriens qui traversent la
frontière libanaise quotidiennement.
Une organisation œuvrant à un
recensement méticuleux devrait être
mise en place, dotée d’un support
régional et international.
Visite au Ministre de la Réforme Administrative
SEM Nabil de Freige
Le Président du RDCL, Dr Fouad Zmokhol, accompagné des membres du Bureau Exécutif, à savoir: le trésorier Mr. Patrick
Farajian et le Secrétaire Général Mlle Carine Husni, ont rendu visite au Ministre de la Réforme Administrative, SE Mr. Nabil
de Freige, et ce, le Vendredi 02 Mai 2014 à son ministère à Starco.
Les membres de la délégation ont
exposé au Ministre de Freige les projets
déjà entamés, ceux dernièrement
proposés par le RDCL ainsi que ceux
en cours, en particulier: le projet de loi
sur l’assurance vieillesse en septembre
2011, le projet de loi sur les actions
préférentielles en Juillet 2012, le projet
de loi sur les Sociétés par Actions
Simplifiées (SAS) en mai 2013, le projet
de loi sur les “Secured Transactions “ en
mars 2014… ainsi que les résultats de
diverses tables rondes économiques,
notamment avec la Banque Mondiale,
le Fonds Monétaire International (FMI),
“l’International Finance Corporation
(IFC)“, l’Association des Banques…
tout en insistant en particulier sur
l’importance du projet de loi sur le
“Public–Private Partnership (PPP)“ qui
constitue une des priorités du RDCL.
Le Président du RDCL a par la suite
ajouté qu’il est du devoir des chefs
d’entreprises libanais de prêter main
forte au Ministre De Freige et de
créer avec son ministère une solide
synergie afin de traverser les défis
et les obstacles et de travailler main
dans la main sur tous les dossiers
épineux économiques et sociaux qui
se dressent à l’horizon.
Ce ministère constitue pour le RDCL
la plateforme idéale pour entamer les
réformes dont a besoin notre pays. En
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
48 | Septembre 2014
effet, nous avons besoin de réformes
structurelles cruciales et d’une réelle
administration pour pouvoir sauver
notre économie. D’ailleurs, la solution
au problème relatif à l’échelle des
salaires
devrait
essentiellement
commencer par des réformes qui
devraient aller de paire avec toute
augmentation de rémunération quelle
qu’elle soit.
spécial; son ministère travaillant
actuellement sur plusieurs projets
de développement dans différentes
administrations
officielles
afin
d’améliorer les performances et
d’activer les services.
De son côté, le Ministre De Freige a pour
sa part mis l’accent sur l’importance
du ministère qu’il dirige, étant donné
que la réforme administrative à
laquelle aspirent tous les libanais,
est devenue aujourd’hui le point de
mire de toutes les factions politiques
et non-politiques, en particulier les
organismes économiques.
1. Que tous les pôles politiques se
rassemblent autour d’une seule
stratégie et d’un plan économique de
secours commun afin de traverser la
crise économique ambiante.
Il a par ailleurs souligné que le projet
de l’échelle des salaires a été réalisé
au sein d’un comité parlementaire
Au nom du RDCL, le président Dr
Fouad Zmokhol a souhaité le plan
d’actions suivant:
2. Que l’équipe dirigeante soit en
mesure de respecter les délais
constitutionnels et d’œuvrer pour que
les élections aient lieu comme prévu
dans une ambiance de compétitivité
constructive et de respect mutuel,
loin de toute tension en offrant (pour
une fois) un exemple de liberté et de
démocratie.
3. Que la priorité soit de rétablir la
confiance des touristes, de nos frères
arabes et des investisseurs locaux et
étrangers. Il ne faut surtout pas rater
la chance de préparer un été florissant
qui redonnerait un peu d’oxygène
à notre économie. Il serait vraiment
désolant de passer à côté d’une
nouvelle opportunité de rebâtir une
croissance constante et équilibrée.
4. Qu’une stratégie et un plan de
secours national soient mis en place
urgemment face au nombre croissant
des immigrés syriens qui traversent
quotidiennement
la
frontière
libanaise. Une organisation œuvrant
à un recensement méticuleux devrait
être mise en place, dotée d’un support
régional et international.
Visite à la Chambre de Commerce d’Industrie
et d’Agriculture de Zahlé et de la Bekaa
Le Président du RDCL Dr Fouad Zmokhol ainsi que les membres du Conseil d’Administration se sont réunis avec les membres
de la Chambre de Commerce d’Industrie et d’Agriculture de Zahlé et de la Bekaa présidée par Mr. Edmond Jreissati, le
Vendredi 30 Mai 2014, afin de discuter des problèmes économiques et sociaux des chefs d’entreprises de la région.
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
49 | Septembre 2014
Une réunion plénière s’est tenue au
siège de la Chambre de Zahlé en
présence des membres du Conseil
d’Administration des deux organismes.
Durant la réunion, les problèmes
majeurs de l’heure ont été débattus
et plusieurs projets communs ont été
identifiés.
A l’issue de la rencontre, un déjeuner en
l’honneur du Conseil d’Administration
du RDCL a été organisé au bord du
fleuve “Berdaouné “.
Il a été convenu qu’une communication
régulière sera entretenue entre la
CCI de Zahleh et le RDCL afin de
défendre des intérêts économiques
et commerciaux libanais ainsi que les
valeurs du secteur privé.
Pour terminer, le RDCL rassemble
fièrement des chefs d’entreprises
de toutes régions libanaises et de
tous secteurs productifs. Il est de
sa mission et devoir donc de visiter
toutes les régions libanaises et de
rencontrer les divers dirigeants
d’entreprises libanais afin de bâtir des
partenariats stratégiques, des projets
communs et de fructifier les échanges
entre les régions, les entreprises et
les entrepreneurs… et ce, dans le
but de continuellement créer des
opportunités et de générer de la
croissance au niveau national.
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
Réunions externes
50 | Septembre 2014
Réunion avec la «Lebanese Development Network»
Le Secrétaire Général du RDCL Mlle Carine Husni s’est réunie avec le président et fondateur du «Lebanese Development
Network» (LDN) Mr Amin Nehmé le 7 Août 2014.
Cette réunion avait pour objectif
de discuter une opportunité de
partenariat avec le RDCL à travers le
concept de la Responsabilité Sociale
de l’Entreprise (RSE) au Liban.
La
«Lebanese
Development
Network» (LDN) (Réseau Libanais de
Développement) est une organisation
à but non lucratif visant à aider les
individus, les communautés et les
institutions à:
1.Développer leurs
connaissances
capacités
et
2. Améliorer leurs performances afin
de gérer les conditions sociales, en
constante évolution
3. Saisir les opportunités et à relever les
défis imposés par le développement.
La LDN opère au niveau du
développement des capacités, du
marketing social et des pratiques
du réseautage tout en offrant des
services de conseil, de formation et
de programme de développement,
destinés à différents secteurs.
Il est à noter que l’Introduction au
programme de gestion des ONG,
module initial global, constitue la partie
fondamentale du projet à long terme
du «Développement des Capacités». Il
prévoit de fournir à 100 organisations
nouvelles
les
connaissances
nécessaires, la solide expertise et les
compétences adéquates pour réaliser
une meilleure performance.
Le programme devrait démarrer
au début de 2015 et s’étendre sur
une année avec une campagne
promotionnelle régulière, bien ciblée
et à forte visibilité.
Participation au projet «Empowering women leader
in the fight against corruption in Lebanon»
Le RDCL a participé à la réunion et au projet «Empowering women leader in the fight against corruption in Lebanon”
organisés par la Lebanese Transparency Association (LTA) en Juillet dernier.
Mme Roula Gharios Zahar (Directeur
Général Adjoint de l’Hôpital MontLiban) et membre du RDCL, a
représenté notre rassemblement.
L’objectif de cette initiative était tout
d’abord de regrouper des témoignages
de
femmes
professionnelles
concernant des expériences vécues
de combat contre la corruption dans
divers secteurs économiques puis
de les résumer dans une déclaration
portant sur les risques de corruptions
sectorielles.
Participation à la réunion
«Consultation Workshop on Bankruptcy Law reform»
Le RDCL a participé à la réunion
«Consultation
Workshop
on
Bankruptcy Law Reform» organisée
par la Présidence du Conseil des
Ministres et l’IFC «International
Finance corporation» le mercredi 13
Août au Grand Sérail.
Mr Michel Asseily, membre du Conseil
d’Administration, a représenté le RDCL
à cette réunion.
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
51 | Septembre 2014
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
Visites et Réunions au RDCL
52 | Septembre 2014
Réunion avec le Haut Comité de Privatisation
Le comité interne du RDCL qui
a étudié en détail le projet sur le
Partenariat Privé Publique (PPP)
présenté par le gouvernement
s’est réuni le Vendredi 7 Juin 2013
avec Dr. Ziad Hayeck Secrétaire
général du Haut Comité de
Privatisation, au bureau du
premier ministre ainsi que
certains membres de son équipe
de travail.
Les participants ont présenté
en détails leur remarques et
suggestions sur ledit projet dans
le but d’essayer d’obtenir un
projet viable qui encourage et
protège les investisseurs privés
tout en réduisant l’intervention
de l’état.
Nous sommes convaincus que
seul le partenariat privé publique
(PPP) pourra nous aider à
reconstruire nos infrastructures
et à bâtir un développement
durable.
Visite de l’ancien Ambassadeur du Liban au Mexique
Le Président du RDCL Dr Fouad
Zmokhol a reçu la visite de
l’ancien ambassadeur du Liban
au Mexique son excellence
Mr. Nouhad Mahmoud.
L’objectif de la réunion était
d’essayer de développer les
relations et les échanges
commerciaux bilatéraux entre
les chefs d’entreprises Libanais
au Liban et leur confrères au
Mexique.
Une visite d’une délégation
d’hommes d’affaires LibanoMexicaine et des rencontres
professionnelles sont en cours de
préparation.
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
Visites et Réunions au RDCL
53 | Septembre 2014
Visite de la représentante de la fondation
de l’industrie Allemande pour la Coopération
Internationale “The Senior Experten Service” (SES)
Les membres du conseil d’administration du RDCL ont reçu la visite Mme Helen Staude, représentante au Liban du ‘ Senior
Experten Service‘ (SES).
Le Senior Experten Service (SES) – la
fondation de l’industrie allemande
pour la coopération internationale –
est l’organisation allemande la plus
importante de bénévolat et d’envoi
d’experts et de cadres retraités. Depuis
1983, la société d’intérêt général
soutient les efforts d’auto-assistance
d’entreprises et d’organisations dans
le monde entier, surtout dans les
pays en développement, les pays
émergents et en transition, mais aussi
en Allemagne.
Le SES est une grand chance pour
l’industrie libanaise pour profiter de
l’expertise allemande.
Le SES travaille en fonction de la
demande et des besoins. Il réagit
aux demandes soumises par les
entreprises Locales intéressées, les
examine et conclut des accords
particuliers avec l’entreprise et avec
l’expert. Dans leurs interventions, les
experts présentent des propositions;
le client est seul responsable de la
mise en œuvre de celles-ci. Un des
principes les plus importants de toute
intervention SES est le respect des
droits de la propriété intellectuelle
d’autrui.
L’offre du SES vise surtout les petites
et moyennes entreprises, les services
administratifs publics, les chambres
et associations commerciales, les
institutions sociales et médicales, et
les institutions de formation continue.
La coopération avec d’autres
organisations s’occupant de l’aide au
développement est bien établie.
Les missions pour 2013 en Liban
sont en ces secteurs: Construction
automobile, tourisme, secteur de
l’énergie, transformation des métaux,
industrie agro-alimentaire, éducation,
industrie
de
l’environnement,
caoutchouc, bois…
La durée d’une mission varie entre
trois à six semaines.
Les experts du SES se caractérisent
par
une
longue
expérience
professionnelle. Ils réunissent le
savoir-faire d’environ 50 secteurs
d’activité, sont dotés de compétences
relationnelles, savent s’adapter aux
conditions locales et disposent très
souvent de bonnes connaissances
des langues étrangères.
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
54 | Septembre 2014
Visites et Réunions au RDCL
Réunions du Comité Fiscal du RDCL
Messieurs
Habib
Hatem
et
Jean
Doumani, membres
du comité fiscal du
RDCL ont representé le
Rassemblement dans
toutes les réunions
des
commissions
fiscales de la chambre
de commerce et
du ministère des
finances.
Réunion avec la Responsable de la Section
Commerciale de l’Ambassade d’Autriche
Les
membres
du
Conseil
d’Administration du RDCL ont reçu le
lundi 09 Septembre 2013, la visite de
Mme Isabel Schmiedbauer, Conseillère
pour le Liban, la Syrie, la Jordanie et
l’Irak de la section commerciale de
l’Ambassade d’Autriche, rattachée à la
Chambre économique fédérale (qui
regroupe 100 bureaux dans le monde).
Mme Schmiedbauer, qui a pris
son poste en Juillet 2013, était
accompagnée de Mr. Sayed Karam,
consultant commercial.
La mission de la section commerciale
est d’essayer d’aider les entreprises
autrichiennes intéressées à exporter,
à développer des “Joint-venture“
et à investir au Liban, ainsi que
d’encourager les coopérations, la
communication et le networking entre
entreprises libanaises et autrichiennes.
Les échanges commerciaux entre
nos deux pays s’élèvent a €53Millions
composés à 96% d’importations
d’Autriche réparties principalement
entre les médicaments, les boissons
énergisantes et les produits dérivés du
bois. Quant aux exportations libanaises
vers l’Autriche, elles sont constituées
essentiellement de vêtements et de
produits de bijouterie.
Mme Schmiedbauer a souhaité que
les entreprises, des membres du
RDCL, intéressées par des échanges
ou partenariats avec des entreprises
autrichiennes se fassent connaître.
Une recherche pour déterminer des
secteurs d’intérêts permettrait de
dynamiser la coopération entre nos
deux pays.
“L’Austrian Business Agency ABAInvest in Austria“ est le consultant (géré
par le gouvernement) spécialisé pour
promouvoir les investissements en
Autriche et apporter les informations
sur l’établissement d’entreprises, sur le
marché et sur la fiscalité.
Deux
établissements
financiers
autrichiens
proposent
des
investissements à travers les banques
libanaises du groupe Alpha ainsi
qu’à travers des sociétés financières
libanaises.
Les membres du RDCL qui
souhaiteraient
avoir
plus
d’informations ou publier leurs
demandes, peuvent le faire à travers le
site www.advantageaustria.org.jo
Les membres du RDCL qui auraient des
idées ou des propositions spécifiques
sont encouragés à les présenter.
Les membres du Conseil ont remercié
Mme Schmiedbauer pour sa visite très
positive dans le contexte politique
actuel tendu.
Il a été convenu qu’une réunion plus
focalisée aurait lieu à l’avenir.
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
55 | Septembre 2014
Visites et Réunions au RDCL
Réunion avec le Délégué Commercial Principal
de l’Ambassade du Canada
Les
membres
du
Conseil
d’Administration du RDCL ont reçu
le Jeudi 19 Septembre 2013, la visite
du nouveau délégué commercial
principal
de
l’Ambassade
du
Canada Mr. Jean-Philippe Tachdjian,
accompagné
de
Mme
Grace
Dib et Mme Nathalie Nercesian,
déléguées commerciales de la
section commerciale de l’Ambassade
Canadienne au Liban.
La réunion avait pour objectif
une mise au point des dernières
évolutions et chiffres économiques du
pays, notamment en ce qui concerne
le commerce extérieur (importexport), les investissements locaux
et étrangers, le tourisme, l’agriculture
ainsi que le système bancaire Libanais.
Les membres de la délégation
canadienne se sont également
informés des derniers rapports relatifs
à l’impact économique et financier de
la guerre syrienne sur le Liban ainsi
que du problème des réfugiés syriens
sur le territoire Libanais.
De son côté, le Président du RDCL,
Dr Fouad Zmokhol a présenté
les divers projets entrepris par le
rassemblement ces derniers mois
ainsi que les chantiers en cours, tout
en insistant sur les récentes positions
du RDCL par rapport aux derniers
événements économiques du pays.
La mission de la section commerciale
est d’essayer d’aider à développer les
relations commerciales bilatérales
entre les deux pays, créer des “Jointventure“, ainsi que d’encourager les
coopérations, la communication et
le networking entre les entreprises
libanaises et canadiennes.
Les
exportations
canadiennes
au Liban se sont élèvées à 115
millions de dollars en 2012 reparties
essentiellement dans les domaines de
l’aviation (39%), automobiles (23%),
produits pharmaceutiques (8%) et
machines industrielles (6%).
Les exportations libanaises au Canada
se sont élèvées à 21 millions de dollars
en 2012 reparties essentiellement
entre “preserved food“ produits
congelés
(42%),
machines
industrielles (12%) et boissons (9%).
Il est crucial d’identifier les diverses
opportunités
existantes
pour
améliorer ces échanges et timides
liens commerciaux et surtout se
baser sur la grande communauté
d’expatriés libanais habitant le
Canada. De ce fait les participants se
sont mis d’accord pour œuvrer pour
la signature de plusieurs traités de
coopération entre les deux pays afin
d’encourager et faciliter les échanges
et transactions commerciales. Par
exemple la signature d’un traité de
libre échange, et traité de “double
taxation agreement“ qui pourraient
donner des résultats palpables et
fructueux.
D’autre part, il a été convenu que
les membres de la délégation
canadienne vont œuvrer de leur coté
pour créer un rapprochement et une
communication régulière entre le
RDCL et le Conseil du Patronnat du
Québec ainsi qu’avec le Canadian
Council of Chief Executive.
Cette première réunion sera suivie
par d’autres démarches et une
communication
régulière
sera
maintenue
entre
l’Ambassade
canadienne et le RDCL.
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
56 | Septembre 2014
Visites et Réunions au RDCL
Réunion avec le Ministre Commercial
de l’Ambassade d’Egypte au Liban
Le Président du RDCL Dr Fouad
Zmokhol a reçu le Mardi 1er Octobre
2013, la visite du Ministre Commercial
de l’Ambassade d’Égypte au Liban
Mr. Saad El Sheikh.
La réunion avait pour objectif
une mise au point des dernières
évolutions et chiffres économiques du
pays, notamment en ce qui concerne
le commerce extérieur (importexport), les investissements locaux et
étrangers, le tourisme, l’agriculture…
De son côté, le Président du RDCL a
présenté les divers projets entrepris
par le rassemblement ces derniers
mois ainsi que les chantiers en cours,
tout en insistant sur les récentes
positions du RDCL par rapport aux
derniers événements économiques
du pays.
La mission de la section commerciale
est d’essayer d’aider à développer les
relations commerciales bilatérales
entre les deux pays, créer des “Jointventure“, ainsi que d’encourager les
coopérations, la communication et
le Networking entre les entreprises
Libanaises et Égyptiennes.
Les
exportations
Égyptiennes
au Liban se sont élevées à 841
millions de dollars en 2012 reparties
essentiellement dans les domaines de
l’agriculture, les produits médicaux
et paramédicaux, matériel de
construction, le marbre, la peinture,
les produits alimentaires…
Les exportations libanaises vers
l’Égypte se sont élevées à 86
millions de dollars en 2012 reparties
essentiellement dans les services
bancaires, l’assurance, le tourisme….
Il est crucial d’identifier les diverses
opportunités
existantes
pour
améliorer ces échanges et liens
commerciaux et surtout se baser sur
les avantages existants comme par
exemple la livraison par voie maritime
en 24h, de plus que l’exemption de
taxes entre nos deux pays….
Il est important de noter que le
Liban est classé 14ème sur 250 pays
concernant
les
investissements
étrangers en Égypte qui se chiffrent
à plus de 3.6 milliards de dollars et
repartis sur 1159 sociétés privées.
Cette première réunion sera suivie
par d’autres démarches et une
communication
régulière
sera
maintenue
entre
l’Ambassade
Égyptienne et le RDCL
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
57 | Septembre 2014
Visites et Réunions au RDCL
Visite du Conseil d’Administration
de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Tripoli
Le Conseil d’Administration du RDCL a
reçu le Mardi 22 Octobre la visite des
membres du Conseil d’Administration
de la Chambre de Commerce de
Tripoli présidé par Mr. Toufi Dabboussi,
accompagné du directeur général du
port de Tripoli Dr Ahmad Tamer.
Les membres de la délégation
ont expliqué en détails les grands
problèmes multiples auxquels ils
font face notamment concernant
le manque de sécurité, de stabilité,
des tensions régulières et le manque
de support de l’état et l’absence
d’infrastructures qui pèsent très lourd
sur leurs entreprises. Ils ont par ailleurs
insisté qu’il est crucial et bénéfique de
pouvoir finaliser le projet de création
d’une zone franche au port de Tripoli
ainsi qu’une zone industrielle qui
pourrait accueillir une grande partie
des producteurs de la région du nord.
Les
membres
du
Conseil
d’Administration du RDCL ont salué
et ont félicité leurs confrères pour
leur résilience, leur dynamisme et
leur persévérance à tenir face à
cette situation extrêmement difficile
et instable dans cette région. Ils
ont insisté et ont conseillé, qu’il
est crucial de se lancer dans une
communication régulière, constante
et organisée concernant la région du
Nord du Liban. Il est indispensable
de se focaliser sur les points forts de
cette région et de capitaliser sur leurs
avantages compétitifs. D’autre part,
un partenariat privé public (PPP) du
port pourrait être aussi très productif
et pourrait améliorer énormément sa
productivité, efficacité et rentabilité.
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
58 | Septembre 2014
Visites et Réunions au RDCL
Réunion avec la Banque Mondiale pour introduire
le programme-pilote intitulé “Nouveaux arrivants
sur le marché du travail “
Les membres du Conseil d’Administration du RDCL ont reçu la visite d’une équipe de la Banque Mondiale le Vendredi 25
Octobre 2013.
L’objectif de la rencontre était de
discuter et d’introduire le programmepilote novateur, intitulé “Nouveaux
arrivants sur le marché du travail
(New Entrants to Work Program, ou
NEW) lancé par le Gouvernement du
Liban avec l’assistance financière et
technique de la Banque Mondiale.
Le programme est géré par l’Office
National de l’Emploi (National
Employment Office ou “NEO“), sous
la supervision étroite du Ministère du
Travail. Le programme vise à améliorer
le niveau d’employabilité des jeunes
libanais âgés entre 18 et 30 ans à la
recherche de leur premier emploi, 50%
étant des femmes et 50% munis au
plus d’un diplôme secondaire.
Le “NEW” offrira aux participants un
programme intégré de formation
sur les compétences de vie courante
ou
compétences
transversales
(“life skills, soft skills“), de services
de conseil/orientation, de services
de placements et de services de
surveillance auxquels s’ajoute une
formation en cours d’emploi (“on-thejob training“) pour une période de 2
ans dans une entreprise du secteur
privé. La formation visera à améliorer
les compétences de vie courante et
transversales à travers des services
d’encadrement professionnel (“job
coaching“) et l’apprentissage des
techniques de recherche d’emploi.
Les employeurs qui embaucheront les
jeunes à la recherche de leur premier
emploi/participants du programme
“NEW” recevront une subvention
salariale de 10% du salaire de chaque
participant pour une période de 12
mois. En outre, les cotisations de
sécurité sociale des participants du
programme NEW seront remboursées
aux employeurs pour une période
de 24 mois. Le remboursement
des cotisations pour la sécurité
sociale diminuera progressivement
de la manière suivante: (i) un
remboursement intégral s’élevant à
21.5% des salaires des participants
sera versé durant les 12 premiers mois
de la formation en cours d’emploi; (ii)
14.3% (2/3 du remboursement intégral
des cotisations de sécurité sociale) des
salaires des participants sera versé
durant les 6 mois suivants; et (iii) 7.2%
(1/3 du remboursement intégral des
cotisations de sécurité sociale) des
salaires des participants sera versé
durant les derniers 6 mois.
Le Ministère du Travail confiera
la conception et mise en œuvre
du
programme
de
formation
et de placement (50-heures), et
surveillance durant la formation en
cours d’emploi aux organisations
spécialisées du secteur privé/ONG,
qui seront sélectionnées selon
un processus concurrentiel. Une
demande d’expression d’intérêt a été
publiée le 13-14 Novembre 2013 dans
des journaux locaux pour donner
l’opportunité
aux
organisations
spécialisées du secteur privé/ONG
de présenter leurs propositions. Les
propositions devront inclure des
engagements écrits d’un certain
nombre
d’entreprises/employeurs
du secteur privé pour offrir un
contrat à durée déterminée (24 mois)
aux participants du programme.
Par conséquent, ces organisations
chercheront
à
contacter
des
employeurs dès le mois prochain.
Nous sommes menés à croire que les
incitations financières aux employeurs,
la formation ciblée aux jeunes
(particulièrement sur les compétences
de vie courante et transversales), et
les formations en cours d’emploi,
devraient avoir ensemble un impact
positif sur l’employabilité des jeunes
à la recherche de leur premier emploi,
tout en répondant aux besoins du
secteur privé de trouver des employés
qualifiés et formés.
Par la présente, nous souhaitons
vous inviter à participer à “NEW” en
informant NEO - point de contact:
Mr. Jean Abi Fadel, Directeur général
du NEO, [email protected] - des
offres d’emplois/opportunités de
formations en cours d’emploi que
vous pourriez avoir au sein de votre
entreprise. La formation en cours
d’emploi est prévue de débuter en
Mai 2014. Les employeurs de tous
secteurs sont invités à postuler! Les
employeurs et entreprises intéressés
doivent être enregistrés auprès du
Ministère des Finances et Ministère
du Travail. Ils devraient également
être prêts à payer aux participants
soit le salaire minimum soit un salaire
qui correspond au salaire moyen d’un
débutant dans le secteur où l’apprenti
travaillera. Enfin, ils devraient avoir la
capacité de fournir une formation en
cours d’emploi.
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
59 | Septembre 2014
Visites et Réunions au RDCL
Visite du directeur du Centre International
pour le secteur privé en développement de l’UNDP
Le président du RDCL Dr Fouad
Zmokhol a reçu en date du 14
Novembre 2013 la visite de Son
Excellence Dr Simona Marinescu,
Directrice du centre international pour
le secteur privé en développement de
L’UNDP (United Nations Development
Programme) basé à Istanbul et
ancienne ministre Secrétaire d’Etat
pour la protection sociale et du travail
en Roumanie.
La visite de la délégation avait pour
objectif de présenter ses projets en
cours ainsi que de développer un
partenariat entre l’UNDP et le RDCL
pour améliorer les compétences
et les technicités des ressources
humaines libanaises, ce qui réduirait
éventuellement le chômage ainsi que
le niveau de pauvreté local alarmant.
Une des priorités de l’équipe régionale
de l’UNDP est d’assurer des fonds à
coûts réduits aux Petites et Moyennes
Entreprises
(PME)
et
surtout
d’encourager
les
entrepreneurs
libanais à traverser plusieurs initiatives
afin de créer de la valeur ajoutée tout
en étant encadrés et conseillés par
d’autres chefs d’entreprises qui ont
largement réussi dans leurs affaires.
Les prochaines étapes de cette
première rencontre seront entre
autres:
1. de créer des liens constructifs et des
discussions entre les PME, les grandes
entreprises et le gouvernement
afin d’encourager les entreprises à
participer aux projets étatiques en
préparation.
2. identifier une équipe de chefs
d’entreprises libanais prête à former
et à aider de jeunes entrepreneurs à
se développer et à croître.
3. Aider les entreprises à obtenir des
prêts à long terme et à coûts réduits
et surtout attirer des investisseurs
potentiels afin de transformer leurs
dettes en fonds propres.
Cette première réunion sera suivie par
d’autres démarches régulières et par
une communication régulière entre
L’UNDP et le RDCL.
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
60 | Septembre 2014
Visites et Réunions au RDCL
Visite de l’Ambassadeur du Mexique au Liban
Les
membres
du
Conseil
d’administration du RDCL ont reçu la
visite de l’Ambassadeur du Mexique
au Liban, Son Excellence Mr. Jaime
Garcia Amaral.
Le Président de RDCL Dr Fouad
Zmokhol a tout d’abord présenté
les divers projets entrepris par le
rassemblement ces derniers mois
ainsi que les chantiers et priorités en
cours, tout en insistant sur les derniers
rapports et chiffres économiques et
les récentes positions du RDCL.
De son côté, l’Ambassadeur, a
expliqué que les affaires économiques
constituaient une priorité pour
l’Ambassade et qu’il est en charge de
développer les relations économiques
et les échanges commerciaux entre
nos deux pays.
Il a présenté l’économie de son pays
qui est la 16e économie mondiale
avec un PIB d’US$1.5 Trillions, le 7e
producteur mondial de voitures, le
4e exportateur mondial de voitures
et la 8e destination mondiale pour le
tourisme.
Un organisme Pro-Mexicain est
également en charge de promouvoir
les investissements et plusieurs aides
sont accordées aux entrepreneurs;
par exemple, un visa pour 10 ans
est délivré aux investisseurs à $36
uniquement.
A l’heure actuelle, les échanges entre
les 2 pays sont très faibles et s’élevaient
en 2011 à US$20 Millions, constitués à
85% d’exportations mexicaines vers
le Liban (moteurs pour véhicules,
graines légumineuses, instruments
médicaux, appareils électriques,
générateurs).
Les secteurs économiques cruciaux
au Mexique sont surtout ceux de
l’automotrice, de l’aérospatiale et des
appareils médicaux.
Les membres du Conseil ont discuté
avec l’Ambassadeur de la diaspora
libanaise présente au Mexique qui
pourrait être sensibilisée à l’égard
du Liban et servir de levier pour
le développement des relations
économiques
bilatérales.
Le
gouvernement
mexicain
actuel
compte 6 ministres d’origine libanaise.
L’Ambassadeur a rappelé que
deux accords ont été signés
entre nos deux pays (accord de
coopération commerciale de 1999
et Mémorandum de 2006) mais sont
restés désormais sans suite. Un accord
a été également signé concernant le
tourisme.
Son Excellence souhaiterait connaître
les attentes des entrepreneurs
libanais, les difficultés rencontrées
pour le développement des échanges
commerciaux (de la part des
entrepreneurs qui en ont vécu cette
expérience) et des investissements,
les secteurs qui pâtissent de certains
obstacles ou problèmes ainsi que les
suggestions de la communauté des
affaires pour améliorer les relations
commerciales bilatérales.
Il a par ailleurs informé les membres
du Conseil des activités prévues pour
l’année 2014 à savoir la visite d’une
mission libanaise au Mexique ainsi
que celle d’une mission mexicaine
au Liban et souhaiterait vivement y
impliquer le RDCL.
Pour conclure, le Président Zmokhol a
exprimé la grande confiance du RDCL
dans le potentiel et la capacité de
développement d’échanges du Liban
et de l’Amérique Latine.
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
61 | Septembre 2014
Visites et Réunions au RDCL
Réunion avec les représentants de la
«Lebanese Food Bank»
Le président du RDCL Dr Fouad
Zmokhol et les membres du Conseil
d’administration ont reçu en date
du 17 Décembre 2013 la visite de
M. Sinno, M. Naffi et Dr. N. Daoud
représentants de la “Lebanese Food
Bank “.
M. Sinno a présenté les chiffres
inquiétants sur la pauvreté au Liban
avec 12 % de la population vivant au-
dessous du seuil de pauvreté (moins
de $2,5 par personne et par jour).
La “Lebanese Food Bank“ s’est donnée
pour mission d’éradiquer la pauvreté
d’ici à 2020 et de lutter contre le
gaspillage à travers le programme
“Not to waste food“. Elle assure des
repas aux familles nécessiteuses et
coopère pour cela avec d’autres ONG.
Malgré le réseau existant de
contributeurs
(Hôtels,
Traiteurs,
Entreprises
agro-alimentaires,
Banques), beaucoup reste à faire.
Les besoins essentiels sont:
-les contributions alimentaires
-les besoins en logistique (pour le
stockage, le transport et la distribution
des aliments)
-la communication et la sensibilisation
Réunion avec l’association libanaise
pour la médiation commerciale
Le Président du RDCL Dr Fouad Zmokhol ainsi que quelques
membres du Conseil d’Administration: Melle C. Husni, Mr. E.
Aoun et Mr. G. Tabet ont reçu Mr. Arslan Sinno Président de
l’association libanaise pour la médiation commerciale.
“La médiation est une tentative de règlement amiable
d’un litige par les partis eux-mêmes sous la forme d’une
négociation et sous le sceau de la confidentialité avec
le concours d’un médiateur intervenant pour créer les
conditions d’un dialogue … “
Au cours de la discussion, il a été convenu d’associer à cette
démarche les organismes existants en matière de médiation
tels que le Centre Libanais de Médiation (créé en 2012 au sein
de la Chambre de Commerce et d’Industrie et d’agriculture
de Beyrouth et du Mont-Liban), le Centre Professionnel
de Médiation de l’Université Saint-Joseph créé en 2006, ou la Banque BEMO qui a lancé la première unité de médiation
bancaire au Liban en 2010. Une table ronde sera organisée au RDCL avec le Ministre de la Justice ainsi que plusieurs autres
intervenants et specialistes pour informer et sensibiliser les membres du RDCL sur cet outil indispensable au monde des
affaires.
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
62 | Septembre 2014
Visites et Réunions au RDCL
Visite des délégués de la World Bank et de
l’International Finance Corporation (IFC)
Le Président du RDCL Dr Fouad Zmokol
a reçu la visite de Mr. Peter Mousley
(Lead Specialist in Financial Private
Sector Development for the Middle
East and North Africa) de la World
Bank et Mr. Thomas Jacob (Resident
Representative) de l’international
Finance Corporation (IFC).
opportunités et les risques auxquels
elles font face.
La discussion a porté essentiellement
sur la situation des petites et
moyennes entreprises (PME) au
Liban: leurs financements, besoins,
croissance, problèmes ainsi que les
- La création d’un “observatoire
économique“ pour suivre de près
les performances de ces sociétés et
leurs différents ratios de croissance
et de profitabilité ainsi que les études
A noter que la Banque Mondiale
est en cours de préparation d’un
projet concernant les PME au Liban
comportant une étude détaillée
divisée en trois volets principaux:
économiques se rapportant à ces PME.
- Les besoins des PME en matière
de conseil, de “training “et de
financement.
- La création de régions et zones
spécifiques aux PME, aux micros
entreprises et aux “Start up “.
Cette réunion sera suivie par plusieurs
autres réunions et tables rondes
avec les représentants de la Banque
mondiale et de l’IFC.
Réunion du comité interne sur le projet de loi
sur les Sociétés par Actions Simplifiées (SAS)
Suites aux besoins des PME au Liban
(85% des Entreprises), le comité
exécutif du RDCL a décidé d’adopter
la société par actions simplifiées
(SAS) crée en 1994 en France comme
structure intermédiaire entre les SARL
et SAL, ayant les avantages suivants:
1) Quasi-totale liberté statutaire:
possibilité d’intégrer un pacte
d’associer “Shareholders Agreement“
dans la structure et sans souci
d’exécutables auprès des tribunaux.
2) Simplicité d’apports de capitaux.
3) Possibilité d’attirer des experts
à travers des plans programmes
d’investisseurs
(Vesting
Shares
Programs) ou l’acquisition par industrie
reliée à la performance
4) Création d’actions privilégiées.
5) Cession facilitée des parts: Pas
de processus d’agrément ni de
préemption obligatoire.
6) Capacité d’évolution: L’entrepreneur
peut, au moment où il rédige les
statuts de sa SAS, faire en sorte de se
servir des droits de vote pour garder la
main sur la vie de la société.
7) Légèreté: Elle peut être constituée
par un seul fondateur au départ, il
fera appel plus tard à de nouveaux
investisseurs.
8) Sécurité Juridique: Les Fondateurs
peuvent rédiger leurs statuts de
manière à garantir une stabilité
d’actionnariat.
9)
Responsabilité
management.
limitée
au
Un comité avec l’aide de 3 Juristes:
Dr. Rana Chaaban, Me Jihad Rizkalalh
& Me. Karim Torbey s’est formé pour
travailler sur toutes les remarques et
recommandations des membres et
amis de RDCL afin d’avoir un projet
de loi final des sociétés par actions
simplifiées (SAS).
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
63 | Septembre 2014
Visites et Réunions au RDCL
Visite du conseiller des relations internationales
au sein de l’IPEMED
Le Président du RDCL, Dr Fouad
Zmokhol a reçu le Vendredi 31
Janvier la visite de Mr. Jean-Marie
Paintendre, Conseiller en relations
internationales au sein de l’IPEMED
(Institut de Prospective Économique
du Monde Méditerranéen).
L’objectif de cette rencontre était
de discuter la formation et le
développement d’un mouvement
EMCC
(Euro-méditerranéen
Competitiveness Confederation) au
Liban ainsi qu’au Maroc, en Tunisie et
en Algérie durant l’année 2014.
Ce mouvement de chefs d’entreprises
d’EMCC se structure de façon
relativement autonome, à côté du
“think tank“ IPEMED et a pour plan
de:
- Satisfaire les besoins des acteurs
locaux et régionaux qui ont un intérêt
majeur dans le développement du
bassin méditerranéen et entendent
parler d’une seule voix
- Répondre à la demande des
membres fondateurs d’IPEMED qui
souhaitent propager les travaux et les
propositions du “think tank“ IPEMED.
L’EMCC,
rassemble
les
chefs
d’entreprises
des
deux
rives
intéressées par la Méditerranée. Il met
en avant l’importance des acteurs
économiques comme pionniers de la
coproduction de l’intégration euroméditerranéenne.
Les objectifs principaux
organisme sont de:
de
cet
- Faire parler d’une seule voix les
entreprises méditerranéennes afin
d’améliorer l’environnement des
affaires dans le bassin Méditerranéen.
- Proposer des projets économiques
pour favoriser l’intégration régionale
- Créer des opportunités de l’expertise
et la production du “think-tank“
IPEMED pour anticiper les évolutions
de la région.
- Créer un réseau d’influence pour:
o Faire émerger une grande région
économique Nord-Sud qui pèse dans
la mondialisation
o
Promouvoir
une
économie
productive, durable, régulée et
inclusive.
Cette première réunion introductive
sera suivie par plusieurs autres
rencontres afin de discuter et
d’élaborer
la
possibilité
d’un
partenariat entre le RDCL et le l’EMCC.
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
64 | Septembre 2014
Visites et Réunions au RDCL
Le RDCL soutient officiellement la candidature
du Dr Fadi Gemayel à la présidence
de l’Association des Industriels Libanais (AIL)
Le Président du RDCL Dr Fouad
Zmokhol ainsi que les membres
du Conseil d’Administration ont
reçu la visite de Dr Fadi Gemayel,
membre du RDCL, ancien membre
du Conseil d’Administration et
candidat à l’élection présidentielle de
l’Association des Industriels Libanais
(AIL), qui a eu lieu en Avril 2014.
Dr Gemayel a détaillé les grands
points de son programme électoral
comme suit:
- Œuvrer à réduire les coûts de
production, d’industrialisation, de
transport et à assurer les économies
d’échelle
- Accroître la productivité en
encourageant et en stimulant
la formation professionnelle et
technique
- Se concentrer sur la recherche
et le développement des pôles
d’excellence
- Trouver des canaux de financement
supplémentaires et se concentrer sur
de nouveaux marchés et des accords
de coopération avec des partenaires
techniques ou financiers, sur le plan
local ou international
- Coordiner avec les entités du secteur
privé notamment le RDCL sur la
réforme de la sécurité sociale
- Créer une unité de planification
et d’études pour l’élaboration des
dossiers
Dr Zmokhol a de son coté rappelé les
mérites et vertus dont bénéficie Dr
Gemayel ainsi que sa contribution,
sa confiance et son support continus
à l’industrie et à l’économie libanaise.
- Défendre le slogan “Made in
Lebanon“
- Assurer des crédits instantanés pour
certaines institutions, accordés par la
liquidité disponible
- Créer d’un fonds pour les secteurs à
forte intensité énergétique
- Suivre l’évolution au niveau des
actions menées de par le monde au
sujet du libre-échange
Suite à la réunion, au nom du Conseil
d’Administration et du RDCL, le
président Zmokhol a officiellement
soutenu la candidature de Dr Fadi
Gemayel à la présidence de l’AIL, tout
en affirmant que le RDCL déploiera
tous ses efforts et se mobilisera pour
la réussite de son candidat dans le but
de travailler main dans la main autour
de multiples objectifs communs et
afin de bâtir un plan et une stratégie
pour la reprise économique du pays.
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
65 | Septembre 2014
Visites et Réunions au RDCL
Visite du conseiller économique et commercial
de l’Ambassade de la République de Bulgarie au Liban
Le Président du RDCL Dr Fouad
Zmokhol et le Secrétaire Général
Mlle Carine Husni ont reçu la visite
de Mr. Stephan Sofroniev, conseiller
économique et commercial de
l’Ambassade de la République de
la Bulgarie au Liban, le vendredi 21
Février 2014.
La discussion a porté en premier
lieu sur l’adhésion du Liban à
l’Organisation Mondiale du Commerce
(OMC); Mr. Sofroniev a vivement
salué l’initiative du RDCL dans ce
projet crucial, favorisant les échanges
commerciaux internationaux.
Par la suite, la discussion s’est tournée
sur les importations de la Bulgarie
vers le Liban lesquelles, en croissance
continue, arrivent à doubler d’une
année à l’autre: ils ont totalisé 200
millions $ en 2013 venant de 100
millions $ en 2012 et de 50 millions
$ en 2011. Ces importations sont
constituées en grande partie de
produits pétroliers (USD 100 millions)
de produits laitiers (USD 22 millions),
de céréales (USD 18 millions) et de
maïs (USD 10 millions).
En contre partie, les exportations
libanaises vers la Bulgarie demeurent
assez modestes et sont constituées
essentiellement de tabac.
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
66 | Septembre 2014
Visites et Réunions au RDCL
Visite de l’équipe dirigeante de la
“Lebanese Transparency Association (LTA)”
Le Président du RDCL Dr Fouad
Zmokhol a reçu la visite de
l’équipe dirigeante de la Lebanese
Transparency
Association
(LTA)
représentée par Mr. Yehya Hakim,
membre du Conseil d’Administration,
Dr Said Issa et Mr. Ronald Barakat
directeur exécutif.
L’objectif de la rencontre était la
gestion de plusieurs projets communs
détaillés ci-dessous:
1) La coopération entre Lebanese
Transparency Association (LTA) et le
RDCL pour l’organisation du concours
portant sur les “cinq meilleures
histoires à succès contre les potsde-vin, enregistrées dans le secteur
privé“(Five best success stories
against bribery in the private sector),
et ce, dans le cadre du projet fondé
par CIPE (Center for International
Private Enterprise).
2) La coopération entre le RDCL et
le programme LALAC (Lebanese
Advocacy and Legal Advice Center) de
LTA, de sorte à inciter les entreprises
à dénoncer les cas de corruption,
en tant que victimes ou témoins,
au même titre que les individus, en
composant le numéro du programme
financé principalement par l’Union
Européenne: 01-386886, pour une
consultation et une orientation
gratuites pour les entreprises victimes
ou témoins, ou pour une coopération
entre les deux partenaires contre ce
fléau.
3) Les discussions ont aussi porté
sur le projet d’établissement d’une
“norme de transparence“, établie par
l’association LTA avec la coopération
de
l’organisation
internationale
à laquelle elle est rattachée,
Transparency International, dans
le but de décerner ce label aux
entreprises conformes au standard en
contrepartie des avantages suivants:
· Leur admission en tant que
membres corporatifs cotisants dans
l’assemblée de l’association, ce qui
se répercutera positivement sur
l’image de transparence et de bonne
gouvernance de l’entreprise-membre.
· Le financement de projets soumis
par l’association et destinés à
combattre la corruption et favoriser
la bonne gouvernance. Dans ce
rapport de parrainage (sponsoring),
les entreprises éligibles et donatrices,
bénéficieront de la visibilité requise
sur le matériel publicitaire du projet
financé et démontreront à l’opinion
publique de l’importance de la
gouvernance et de la transparance
des entreprises.
Nous croyons fermement que c’est
en créant des synergies productives
et en joignant nos efforts avec les
divers acteurs de la société civile que
nous pourrons toujours renforcer nos
actions et faire aboutir notre message.
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
67 | Septembre 2014
Visites et Réunions au RDCL
Visite de la Vice Présidente du Syndicat
des guides touristiques au Liban
Le Président Dr Fouad Zmokhol
ainsi que les membres du Conseil
d’Administration ont reçu la visite de
Dr. Nour Farra-Haddad, vice présidente
du syndicat des guides touristiques,
professeur d’université et fondatrice
de la société NEOS (société de conseil
en Tourisme), le Mardi 11 Mars dans
les locaux du RDCL.
Mme Haddad a présenté la société
NEOS comme suit:
- NEOS est un agent réceptif au Liban
(agent local de grands tours opérateurs
étrangers comme Terre Entière) qui
fait du conseil en tourisme pour des
municipalités et des ONG pour le
développement du tourisme durable.
Elle s’est spécialisée d’une part en
tourisme familial avec NEOS KIDS et
d’autre part en tourisme religieux avec
NEOS TOURISM. NEOS organise deux à
trois fois par an des voyages culturels
et d’études vers divers pays tel que
l’Ouzbékistan, l’Ethiopie, L’Iran…
- NEOS KIDS est né d’une demande
sur le marché local pour des activités
pour enfants en famille. Un calendrier
fixe d’activités à la fois éducatives
et ludiques de diverses natures est
proposé régulièrement à une large
clientèle. Les activités sont organisées
à travers l’ensemble du territoire
libanais pour faire connaître le Liban
et sortir des sentiers battus. Un des
objectifs de NEOS est d’encourager
les communautés locales et les
agriculteurs en allant dans les diverses
régions libanaises, dont certaines
encore méconnues par les libanais.
Mme Haddad a présenté un guide EcoLebanon: “Nature and Rural Tourism - a
guide to unveil Lebanon” qu’elle vient
de publier en collaboration avec le
Ministère du Tourisme. Ce guide conçu
principalement pour être facilement
transportable et pratique d’utilisation,
est inédit en son genre. Divisé en 6
parties il fera connaître le tourisme
vert au Liban avec les possibilités
multiples d’activités en montagne
comme la marche, la spéléologie,
l’escalade, le vélo….le tourisme bleu
avec la natation, la plongée, le surf, les
ballades en bateaux, le canoë et kayak,
les restaurants au bord de l’eau…. Le
tourisme blanc avec toutes les activités
de neige allant du ski (alpin, fond et
randonnée) aux ballades en raquettes
et aux hébergements et possibilités
de restauration en montagne….Le
tourisme rural avec des informations
sur l’agritourisme (cueillettes de fruits
et de légumes, visites de fermes,
“mouneh “….), les artisans, les festivals
de villages, les produits du terroir…
Les dernières parties comprennent
des informations pratiques pour
organiser au mieux des excursions
de courte ou de longue durée sur
plusieurs jours avec tous les détails
sur les espaces verts protégés au
Liban, les projets éco-touristiques, les
hébergements alternatifs (couvents,
maisons d’hôtes….), les restaurants
spécialisés, les éco-tours opérateurs…
Mme Haddad a insisté sur le fait que
le guide a été édité en ces temps
difficiles afin de donner une chance
de développement au tourisme local.
En effet, le tourisme domestique
peut servir de bouée de secours au
secteur touristique actuellement en
souffrance. Les libanais eux-mêmes
peuvent faire une différence si on
leur mettait à disposition toutes les
informations nécessaires pour les
encourager à découvrir leur propre
pays. L’idée est de donner espoir
aux habitants des zones rurales en
encourageant les libanais à profiter
des richesses de leur pays.
Nous croyons fermement qu’il
est crucial aux chefs d’entreprises
d’encourager une telle initiative qui
ne vise pas uniquement à développer
l’écotourisme, le tourisme rural et de
nature au Liban mais aussi à donner
un espoir réel aux libanais vivant du
tourisme alternatif contribuant ainsi à
un développement économique et au
freinage de l’exode rural.
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
68 | Septembre 2014
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
69 | Septembre 2014
Visites et Réunions au RDCL
Visite de la responsable du centre de la médiation
Le Président du RDCL Dr Fouad
Zmokhol et les membres du Conseil
d’Administration ont reçu le Mardi 25
Mars, Me. Dala Ghandour, consultante
du Centre Libanais de Médiation
affilié à la Chambre de Commerce
d’Industrie et d’Agriculture de
Beyrouth et du Mont-Liban (CCIABML)
et ce sur le thème de la médiation,
en tant que méthode alternative de
résolution de conflits permettant à la
communauté des affaires de régler les
différends commerciaux sans recourir
à une procédure judiciaire longue et
coûteuse.
La médiation est un processus souple
et confidentiel, dans lequel un tiers
neutre -le médiateur- aide activement
les partis à parvenir à une solution
négociée mettant fin au litige par un
accord écrit et signé.
L’objectif de la rencontre était
de sensibiliser les membres du
Conseil d’Administration du RDCL
à la médiation et ses principales
caractéristiques, à savoir: une
confidentialité
totale
pendant
toutes les étapes de la médiation,
l’indépendance et la neutralité du
médiateur ; ce qui permet aux partis
de trouver des solutions créatives à
leur litige et correspond aux besoins
du monde des affaires.
Me. Ghandour a exposé en détail
les cinq phases de la médiation cidessous:
- La phase préparatoire
- L’ introduction
- L’ exploration
- La négociation
- Le règlement du différend
Il est important de noter que l’accord
né de la médiation est un contrat
comme les autres, soumis au principe
de la liberté contractuelle, comme
consacré dans l’article 166 du COC
libanais.
Me. Ghandour a encouragé les
membres du RDCL à inclure dans
leurs contrats la clause de médiation,
afin que l’entrepreneur libanais
soit pionnier dans l’adoption des
méthodes les plus modernes de
résolution des conflits et que le
recours à la médiation rentre dans “les
mœurs légales“ de la communauté
des affaires libanaises.
Nous croyons fermement que la
médiation est un moyen crucial pour
la gestion de nos entreprises.
Une table ronde élargie sera organisée
très prochainement au RDCL.
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
70 | Septembre 2014
Visites et Réunions au RDCL
Visite des membres d’une délégation
de la Commission Européenne
Le Président du RDCL Dr Fouad Zmokhol ainsi que certains membres du Conseil d’Administration se sont réunis avec
Mme Virginie Cossoul Attachée au secteur du développement de l’économie et du secteur privé de la délégation de
la Commission Européenne, en présence de MM. Charles Abdallah, économiste de la Commission Européenne, et ce, le
Mardi 29 Avril 2014.
Dr Zmokhol a tout d’abord présenté
les diverses priorités en cours du
rassemblement ainsi que les projets
déjà entamés, notamment: le projet
sur l’assurance vieillesse, la révision
du Code de Commerce, le budget
étatique, le projet pour les actions
préférentielles du secteur privé, le
projet de loi sur les Sociétés par
Actions Simplifiées (SAS), le projet de
loi sur les “Secured Transactions “ ainsi
que les résultats des tables rondes
avec la CGTL, la Banque Mondiale, la
Banque du Liban, le Fonds Monétaire
International
(FMI),
l’ESCWA,
l’Association des Banques (ABL) ainsi
que celle se rapportant à l’adhésion
du Liban à l’Organisation Mondiale de
Commerce (OMC).
Le Président du RDCL s’est ensuite
penché sur les problèmes de l’échelle
des salaires du secteur publique
qui secoue le pays et a exprimé les
craintes du secteur privé sur le coût de
ce projet ainsi que son financement
exorbitant à moyen et long terme
et qui reste désormais une sérieuse
énigme non étudiée.
Il a insisté sur le rôle essentiel du RDCL
de défendre le secteur privé libanais
tout en le gardant loin et indépendant
de toutes les tensions politiques qui
enveniment l’environnement des
affaires. Il a rappelé l’importance et les
opportunités de la reconstruction des
infrastructures libanaises (électricité,
eau, transport public…) avec
l’aide notamment des entreprises
européennes
sous
forme
de
Partenariat Public Privé (PPP) qui est la
seule issue possible et réalisable.
De leur côté, les membres de la
délégation européenne ont félicité
le Président ainsi que le Conseil
d’Administration pour leur dynamisme
et les actions concrètes et efficaces au
service de l’économie libanaise.
Ils ont salué le haut niveau des
entreprises libanaises privées, moteur
central de l’économie, qui a atteint
les normes internationales et ont par
ailleurs insisté sur l’importance du
secteur privé à maintenir un avantage
compétitif et rester loin des problèmes
d’ordre politique et confessionnel.
Mme Cossoul et Mr. Abdallah ont
ensuite présenté les grandes priorités
de la mission européenne ainsi
que les projets accomplis (ELCIM,
Beyritech, BIAT …) et ceux en cours de
préparation.
Cette première réunion productive
sera suivie de plusieurs autres
démarches, d’une communication
régulière et d’un plan d’actions entre
la mission économique européenne et
le RDCL afin d’identifier de nouvelles
idées et des projets efficaces et
productifs à l’économie libanaise.
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
Visites et Réunions au RDCL
71 | Septembre 2014
Visite de la Co-fondatrice de la NGO
“Women to Women success “
Le Président du RDCL Dr Fouad Zmokhol a reçu la visite de Mme Maud Jabbour, co-fondatrice de la NGO “Women to
Women success“.
Cette association sociale à but non
lucratif a pour objectif d’une part
d’améliorer la vie sociale de femmes
douées ou passionnées par l’art
culinaire et qui ne peuvent pas
travailler en dehors de leurs domiciles,
et d’autre part de commercialiser
leurs plats préparés selon des normes
internationales de propreté, d’hygiène
et de discipline, aux entreprises ou
individus.
Les membres de l’association ont
mené des formations (selon un
calendrier bien défini) sur la sécurité
alimentaire ainsi que des sessions de
cuisine devant des chefs ou sur le vif.
L’objectif de la rencontre était de
discuter les possibilités de collaboration
entre le RDCL et ses membres,
pouvant être de clients potentiels ou
partenaires à l’association “Women to
Women Success“.
Nous pensons fermement qu’il est
de notre devoir de supporter une
telle initiative efficace, dynamique
et productive faisant partie de notre
responsabilité sociale.
Réunion avec l’Agence Française
de Développement (AFD)
Le Président du RDCL Dr Fouad
Zmokhol a reçu la visite du directeur de
l’Agence Française de Développement
(AFD), Mr. Lionel Cafferini et de Mme
Nabila Haddad, chargée de projets.
L’AFD est présente dans plus de
50 pays et favorise des actions
de développement portées sur le
terrain par des Etats, des collectivités
locales, des entreprises publiques
ou privées et des organisations
non gouvernementales. Les projets
soutenus par l’AFD améliorent les
conditions de vie des populations,
soutiennent la croissance économique
et protègent la planète: scolarisation
des enfants, appui aux agriculteurs et
aux petites entreprises, construction
d’infrastructures,
protection
de
maternelle et infantile, adduction
d’eau, lutte contre le réchauffement
climatique…
L’AFD a déjà entamé au Liban
plusieurs projets dont des stations
d’assainissement d’eau (depuis 2000),
des initiatives de développement
urbain et protection du patrimoine
historique notamment a Byblos, Tyr,
Saida, Baalbek et Tripoli.
D’autre part sa filiale Proparco,
dédiée au développement du secteur
privé, essentiellement les secteurs
productifs et financiers, soutient la
création d’emplois, la compétitivité
des entreprises et l’émergence de
l’entreprenariat.
L’objectif de la rencontre était:
- D’évaluer les besoins de financement
des secteurs de l’enseignement et de
la santé au Liban et leur assurer des
prêts à long terme à taux préférentiels.
- D’identifier en concertation avec
les entreprises Libanaises et l’Union
Européenne des projets mixtes
communs pour le développement du
secteur privé libanais.
L’échange entre le RDCL et l’AFD
a permis d’une part de partager
un diagnostic économique sur la
région et d’autre part d’identifier les
principaux besoins du secteur privé.
De plus nous avons souligné l’intérêt
de promouvoir le Partenariat PublicPrivé (PPP) dans la rénovation des
infrastructures publiques.
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
72 | Septembre 2014
Visites et Réunions au RDCL
Visite du réseau français de chercheurs
et d’experts internationaux “RSE & interculturalité“.
Le Président Zmokhol ainsi que les membres du Conseil ont reçu le Mardi 10 Juin 2014, Mr. Alexandre Wong du réseau
français de chercheurs et d’experts internationaux “RSE & interculturalité “.
d’Afrique ou d’Amérique Latine.
La recherche-action, qui a eu lieu du
9 au 21 juin au Liban (ces dates sont
flexibles), a porté sur les pratiques
de RSE, et en particulier de dialogue,
de médiation et de cohésion
sociale dans les multinationales, les
administrations et les entreprises
libanaises, suite à deux autres
recherches-actions menées sur le
même thème au Burkina Faso et en
Côte d’Ivoire.
Il s’agit d’identifier deux séries de
facteurs ou d’acteurs ayant un
impact sur les performances des
organisations:
- les pratiques ou les personnes
(médiateurs formels ou informels)
permettant de gérer les conflits, de
créer des liens ;
- les valeurs et fondements culturels,
religieux,
communautaires…
renforçant les liens (la confiance) avec
les partis prenants (collaborateurs,
clients, communautés…).
Mr. Wong a souhaité rencontrer, si
cela est possible, des entreprises qui
auraient mis en place des pratiques
formelles ou informelles de dialogue
avec leurs partis prenants: des
pratiques de gestion de conflit et
des liens relationnels fondés sur la
confiance.
Mr. Wong coordonne
ce réseau
(www.rse-interculturalite.org),
qui
réalise, avec l’appui de la direction
de l’Ecole Supérieure des Affaires
(ESA) de Beyrouth, et en partenariat
avec la Caisse des Dépôts (France),
une série de recherches-actions
explorant la dimension interculturelle
de la responsabilité sociétale des
entreprises (RSE), avec pour objectif
de capitaliser et de diffuser les
pratiques responsables mises en
place par les organisations des pays
d’Asie, du Proche et Moyen Orient,
Les entreprises qui ont mis en place
des actions dans le cadre de la RSE
et/ou des pratiques de dialogue avec
les partis prenants au Liban et qui
seraient intéressées à contribuer à
cette recherche sont invitées à nous le
faire savoir.
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
73 | Septembre 2014
Visites et Réunions au RDCL
Visite du Conseil Exécutif du “Egyptian Lebanese
Businessmen Friendship Association “ (ELBA)
Le Président du RDCL Dr Fouad Zmokhol a reçu le Vendredi 27 Juin 2014 la visite d’une délégation du Conseil Exécutif
de l’ELBA “Egyptian Lebanese Businessmen Friendship Association “accompagné du ministre des Affaires Commerciales
Mr. Saad el Sheikh ainsi que de certains chefs d’entreprises égyptiennes en visite au Liban.
Cette rencontre avait pour objectifs d’une part de bâtir des
liens solides entre L’ELBA et le RDCL et d’autre part d’inviter
les membres du RDCL à participer au forum des hommes
d’affaires Libanais et Egyptiens prévu au Caire en Octobre
2014.
Visite du Responsable du département
du Commerce International de la Banque Mondiale
Le Président du RDCL Dr Fouad Zmokhol a reçu le Vendredi 27 Juin 2014 la visite Mr. Massimiliano Cali (Trade Economist,
International Trade Department) de la Banque Mondiale à Washington.
Mr. Cali était en visite au Liban dans
le but d’étudier l’impact de la crise
syrienne sur le secteur privé libanais et
d’identifier les besoins des entreprises
pour traverser cette tension atypique.
Le président Zmokhol a exposé les
problèmes, les craintes et les défis des
chefs d’entreprises libanais en toute
transparence et objectivité.
Nous vous communiquerons les
détails de cette étude en cours de
préparation par la Banque Mondiale,
une fois complétée.
Cette visite entre dans le cadre de
la coopération et communication
régulière entre la Banque Mondiale et
le RDCL.
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
74 | Septembre 2014
Etudes et position
Mise en garde des organismes économiques
Au vu de la situation économique et sociale du pays, et des dangers qui menacent non seulement la saison estivale
mais l’intégralité de l’économie libanaise, les organismes économiques tirent une nouvelle fois la sonnette d’alarme en
appelant à sauver l’économie libanaise, plus que jamais menacée.
Il faut sauver l’économie du pays
qui est en plein naufrage. C’est le
message délivré par les organismes
économiques lors d’une réunion
élargie, la troisième en moins de deux
ans, qui a eu lieu le 11 juin dernier
au Biel. Ce cri de SOS économique
a été lancé par le président des
organismes économiques Adnane
Kassar, le président de la Fédération
des Chambres de Commerce du Liban,
Mohamed Choucair, le président
de l’Association des Banques (ABL),
Joseph Torbey, le président du
Rassemblement des dirigeants et des
chefs d’entreprises, Fouad Zmokhol,
le président de l’Association des
Industriels, Neemat Frem, et bien
d’autres représentants des secteurs
économiques.
L’objectif de cette rencontre était
d’appeler à l’apaisement et au dialogue
pour que la vie économique du Liban
reprenne son cours habituel.
Les participants ont également
appelé à respecter la déclaration de
Baabda, qui stipule la distanciation du
Liban à l’égard des crises régionales,
notamment syrienne.
Participation à la réunion de la commission
parlementaire mixte sur la nouvelle échelle des salaires
Le Président du RDCL, Dr Fouad Zmokhol a participé à la réunion de la commission mixte -parlementaire et ministériellechargée d’étudier le projet de loi sur la nouvelle échelle des salaires des employés du secteur public, et ce, le Jeudi 11
Juillet 2013.
Dr Zmokhol a tout d’abord réitéré
la position des chefs d’entreprises
Libanais qui ne se sont jamais opposés
aux employés du secteur public mais
auraient par contre de fortes craintes
sur les moyens du Trésor de couvrir
toute hausse de salaires non calculée.
Il a par ailleurs insisté sur le rôle de la
commission d’étudier en détails le
coût exact du projet, les moyens de
son financement ainsi que les effets
“économiques“ de cette décision à
court, moyen et long terme avant de
s’y lancer.
Le Président du RDCL a par ailleurs
argumenté les points suivants:
- Il est primordial d’étudier le coût
du projet non seulement relatif à la
première année mais étalé sur les 10
ou 15 années à venir, tenant compte
des coûts exorbitants, découlant
d’une part des indemnités de fin de
service et d’autre part des salaires
des employés à la retraite, ainsi que
les augmentations régulières qui en
découleraient les prochaines années
selon les grades et l’ancienneté.
- Le financement à étudier sur un
long terme (10 à 15 ans) devrait être
totalement couvert sans creuser
d’écart qui alourdirait la dette et le
déficit public.
- Concernant les effets économiques, il
est clair que l’application de ce projet
entraînerait une inflation immédiate
qui
absorberait
directement
l’augmentation et entraînerait encore
plus de pression sur tous les habitants,
les ménages et les entreprises …. En
d’autres termes, cette augmentation
ne servirait presque pas les 300 000
employés publiques ni au niveau de
leur pouvoir d’achat, ni à celui de leur
qualité de vie mais par contre, elle
augmenterait les pressions sur les
quatre millions d’habitants.
D’autre part, la hausse des taxes
accentuerait encore plus le recul et la
stagnation économique et aurait un
effet négatif sur la croissance. De plus,
il est clair que ce recul se reflèterait
sur les profits du secteur privé et donc
implicitement sur les taxes récoltées
par le trésor ce qui réduirait d’avantage
ses rentrées. Finalement il est certain
que l’effet sus mentionné impliquerait
aussi indirectement une réduction des
embauches et donc une hausse du
chômage.
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
75 | Septembre 2014
Etudes et position
Soutien à l’armée Libanaise à l’occasion de leur fête
nationale du 1er Août
Au nom du RDCL, le Président et les
membres du Conseil d’Administration
ont présenté à l’armée libanaise leurs
meilleurs vœux à l’occasion de leur
fête nationale qui a eu lieu le jeudi 01
Août 2013.
- Il est crucial et demeure du devoir de
tous les libanais de se ranger fièrement
au côté leur institution militaire, signe et
symbole de stabilité, de confiance et de
sécurité
- Il est vital que les partis politiques
-tous bords confondus- se regroupent et
supportent continuellement d’une voix
unie l’armée nationale.
- L’unité, le patriotisme, la ténacité,
l’amour de la patrie de nos militaires,
devraient servir d’exemple pour tous
nos dirigeants, quelques soient leurs
divisions, diversité, conflits, idéologie et
priorités.
Dans une démocratie, il est normal
d’assister à certains choc d’idées, de
programmes antagonistes, de priorités
diversifiées ou opposées, mais il est
inconcevable et inacceptable de se
diviser sur des thèmes vitaux et cruciaux
comme la stabilité la sécurité et la
protection.
- L’armée devrait demeurer l’institution
modèle, organisée et transparente
qui résiste à tous les tiraillements
politiques et qui regroupe et rallie tous
les protagonistes.
- Notre armée nationale doit être
une ligne rouge intouchable à
préserver et à ne jamais trainer dans
des conflits internes interminables,
incompréhensibles et autodestructeurs.
- Nous saluons le courage de tous
les martyrs de l’armée, tombés en
défendant et protégeant les valeurs de
notre patrie. Mais il est aussi révoltant
et désolant de savoir que la majorité de
nos héros ont payé de leur sang dans
des conflits internes inacceptables.
- Seule notre armée peut nous protéger,
maintenir nos droits et nos intérêts
économiques et sociaux. Elle seule
peut nous assurer la stabilité et la
sécurité qui sont les ingrédients uniques
pour redynamiser notre économie et
renouer avec une croissance régulière et
constante sur le territoire libanais.
- Nous avons pu lire sur les panneaux
publicitaires “Le peuple veut l’armée“,
nous ajoutons fièrement à ce slogan
“l’économie et nos entreprises ont
aussi besoin de l’armée“ pour pouvoir
persévérer dans cet environnement
instable et traverser cette période
difficile et critique de notre histoire.
Le président du RDCL Dr Fouad Zmokhol,
a conclu que l’économie et la croissance
devraient être aussi le deuxième thème
rassembleur à aborder, qui devrait
bénéficier de l’appui de tous les bords
afin de faire face à la crise que nous
traversons péniblement.
“Notre ultime chance serait de se
regrouper tous ensemble sur une table
de dialogue économique et sociale
afin de bâtir main dans la main un
plan de secours économique commun,
clair et dynamique, capable de briser
la stagnation ambiante, faire face à la
crise économique et sociale et renouer
avec la croissance, redynamiser les
investissements, favoriser l’emploi et
ramener nos touristes et expatriés“.
Dr. Fouad Zmokhol
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
76 | Septembre 2014
Etudes et position
Participation à la fermeture générale du Mercredi 4
Septembre
“C’est sans doute un des courriers les plus
durs que j’ai eu à vous écrire -d’ailleurs
à contre cœur- car je me permets de
faire appel à votre support et soutien
pour vous rallier à un jour de fermeture
générale le Mercredi 4 Septembre 2013.
Notre but serait de demander à l’unisson
à tous les protagonistes politiques de
s’asseoir sur la même table afin de mettre
en place un gouvernement efficace,
productif, capable de gouverner,
d’assurer la protection à nos concitoyens
et de nous aider à traverser cette période
critique.
Il est vrai que l’arrêt de travail n’a
jamais été de nos méthodes, ni de nos
habitudes, ni de notre culture, ni de
notre éducation…tout au contraire
notre ultime dessein a toujours été et
restera la productivité, la croissance et la
persévérance…Malheureusement, cette
fois-ci nous avons été contraints -hors
de notre volonté- de frapper fort pour
faire entendre notre voix, nos maux, nos
demandes légitimes à nos politiciens qui
font la sourde oreille depuis plusieurs
mois et qui ont complètement ignoré
toutes nos précédentes demandes...
Nos objectifs dérivant de notre démarche
d’arrêt de travail sont très clairs:
Nous ne pouvons plus:
1.Rester silencieux face à la dégradation
journalière de notre sécurité, de notre
économie, de notre pays, laquelle
devient couronnée pas des conflits
politiques internes inacceptables.
2.Accepter d’être gouvernés par “des
responsables sans responsabilité“ qui
refusent de discuter, de s’entendre, de
coopérer pour assurer nos besoins les
plus élémentaires et légitimes.
3.Vivre dans la psychose du prochain
attentat, alors que nous sommes
conscients qu’un accord entre tous les
partis réduirait considérablement les
risques sécuritaires.
4.Vivre “au le jour le jour“ sans
plan ou stratégie claire commune
gouvernementale qui nous permettrait
de traverser cette crise ambiante
pesante.
- Le refus et l’indignation sont bien
meilleurs que l’acceptation par fait
accompli
- La défaite en se battant dignement
serait éventuellement bien meilleure que
l’abandon sans résistance…
Notre cri et notre action, n’est pas dirigée
contre un parti spécifique ou à l’égard
d’un parti contre un autre, bien au
contraire notre message s’adresse à tous
nos politiciens -tous bords confondusafin d’espérer les ramener à la raison,
au dialogue constructif qui devient vital
durant cette période critique de notre
histoire.
Si nous rêvons d’un vrai changement
structurel, nous n’avons d’autre choix
que de faire face à la réalité, faire
entendre notre voix avec les moyens
pacifiques que nous disposons et faire
certaines concessions qui donneront
sûrement des résultats un jour ou l’autre.
La diversité des avis, des priorités et des
méthodes entre les partis politiques est
évidemment, dans toute démocratie,
compréhensible et légitime ; ceci dit,
il demeure crucial et vital que tous
les politiciens soient sur la même
longueur d’onde, du moins sur le sujet se
rapportant à la sécurité des concitoyens
en premier lieu et à un plan de secours
social et économique en second lieu.
Certains d’entres vous se demanderont
sûrement si cette initiative portera ses
fruits et donnera les résultats espérés:
Pour être franc, vos doutes sont tout
à fait logiques et vos interrogations
pertinentes… mais nous devons être
tous convaincus que:
- L’action est bien meilleure que la
négligence et la somnolence,
Notre pays, nos familles, nos salariés
et nos entreprises méritent cet
investissement à fond récupérable… du
moins, on l’espère!
Cette action ne sera clémente envers
nous que si nous réagissons tous
ensemble main dans la main pour
sauver notre pays “des mains invisibles“
qui veulent l’enflammer à nouveau.
Nous comptons sur vous tous afin de
joindre nos forces et de réveiller les
consciences dormantes et demander
d’une seule voix et pour une fois, un
gouvernement “made in Lebanon“,
capable de gouverner, capable de
décider, capable de nous protéger et
capable de nous aider à faire face à
cette situation économique et sociale
rampante…
Dr. Fouad Zmokhol
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
Info des membres
77 | Septembre 2014
Carine Barroudi Barakat: Woman Entrepreneur of the
Year
The BLC Bank Awards recognize the
achievement and contribution of
businesses in Lebanon that can point
to best practice in various aspects
of the way they are run. There are
two main categories that the awards
honor:
Best Business of the Year and
Woman Entrepreneur of the
Year
Woman entrepreneur of the year
went to Carine Baroudi Barakat (RDCL
member) of Entotox Public health, a
highly ambitious pest control service
that has managed impressive growth
and shown signs of highly innovative
and dominated arena, Barakat has
driven the company forward from
a sole trader when it was acquired
to the point where she now heads a
dominated company in the sector in
Lebanon, one which increasingly has
to be thought of in regional terms.
Nassif Naim Saleh: “Order of the Italian Star- STELLA
d’TALIA, rank of Knight“
On 4 December 2013,
longtime RDCL member
and CEO of Saleh Shipping.
Mr. Nassif Naim SALEH
was bestowed the “Order
of the Italian Star- STELLA
d’TALIA, rank of Knight“
in recognition of special
merits and direct warship
services rendered to the
Italian Navy and Nation,
along with his dedication to
strengthening relationships
between Italy and Lebanon.
This rare Decoration was
granted by the Italian
Ambassador
Giuseppe
MORABITO, on behalf
of
President
Georgio
NAPOLITANO aboard Italian
Navy ship ITS ANDREA
DORIA, during one her port
calls.
By awarding Mr. SALEH this
prestigious
decoration,
the President of the Italian
Republic wanted to honour
him and show homage to
his professional and human
qualities.
Mr. Nassif SALEH is the sole
agent of NAMSA (NATO
Maintenance and Supply
Agency) in Lebanon. In
addition, SALEH SHIPPING
continues as the sole Port
& Chandler Agent for prime
Western Navies calling
Lebanon, namely, the
United States, Italy, Canada,
Britain, Spain, Belgium and
NATO.
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
Info des membres
78 | Septembre 2014
ITG SAL (Holding) and Fadel Systems SAL merger
agreement
ITG SAL (Holding) and Fadel Systems
SAL are proud to announce that
they have entered into a definitive
merger agreement, whereby ITG SAL
(Holding) will acquire the majority of
shares of Fadel Systems SAL.
“This merger, which comes in the
context of ITG’s strategy to invest in
the value-added software and services
fields, will further strengthen ITG’s
leading position in the Lebanese and
Regional IT markets. The combination
of Fadel Systems’ Oracle expertise and
ITG’s resources & market reach will
provide our clients with significant
advantages. Indeed, ITG will leverage
Fadel Systems’ proven track record
in the provision of quality Oracle
solutions and invest in growing the
company’s delivery capabilities. This
partnership is also expected to result
in greater efficiencies and significantly
increase our footprint, when it comes
to the Oracle local and regional
business space “said Mr. Claude
J. Bahsali, Chairman & CEO of ITG
Holding.
Mr. Tarek E. Fadel, Chairman & CEO of
Fadel Systems (Beirut), added: “We
are very excited at the tremendous
opportunities that this merger
presents. In addition to continuing
to provide our customers with the
very best Oracle ERP and Middleware
Implementation Services, we will
also expand our portfolio of offerings
across other key Oracle products.
Our customers will benefit from an
expanded team and service offerings
combined with our relentless
dedication to customer satisfaction.
We will work closely with our
customers, partners and employees
to make the integration process
seamless. It is worth noting that the
current management team of Fadel
Systems will remain intact. Mr. Mounir
Rahmeh, who was instrumental in the
growth of the company will remain the
General Manager and will be actively
supported by ITG’s executive team to
take the company to the next level.
The integration of both companies
will take place over the next few
weeks. Of course, in the meantime our
customers will continue to receive the
same high quality services from Fadel
Systems, which they have come to
expect “.
Fadel Systems SAL, which will be
renamed to PrimeWare and will effective immediately - operate under
this new name, is now a subsidiary of
ITG Holding.
The merger was announced during
a conference that took place at the
Phoenicia Beirut Hotel, on January
30th, gathering ITG and Fadel Systems
most valuable customers, as well as
Oracle Middle East executives.
8 colors Rapida 106 for Arab Printing Press sal
As part of a long-standing relationship
with Koenig and Bauer Group (KBA),
Arab Printing Press announces the
purchase of a new 8 colors KBA Rapida
106 – the first of its kind in the Middle
East region - to be installed in the Beirut
plant in March 2014.
The eight-colour press comes with
a raft of automated functions, and
can reach speeds up to 20,000 sheets
per hour. This latest purchase is in
direct response to the ever-increasing
delivery schedule demands of APP’s global client base.
Elie Raphael, Chairman, commented, “we are extremely proud and excited to have added the 106 during such challenging
times. It will have a significant impact on capacity at our Beirut plant, and the advanced functionality enables us to
continue to provide the very best print quality with the fastest turnaround times. We price ourselves on our ability to
meet the expectations of our customers, and the new press will most certainly help us to retain our competitive edge. “
Pre-installation mechanical, electrical, and operator training is currently underway at KBA headquarters and the press is
expected to go ‘live’ in April 2014.
The new press will enable one of the existing KBA machines to be relocated to the APP plant in Cote d’Ivoire, West Africa,
in response to steady growth in this market.
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
Info des membres
79 | Septembre 2014
Fady Gemayel prend les rênes de l’Association des
Industriels Libanais(AIL )
Dr Fady Gemayel, membre du RDCL,
a remporté les élections pour la
présidence de l’Association des
industriels libanais (AIL). Son credo:
utiliser la conjoncture difficile et
l’expérience de l’instabilité pour
renforcer les points forts de l’industrie
libanaise. Il s’est montré optimiste
quant à l’avenir du secteur industriel
qui représente environ 12 % du PIB
et qui a fait preuve d’une résilience
relative au cours des derniers mois
comparé à la majorité des secteurs
économiques. «Le développement
continu et la réussite des industriels
libanais malgré la conjoncture très
difficile de ces dernières années et
malgré l’absence de soutien de la
part des pouvoirs publics – mis à part
quelques initiatives ponctuelles – sont
une preuve à eux seuls des capacités
multiples du secteur», a-t-il indiqué.
Il reste cependant un grand chantier
de réformes à entreprendre pour
permettre à l’industrie libanaise de
prospérer et de se démarquer dans
la région et à l’international. Parmi les
principaux problèmes ponctuels que
rencontrent les industriels et qui font
partie des priorités du programme
du président de l’AIL, celui des coûts
énergétiques trop élevés ou du
manque de main-d’œuvre spécialisée.
Mais d’autres pistes, nouvelles, plus
originales, seront également au
programme du mandat du nouveau
président. Parmi elles, créer une
synergie entre le secteur industriel et
les points forts ou les «success stories»
du secteur privé libanais. Le président
de l’AIL a par ailleurs insisté sur le
besoin de renforcer la confiance et les
partenariats avec le système bancaire
afin de permettre aux industriels
d’avoir plus facilement accès aux
capitaux, «surtout que les liquidités
existent, les banques libanaises
possédant plus de 164 milliards de
dollars d’avoirs». «Il va falloir profiter de
la mondialisation pour faire du secteur
industriel libanais une plateforme de
rayonnement régional pour les grands
groupes internationaux, en s’appuyant
sur notre expérience à gérer les crises
politiques et économiques ainsi que
sur notre capital humain et naturel»,
a affirmé M. Gemayel. «Ainsi, ce sont
de nouveaux marchés qu’il faut aller
chercher, dans la Syrie post guerre à
moyen et long terme, mais également
dans les pays où se trouve la diaspora
libanaise, en renforçant les routes
maritimes», a-t-il ajouté. Enfin, le
président de l’AIL a insisté sur la
nécessité de collaborer avec l’ensemble
des instances économiques du pays,
«car aujourd’hui, le principal défi n’est
pas de développer uniquement notre
secteur, mais de ramener la croissance
en mettant en place un programme
global de relance économique, qui
bénéficierait à l’ensemble du pays»,
a-t-il conclu.
Gaby Ferneineh nommé membre du
nouveau Conseil d’Administration de
l’hôpital gouvernemental de Beirut
Afin de mettre en place un plan de sauvetage pour l’hôpital gouvernemental
Rafic Hariri de Beirut, le conseil des ministres a décidé en date du 22 Mai 2014 la
nomination d’un nouveau Conseil d’Administration .
Ont été nommés Dr. Faysal Chatila PDG et directeur Général, Dr. Walid Ammar
actuellement directeur Général du ministère de la Santé représentant de l’Etat,
ainsi que 8 membres dont Mr Gabriel Fernainé directeur de l’agence principale à la
Banque Byblos et membre du RDCL auquel nous souhaitons bonne chance dans sa
mission pour le redressement de l’état financier déficient de l’hôpital .
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80 | Septembre 2014
...and still going
P.O.Box: 11-9232 Beirut - Lebanon
Tel: 00961 1 376821 - 00961 9 217944/5/6
Fax: 00961 1 376818 - 00961 9 217734
E-mail: [email protected] - Website: www.ldlp.com
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Articles
81 | Septembre 2014
Le rôle des Conseils Economiques
et Sociaux dans l’élaboration de
l’Equilibre entre le développement
économique et la protection sociale
Par Mr. Roger Nasnas (Président du
ancien Président du RDCL)
Le sujet de l’équilibre entre la croissance
économique et la protection sociale
nous oblige de reconnaître que nous
sommes encore loin d’une politique
satisfaisante en matière de gestion
des ressources, ou de lutte contre
les crises, en vue d’assurer une base
solide de stabilité et de vaquer au
développement social et culturel.
Conseil économique et social, et
La protection sociale, qui vise à
préserver la dignité du citoyen en le
mettant à l’abri du besoin et en lui
assurant la sécurité nécessaire. Cette
protection comprend essentiellement
la couverture de la santé, des soins
médicaux, de l’éducation et de la
retraite des personnes âgées ; ainsi que
la lutte contre le chômage qui est un
lourd fardeau dans notre société.
Le développement économique qui
nécessite l’éducation, la formation
et la mise en œuvre de techniques
modernes pour accroitre la productivité
du pays et le mettre au niveau de
la concurrence internationale. A cet
effet je voudrais signaler le rôle de la
créativité et de l’innovation.
Conseil économique et social libanais
ou des échanges que nous avons eu
avec les conseils en Europe, en Asie ou
ailleurs:
1)
Tout projet de développement
qui ne tient pas compte de la
dégradation de l’environnement
à long terme n’atteindra pas ses
objectifs. Il est utile, par exemple, de
tenir compte dans le calcul du PIB de
la réhabilitation de l’environnement
due à des facteurs de pollution ou de
catastrophes naturelles.
2)
Les deux indicateurs qui
démontrent le potentiel de l’évolution
sociale sont: l’indice du chômage et le
taux d’activité de la population en âge
de travailler (15-64 ans).
3)
Nous devons prendre en
considération les biens et services
disponibles à la consommation,
et pas seulement les chiffres de la
production. Comme nous devons
nous baser sur le revenu familial,
plutôt que le revenu individuel, vu
que nos sociétés sont essentiellement
basées sur la famille. Les jeunes vivent
beaucoup plus longtemps dans leur
famille et contribuent à ses frais ; de
même l’individu peut beaucoup plus
qu’ailleurs compter sur le soutien
familial.
4)
L’Etat doit assurer des chances
égales à tous les citoyens afin de
travailler, de produire et de créer des
richesses.
5)
Il ne suffit pas d’élaborer
des politiques et des stratégies de
production, il faut se soucier autant du
mode de vie et d’assurer autant que
possible bien-être des citoyens et la
satisfaction de leurs besoins.
Dans ce contexte, j’aimerai partager
avec vous certaines convictions,
résultat de notre expérience au sein du
A partir de ces données, il devient claire
que le rôle des conseils économiques
et sociaux découle de cette
La
protection
sociale
et
le
développement durable nécessitent
un partenariat entre le secteur public,
le secteur privé et la société civile. La
protection sociale et le développement
ne sont pas de la responsabilité
d’une seule des trois composantes,
mais le résultat de leur coopération
dans le cadre des programmes de
l’état pour le développement qui
couvrent l’ensemble des régions et
des catégories sociales dans chaque
région.
responsabilité qui s’efforce de trouver
un équilibre entre le développement
et la protection sociale.
Nous avons souligné à maintes
reprises, que la sécurité sociale ne
peut se réaliser au détriment de la
croissance économique, et que la
croissance ne peut être durable que
si elle assure la sécurité sociale. C’est
là l’une des principales constantes de
l’engagement du Conseil économique
et social libanais depuis sa création en
2000.
Ce conseil, qui de par sa loi constitutive
et par ses statuts s’est vu attribuer la
mission d’être un agent de dialogue
entre
l’État,
les
organisations
économiques et la société civile.
Ce dialogue cherche à mettre en
relief la position des parties et les
propositions qui en découlent en vue
de constituer un terrain d’entente
majoritaire auquel tout le monde
adhère, et qui peut devenir un projet
d’Etat pour la promotion de la société
dans son ensemble.
Le développement et la démocratie
naissent du partenariat entre l’Etat
et la société civile dans toutes ses
composantes, syndicats, associations
et organisations économiques.
Dans ce contexte on peut élaborer une
stratégie favorable au développement
et qui puisse mettre un terme au mal
endémique de la région, même avant
la crise internationale, le chômage,
et surtout le chômage des jeunes.
Cette stratégie repose sur trois piliers
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
Articles
complémentaires:
1)
Œuvrer à créer des conseils
économiques et sociaux dans les pays
arabes.
2)
Chercher à renforcer la
coopération entre l’Organisation arabe
du Travail et les Conseils économiques
et sociaux de la région.
3)
Inviter
les
Conseils
économiques et sociaux des pays
Arabes, à faire statutairement partie du
Conseil économique et social relevant
de la Ligue Arabe.
En outre, et compte tenu de
l’importance des réseaux qui se
sont créés dans le monde autour
82 | Septembre 2014
des CES, je suggère la création de
l’Union des Conseils économiques
et sociaux arabes afin de contribuer
au développement des moyens de
coopération avec l’Organisation Arabe
du Travail et l’Union internationale
des Conseils économiques et sociaux
AICESIS qui regroupe actuellement
plus de soixante-dix Conseils à travers
le monde.
L’importance de ce forum réside dans
le fait qu’il se tienne alors que certains
pays de notre région affrontent
une guerre civile ou témoignent de
troubles sécuritaires, alors que le
monde n’est pas encore sorti d’une
crise économique dévastatrice, et
affronte des défis majeurs sur le plan
du chômage et de la croissance.
Pour ces raisons, nous sommes ici.
Nous y sommes pour les générations
futures. Nous devons envisager
l’avenir avec perspicacité et sang froid
pour assurer le progrès contre vent et
marée.
La justice sociale fruit d’un bon
équilibre entre la protection sociale et
la croissance contribue certainement
à endiguer la violence, et aide à
établir les valeurs de la démocratie, de
l’harmonie et du progrès.
Le capital humain, la grande richesse
du Liban
Par Mr. Stéphane Attali- Directeur général de l’ESA - Président du MEREF
Organizations have since long decades
explored ways to keep on improving
their excellence. In their journey
towards excellence, organizations have
noticed that they needed discipline
and vigilance as, as Aristotle puts it,
“Excellence is an art won by training
and habituation. We do not act rightly
because we have virtue or excellence,
but we rather have those because
we have acted right. We are what we
repeatedly do. Excellence, then, is not
an act but a habit “. They have also
learned that excellence meant product
leadership, operational excellence and
customer intimacy (M. Treacy and F.
Wiersema, 1997), and witnessed as
well that excellence needed capable
and motivated people, people who
can drive market share, financial
resources, technical competencies…
The purpose of this article is to address
the last two characteristics of the
excellent organizations, i.e. operational
excellence and people excellence.
2. Operational Excellence (OE)
Operational excellence is when all
employees in the organization act
in a coordinated manner to ensure
effectively creating and delivering
the values the organization drives at
providing to its clients.
2.1. Foundations of Operational
Excellence
We would agree that operational
excellence translates to increased
production
flexibility,
improved
customer responsiveness and cost
minimization. It is not however easy
to define as it advocates doing things
right, at a good cost, providing value to
customers, earnings to shareholders,
contribution
to
stakeholders…
Observations show that operationally
excellent organizations: 1) Follow a
well-defined strategy and operational
planning, 2) Translate their objectives
into measurable success indicators and
ensure alignment among the different
constituents of their setup, 3) Are
process oriented that enjoy proficient
management, value chain and support
processes, 4) Have the right attitude,
capabilities and motivation. Moreover,
as per W. Boothe and S. Lindgor (2012),
for organizations to be successful they
also need to identify and agree on
their mission, vision and values, which
help their managers be sincere in their
excellence journey and hold each other
accountable. To sum up operational
excellence, I particularly appreciate the
model of John R. Darling et al (2007)
which model of Keys to Organizational
Excellence and Leadership Strategies
focuses on customers, people and
innovation:
2.2. Examples of the perception of
Operational Excellence by some
organizations
2.2.1. Du Pont de Nemours (Source:
DU PONT document on “Delivering
Operational Excellence – A Du Pont
Integrated Systems Approach - 2005)
Du Pont de Nemours OE model is
believed to be the key to their global
business competitiveness. It drives
their business productivity by applying
best practices with respect to: 1) Asset
Productivity, 2) Capital Effectiveness,
and 3) Operational Risk Management.
It gives the company the benefits of
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lower costs, increased efficiencies,
fewer injuries, maximum sustainable
returns on operating assets, and an
enhanced competitive position. It
confers the company the following
advantages: 1) Strategic clarity about
the company’s mission, objectives
83 | Septembre 2014
and organizational expectations, 2) A
culture of OE Best practices in process
architecture, 3) A well-orchestrated
improvement journey, and 4) A
superior organizational alignment and
execution.
2.2.2. Chevron (Source: Chevron:
Operational Excellence Management
System – An overview of the OEMS)
• For Chevron, OE is not something
separate from their business; it is how
they must run their business to achieve
Source: John R. Darling, Michael J. Keeffe and John K. Ross Where:
• Leadership strategies: Attitudes such as Fairness, justice, honesty, discipline… that affect behaviors
• Meaning through communication: Enthusiasm, Getting commitment of others, Shared meanings and creation of common perspectives
• Trust through positioning: Accountability, predictability, reliability… that help effective functioning and maintain the organization integrity
• Confidence through respect: Listening, knowing that people are differently good at different tasks/jobs… bring the best out of people and enhance
self-worth
• Attention through vision: search for opportunities, focus on Customers, effectiveness in work…
The Lebanese Banks Presence Abroad
Source of Strength for the Banking
Sector… and the Country
By Dr. Makram Sader (Secretary General of the Association of Banks in
Lebanon)
During the past two decades, the sister banks totaling thirty nine (39)
Lebanese banks have developed count more than two hundred and
an external wide spread network, forty (240) branches which represent
compared to the size of its activity, 25% of Lebanon operating branches.
within many legal representation The volume of activity of the sixteen
such as offices, branches, sister and (16) Lebanese banks abroad reached
subsidiary banks. Currently, sixteen 17% of their consolidated total assets.
(16) Lebanese banks which represent The reasons that push or encourage
nearly 86% of the sector’s size are the Lebanese banks to have presence
present in more than 30 countries highlight it here after.
covering major Arabic markets such
as Syria, Jordan, Egypt, Sudan, Algeria, The Lebanese banks tendency to
Saudi Arabia, United Arab Emirates, expand towards foreign markets is
Bahrain, Qatar and Oman. These mainly due to the narrow economy
banks also cover a regional prominent on the one hand and, to the weak
market such as Turkey, and the old/ size of the population, on the other
new Lebanese banking deployment hand. Sometimes, other pragmatic
in the European continent starting reasons impose themselves. The
with Switzerland, France, United continuous political tensions with the
Kingdom, Germany, Luxembourg and absence of security and the associated
Monaco; and across Romania, Bella instability drive the Lebanese people
Russia, Armenia, Belgium and Cyprus. of all age brackets to immigrate,
Our Lebanese network abroad has especially young elements and most
expanded outside the two mentioned dynamic ones. The political–security
continents to reach the American instability leads to the retraction of
continent (Canada) and the African new investments and consequently to
one (Ivory Cost, Nigeria, RD of Congo, the regression of the growth rate, the
Senegal), and finally in Australia. The household income and the businesses’
Lebanese extended network has profits. The effect of these causes is
spread in the main cities of the referred reflected internally on the deposit
countries; its subsidiaries, partner or banking activity and investments. Due
to these circumstantial developments
tending to be permanent, banks
seek more expenditure towards Arab
and foreign countries to follow the
Lebanese non-resident communities
or to overcome the narrow internal
market size.
It is not odd but quite natural that some
foreign banks operating in Lebanon
should be affected by the current
situation more than the Lebanese
banks, on the one hand, due to their
small share of the banking activity,
and on the other hand, to the increase
of risks rating which are accounted for
in their headquarters balance sheet,
as per Lebanon sovereign rating
downgraded by all international
rating agencies. Nevertheless, twelve
(12) foreign banks are still operating
in Lebanon and their share does not
exceed 2% of the domestic market. In
addition, eleven (11) representative
offices of very important international
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banks are registered in Lebanon.
Also, fourteen (14) foreign banks are
stakeholders of consistent shares in
large and long-standing Lebanese
banks with deep-rooted Lebanese
management. To complete this
overview, the operating banks in
Lebanon have correspondent relations
with two hundred and twenty six (226)
banks that facilitate operations with
the financial world and vice versa.
Regardless the legal form of the
Lebanese presence abroad, whether
it is a sister or subsidiary bank, branch
or representative office, our banks
in Lebanon deal with non-resident
Lebanese and foreign individuals,
enterprises and banks. The volume
of activities of the operating banks
in Lebanon with non-residents can
be estimated to nearly the third (1/3)
of the total activities; it includes on
the asset side the banks’ deposits in
foreign currencies at the Banque du
Liban that are invested in the world
capital markets and especially in
the non-resident banks; and it takes
into consideration the non-resident
deposits that are included within the
resident deposits as stated in the IMF
reports; finally we have to add the
share of non-resident and foreign
entities in the banks’ capital funds. In
other terms, the volume of NR Assets/
Liabilities in excess of USD 50 billion are
coming from abroad to our banks and
characterize their placements. Thus,
the rate of internal banking assets
to GDP is less than 238%, and it gets
closer to the world standards; knowing
that the world structure of financial
assets, in the advanced or emerging
economies,
includes
equivalent
shares of assets from Sovereign
Bonds, Corporate Bonds and Equities
held by non-banking parties. We
hope that with the implementation
of the financial markets laws and
regulations and the appointment
of its supervisory committee that
these markets be launched in order
to ensure diversification in source
84 | Septembre 2014
funding which are urgently needed
by the corporate sector, and provide
new opportunities for investors,
individuals and institutional, to
diversify in their portfolio investments.
Thus, we hope that this law would also
encourage, at least large enterprises,
to list their shares and securities at
Beirut Stock Exchange; such a listing
shall be associated to an increase of
transparency in the corporate sector
Profit and Loss account statements.
In the context of our subject, it seems
that recently, some have criticized the
deployment of the Lebanese banks
abroad, where risks could eventually
arise from exiting of their domestic
natural market towards regional and
international ones because of a weak
knowledge of such new markets in
general. In fact, this observation is far
from the truth and reality for a number
of considerations:
First, the experience of the Lebanese
banks to foreign markets should not be
underestimated. It goes back in time
to more than forty (40) years, it is very
deep and vast; the Lebanese banking
sector and the economy has always
been characterized, despite its small
size, by a high degree of well thought
out openness to the world. Also, the
Lebanese success on the global scale is
obvious to all. Second, it is important,
as stated above, to take into account
when assessing the Lebanese banking
presence abroad that there are 16
Lebanese concerned banks and their
share of the overall assets and capital
accounts exceeds 86%, while the
size of its activity abroad does not
exceed 17% of its consolidated assets
as mentioned earlier!!.. This means
that the risks are not concentrated
but well distributed in line with the
markets shares of the concerned
banks. Third, we draw attention to
the fact that our banks’ investments
abroad are mostly concentrated in
countries with a higher degree of
Sovereign risks rating which is known
as the Investment grade. For example,
Turkey has the largest economy in the
region and is member of the G20. Its
Sovereign risks rating (BBB-) is largely
better than Lebanon, not to mention
also the higher rating of the European
countries (AAA and AA) where our
banks are present along with the Gulf
countries (A+, A-). Of course, there are,
currently, some unclassified countries
with higher risks than Lebanon such
as Syria, Sudan and Iraq, but our banks’
share in these countries compared to
their overall activity abroad and to
their total consolidated balance sheets
remains marginal. The risks are very
limited and well controlled. However,
these countries are promising markets
in the future and it is wise to maintain
our presence there.
In conclusion, we believe that the
investments and placements of
our banks abroad constitute a welldiversified activity and it follows the
Basel concept of lower weighted
risks than the one applied to our
domestic assets, and consequently
less requirements of capital funds. In
this context, this does not eliminate
the fact that our presence abroad
should be associated with the
strengthening of the concerned
banks’ human resources, internal
organization and capital funds. Also,
the banking presence abroad is
assimilated to an exporting of services
and it should contribute in the future
to restore equilibrium to our balance
of payments. If only other sectors
could copy our model to overcome
the
narrow
Lebanese
market
especially that globalization brought
down lot of barriers and borders for
the export of goods and services,
but increases the competition that
should require higher qualified labor
skills, quality standards and modern
business models. We surely rely on
our banks’ management capacities
while discussing the Lebanese banks’
presence abroad.
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85 | Septembre 2014
Suggestions aux milieux
économiques
Par Mr. Fouad J. Tabet (membre du RDCL)
Au fil de ces dernières années, le Liban
a été attaqué par des puissances
internationales, et a subi combats et
invasions. Aucune de ces attaques
n’a réussi à affecter, le dynamisme
économique de ce pays.
initiatives à prendre.
Ayant échoué, aujourd’hui, ces mêmes
forces sont entrain de s’en prendre
à son secteur le plus productif: Son
économie.
2- Ces initiatives communes doivent
englober une stratégie basée sur les
points suivants:
Certes, association par association,
certaines décisions ont déjà été
présentées
auprès
de
divers
gouvernements, sans résultat.
Convoqué au Biel pour écouter les
doléances des milieux économiques,
dont le sujet était “Le maintien du pays,
et de son économie “, je me permets
de m’adresser à tous les représentants
présents à ce colloque pour leur dire ce
qui suit:
a- Dans le secteur commercial ou
industriel, faire pression, sans retard
sur les instances gouvernementales
concernées,
pour
arrêter
définitivement et irrévocablement,
les importations parallèles de
marchandises, rentrées sans douane et
sans TVA.
Il y a déjà deux ans, nous avons
assisté à un même cri de détresse,
ces représentants, se plaignant de la
situation défectueuse dans laquelle
nous nous trouvions.
b- Protéger les secteurs industriels
productifs
par
des
taxes
à
l’importation, et primes à l’exportation,
qui resteraient à définir par le Conseil
d’Administration des industriels.
Aujourd’hui, et après avoir écouté les
mêmes discours, et les mêmes cris
d’alarme parfaitement exprimés par
tous les représentants, nous aurions
aimé, face à cette situation, voir
présenter une stratégie commune
à adresser au Chef de l’Etat et des
gouvernements sortant, et désigné.
c- Dans le domaine touristique, et
pour la période de crise, qui semble
devoir couvrir une année, exempter,
ou diminuer les taxes…, impôts,
et la sécurité sociale, tant soit pour
les hôtels, restaurants et agences
de voyages, et réduire les factures
d’électricité, et de mazout pour les
hôtels, sous forme de moratoire
établi pour une période de six mois,
renouvelable, si les circonstances
demeurent perturbées.
Face à ces réalités économiques
désastreuses, je suggère les grandes
lignes d’un plan de sauvetage,
étalé dans un premier temps sur six
mois, quitte à le prolonger, selon la
conjoncture:
1- Une réunion de tous les
représentants présents à ce colloque,
doit se tenir dans les plus brefs
délais, afin qu’ils évoquent dans un
programme général les principales
d- Accorder aux commerçants,
également, des délais de paiement de
leurs taxes et impôts, étalés sur X mois.
étrangère, exempte de taxes, sécurité
sociale, et remplacer la sécurité sociale
par des assurances obligatoires pour
couvrir la main d’œuvre, et leurs soins
médicaux.
f- Accorder des subventions à
l’encouragement de l’exportation
des produits industriels libanais, et
créer cinq bureaux dans le monde,
qui s’occuperaient de promouvoir ces
produits.
g- Demander au secteur bancaire de
rabaisser le taux de tous les comptes
débiteurs de 1%, en considérant
cette initiative, contribution à la crise
que nous vivons. Dans tous les cas
de figure, ce secteur reste le seul à
enregistrer des profits sur les comptes
débiteurs, leurs intérêts s’étalant entre
6 à 14% selon leurs clients.
Toutes ces suggestions, et bien
d’autres, doivent être prises, en
présence de tous les représentants
des secteurs économiques, réunis
en session permanente et urgente,
en y ajoutant les revendications que
chaque secteur pourrait avoir.
Sans stratégie à appliquer, encore une
fois, dans les plus brefs délais, le pays
court à la faillite.
e- Créer des zones franches, tout au
long du littoral Libanais, pour installer
des industries, qui pourraient employer
une main d’œuvre libanaise et
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86 | Septembre 2014
Qu’en est-il du marché immobilier
dans la crise actuelle ?
Par Mr. Joe Kanaan (membre du RDCL)
Le marché immobilier vit depuis
plus de deux ans une crise qui s’est
accentuée ces derniers temps.
En effet, les Libanais se posent
beaucoup de questions auxquelles ils
reçoivent des réponses diverses qui
les perturbent encore plus.
En conséquence il est naturel que
j’essaye de répondre à certaines de
ces questions pour clarifier la situation
actuelle de l’immobilier au Liban et
indiquer la tendance.
1) Quels sont les types de biens les
plus recherchés ?
Actuellement la tendance du
marché immobilier va vers les petits
appartements qui sont entre 80m2
et 150m2, d’une bonne qualité de
construction sans rechercher le très
haut standing pour qu’ils restent à des
prix abordables.
L’idéal entre US$ 3000 et US$ 3500 le
m2 dans Beyrouth et US$ 2000 à US$
2500 le m2 dans la première couronne
autour de Beyrouth.
Malheureusement il y a très peu
de
projets
actuellement
qui
correspondent à ces critères, car
tous les projets qui ont été construits
jusqu’à maintenant ne répondent
pas à l’attente des clients. Par contre,
Sodeco Gestion a réussi à convaincre
quelques promoteurs à développer
ce genre de produits.
Ainsi nous sommes en train de
commercialiser deux immeubles à
Sin El Fil qui répondent à ces critères.
Grand Tower: des appartements de
125m2 à partir de US$ 1900 le m2
et un projet près du Futuroscope:
140m2 à US$ 2200 le m2. Nous avons
un troisième projet dans Beyrouth à
la rue Mar Mikhael: Michelange SAL:
des appartements de 83m2 à partir
de US$ 240000, des 109m2 à partir
de US$ 325000 et 121m2 à partir de
US$360000 avec parking et cave.
2) Existe-t-il encore de la demande
pour les propriétés de luxe ? et
pour les propriétés secondaires ?
(Faraya….) ?
Il existe toujours une demande pour
les appartements de luxe et pour les
résidences secondaires style chalet
à Faqra ou Faraya ou villa pieds dans
l’eau, mais la demande est tellement
faible qu’il faudra de longues années
pour pouvoir écouler les stocks
existants.
C’est des biens immobiliers qui
reviennent à plusieurs millions de
dollars et qui ne sont qu’à la portée
des Libanais qui ont une activité avec
l’Etranger, ou avec des ressortissants
arabes du Golfe mais qui depuis deux
ans ont disparu du marché et qui sont
actuellement en phase de vendre les
biens qu’ils ont au Liban.
3) Les expatriés investissent-ils encore
au Liban ?
Jusqu’en 2008 soit jusqu’à la crise
financière mondiale, les Libanais
de la diaspora venaient acheter des
appartements au Liban poussés par
les faibles prix des biens immobiliers,
comparés à ceux des grandes villes
Européennes (Paris, Londres, New
York).
A l’époque avec un million d’euros, un
expatrié pouvait acheter presque
500 m2 dans Achrafieh. Actuellement
avec un million d’euros on lui propose
un 300m2 maximum d’une part, et
d’autre part il ne dispose plus des
mêmes disponibilités d’épargne
économisée avant la crise grâce
aux investissements financiers qui
leur permettaient de faire ce genre
d’investissements. Enfin l’insécurité
actuellement au Liban n’encourage
aucun investisseur à courir le risque
d’acheter un bien immobilier au
Liban.
4) Qu’en est-il du marché de la
location?
Jusqu’à il y a un an le marché de la
location se portait très bien. D’une
part, les appartements se louaient à
des prix assez élevés. Soit entre US$
100 et US$ 150 le m2 par an pour les
appartements bien placés avec des
pointes allant jusqu’à US$ 200 pour
le m2 par an comme Tilal Beyrouth
ou équivalent. Et entre US$ 75 à US$
100 pour les autres appartements.
Malheureusement les prix ont
chuté de 20 à 30%, surtout pour les
appartements de plus de US$150 le
m2 par an pour plusieurs raisons:
La première est qu’il y a un grand
nombre d’appartements disponibles
sur le marché surtout grâce aux
expatriés qui ont acheté des
appartements alors qu’ils vivent à
l’Etranger, ils les mettent à la location
dans l’attente de revenir un jour au
Liban.
Aussi de nombreuses familles ont
acheté des appartements pour
leurs enfants en vue de placements
en attendant que leurs enfants
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
87 | Septembre 2014
se marient et aient besoin de ces
appartements. D’une phase où nous
étions en manque d’appartements
disponibles à la location avant l’an
2000, nous sommes actuellement
avec
un
portefeuille
existant
excédentaire depuis 2010 à cause des
points évoqués dans le paragraphe
précédent.
appartements:
A
cela
l’insécurité
existant
actuellement au Liban empêche
les sociétés étrangères à revenir
s’installer au Liban et les ambassade
existantes ont actuellement tendance
à baisser leur budget à la location des
Nous avons eu des demande de baisse
de plusieurs ambassades et sociétés,
sinon ils refusaient de renouveler et
allaient chercher à déménager. Toutes
les demandes de baisse ont été
acceptées par les propriétaires.
“Il faut encourager les partenariats
public-privé au Liban “
Par Mr. Fouad Trad (Président du comité de direction de Byblos Bank Europe)
En marge de la la réunion du Comité
d’orientation politique d’Ipemed,
un dîner a été organisé, l’occasion
de rassembler les membres du cop,
les membres fondateurs d’IPEMED
ainsi que des personnalités et des
journalistes s’intéressant au devenir
des relations entre les deux rives
de la Méditerranée. Dans ce cadre,
nous avons rencontré Fouad N. Trad,
président du comité de direction de
Byblos Bank Europe depuis 2009.
Pouvez-vous nous présenter en
quelques mots le groupe Byblos et
sa stratégie à l’international?
Le groupe Byblos a été fondé en
1963 au Liban et s’est rapidement
hissé dans le Top 10 des banques
libanaises. Banque universelle et
pionnière de la banque de détail
au Liban, la Byblos Bank se situe
désormais à la troisième place des
banques libanaises avec plus de
quatre-vingt agences au Liban et
une présence dans onze pays. Elle
a connu une forte croissance par
acquisitions et croissance interne.
Les actions de la banque sont cotées
sur les bourses de Beyrouth et de
Londres.
Dès 1976, la Byblos Bank s’est
déployée en Europe, à Bruxelles
d’abord, puis à Paris et à Londres.
Depuis dix ans, elle a choisi de
s’implanter dans certains pays
arabes, africains et européens
pour accompagner sa clientèle et
diversifier ses revenus.
Quelle place occupent les pays
méditerranéens dans les activités
de la banque et avez-vous une
stratégie vers l’Afrique?
Née sur la ville côtière (phénicienne)
de Byblos, la banque s’est toujours
intéressée aux pays de la Mare
Nostrum.
Nous n’avons pas suivi une stratégie
d’implantation sur le pourtour
méditerranéen mais nous sommes
actifs en trade finance avec le
Maghreb, la Libye et l’Égypte,
présents en Syrie et en France, et aux
côtés de nos clients commerçants
en Espagne, Portugal, Italie, Malte et
Grèce.
présence d’une diaspora active dans
plusieurs pays africains nous permet
de capitaliser sur l’accompagnement
des entrepreneurs et importateurs
libanais.
Les tensions qui traversent les
pays du Sud de la Méditerranée
ont-elles des incidences sur votre
activité?
Les secousses provoquées par le dit
Printemps arabe nous ont amenés
à adopter une attitude de prudence
vis-à- vis de certains pays de la rive
sud de la Méditerranée, mais sans
jamais remettre en cause notre
engagement de poursuivre notre
partenariat avec nos clients.
En Afrique, nous sommes implantés
au Soudan et en rdc et nous avons
un bureau de représentation au
Nigéria. Nous sommes actifs dans
beaucoup d’autres pays africains en
trade finance et nous maintenons
des relations de correspondants
avec certaines banques locales. La
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88 | Septembre 2014
Ethique et droit dans le monde des
affaires
Professeur Nasri Antoine DIAB- Avocat aux Barreaux de Paris et de Beyrouth
Professeur des Facultés de Droit
Il existe des zones grises( ) à la limite
du «non-droit»( ), où l’homme de loi
peut se sentir démuni face à l’absence
de textes normatifs d’application
obligatoire, et où l’homme d’affaires
peut se sentir esseulé puisque
rares sont ses concurrents qui l’y
accompagnent. Le premier est poussé
à se demander qu’est-ce que l’éthique
dans les affaires: est-ce du droit en
devenir (c’est-à-dire des principes
non encore obligatoires qui finiront
par être absorbés par le droit positif
et donc devenir contraignants), ou
est-ce de la morale qui ne sera jamais
codifiée ? Et le second est en droit de
se demander: pourquoi l’éthique dans
les affaires et pourquoi s’engager à
aller au-delà des réglementations
applicables? Précisons que, par
hommes d’affaires, nous entendons
à la fois les personnes physiques et
les personnes morales(), l’éthique
s’étant remarquablement développée
dans le cadre du fonctionnement
de ces dernières, même si parfois
elle suit d’autres chemins, passant
par la gouvernance de l’entreprise()
ou la culture de l’entreprise().
Deux questions doivent donc être
examinées: qu’est-ce que l’éthique
dans les affaires et pourquoi l’éthique
dans les affaires ?
1- Qu’est-ce que l’éthique dans les
affaires ?
L’homme d’affaires qui souhaite être
informé des règles obligatoires qui lui
sont applicables et qui réglementent
son secteur d’activité se tourne vers
un homme de loi qui le conseille. Or,
celui-ci peut l’accompagner jusqu’à
la frontière extrême des règles
obligatoires concernées, mais pas audelà ; l’homme d’affaires est alors livré
à son propre sort. Le praticien se sent
déjà mal à l’aise face à l’obligation que
le législateur qualifie, à l’article 2 du
Code des obligations et des contrats,
de «naturelle» et qui trouve parfois
sa source dans un «devoir moral» aux
termes de l’article 3(). Or, cet élément
moral est directement pris en compte
par le législateur dans le droit des
affaires au Liban. En effet, cette
matière est constituée de dispositions
législatives ou réglementaires situées
essentiellement dans le Code de
commerce, mais aussi dans plusieurs
textes spéciaux applicables aux
diverses branches, que ce soit des
codes (Code de commerce maritime;
Code de la monnaie et du crédit;
etc.) ou des lois et décrets plus
spécifiques régissant par exemple
la
représentation
commerciale,
les assurances, la protection du
consommateur, les médias, les
transports, etc. A ces textes, s’ajoutent
la jurisprudence, les usages de la
profession et ce que l’article 3 du
Code de commerce appelle les
«exigences de l’équité et de la loyauté
commerciale».
L’homme
d’affaires
est
donc
confronté à plusieurs sources du droit,
comportant des règles obligatoires,
qu’il est possible de regrouper
en deux grandes catégories: une
première catégorie de sources,
à caractère «technique» et aux
contours bien déterminés, composée
du Code de commerce, de codes et
textes spéciaux, de la jurisprudence
et des usages de la profession ; et
une seconde catégorie de sources, à
caractère «moral» et aux contours mal
déterminés, qui comprend l’équité et
la loyauté commerciale.
La question qui se pose est de savoir si
l’éthique, qui, par nature, n’est pas une
source directe du droit (en ce sens
qu’elle ne créé pas des obligations à
la charge de l’homme d’affaires dont
l’inexécution par celui-ci serait source
de recours judiciaire et de sanctions),
ne fait pas double emploi avec cette
seconde catégorie. Si les deux notions
d’équité et de loyauté s’identifient à
l’éthique, ou si elles y sont incorporées,
nous nous retrouverons alors devant
la quadrature du cercle: d’une part,
l’éthique sort renforcée dans sa
substance, puisqu’elle est promue au
rang de norme juridique au même
titre que les autres sources du droit, et
elle est donc susceptible de sanction
en justice ; mais, d’autre part, l’éthique
sort affaiblie dans sa forme, puisque
ce qui devient une norme n’est plus
techniquement de l’éthique.
D’où, à nouveau, la question:
qu’est-ce que l’éthique ? Il serait
intéressant de se pencher sur les
définitions proposées par un juriste
et un philosophe. Le juriste qualifie
d’éthique le rapprochement du droit
et de la morale(). Le philosophe
définit l’éthique comme étant «la
science ayant pour objet le jugement
d’appréciation en tant qu’il s’applique
à la distinction du bien et du mal»() ;
cette idée de distinction entre le bien
et le mal dans les affaires est adoptée
par les auteurs américains qui se
penchent sur les «Business Ethics»().
A partir de là, il est possible de
définir l’éthique des affaires comme
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
89 | Septembre 2014
étant la morale des affaires, ou le
rapprochement de la morale et de la
pratique des affaires.
L’homme d’affaires est donc tenu, de
par la loi, de se conformer à l’équité
et à la loyauté commerciale, et s’il le
fait ce n’est pas pour être récompensé
d’avoir été fidèle à une éthique
subjective et facultative, mais pour
ne pas être sanctionné d’avoir violé
une source du droit des affaires
objective et impérative. Dans ce cas,
la morale est prise en compte et, par
le biais de l’éthique, elle pénètre le
droit lui-même( ). Cette pénétration
du droit par la morale n’est pas
toujours indirecte, subtile, puisque
le législateur a directement consacré
et réglementé certaines facettes de
l’éthique, de l’équité et de la loyauté
dans des textes exprès. Il suffit de
citer l’exemple de la prohibition de
l’usure: le profit sur le prêt d’agent est
admis, alors que l’abus constitue une
infraction pénale( ).
2- Pourquoi l’éthique dans les affaires?
Il s’agit ici de la vraie éthique, celle
qui est voulue, choisie et définie par
l’homme d’affaires, et non pas celle
qui lui est imposée et qui n’est plus
de l’éthique stricto sensu. Le choix
et la liberté sont consubstantiels à
l’éthique. C’est donc la part d’éthique
qui n’est pas prise en compte par le
droit et qui suit un «cheminement
propre»( ) qu’il nous faut examiner.
Contraint par toutes sortes de textes,
soumis à la jurisprudence, lié par les
usages de la profession, tenu, de par
un commandement législatif et non
par choix, à l’équité et à la loyauté
commerciale, que peut encore
s’imposer l’homme d’affaires ? Et
surtout pourquoi irait-il au-delà de
tout cela ?
Un exemple concret, tiré de la pratique
des affaires au Liban permet d’aborder
la question de savoir que faire de plus:
le blanchiment d’argent, qui avait
commencé par être une question
d’éthique avant d’être rejoint par le
droit. Cet exemple illustre un cas dans
lequel l’éthique a été saisie par le droit,
et n’est donc plus de l’éthique stricto
sensu. Le blanchiment d’argent n’est
devenu un délit au Liban qu’en 2001,
lorsque le législateur a adopté une
loi en ce sens, applicable en matière
bancaire( ). Depuis cette loi, les
banques ne peuvent plus participer
à des opérations de blanchiment
d’argent sous peine de sanctions
pénales et disciplinaires. Auparavant,
le banquier se demandait si, en
l’absence de texte, il pouvait recevoir
tous genres de dépôts d’argent,
même de provenance suspecte, au
risque de se prêter involontairement
à une opération de blanchiment.
Se demander que faire de plus
revient à se demander où trouver les
standards qui ne sont pas dans le droit
positif. Plusieurs axes ont été suivis
au Liban par diverses entités privées
et publiques. Ainsi, l’Association des
Banques au Liban, le Rassemblement
de Dirigeants et Chefs d’Entreprises
Libanais (le RDCL) et la Banque du
Liban avec la Commission de Contrôle
des Banques et aujourd’hui l’Autorité
des Marchés Financiers( ) ont, chacun
de son côté, entamé une réflexion ou
ont pris des mesures concrètes.
Pour rappel, le RDCL avait formé un
groupe de travail chargé de proposer
des modes de développement des
méthodes de management et de
l’éthique dans les affaires. Le résultat
de ce très intéressant travail a été la
publication, en 2004, d’un document
intitulé «Code d’Ethique et Code de
Conduite»( ) comprenant un volet
pour les individus et un autre pour
les entreprises et comportant des
«valeurs» qui couvrent un très large
spectre, allant de la transparence
dans l’information au respect de
la confidentialité et au refus des
conflits d’intérêts, en passant par
la reconnaissance de la valeur
du travail d’autrui et le partage
des compétences. L’éthique y est
omniprésente:
refus
d’accepter
un travail qui semble «contraire
à l’éthique»; prise de mesures
appropriées chaque fois qu’un
collègue se conduit «contrairement à
l’éthique» ; etc.
Enfin, la Banque du Liban a édicté, en
2006 et en application du document
de travail de la Commission
internationale de Bâle de la même
année, une directive sur la «Corporate
Governance»( ) applicable aux
banques et aux établissements
financiers opérant au Liban. L’article
2 de cette directive énumère huit
principes, le deuxième comprenant
une notion qui intéresse notre sujet:
les «Corporate Values». L’intérêt
de ce deuxième principe est de
relier directement la gouvernance
de l’entreprise aux «valeurs» de
l’entreprise, lesquelles relèvent, d’une
manière ou d’une autre, de l’éthique.
L’œil rivé sur le compte de résultats,
tenu à des performances par
les différents «stakeholders» de
l’entreprise( ), l’homme d’affaires
doit-il, ou même est-il en droit de
s’imposer des contraintes autocréées, au risque de détériorer le
compte de résultats et d’affaiblir
son entreprise par rapport aux
concurrents moins rigoureux, moins
«éthiques» ? La réponse ne saurait
être seulement «morale», puisque
l’homme d’affaires évolue par essence
dans un milieu à but lucratif et non
pas caritatif. Ce n’est pas pour faire le
«bien» (par opposition au «mal» dans
la définition du philosophe) ou pour
apaiser sa conscience, qu’il le fera.
Dans une vision utilitariste, il le fera
bien sûr pour cela, mais aussi en vue
d’un plus grand profit potentiel. Il va
sacrifier un peu de court terme pour,
éventuellement, plus de long terme.
Cette vision utilitariste a été retenue
par l’Association des Banques au Liban
dans un rapport de 2006( ) dans lequel
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
90 | Septembre 2014
elle a considéré que le «rationale»
pour une gouvernance améliorée de
l’entreprise réside dans la prévention
de l’abus contre les actionnaires
minoritaires, l’accroissement de la
confiance entre les investisseurs et
l’attraction qu’exerce alors sur les
autres «stakeholders» l’entreprise
devenue plus équitable («fairer»)
et, par là, plus prospère que ses
concurrentes.
L’éthique va, en quelque sorte, établir
un équilibre entre les différents
groupes de «stakeholders» et
prévenir les conflits qui peuvent les
opposer dans le partage des richesses
générées par le travail de l’homme
d’affaires (). Celui-ci prend donc le
risque d’affaiblir (légèrement) sa
position aujourd’hui pour la renforcer
à terme: en étant éthique avec ses
salariés, il les mobilise et attire les
meilleurs candidats; en étant éthique
avec ses actionnaires et son conseil
d’administration, il les contente et
renforce la cohésion collective; en
étant éthique avec ses clients, il les
fidélise ; et enfin en étant éthique avec
la collectivité à laquelle il appartient,
il renforce son image de marque en
créant une culture d’entreprise qui la
distingue des autres, ce qui constitue
la plus efficace des publicités.
L’intégration de l’économie libanaise
dans l’environnement économique
mondial
Par Professeur Joseph GEMAYEL (Doyen de la Faculté de sciences
économiques Université Saint-Joseph de Beyrouth)
- Tout projet d’intégration dans le
nouvel environnement globalisé
exige des pays l’ouverture de leurs
économies et stimule des réformes
nécessaires à une telle intégration,
en particulier pour une économie
de petite taille à tradition libérale,
comme l’économie libanaise.
- Les profondes mutations de
l’économie mondiale, dans le sens de
la libéralisation et de la globalisation,
et l’adhésion du Liban à des accords
multilatéraux pour le libre-échange
nécessitent une adaptation de ses
structures économiques dans le sens
de la compétitivité et d’une meilleure
productivité.
- En clair, les avantages compétitifs
de l’économie libanaise restent
à déterminer dans ce nouvel
environnement globalisé.
I- L’économie libanaise à la
recherche de nouvelles fonctions
économiques
- Avec la fin de la guerre en 1991, le
pays s’est engagé dans un ambitieux
programme de reconstruction dans
l’objectif d’un retour rapide de
Beyrouth en tant que place bancaire
dans la région, parallèlement aux
projets de paix annoncés à l’époque.
L’économie du pays a alterné entre
une forte croissance et une croissance
plus modérée, ensuite une récession
suivie d’un retour de la croissance
puis d’une dépression, en fonction
des fluctuations du cycle économique
et des chocs principalement de nature
politique. Toutefois, la guerre en Syrie,
l’instabilité politique et sécuritaire
dans le pays, mais également les
mutations économiques et financières
dans la région constituent autant de
défis à l’économie libanaise.
- En effet, l’économie libanaise est à
la recherche de nouvelles fonctions.
Si la réforme de notre économie est
fortement tributaire de la situation
politique, elle n’en demeure pas moins
vitale à toute possibilité de relance.
En particulier, deux défis majeurs
se posent à l’ensemble des nos
dirigeants politiques et économiques:
la restructuration de l’économie et la
redéfinition du rôle économique de
l’Etat.
IIDe
la
nécessité
d’une
restructuration
de
l’économie
libanaise: réforme et ouverture
- La compétitivité de notre économie
nécessite une maîtrise des coûts de
production et/ou amélioration de sa
qualité.
- Une maîtrise des coûts de production,
tels les charges salariales, financières
et fiscales, les coûts en matières
premières, ne semble pas facile pour
une économie, comme celle du Liban.
En effet, les coûts salariaux d’une maind’œuvre libanaise comparativement
bien qualifiée sont difficiles à réduire.
Quant aux coûts financiers, les
impératifs de la politique monétaire,
les contraintes de la politique
budgétaire, un marché financier peu
développé et l’instabilité politique et
sécuritaire font que les taux d’intérêt
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
91 | Septembre 2014
incorporent une prime de risque
certaine. De même, l’état actuel des
finances publiques ne permet pas
de réduire les charges fiscales, bien
au contraire. Par ailleurs, la plus
grande partie des matières premières
étant importées, leurs coûts ne sont
pas maîtrisables dans le pays. Sans
oublier évidemment, les importantes
factures des ressources en électricité,
en télécommunication,…du fait de
la structure peu compétitive, parfois
inefficiente, des entreprises qui les
fournissent.
- La stratégie de la réforme des
structures de production au Liban
devrait donc impérativement passer
par une meilleure qualité de notre
production et une plus grande
ouverture de notre économie.
- Certes, des réformes ont été
réalisées, ces dernières années,
concernant notamment la propriété
intellectuelle, les normes de qualité,
la modernisation de l’administration
douanière,
la
promotion
des
investissements, la mise en place de
la TVA,…
- Mais une stratégie globale de
modernisation
et
d’ouverture
s’impose, nécessitant notamment
d’approfondir les axes suivants:
. développer le facteur capital par
l’extension continue des nouvelles
technologies,
. investir toujours plus dans le capital
humain par des investissements en
éducation et en formation,
. exploiter davantage ces nouveaux
facteurs que sont le savoir,
l’information et l’innovation,
. favoriser les investissements et
promouvoir les exportations,
. adapter encore plus notre
production aux normes et standards
internationaux,
. créer un cadre légal stable et
prévisible, notamment dans le
domaine de la fiscalité,
. développer de nouveaux outils de
financement des entreprises, surtout
des PME,
. rendre l’administration plus
transparente et plus efficace,
. mettre l’information à la disposition
de
l’ensemble
des
acteurs
économiques.
III- Vers une redéfinition du rôle
économique de l’Etat
- Un paradoxe caractérise la place
actuelle de l’Etat dans l’économie
libanaise: alors que la dette publique
atteint des proportions importantes
du PIB, de même que les dépenses
publiques et le déficit budgétaire,
les institutions économiques de
l’Etat demeurent quasi-inexistantes,
la contribution du secteur public au
PIB est faible, et tout programme de
privatisations risque de ne dépasser
que de peu l’accroissement annuel de
la dette publique.
meilleure intégration dans le nouvel
environnement globalisé appelle le
respect de l’autonomie de la sphère
économique, notamment à l’égard de
la classe politique.
IV- Conclusion:
- Certes, la restructuration de
l’économie libanaise risque d’exposer
un certain nombre de secteurs et
d’activités à la concurrence étrangère
sans qu’ils n’y soient préparés. En effet,
l’intégration de l’économie libanaise
à un environnement globalisé est
assurément douloureuse à court
terme, mais ne pas l’intégrer risque de
lui être fatal à long terme.
- Paradoxalement, le Liban à tradition
libérale a parfois du mal à retrouver la
voie de la compétition, c’est peut-être
parce que le libéralisme d’aujourd’hui
n’est plus le laisser-aller d’hier. Le
libéralisme d’aujourd’hui exige une
plus grande conformité à un ensemble
de règles et de normes. C’est à un vrai
changement de mentalités que les
Libanais sont appelés.
- Réformer les structures économiques
du Liban nécessite particulièrement
une restructuration du secteur
public et de nouvelles lignes de
partage entre le secteur privé et
le secteur public. Un tel processus
de restructuration contribuera à
redéfinir le rôle économique de l’Etat,
pas nécessairement dans le sens de
son désengagement de la sphère
économique, mais sûrement dans le
sens de l’efficience et de l’équité.
- Le principal obstacle à la réforme
du secteur public au Liban réside
moins dans la place qu’il occupe
dans
la
sphère
économique,
mais davantage dans son entière
soumission à la sphère politique. Une
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Articles
92 | Septembre 2014
Operational
Excellence,
People
Excellence
and
Excellence
in
Organizations
Pr. Tony GIBEILY – Dean Faculty of Business Administration and Management,
Saint Joseph University of Beirut
Organizations have since long decades
explored ways to keep on improving
their excellence. In their journey
towards excellence, organizations have
noticed that they needed discipline
and vigilance as, as Aristotle puts it,
“Excellence is an art won by training
and habituation. We do not act rightly
because we have virtue or excellence,
but we rather have those because
we have acted right. We are what we
repeatedly do. Excellence, then, is not
an act but a habit “. They have also
learned that excellence meant product
leadership, operational excellence and
customer intimacy (M. Treacy and F.
Wiersema, 1997), and witnessed as
well that excellence needed capable
and motivated people, people who
can drive market share, financial
resources, technical competencies…
The purpose of this article is to address
the last two characteristics of the
excellent organizations, i.e. operational
excellence and people excellence.
2. Operational Excellence (OE)
Operational excellence is when all
employees in the organization act
in a coordinated manner to ensure
effectively creating and delivering
the values the organization drives at
providing to its clients.
2.1. Foundations of Operational
Excellence
We would agree that operational
excellence translates to increased
production
flexibility,
improved
customer responsiveness and cost
minimization. It is not however easy
to define as it advocates doing things
right, at a good cost, providing value to
customers, earnings to shareholders,
contribution
to
stakeholders…
Observations show that operationally
excellent organizations: 1) Follow a
well-defined strategy and operational
planning, 2) Translate their objectives
into measurable success indicators and
ensure alignment among the different
constituents of their setup, 3) Are
process oriented that enjoy proficient
management, value chain and support
processes, 4) Have the right attitude,
capabilities and motivation. Moreover,
as per W. Boothe and S. Lindgor (2012),
for organizations to be successful they
also need to identify and agree on
their mission, vision and values, which
help their managers be sincere in their
excellence journey and hold each other
accountable. To sum up operational
excellence, I particularly appreciate the
model of John R. Darling et al (2007)
which model of Keys to Organizational
Excellence and Leadership Strategies
focuses on customers, people and
innovation:
Source: John R. Darling, Michael J. Keeffe and
John K. Ross
Where:
• Leadership strategies: Attitudes such as
Fairness, justice, honesty, discipline… that affect
behaviors
• Meaning through communication: Enthusiasm,
Getting commitment of others, Shared
meanings and creation of common perspectives
• Trust through positioning: Accountability,
predictability, reliability… that help effective
functioning and maintain the organization
integrity
• Confidence through respect: Listening,
knowing that people are differently good at
different tasks/jobs… bring the best out of
people and enhance self-worth
• Attention through vision: search for
opportunities, focus on Customers, effectiveness
in work…
2.2. Examples of the perception of
Operational Excellence by some
organizations
2.2.1. Du Pont de Nemours (Source:
DU PONT document on “Delivering
Operational Excellence – A Du Pont
Integrated Systems Approach 2005)
Du Pont de Nemours OE model is
believed to be the key to their global
business competitiveness. It drives
their business productivity by applying
best practices with respect to: 1) Asset
Productivity, 2) Capital Effectiveness,
and 3) Operational Risk Management.
It gives the company the benefits of
lower costs, increased efficiencies,
fewer injuries, maximum sustainable
returns on operating assets, and an
enhanced competitive position. It
confers the company the following
advantages: 1) Strategic clarity about
the company’s mission, objectives
and organizational expectations, 2) A
culture of OE Best practices in process
architecture, 3) A well-orchestrated
improvement journey, and 4) A
superior organizational alignment and
execution.
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
93 | Septembre 2014
2.2.2.
Chevron
(Source:
Chevron: Operational Excellence
Management System – An overview
of the OEMS)
• For Chevron, OE is not something
separate from their business; it is
how they must run their business
to achieve their vision of success.
For them, to achieve and sustain
high levels of performance, they
must develop strong capability in
operational excellence throughout
their organization.
- Chevron states the following
Objectives to their OEMS: 1)
Achieve an injury-free work place,
2) Promote a healthy workplace and
mitigate significant health risks, 3)
Eliminate spills and environmental
incidents. Identify and mitigate key
environmental risks, 4) Operate
incident-free with industry leading
asset reliability, and 5) Maximize the
efficient use of resources and assets.
• Chevron OEMS consists of 3 parts:
- Leadership Accountability: establishes
the vision and sets objectives that
challenge the organization to achieve
world-class results.
- Management System Process:
drives progress toward world -class
performance. It is linked to the
business planning process and begins
with defining a vision of success and
setting objectives.
- OE Expectations: they are met
through processes and programs put
in place by local management and
are detailed under 13 elements: 1)
Security of Personnel and Assets, 2)
Facilities Design and Construction, 3)
Safe Operations, 4) Management of
Change, 5) Reliability and Efficiency, 6)
Third-Party Services, 7) Environmental
Stewardship, 8) Product Stewardship, 9)
Incident Investigation, 10) Community
and
Stakeholder
Engagement,
11) Emergency Management, 12)
Compliance Assurance, and 13)
Legislative and Regulatory Advocacy.
2.3. The need for change
Organizations seeking achieving
operational
excellence
must
simultaneously seek the right
mixture of structural and executional
changes while accounting for market
discontinuities. This is well put by
ACCENTURE in their following model
where:
• Competitive Essence is about what
makes the organization better than
others
• Operational Excellence Strategy
is about the right blending of
structural and executional moves the
organization wants to make
• Change Journey is about planning
the right change journey.
3- People Excellence
Excellent
organizations
depend
on seniors capable of developing
their people by inspiration, and by
providing them with proper means
so that they attain an appropriate
level of competence and motivation
to get involved in the fulfillment of
the organizations’ goals. While these
seniors would keep on working on
helping their people improve on their
capacities (experience on the job,
trainings…), they also need to boost
their motivation as performance is
the result of these two constituents:
Performance = Capacity x Motivation.
They need however to give enough
care also about getting their people
in the right mood… enjoying the
right attitude as attitude is everything.
Among the thing seniors can do in this
area are the following:
• Incite people to indulge themselves
with a Positive Attitude and helping
them matching their attitude with
their superior
• Help people know themselves, their
dreams, what pleases / displeases
them, their skills / transferable
competencies, their hindrances that
do not allow them making their dream
come true
• Encourage people to assess from time
to time their strengths and weaknesses,
as well as their opportunities and
threats in order to help them best
exploit their capabilities
• Make sure that people acquire the
discipline of getting things done,
giving their job what it takes, stopping
accepting half works, doing today
what they have to do today
• Find ways to getting people fully
involved and committed, and helping
them becoming real organization
builders by improving on their
personal competencies and engaging
in team plays
• Help people remembering that, as
per Arthur Ashe, “Success is a journey,
not a destination “.
While doing above, seniors need to
remember that they can never force
their people into perfection. They can
only engage them enough so that
they want to do perfect work. It is so
as they cannot change the personality
of their people. They can however
influence their behavior. In fact, and as
advocated by Chip Conley, seniors are
to help their employees succeed their
Happiness Emotional Equation that
should be > to 1:
Seniors in fact need to stop applying
A. Maslow’s Hammer Maxim “He
that is good with a hammer tends to
think everything is a nail “(he tends
to apply this to all situations…). They
should remember well that the more
meaning the organization gives to its
employees, the more commitment
it gets from them (the higher the
employees
performance)…
and
people deserve it. After all, these same
seniors recruited these same people,
and they did it trusting that they were
good, and these people were happy
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
94 | Septembre 2014
and fully motivated when they joined
the organization. The issue for the
seniors should then always be: What
best to do / how best to treat these
new comers so as they remain happy
and proud and go even further in
their willingness to serve themselves
through serving the company by
being EXCELLENT!
Seniors should better act as Leaders
and not as Managers to improve their
people performance:
As per the CIPD “unlocking the black
box “study, John Purcell et al (2003)
advocates that for organizations
to excel, they need to help their
employees secure three characteristics:
1) The ability to perform (skills,
competencies, knowledge, education),
2) The motivation to perform (reasons
and attitude), and 3) The opportunity
to perform (the chance and the right
conditions to do).
Above may be tedious to do. But
seniors can accomplish it by helping
their people: 1) Be responsible and
stop presuming, keep focused, see
the big picture and set goals, 2) Be
action oriented and not only reactive.
Do what they have to do without
overshooting and without expecting
apples from those who have none, 3)
Properly manage their time and persist
till they finish it, without sticking to
errors, and 4) Be creative and accept
mistakes.
While working on building the
capability of people, seniors must
remember that their job will be a
multifaceted one as the individual
capability has two dimensions as
determined by the 4A model of
capability of Tamkin P. et al (2004):
• 1st dimension encompasses the
development capability at one end
and its deployment at the other
• 2nd dimension has the individual at
one end and the organization at the
other in terms of their role:
Of course, coping with above would
often prove to be laborious. However,
the question should not be “do our
people deserve such efforts?“, but
rather “do we deserve them? “It is so as
people would foster the excellence of
good companies, and good companies
would foster the excellence of good
people. In the final count, let our
seniors set their priorities right. And let
them not permit their daily operational
issues crowd their important ones, i.e.
recruiting, developing and retaining
good people. Mostly, they should stop
looking only at the “hands “and “heads
“of their people. fsexcellence).
4. Conclusion
The key to creating excellence in
organizations requires hard and
systematic work. But:
• It is simple business-management
sense, especially when it comes to
attracting and retaining good people
(it’s about Confidence, Motivation,
open
Communication,
mutual
Respect, and superior Performance…
good deeds in fact!!!).
• Our people would stand by us,
and in fact may amaze us. Let’s not
underestimate the capabilities of our
people once they are motivated!? In his
speech about “Schools Kill Creativity
“, Ken Robinson told the following
story: A little girl who was in a drawing
lesson. She was six and she was at the
back, drawing, and the teacher said
this little girl hardly ever paid attention,
and in this drawing lesson she did. The
teacher was fascinated and she went
over to her and she said, “What are
you drawing? “And the girl said, “I’m
drawing a picture of God. “And the
teacher said, “But nobody knows what
God looks like. “And the girl said, “They
will in a minute. “
Bibliography
• ACCENTURE - Operational Excellence,
Finding the Right Formula for High
Performance, 2011
• BOOTHE William and LINDGORG
Steven – Operational Excellence, 2012
• CONLEY Chip - Video on TED.
com “Measuring what makes life
worthwhile “
• DARLING John, KEEFFE Michael
and ROSS John - Entrepreneurial
Leadership Strategies and Values: Keys
to Operational Excellence, Journal of
Small Business & Entrepreneurship
– Volume 20, Issue 1, January 2007,
pages 41-54
• PURCELL John et al – Unlocking the
black box – a study carried out by
Chartered Institute of Personnel and
Development (CIPD), 2003
• ROBINSON Ken - Video on TED.com
“Schools kill creativity “. Transcript
can be found at http://dotsub.com/
view/8faa77e7-6d84-4ed6-881a42bf4280929f/viewTranscript/eng
• TAMKIN P., GILES L., CAMPBELL M.,
HILLAGE J. – Skills pay: The contribution
of skills to business success, SSDA
Research Report 5
• TREACY Michael and WIERSEMA Fred
– The discipline of market leaders,
1997
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
Articles
95 | Septembre 2014
“Savoir Oser “
Par Dr. Fouad ZMOKHOL - Président du RDCL
Une année vient de s’écouler… Mais
quelle année!
Une année extrêmement difficile,
triste et parsemée d’embuches avec
une succession d’évènements plus
malheureux les uns que les autres.
Devant autant de déceptions, c’est
tout naturellement que la plupart
d’entre nous n’avaient qu’un seul
souhait, celui de la voir s’achever
enfin! Qu’elle s’achève afin que nous
puissions nourrir de nouveaux espoirs
pour celle qui commence…
En effet, si l’année 2013 correspond
à une étape cruciale dans la
matérialisation de maigres dialogues
public-privé, c’est également une
année douloureuse pour le secteur
privé du fait de la défaillance
chronique et structurelle des
établissements publics.
Certes, il ne peut y avoir d’activité
économique et d’investissement sans
gouvernement qui puisse gouverner
avec des objectifs clairs et déterminés!
Comment pouvons-nous espérer un
avenir meilleur avec nos pouvoirs
exécutif, législatif et constitutionnel
gelés au moment même où notre
pays souffre quotidiennement des
retombées des turbulences des pays
voisins?
Cet état de néant a conduit à une
accumulation de faiblesses qui ont été
tout au long de l’année observées. En
effet, nous en sommes arrivés là parce
qu’il prévalait un dialogue de sourds
entre les partis impliqués et nous ne
pouvons que réitérer aujourd’hui
que seul le dialogue franc et une
médiation cohérente permettront
l’émergence que nous ambitionnons
pour notre cher pays…
L’année 2014 s’annonce être une
année pleine d’incertitude et de
risques mais aussi une année porteuse
d’espérance au regard des attentes
légitimes qu’une situation nouvelle
fait entretenir en tout être humain:
avoir de grandes ambitions, savoir
oser et travailler dur, franchement et
sincèrement avec persévérance et
passion.
Nous saisissons cette occasion festive
pour formuler les vœux de:
• Voir l’amélioration du climat
des affaires, de la promotion
de
l’entreprenariat
et
des
investissements,
• Doter le pays d’un fond de garantie
destiné aux PME afin de leur
permettre de mieux s’armer pour faire
face à la compétitivité régionale et
internationale et traverser la période
critique en cours.
• Faciliter la création de nouvelles
entreprises qui seront les moteurs de
la croissance.
• Engager la réforme profonde de
notre économie avec la mise en œuvre
d’actions concrètes en faveur de la
relance des secteurs de production.
• Mettre en place un cadre permanent
de haut niveau du dialogue publicprivé.
• S’ouvrir à de nouveaux marchés et
continents comme l’Amérique Latine
et l’Afrique, régions en croissance
régulière et stable, afin de refaire de
notre pays la plaque tournante du
Moyen-Orient.
• Mais surtout retrouver nos dirigeants
autour d’une table de négociations et
s’entendre sur la meilleure formule de
L’Orient- Le jour – 27 Décembre 2013
règlement de conflits, animée par la
vertu du dialogue dans la sincérité et
le respect de l’intérêt du citoyen.
Le secteur privé est encore et
toujours perçu, à juste raison, par nos
concitoyens et par nos partenaires
comme étant le catalyseur des
orientations
stratégiques.
Ce
rôle d’avant-garde se joue sous
la
clairvoyante
conduite
de
nos entreprises, appuyée par le
dévouement et la compétence de nos
collaborateurs.
En effet, nul ne doute, qu’avec la
volonté qui nous anime, l’engagement
qui nous habitent, la détermination
et le souci de l’intérêt de nos
entreprises qui nous caractérisent,
nous continuerons à faire du secteur
privé, l’ultime arme du pays dont
nous rêvons tous. C’est pourquoi jour
après jour, nous nous battons et nous
continuerons à le faire jusqu’au bout
afin de franchir tous les obstacles qui
risquent d’entraver notre chemin.
Cette nouvelle année devra être
résolument placée sous le signe du
dépassement de soi et notre mot
d’ordre sera de “Savoir Oser “, en faisant
référence à une réflexion de Sénèque
qui semble toujours d’actualité: “Ce
n’est pas parce que les choses sont
difficiles que nous n’osons pas, c’est
parce que nous n’osons pas, qu’elles
sont difficiles “.
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96 | Septembre 2014
La médiocrité des chiffres et des remèdes !
Par Dr. Fouad ZMOKHOL - Président du RDCL
L’année 2013 vient finalement de
s’achever et tous nos espoirs et
objectifs se tournent désormais vers
la nouvelle année 2014. D’après
les règles les plus élémentaires de
stratégie managériale privée ou
publique, il est crucial de s’arrêter
et de méditer méticuleusement sur
les chiffres, les résultats et les faits
concrets de l’année écoulée.
L’objectif principal de cette étude
devrait
être
indiscutablement,
d’une part, de prendre des mesures
correctives sur les mauvaises
performances et les points faibles,
et, d’autre part, de capitaliser sur les
réussites et les points forts tout en
dessinant une stratégie et un plan
économique national clair et défini.
Les
principaux
indicateurs
économiques du Liban pour 2013 se
sont fait sentir et ont pesé tout au
long de l’année écoulée sans relâche
sur tous les ménages, les salariés et les
entreprises toutes tailles confondues...
Nous nous souviendrons sûrement,
ainsi sans doute que les prochaines
générations à venir, de ces résultats
dramatiques et alarmants étalés en
toute transparence et objectivité.
La croissance du PIB réel est estimée
à 0,7 % en 2013, en baisse de 1,1
% par rapport à 2012, de 1,8 % par
rapport à 2011 et de 7 % par rapport
à 2010. L’indice de confiance des
consommateurs a atteint son niveau
le plus bas dans la première moitié de
2013 et s’est maintenu dans ce même
abîme dans la seconde moitié de
l’année 2013.
La balance de paiements a enregistré
un déficit de 1,66 milliard de dollars
au cours des 11 premiers mois de
2013. L’afflux de capitaux privés nets
vers le Liban est estimé à 2,9 milliards
de dollars en 2013, ce qui constitue
une baisse de 42 % par rapport aux 5
milliards de dollars en 2012, de 54 %
par rapport à l’afflux de 6,3 milliards
de dollars en 2011, sans oublier le pic
de 12 milliards de dollars en 2009.
Le nombre de touristes entrant au
Liban a totalisé 1 162 962 dans les 11
premiers mois de 2013, constituant
une diminution de 7,3 % par rapport
aux 1 255 091 touristes durant la
même période de 2012 et une baisse
de 23,7 % par rapport aux 1 525 038
touristes au cours des 11 premiers
mois de 2011. Les dépenses totales
des touristes au Liban ont diminué de
6 % au cours du troisième trimestre
de 2013 comparativement à la même
période en 2012. Elles ont chuté de 11
% au cours des neuf premiers mois de
2013 par rapport à la même période
en 2012.
Le déficit budgétaire a atteint 3,5
milliards de dollars au cours des 10
premiers mois de 2013 et a augmenté
de 31,4 % par rapport aux 2,7 milliards
de dollars à la même période de 2012.
Le déficit était équivalent à 30,8 %
du budget total et des dépenses
du Trésor par rapport à 24,8 % des
dépenses totales dans les 10 premiers
mois de 2012. Le déficit budgétaire
devrait s’établir à 10,4 % du PIB en
2013 par rapport à 9 % du PIB en 2012.
La balance primaire a enregistré
un déficit global de 313,4 milliards
de dollars ou 2,7 % des dépenses
par rapport à un excédent de 433,8
milliards de dollars, ou 4 % du
L’Orient- Le jour – 16 janvier 2014
total des dépenses pour la même
période en 2012. La dette publique
brute du Liban a atteint 62,44
milliards de dollars fin octobre 2013,
constituant une augmentation de
8,2 % par rapport à fin 2012 et une
augmentation de 10,2 % par rapport à
fin octobre 2012. Le niveau de la dette
publique par rapport au PIB devrait
atteindre 143,1 % en 2013 alors que
ce ratio était de 136 % en 2012.
Les exportations globales ont baissé
de 7 %, soit de 3,8 milliards de dollars,
conduisant à un déficit commercial de
15,6 milliards de dollars, donc à une
hausse de 2 % par rapport à l’année
dernière.
D’autre part, le Liban s’est désormais
distingué négativement dans la
plupart des classements et notation
mondiaux. Le rapport «Doing
Business» de la Banque mondiale a
classé le pays à la 111e place parmi
189 pays dans le monde et à la 9e
place parmi 21 pays arabe en termes
d’environnement propice aux affaires.
Le classement du Liban a régressé de
six points dans ce rapport significatif
et a diminué sur les neuf des dix sousindices des classements en termes de
facilité pour mener des affaires.
Le Forum économique mondial a
classé le Liban à la 103e place parmi
148 pays et à la 11e place parmi 15
pays arabes sur son Indice global
de concurrence pour 2013-2014. Le
classement du Liban a diminué de 12
points depuis l’enquête précédente,
constituant la septième plus forte
baisse à l’échelle mondiale et la plus
forte baisse dans le monde arabe.
Le Wall Street Journal a classé en 2013
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
97 | Septembre 2014
le Liban à la 91e place parmi 177 pays
dans le monde et à la 9e place parmi
15 pays arabes, en nette régression par
rapport à l’année précédente. L’indice
de transparence internationale pour
les perceptions de la corruption 2013
(CPI) a classé le Liban à la 127e place
sur 177 pays dans le monde et à la 14e
place parmi 20 pays arabes, en recul
constant d’une année à une autre.
L’agence de notation Standard & Poor
a, quant à elle, baissé la notation
souveraine du Liban de «B» à «B-»,
représentant six points inférieurs
au niveau d’investissement et nous
craignons une nouvelle dégradation
de notre notation en cas de vide au
niveau de la présidence en mai 2014.
Ces résultats alarmants et dramatiques
n’ont pas l’air d’inquiéter nos
responsables politiques, qui ne font
qu’accentuer les tensions et divisions
partisanes. On ne peut s’empêcher
de se demander s’ils sont vraiment
conscients de la gravité de cette crise
économique et sociale ambiante.
Les réponses «officielles» et «remèdes»
proposés à ces chiffres frustrants
ont jusqu’alors été des propositions
de «formule magique» comme par
exemple: 8/8/8... ou 9/9/6... !
Nous savons pertinemment que
ces jeux de chiffres sont loin
d’être des «antidotes» ou des
stratégies de secours mais ne
sont malheureusement que des
découpages politiques et des
répartitions de parts très souvent
improductifs !
De leur côté, les chefs d’entreprise
libanais ne se laisseront sûrement
pas impressionner par ce recul et
cette indifférence révoltante mais se
battront vaillamment avec conviction
et persévérance en comptant sur
eux-mêmes comme ils l’ont toujours
fait d’ailleurs, afin d’améliorer leurs
résultats et leur performance durant
l’année à venir, et ce quelque soient
les enjeux, les risques et les sacrifices
qui se dressent à l’horizon.
L’employabilité: Créer sa place ou combler un vide ?
Par Dr. Fouad ZMOKHOL - Président du RDCL
L’emploi est devenu un défi majeur
pour les étudiants, leurs familles, les
universités, l’économie nationale
et surtout le pays. C’est un défi, un
combat, une quête de plus en plus
difficile dans notre partie du monde
qui passe par des turbulences sans
précédent.
Le monde a changé et change
constamment
à
une
vitesse
vertigineuse. L’économie mondiale
n’est plus la même et ne s’est pas
encore remise de la crise financière
de 2008 qui a durement frappé le
système financier mondial entraînant
une stagnation économique globale
alarmante dont les effets se font
encore ressentir.
Le monde arabe n’a pas encore
pansé les plaies de ce qui fut appelé
le «printemps arabe». Les problèmes
qui ont mis le feu aux poudres,
notamment le chômage et la crise
sociale, sont toujours à la case départ
ou peut-être encore plusieurs cases
en arrière...
Quant au Liban, ses problèmes
politiques et sécuritaires, ses différents
chefs politiques ou plutôt féodaux
ne changent pas et se maintiennent
depuis de longues décennies. Nos
maux sont malheureusement bien
connus depuis très longtemps.
L’histoire se répète ou se maintient
devant des spectateurs impuissants.
S’ajoute à cette triste réalité la guerre
en Syrie qui pèse lourdement sur notre
économie, ainsi que de nouvelles
crises sociales et économiques –
comme celle de la grille des salaires –
qui creusent encore plus le fossé.
Notre croissance ne dépasse pas
la barre des 1,5 % et nous ne nous
attendons pas à des miracles
dans les années à venir. D’après
L’Orient- Le jour – 16 juillet 2014
le rapport «Miles» de la Banque
mondiale, le Liban compte environ
19 600 demandeurs d’emplois par
an et uniquement 3 500 créations
d’emplois.
Par ailleurs, dans les moments de
crises économiques, les grandes
sociétés emploient peu et gèlent
leurs investissements, les petites
et moyennes entreprises (PME)
arrivent à peine à joindre les deux
bouts, donc emploient également
très peu, ne pouvant pas augmenter
davantage leurs charges fixes. La
création d’entreprises, quant à elle,
est assez timide au vu de la situation
économique déplorable.
Rôle des entreprises
Il est crucial que les chefs d’entreprise
adoptent la stratégie des «3 D»:
diversifier / déléguer / développer.
Diversifier,
tout
d’abord,
afin
d’employer des ressources qualifiées
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
Articles
de différents secteurs à haut potentiel
et grande rentabilité. Déléguer,
ensuite, en recrutant des élites
qui pourront s’occuper de leurs
responsabilités et permettre aux
chefs d’entreprise de se focaliser sur
d’autres priorités. Enfin, développer
en sélectionnant les meilleures
ressources humaines pour s’étendre
sur la région ou à l’international, à la
recherche de nouveaux marchés et
horizons.
Nous ne pouvons plus gérer nos
entreprises comme nous le faisions il
y a quelques années. Nous sommes
à la recherche de secteurs à haut
potentiel, des marchés en croissance
et des élites qui pourraient nous aider
à atteindre nos objectifs et développer
les missions de nos entreprises.
Rôle des universités et des étudiants
Il est vrai que la préparation à ce
monde de plus en plus compétitif se
passe dans les universités. La plupart
des enseignants identifient clairement
98 | Septembre 2014
dans chaque promotion une timide
partie d’excellents étudiants et une
grande partie d’élèves moyens, qui
se contentent de réussir avec les
moindres efforts. C’est là où se situe
le grand chantier de restructuration.
Il est crucial d’aider nos étudiants
à utiliser leur potentiel et à tirer le
meilleur d’eux-mêmes afin de former
non seulement des entrepreneurs de
demain, mais aussi «les élites» dont
ont besoin les entreprises. Des élites
dans plusieurs domaines, à différents
moments, dans divers structures,
régions, domaines... Il y aura toujours
de la place pour ceux qui créent et
creusent leur place... Les étudiants
doivent être convaincus qu’ils ne sont
pas là pour combler des vides, mais
créer de la valeur ajoutée et leurs
propres opportunités.
La priorité devrait être donc
d’inculquer aux étudiants l’ultime
«arme» et «ressource» pour la
croissance de demain: se battre
vaillamment chaque jour, chaque
heure,
chaque
minute.
Leur
apprendre à accepter de débuter
«petit», de gagner de l’expérience,
de faire ses preuves, pour ensuite
devenir «grand» et aspirer à des
postes de plus haute responsabilité.
Le secret et les ingrédients de la
réussite de la nouvelle génération
résident dans leur volonté et surtout
leur persévérance !
Quant au rôle de l’État, il n’y a pas
matière à le commenter puisqu’on
n’ose plus s’attendre à quoi que ce soit
d’un État dont les pouvoirs exécutif,
législatif et constitutionnel restent
gelés de longs mois sans aucun
remords, d’un État qui ne respecte
pas sa Constitution et qui n’a pas de
plans économique et social clairs, et
d’un État qui applique la politique de
l’autruche en œuvrant uniquement
pour son propre intérêt. Si le rôle de
l’État se limitait à assurer la stabilité
et la sécurité, je peux vous assurer
que le secteur privé créera tout seul
des emplois, de la croissance et du
développement.
La Nouvelle Gouvernance Transnationale
Par Dr. Fouad ZMOKHOL - Président du RDCL
Le monde qui nous entoure a changé
et continue de changer à une vitesse
vertigineuse vers de multiples
directions, souvent peu prévisibles et
peu connues.
services... sont aussi en cours de
restructuration pour accompagner
autant que possible ces multiples
changements difficilement gérables,
tant au niveau financier qu’humain.
L’économie mondiale, l’économie
européenne,
les
économies
régionales arabes sont en pleines
mutations, au cœur d’un chantier
de restructuration et en phase de
réorganisation majeure.
On n’arrive plus à gérer nos sociétés –
quels que soient leurs domaines – de
la même manière qu’on le faisait il y
a quelques années. Nos points forts
d’hier et nos avantages compétitifs
précédents ne sont plus valables et
peuvent même devenir nos points
faibles aujourd’hui. Il est donc
crucial que nos plans, nos stratégies,
nos objectifs soient régulièrement
vus et revus, adaptés et réadaptés
Les institutions financières ainsi
que les entreprises privées – toutes
confondues
–
commerciales,
industrielles, de technologie, de
L’Orient- Le jour – 7 Août 2014
aux conditions de l’environnement
régional et mondial (en pleine
perturbation) afin de persévérer et de
croître.
Il est important de noter que les
sociétés privées sont de plus en plus
convaincues qu’il est de leur intérêt
d’avoir une bonne gouvernance et
transparence pour être aptes et prêtes
à générer plus de fonds (assurer un
financement supplémentaire à des
coûts réduits et préférentiels) et se
développer au niveau interne et
externe, local et international. Ce n’est
donc un secret pour personne que les
entreprises privées ont besoin de plus
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
99 | Septembre 2014
en plus de fonds pour opérer. Ils en
ont besoin pour:
1. Financer leurs besoins en fond de
roulement (BFR) en augmentation
continue à l’ombre des tensions
inflationnistes mondiales.
2. Se restructurer et se développer.
3. Persévérer dans cet environnement
instable.
D’autre part, il est important de noter
qu’un grand nombre d’entreprises
privées sont surendettées ou alors
leur capacité d’endettement a atteint
son pic. Par exemple, au Liban, le
taux d’endettement est égal au PNB
du pays. De ce fait, ces entreprises
devront se tourner vers des banques
ou des fonds d’investissements, vers
des investisseurs privés pour les
inciter à injecter des fonds propres
supplémentaires (Equity).
C’est donc le moment idéal pour les
entreprises financières de jouer le rôle
de régulateur privé, de contrôleur de
bonne gestion, de transparence et de
bonne gouvernance.
Il est primordial aux apporteurs
de fonds non seulement de bien
étudier la rentabilité de leurs
dossiers, mais surtout la structure et
la gouvernance des sociétés et servir
de «filtre» pour identifier et financer
les plus performantes et les plus
transparentes.
Plus de contrôle et plus d’étude
ne signifie en aucun cas plus de
complication, plus de bureaucratie
ou plus de délai, mais plutôt une
amélioration et «upgrade» du système
de fonctionnement, de sélection,
de communication, de coopération
entre les investisseurs, les institutions
financières et entre les pays...
L’objectif serait donc d’assurer un
meilleur financement, plus ciblé,
plus stratégique et plus productif
qui puisse assurer une croissance
régulière, constante et soutenue à
notre pays et notre région.
Quant aux entreprises, il leur est
crucial d’être prêtes à cette transition
importante et de maintenir un haut
niveau de professionnalisme, de
gouvernance et de transparence pour
être visible aux radars des apporteurs/
bailleurs de fonds.
Par ailleurs, dans cette économie en
pleine mutation, il faut être vigilant
mais aussi très méticuleux et être
de minutieux observateurs pour
identifier les microentreprises, qui
se créent et se forment, bénéficiant
d’un fort potentiel de croissance et
qui devront percer leur chemin pour
devenir les PME ou peut-être même
les géants de demain.
Les nouveaux «leaders» seront
indiscutablement ceux qui sauront
identifier ces nouveaux entrepreneurs
ou ces jeunes entreprises innovatrices
et créatrices de richesse qui pourront
les accompagner dans leur croissance
future.
Quant aux rôles des États, leurs
priorités majeures devraient être:
• d’encourager les investissements
privés
• d’aider sans arrêt à la croissance de
ces entreprises et du secteur privé.
Pour cela, il faudrait des actions
concrètes et directes et une
implémentation rapide et efficace.
Je suis un fervent partisan d’une baisse
des impôts sur les entreprises et la
création de panier d’encouragement
aux sociétés qui investissent, se
développent et créent des emplois...
Je rappelle que c’est aux États d’être
au service des entreprises et non le
contraire !
Pour terminer, un nouveau type
de système de réglementation
internationale est en train de
découler spontanément de l’échec
de «l’ancienne gouvernance» (à
savoir les traités et les organisations
intergouvernementales)
à
pouvoir règlementer de manière
adéquate les affaires commerciales
internationales. Les organisations
non
gouvernementales,
les
entreprises privées et autres acteurs,
au niveau individuel et celui de
nouvelles
combinaisons,
créent
des institutions novatrices visant à
appliquer les normes transnationales
pour les entreprises. Ces institutions
sont principalement privées et
fonctionnent grâce à des normes bien
déterminées. Nous devons illustrer la
diversité de ces nouvelles institutions
règlementaires par le modèle du
«triangle de la gouvernance», selon
les rôles des différents acteurs au sein
de leurs opérations. Pour analyser ce
système complexe, nous adaptons
le modèle interne de la «Nouvelle
Gouvernance» pour la réglementation
internationale.
La
Nouvelle
Gouvernance
Transnationale offre potentiellement
de
nombreux
avantages
et
convient particulièrement pour la
réglementation internationale, car
elle exige moins d’intervention de
la part de l’État et d’organisations
intergouvernementales
(OIG).
Cependant, la Nouvelle Gouvernance
transnationale requiert que ces
États et ces organisations agissent
comme les orchestrateurs du système
de réglementation internationale,
sachant que ce système souffre
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
100 | Septembre 2014
actuellement
d’un
manque
d’harmonisation important.
Si les États et les organisations
intergouvernementales élargissaient
leurs
«directives»
et
surtout
l’orchestration
«facilitatrice»
du
système de la Nouvelle Gouvernance
transnationale,
ils
pourraient
renforcer les normes de haute qualité
de la règlementation privée, améliorer
le système de réglementation
internationale et, par conséquent,
mieux atteindre leurs propres objectifs
en matière de règlementation.
«Pour une Convergence Économique et une Vision
Commune de l’Avenir de la Région Méditerranéenne»
Par Dr. Fouad ZMOKHOL - Président du RDCL
Il n’y pas d’avenir pour le
développement de la méditerranée
en l’absence d’une coopération
accrue, d’un dialogue ouvert et d’une
compréhension mutuelle entre tous
les pays de cette région. Nos défis
spécifiques à cette région, et nos
objectifs communs sont de construire
un monde meilleur et une économie
prospère pour nos populations
méditerranéennes.
L’intégration économique doit être
une priorité pour la région, elle
devrait être l’essence d’une véritable
source d’actions concrètes et
fructueuses. Cette intégration reste
tributaire d’une mobilisation de
tous les pays de cet espace et doit
être couronnée d’actions régulières,
claires et tangibles, notamment
dans le domaine de la coopération
productive et efficace entre les pays
de la méditerranée.
Pour ce faire, il est crucial de mettre
à contribution les différents outils
d’échange entre les deux rives
de la méditerranée et de créer
un espace commun basé sur les
complémentarités
économiques,
sociales, culturelles et scientifiques,
ainsi que sur les valeurs partagées de
démocratie, de droits de l’homme,
de tolérance et de coexistence des
différentes cultures et religions.
La réalisation du développement
dans la région de la méditerranée,
passe aussi par l’inclusion du
continent africain, qui doit être une
priorité. Il n y a aucun doute qu’une
vision commune pour un espace
méditerranéen
sera
générateur
d’emplois et de richesses pour nos
pays respectifs et pour la region.
D’autre part la protection de
l’environnement, la promotion du
tourisme, des échanges culturels,
ainsi que la croissance des secteurs
de l’énergie, de l’éducation et des
sciences sont autant de défis qu’il
convient de relever pour réaliser et
stimuler le développement dans la
région méditerranéenne.
Dans un monde interdépendant,
aucun pays ne peut faire cavalier seul
et être prospère. Nous ne pouvons
plus croitre et se developper sans un
dialogue constant et une volonté de
“dégager des compromis”, des plans
d’action et des strategies communes.
Au nom des chefs d’entreprises
libanais, nous appelons à
plus
de cohésion et de responsabilité
partagées entre les pays de la
méditerranée tous bords confondus.
Les principaux défis à relever par les
L’Orient- Le jour – 28 Août 2014
pays de la région pour la période à
venir devront être de se focaliser sur
les dossiers stratégiques fédérateurs
tels que l’énergie, l’agriculture, l’eau,
l’environnement, la santé, la finance
et l’infrastructure.
Pour
atteindre
nos
objectifs
méditerranéens communs, au nom
des chefs d’entreprises libanais, je
propose le plan d’actions ci-dessous:
Mettre en place d’une banque
méditerranéenne d’investissement
qui aura pour mission de répondre
aux besoins de financement des
PME méditerranéennes, de stimuler
l’investissement, et de créer plus de
richesse dans la région.
Créer des projets euroméditerranéens
intégrés
qui
favoriseraient la mobilité des
personnes au sein de cette zone,
l’échange du savoir, d’expertise, de
compétences et de technologie entre
les pays méditerranéens.
Encourager la création de
pôles de compétitivité et de recherche
euro-méditerranéens,
notamment
dans les secteurs porteurs et à forte
employabilité (TIC, services, efficacité
énergétique…) et à mettre en place
un réseau euro-méditerranéen de
formation professionnelle et de
reconnaissance des compétences et
diplômes.
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
101 | Septembre 2014
Mettre en place un système
d’enseignement supérieur commun,
consolider
le
réseautage
des
universités et développer un marché
d’emplois intégré dans la zone.
Créer un cadre institutionnel
commun garantissant la liberté de
circulation des biens, des capitaux,
des services et des personnes au
sein de l’espace euroméditerranéen
chargé de suivre le processus de
développement de la Méditerranée
et d’évaluer l’efficacité des mesures
qui seront prises pour favoriser
l’intégration des pays de la zone.
Créer
un
fonds
méditerranéen visant à financer les
projets d’infrastructure, de transport,
d’énergies renouvelables en plus
de l’élaboration d’une politique
commune de sécurité alimentaire et
de développement rural.
Il est vrai que notre région et
spécifiquement notre pays passe par
une période instable et extrêmement
difficile à tous les niveaux. Des nuages
sombres planent sur notre économie.
Nous sommes victimes des tensions
et bras de fer internationaux, des
conflits et guerres régionales et
des différents politiques au niveau
interne qui polluent l’environnement
des affaires et ne cesse de nous
pousser vers l’arrière. Nous vivons
malheureusement dans le vide de
notre pouvoir suprême avec un gel
de nos pouvoirs législatif, exécutif et
constitutionnel.
Mais quelles que soient les craintes
et les défis qui se dressent à l’horizon,
les chefs d’entreprises libanais
ne baisseront jamais les bras et
continueront à se développer et à
bâtir des partenariats stratégiques
avec toute notre région afin de:
favoriser
les
échanges
économiques,
créer de la valeur afin de
maintenir une croissance régulière et
soutenue
se développer contre vent et
marrée.
Nous sommes convaincus que
l’intégration
économique
euroméditerranéenne est une condition
majeure au développement des pays
du Sud et de l’Est de la Méditerranée
et de l’Europe, et que la co-production
est un processus efficace pour nouer
des relations sur des bases nouvelles
et équilibrées.
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
102 | Septembre 2014
Note
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
103 | Septembre 2014
Note
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|
104 | Septembre 2014
Note
Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|

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