NIGERIA

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APPARTENANCE
RELIGIEUSE
chrétiens : 45,5 %
musulmans : 45,4 %
animistes : 8,8 %
autres : 0,3 %
CATHOLIQUES
21 954 000
SUPERFICIE
923 768 km2
POPULATION
158 259 000
RÉFUGIÉS
9 127
DÉPLACÉS
---
Aspects juridiques et institutionnels
La Constitution du Nigeria reconnaît la liberté de religion, y compris celle de manifester et de propager sa foi, et celle de changer de
religion ou de croyance. Le paragraphe 10 du chapitre 1 de la
Constitution établit que “le gouvernement de la Fédération, ainsi
que celui des divers États, n’ont pas de religion d’État”. Mais le
Nigeria fait aussi partie de l’Organisation de la Conférence
Islamique, et depuis octobre 1999, 12 des 36 États de la Fédération,
tous situés dans le nord du pays (Bauchi, Borno, Gombe, Jigawa,
Kaduna, Kano, Katsina, Kebbi, Niger, Sokoto, Yobe et Zamfara) se
sont mis à appliquer la charia non seulement au droit de la famille,
comme c’était le cas précédemment, mais aussi au droit pénal. C’est
ainsi qu’ont été introduites les peines de flagellation, amputation et
lapidation.
Pour veiller à l’application de la charia dans la vie quotidienne, au
moins quatre États (Zamfara, Niger, Kaduna et Kano) ont mis en
place une police religieuse (hisbah), parfois accusée d’abus (par
exemple de saisie injustifiée de boissons alcoolisées).
En principe, les dispositions civiles et pénales de la charia ne s’appliquent pas aux croyants des autres religions. De même pour la loi
islamique sur l’apostasie de l’islam à une autre religion.
Néanmoins, la vie des non-musulmans est influencée sous bien des
aspects par l’application de la charia dans ces États, et en particulier par les restrictions à la consommation et distribution de boissons alcoolisées, et par la ségrégation et discrimination des femmes
dans les transports publics, les écoles et les centres de santé.
Les États qui appliquent la charia financent généreusement les pèlerinages à la Mecque et la construction de mosquées et, dans une
moindre mesure, les pèlerinages à Jérusalem et la construction de
lieux de culte chrétiens. Nombre d’Églises chrétiennes du nord et
quelques groupes musulmans établis au sud se plaignent que les
autorités locales prennent prétexte des règlements municipaux pour
interdire la construction de nouveaux lieux de culte.
Dans certains États qui appliquent la charia, les accusés peuvent
choisir d’être jugés selon la loi islamique ou selon la loi civile, mais
ce n’est pas le cas partout. Ainsi, dans cinq États au moins (Bauchi,
Jigawa, Kano, Niger et Zamfara), des cas passibles d’une peine
d’amputation ou de lapidation sont actuellement examinés en appel.
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Enseignement de la religion
D’après la Constitution du Nigeria, l’éducation religieuse n’est pas obligatoire dans les
écoles publiques. Pourtant, plusieurs États où la charia est appliquée l’imposent aux élèves musulmans. Les étudiants des autres religions peuvent théoriquement demander de
recevoir une éducation religieuse dans leur propre religion, mais dans les faits, il n’y a pas
toujours un enseignant de “connaissance religieuse chrétienne” dans les écoles du nord, ni
un enseignant de “connaissance religieuse islamique” dans celles du sud.
Intolérance et discrimination
Parmi les actes d’intolérance religieuse et de discrimination les plus fréquents signalés par
diverses communautés chrétiennes des États les plus islamisés du Nigeria (en général les
12 États qui appliquent la charia) on peut citer : fausses accusations de blasphème contre
l’islam obligeant les élèves et les enseignants chrétiens à quitter l’école, refus des autorisations nécessaires pour construire les lieux de cultes et les cimetières chrétiens, démolition des églises sous prétexte qu’elles sont illégales, enlèvements et conversions forcées
d’adolescents, surtout des filles, mariées ensuite à un musulman, discriminations contre les
chrétiens dans l’accès aux emplois de la fonction publique et aux services publics, intimidations et menaces de mort aux musulmans qui se convertissent au christianisme, procès
de chrétiens devant des tribunaux islamiques, bien que la loi les en dispense, obligation
faite aux élèves chrétiennes de porter le voile islamique dans les écoles publiques et conditions d’inscription dans les écoles publiques et les universités qui favorisent les musulmans.
En février 2009, Sani Kibili, 55 ans, un chrétien de Kano condamné en 2007 par un tribunal islamique à trois ans de prison pour blasphème contre l’islam, à été remis en liberté à
l’issue de son procès en appel pour absence de preuve.
Dans son Rapport annuel paru le 1er mai 2009, la Commission des États-Unis sur la liberté
de religion dans le monde (USCIRF) a inclus le Nigeria dans sa liste des pays particulièrement à risque, c’est-à-dire ceux où de graves violations de la liberté religieuse ont été
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Dialogue interreligieux
Au Nigeria, un dialogue interreligieux a été instauré à l’échelle nationale, grâce notamment aux initiatives du Nigeria Inter-Religious Council (NIREC), formé de 50 membres,
pour moitié chrétiens et pour moitié musulmans, fondé en 1999. Au niveau local, il faut
signaler le Centre de médiation interreligieuse de Kaduna, créé en 1995. L’Association
chrétienne du Nigeria (CAN) est la principale association œcuménique des chrétiens du
Nigeria. Elle intervient collectivement pour défendre les droits des chrétiens, et comme
partenaire dans les relations interreligieuses avec les musulmans.
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MALTE
constatées. Cette liste comprend treize pays, dont trois pays africains (Soudan, Érythrée et
Nigeria). Le Nigeria y a été inclus au motif des violences sectaires qui ont fait 12 000
morts dans les dix dernières années, de l’extension de la charia, appliquée même parfois
aux non-musulmans, et des discriminations contre les chrétiens dénoncées par les organisations chrétiennes.
Dans une interview donnée à l’Agence de presse Zenit en mars 2010, Mgr Ignatius
Kaigama, archevêque catholique de Jos, a déclaré, en réponse à une question sur les musulmans qui entendent se convertir au christianisme : “J’ai rencontré des jeunes qui étaient
venus demander mon aide. C’étaient des jeunes musulmans hausa ou fulani qui m’ont dit
: ‘Nous sommes musulmans, et nous désirons devenir chrétiens’. Tous disaient avoir reçu
des menaces de mort. Ils avaient été chassés par leur famille, et si on les trouvait, ils risquaient la mort. C’est pourquoi ils étaient venus demander mon aide”.
Les maguzawa, une tribu de l’ethnie hausa, subit de graves discriminations parce qu’elle
n’est pas musulmane comme les autres tribus hausa. Considérés comme des “indigènes”
par la loi nigériane, les maguzawa, qui pratiquent les religions traditionnelles ou qui appartiennent à différentes dénominations chrétiennes, sont exclus des emplois dans la fonction
publique et dans les écoles publiques.
Dans un communiqué daté du 24 avril 2010, la section de la CAN pour le nord du Nigeria
a réclamé la démission du Général Saleh Maina, commandant des forces armées de l’État
de Plateau, accusé de ne pas avoir empêché les violences d’origine religieuse. Dans ce
même communiqué, la CAN dénonce les discriminations subies par les chrétiens dans l’accès aux emplois du secteur public. “Il existe un grand dessein pour exclure les chrétiens de
l’accès aux postes clés des institutions fédérales et para-étatiques, et en particulier de la
Société nationale pétrolière nigérienne (NNPC) qui contrôle une grande partie de l’économie du pays, et de l’Académie militaire nigérienne (NDA), où sont entraînés les jeunes
Nigérians qui serviront dans l’armée”, dit encore ce communiqué.
Le 10 novembre 2009, cette même section de la CAN avait publié un communiqué dans
lequel elle déplorait que les gouverneurs de certains États du nord financent uniquement
les pèlerinages à la Mecque, alors que les États du sud financent aussi bien les pèlerinages
chrétiens en Terre Sainte que les pèlerinages musulmans à la Mecque.
Actes de violence entre communautés religieuses
En novembre 2008, de graves désordres ont éclaté dans la ville de Jos. Accusant les chrétiens de fraudes électorales aux élections locales, les musulmans hausa s’en sont pris aux
chrétiens qui soutenaient le candidat du Parti démocratique populaire. D’après les chiffres
officiels, ces violences ont fait 400 morts, dont au moins 6 pasteurs chrétiens. Au moins
40 églises et plusieurs mosquées ont été détruites.
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Moins de trois mois plus tard, en février 2009, dans l’État voisin du Bauchi, une dispute
entre chrétiens et musulmans sur l’utilisation par les musulmans d’une déviation qui passait à côté d’une église pentecôtiste, après un accident de voiture qui avait bloqué la route
principale, a donné lieu à des violences qui ont fait 11 morts et 1 500 sans-abri. En tout,
14 églises, 8 presbytères, 2 mosquées et près de 150 maisons et magasins ont été incendiés
ou détruits.
En avril 2009, un groupe de musulmans a attaqué une procession pascale dans l’État du
Niger. 20 chrétiens ont été blessés et trois églises de la ville de Gwada ont été incendiées.
Les attaquants ont également tenté de s’en prendre à une église baptiste de Minna, mais ils
ont été repoussés par les jeunes de la communauté. 104 personnes impliquées dans ces désordres ont été arrêtées par la police.
En juillet 2009, les forces de l’ordre ont mis fin à l’insurrection des boko haram, une secte
islamiste qui voulait subvertir les institutions du nord du Nigeria, imposer une version
extrême de la charia et bannir l’“éducation à l’occidentale” jugée contraire à l’islam. Les
désordres qui s’en sont suivis ont fait 700 morts, dont le chef de cette secte, dans cinq États
(Borno, Bauchi, Gombe, Kano et Yobe). La CAN a dénoncé l’assassinat de 14 pasteurs et
les attaques contre 20 églises. Mais le nombre total des chrétiens tués n’a jamais été établi, sauf dans les États de Gombe où les chiffres officiels font état de 12 chrétiens tués,
parmi lesquels des femmes et des enfants, et de Borno, où ils parlent de 3 prêtres et 12 laïcs
tués.
En septembre 2009, Aide à l’Église en détresse et le vicaire apostolique de Kontagora ont
dénoncé la destruction par des militants islamistes d’églises en construction dans l’État du
Niger.
En décembre 2009, la répression par les forces de l’ordre d’une insurrection de la secte
islamiste kala-kato dans la ville de Bauchi a fait 70 morts. Les kala-kato refusent la modernité, et en particulier l’éducation et la médecine occidentales. Ils interdisent à leurs membres d’écouter la radio, de regarder la télévision, et de lire tout autre livre que le Coran.
Du 17 au 20 janvier 2010, Jos et ses environs ont été encore une fois le théâtre de graves
violences interreligieuses qui ont fait entre 200 et 492 morts selon les sources. Aide à
l’Église en détresse a dénoncé le meurtre de 48 chrétiens, dont deux pasteurs, et 11 attaques contre des lieux de culte chrétiens. Une première version de l’origine des désordres,
fournie par la police de l’État de Plateau, disait qu’ils étaient dus à une attaque contre
l’église catholique Saint-Michel de Nasarawa Gwong. Mais l’Archevêque de Jos a démenti
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Pendant ces désordres, les boko haram ont enlevé plusieurs dizaines de chrétiens pour en
faire des boucliers humains ou pour les convertir de force. Un nombre non précisé d’otages ont perdu la vie, et notamment ceux qui refusaient de se convertir à l’islam comme les
pasteurs Sabo Yukubu, Sylvester Akpan et George Orjih. Des témoins oculaires ont dit que
le pasteur Orjih a été décapité pour avoir refusé d’abjurer sa foi.
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cette version en disant que ce jour-là, le prêtre a célébré trois messes sans être dérangé. Ses
dires ont été confirmés ensuite lors d’une visite de Goodluck Jonathan, vice président de
cet État.
Entre le 20 et le 25 janvier, probablement dans le sillage des événements de Jos, trois églises pentecôtistes (la Redeemed Christian Church of God, la Christian Faith Bible Church
et la Living Faith Foundation Chapel) ont été attaquées par des groupes de jeunes musulmans dans différentes villes (Tudun Wada et Gusau) de l’État de Zamfara. Aucune arrestation ne s’en est suivie. À la suite de ces attaques, le Rev. Edwin Okpara, président de la
CAN pour l’État de Zamfara, a dit : “Il est regrettable que la police n’ait pas réagi. Et de
son côté, le gouverneur de l’État a refusé de nous rencontrer”. Et il a ajouté : “Le niveau
de persécution au Zamfara est alarmant, plus que dans tout autre État de la Fédération.
Même dans les États de Sokoto et de Kano, les chrétiens ne subissent pas les mêmes discriminations que nous. Dans l’État du Zamfara, nous sommes en passe de devenir des églises clandestines. Le gouvernement actuel est encore plus antichrétien que le précédent…
qui avait introduit la loi islamique”.
Le 21 février 2010, à la suite de désordres survenus dans la communauté musulmane au
cours desquels le conducteur d’un tracteur avait été tué par la police de Kazaure (État de
Jigawa), une foule de musulmans a attaqué et mis le feu à huit bâtiments appartenant respectivement à la Deeper Life Bible Church, l’Apostolic Church, l’ECWA Church, la
Redeemed Christian Church, le Word of Faith movement, les Assemblies of God, et l’Église
anglicane et l’Église catholique.
Le 23 février 2010, le Pentecostal Fellowship of Nigeria a dénoncé des cas de persécution
et de discrimination contre des chrétiens, en demandant au gouvernement fédéral d’y mettre fin. Cette association affirme que la quasi-totalité des Églises du nord du Nigeria se sont
vues refuser le certificat d’habitation pour leurs bâtiments.
Le 7 mars, les musulmans hausa-fulani ont attaqué des villages situés au sud de Jos (Zot,
Dogo Nahawa et Rastat) habités par les chrétiens berom, au cri de Allah Akhbar, massacrant 300 à 500 personnes et en mettant le feu à 75 maisons. Deux jours plus tôt, le 5 mars,
le président du mouvement de la jeunesse Pentecostal Fellowship du Nigeria avait
dénoncé les massacres de chrétiens, par des groupes de musulmans armés, qui avaient eu
lieu dans les régions reculées de l’État de Plateau, et qui avaient été passés sous silence.
D’après Mark Lipdo, membre de la fondation chrétienne Stefanos, “les survivants ont dit
que les musulmans qui vivaient dans les villages attaqués avaient été prévenus au téléphone deux jours plus tôt, et qu’ils avaient quitté le village”.
Le 17 mars, des extrémistes musulmans en treillis militaires ont attaqué deux villages chrétiens de l’État de Plateau, incendiant 20 maisons et tuant 13 personnes, en majorité des
femmes, dont une enceinte, et des enfants. Les victimes avaient la langue coupée.
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Les extrémistes musulmans sont soupçonnés d’avoir enlevé et tué, le 13 avril 2010, le Rev.
Ishaku Kadah, pasteur de la Church of Christ et sa femme, dans le village de Boto (État de
Bauchi). En janvier, le pasteur avait hébergé des chrétiens qui fuyaient les désordres de
Jos. À l’époque, son église avait été incendiée, et les soupçons s’étaient portés sur les
extrémistes islamiques.
Le 19 avril 2010, deux agriculteurs chrétiens ont été retrouvés assassinés et deux autres ont
disparu dans le village de Riyom (État de Plateau). Dans ce cas aussi, les soupçons se sont
portés sur les militants islamistes.
Le 24 avril 2010, deux journalistes du Light Bearer, une publication de la Church of
Christ, ont été poignardés dans un village situé au nord de Jos par un groupe de jeunes
musulmans, qui ont ensuite revendiqué ces assassinats avec le téléphone mobile de leurs
victimes. Le même jour, quatre chrétiens ont été tués par une autre bande de jeunes musulmans après la découverte du cadavre d’un adolescent musulman enterré dans le village
chrétien de Nasarawa Gwom, théâtre du massacre du 7 mars.
Controverses à propos des massacres de Kuru Karama et de Jos
Après les massacres advenus dans l’État de Plateau, à Kuru Karama le 17 janvier, puis à
Jos le 7 mars, des controverses on surgi quant à leurs auteurs et leurs motivations.
Jonathan Racho, directeur régional de l’ICC pour l’Afrique, a déclaré : “Nous sommes
profondément attristés par les dernières attaques lancées par les jihadistes contre des chrétiens sans défense au Nigeria. Malheureusement, les médias et les hommes politiques préfèrent qualifier ces attaques de violence ethnique, au lieu de dire la vérité, à savoir que le
jihad islamique cherche à chasser les chrétiens du nord du pays”.
Pour Mgr John Olorunfemi Onaiyekan, Archevêque catholique d’Abuja, la religion n’est
pas la principale cause de ces violences. Interviewé par Radio Vatican, il a dit : “Il s’agit
d’un conflit classique entre nomades et agriculteurs qui s’entretuent non pas à cause de la
religion, mais pour des motifs économiques, tribaux ou culturels”.
À diverses reprises, Ignatius Kaigama, archevêque catholique de Jos, a démenti lui aussi
l’interprétation selon laquelle la religion serait à l’origine des massacres.
“Malheureusement – a-t-il dit – la religion sert de paravent aux vrais problèmes. Il existe
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D’après l’International Christian Concern (ICC), Kuru Karama n’était pas un village
musulman, et il y avait aussi des chrétiens parmi les victimes. Dans une interview à l’ICC,
le Rev. Benjamin Kwashi, évêque anglican de Jos, a déploré “les informations fausses diffusées par les médias pour nuire au renom de l’Église” et le fait que “les informations données par les médias donnent l’impression que l’Église s’en prend aux musulmans”. Il a
expliqué que “certaines personnes, pour défendre leur maison, leur famille et leurs enfants,
ont réagi. Cela a entraîné des violences de part et d’autre”.
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d’autres motifs. Les hommes politiques se servent de la religion comme d’une arme”. Et il
a ajouté : “Ce qui est inquiétant, c’est que nombre de jeunes chrétiens et musulmans ont
pris l’habitude de saccager et de tuer. Nous devons tous faire un effort pour rééduquer la
conscience de ces jeunes musulmans et chrétiens. La plupart d’entre eux sont peu instruits
et se laissent facilement influencer par les arguments ethniques, politiques ou religieux des
tribuns”.

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