imams et rabbins pour la paix - The World Congress of Imams and

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imams et rabbins pour la paix - The World Congress of Imams and
Sous le Haut Patronage
de Sa Majesté Juan Carlos Ier
Roi d’Espagne
et de Sa Majesté Mohammed VI
Roi du Maroc, Commandeur des Croyants
Deuxième Congrès Mondial des
Imams et Rabbins pour la Paix
Séville, 19 au 22 Mars, 2006
en collaboration en Espagne avec
www.hommesdeparole.org
Fondation Hommes de Parole
France/Paris:
15 rue Jean Lantier, 75001 Paris
tel: +33 1 42 22 07 08
fax: + 33 1 42 22 03 70
[email protected]
Suisse/Genève:
6 rue Eynard,
CH 1205 Genève
tel: +41 (0)22 735 83 74
[email protected]
Israël-Palestine/Jérusalem:
Old City
P.O BOX 14359
Israël
+ 972 26 285 598
[email protected]
Deuxième Congrès Mondial des
Imams et Rabbins pour la Paix
Message d’Alain Michel
Fondateur d’Hommes de Parole
Chers amis,
Je tiens tout d’abord à vous redire toute la joie et toute la fierté que j’ai à être
parmi vous, religieux juifs, musulmans, mais aussi chrétiens qui nous avez rejoints
comme observateurs, partenaires et amis. Avec vous aussi professeurs, étudiants,
responsables d’associations, écrivains, qui au-delà des appréhensions, des difficultés
ou des doutes, avez décidé de vous réunir pour travailler ensemble. En acceptant de
remettre en question les acquis d’enseignement-qui ont prouvé leur insuffisance-,
vous avez également décidé de sortir des certitudes et des conventions qui peuvent
nous sembler immuables. Face aux impasses qui nous entourent vous venez jeter les
bases concrètes d’une nouvelle culture de paix.
Je tiens aussi à vous saluer, amis journalistes, venus du monde entier, et qui
nous en sommes certains, serez les partenaires et témoins objectifs de ces rencontres. Vous savez à quel point votre rôle est primordial pour que ce Congrès atteigne
ses objectifs. Ces rencontres prouvent à tous que nos religions sont des religions de
paix et d’unité et non de guerre et de division. En relayant l’information, vous donnerez ou redonnerez l’espoir au monde.
Tout comme le premier Congrès de Bruxelles, cette rencontre peut paraître
utopique à quelques uns et ses résultats incertains. Je suis pour ma part convaincu
que notre utopie est créatrice. C’est en désirant ardemment un futur de paix légitime et nécessaire à toute l’humanité, futur qui semble impossible aux désespérés,
aux fatalistes, aux solitaires, que nous trouverons les moyens pour participer à la
transformation de ce monde en souffrance, alors même que toutes les composantes
existent pour qu’il devienne un monde humain, harmonieux et paisible.
Cette année nous avons choisi de privilégier un format de rencontre relativement informel, propice à une plus grande intimité et à une importante liberté d’expression et d’action. Il nous a paru crucial de vous laisser la parole et l’initiative. Plus
que jamais nous sommes convaincus que vous, responsables religieux, tenez une
partie de la solution qui mène à la paix. C’est donc à vous d’indiquer la direction
de nos actions communes, de déterminer les thèmes que nous devons aborder et de
programmer les suites proches et lointaines que nous donnerons à cette rencontre.
La méthode de travail du 21 et 22, proposée par Harrison Owen (Open Space Technology) vous permettra de mener ce travail.
Deuxième Congrès Mondial des
Imams et Rabbins pour la Paix
Message d’Alain Michel (suite)
Fondateur d’Hommes de Parole
Pour perpétuer cet élan dans le temps, nous avons créé le Comité Permanent pour le Dialogue Judéo-Musulman dont vous trouverez une présentation plus
détaillée dans ce document. Les membres de ce comité sont chargés de vous représenter aussi bien que de faciliter le suivi du dialogue et des activités entamées
à Bruxelles et qui se poursuivront lors des jours à venir. Bien que cette structure
soit indispensable, nous comptons également sur la participation active de chacun
d’entre vous. N’hésitez jamais à nous solliciter ou à réagir aux projets que nous
menons.
Une place particulière a été réservée aux jeunes, comme nous l’avions fait
à Bruxelles. Des étudiants venus de plusieurs régions du monde (Indonésie, Iran,
Etats-Unis, Israel, Palestine, Hollande, France…) seront présents en observateurs et
réfléchiront à vos côtés. Une partie d’entre eux sont de futurs imams et rabbins,
d’autres poursuivent des études traditionnelles mais sont déjà engagés dans le dialogue entre juifs et musulmans. Certains viennent de lieux où la cohabitation entre
les différentes communautés est difficile. Leur présence à tous est le gage que ce que
nous faisons aujourd’hui sera perpétué demain. De plus, leur regard, leurs réactions,
leurs propositions, leur fraîcheur, enrichiront nos travaux.
Ces dernières semaines, la situation internationale a de nouveau prouvé, et
de façon criante, l’absolue nécessité de notre rencontre. Il est infiniment précieux
de vous avoir tous ici et je mesure l’opportunité exceptionnelle et unique qui nous
est donnée, de faire concrètement, et aux yeux du monde, avancer la paix entre les
cultures, entre les communautés, entre les peuples. Prenons la pleine mesure que
sont ces rencontres qui nous proposent d’accepter cette responsabilité car nous
allons non seulement conforter l’espoir de beaucoup, mais aussi redonner l’espoir
à ceux qui dans le monde ne croient plus en l’Homme, en la paix, en un avenir
meilleur.
Que ces quelques jours que nous allons vivre ensemble, perpétuent cette
amitié créatrice, durable et féconde initiée à Bruxelles.
© Jérôme Paillon
Discours d’inauguration du Deuxième Congrès des Imams et Rabbins
pour la Paix
Deuxième Congrès Mondial des
Imams et Rabbins pour la Paix
© Jérôme Paillon
© Pierre-Jean Rey
Session de travail
© Jérôme Paillon
© Pierre-Jean Rey
Cérémonie d’ouverture à la Fondation des 3 Cultures
Session plénière à l’Hotel Alcora
© Pierre-Jean Rey
© Pierre-Jean Rey
Cérémonie d’Ouverture
Rencontres durant les pauses
Imam Dewidar et Rabbin Froman
© Pierre-Jean Rey
© Pierre-Jean Rey
Grand Rabbin Ariel durant une des sessions plénières
Imams et Rabbins chantant durant la première soirée
Deuxième Congrès Mondial des
Imams et Rabbins pour la Paix
© Pierre-Jean Rey
© Pierre-Jean Rey
Pr Smaïli, Rabbin Gottstein, Imam Al-Umri, Rabbin Firestone
© Jérôme Paillon
Imam Falouji et Grand Rabbin Melchior, cérémonie d’ouverture
© Pierre-Jean Rey
Cheikh Manasra, Rabbin Zion, Rabbin Goshen-Gottstein
© Pierre-Jean Rey
Rabbin Maimon affichant un thème d’atelier
© Pierre-Jean Rey
Séance d’atelier
© Pierre-Jean Rey
Alain Michel et Fédérico Mayor, séance d’ouverture
Imam Koudouss et Rabbin Gutman lors des ateliers
Deuxième Congrès Mondial des
Imams et Rabbins pour la Paix
Objectifs
Après le Premier Congrès salué dans le monde entier comme un pas historique dans le dialogue
Judéo-Musulman, ce deuxième rendez-vous a réuni à nouveau plus de 150 imams et rabbins
parmi les dirigeants juifs et musulmans les plus influents de la planète, entourés de nombreux
experts spécialisés dans ces problématiques.
Le principal objectif de ce deuxième congrès était grâce aux multiples rencontres organisées :
• de mettre en place les structures nécessaires au développement des relations et du dialogue
entre religieux juifs et musulmans afin de bâtir la confiance nécessaire à l’élaboration de
projets communs.
• actions leurs permettant de contribuer à la résolution des conflits partout dans le monde.
• actions leurs permettant de récupérer la parole de Dieu prise en otage par les extrémistes qui
encouragent la haine et la violence.
• actions permettant la création des structures et des initiatives de terrain pour poursuivre ce
travail au jour le jour dans les zones les plus concernées.
Et bien sûr,
• La mise en place d’actions concrètes portées par les participants, dans le domaine de l’éducation
et plus précisément de l’éducation à la paix, du dialogue et de la rencontre de l’autre.
Il visait également à élargir :
• Le réseau de religieux engagés dans ce processus et tout particulièrement le nombre d’imams
venus des pays arabes. C’est pourquoi, cet événement a bénéficié d’une diffusion internationale
qui lui a permis d’obtenir un impact très important auprès des dirigeants politiques et des
populations.
(le 26 mars, plus de 123.000 articles, émissions radios, tv, citations sur Internet avaient déjà
été recensés par les services Google)
Deuxième Congrès Mondial des
Imams et Rabbins pour la Paix
Bilan - Rencontre et Dialogue
Le premier congrès avait pour objectif de rendre possible ce qui était
considéré jusqu’ alors comme impossible. Réunir plus de 150 imams et rabbins
venant de tous les pays, pour qu’ensemble ils puissent témoigner aux yeux et aux
oreilles du monde entier que leurs religions n’étaient pas des religions de haine
et de division mais bien des religions de paix et d’unité ;
pour qu’ensemble ils dénoncent comme hors la loi de Dieu, tous les actes de
terrorisme et de violence faits en son nom ou au nom d’un principe religieux.
Pour qu’ensemble, ils prennent l’engagement de ne plus jamais êtres complices
de ces actes par leur silence mais de toujours les dénoncer, les condamner et
d’agir pour les supprimer.
Cet objectif a été réalisé au-delà de toutes les espérances.
Aujourd’hui que la preuve de leur volonté et de leur détermination n’est
plus à apporter, leur deuxième Congrès avait lui pour objectif d’identifier les
réels problèmes qui bouleversent les deux communautés, de déterminer comment agir et avec quels moyens.
Dans une large mesure c’est ce qui s’est produit grâce à la richesse des si nombreux échanges informels qui se sont multipliés jours et nuits et des propositions
concrètes qui se sont décidées lors des ateliers de travail.
Tous, nous avons pu mesurer à quel point ce dialogue et cette confiance
ont pu s’établir et se développer, principalement grâce à l’esprit de respect, de
reconnaissance et de vérité qui s’est instauré dès l’ouverture du Congrès.
Le témoin le plus objectif que nous ayons à notre disposition reste le témoignage
des participants eux-mêmes. En voici quelques extraits. Certains ont été retranscrits dans leur quasi intégralité tant leur contenu est essentiel.
© Pierre-Jean Rey
Cérémonie Soufie lors de la première soirée
Deuxième Congrès Mondial des
Imams et Rabbins pour la Paix
Bilan - Rencontre et Dialogue
© Pierre-Jean Rey
Témoignages
«Assister au Congrès m’a ouvert les
yeux sur un certain nombre de choses. C’est la première fois de ma vie
que je rencontrais des juifs, car en
émoignages
Indonésie
la majorité de la population est musulmane. J’ai pu discuter
avec un certain nombre de rabbins.
J’ai aussi parlé avec des imams, et
j’ai appris d’eux beaucoup de choses.
En Indonésie, j’ai des difficultés à promouvoir le dialogue entre juifs et musulmans, car beaucoup de musulmans là-bas détestent les juifs. Ils m’interrompent dès que je commence à évoquer les relations entre juifs
et musulmans. Je pensais que jamais je ne réussirai à rapprocher les deux communautés et j’ai bien failli
abandonner. Mais après avoir assisté au congrès, j’ai compris que ce n’était pas impossible : les imams et
les rabbins, mais aussi vous, m’avez fourni l’inspiration nécessaire pour continuer à œuvrer au rapprochement judéo-musulman. Ce sera peut-être difficile, mais en tous cas pas impossible. C’est comme un grand
challenge que maintenant je n’abandonnerai pas, je vous le promets ».
Dania Pratiwi,
Etudiante Musulmane Indonésienne
T
« Malgré les petites difficultés inhérentes à ce genre de rencontres et le manque de discipline de la part des
participants, je pense que l’ambiance chaleureuse a permis à de nombreuses barrières de tomber, et aux
liens de se resserrer. »
Rabbin Elie Kahn,
Recteur de l’Académie talmudique féminine du mouvement du Kibbouts
« Bien qu’aucune solution n’ait été trouvée au conflit du Moyen-Orient, les échanges informels ont fait de
la conférence un véritable succès. La plupart des participants ont épuisé leurs cartes de visite. Beaucoup se
sont engagés à rester en contact, malgré les frontières géographiques et religieuses ». Rabbin Richard Marker et Rabbin Alan Brill
Deuxième Congrès Mondial des
Imams et Rabbins pour la Paix
Bilan - Rencontre et Dialogue
Témoignages
« La méthodologie de l’Open-Space a fonctionné. Véritablement. Elle a permis aux participants de diriger les discussions, comme vous le souhaitiez. Cela a conduit à des débats de fond et à un grand apprentissage de part et d’autre.
Les trois ateliers auxquels j’ai eu le plaisir de participer furent très productifs. La discussion au sujet du Mont de Temple
était particulièrement importante. Les musulmans ignoraient que nous, religieux juifs, estimions qu’il est interdit aux
juifs de se tenir sur le Mont du Temple, sans parler du fait que nous n’avons aucun désir de l’envahir (nous l’approprier).
Le fait que les musulmans le sachent a coupé toutes les tensions, et a poussé les musulmans à nous demander ce que
nous faisons pour empêcher les juifs laïcs de réclamer le Mont du Temple et en faire une question politique. Ils nous
ont mis face à une seule question : quelles actions mettre en place pour utiliser la religion afin de transcender et mettre
fin au conflit politique ?
La discussion menée par Walter Ruby était la meilleure discussion à laquelle il m’a été donné d’assister. Il a permis à
Mahmud Alhabash de nous expliquer réellement ce qu’est la condition des palestiniens, et d’entendre ce que nous,
religieux juifs, avions le souci de connaître. C’est ce type d’échanges que l’on doit avoir.
Concernant Salah, qui a régulièrement interrompu les sessions avec ses longs discours sur la situation politique, lui
et moi avons discuté, la deuxième nuit du congrès, pendant plus de cinq heures…Nous avons parlé jusqu’à 5h du
matin. Cela fait trente ans que je discute avec des arabes et pourtant jamais je n’avais eu de discussion aussi intense.
Il y avait des moments dans nos discussions où le conflit entre nos idées était réellement déchirant et exaspérant. Sur
certains aspects, nous étions tous les deux en colère, très en colère même. Alors que le matin approchait, on a réalisé
que contrairement à l’approche théorique classique de résolution des conflits, plus nous parlions et plus nous étions en
désaccord sur un certain nombre de questions centrales. Et plus nos points de vue divergeaient, plus cela nous révélait
l’ampleur de nos désaccords. Cependant, à mesure que le matin approchait, nous tous (l’imam Mohamed Shurrab
s’était assis avec nous, mais était resté relativement calme) avions remarqué que s’était installée entre nous ce que nous
avons appelée « une lumière de sainteté ». Nous nous sentions tous bien…vraiment très bien, un peu dans l’état où l’on
est après avoir fait une prière particulièrement intense. Pour faire vite, nous avons ressenti l’indéniable et chaleureux
pouvoir guérisseur de la présence de Dieu. Au cours des jours suivants, j’ai passé beaucoup de temps avec Salah, qui
faisait son chemin lors des assemblées plénières : j’ai mangé avec lui, j’ai plaisanté avec lui, il a rencontré ma femme.
Quand ma femme voulait savoir où j’étais, elle allait voir Salah (et pas un de nos amis rabbins) et lui demandait où je
me trouvais. La pertinence de l’idée d’Alain Michel, selon laquelle la religion peut transcender le politique et avoir un
formidable pouvoir de guérison, a été prouvée à Salah, à Mohamed, et nous avons tous fait l’expérience de cette idée,
puisqu’à mesure que nous divergions sur le plan politique, nous nous rapprochions sur le plan spirituel. Nous étions
tous d’accord sur le fait que l’unité d’esprit au nom de la religion a des impacts positifs énormes sur le plan politique.
Comme je vous l’ai dit, à partir du moment où la Fondation Hommes de Paroles avait réussi à faire venir des musulmans
de Gaza, le Congrès était déjà un succès. Cette toute première rencontre entre un certain nombre de religieux musulmans de Gaza et des rabbins d’Israël, à un moment où le pouvoir a glissé aux mains d’Israël, était et est une si bonne
chose que les mots sont impuissants à exprimer combien cela était bénéfique. Les imams et les rabbins sont réellement
entrés en contact. Les musulmans de Gaza ont fait connaissance avec Daniel Sperber, le rabbin Pappenheim, et particulièrement le rabbin Arussi (je suis sûr qu’ils en ont rencontré bien d’autres, mais ils m’ont particulièrement parlé
de ceux-là). Ces relations seront, si Dieu le veut, des relations durables. Tout laisse penser qu’ils pourront désormais
faire de bonnes choses pour les deux peuples. La Palestine est pour le moment une théocratie dirigée par un pouvoir
religieux, et la rencontre entre des hommes de religion juifs et musulmans aujourd’hui est bien plus importante et a
infiniment plus de conséquences pratiques qu’elle n’en aurait eu il y a trois mois.
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Ce sont ces évènements dont j’ai été témoins, et nul doute qu’il y en eut beaucoup d’autres que je n’ai pas vus. Je veux
que mes frères et sœurs d’Hommes de Parole sachent que le Congrès a été un énorme, un gigantesque succès. Les détails ne comptent pas. L’assiduité aux ateliers ne compte pas. N’importe quelle critique ou n’importe quelle déception
n’est rien comparé à l’image générale. Et cette image est celle d’un immense succès ; il faut vous en réjouir, le célébrer,
et sachez toujours au fond de vos cœurs qu’il y a beaucoup de gens qui bénéficient et qui bénéficieront de votre travail.
Félicitations, donc, et merci de m’avoir donné la chance ainsi qu’à beaucoup d’autres, de pouvoir en quelque sorte
transformer des rêves en réalité. »
Ed Miller.
Deuxième Congrès Mondial des
Imams et Rabbins pour la Paix
Bilan - Rencontre et Dialogue
Témoignages
«Grâce à une planification soigneuse, la conférence a commencé avec de grands espoirs. Mais, comme
les «meilleurs plans organisés des souris et des hommes», elle a rapidement commencé à s’effilocher.
Durant la première journée, une des sessions consacrée à la question de la famille a été interrompue par
de vifs désaccords(…). La conférence est dès lors devenue difficile et chaotique, une sorte de mauvaise
journée à l’assemblée de l’ONU, version religieuse.
Cependant, et précisément alors que le chaos commençait à s’installer, une sorte de tranquillité se propageait. Rabbins et imams commencèrent à se parler. Après le dîner, se nouaient dans le grand hall de
l’hôtel des conversations politiques, théologiques, et même des conversations triviales. Le soir, ceux qui
avaient l’âme musicale s’asseyaient ensemble pour partager des chants juifs et musulmans. J’ai échangé
des discussions réconfortantes avec Ibrahim, un imam de Londres. Nous avons parlé des défis auxquels
nous devions faire face dans nos communautés respectives, du fait que nous étions des minorités religieuses, et du challenge de préserver la foi dans un contexte laïc. Alors qu’aucune solution effective n’a
encore été trouvée au conflit du Proche-Orient, beaucoup d’entre nous avons tissé d’authentiques liens
personnels.
Ces échanges informels ont fait de la conférence un véritable succès. On ne peut s’attendre à ce que
quelques religieux élaborent un modèle de paix en à peine quelques jours. Mais ce que nous avons fait,
c’est ouvrir les portes de la communication. Un jour peut-être les deux communautés auront plus à se
dire. Pour le moment, apprendre à communiquer est un excellent premier pas.
(…) Plus important encore, la conférence a permis de montrer une autre image de la réalité. On s’attend
généralement à ce qu’une rencontre entre des juifs et musulmans prenne l’allure d’un match de lutte :
bruyant, désagréable, et finalement embarrassant. A Séville cependant, nous avons réalisé que la mésentente entre juifs et musulmans peut ne pas être la norme. La grande majorité d’entre nous se sont assis
ensemble, avons mangé ensemble, et sommes devenus amis. Malgré les désaccords et les conflits, nous
avons apprécié ces moments passés ensemble. Malheureusement, l’agréable sociabilité quotidienne
que nous avions à Séville est loin d’être aussi répandue ailleurs.
La rencontre des imams et rabbins ne s’est pas déroulée comme prévue. Mais une bonne exécution des
plans initiaux n’est pas le seul baromètre du succès : le succès peut se cacher sous la surface, pendant
les pauses café et les longues discussions nocturnes. Parfois, c’est déjà un accomplissement pour un rabbin n’ayant jamais rencontré d’imam et pour un imam n’ayant jamais rencontré de rabbin, de s’asseoir
ensemble et discuter amicalement.
Alors que j’étais en escale à Londres, Ibrahim est venu vers moi et m’a donné une grande accolade.
Non, nous n’étions pas du tout près de l’objectif final, mais du moins avions-nous fait le premier pas.
J’ai compris que cette histoire n’a pas une fin heureuse...pas encore. Cependant, beaucoup d’entre
nous allions dans la bonne direction, peu à peu. Et si nous continuons à nous parler, il se pourrait bien
qu’éventuellement la fin soit heureuse ».
Rabbin Chaim Steinmetz ; Rabbin orthodoxe à Montréal
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Imams et Rabbins pour la Paix
Bilan - Actions
IMAMS ET RABBINS ENTRENT PLEINEMENT DANS L’ACTION
20 grands thèmes de travail ont été proposés par les participants.
Parmi les 49 recommandations et propositions d’actions qui ont émergé de ces séances de travail, la rencontre a d’ores et déjà permis la création :
- De l’Observatoire Interreligieux International, dirigé par Galitt Kenan, qui a pour but de dénoncer et
condamner les actes anti-religieux dans le monde. Un site web sera créé, qui fournira, pour chaque pays,
les chiffres-clés sur l’islamophobie, l’antisémitisme et la christianophobie. Cette photographie de la situation
exacte de l’état et de l’évolution des actes anti-religieux dans le monde, inédite à ce jour, se fera en partenariat avec les institutions déjà existantes.
Le site relayera l’ensemble des actions initiées dans chaque pays pour lutter contre ces
différents actes (au niveau législatif, gouvernemental, local et associatif). Il recensera également, dans un annuaire, par pays, l’ensemble des organismes-clés concernés par le sujet. Ainsi le grand public, les chercheurs
ou les journalistes qui le désireront pourront facilement identifier et contacter les experts en la matière.
Le nombre et la représentativité des participants (laïcs et religieux, officiels et représentants de la société
civile, du monde entier) donneront encore plus de force et de légitimité aux condamnations de tous les actes
anti-religieux.
- Du Comité de Protection des Lieux Saints, dirigé par le Grand-Rabbin Shear Yashuv Cohen, Grand-Rabbin
de Haïfa et président de la Haute Cour Rabbinique et l’Imam Imad Al Falouji, Imam de Gaza, Ancien Ministre des Transports et des Télécommunications de l’Autorité Palestinienne. Ce comité aura pour premier
objectif l’application de la résolution de l’ONU « Protection des sites religieux » datant de 2001, appelant
tous les états membres et les organisations internationales à empêcher menaces et destructions de tout site
religieux. Cette résolution et celles en relation avec la culture de paix et le dialogue entre les civilisations
pourraient servir de base à des législations nationales en Israël et pour l’Autorité Palestinienne. La toute
première action de ce comité consistera dans les prochains mois, à passer conjointement en revue les 26
synagogues de Gaza, les synagogues vieilles de 3000 ans de Gaza City et en parallèle les 26 ou 27 mosquées d’Israël.
- D’une antenne française de l’Institut d’Ethique Global, coordonnée par le Rabbin Michel Serfaty. L’institut
aura pour objectif de donner aux étudiants de séminaires religieux (Juifs, Musulmans, Chrétiens, Bouddhistes, Hindous, Sikhs etc.) les outils pour devenir des leaders capables de mener leurs communautés sur
un chemin de paix et de respect pour toute personne, toute foi. Les étudiants recevront un enseignement
pratique par le biais de cours, mais également au travers d’une Web-Université. Des cours seront également
dispensés aux enseignants à travers toute l’Europe en collaboration avec de nombreuses universités et des
agences des Nations-Unies.
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Deuxième Congrès Mondial des
Imams et Rabbins pour la Paix
Bilan - Actions
D’autre part, 3 grands axes de travail ont été identifiés. Chacun d’eux mis en chantier dès à présent fera
l’objet d’un travail lors des deux années à venir, mené par les participants et coordonné par la Fondation
Hommes de Parole.
Ils seront également suivis tout au long de l’année par le Comité Directeur pour le Dialogue Judéo-Musulman dont le renouvellement définitif se fera au cours du mois de juin 2006.
1. L’EDUCATION
12 des propositions et recommandations visent à la création de programmes d’enseignements permettant
d’initier les jeunes générations à la connaissance des différentes religions du Livre (Judaïsme, Christianisme,
Islam) et de leurs cultures :
- Création de programmes en religions comparées
- Échanges entre les mosquées, églises et synagogue afin d’ouvrir à la connaissance et à la compréhension
des différences entre les cultes
- Création de formations particulières des enseignants à ces disciplines, de rencontres entre jeunes des différentes confessions…
Les participants ont souligné l’absolue nécessité d’amorcer le dialogue et la connaissance de l’autre dès les
premières années de l’éducation, de sorte que l’ignorance, source de peur ou de haine, soit endiguée.
Participants à l’initiative : Dr Adamou Njoya, Rabbin Michel Serfaty, Dr Avraham Elqayam, Imam Ghassan
Manasra, Imam Zuher Albagdali, Rabbin Roberto Arbib, Cheikh Hassan Chizenga, Cheikh Abdusalam Manasra, Rabbin Menachem Fruman, Les enfants d’Abraham, Vision d’Abraham, Daniel Kropf, Imam Senad
Agic, Rabbin Yacov Ariel, Cheikh Abdelwahid Pallavicini…
2. UNE RELECTURE ECLAIREE DES TEXTES
8 des propositions et recommandations exhortent à une relecture éclairée et contextuelle des Livres Saints,
et plus particulièrement des passages utilisés par les fondamentalistes pour justifier le rejet de l’autre et la
violence. Un grand nombre de participants propose la création de structures spécialisées susceptibles de
mener ce travail et de déterminer des méthodologies de lecture tenant compte des outils que fournissent les
sciences humaines (archéologie, anthropologie, histoire, littérature, sociologie et herméneutique en général) et qui soit respectueuse du contexte (un texte lu hors contexte pouvant donner lieu aux interprétations
les plus libres et les plus littérales). Comme l’ont fait observer certains des participants, les textes peuvent
être lus dans une perspective fondamentaliste ou évolutive, il est donc crucial pour tous d’être muni des
outils de lecture appropriés.
Participants à l’initiative : Rabbin Elie Kahn, Mufti Soheib Bencheikh, Rabbin Michel Serfaty, Cheikh Ibrahim
Mogra, Cheikh Saliou Mbacke, Rabbi Levy, Cheikh Yussuf Murigu, Dr Ghassan Elcheikhali, Mgr Boutros
Mouallem, Dr Mahmoud Azab, Arnold de Clermont…
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Deuxième Congrès Mondial des
Imams et Rabbins pour la Paix
Bilan - Actions
3. L’ENGAGEMENT DES LEADERS RELIGIEUX
Conformément au thème de la rencontre, les participants ont insisté sur le nécessaire engagement des chefs
religieux auprès des populations et des responsables politiques. Tout particulièrement ont été proposés :
- La collaboration entre religieux juifs et musulmans dans l’action sociale et humanitaire. Plusieurs rabbins
ont notamment manifesté leur désir et leur obligation morale d’apporter de la nourriture à Gaza.
Participants à l’initiative : Walter Ruby, Rabbin Zion Cohen, Imam Mahmoud Muhabbash, Edward Miller,
Imam Shamsi Ali
- L’engagement des figures religieuses dans les médias, auprès de leurs communautés et des dirigeants politiques afin de réagir aux actes et aux propos racistes, intolérants ou porteurs de haine et de violence, mais
également afin de promouvoir leur message de paix.
Participants à l’initiative : Cheikh Rushan Abbyasov, Edward Miller
- La création d’un comité commun de protection des lieux saints.
Participants à l’initiative : Imam Al Falouji, Grand Rabbin Shear Yashuv Cohen, Mrs Shoshana Berkerman,
Rabbin Naftali Rothenberg
- La mise en place d’échanges entre les communautés : imams invitant les rabbins à s’exprimer dans leurs
communautés et vice-versa.
Participants à l’initiative : Cheikh Ibrahim Mogra, Dr Ghassan El Cheikhali
- L’engagement des responsables religieux à faire connaître leur religion au-delà des stéréotypes et des
mauvaises interprétations des textes (engagement des imams à faire connaître le visage de paix de l’Islam,
au-delà des images véhiculées dans les médias ou par les extrémistes).
Participants à l’initiative : Cheikh Yussuf Murigu, Cheikh Ibrahim Mogra
© Jérôme Paillon
Comité Permanent lors de la cérémonie de clôture
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Bilan - Actions
PERSPECTIVES
Hommes de Parole, dans le cadre de son activité de rencontres, offre une plateforme qui facilite la réunion,
le dialogue et le travail en commun. Son action première est d’offrir un environnement technique, matériel
et psychologique totalement neutre permettant à des acteurs antagonistes, réputés inconciliables, de se
rencontrer, de dialoguer, d’identifier les causes des conflits et d’initier des projets communs, permettant d’y
répondre.
L’une des principales activités de la Fondation est aujourd’hui axée sur le pouvoir que religieux et religions
peuvent exercer afin de favoriser de la paix . Cette orientation va logiquement se poursuivre dans les prochains mois et années.
La Fondation n’a pas vocation de mener elle-même de multiples projets de terrain mais plutôt de faciliter
leur création et leur développement. Elle met en réseau des acteurs, des propositions et des compétences,
puis accompagne et anime le travail qui en résulte.
Elle tend ainsi à agir sur les racines des conflits et à exercer une influence en amont des situations de crise
et de drames.
En prolongement de ce Congrès, le travail de la Fondation consistera dans les mois à venir à :
➢ Faciliter la création de structures de recherche et d’action
➢ Mettre en réseau des acteurs et des compétences
➢ Accompagner ou coordinationer des projets déjà en place :
- Observatoire International Interreligieux (coordination)
- Comité de Protection des Lieux Saints (accompagnement)
- Institut d’Etude Global (accompagnement / partenariat)
➢ Organiser des rencontres régionales plus fréquentes et plus réduites en :
- Développant les réseaux locaux
- Aidant au rapprochement et à la collaboration entre les communautés
OUTILS
L’ensemble des propositions d’actions (49) ont été regroupées dans un tableau envoyé à tous les participants.
Ceux-ci sont appelés à s’inscrire et à spécifier les éléments qu’ils peuvent mettre en oeuvre.
L’ensemble de leurs réponses seront centralisées dans une base de donnée permettant une exploitation commune à la Fondation et aux participants. Parallèlement un Forum privé sera créé sur Internet afin de permettre
une communication perpétuelle entre Hommes de Parole et l’ensemble des congressistes y compris les
experts mais également entre les congressistes eux-mêmes.
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Deuxième Congrès Mondial des
Imams et Rabbins pour la Paix
Bilan - Participation
Selon les participants eux-mêmes considérant que le conflit Israélo-Palestinien représente effectivement l’une
des manifestations majeures de l’absence de dialogue entre l’Islam et le Judaisme, la venue d’une délégation
de plus de vingt personnalités de Gaza constituait en soi un événement. La plupart d’entre eux n’avait jamais
quitté Gaza et n’avait jamais parlé à des rabbins, pour ne pas dire à des juifs. Quant aux rabbins, jamais ils
n’avaient eu l’opportunité de rencontrer des palestinien en prise direct avec la problématique du conflit.
Comme cela transparaît dans les témoignages ces rencontres furent souvent fructueuses et chargées d’émotion.
Par ailleurs, l’un des objectifs de ce deuxième rendez-vous était d’obtenir une participation importante et
très représentative de religieux des pays arabes.
Ainsi étaient pésents cette années des Imams et Muftis d’Egypte, d’Iran, d’Irak (résidants aux Etats-Unis) de
Jordanie, du Maroc, de Turquie ou de Tunisie.
La communauté Chiites peu présente à Bruxelles était elle aussi très bien représentés avec de nombreux
Imams responsables d’importantes communautés des Etats-Unis et du Royaume-Uni.
La représentation juive était comme l’an dernier tout à fait exceptionnelle avec une représentation de toutes
les sensibilités et partis allant des ultras orthodoxes jusqu’aux libéraux.
Liste complète des participants pages 21 à 31
© Jérôme Paillon
Discours d’inauguration du Deuxième Congrès des Imams et Rabbins pour la Paix
16
Deuxième Congrès Mondial des
Imams et Rabbins pour la Paix
Partenaires
avec les médias
Pour ce Deuxième Congrès Mondial des Imams et Rabbins pour la Paix nous avons décidé de renforcer significativement le partenariat avec les médias.
Il nous a paru essentiel que cette rencontre, celle de responsables religieux juifs et musulmans engagés pour la paix, puisse être vue et connue dans le monde entier, y compris bien sur, aux endroits
mêmes où les conflits déchirent les deux religions et où le terrain est occupé par des précheurs de
haine et de violence. Leur présence constituait le témoignage inestimable que l’Islam et le Judaïsme
sont prêts à oeuvrer ensemble à l’éducation à une culture de paix. Le partenariat des médias en
diffusant ces images a permis et permet de propager les paroles d’appaisement et de raison.
Au 26 mars 2006, 112 000 articles (sources Google) de différentes langues (de la simple citation
au dossier complet) étaient parus dans la presse internationale (tous pays, Asie, Afrique, ex-URSS,
Europe, Etats-Unis, etc.) et sur les sites Internet.
Vous trouverez quelques-uns de ces articles dans la revue presse page 40.
Les émissions de radio, télévision trop nombreuses pour être recensées ont été diffusées avant,
durant et après le Congrès. (CNN, Al-Jazeera, Euronews, Télévision israélienne, France 3, Canal +,
RFI, France Inter, BBC, etc.)
© Jérôme Paillon
Conférence de presse, 19 mars 2006
17
Deuxième Congrès Mondial des
Imams et Rabbins pour la Paix
Programme
Cérémonie d’Ouverture
© Pierre-Jean Rey
Dimanche 19 mars
A la Fondation des Trois Cultures
18h : Conférence d’accueil de la presse
19h - 21h30 : Soirée d’Ouverture
Messages d’accueil et interventions diverses:
Grand Rabbin Metzger lors de l’inauguration
• Monsieur Alfredo Sánchez Monteseirín, Maire de Séville
• Monsieur Alain Michel, Fondateur d’Hommes de Parole
• Monsieur André Azoulay, Président délégué de la Fondation des Trois Cultures,
Conseiller de Sa Majesté Mohammed VI
• Monsieur Fédérico Mayor, co-directeur de l’Alliance des Civilisations, ancien Dircteur
Général de l’UNESCO
• S.E. Dr. Abdulaziz Othman Altwaijiri, Directeur Général de l’ISESCO
• Grand-Rabbin Yona Metzger, Grand Rabbin d’Israël
• Dr. Ahmed Taoufiq, Ministre marocain des Habous et des Affaires Religieuses
• Monsieur Manuel Chaves, Président du Gouvernement autonome d’Andalousie
Perpectives de travail commun
• Cheikh Imad Al Falouji, Imam de Gaza
Grand-Rabbin Michael Melchior, ancien Grand Rabbin de Norvège
18
Deuxième Congrès Mondial des
Imams et Rabbins pour la Paix
Programme
Lundi 20 mars (Hôtel Alcora)
Les défis contemporains des leaders religieux
9h00 : Introduction
• Message vidéo de SH le Prince Hassan Bin Talal de Jordanie
• Grand Rabbin David Rosen, Président de l’IJCIC,
lecture du message du Grand Rabbin Amar, Grand Rabbin d’Israël
• Rabbin Dr. Israel Singer, Président du Congrès Juif Mondial
• Dr. Aly El Samman, Président du Comité de Dialogue au sein du Conseil Supérieur
Islamique Egyptien
• Cheikh Sayed Mostafa Al-Qazwini, Imam de la Communauté de Los Angeles
11h00 Famille et modernité
Modérateurs : Père Patrick Desbois, Archevêque Boutros Moualem
16h00 – 18h00 : Session plénière de présentation de l’Open Space
© Pierre-Jean Rey
Séance plénière du 20 mars
19
Deuxième Congrès Mondial des
Imams et Rabbins pour la Paix
Mardi 21 mars (Hôtel Alcora)
Imams et Rabbins pour la Paix (Forum ouvert)
Facilitation : Harrison Owen
9h00 Annonce des thèmes des ateliers
proposés par les participants
9h30 Session I
11h00 Session II
15h00-16h45 Session III
17h30-19h00 Séance plénière : réflexions
Séances d’ateliers en Forum Ouvet (Open Space)
20
© Pierre-Jean Rey
Programme
Deuxième Congrès Mondial des
Imams et Rabbins pour la Paix
Programme
Cérémonie de Clôture
Mardi 22 mars (Hôtel Alcora)
9:00 Introduction
9:15 Direction future
10:00 Comité Directeur : rôle et objectif
11:15 Définir le message
15:30 Cérémonie de Clôture
Présentations officielles
Lecture de la déclaration finale
Présentation du Comité Directeur pour le Dialogue Judéo-Musulman
18:00 Conférence de presse
21:30 Concert avec Jordi Savall
© Jérôme Paillon
Comité Permanent lors de la cérémonie de clôture
21
Deuxième Congrès Mondial des
Imams et Rabbins pour la Paix
Programme
A propos de l’Open Space (Forum Ouvert)
Le Forum Ouvert est une approche simple qui permet à des groupes de personnes (de 5 à 2000) de traiter d’ importantes questions aussi complexes
que conflictuelles, d’une façon productive et respectueuse de chaque participant.
Cette approche a été développée il y a vingt ans et a depuis été utilisée plus
de 60 000 fois dans 120 pays.
Les participants déterminent eux-mêmes le programme de travail à leur arrivée, il est donc à peu près impossible de prévoir quels seront les résultats
spécifiques ou d’identifier précisément la façon dont ils seront atteints.
Le Forum Ouvert offre cependant un certain nombre de garanties, observées lors de chaque rencontre :
1) Chaque question soulevée par les participants est soumise à
discussion.
2) Toutes les questions soulevées sont traitées à la conditions que
les personnes aient à coeur de le faire.
3) Des rapports écrits de chaque séance de travail sont rédigés synthétisant
les points principaux et permettant d’alimenter les discussions ultérieures.
4) Les actions potentielles à mettre en oeuvre sont identifiées et des
plans mis en place pour les mener à biens.
Si vous êtes curieux de savoir comment tout cela fonctionne vous pouvez vous
rendre à l’adresse :
http://openspaceworld.com/opening_space_for_peace.htm.
Ce bref rapport a été rédigé par Harrison Owen, créateur de cette approche et qui sera le modérateur de notre réunion.
22
Deuxième Congrès Mondial des
Imams et Rabbins pour la Paix
Personnalités
religieuses juives
Allemagne
Chaim Zwi Rozwaski
Rabbin de la communauté juive de Berlin
Autriche
Paul Eisenberg
Grand Rabbin d’Autriche
Albert Guigui
Grand Rabbin de Bruxelles
Canada
Howard Joseph
Rabbin de la Synagogue portugaise
et espagnole à Montréal
Chaim Steinmetz
Confrérie Tiferet Beth David
Danemark
Bent Melchior
Grand Rabbin du Danemark
Etats-Unis
Joseph H. Ehrenkranz
Rabbin émérite de Stamford, Connecticut
Israël Singer
Président du Congrès Juif Mondial
France
René Gutman
Grand Rabbin de Strasbourg
Claude Maman
Grand Rabbin de Bordeaux
Pr Michel Serfaty
Rabbin de Ris Orangis
Délégué du Consistoire de France
pour les affaires interreligieuses
Claude Sultan
Directeur de l’Institut universitaire Rachi
de Troyes et professeur au Séminaire
Rabbinique de France
Israël
Yaacov Ariel
Grand Rabbin de Ramat Gan
Dr Rasson Arussi
Grand Rabbin de Kiriat Ono
Joseph Azran
Grand Rabbin Av Beth-Din de Rishon
Letzion
Shear Yashuv Cohen
Grand Rabbin de Haifa, Président de la cour
Rabbinique et Président de l’Institut Ariel
Zion Cohen
Rabbin de Saar-Hanegav
Shlomo Daïchovsky
Dayan Chief Rabbinical Court
Pinhas Edery
Grand Rabbin de Givataïm
Yeheskel Fogel
Rabbin directeur de l’Académie Ono
23
Deuxième Congrès Mondial des
Imams et Rabbins pour la Paix
Personnalités
religieuses juives
Israël (suite)
Menachem Froman
Rabbin de Tekoa
Josef Gliksberg
Grand Rabbin de Givataym
Yosefe Hadane
Grand Rabbin de la communauté Juive
Ethiopienne d’Israel
DocteurElie Kahn,Rabbin
Recteur de l’Académie talmudique féminine
du mouvement du Kibbouts
Bennyamin Lehman
Rabbin de la Yeshiva Har Etzion
Ronen Lubitch
Rabbin de Nir-Etzion
Naftali Rothenberg
Rabbin de Har Adar
Abraham Sherman
Membre de la grande cour Rabbinique de
Jérusalem
Ari Smadja
Grand Rabbin de Ramat Shlomo
Pr. Daniel Sperber
Président de l’Institut d’Etudes supérieures
de la Torah à l’Université de Bar Ilan
Eliezer Weisz
Rabbin de Emer Hefer
Efraïm Zelmanovich
Grand Rabbin de Mazkeret Batia
Italie
Dr Dov Maimon
Rabbin à Jérusalem
Dr. Ariel Di Porto
Rabbin à Rome
Michael Melchior
Grand Rabbin de Norvège, membre de la
Knesset
Joseph Levi
Grand Rabbin de Florence
Yona Metzger
Grand Rabbin Asckenaje d’Israël
Raphael Evers
Représentation Rabbinique officiel de la
fédération des communautés juives orthodoxes
des Pays-Bas
SalomoPappenheim
Directeur de l’institut Pappenheim
Pays Bas
Sjalom Awraham Soetendorp
David Rosen
Président de l’International Jewish Committee
for Interreligious Consultation (IJCIC)
Président de l’Union Mondiale pour le
Judaïsme progressif dans l’union européenne
Pologne
24
Michael Schudrich
Grand Rabbin de Pologne
Deuxième Congrès Mondial des
Imams et Rabbins pour la Paix
Personnalités
religieuses juives
Roumanie
Ukraine
Menachem Hacohen
Grand Rabbin de Roumanie
Yaakov Bleich
Grand Rabbin d’Ukraine
Royaume Uni
Vénézuela
Dr. Naftali Brawer
Rabbin chargé des relations interreligieuses
pour le grand Rabbin du Royaume-Uni
Isaac Cohen Anidjar
Grand Rabbin de la communauté sépharade
du Vénézuela
Dr Abraham Levy Obe
Chef spirituel de la congrégation juive
espagnole et portugaise au Royaume-Uni
Jérémy Rosen
Rabbin de Yakar, Londres
Dr Alan Unterman
Rabbin de la Synagogue Jeshurun
Russie
Pinhas Goldschmidt
Grand Rabbin de Moscou,
Directeur du Comité Permanent de la
Conférence Européenne des Rabbins
Suisse
Izhak Dayan
Grand Rabbin de la communauté israélite
de Genève
Marc Raphaël Guedj
Grand Rabbin à Genève, Président de
la Fondation interreligieuse Racines et
Sources
Turquie
Isak Haleve
Grand Rabbin de Turquie
25
Deuxième Congrès Mondial des
Imams et Rabbins pour la Paix
Personnalités
religieuses musulmanes
Belgique
Professeur Yacob Mahi
Théologien et Professeur de Religion
Islamique à Bruxelles. Cameroun
Dr Adamou Ndam Njoya
Coordinateur du Conseil Supérieur Islamique
du Cameroun
Côte d’Ivoire
Idriss Koudouss Kone
Président du Conseil National Islamique
de Côte d’Ivoire
Egypte
Muhammad S. Ali
Centre Culturel Islamique de New-York
Ahmed Dewidar
Imam à New York
Syed Agha Jafri
Chef de la Communuté des Musulmans
Chiites aux Etats-Unis
Mohamed Ibrahim Réda Imam de Shobra et professeur à l’université
Al Azhar
Dr Muzammil H Siddiqi
Directeur de la Communauté Musulmane
du comté d’Orange (Californie)
Espagne
France
Vincente Manuel Mota Alfaro
Imam du Centre Culturel Islamique de
Valence
Estonie
Ildar Muhhamedsin
Mufti de la communuauté islamique
d’Estonie
Etats-Unis
Feisal Abdulrauf
Imam de Masjid al-Farah à New York et
Président de l’organisation américaine des
musulmans soufis.
Senad Agic
Imam des communautés bosniaques
d’Amérique du Nord
26
Sayed Mostafa Al-Qazwini
Imam du Centre Educatif Islamique
d’Orange County
Soheib Bencheikh
Ancien Grand Mufti de Marseille, Directeur
de l’Institut Supérieur des Sciences Islamiques
Khaled Bentounès
Cheikh et Guide Spirituel de Latariqua
Alawiya
Djeloul Bouzidi
Grand Mufti de la mosquée de Paris
Israël
Abdulaziz Bukhari
Cheikh Soufi de la confrérie Nagshabandi
et chef de la communauté ouzbek de
Jérusalem
Abdul Kareim Al Zorba
Imam de la mosquée du Dôme du Rocher
Deuxième Congrès Mondial des
Imams et Rabbins pour la Paix
Personnalités
religieuses musulmanes
Israël (Suite)
Abdul Salam Manasra
Vice président de l’association des soufis
de Terre Sainte Directeur du Kadariya et
d’Abu Ras
Ahmad Natour
Président de la Haute Cour d’Appel
musulmane d’Israel
Abd El Hakim Samara
Kadi de Tel Aviv
Yussuf Murigu
Vice Président du Conseil Suprême
Islamique du Kenya
Mali
Ahmed Ag Hamama
Chef de la communauté musulane Touaregue
Maroc
Dr Ahmed Abaddi
Directeur des Affaires islamiques
Dawoud Zini
Juge à la cour islamique de galilée
Professeur Mohammed Amine Smaïli
Professeur de dogme musulman et de religions
comparées à l’Université Islamique de Rabat
Italie
Nigéria
Abd al-Wadoud Gouraud
Imam de la Mosquée Al-Wahid à Milan
Yahya Sergio Yahe Pallavicini
Vice-Président de la Communauté Religieuse
Islamique d’Italie
Abdalwahid -Felice Pallavicini
Imam et Président CO.RE.IS.
Iran
Seyed Hadi Ghazvini
Etudiant Imam à Qum
Jordanie
Saleem Almasri
Imam, Inspecteur auprès des tribunaux
religieux de Jordanie
Kenya
Saliou Mbacke
Président de l’Association Action Interreligeuse
pour la Paix en Afrique
Ustaz Muhammad Abubakr Siddeeq
Imam au Nigeria
Dr Lateef Adegbite
Secrétaire Général du Conseil Suprême
Nigérien pour les Affaires Islamiques
Musa Muhammad Inuwa
Grand Imam de la Mosquée Nationale
d’Abuja
Palestine (t)
Pr Dr Abdul Rahman Abad
Porte-parole officiel du Conseil des Oulémas
Palestiniens
Saleh Abdelal
Imam à Gaza
Pr. Ziad Abu Alhaj
Imam à Gaza
27
Deuxième Congrès Mondial des
Imams et Rabbins pour la Paix
Personnalités
religieuses musulmanes
Palestine (T)
Imad Al Falouji
Imam de Gaza et directeur du Centre Adam
de Gaza
Adnan H. Al Ghul
Imam palestinien
Nasser Al Madhun
Imam palestinien
Fouad R. Sheneweira
Imam à Gaza
Mohammed Shurrab
Imam à Gaza
Pays-Bas
Pr Dr Ahmed Akgündüz
Doyen de l’Université Islamique de Rotterdam
Russie
Ismaïl Shangareev
Directeur de l’Association des muftis de Russie
Rushan Abbyasov
Imam-Khatib, Directeur du département international du Conseil des Muftis de Russie
Royaume-Uni
Shahid Hussain
Imam et conseiller en relations interreligieuses
Abbas Ismail
Directeur du Comité Islamique Educatif
pour la Fédération Mondiale
28
Sayyed Jawad Al Khoei
Assistant Secrétaire général de la
fondation Al Khoei
Ibrahim Mogra
Directeur MCB Masjid et du Comité des
Affaires Communautaires
Dr Hussain Musharraf
Imam à Nottingham
Dr. Abduljalil Sajid
Imam de Brigthon
Président du Conseil Musulman pour
l’Harmonie Religieuse Religieuse et Raciale
en Grande-Bretagne
Abdul Hadi Al-Umri
Imam
Singapour
Syed Isa Bin Mohamed Bin Smith
Mufti de Singapour
Tanzanie
Hassan Chizenga
Secrétaire du Conseil des Oulémas de
Tanzanie
Tatarstan
Valilulla Yakupov
Imam du Tatare
Tunisie
Mohamed Slaheddinne Mestaoui
Membre du Conseil Islamique Supérieur
Turquie
Pr Dr Mustafa Cagrici
Grand Mufti d’Istanbul
Deuxième Congrès Mondial des
Imams et Rabbins pour la Paix
Experts
Belgique
Corinne Evens
Présidente de la fondation Evens
Vincent Hanssens
coordinateur du réseau inter-religieux de
la Federation Internationale des Universités
Catholiques
Levy Matusof
Directeur du Centre Européen
de la Communauté juive
Dr Michael Henrich Weninger
Conseiller politique du président de la
commission européenne
Egypte
Professeur Dr Hassan Hanafi
Professeur de philosophie.
Secrétaire général de la Société Philosophique Egyptienne; vice-Président de la
Société Philosophique Arabe
Dr Aly El Samman
Président du Comité du Dialogue au sein
du Conseil Supérieur Islamique
Etats-Unis
Ari Alexander
Co-directeur des Enfants d’Abraham
Yonatan Cohen
Etudiant en école Rabbinique à New-York
Dr Stuart Altshuler
Professeur en dialogue judéo-musulman
en Californie.
Ghassan el Cheikhali
Secrétaire général de l’Association Universelle
des Musulmans, Principal de l’école Razi
à New-York
Pr Reuven Firestone
Professeur de Judaisme et d’Islam Médiéval
à l’Hébrew Union College-Jewish Institute
of Religion
Professeur Abdelwahab Hechiche
Professeur en relations internationales à
l’Université de Tampa
Dr David Marker
Rabbin, Centre George Heyman Jr
pour la philantropie, New-York
Edward Miller
Responsable du projet Vision d’Abraham
Eliseo Neuman
Directeur de l’Institut de l’Afrique,
Comité Juif américain
Benjamin Berger
Etudiant en école Rabbinique à New-York
Alan Brill
Professeur d’études hébraïques à l’université Yeshiva, Fondateur-directeur des
centres Kavvanah de la pensée juive.
29
Deuxième Congrès Mondial des
Imams et Rabbins pour la Paix
Experts
Etats-Unis
Boris Pincus
Président de l’Association Américaine des
Pays d’Asie Centrale et du Caucase.
Président de Religions en Dialogue
Walter Ruby
Religions in Dialogue
Pr David Sandmel
Kam Isaiah Israel Congregation (Chicago)
Dr Hasnain Walji
David Wolkenfeld
Etudiant en école Rabbinique à New-York
Andrew Weiss
Etudiant en école Rabbinique à New-York
France
Professeur Mahmoud Azab
Professeur titulaire d’Islamologie à l’Institut
National des Langues et Civilisations Orientales
Mohamed Bechari
Président de la Fédération Nationale des
Musulmans de France
Philip Carmel
Directeur des relations internationales pour
la Conférence européenne des Rabbins
Jean Arnold de Clermont
Président de la fédération protestante de France
30
Christian Delorme
Prêtre catholique à Lyon
Patrick Desbois
Responsable du comité Episcopal pour le
dialogue Judéo-Chrétien
Philippe Gaudrat
Professeur à la faculté de droit et de sciences sociales de Poitiers. Responsable de la
Fondation Internationale de l’Art de Vivre
pour le Liban.
Xavier Guerrand-Hermès
Président de la Fondation Guerrand-Hermès
pour la Paix
Professeur Dr Omer Faruk Harman
Conseiller aux Affaires sociales pour l’Ambassade de Turquie en France
Mohamed Zaroualete
Président de la Fédération des Associations
Marocaines en Europe
Indonésie
Dr. MuhammadMuqoddas
Directeur de l’Université de Muhammadiyah
Israël
Muhammed Abu Mokh
Directeur Général de l’Académie Alqasemi
RobertoArbib
Directeur de l’académie Yiun
Deuxième Congrès Mondial des
Imams et Rabbins pour la Paix
Experts
Kamal Hanna Bathish
Evêque auxiliaire et vicaire général au
Patriarcat latin de Jérusalem
Daniel Kropf
Conciliateur / Président de la fondation
Education For Life
Shoshana Bekerman
Directrice du Consortium des Initiatives
Ethiques et du Centre de Ressources Ehtiques
Global
Eliyahu Mclean
Rodef Shalom, conseiller interreligieux de
l’organisation Sulha
Dr KittyCohen
Présidente de l’Institut pour les Etudes des
religions et des communautés en Israël
Dr. Avraham Elqayam
Maître de Conférences à l’université Bar
Ilan. Dirigeant du Centre Shlomo Moussaieff
pour la Recherche Kabbalistique à l’Université
de Bar Ilan
Boutros Mouallem
Archevêque à Jerusalem
DocteurMithkalNatour
Avocat spécialisé dans les affaires islamiques
Dr Hannah Rahman
Kamel Rayan
Directeur de l’association Aqsa
Shlomo Fishman
Etudiant rabbin à Jérusalem
Oded Wiener
Chef de Cabinet du Grand Rabbin d’Israël
Eitan Fogel
Etudiant rabbin à Jérusalem
Ambassadeur Ali Yahya
Directeur du Projet de Paix
Ambassadeur Gadi Golan
Racz Yehosua
Etudiant rabbin à Jérusalem
DocteurAlon Goshen-Gottstein
Directeur de l’Institut Elijah
Dr. Aviad Hacohen
Président du centre inter-religieux de
recherche pour la Paix Mosaica
Gita Hazani
Directrice du centre Mosaica
de cooperation interreligieuse
Dr Ronald Kronish
Directeur du Conseil de Coordination
Interreligieuse d’Israël
Italie Reverend Docteur GustoLacunza Balda
Doctor of the Pontifical institute of AraboIslamic Studies
Professeur GiPiero Ahmad Abd-al Waliyy
Vincenzo
Directeur des services culturels CO.RE.IS
31
Deuxième Congrès Mondial des
Imams et Rabbins pour la Paix
Experts
Jordanie
ambassadeur Hasan Abu Nimah
Directeur de l’Institut Royal Jordanien pour
les Etudes Inter-religieuses
Professeur Mohamed El Ghazwi
Professeur de droit constitutionnel
Joseph Lumbard
Advisor for King Abdallah for Interfaith affairs
Kenya
Nazlin Umar Rajput
Leader de l’Organisation Nationale
Musulmane du Kenya
Maroc
Bilal Sheneiwra
Etudiantà Gaza
Ahmed J.M Sonallah
Etudiant palestinien
Conférencier Université Al Qods
Asad Abusharia
Juriste
Mondher Al Sersawi
professeur à Gaza
Dr Abdulaziz Othman Altwaijiri
Directeur Général de l’ISESCO
Mahmoud Alhabash
André Azoulay
Conseiller de SM Mohammed VI,
Président délégué de la Fondation des Trois
Cultures
Nabil Dukhan
Rachid Benmokhtar
Président de l’Université AlAkhawayn
Ashour Kullab
Conférencier à l’université Al Qods
Assistant professeur à l’université islamique de Gaza
Juriste
Abel Damoussi
Psychologue et PDG du Ksour et Kasbah
Agafay
Ansar S. Nassar
Professeur Faouzi Skali Lami
Anthropologue, Docteur en Sciences des
Religions
Jechiel Evers
Palestine (T)
Dr Orhan al Khatib
32
Amer Qasem
Etudiant-imam à Gaza
Pays-Bas
Etudiant
Awigail Evers
étudiante
Deuxième Congrès Mondial des
Imams et Rabbins pour la Paix
Experts
Pérou
Turquie
Elias Szczytnicki
Professeur Mehmet Aydin
Professeur à la faculté de théologie,
université de Ondokuz Mayis
Coordinateur Régional de Religions pour la
Paix (Amérique Latine et Caraïbes)
Royaume-Uni
David Meyer
Rabbin de la Synagogue de Brighton et Hove.
Membre du conseil exécutif du Centre Européen Juif d’Informations à Bruxelles
Dialogue des Civilisations et des religions
Sydney Shipton
Coordinateur du «Three Faiths Forum»
Pr Dr. Osman Zumrut
Doyen de la Faculté de théologie de
Ondokuz Mayis
Vatican
Dr Norbert Hofmann
Secrétaire de la Commission pour les
relations Interreligieuses au Saint-Siège
Russie
Reverend Mikhail Dudko
Secrétaire de la section Eglise et sociétéDépartement des relations extérieures de
l’Eglise-Patriarcat de Moscou
Ildar Khissamov
Président de la Jeunesse Musulmane Russe
Sénégal
Ahmed Khalifa Niasse
Vice-président de l’Assemblée Nationale
Suisse
Monsieur Hafid Ouardiri
Porte-parole de la Fondation culturelle
islamique, mosquée de Genève
Tunisie
Docteur Mohammed Fantar
Titulaire de la Chaire Ben Ali pour le
33
Deuxième Congrès Mondial des
Imams et Rabbins pour la Paix
Comité Permanent
pour le Dialogue Judéo-Musulman
Le Comité Permanent pour le Dialogue Judéo-Musulman a été créé à l’issu du Premier
Congrès Mondial des Imams et Rabbins pour la Paix, afin de donner au dialogue
judéo-musulman une institution puissante lui permettant de réfléchir et d’agir dans
l’ensemble des domaines et des problématiques dans lesquelles sont impliquées les
deux religions. Il est composé de neuf membres fondateurs : quatre personnalités internationales juives, quatre personnalités internationales musulmanes de tout premier
plan et un président neutre. Ils représentent les cent soixante-dix imams, rabbins et
personnalités judéo-musulmanes venus de vingt trois pays, participants du premier
congrès.
Durant toute l’année 2005, le comité fut chargé d’élaborer le programme du
Deuxième Congrès Mondial des Imams et Rabbins pour la Paix, d’en sélectionner
les participants et de superviser son organisation.
La moitié de ce comité fondateur sera renouvelé lors du congrès de Séville. Alain
Michel, fondateur d’Hommes de Parole en restera président aux côté de quatre des
membres actuels. Ils assureront ainsi la pérennité du travail entamé et l’esprit dans
lequel il fut entrepris.
Mandaté par les participants de ce deuxième congrès mondial, il en constituera
l’organe exécutif, chargé de promouvoir ses valeurs, de coordonner les initiatives et
actions qu’il aura généré et de veiller à leur mise en place. Il assurera également la
préparation du Troisième Congrès Mondial des Imams et des Rabbins pour la Paix
en 2008.
La création de l’Observatoire International Interreligieux (IIMC : International
Interreligious Monitoring Centre), toute première action d’envergure du comité,
vous est présentée dans un document annexe. Sa coordination sera assurée par
Galitt Kenan pour la fondation Hommes de Parole.
Membres du Comité Fondateur :
• Grand Rabbin Joseph Azran, Grand Rabbin Av Beth-Din de Rishon Letzion
• Grand Rabbin Shear Yashuv Cohen, Grand Rabbin de Haïfa,
• Cheikh Kone Idriss Koudouss, Président du conseil national des imams de Côte d’Ivoire,
• Monsieur Alain Michel, fondateur d’Hommes de Parole,
• Dr Adamou Ndam Njoya, Coordinateur du Conseil Supérieur Islamique du Cameroun, Président Fondateur de
l’Institut d’Etudes Islamiques et Religieuses, Coprésident international de la Conférence Mondiale des Religions
pour la Paix,
• Grand Rabbin David Shlomo Rosen, Président de l’International Jewish Committee for Interreligious Consultation
• Imam Abduljalil Sajid, Imam de Brighton, Président du Conseil pour l’Harmonie Raciale au Royaume-uni
(remplaçant du Cheikh Ahmed Abaadi, Directeur des affaires islamiques du Maroc)
• Cheikh Imad al Falouji, Imam de Gaza (remplaçant du Cheikh Talal Sedir, ancien ministre aux affaires religieuses
de l’Autorité Palestinienne et Imam d’Hébron)
• Monsieur Oded Wiener, Directeur de cabinet du Grand Rabbinat d’Israël.
34
Deuxième Congrès Mondial des
Imams et Rabbins pour la Paix
Partenaires
Baron et Baronne Benjamin de Rothschild
« Don absolu au travers de nos fondations, notre famille encourage depuis plus de
deux siècles l’avancement de la connaissance et du dialogue. Forts de cet engagement,
nous croyons à l’enrichissement mutuel du Judaisme et de l’Islam par l’union entre
traditions et progrès et par le partage d’un respect universel de la dignité humaine.»
Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée
Junta de Andalusia ainsi que le Royaume du Maroc a décidé en 1998 de créer un
forum qui, basé sur les principes de la paix, du dialogue et de la tolérance, puisse
favoriser la réunion entre les personnes et les cultures de la méditerranée. Le Centre
Peres pour la Paix ainsi que l’Autorité Nationale Palestinienne et de nombreuses
personnes et institutions d’Israel engagées dans le dialogue et la paix,ont également
décidé de s’y joindre le 8 mars 1999. En conséquence, et sur cette base, la Fundación Tres Culturas del Mediterráneo a été constituée afin de favoriser le dialogue, la
paix et la tolérance entre les personnes et les cultures de la méditerranée.
www.tresculturas.org
Kingdom Holding Company
www.kingdom.net
ISESCO
L’ISESCO est une organisation intergouvernementale spécialisée dans l’Organisation de la Conférence Islamique (0.C.I), dont l’action porte, entre autres sur le dialogue des cultures et le rapprochement des peuples en vue d’un monde meilleur. Elle
se présente comme un intermédiaire incontournable et un interlocuteur de premier
choix pour favoriser l’entente et la paix dans le monde grâce à son action dans les
domaines de l’éducation, des sciences et de la culture.
www.isesco.org.ma
La Commission Européenne
L’Union Européenne respecte et favorise les principes universels tels qu’ils sont
énoncés dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et ses complémentaires que son l’Engagement International pour les Droits Civils et Politiques et
l’Engagement International pour les Droits Économiques, Sociaux et Culturels. Les
activités de l’Union sont également basées sur les principaux instruments internationaux et régionaux pour la protection des droits de l’Homme, y compris la Convention Européenne sur des Droits de l’Homme. Ces instruments font partie intégrante
des valeurs communes concernant les libertés fondamentales et les principes démocratiques, qui sont universel, indivisible et interdépendant. Le respect de ces valeurs
est une condition pour le développement efficace de n’importe quelle société.
europa.eu.int/
35
Deuxième Congrès Mondial des
Imams et Rabbins pour la Paix
Partenaires
Ministère des Affaires Etrangères et de la coopération
www.mae.es/es/Home/
Gouvernement Autonome d’Andalousie
www.andalucia.org/
Fondation Guerrand-Hermès pour la Paix
La Fondation Guerrand-Hermès pour la Paix (GHFP) est un groupe de réflexion spirituelle. Elle vise à stimuler la paix, l’harmonie et la compréhension entre les hommes. GHFP
agit comme un catalyseur afin d’affecter positivement les changements du monde. Nos
domaines principaux d’engagement incluent l’interconfessionnel, l’éducation, la jeunesse et la vie.
www.ghfp.org
Kssour Agafay
Le Kssour Agafay est un centre international d’arts et de culture d’une classe mondialement reconnue. Le magazine Wallpaper* lui a attribué son prix de ‘Meilleur Club Privé’
du monde en janvier 2005. De part ses objectifs et l’engagement de son proprétaire
Abel Damoussi dans rapprochement des peuples et des cultures, le Kssour et la Kasbah
Agafay ont tout naturellement soutenu très haut cette initiative.
www.kssouragafay
Groupe Accor Accor est heureux d’être l’un des partenaires de ce congrès et de s’associer ainsi au message de paix qu’il entend promouvoir.Ce partenariat s’inscrit dans la vocation naturelle
du groupe qui, par ses structures présentes dans le monde entier, ses hommes et ses
femmes originaires de tous les pays, agit pour favoriser les contacts, les déplacements
et les échanges sur l’ensemble de la planète, en respectant les cultures et les religions
de chacun.
www.accor.fr
Fondation Ford
Un enjeu fondamental que rencontre chaque société est la création de systèmes politiques, économiques et sociaux qui promeuvent la paix, le bien-être et la préservation de
l’environnement, dont dépend la vie. Nous croyons que la meilleur façon de relever ce
défi est d’encourager les initiatives de ceux qui vivent et travaillent au plus près de ces
problèmes; de promouvoir la collaboration entre les organisations à buts non lucratif,
les gouvernements et les entreprises ; de garantir la participation d’hommes et de femmes
de diverses communautés à différents niveaux de la société. Selon notre expérience, de
telles activités aide à la construction de la compréhension mutuelle, In our experience,
such activities help build common understanding, encourage l’excellence, permettent aux
hommes d’améliorer leur existence et de renforcer leur engagement dans la société.
www.fordfound.org
36
Fondation Evens
La Fondation Evens est une organisation qui tend à promouvoir « les outils » qui, dans
les cadres de toute discipline, améliorent le dialogue entre les êtres humains, oeuvrent
contre toutes les formes de discrimination, détectent les conflits potentiels, essayent d’y
intervenir de manière courageuse et développent le sens de la responsabilité tant individuelle que collective.
www.evensfoundation.be
Deuxième Congrès Mondial des
Imams et Rabbins pour la Paix
Partenaires
L’Alliance des Civilisations
«Les événements de ces dernières années ont augmenté le sentiment d’un fossé
s’élargissant et d’un manque de compréhension mutuelle entre le monde Islamique et les sociétés occidentales - sentiment exploité et exacerbé par les extrêmistes
de toutes les sociétés. L’Alliance des Civilisations se veut une coalition contre de
telles forces, comme un mouvment pour faire progresser le respect mutuel des
croyances religieuses et des traditions, et comme une réaffirmation de l’interdépendance croissante des êtres humains dans le monde entier - de l’environnment à
la santé, de l’économie et du développement social à la paix et à la sécurité.»
Kofi Annan Secrétaire-Général des Nations Unies
Education for Life
EDUCATION FOR LIFE (EFL) est engagé à aidé les personnes à vivre leurs vies d’une
façon responsable, respecteuse et soucieuse de l’autre. EFL offre des compétences
qui renforcent la compréhension de soi-même et la compréhension mutuelle, la
communication et le développement personnel - compétences qui constituent les
bases à long terme du bien être et de la coopération pacifiée entre le Hommes.
De même que l’acquisition de «compétences de vie» les programmes innovants
d’Education for Life se concentrent sur le développement de liens plus aimant entre
les sociétés civiles israélienne et palestinienne, à travers ses bureaux de Ramallah
et de Tel Aviv. En comprenant que toute violence trouve son origine dans la peur
et le Trauma, Education for Life propose une façon humaine de reconnaître les
besoins et d’augmenter notre abilité à élaborer des relations constructives. Nous
espérons que ces compétences pourront être utiles dans le contexte de cette extraordinaire rencontre.
UNESCO
La rencontre Imams et Rabbins pour la paix est une initiative qu’il faut saluer.
D’abord parce qu’il s’agit d’un dialogue unique, face à des vérités qui se complémentent et où chacun découvrira la proximité de ses valeurs. L’éducation, par
une initiation aux cultures, religions, modes de pensée et de vie de l’autre, est au
centre de ce dialogue, non seulement en Europe, mais partout dans le monde, et
en particulier au Moyen Orient. L’UNESCO s’associe avec vous dans ce projet et
souhaite vous accompagner dans ce chemin vers la paix.
www.unesco.org
Havas - EURO RSCG
www.eurorscg.com
Fondation Racines et Sources
La Fondation Racines et Sources, Genève, présidée par le Grand Rabbin Marc
Raphaël Guedj, promeut la recherche et le dialogue interreligieux en faveur de la
paix. Par ailleurs, elle se propose d’ouvrir l’identité en promouvant la sagesse et la
dimension universelle du judaïsme sans esprit de prosélytisme.
Dans ce cadre et en partenariat avec la Fondation Hommes de Parole, elle a participé à la réflexion concernant l’initiative du Congrès Mondial des Imams et Rabbins pour la Paix.
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Revue de Presse
I. Articles Principaux.........................p.40-61
II. Pays par Pays............................ p.63-95
III. Les agences de presse................ à venir
Revue de Presse
Deuxième Congrès Mondial des
Imams et Rabbins pour la Paix
Rabbi calls for ‘UN of religions’
By Danny Wood
BBC News, Seville
Metzger spoke at the opening of the three-day conference
The Chief Rabbi of Israel, Yona Metzger, has called for the creation of a world body with representatives from the
major religious groups.
Rabbi Metzger was addressing the International Congress
of Imams and Rabbis for Peace in Seville, Spain.
He called for the formation of a «United Nations of religious groups».
The Imam of Gaza, Imad al-Faluji, said politicians lied but religious
leaders had a different objective - to work towards a higher good.
The imams and rabbis at this conference, which opened on Sunday, say the
world is in crisis and it is time they acted to restore justice, respect and peace.
Metzger spoke at the opening of the three-day conference
Straight talking
The delegates have made it very clear that now is the time for concrete initiatives.
At the opening ceremony Rabbi Yona Metzger said his idea of a «United Nations of religious groups» could «bring a
bridge between religions to help the bridge of the diplomatic way».
That plan has broad support from key participants like Frederico Major, the co-president of the Alliance for Civilisations, the lobby group for international conflict resolution, supported by the United Nations and initiated by Spain’s
Prime Minister, Jose Luis Rodriguez Zapatero.
The speeches at this conference rather than using polite, diplomatic language have at times been brutally direct. When
the Rabbi Metzger harangued mainstream Muslims for not standing up to Osama bin Laden, Islamic leaders nodded
in agreement.
Both Muslim and Jewish leaders have shown a preparedness to take criticism.
There have also been strong expressions of opposition to any killing in the name of religion.
At the end of the opening ceremony, the Muslim delegation sang an oration to the Prophet Mohammed before resuming discussions about the ideas they plan to present to their Jewish counterparts.
The religious leaders have three days to come up with a manifesto that aims to convert their words into actions.
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Deuxième Congrès Mondial des
Imams et Rabbins pour la Paix
Annan urges Imams and Rabbis
to spread message of peace
17 March 2006 –
United Nations Secretary-General Kofi Annan today sent a strong message of support to an upcoming gathering of
Imams and Rabbis, urging them to use their influence to overcome fear and foster cooperation.
“You know better than anyone that the problem is not the Torah or the Koran. Indeed, the problem is never the faith
– it is the faithful, and how we behave towards each other. That is why gatherings such are yours, which bring together
leading religious figures, both Jewish and Muslim, are so important,” Mr. Annan said in his message to the Second
World Congress of Imams and Rabbis for Peace, to be held in Seville from 19 to 21 March.
“As teachers and guides, you can be powerful agents of change. You can inspire people to new levels of commitment
and public service. You can help bridge the chasms of ignorance, fear and misunderstanding. You can set an example
of interfaith dialogue and cooperation,” he said to the meeting, which is expected to draw some 150 Imams, Rabbis
and other religious leaders from the Middle East Europe, and North America to promote dialogue and understanding
between those religious communities.
The Secretary-General noted that today, large numbers of Muslims and Jews around the world view themselves as
“victims” of one another, or of the larger forces of globalization. “We look to you to help overcome this sense of victimhood and exclusion,” he said. “Your communities have to be convinced that they need not be helpless bystanders
in the changing world around them, but can be involved and constructive participants in it.”
The meeting, which is slated to address such issues as faith in secular societies and technology and morality, “can help
chart a path of moderation for the devout, showing them that they can remain true to their convictions and beliefs
while engaging fully in the changing world around them,” Mr. Annan said.
The conference, he pointed out, can make an important contribution to the “Alliance of Civilizations,” a UN initiative
aimed at bridging divides and overcoming prejudices, misconceptions, and polarizations which potentially threaten
world peace.
Wishing participants a successful Congress, the Secretary-General encouraged the Imams and Rabbis to spread the
Alliance’s message of dialogue and peaceful coexistence in their communities.
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Deuxième Congrès Mondial des
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19 mars 2006
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March 26, 2006
Imams in Spain Say Muslims and Jews
Must Confront Extremism
By RENWICK McLEAN
SEVILLE, Spain, March 23 -- Scores of rabbis and imams gathered here this week to discuss what they called a deepening crisis in relations between Muslims and Jews, saying religious leaders must confront religious extremism and the
failure to make meaningful progress on the conflict in the Middle East.
The meeting did not produce any sweeping agreements, but it was nonetheless heralded by many participants as a
breakthrough, bringing together religious leaders who have the potential to bridge the divisions between Muslims and
Jews, but who rarely interact.
Leaders who seldom cross paths despite living only minutes apart, like ultra-Orthodox rabbis from Israel and former
members of the radical Palestinian group Hamas, spent four days in a hotel here sitting in the same rooms, eating the
same meals and occasionally talking, guardedly at first, but increasingly freely as the conference progressed.
“You have some of the most fundamentalist people from both religions here,” said Eliezer Simcha Weisz, a rabbi in
Emek Hefer, Israel. “These people would never sit together in Israel.”
The meeting, organized by the French foundation Hommes de Parole, which promotes dialogue between conflicting
groups, included hostile exchanges and pointed arguments about terrorism, Israeli settlements and claims to Jerusalem. But it also led to some uninhibited displays of camaraderie, like rabbis and imams singing and dancing together
during an impromptu musical performance in the hotel lobby near midnight.
But sporadic displays of conviviality did not temper the underlying tension. At the opening ceremony on Sunday, the
chief rabbi of Israel, Yona Metzger, noting that most Muslims are moderates, asked the imams in the audience: “Why
don’t you speak when Bin Laden invokes your religion to justify terrorism? Why don’t you express yourselves in a
loud voice?”
Even discussions as seemingly innocuous as the virtues of peace often turned into arguments. “No one can speak
about peace while there is occupation,” said Imad al-Falouji, a former Hamas member and one of the most prominent
imams in Gaza, referring to the Israeli presence in the West Bank.
But the participants appeared to agree broadly that tensions between Muslims and Jews had grown worse in recent
years in part because religious leaders had lost their voice, allowing politicians, diplomats and, most worrisome, extremists to dictate relations between the two religions.
“Religion has been misused by the fundamentalists, who have taken over religion and made us hostages,” said André
Azoulay, a Jew from Morocco who is a senior adviser to King Mohammed VI. “They could do so because we were
silent.”
Rabbi Daniel Sperber, president of the Institute for Advanced Torah Studies at Bar-Ilan University in Ramat Gan, Israel, said that religious leaders had many shared beliefs and might be able to reach agreements where diplomats had
failed.
“We haven’t even begun to tap the resources of the religious world,” he said. “This is the first stage, trying to bring
people together to establish some sort of common agenda.”
At the conclusion of the conference on Wednesday, the leaders issued a joint communiqué denouncing the use of
religion to justify violence and urging respect for religious symbols, an apparent response to the recent protests of
cartoons depicting the Prophet Muhammad.
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Deuxième Congrès Mondial des
Imams et Rabbins pour la Paix
The declaration also included an implicit condemnation of statements from Hamas and the president of Iran, Mahmoud Ahmadinejad, calling for the destruction of Israel. “We condemn any incitement against a faith or people, let
alone any call for their elimination, and we urge authorities to do likewise,” the statement said.
But the real value of the conference, most participants said, was in the informal meetings that took place in the hallways
and at the dinner tables, allowing participants to put faces on people often portrayed as the enemy back home.
Ashour Kullab, a Muslim leader from Gaza who had never spoken with a rabbi before coming here, said he spoke
with two rabbis on the first morning of the conference. “There were no problems with them,” he said. “They listened
and I listened. They are my friends now.”
The encounter, he said, could never have happened in the Gaza Strip, where extremists do not tolerate friendships
with Jews. “If I go with them in the streets in Gaza, I might get shot,” he said.
The group first met last year in Brussels. In bringing the conference to Seville this year, organizers hoped to recapture
some of the relative harmony that is said to have governed Muslim-Jewish relations here during the Middle Ages, when
Spain was a Muslim-controlled territory called Al Andalus.
That sense of cooperation seemed to find its way into many discussions.
During a coffee break early in the conference, Stuart Altshuler, a rabbi from Mission Viejo, Calif., got into an angry
dispute with Mr. Falouji, the imam from Gaza, over the conflict between Israelis and Palestinians.
But the two made up shortly after, saying they had benefited from the exchange. “I was able to meet with Falouji from
Gaza,” Rabbi Altshuler said the next day. “I’ve dreamed of a chance to do that.”
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Muslim, Jewish Open Congress to Talk Peace
By THE ASSOCIATED PRESS
Published: March 19, 2006
Filed at 9:49 p.m. ET
SEVILLE, Spain (AP) -- Muslim and Jewish leaders meeting in a rare face-to-face forum appealed Sunday to their faithful
not to view each other as enemies and keep religion from being hijacked by extremists.
‘’We have more common elements than elements which pull us apart,’’ the chief rabbi of Israel, Yona Metzger, said
as a four-day congress of imams and rabbis opened in this southern Spanish city. ‘’We have to continue to prove that
Jews and Muslims are not enemies.’’
The meeting, called the Second World Congress of Imams and Rabbis for Peace, is being sponsored by Hommes de
Parole, a peace foundation based in Paris.
Organizers say it is bringing together more than 150 representatives from the Middle East, Europe, Asia and the United
States and is the world’s only formal mechanism for debate between Muslim and Jewish leaders.
Seville was chosen to host the meeting because of its rich symbolism as one of the Spanish cities where Muslims, Jews
and Christians lived in harmony under Moorish rule that began in the 8th century and lasted more than 700 years.
The first version of the congress was held last year in Brussels and since then ‘’things have not gone in the right direction,’’ said Andre Azoulay, a Moroccan Jew who is an adviser to King Mohammed VI, apparently alluding to Muslim
extremism.
‘’Our voices are not listened to, compared to those who can mobilize hundreds, thousands or millions with their
message of hate,’’ Azoulay said.
Metzger said Judaism has fanatics, too. He noted an attack last August in which an Israeli soldier opposed to Israel’s
pullout from the Gaza Strip opened fire on a bus in the town of Shfaram, killing four Israeli Arabs.
Ahmad Taoufiq, the religious affairs minister of Morocco, condemned Islamic terrorism and said Muslim leaders are
sometimes silent when attacks occur.
‘’We have to separate ourselves from trends which are dividing the world into darkness and light,’’ he said.
Metzger also addressed the issue, saying Muslim leaders have failed to criticize al-Qaida leader Osama bin Laden.
‘’Why don’t you speak out when bin Laden evokes your religion to justify terrorism? Why don’t you express yourselves
in a loud voice?’’ he asked.
Christians are not included in the congress because this would alter and weaken the dynamics of a forum designed
specifically for conciliation between two religions steeped in antagonism, said Alain Michel, founder of the Hommes
de Parole peace foundation.
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Imams et Rabbins pour la Paix
The triumph of substance
The recent meeting of rabbis and imams in Spain didn’t solve the world’s problems. But gaps were bridged,
friendships made and optimism created
R. Marker and A. Brill, Edah
Sometimes symbol is substance. Over 200 rabbis and imams from over 30 countries gathered in Seville for several
days for the World Meeting of Rabbis and Imams for Peace, organized by the Hommes de Parole Foundation, The
very facts symbolize something worth paying attention to.
The 200 included chief rabbis from several countries, including Israel; the imams included Shiite, Sunni, and Sufi leaders from 5 continents, including Israel and the Palestinian territories. The symbolism is worth paying attention to.
And 20 rabbinical students, meeting with their Moslem counterparts in late night sessions, committed themselves to
finding funding to meet again in future, and Israeli rabbinic judges signed an agreement with the Imams in Hebrew
and Arabic. Substance began to transcend symbolism.
After 3 days of meetings, the group signed a public statement mandating local and regional follow-up, affirming
mutual commitment to condemn anti-Semitism and Islamophobia, and xenophobia of all sorts, and condemned the
taking of life on behalf of religion as a distortion of religious values.
We legitimated not only the Other, but the pain of the other, as a basis for mutual understanding, and there were calls
for a joint council to preserve the dignity of the Temple Mount and all religious sites. Substance began to triumph.
Tense moments
To be sure the meeting of Rabbis and Imams for Peace was not all peaceful. There were public tensions among Muslims, there were behind-the-scenes matters on the Jewish side. There were challenges to the agenda, and there were
times when the majority of attendees voted with their feet by holding conversations in the hallway rather than sit in
the sessions.
While neither the general American nor Jewish American press were there, press from Europe, Israel, and Muslim
countries were ever present, looking to exaggerate any pointed moments of tension.
The challenges to communication were great by definition. The very nature of a world meeting meant that there were
5 official languages (English, French, Spanish, Hebrew, and Arabic). Plenary sessions provided simultaneous translation; small group sessions couldn’t.
Most participants knew very few others before arriving, even of their own traditions. Many of the Israeli rabbis who
were there under the auspices of the rabbinate had never sat together with their Jewish counterparts. Many of the
Imams had never met face to face with their counterparts from the other major traditions in Islam.
Even fewer had occasion to understand the local situation of what it meant to be Jewish or Moslem in other parts of
the world - or, more poignantly, to be Jewish or Moslem in the same place! Imagine the significance of French rabbis
and Imams speaking with each other.
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Deuxième Congrès Mondial des
Imams et Rabbins pour la Paix
Success, no solution
While no comprehensive solution to the Mideast conflict was achieved, informal interactions made the conference
into a genuine success. Most participants ran out of business cards. Commitments to stay in touch, across national
borders and religious boundaries, were the norm.
A concluding symbolism: At the opening session, the room was filled with rabbis in black coats and business attire
and Imams wearing Kameez, Jubbas, and Jilbabs. During the dinner after the opening session, one could see self-ghettoized tables. Black rabbinic hats sat with other black rabbinic hats, knitted kippot with other knitted kippot, Kufis,
Turbans and Tarboushes sat with their like. Only those few who were more experienced with this intergroup agenda
sought to mix with those of other places and traditions.
But by the middle of the conference, robes and hats were intermingling. At the concluding banquet, the formal black
hats were replaced by kippot, Moslem attire was more civilian, ties were loosened and the tables were mixed.
This intermingling doesn’t guarantee that the rabbis and Imams gathered in Seville for peace accomplished all that
needs to be done, but we surely left with a sense of guarded optimism - and that may have been the most important
and lasting message of all.
Rabbi Richard Marker is a Senior Fellow at NYU’s Center for Philanthropy and a co-principal of Marker Goldsmith
Advisors. Rabbi Brill teaches Jewish Thought at Yeshiva University and is the director of Kavvanah: Center for Jewish
Thought.
Edah is the advocacy movement for a modern and relevant Orthodox Judaism
(03.30.06, 11:52)
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Imams et Rabbins pour la Paix
Mar. 23, 2006 1:16
Imams, rabbis deplore calls to eliminate Israel
By WALTER RUBY
SEVILLE
In a stunningly positive denouement after days of unremitting hostility by Palestinian participants, the 2nd World
Congress of Imams and Rabbis for Peace being held here issued a concluding statement deploring «any incitement
against a faith or people, let alone a call for their elimination,» a statement Jewish and Israeli representatives took to
be a rebuke of Hamas calls for the elimination of Israel.
In an apparent behind-the-scenes deal to win approval of Palestinian imams and scholars attending the gathering of
the concluding statement, Israeli representatives, including Haifa Chief Rabbi She’ar Yashuv Hacohen, agreed to language calling upon governments to show respect for «holy sites, houses of worship and cemeteries.»
This was an apparent expression of opposition to the Weisenthal Center’s plan to build a Museum of Tolerance in
an area which once served as a Muslim cemetery in Jerusalem’s Mamilla Park. Rabbi Hacohen confirmed at a press
conference after the event that he had signed a petition circulated by Kadi Ahmed Natour, president of the Islamic
Religious Council of Israel.
The statement by the eight-member steering committee of rabbis and imams, which included Hacohen and Imad Al
Falouji of Gaza, a former PA communications minister, affirmed that «There is no inherent conflict between Islam and
Judaism,» and declared that «While modern politics has impacted negatively upon the relationship, our two religions
share the most fundamental values of faith in the One Almighty whose name is Peace,» and called upon all human
beings to act accordingly in their daily lives.
The Seville event, convened by the Paris-based Hommes de Parole organization, brought together over 200 rabbis,
imams and other religious leaders from the Muslim and Jewish communities around the world, including Chief Ashkenazi Rabbi Yona Metzger, the Imam of Gaza as well as notables from the Middle East, Europe and North America.
After days of blistering statements, condemning the conference as useless because it did not attack Israeli policies
toward the Palestinians at a time of hunger in Gaza, the Palestinian representatives suddenly took a more positive
stance in the hours before the issuing of the statement.
At the press conference, Falouji said the Palestinians here, who stress they are independent personalities with no
connection to Hamas, consider the conference and its result to have been «very important,» adding «It brought together parties to learn from each other. Religious leaders....must form a pressure bloc on the politicians.»
Falouji said the statement blasting calls for the elimination of a faith or people was not a criticism of Hamas since
«Hamas has not said it wants the elimination of Israel within the borders of 1967...No Palestinian wants to eliminate
the State of Israel.»
But Rabbi David Rosen, the Jerusalem-based head of the International Jewish Committee for Interreligious Consultations and also a member of the Imams and Rabbis Steering Committee, said from his point of view it is «perfectly
accurate» to see the language as a rebuke of Hamas’s refusal to accept Israel’s existence.
On the Museum of Tolerance issue, Hacohen, who praised the statement of the Steering Committee as «historic in
light of the growing tension and violence between Muslims and Jews in Europe and the bloody conflicts in the Holy
Land,» said he had signed the petition in opposition to the project because «I cannot conceive of anything more absurd than to build a Museum of Tolerance which may cause intolerance.»
Falouji thanked Hacohen for his stand on the issue, and added: «That the rabbis understand us on this issue gives hope
we can reach agreement on other issues.»
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Imams et Rabbins pour la Paix
Muslim, Jewish leaders meet in Spain
to discuss working toward peace
By Shlomo Shamir, Haaretz Correspondent, and AP, 20/03/2006
SEVILLE, Spain - Jewish and Muslim religious and political leaders are establishing an interfaith task force that will lead the
struggle against the hatred of Jews and Muslims. The proposal was introduced Sunday at the opening here of the Second World
Congress of Imams and Rabbis for Peace, sponsored by Hommes de Parole, a Paris-based peace foundation.
The idea was formulated by the conference organizers in conjunction with Rabbi Michael Melchior and Sheikh Imad al-Falouji,
the chief imam of Gaza.
The second international conference of Jewish and Muslim clerics drew 72 rabbis and 72 imams from 34 countries.
At Sunday’s opening ceremony, at one of Seville’s ancient palaces, rabbis in black hats and coats sat alongside imams in gowns
and conical hats, engaging in friendly conversation.
«I want to break the convention that religion creates problems,» said Hommes de Parole founder Allain Michel. «Our object is to
liberate religion from its abductors.» Several conference participants noted Sunday that the forthright connection between rabbis
and senior Muslim leaders takes on special significance in view of Hamas’ rise to power in the Palestinian Authority.
The first World Congress of Imams and Rabbis took place last year in Brussels, Belgium. The current gathering in Seville includes
for the first time a large group of Palestinian clerics from Gaza and the West Bank ¬ about 20 were present. Sheikh Falouji, who
heads the group, was among the founders of Hamas but withdrew from the organization and served as a Palestinian Authority
minister.
The rabbinic delegation includes former chief rabbi Yona Metzger, whose speech at the opening ceremony recalled Spain’s
Golden Age, when relations between Judaism and Islam blossomed.
«Here in Spain, of all places, we should conclude that Jews and Muslims must not be enemies,» Metzger said. He went on to
denounce those who denigrated the image of Mohammed.
According to Michel, «it is actually the clerics, perceived by many as fiery and feeding extremism, who are capable of working
for tolerance and promoting peace.»
«We have more common elements than elements which pull us apart,» Metzger, said as a four-day congress of imams and rabbis
opened in Seville.
«We have to continue to prove that Jews and Muslims are not enemies,» Metzger said at the inaugural ceremony of the congress,
which begins in earnest Monday with workshops on issues such as educating young people in religious tolerance and encouraging faith in an increasingly secular society.
Seville was chosen to host the meeting because of its rich symbolism as one of the Spanish cities where Muslims, Jews and Christians lived in harmony under Moorish rule that began in the 8th century and lasted more than 700 years.
Metzger said Judaism has fanatics, too. He noted an attack last August in which an Israel Defense Forces soldier opposed to the
withdrawal from the Gaza Strip opened fire on a bus in the town of Shfaram, killing four Israeli Arabs.
Metzger said he condemned the attack immediately and visited the families of those killed to mourn with them.
Ahmad Taoufiq, the religious affairs minister of Morocco, condemned Islamic terrorism and said Muslim leaders are sometimes
silent when attacks occur.
«We have to separate ourselves from trends which are dividing the world into darkness and light,» he said.
Metzger also addressed the issue, saying Muslim leaders have failed to criticize Al-Qaida leader Osama bin Laden.
«Why don’t you speak out when bin Laden evokes your religion to justify terrorism? Why don’t you express yourselves in a loud
voice?» he asked.
Christians are not included in the congress because this would alter and weaken the dynamics of a forum designed specifically
for conciliation between two religions steeped in antagonism, said Michel.
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Deuxième Congrès Mondial des
Imams et Rabbins pour la Paix
fortement à l’alliance des civilisations Imams et rabbins
cherchent comment travailler ensemble pour la paix
Les leaders religieux des deux confessions monothéistes appelés à contribuer
----------------------------------------------------------------------------------------------------Plusieurs personnalités qui ont participé à Séville (Espagne), à l’inauguration du deuxième Congrès mondial des «Imams et rabbins
pour la paix», ont appelé les leaders religieux des deux confessions monothéistes à contribuer pleinement à l’Initiative alliance des
civilisations, parrainée par l’Onu.
Le président du gouvernement autonome d’Andalousie, Manuel Chaves, a relevé la similitude entre l’essence de cette initiative
lancée par les Premiers ministres espagnol, Rodriguez Zapatero et turc, Recep Tayep Erdogan, et la philosophie du dialogue judéomusulman, dont c’est la deuxième édition.
«Il s’agit d’une proposition qui prétend mettre à profit cette base commune partagée par des hommes et des femmes de différentes
croyances, comme formule imaginative pour donner une chance à la paix», dira le Président Chaves qui s’est alarmé des «abîmes de
plus en plus profonds» qui séparent les cultures et les peuples.
«Nous devons donner du temps et être généreux avec cette initiative, jugée ambiguë par d’aucuns, mais qui, par ses objectifs,
nous trace la voie que nous devrions suivre, convaincus que la confrontation n’est pas la solution aux conflits et que l’entente et le
dialogue interculturel sont les instruments les plus adéquats pour lutter contre le terrorisme international», a ajouté le président du
gouvernement andalou.
Le codirecteur du Comité onusien chargé de mettre en oeuvre cette initiative et ancien directeur général de l’Unesco, Fédérico
Mayor, a appelé les participants à ce congrès à apporter des propositions concrètes pour donner corps à cette initiative visant à rapprocher les différentes cultures et à démolir la théorie du choc des civilisations, présentée par plusieurs penseurs et leaders politiques
comme une fatalité.
M. Mayor a demandé aux adeptes du dialogue à «ne pas abdiquer» face à la recrudescence des voix qui prêchent la confrontation,
formant le vœu que le deuxième Congrès mondial des «Imams et Rabbins pour la Paix» puisse adopter des mesures pour amorcer
une «transition de la culture de la force et de la confrontation vers la culture du dialogue et de la conciliation». Même son de cloche
chez le directeur général de l’ISESCO, Abdulaziz Othman Altwaijiri, qui a relevé que l’Islam et toutes les religions monothéistes
appellent à la paix et à la cohabitation entre les peuples, invitant les croyants des trois grandes confessions à jeter les bases d’un
dialogue permanent.
M. Altwaijiri a, toutefois, insisté sur la nécessité de lever l’injustice et l’oppression dans lesquelles vivent plusieurs peuples de par
le monde, en premier lieu le peuple palestinien qui a «le droit de vivre en paix et en quiétude sur ses terres aux côtés du peuple
israélien».
Il a aussi condamné toutes les offenses aux croyances des autres, comme les caricatures blasphématoires contre le Prophète Sidna
Mohammed, publiées par un journal danois et reprises par plusieurs publications occidentales. Le grand-Rabbin Yona Metzger,
grand Rabbin d’Israël, a, lui aussi, mis l’accent sur l’importance du respect entre les cultures et les confessions, appelant à instaurer
un ordre mondial basé sur le respect entre les croyants.
Le directeur des Affaires islamiques au ministère des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Abbadi, a estimé nécessaire de prendre des mesures concrètes pour éduquer les générations montantes à la culture du dialogue et du respect, relevant qu’aucune religion
du livre n’appelle à la haine, à l’extermination des peuples et à la destruction de la terre et des hommes.
Le deuxième Congrès mondial des «Imams et rabbins pour la paix», dont les travaux se poursuivront jusqu’à mercredi, est placé sous
la présidence d’honneur de S.M. le Roi Mohammed VI et de S.M. le Roi Juan Carlos 1er d’Espagne.
Organisé par les Fondations «Trois cultures», basée à Séville, et «Hommes de parole», le Congrès vise à permettre aux leaders musulmans et juifs à «contribuer à la résolution des conflits dans de nombreuses régions du monde» et à «redonner à ces religieux porteurs
de paix la parole prise en otage par les extrémistes de tous bords qui encouragent la haine et la violence».
A relever que la séance inaugurale de cette rencontre s’est déroulée en présence de l’ambassadeur du Maroc en Espagne, Omar
Azziman.
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II. Pays par Pays
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RELIGION
À Séville, 150 imams et rabbins
se réuniront pour la paix.
150 mots
23 janvier 2006
La Croix
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Français
Le deuxième congrès des imams et des rabbins pour la paix, lancé à Bruxelles en 2005 par la Fondation Hommes de
paroles, aura lieu en mars à Séville. Il devrait réunir 150 rabbins et imams du monde entier autour du thème « comment promouvoir une éducation de paix ? ». Pour Alain Michel, directeur de la fondation, « les religieux ont plus que
jamais le devoir de s’engager pour la paix ». « C’est l’occasion pour les dirigeants religieux de montrer leur solidarité
contre les démons de la haine », a déclaré Abduljalil Sajid, imam à Brighton (Grande-Bretagne), lors d’une conférence
de presse vendredi à Paris, avec l’ancien grand rabbin de France René-Samuel Sirat, et le grand rabbin de Genève
Marc-Raphaël Guedj. Tous se sont félicités de cette initiative.
RELIGION
150 imams et rabbins réunis à Séville, en Espagne.
150 mots
21 mars 2006
La Croix
22
Français
Copyright 2006 Bayard-Presse - La Croix “All Rights Reserved”
Le deuxième congrès mondial des imams et rabbins pour la paix s’est ouvert dimanche, et pour trois jours, à Séville,
en Espagne. La Croix reviendra en détail sur cette rencontre dans son édition de mercredi. Organisée par la fondation
Hommes de parole, la réunion se veut un forum de dialogue entre dignitaires religieux et experts du monde entier.
Objectif des discussions : contribuer à la résolution des conflits et favoriser le dialogue entre religieux, juifs et musulmans. Le grand rabbin ashkénaze d’Israël Yona Metzger et Imad Al Falouji, imam de Gaza, font partie des principaux
participants. Après la première rencontre de Bruxelles, l’an passé, le contexte de cette édition - affaire des caricatures
de Mohammed, arrivée du Hamas au pouvoir dans les Territoires palestiniens, isolement de l’Iran - donne de la pertinence à ce rendez-vous.
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Imams et rabbins
tentent de trouver un langage commun.
La seconde édition du Congrès mondial des imans et rabbins, à Séville, met en lumière la difficulté de s’entendre,
malgré les bonnes volontés, surtout quand s’invite la question politique. Séville, de notre envoyée spéciale.
DEMON Valérie
1076 mots
22 mars 2006
La Croix
21
Français
Copyright 2006 Bayard-Presse - La Croix “All Rights Reserved”
Le défi, ambitieux, était lancé dès l’inauguration du 2e Congrès mondial des imams et rabbins pour la paix : « Le
premier congrès de Bruxelles a prouvé que l’impossible était possible ; faisons de cette seconde rencontre le printemps de la paix », assurait Alain Michel, fondateur et directeur de la fondation Hommes de Parole, à l’origine de
l’initiative.
Rapidement, les critiques internes et externes sont lancées. Contrairement au premier congrès où « les arrière-pensées étaient mises en réserve », « aujourd’hui, on va rapidement au-delà et l’ambiance peut être électrique mais c’est
bien, cela remet les choses au point », estime Hafid Ouardiri, porte-parole de la mosquée de Genève.
La première matinée, hier, consacrée à « Famille et modernité », a permis de laisser éclater les problèmes et les
divergences de fond entre musulmans et juifs mais aussi à l’intérieur de chaque communauté.
C’est Soheib Bencheikh, ancien mufti de Marseille et directeur de l’Institut supérieur des sciences islamiques, qui a
brisé la glace en affirmant qu’il lui paraissait difficile de ne pas parler des textes et de leur interprétation. « Les juifs
et les musulmans sont là pour traiter les problèmes, et à quoi bon avoir la spiritualité, si le sens des réalités n’est pas
là ? Je veux qu’on lève les tabous. »
Marc Raphaël Guedj, ancien grand rabbin de Genève et président de la fondation interreligieuse Racine et Source,
approuve : « Il a eu raison sur le fait que l’on doit parler des choses qui font mal. Dire que le Coran n’est qu’un long
fleuve tranquille de paix, c’est faux, et dire que dans la Bible et le Talmud aucun texte n’exclut l’autre, c’est faux
aussi. Le risque du dialogue interreligieux, c’est de défendre les siens : chacun forcément vient avec ses intérêts et il
faut en être conscient, mais on doit accepter la déstabilisation. »
Français et Israélien, ancien rabbin à Brighton (Grande-Bretagne) et membre du comité exécutif du Centre européen
juif d’information, David Meyer estime que le dialogue entre religions commence d’abord par le dialogue intra
religieux : « Il faut que les religieux retrouvent le courage de dire ce qu’ils pensent aux leurs. Personnellement, je fais
venir l’imam de ma ville dans ma synagogue, et les miens me font la tête pendant un moment... Tout cela demande
du courage. »
La deuxième controverse, surgie lundi matin, a finalement fait entrer de plain-pied la politique dans ce congrès qui
ne voulait pourtant pas s’en mêler. Abordant l’atelier de travail sur la famille, l’un des Palestiniens présents s’est
demandé « comment on pouvait parler de famille normale, de conditions de vie normale » dans la situation actuelle
des Territoires palestiniens. Plusieurs rabbins ont réagi lors de cette séance plénière, affirmant qu’ils n’étaient pas là
pour parler de politique mais de dialogue interreligieux.
« Les rabbins ont peur qu’on mette en accusation Israël », souligne le prêtre lyonnais Christian Delorme. « C’est faire
violence aux Palestiniens que de leur demander de ne pas dire leur souffrance, je les comprends », a estimé Marc
Raphaël Guedj.
Un imam de Gaza, Imad Al Falouji, responsable du Centre Adam pour le dialogue des civilisations et ancien ministre, souhaite que les Palestiniens parlent de leurs problèmes ; mais, ajoute-t-il, « les juifs doivent aussi en parler ; il
faut être conscient des sentiments de l’autre, je peux souffrir pour autrui s’il souffre aussi pour moi ». Logiquement,
les Palestiniens - dont la délégation était plus importante qu’il y a un an - ne pouvaient dissocier leur situation actuelle de ce Congrès. « Ils sont venus ici sans poser de conditions, mais ils étaient amers la première journée, parce
qu’ils avaient l’impression qu’on les avait laissés devant la porte. J’ai demandé à un rabbin d’ouvrir un atelier pour
introduire justement les questions politiques sur les Territoires occupés, et il a accepté. Maintenant la porte est entrouverte, et je pense qu’on a libéré la parole », assure Hafid Ouardiri. Le religieux est aussi une source de cristallisation identitaire, et il faut lever cet obstacle pour débloquer le conflit politique. »
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La fine ligne d’équilibre entre religion et politique est pourtant possible, selon des participants comme David Meyer
: « Je pense qu’on peut parler politique de façon religieuse. Par exemple, sur le mur : est-ce que religieusement,
on peut accepter de séparer des voisins de telle manière ? » Pour le rabbin Guedj, il ne faut pas se voiler la face : «
Le religieux est aussi une source de cristallisation identitaire, et il faut lever cet obstacle pour débloquer le conflit
politique. »
Finalement, si les controverses s’étalent lors des réunions, les liens se tissent aussi en dehors, lors des pauses et dans
les couloirs et lors des soirées, notamment lundi soir, dans une touchante soirée informelle soufie. « Je suis fasciné
par les gens qui se retrouvent ici après Bruxelles, où ils se regardaient plus qu’autre chose. Il y a une chaleur humaine, ils sont contents de se retrouver... Mais il faut aussi faire attention à ce que ce type de rencontres ne s’essouffle pas », commente Christian Delorme.
Bref, il faut veiller, disent maintenant les participants, à ce que ces liens tissés pendant trois jours trouvent leur prolongement entre les congrès. Le rabbin David Meyer, réaliste, résume assez bien l’un des enjeux : « Quand je vais
revenir chez moi, les gens de ma communauté vont me dire que je me suis fait avoir. Je leur dirai : Oui, peut-être,
mais peut-être que... » Conclusion des débats demain soir. On saura si ce dialogue s’est réellement installé.
VALÉRIE DEMON
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Séville : imams et rabbins ensemble pour la paix.
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22 mars 2006
Ouest France
Français
© Ouest France 2006.
Plus de 150 imams et rabbins venus du monde entier, notamment du
Proche-Orient, ont engagé samedi, à Séville, des discussions sur les
moyens de travailler ensemble à la paix. Ils ont l’ambition d’aboutir à
un « plan d’action », en particulier dans le domaine de l’éducation, et
aussi au lancement d’un observatoire international interreligieux.
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SEVILLA
Líderes islámicos piden que no se utilice la expresión
«terrorismo musulmán»
SEVILLA. Agencias
El presidente del Comité para el Diálogo en el Alto Consejo Islámico de Egipto, Aly El Samman, pidió hoy, en la primera jornada de trabajo del Congreso Mundial de Imanes y Rabinos que se celebra en Sevilla, despojar el concepto
«terrorismo» del calificativo «musulmán».
«Hay que hacer del terrorismo un concepto único, aislado», dijo El Samman, quien pidió que no se recurra nunca a
la expresión «terrorismo musulmán», con la idea de aislar lo más posible a los terroristas y desde el convencimiento
de que el terrorismo sólo es terrorismo.
Como un primer paso hacia el entendimiento y contra los violentos, El Samman, que contó con el aplauso del
plenario del Congreso Mundial de Imanes y Rabinos, dijo: «podemos estar de acuerdo en algo, en no utilizar la
calificación de religioso unida al terrorismo».
A quienes tratan de monopolizar la religión, El Samman, advirtió que «no se puede monopolizar la religión, no se
puede monopolizar la fe, no se puede monopolizar la interpretación de la palabra de Dios, ni existe monopolio
pada determinar cuáles son los lugares de culto».
Ante los algo más de cuatrocientos imanes, rabinos, sacerdotes católicos y pastores protestantes y especialistas en
religión asistentes al Congreso Mundial, El Samman pidió que no emplee un doble lenguaje «porque ya hay bastantes políticos que lo hacen» y que digan la verdad «porque la verdad es la verdad y hay que decirla, aunque eso, en
ocasiones, no agrade a nuestros hermanos».
El Samman también pidió que se acabe con la «generalización de los juicios» y no se hable de «todos los musulmanes, todos los judíos o todos los cristianos».
El portavoz del Congreso Mundial Judío, Israel Singer, coincidió con El Samman en su discurso de apertura en
que es el momento de pasar a la acción, y señaló que el modo de hacerlo es «crear un sistema de confianza entre
nosotros, que somos la punta de lanza de las distintas desconfianzas, por decirlo de una manera leve, que hay en el
mundo».
Singer pidió a los asistentes al Congreso Mundial de Imanes y Rabinos, que se celebrará hasta el miércoles, que hay
que poner esa intención de entendimiento incluso «por encima de nuestras reputaciones».
Tras asegurar que «la teología del desprecio» no prosperará, Singer afirmó que Dios «creó un mundo con diferencias porque si hubiera querido que todos fuésemos iguales nos habría hecho como monedas.»
El representante del Congreso Mundial Judío dijo que Europa está muy bien representada en el Congreso que se
celebra en Sevilla, del que aseguró que para próximas ediciones «conseguiremos traer a la otra mitad del mundo
judío», en alusión a las comunidades existentes en Estados Unidos.
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18 de marzo de 2006, 11h34
España
El II Congreso Mundial de Imanes y Rabinos congrega
a más de 250 representantes religiosos en Sevilla
SEVILLA, 18 (EUROPA PRESS)
El acto de inauguración correrá a cargo del presidente de la Junta, Manuel Chaves; el copresidente del
Grupo de Alto Nivel de la Alianza de Civilizaciones y ex director de la Unesco Federico Mayor Zaragoza;
el consejero real marroquí André Azoulay; el Fundador de Hommes de Parole, Alain Michel; el director
General de Isesco, Abdulaziz Othman Altwaijiri; el alcalde se Sevilla, Alfredo Sánchez Monteseirín, y dos
máximos representantes de cada comunidad, el rabino jefe de Israel, Yona Metzger y el presidente del
Comité de Diálogo del Consejo Islámico de Egipto, Aly El Samman.
Finalmente, el cardenal arzobispo de Sevilla, Carlos Amigo Vallejo, no podrá acudir a la inauguración del
Congreso. El prelado preside la tarde del domingo la Eucaristía de Instituto de Ministerios en la Catedral,
según informaron fuentes del Arzobispado a Europa Press.
La Fundación Tres Culturas, sede del congreso organizado por la fundación suiza ‘Hommes de Parole’,
persigue que al igual que el I Encuentro mantenido en enero el pasado año en Bruselas (Bélgica) concluyó
con un manifiesto de rechazo a las muertes provocadas por los conflictos religiosos, en esta convocatoria
los hombres de Religión «asuman su responsabilidad y pronuncien una condena expresa a la violencia».
Según detalló el director de la Fundación, Enrique Ojeda, el encuentro de Sevilla se centrará en aspectos
de educación, «donde tan importantes son estos hombres en Africa, Oriente o Europa». «Este encuentro
es más necesario que nunca para lanzar un mensaje de calma y que los propios hombres de Religión
manden un mensaje de paz», deseó Ojeda.
El Congreso aspira a convertirse en un espacio de reflexión, encuentro y diálogo en el que participarán las
más altas autoridades religiosas del judaísmo y del Islam, así como numerosos miembros de otras religiones (católicos, protestantes, ortodoxos) y un nutrido grupo de expertos, observadores y estudiantes.
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DEUXIÈME CONGRÈS MONDIAL DES
IMAMS ET RABBINS POUR LA PAIX
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L’Equipe
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94
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