Vente de TD : Partout en Europe agir le 15 septembre pour l

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Vente de TD : Partout en Europe agir le 15 septembre pour l
nte de TD : Partout en Europe agir le 15 septembre pour l'empêcher, dire non tous ensemble dans notre in
Extrait du Union des Syndicats CGT du Groupe AREVA
http://www.cgt-areva.org/spip.php?article142
Vente de TD : le 15 septembre le groupe dans l'action à
travers l'Europe
Vente de TD : Partout en
Europe agir le 15 septembre
pour l'empêcher, dire non tous
ensemble dans notre intérêt
- US CGT Areva -
Date de mise en ligne : mardi 1er septembre 2009
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Les salariés refusent le statut de pièces de Monopoly : vendus par Alstom en 2004 puis
restructurés en Allemagne, au Royaume Uni et en France, par Areva, avec fermeture
d'établissements en Europe - et notamment en France : Saint-Ouen, Montrouge en 2008 - ils
sont inquiets pour leur avenir. Ils sont alarmés par la vente annoncée de la division
Parafoudres de Bagnères-de-Bigorre, par Areva en lot distinct, à un « repreneur » étranger.
Aujourd'hui Areva vient en plus d'interdire les mutations de salariés de TD vers le reste du
groupe, en application de quels engagements pris envers qui ?
Une vente inacceptable qui présentera un coût social
élevé :
Malgré les promesses « éthiques et socialement responsables » qui n'engagent que ceux qui les croient voir l'évolution chez FCI précédemment vendue à un fonds de pension et dont les salariés de Mantes la Jolie après
plus d'un mois de grève contre la délocalisation ont repoussé le projet - , les risques qui s'annoncent une fois de plus
sur l'emploi imposent le refus, la résistance des salariés du groupe aux projets concoctés dans le silence des
établissements ministériels, bancaires et sièges des grands groupes.
Un projet conjoint Alstom/Schneider dont l'effet sera la séparation de l'entreprise TD en Haute tension d'une part,
Moyenne et Basse tension d'autre part est examiné. Par ailleurs Siemens se dit intéressé par le rachat de TD, des
Fonds de pension le disent également. Les salariés de ces entreprises ne sont pas plus informés d'un événement
qui pourrait également les affecter. La situation de crise mondiale invite, elle, à plus de prudence et de considération
pour les êtres humains salariés des entreprises. Ils ne sont pas à vendre au gré des irresponsabilités actionnariales
et managériales. 5500 emplois en France à ce jour chez TD, combien demain ?
Un risque industriel majeur inacceptable est à
attendre de la cession :
Des conséquences désastreuses pour l'emploi se dessinent. Les stratégies des groupes acquéreurs
potentiels (au prix fort si l'on en croit la presse et la présidente du groupe) entraîneront la perte de capacités
de productions, de savoir-faire, de compétences en France. Ce, au moment où le président et toute la classe
politique « s'émeuvent » de la désindustrialisation qui menace le pays. Un simple effort de mémoire nous rappelle
la démarche Areva, d'amortissement de son capital investi, au moment du rachat à Alstom. Elle sera
également appliquée, lors de la revente, avec une plus ou moins grande intensité, en cas d'éclatement ou arbitrages
de productions. Ainsi donc les recettes Areva pourraient même être amplifiées au nom de la rationalité capitaliste,
des rendements financiers attendus rapportés à l'argent investi (entre 3,5 et 5 milliards d'euros), toutes choses
propres à défaire le moindre des engagements éthiques et pénaliser le développement industriel de l'activité TD en
France et en Europe.
Les conséquences économiques de la vente seront
préjudiciables pour tout le groupe et tous ses salariés
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La trajectoire économique et industrielle de TD au sein d'Areva, conduisait à l'attente d'un résultat opérationnel
récurrent dans la période à hauteur de 500 millions d'euros, ce qui est démontré. Les salariés du groupe tout entier
seront contraints, par leurs directions, à compenser ce manque, et à subir pour cela la recherche de gains de
productivité. Ces gains passeront par la dégradation des conditions de travail, conséquences des mesures
d'économie, le retard sur les investissements qualifiés de non stratégiques ou mineurs. Il faut s'attendre
aussi à plus d'externalisation de nos emplois, à une politique salariale d'austérité accrue. En effet TD vendu à
5 milliards permettrait à Areva d'effacer provisoirement, « toutes dettes » et résultats négatifs, de disposer d'une «
avance » de trésorerie, lui évitant au mieux de puiser dans les crédits souscrits. Elle afficherait un redressement
bilanciel opportun pour l'introduction d'actionnaires privés, pour qui la vente de TD constituerait un
préalable prometteur. Areva pourrait même acquérir, qui sait, une autre société, prendre quelques participations ici
ou là. Cela ne changera rien à la capacité effective actuelle de résultat du groupe tributaire, elle, de la mise en
production des investissements en cours, de l'achèvement des têtes de série EPR et des diverses provisions
financières. Cette situation n'a rien d'anormal dans la vie des groupes, à conditions que l'actionnaire, ici l'Etat, joue
son rôle : en augmentant le capital, en renonçant à son dividende. La vente à 3,5 milliards entraînerait un
supplément de conséquences pour les salariés. Nous refusons ces deux options qu'il nous faut combattre.
La vente de TD au prix attendu aura raison des atermoiements de façade de tous ceux qui affectent, sans
agir, compassion ou discours enflammés. La CGT maintient donc son opposition à la vente de TD et appelle
tous les salariés du groupe à se joindre à l'action intersyndicale Areva de grève européenne du 15
septembre qu'elle juge indispensable.
Nous appelons le 15 septembre sur l'ensemble du périmètre Areva et filiales à une heure de grève en début de
journée dans chaque établissement afin de refuser la vente et ses conséquences pour l'ensemble du groupe. Que
partout s'organisent les rencontres intersyndicales, la mise en débat de la situation du groupe avec les salariés. La
CGT a adressé un courrier à ses homologues syndicaux en France en vue d'organiser syndicalement ce temps fort
d'action.
Paris le 1er septembre 2009
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