la truite de schu bert - Opéra de Saint

Transcription

la truite de schu bert - Opéra de Saint
13/14
LA TRUITE
DE SCHU BERT
DAVID greilsammer
Musiciens de
l’Orchestre symphonique
Saint-Étienne Loire
Musique de
chambre
établissement de la Ville de Saint-étienne, l’Opéra Théâtre bénéficie du soutien
du Ministère de la Culture et de la Communication ( Direction Régionale des Affaires
Culturelles ), du Conseil régional Rhône-Alpes et du Conseil général de la Loire
LA TRUITE
DE SCHU BERT
Piano David Greilsammer, artiste en résidence
Musiciens de l'Orchestre Symphonique Saint-Étienne Loire
Violons I Louis-Jean Perreau, Françoise Chignec
Violon II François Vuilleumier
Alto Anne Perreau
Violoncelle Florence Auclin
Contrebasse Jérôme Bertrand
Franz Schubert
Quintette en la majeur D.667
« La Truite »
- Allegro
- Andante
- Scherzo
- Thema Andantino
- Finale
Théâtre Copeau
Dimanche 9 mars : 15h
Durée 1h20 sans entracte
Ernest Chausson
Concert en ré majeur pour piano,
violon et quatuor à cordes op.21
- Introduction - Décidé
- Sicilienne
- Grave
- Finale - Très animé
Retrouvez les biographies des
artistes sur
www.operatheatredesaintetienne.fr
Avec la participation financière du Conseil général de la Loire
1
INTRODUCTION
AU CONCERT
Franz Schubert
Quintette en la majeur D.667 « La Truite »
2
Franz Schubert (1797-1828), essentiellement
célèbre pour son inspiration mélodique exercée
dans le genre du lied (littéralement de la
chanson) dont il est le très grand et prolifique
instigateur (il en a composé plus de six cents),
a également écrit pour la musique de chambre
un nombre respectable de quatuors à cordes
(quinze) que l’on rapproche aujourd’hui des dixsept de Beethoven. Il laisse aussi deux quintettes, l’un en ut majeur D.
956 op. 161, qu’il compose à l’extrême fin de sa vie en 1828, uniquement
destiné aux instruments du quatuor à cordes, renforcés d’un second
violoncelle, et l'autre, celui qui nous intéresse, pour une formation assez
étonnante composée, outre d’un piano, de quatre instruments à cordes qui
sont respectivement un violon, un alto, un violoncelle et une contrebasse.
Il s’agit d’une œuvre de jeunesse, mais déjà de maturité, achevée alors que
le compositeur vient d’avoir vingt-deux ans, en 1819.
Ce quintette comporte cinq mouvements comme suit : Allegro en la majeur,
Andante en fa majeur, Scherzo en la majeur, Thema Andantino comportant
5 variations auxquelles en conclusion s’ajoute en sixième Allegretto, puis
Finale en la majeur également.
Il est notamment célèbre pour son quatrième mouvement dont les
variations se fondent sur la reprise d’un lied composé en 1817 sur des
paroles du poète ami du compositeur, Christian Friedrich Daniel Schubart,
Die Forelle (La Truite). Ce mouvement a de ce fait donné son nom au
quintette entier.
3
Schubert a composé semble-t-il cette œuvre à l’instrumentarium
peu orthodoxe pour des amis avec lesquels il séjournait lors de l’été
1819 en dehors de Vienne et qui justement pouvaient tenir ces parties
instrumentales. Il était notamment proche du violoncelliste amateur
Sylvestre Paumgarten qui serait, croit-on, l’instigateur de la partition et
de l’idée de la reprise du lied. La dernière variation confie au demeurant
le thème au violoncelle, elle rappelle clairement, malgré l’absence des
paroles, l’esprit du lied puisqu’elle en épouse le tempo. La partition du lied
note « Etwas geschwind » que l’on pourrait traduire par « avec célérité »,
soit encore, allegretto.
L’œuvre fut créée entre les amis, elle ne fut ensuite éditée qu’en 1829, un
an après la mort de Schubert, par l’éditeur viennois Joseph Czerny.
Ernest Chausson
Concert en ré majeur pour piano, violon et quatuor à cordes op.21
4
Ernest Chausson (1855-1899), après avoir
pratiqué la musique dans le milieu d’une
bourgeoisie aisée où il tient les parties de piano
dans des séances intimes de quatuor ou de trio,
décide de s’adonner à la composition. Il nourrira
néanmoins longtemps un complexe vis-à-vis de
sa situation de fils de famille à la vie facile et aux
prétentions ascétiques de la condition d’artiste.
Il entre au Conservatoire dans la classe de Jules Massenet, puis passe
à celle de César Franck dont il gardera une vive impression. Franck
n’enseignait pas la composition mais analysait beaucoup les œuvres des
maîtres et alliait la science du contrepoint à l’harmonie et le travail de
développement sur les motifs, tel que le révèlent les sonates de Beethoven.
Chausson devient en 1886 secrétaire de la récente Société Nationale de
Musique qui favorise les nouveaux compositeurs français, qu’il fréquente
et reçoit chez lui, plus particulièrement Claude Debussy.
Marqué par la révélation dans les années 1880 de l’art de Richard Wagner,
il accomplit ses œuvres les plus remarquables dans la décennie suivante,
ce qui l’associe aux années symbolistes en quête de « déwagnérisation »,
comme le lui écrit Debussy. Le Concert s’inscrit exactement à cette charnière
entre l’abondance fin-de-siècle et une nouvelle forme de luminosité
française.
Composée entre 1889 et1891, c’est une partition pour piano et violon
accompagnés d’un quatuor d’archets. Elle a été triomphalement créée le 26
février 1892 à Bruxelles avec l’illustre Eugène Ysaÿe au violon, accompagné
du tout jeune quatuor Crickboom et d’Auguste Pierret au piano.
L’œuvre compte quatre mouvements dont en second une Sicilienne
particulièrement réussie, suivie d’un Grave tourmenté et wagnérien.
Les mouvements extrêmes sont très représentatifs de l’école de César
Franck, ils allient sens de l’architecture formelle et du travail du détail et
utilisent le principe cyclique des motifs récurrents.
Alban Ramaut
Professeur de Musicologie à l’Université Jean Monnet
à l’opéra théâtre
Musique contemporaine
Chants des guerres
que j'ai vues
Ensemble orchestral
contemporain
Heiner Goebbels mêle avec bonheur
l’univers baroque de Matthew Locke
à des accents de jazz, quelques traits
de minimalisme atonal et même
une incursion dans la musique
électronique. Un étrange mélange qui
fascine par la richesse de ses couleurs
pour une musique des plus élégantes.
Théâtre Copeau - Mercredi 26 mars : 20h
Tarif : 15 € (et tarifs réduits)
Dans le cadre de la Biennale Musiques en Scène 2014
Festival
PIANO PASSION
13e édition - Miroirs...
Retrouvez David Greilsammer
pour deux concerts exceptionnels,
en récital et en direction
d’orchestre avec l’Orchestre
Symphonique Saint-Étienne Loire.
Cette édition sera également
l’occasion d’écouter Michel
Dalberto, Roger Muraro, Ekaterina
Derzhavina et Vincent Larderet.
Du 15 au 24 mai 2014
Renseignez-vous !
Retrouvez tout au long de la saison les détails des spectacles (distributions, vidéos...)
sur www.operatheatredesaintetienne.fr
Locations / réservations
du lundi au vendredi de 12h à 19h
04 77 47 83 40
[email protected]
Conception graphique : Et d’eau fraîche / Opéra Théâtre de Saint-Étienne
Réalisation : Opéra Théâtre de Saint-Étienne - Licences n°1028383-1028384-1028385
Opéra Théâtre de Saint-étienne
Jardin des Plantes – BP 237
42013 Saint-étienne cedex 2
www.operatheatredesaintetienne.fr