Un 2nd crème - Le Petit Creme

N°2
Décembre 2003
Le journal de proximité
du 16e arrondissement
ANALYSES,
OPINIONS,
INFORMATIONS,
VIE PRATIQUE.
SUCRÉ ET NON SUCRÉ
• LES
VŒUX DE NOS ÉLUS
• RÉVEILLONS
ET
“ON NE SUBIT PAS
L’AVENIR,
ON LE FAIT”
(Georges Bernanos)
édition
Diffusion : 60 000 ex.
LE 16 EN FÊTE
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De places en avenues, de magasins en restaurants, le 16e brille de mille feux comme pour saluer les vœux de
tous ceux, élus, responsables, autorités morales et religieuses,
ou habitants de l’arrondissement qui œuvrent pour améliorer notre vie quotidienne.
COTILLONS
• BELLES D’UN
SOIR
Bonne Année 2004
Avec les conseils d’une
grande dame de la beauté
• L’ÂME
DU
16e
Du côté d’Auteuil avec
le Pr. Yves Pouliquen
et de Passy avec la
bénédiction du
Père Ponsard,
Curé de Notre Dame de
Grâce de Passy
• CULTIVONS-NOUS,
AMUSONS-NOUS
Sur les planches
L’ Art au Garage…
Blake et Mortimer
Chen Zhen au Palais de
Tokyo
La photo mystérieuse
• VITRINES
• NOS
EN FÊTE
LECTEURS NOUS
ÉCRIVENT
Noël illumine l’Avenue Victor Hugo
De haut en bas et de gauche à droite : Gilbert Gantier, député du 16e, Géraldine Martiano, conseiller de Paris, Eric Azière,
conseiller de Paris, Claude Fain, Maire adjoint, Pierre-Emmanuel Portheret, Maire adjoint, Marc Stehlin, député suppléant
du 16e, et le Père Ponsard, Curé de Notre Dame de Grâce de Passy.
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LES VŒUX DU DIRECTEUR DE LA PUBLICATION
LE RESPECT
DE L’AUTRE
2003 s’éloigne, 2003 a vécu,
LES VŒUX
DE NOS ÉLUS
que vive 2004…
Géraldine Martiano
Conseiller UDF
de Paris
La société française est en profonde mutation, se heurtant
aux nouveaux enjeux du monde contemporain, qu’elle n’a su
ni appréhender, ni préparer, en raison d’un immobilisme
patent consécutif à une politique socialiste utopique et
inadaptée en période de croissance, pendant les vingt dernières années.
Ainsi, par réaction, s’est développé un individualisme exacerbé, doublé d’une revendication identitaire signifiée par la
montée du communautarisme, nouvelle solidarité de proximité, mais brisant de ce fait une part importante du lien
social de la nation.
CLAUDE FAIN
La sensation très forte d’une insécurité, tant au plan personnel que physique, autant que celle liée à un avenir incertain, un niveau d’inquiétude élevé
envers les enseignements scolaires et universitaires, envers les difficultés de logement,
envers un chômage structurel ou conjoncturel qui ne décroît pas, envers une fiscalité invalidante, sont autant de poids qui réduisent les capacités de développement, de modernisation et d’épanouissement de notre pays. Alors, pour que 2004 apporte une meilleure part de
bonheur à tous nos concitoyens, formulons le vœu que le “respect de l’autre”, vertu première de toutes les démocraties, favorisera l’intégration, locale et européenne, la solidarité
des individus et des nations, l’enrichissement mutuel, intellectuel et économique, le principe de responsabilité de chacun au sein d’une
CLAUDE FAIN
France de Justice et de Fraternité que nous
Adjoint au Maire du XVIe Arrondissement
bâtirons demain ensemble, dès l’an proPrésident de l’UDF XVIe
Vice-Président de la Fédération UDF de Paris
chain…en 2004.
Directeur de la publication : Claude Fain
72, Av. Victor Hugo - 75116 Paris
Conception - Maquette - Edition :
Céphée Com - 01 56 08 12 06
Présenter ses vœux est souvent trop banal, parfois
presque machinal… Au seuil de 2004, je voudrais,
cette fois, tenter de rêver la nouvelle année.
Aux enfants battus ou maltraités, bonne année,
Aux seniors oubliés, bonne année,
Aux jeunes femmes voilées, bonne année,
Aux malades ignorés, bonne année,
Aux flics caillassés, bonne année,
Aux ados rackettés, bonne année,
Aux blessés de toutes les guerres, bonne année,
Aux peuples opprimés, bonne année,
Aux innocents châtiés, bonne année.
A tous ceux, de très loin ou d’ici,
qui souffrent ou ont souffert, bonne année.
A tous ceux qu’on a abandonnés, bonne année.
A tous ceux qui, car la vie leur sourit,
veulent rendre ce monde meilleur, bonne année.
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RÉVEILLONS ET COTILLONS
LES TABLES DU 16e EN FÊTE
LA SAINT-SYLVESTRE AU
BISTROT DE L’ETOILE
LE CAVIAR DE FRANCE
Au début du 20ème siècle, la famille
Prunier est la première à révéler la
qualité du caviar d’Aquitaine issu des
esturgeons pêchés dans l’estuaire de la
Gironde. En 1924, Emile Prunier
fonde au 16 avenue Victor Hugo, à
Paris, le restaurant éponyme qui
devient très vite le haut lieu de la
dégustation du caviar et le rendez-vous privilégié des
amateurs de produits de la mer et du Tout Paris.
C’est cette tradition que perpétue aujourd’hui le même restaurant Prunier qui produit un caviar français de qualité tout à fait exceptionnelle et digne des meilleurs caviars russes et iraniens.
Son grain est de belle taille, avec une peau très fine aux reflets allant du gris anthracite au brun doré.
Légèrement noisetté, son goût est intense en bouche,
équilibré, très agréable. Un salage délicat permet en
effet la pleine expression de son bouquet, fin et long
en bouche. Il se décline en trois variétés, tout aussi
délicieuses - traditionnelle, royale ou pressée - à
choisir selon le mode de consommation.
Déguster ces sublimes petits grains dans le cadre Art
Déco originel – classé Monument Historique – du
restaurant Prunier est une expérience unique.
Le mélange de formes géométriques pures et d’arabesques, les vitraux ciselés, les bas reliefs surmontés
de frises zigzagantes enchantent l’œil tandis que le palais jubile.
Il est également possible d’acheter le caviar à la boutique ou de le commander.
En digne élève de Guy Savoy,
Christophe Lacombe pousse le culte
du “produit” jusqu’au sublime. Tous
les jours, à 5 h 30, il se lève pour aller
au marché de Rungis chercher le turbotin à l’œil brillant ou la truffe à la fois ferme et fondante, fraîchement cueillie
au coeur de son Périgord Noir.
Pour la Saint-Sylvestre, Christophe Lacombe n’est pas plus raisonnable avec sa crème d’oursin,
sa tempura au caviar, sa vinaigrette à la truffe. Jugez-en… et la cave de Christophe Lacombe est
à la hauteur du raffinement de ses plats, notamment pour les grands millésimes de Bordeaux
sans compter des Gewürztraminer de vendanges tardives.
19, rue Lauriston - 75016 Paris - Tél : 01 4 0 67 11 16 - Du lundi au Vendredi midi et tous les
soirs de la semaine.
MENU DE LA SAINT-SYLVESTRE
AMUSE BOUCHE
Huître en gelée, topinambours et tapenade
ENTRÉES
Terrine de foie gras, artichaut et magret fumé, vinaigrette à la truffe
&
Tempura de gambas, rémoulade de haricots verts, tourteau et caviar
&
Crème de potiron, saint-jacques poêlées et châtaignes, huile de cacahuète grillée
PLATS
Filet de rouget barbet rôti aux écailles de céleri, tombée d’épinard, crème d’oursin
&
Caneton croisé rôti, chutney d’ananas et poêlée de trompettes, jus au vin rouge
FROMAGE
Stilton aux fruits secs, salade de mâche
DESSERT
Cappuccino de chocolat noir et émulsion de chocolat blanc. Mignardises et chocolats.
Prunier – Restaurant & Boutique – 16, avenue Victor Hugo 75116 Paris
Tél : 01 44 17 35 85 – Fax : 01 44 17 90 10 – Internet : [email protected]
kaïten
Restaurant Japonais
Sushi bar
… et pour toute l’année
Pour les fêtes…
63, rue Pierre Charron
75008 Paris
M° Franklin Roosevelt
Tél. : 01 43 59 78 78
le bistrot de l’étoile
Lauriston
Saveurs d’Hiver
au coin du feu
au Chalet des Iles
19, rue Lauriston - 75016 PARIS - Tél : 01 40 67 11 16 - Fax : 01 45 00 99 87
Ouvert du lundi au vendredi midi et tous les soirs
L’impression est aussi un art...
Imprimeur du Petit Crème
Carte et menus de saison
Déjeuner «1 heure »
à partir de 23 Euros
Chef : Stéphane Trouillard
Le Chalet des Iles
Porte de la Muette,
Lac du Bois de Boulogne
Parking 200 places
Rés.: 01 42 88 04 69
22, rue Arago
92800 PUTEAUX
Tél. : 01 41 97 09 59
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Parce que nous intégrons les progrès technologiques lorsqu’ils sont
parfaitement maîtrisés.
Parce que nous concevons notre rôle auprès de nos clients dans une
logique de conseil très en amont de l’impression.
Parce que l’univers graphique à travers le papier, la couleur, la forme est
magique.
Parce qu’il est agréable de voir ses expressions prendre vie, nous nous
engageons à reproduire vos libertés.
LES VŒUX
DE NOS ÉLUS
Le plus élégant restaurant chinois à Paris,
à deux pas des Champs-Elysées
55, rue Pierre Charron - 75008 Paris
Tél. : 01 45 63 52 76
Gilbert GANTIER
Député UDF de Paris XVIe nord
Je souhaite à
tous nos amis
du 16ème arrondissement
de joyeuses fêtes de Noël
et une excellente année
2004.
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BELLES D’UN SOIR
PAR TERRY DE GUNZBURG, CRÉATRICE DE LA LIGNE
DE MAQUILLAGE BY TERRY
BY TERRY, UNE NOUVELLE IDÉE DU LUXE AU SERVICE DE LA BEAUTÉ
Surdouée du maquillage, gourou de la couleur, la presse unanime salue la créativité, le raffinement, l'exigence de Terry de Gunzburg, créatrice de la marque,
qui apporte quelque chose d'unique et de révolutionnaire dans l'univers de la
Beauté.
Tout près de l’Étoile, avenue Victor Hugo, by Terry s’est implanté il y a deux
ans dans un écrin de séduction dédié à la féminité. 100 m2 - partagés en
espaces modulables : boutique maquillage, alcôve retirée pour leçon de beauté très privée et Home Collection - art de vivre et objets de maison - autre
palette créative de Terry.
Terry de Gunzburg
“J’aime les lieux “habités”, les rendez-vous chics de quartier où chacune, selon
ses envies, selon son temps, pourra toucher,
essayer, se faire conseiller des textures d’exception et des couleurs rares et si simples à appliquer”. Là, on découvre la quintessence du plaisir. Les artistes maquilleurs, formés par Terry
savent mettre chacune en beauté tout en leur
dévoilant secrets de pro, gestes personnalisés,
conseils précis et précieux.
by Terry, un monde raffiné, ludique mais dont
la technicité, les recherches créatives et scientifiques se retrouvent au coeur de chaque produit,
avec des textures irrésistiblement fines, lovées
dans les célèbres Objets de Beauté rechargeables,
des formules incroyablement performantes, des
couleurs aux effets surprenants.
“J’ai choisi ce métier
pour cet instant de surprise où la femme
maquillée se découvre un peu plus Elle, beaucoup plus Belle” conclut Terry.
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L’ESPACE CATHERINE MAX FÊTE SES 10 ANS
Voilà dix ans que Catherine Max a mis au point et développé un concept nouveau :
vendre des produits sélectionnés dans les collections des années précédentes des maisons de couture et des créateurs à des prix très attractifs. Chacune de ses “ventes de
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LES VŒUX
DE NOS ÉLUS
Eric AZIERE
Conseiller de Paris
du XVIème arrondissement
Je “vœux” pour 2004….
Je vœux pour 2004, des rues et des avenues mieux éclairées le soir tombé, et
de la porte Dauphine à l’avenue Georges Mandel, je vœux baigner dans les
lumières de la ville, plutôt que me perdre dans la pénombre actuelle.
Je vœux en 2004 marcher, tête en l’air, les yeux dans mes rêves de ballades
du Trocadéro à la Muette, et non plus le regard suspect, collé aux trottoirs,
téléguidant mes semelles au milieu d’un immonde labyrinthe.
Je vœux en 2004 plus de sécurité dans mon quartier de la porte d’Auteuil,
ou de la porte Maillot, qu’on mette un frein à la petite délinquance de rue,
à la prostitution qui s’affiche de plus belle, et au banditisme professionnel
dans nos immeubles.
Je vœux pour 2004 que les voitures ralentissent leurs courses quand
je fais les miennes à pied, et que le stationnement respecte mes
enfants, et mes parents.
Je vœux en 2004 que les Parisiens qui se désespèrent de voir leur
ville, figée l’hiver et maquillée l’été, rencontrent à l’UDF un message
de confiance et d’optimisme.
Je vœux pour 2004, de la place sur un banc, pour regarder
les passants et les arbres de l’avenue, pendant toute l’année.
Voici mes vœux pour vous et les vôtres.
Le Relais du Bois de Boulogne
En plein coeur du Bois à 15 minutes de l'Etoile.
Un lieu idéal pour toutes vos manifestations
(mariages, fêtes de fin d'année, séminaires, communions...).
Vous y trouverez sur place plusieurs salons de réception (50 à 600 m2) entourés de verdure,
une cuisine traditionnelle Française et un Laboratoire Casher Beth- Din.
Pour le Réveillon du 31 décembre 2003, superbe soirée avec animation "Cotton Club", dîner
de Gala, vins fins et champagne au prix de 170€ par personne.
Route de Suresnes - Carrefour de la Croix Catelan - 75016 Paris
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Auteuil…
L’ÂME DU
mon
16e
village. Il vous est arrivé sans doute, comme à
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AUX HOMMES DE BONNE VOLONTÉ
En plaçant le Petit Crème de Noël sous le thème de la
lumière, nous voulions, bien sûr, donner toute sa place à la
lumière spirituelle, seule susceptible de rassembler les
cœurs et les âmes.
Claude Fain et Rodolphe de Saint Hilaire sont allés
recueillir les vœux du Père Ponsard dans sa cure de Notre
Dame de Grâce de Passy. Emotion !
“Je ne peux que souhaiter ardemment plus de paix dans le
monde, une paix qui commence à notre porte, dans nos
familles, dans la vie, au bureau… Si nous ne proposons pas
Le Père Ponsard, Curé de
la paix autour de nous, jamais nous n’aurons la paix dans le
Notre Dame de Grâce de Passy, monde.
avec Claude Fain
Que chacun d’entre nous porte en lui cette lumière de paix
et d’amour et la fasse rayonner à la mesure de ses moyens“.
Et le Père Ponsard d’évoquer Bethléem meurtrie, divisée, et d’appeler de tous
ses vœux à une paix partagée et à la sagesse des hommes, car, “la lumière est
récurrente dans toutes les religions - juive, musulmane, chrétienne…”
Retenons tous ensemble, si vous le voulez bien, chers lecteurs, chères lectrices,
cette parole d’Evangile citée par le Père Ponsard :
“Vous êtes le sel de la terre. Vous êtes la lumière du monde” (Jésus à ses
apôtres… et à tous les hommes de bonne volonté).
moi-même, d’observer sur le visage d’un
habitant de la rive gauche, surtout s’il
de l’Académie Française habite le triangle sacré que forment les
quartiers de Saint-Germain des Prés,
Saint-Michel et le Jardin du Luxembourg, comme une étrange moue si vous osez lui confier que
vous vivez, non seulement sur la rive droite, mais dans le seizième arrondissement. Un quartier
de Paris dont le charme du Bois de Boulogne, tout voisin, constituerait le seul complément d’âme
d’une bourgeoisie sans aspiration, et naturellement sans culture. Loin des galeries ouvertes aux
derniers artistes, loin des remugles de chaudes et violentes passions, des barricades, et donc
dépourvu des mânes de ceux qui ont construit notre histoire. Peut-être a-t-il ses raisons de le penser et d’en rassembler les innombrables preuves. Mais convaincra-t-il le vieux promeneur que je
suis, qui depuis cinquante trois années, goûte les charmes du vieil Auteuil, et savoure ce qu’il est
capable d’en ressusciter parmi les témoins les plus récents de son épanouissement ?
Est-il nécessaire de vanter l’exquise collecte de souvenirs qu’une promenade en ses charmantes
rues, devenues silencieuses pendant les longs soirs clairs de l’été, rassemble en notre sébile ? Estil difficile d’y ranimer les présences, alors qu’y foisonnaient, dès le dix septième siècle, les maisons de campagne des Parisiens, de Molière, Boileau, de la Champmeslé, du chancelier
d’Aguesseau, dont Louis XV dressa en sa mémoire le monument qui fait face à l’église d’Auteuil ?
C’est en 1667 que Molière décida d’habiter un appartement à l’emplacement du numéro 2 de la
rue d’Auteuil, qu’il y écrivit Amphytrion qu’il créa un an plus tard au théâtre du Palais Royal et
qu’il y reçut Boileau, La Fontaine, Racine, Mignard, Lulli, et La Bruyère. C’est en ce lieu que se
tînt le fameux “Souper d’Auteuil” pendant lequel Chapelle proposa à tous les convives d’aller se
noyer dans la Seine proche, prétextant que la vie n’était que source de misères et que Molière l’en
dissuada ; ce qui rendit à Chapelle sa raison et lui fit remettre au lendemain sa funeste entreprise
en l’engageant plutôt à s’enivrer du vin qui leur restait. Les odeurs acres de l’incendie qui ravagea en 1871 l’Hôtel de Mme Helvétius rôdent encore en cette même rue d’Auteuil où se tînt l’un
des salons les plus célèbres de la fin du XVIIIème siècle que fréquentèrent l’abbé Raynal, Turgot,
Condorcet, Talleyrand, Chénier et Mme Rolland. Mme Helvétius dénommée “Notre Dame
d’Auteuil” y reçut même Bonaparte. Ne croyez-vous pas, avec ces quelques exemples, que nous
ne soyons capables, nous aussi, de tracer sur le vieil Auteuil notre propre triangle sacré, autour
de ces quelques rues qui accueillirent tant de personnalités célèbres.
Les Goncourt choisirent le Boulevard de Montmorency, en cette demeure dont le silence et le
délabrement actuels contrastent avec “la délicieuse habitation” que décrivait dans une lettre Ernest
Chesneau à son ami Flaubert, qui, ne la connaissant pas encore, brûlait d’envie d’y retrouver en
compagnie d’Edmond et de Jules, Daudet, Maupassant, Huysmans, Théophile Gautier et bien
d’autres. Marcel Proust, que ses parents amenaient dans leur maison d’Auteuil afin que leur petit
Marcel y calmât les méfaits de son asthme, André Gide qui habita villa Montmorency ou François
Mauriac rue La Fontaine pour ne citer que les plus célèbres.
Le dirons-nous aux habitants de la rive gauche ? Même pas et continuons à nous promener en ce
vieil Auteuil charmant, y compris bien sûr en notre bienfaisant Bois de Boulogne où nous laisserons aux elfes la liberté d’exprimer leur propre mémoire.
Nos lecteurs nous écrivent
“Le vrai danger, mon fils, se nomme l’indifférence” Elie Wiesel
“Silhouette fragile, flagellée par la pluie, crucifiée par le regard gêné des passants, allongée à
même le sol sur cette grille du métro, unique source de chaleur, il était là : solitaire, désemparé,
comme abandonné, transparent. Les yeux fixés sur je ne sais quel horizon, sur quelle croyance,
vers je ne sais quel espoir ? Il n’implorait pas, il restait digne. La main ouverte et tendue, il ne
demandait pas l’aumône mais mieux encore : il espérait dans la sienne une autre main. Un peu
de considération aurait touché son cœur, beaucoup plus que l’argent. Il voulait seulement parler
un peu. Ses mains jointes à présent disaient : “Laissez-moi lire dans vos yeux que j’existe
encore”. La pluie, cinglante et froide, pénétrait son âme, mais il ne bougeait pas, comme s’il
l’ignorait, figé d’indifférence.
Au petit matin, il était encore là : immobile, allongé à même le sol, trempé, dissout par la pluie.
Mort de trop de solitude et de beaucoup d’indifférence, il s’était éteint sans bruit, avec pudeur et
dignité. Justement celle qu’on lui avait refusée.
Demain, un autre homme, tout aussi misérable, tout aussi malheureux, aura pris sa place. Assis
au même endroit, sur cette grille du malheur, ignoré de tous. La même attitude avec les mêmes
gestes aura les mêmes effets, les mêmes affreuses conséquences, car la mort des uns ne change
rien à la vie des autres.
Mais le savoir nous suffit-il ? Doit-on s’en contenter sans en avoir profondément honte au point
de ne plus pouvoir se regarder en face ? “Gardez-vous de tout perdre en ne voulant rien donner…
C’est Noël”. Car il y a pire que mal faire : ne rien faire”.
Robert Hanna,
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Par le Professeur
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A PROPOS DE LA PROPRETÉ
illustration F. Formé-Bècherat
(Intervention de Géraldine Martiano, au Conseil de Paris - Décembre 2003)
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ABUS DU DROIT DE GRÈVE OU LA MORT ANNONCÉE DU
LES ENJEUX DE NOTRE VIE
AU QUOTIDIEN
Monsieur le Maire, mes chers collègues,
D’abord, il y eut vos déclarations… De cela vous n’êtes pas avare…
Géraldine Martiano
Dois-je les rappeler encore une fois. Déjà il y quelques mois, j’avais préConseiller UDF
senté un petit florilège de vos promesses et annonces tonitruantes qui aura
bientôt le format dictionnaire. Rappelons juste l’essentiel : les engagements de l’actuelle majorité : "Aujourd'hui, Paris est une ville sale. Il est temps de remettre de l'efficacité là-dedans, car
je suis un homme d'ordre". Ainsi s’exprimait Monsieur Delanoë en mai 2001. Vous deviez disiez
vous, Monsieur Contassot, régler le problème des déjections canines en un an. Félicité par le
Maire de Paris pour cet engagement ce dernier ajoutait alors, prudent : “S'il n'y arrive qu'en dixhuit mois, je ne lui en ferai pas le reproche". La vérité c’est que déjà il se méfiait : “les Verts,
soupirait-il sont la principale “inconnue de la mandature”. Dix huit mois ont passé et même plus
du double… Et Monsieur Delanoë, que “tout passionne, dit-il même les crottes de chien”, avoue
dans la presse sa fureur et son impatience, car ce dossier non plus n'avance pas.
Paris reste sale… La pollution et la propreté sont, toutes les enquêtes le confirment, les principaux soucis, au quotidien, des Parisiens. Vous n’avez qu’une réponse : “l’incivisme” dites vous.
Et vous êtes fiers du nombre de verbalisations ! Vous montrez du doigt les Parisiens, vous les
dénoncez. Ils sont coupables de la saleté de Paris… Je vous avais suggéré quelques pistes au
printemps pour les impliquer sans trop réprimer. Vous avez “balayé” nos suggestions. Non
content de culpabiliser les Parisiens, vous fuyez vos responsabilités en rendant les
arrondissements intervenants dans ces domaines sans leur en donner les moyens.
Vous avez introduit les 35 heures. Mais nous restons, c’est un euphémisme, réservés sur votre manière de les appliquer. Vous les avez si mal négociées, ces 35
heures, que malgré les embauches de personnel supplémentaire, les résultats ne sont
pas satisfaisants. Aucune application des 35 heures n’aurait du être entamée sans
une garantie de qualité et de continuité du service. Vous auriez du évaluer les résultats de chaque service en fonction de la mission affectée, comparer les performances avec celles d’autres grandes villes, entrevoir les incidences sur le
recrutement et les horaires de travail. Vous êtes dans une spirale dans laquelle
tous les jours Paris est plus sale et où tous les jours vous augmentez les effectifs et le temps de
travail. La vérité c’est que vous auriez du créer un véritable partenariat avec les Parisiens comme
cela existe ailleurs dans le monde, les faire réfléchir, les responsabiliser, penser votre action dans
la durée. “Aux pratiques opaques, clientélistes, technocratiques des partis politiques qui gouvernent Paris depuis 1977, se substituera une culture démocratique…, respectueuse du droit et
dédiée exclusivement à l'intérêt général, disiez-vous dans votre contrat de mandature. Les Parisiens dénoncent, de sondages en conseils de quartier, l’inefficacité de votre politique.
Nous comprenons mieux pourquoi cette municipalité défend avec tant d’ardeur le travail
d’équipe. En cas d’erreur cela permet d’accuser quelqu’un d’autre…
Mais la situation est si préoccupante que le Maire de Paris ne reconnaît plus votre politique
comme sienne. Il est urgent de procéder à une réorganisation… Celle de la municipalité.
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Missoni
Laurel
Innocenti
Dikton’s
59, avenue Victor Hugo • 765116 Paris •
Tél. 01 40 67 13 23 • Fax 01 40 67 12 13
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LES VŒUX
DE NOS ÉLUS
Le Petit Crème solidaire des cafés tabac
par Marc Stehlin
Député suppléant du XVIème
Le ”Petit Crème” est une véritable tradition dans
notre pays. C’est même une institution !
Qu’on le prenne le matin, l’après-midi ou le soir, il nous apporte à tous
bien-être et réconfort.
Autour d’un “Petit Crème”, s’engagent des discussions animées sur la politique, les
impôts, le temps du jour. Il se prend à l’occasion de rencontres amicales, amoureuses
ou de travail.
Son lieu privilégié est le café tabac qui, lui aussi, est une institution dans notre pays
qu’il faut absolument préserver. Grâce au café tabac, nos quartiers, nos villages, nos
villes restent des lieux de vie, même tard le soir. Pour beaucoup de personnes seules,
s’asseoir à une table dans un café tabac est l’unique occasion dans la journée de
s’exprimer et de briser la solitude.
Pour les internautes qui ont dialogué sur le “net” pendant plusieurs mois, le café
tabac est souvent le lieu de leur première rencontre. La santé publique est un sujet
grave et important.
La lutte contre le cancer doit être une priorité nationale. Mais il est possible
de traiter cette question sans faire des cafés tabac les boucs émissaires et
surtout sans prendre des mesures brutales qui mettent en péril leurs activités.
Des décisions mal réfléchies ont déjà mis à mal le commerce de proximité.
La disparition de nos cafés tabac qui ont un rôle déterminant, serait un pas
de plus vers la désertification de nos villes.
Nous souhaitons, avec le Petit Crème, longue vie
aux cafés tabac du XVIème arrondissement !
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SERVICE PUBLIC
Marc Blondel défend la retraite à 60 ans avec un acharnement qui a de
quoi surprendre lorsque l'on sait qu'il est entré lui-même le mois dernier
dans sa soixantième année, apparemment sans intention de vouloir jouir
dans un avenir proche d'une retraite pourtant bien méritée. De même pourrait-on s'étonner qu'Arlette Laguiller, qui, a, elle aussi, largement dépassé
Gilbert Gantier,
la soixantaine, se soit fait acclamer sur le même sujet par les militants de
Député UDF
Lutte Ouvrière dont beaucoup n'étaient pas nés quand elle se présenta pour
de Paris 16ème
la première fois à l'élection présidentielle du 5 mai 1974. Il y a également
une apparente contradiction dans le comportement des cheminots, des employés de la RATP, etc.,
nullement concernés par les projets actuels, et qui font perdre des dizaines de millions de recettes à
leur entreprise, hâtant ainsi la venue du jour où il faudra bien se pencher aussi sur l'équilibre financier de ce que l'on appelle les "régimes spéciaux". Mais ce qui paraît le plus étrange est que la plupart des conflits sociaux ont pour thème central la "défense du service public", alors qu'ils conduiront au contraire l'opinion publique à s'interroger sur la pertinence de son maintien.
Le dictionnaire Robert définit le service comme "l'obligation ou l'action de servir" et précise
service public "fonction d'utilité collective, sociale ; activité organisée qui la remplit". Le cas le plus
étonnant est peut-être celui du "service public de l'enseignement" qui se veut laïque, républicain,
égalitaire, etc., et qui, par ses dysfonctionnements (onze jours de grève depuis la rentrée !) fait le
bonheur de l'enseignement privé qui ne connaît rien de pareil. A ce compte, même le caractère national des diplômes risque d'être un jour remis en question.
Une autre concurrence menace en outre le service public tel qu'on l'entend traditionnellement chez
nous ; le progrès technique. La grève des cochers de fiacre n'a pas empêché jadis l'avènement du
taxi automobile. Il est aujourd'hui un nombre croissant de secteurs où la machine – qui ne se met
jamais en grève – peut remplacer l'homme.
Les lignes de métro automatiques continuent à fonctionner quand les mouvements sociaux paralysent les autres, la télécopie, le courrier électronique bravent les grèves du courrier postal, etc…
Ainsi la situation actuelle ajoute-t-elle un argument à une recherche de productivité dont les dirigeants d'entreprises publiques sont bien conscients, mais que les syndicats cherchent le plus souvent
à entraver.
Pour toutes ces raisons, les mouvements sociaux actuels pourraient avoir un effet contraire à
celui que recherchaient leurs auteurs et remettre en cause, plus tôt qu'on ne l'imagine, la
notion même de "service public à la française".
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N
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CULTIVONS-NOUS,
AMUSONS-NOUS
Sur les planches
BRÈVES DE CULTURE
THEATRE NATIONAL DE CHAILLOT
• MUSEE DE L’HOMME
Blake et Mortimer
Pour célébrer le centième anniversaire de la naissance d’Edgar
P. Jacobs, créateur des deux
célèbres héros de bandes dessinées, Blake et Mortimer, le
Musée de l’Homme présente deux cents dessins originaux de ce génial graphiste qui était
aussi un scientifique. La fiction se mêle à la
réalité avec la présentation des pièces des collections du Muséum d’Histoire Naturelle qui
ont inspiré le dessinateur de ces albums
mythiques.
Des ateliers sont organisés pour initier les
enfants à la science de façon ludique et peutêtre susciter de nouvelles vocations !
Danse : IRIS Compagnie Philippe Découflé
Après deux mois de résidence au Japon, Philippe Découflé présente un
nouveau spectacle chorégraphique interprété par douze danseurs chinois,
français et japonais.
Des corps en mouvement, magnifiés par la lumière et la musique, naissent
une poésie et une magie singulières. Un enchantement !
1, place du Trocadéro 75116 Paris - Tél : 01 53 65 30 00
L’ART AU GARAGE
Le 5 décembre, Pierre-Christian Taittinger, accompagné de Claude Fain
inaugurait la 1ère exposition de l’Association l’Art au Garage dans les
murs du garage Michel, 118 rue Lauriston. Dans cet espace alternatif,
et dans une ambiance à la Audiard dédiée à la peinture contemporaine
depuis 2 ans, c’est le peintre Hervé
Bourdin qui était à l’honneur jusqu’au 8 décembre. Selon Françoise Monnier, historienne et critique
d’art : “Ce que peint Bourdin vibre, cahote, hoquette, jappe et clignote. Cela sursaute, éblouissant de vitalité et cependant drôlement fragile…”. Un grand merci à Jean-Claude Michel, maître des lieux et une
pensée émue à sa Maman qui a reçu des mains de Monsieur Taittinger
la médaille du travail, célébrant 60 ans de dur labeur.
Rodolphe de Saint Hilaire
Caroline Vignon
17, place du Trocadéro
75116 Paris - Tél. : 01 44 05 72 72
• MUSEE DE LA MARINE
Les Génies de la mer
Une collection unique au monde
des chefs d’œuvre de la sculpture
navale (1650-1850).
17, place du Trocadéro 75116
Tél : 01 53 65 69 53
La Photo mystérieuse Quel monument du 16e arbore cette coupole insolite ?
Ecrivez-vite au “Petit Crème”, la première bonne réponse vaudra à son auteur un
beau cadeau remis par le Directeur de la Publication. Extrait du règlement :
concours réservé à tous les habitants du 16e, lecteurs du “Petit Crème”. Une seule
réponse acceptée par envoi. En cas d’ex-aequo (bonnes réponses réceptionnées le
même jour), il sera procédé à un tirage au sort. Envoyez votre réponse à “ Le Petit
Crème”, 72 avenue Victor Hugo, 75116 Paris.
PALAIS DE TOKYO : CHEN ZHEN
En contrepoint de l’année de la Chine en
France, le Palais de Tokyo présente jusqu’au
18 janvier 2004, et trois ans après sa disparition, une exposition rétrospective de l’œuvre
de Chen Zhen “Silence sonore”.
Partagé entre sa culture chinoise et son attirance pour l’Occident, Chen Zhen nous offre,
entre dessins et sculptures monumentales, un
point de vue engagé sur l’homme et son environnement visant à améliorer le sort de l’être
humain sur terre.
Passionné par la médecine, il met en parallèle
maladie du corps et maladie du monde, invoquant l’idée de régénérescence par le biais de
l’écologie et la puissance de la méditation. De
sa propre maladie qui dura près de 20 ans,
Chen Zhen envisage sa
guérison comme “un
processus créatif” entre
esthétique et philosophie.
Samantha Sellem
13, avenue
du Président Wilson
75116 Paris
Tél. : 01 47 23 38 86
La FAVA illumine la Mairie du 16ème
ALEXANDRE D. BRUJIC
PEINTURE - DÉCORATION - SERVICE NETTOYAGE
Claude Fain
aux côtés de
Joy de Rohan Chabot
vice Présidente
de la FAVA
59, RUE DE PASSY - 75016 PARIS
Tél. : 01.45.24.29.75
Inaugurée par Pierre Christian Taittinger, Maire du 16ème arrondissement, la
vente de charité de la FAVA, Association Française d’Aide aux Handicapés mentaux, a été, cette année encore, un grand succès grâce à l’énergie et aux bonnes
volontés du prestigieux Comité présidé par la Princesse Ghislaine de Polignac.
Une foule nombreuse se pressait devant les
stands tenus par des personnalités bénévoles.
La FAVA, rappelons-le, recueille des fonds
pour la recherche médicale sur la Trisomie 21,
et pour soutenir les Centres d’aide par le travail des handicapés mentaux.
La Princesse de Polignac, Claude Fain et
Bernard Grassin Champernaud
Mme Karine Léonhard, habitante du
16 ème arrondissement, gagnante du
concours “La Photo Mystérieuse” paru
dans le Petit Crème numéro 1, reçoit
son prix des mains de Claude Fain.
PAIX ET
DÉMOCRATIE
Claude Fain
Adjoint au Maire du XVIe
Président de l’UDF XVIème
Vice-Président de la Fédération UDF de Paris
Evoquer Noël, c’est aussi se souvenir de Bethléem, Ville
Sainte, grotte sacrée. Mais au fait, qui vivait sur ces
terres il y a 2003 ans ?
Hébreux, Palestiniens ? La réponse serait-elle susceptible
d’apporter la paix à cette région aujourd’hui, en 2004 ?
Deux anciens ministres, d’Israël et du gouvernement d’Arafat, se sont rencontrés, à grand
renfort médiatique, pour finaliser “les accords de Genève”. Qui n’approuverait pas des
accords de paix ?
Mais alors, imaginons deux anciens ministres, de Russie et de Tchétchénie, se rencontrer
dans les mêmes conditions, pour sceller des accords de paix entre leurs deux pays au nez et
à la barbe de leurs dirigeants. Poutine en a mis en prison pour bien moins que cela.
Evoquons le même scénario, entre un ancien Secrétaire d’Etat à la Défense des USA qui
pactiserait avec un haut dignitaire Chiïte Irakien ! Bush resterait-il les bras croisés ?
Que penserait Monsieur Chirac si Monsieur Kouchner doublait le gouvernement français
en prenant accord avec les rebelles de Côte d’Ivoire ? De tels agissements ne serviraient pas
la paix mais les ennemis de la démocratie. Et ne pas comprendre la colère du Premier
Ministre Israëlien, élu démocratiquement pour conduire une politique (bonne ou mauvaise
pour son pays, seule l’histoire le dira), c’est tout simplement faire preuve d’une complicité
coupable avec ceux qui rêvent d’exister au-delà de toute crédibilité étatique.
Cette mise en scène de Genève n’aura été qu’une insulte envers deux peuples qui souffrent et
qui ne souhaitent, dans leur grande majorité, qu’une paix juste et durable acquise dans le
respect et la compréhension mutuelle.
Appuyons donc les démarches de paix que sont les accords d’Oslo et la “Feuille de route”
et faisons confiance aux “élus” des démocraties. Encore faudrait-il qu’il y en ait deux !...
[email protected]
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“C’est la nuit qu’il est beau de croire à la lumière”
(Edmond Rostand)
54, avenue Raymond Poincaré - Paris XVIe
KAUFMAN
BROAD
Kaufman & Broad - Développeur Constructeur coté à la Bourse de Paris, réalise des maisons et des immeubles à Paris,
en Ile-de-France, à Cannes, Grenoble, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Nice, Rouen, Toulouse et Strasbourg.
www.KetB.com
Tour Maine Montparnasse - 33, avenue du Maine - 75755 Paris cedex 15
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Crédits photos : Mairie du 16e arrondissement, Service Communication UDF, Céphée Com, Raphaëlle Espagne,Saint Hilaire Partners, NJ Création
Illustration à caractère d’ambiance.
Malgré un climat économique difficile, de très
nombreux commerçants ont fait l’effort de parer
leur vitrines et devantures, et d’illuminer les principales artères de notre 16e arrondissement, pour le
plus grand bonheur des habitants, leurs principaux
clients.
Nous leur adressons nos plus vifs remerciements
pour cet environnement étincelant de lumières de
Noël qui nous ravissent en apportant rayonnement
et gaieté dans nos quartiers.
Claude Fain, Adjoint au Maire,
chargé du commerce et de l’artisanat