Galerie Christophe Gaillard

Transcription

Galerie Christophe Gaillard
Galerie Christophe Gaillard
Exposition Arnulf Rainer du 15 mai au 24 juin 2008
Vernissage le jeudi 15 mai de 18 à 21h
La Galerie Christophe Gaillard est heureuse de présenter une exposition de l’ artiste autrichien Arnulf RAINER,
qui, s’il est bien connu en Europe du Nord et aux Etats-Unis, notamment grâce aux deux grandes rétrospectives
que le Guggenheim Museum, à New York, en 1989, et le Stedelijk Museum, à Amsterdam, en 2000, lui ont
consacrées, reste assez méconnu en France, en dépit de la présence de quelques unes de ses œuvres dans des
expositions récentes (par exemple Le Dernier Portrait, au musée d’Orsay, en 2002) et dans plusieurs musées
français.
L’exposition que nous lui consacrons s’attache à montrer
l’un des procédés picturaux qu’Arnulf Rainer affectionne
particulièrement, celui qui consiste à travailler à partir
d’images existantes. D’une part, nous trouverons des
reproductions d’œuvres d’autres artistes, qu’il recouvre de
« surillustrations » ou « surpeintures » (Übermalungen),
qui évidemment en changent le sens ou révèlent en elles
un sens nouveau, inattendu. C’est le cas des deux
autoportraits de Van Gogh présentés à la galerie. D’autre
part, à partir de 1978, l’artiste surcharge et brouille
sciemment les photographies de masques mortuaires de
grands hommes (Frédéric le Grand, Canova, Beethoven,
Nietzsche...). Le répertoire de l’expressionnisme abstrait projections de peinture, raturages, griffures… est ainsi mis
au service non pas d’un art abstrait qui trouverait ses
fondements dans l’expressionnisme autrichien ou allemand
auquel on l’assimile trop souvent, mais plutôt au service
d’un art de la défiguration. une dizaine de ses masques
mortuaires seront montrés à l’exposition.
Portrait de Van Gogh, Huile sur photographie, 1979
Arnulf Rainer est né en 1928 à Baden, près de Vienne (Autriche). Il fera des études d’architecture à l’Ecole de
Villach (1947-1949), puis suit un enseignement à l’Akademie der bildenden Künste de Vienne (1950). Arnulf
Rainer sera cofondateur du Hundsgruppe (« Groupe du chien »), d’inspiration révolutionnaire et surréaliste qui
développe un travail existentiel proche de l’Art corporel. Avant 1951, ses œuvres présentent un univers
fantastique, parfois morbide, influencées par les théories surréalistes. Il dessine des œuvres non figuratives en
1951 (« Les yeux fermés »). Sa première exposition personnelle est organisée en 1951 (Galerie Kleinmayr,
Klagenfurt, Autriche). Il entreprend, l’année suivante, le cycle des « Übermalungen », peintures de
recouvrement monochromes ; si dans cette dernière série, l’artiste repeint pour partie ses propres toiles, il
efface aussi celle des autres avec acharnement (des œuvres de Van Gogh, Goya, Rembrandt, Vasarely...) Au
début des années 60, Arnulf Rainer commence une suite de photographies, autoportraits redessinés qui
constitue un répertoire des expressions humaines. Arnulf Rainer s’initie à la gravure en 1965. A la fin de cette
même décennie, l’artiste flagelle, écorche, défigure et torture sa propre image (« Faces-Farces »). Ce travail
devient l’armature de son oeuvre. L’artiste commence alors la série des masques mortuaires et des cadavres
peints. A partir de 1982, Arnulf Rainer commence le cycle des séries des « Hiroshima » et des « Christs
stigmatisés ». Dans les années 90 et 2000, il réalise des peintures du Cosmos et recouvre des portraits de stars
du cinéma ou de la musique. Arnulf Rainer vit et travaille à Vienne et à Enzenkirchen.
Galerie Christophe Gaillard
12, RUE DE THORIGNY 75003 PARIS
+33 (0) 1 42 78 49 16 / + 33 (0) 6 65 15 75 30
[email protected]

Documents pareils

Arnulf Rainer et sa collection d`art brut

Arnulf Rainer et sa collection d`art brut Arnulf Rainer* et sa collection d’art brut, poursuit le cycle d’expositions de la maison rouge consacré aux collections privées. Après L’intime, le collectionneur derrière la porte, qui présentait ...

Plus en détail

Arnulf Rainer / Victor Hugo surpeintures

Arnulf Rainer / Victor Hugo surpeintures Rainer, fasciné dès la fin des années soixante par le langage du corps. Des œuvres particulièrement puissantes sont présentées au terme du parcours, issues des séries « Rembrandt » et « Van Gogh »,...

Plus en détail