Les infections vaginales - Les solutions pharmaceutiques Teva
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Les infections vaginales - Les solutions pharmaceutiques Teva
• F o r m a t i o n c o n t i n u e • coin technipharm fc le programme national de formation continue des assistants techniques en pharmacie 1 ufc pour obtenir instantanément vos résultats, répondez en ligne sur www.professionsante.ca donne droit À 1 crédit de fc Approuvé pour 1 UFC par le Conseil canadien de l’éducation permanente en pharmacie. Dossier nº 1065-2010-086-I-T Tech. Non valide pour les UFC après le 23 juin 2013. Pour obtenir instantanément vos résultats, répondez en ligne sur www.ProfessionSante.ca Une FC spécialement pour les ATP Coin Technipharm FC est le seul programme national de formation continue s’adressant aux assistants techniques en pharmacie canadiens. Comme le rôle des ATP s’étend, utilisez régulièrement Coin Technipharm FC pour parfaire vos connaissances. Veuillez noter qu’une note de passage minimale de 70 % est exigée pour obtenir l’UFC. Coin Technipharm FC est généreusement commandité par Teva. Les numéros précédents peuvent être téléchargés à partir des sites www.tevacanada.com. Pour répondre au test 1. Obtenez instantanément vos résultats en répondant en ligne sur le site www.ProfessionSante.ca. 2. Ou utilisez la carte réponse insérée avec cette leçon de FC. Entourez les réponses sur la carte préaffranchie et préadressée, et postez-la ou envoyezla par télécopieur à Mayra Ramos (416-764-3937). Une note de passage de 70 % (7 sur 10) est exigée pour réussir cette leçon et obtenir 1 UFC. Coin Technipharm vous enverra vos résultats par la poste sous 8 à 12 semaines. COLLABORATEURS Coordonnatrice de la FC : Margaret Woodruff, R.Ph, B.Sc. Phm., MBA Humber College Rédactrice en chef clinique : Lu-Ann Murdoch, B.Sc.Phm. Auteur : Mike Boivin, B.Sc. Pharm. gratuit octoBRE 2010 Les infections vaginales par Mike Boivin, B.Sc. Pharm. Objectifs d’apprentissage Après avoir suivi cette leçon de formation continue, les ATP seront en mesure de : 1. parler des défenses dont dispose le vagin pour éviter les infections vaginales; 2. parler des causes les plus fréquentes d’infections vaginales, de leurs facteurs de risque et des traitements appropriés; 3. aider à identifier les femmes qui choisissent des MVL et des produits d’autotraitement inappropriés; 4. utiliser le modèle des soins en collaboration pour s’assurer que les clientes soient correctement informées sur le traitement approprié des infections vaginales. En raison du changement de son statut dans la plupart des provinces, le fluconazole oral 150 mg est désormais en vente libre pour les femmes présentant une infection vaginale à champignons. Malheureusement, une étude a montré que seulement un tiers des femmes qui achètent des médicaments en vente libre (MVL) présentent effectivement une infection à champignons et que près de 14 % n’ont aucune infection1. Il est donc nécessaire que les pharmaciens et les ATP soient au courant des différentes sortes d’infections vaginales et qu’ils soient capables d’identifier les clientes qui traitent ces infections de façon inappropriée ou qui utilisent des produits qui ne font qu’aggraver le problème. Le vagin Le vagin contient un grand nombre de bactéries salutaires qui aident à maintenir un milieu vaginal sain. La plupart de ces bactéries appartiennent à l’espèce Lactobacillus, qui constitue plus de 95 % de toutes les bactéries d’une flore vaginale normale2. Ces bactéries sont essentielles pour maintenir l’acidité du pH vaginal de 3,8 à 4,2 en produisant de l’acide lactique; elles produisent aussi du peroxyde d’hydrogène, qui empêche les autres bactéries et les champignons de se développer3. Bien que des bactéries et des champignons susceptibles de provoquer une infection soient présents dans le vagin de nombreuses femmes, Lactobacillus les empêche de proliférer et de causer une infection. La vaginite La vaginite (inflammation du vagin) est un des problèmes gynécologiques les plus fréquents pour lesquels les femmes consultent un médecin4. Aux États-Unis, quelque 10 millions de visites médicales seraient dues à une modification des écoulements vaginaux4. De nombreuses raisons, dont le manque d’œstrogènes (vaginite atrophique) ou l’exposition à des produits chimiques produisant des réactions allergiques (vaginite allergique), peuvent entraîner une inflammation dans le vagin. Cependant, la vaginite infectieuse est la cause la plus fréquente – la vaginose bactérienne, la mycose vaginale et la trichomonase étant les types de vaginites infectieuses les plus fréquents. La vaginose bactérienne La vaginose bactérienne est la forme la plus fréquente de vaginite infectieuse2. Elle l’est deux fois plus que la mycose (ou candidose) vaginale5. Cette maladie est causée par une réduction du nombre de bactéries protectrices salutaires (de l’espèce Lactobacillus) Réviseure : Mélanie Alain Un service éducatif aux assistants techniques en pharmacie du Canada qui vous est offert par Teva. www.tevacanada.com FC1 coin technipharm fc octoBRE 2010 octoBRE 2010 La mycose vaginale La mycose (ou candidose) vaginale est la deuxième forme la plus fréquente de vaginite infectieuse8. On estime que 75 % des femmes en sont affectées à un moment ou l’autre de leur période de fécondité7. Plus de 40 % de ces femmes auront au moins deux infections de mycose vaginale au cours de leur vie9. Comme dans la vaginose bactérienne, le champignon qui cause cette infection (Candida albicans, en général) se trouve dans la flore vaginale normale de 20 % des femmes et il ne commencera à poser un problème que s’il envahit les bactéries salutaires à la suite d’une dégradation des défenses du vagin7. Ces défenses peuvent être compromises par l’utilisation récente ou actuelle d’antibiotiques, la grossesse, un diabète mal maîtrisé, une chaleur et une humidité excessives résultant du port de sous-vêtements en tissus synthétiques, et d’une infection par le VIH7. Rien ne prouve toutefois que les contraceptifs oraux combinés provoquent des infections vaginales à champignons6. Clotrimazole* : • Crème vaginale à 1 % pendant 6 jours • Crème vaginale à 2 % (3 jours) • Crème vaginale à 10 % (1 jour) • Comprimé vaginal à 500 mg (1 jour) • Comprimé vaginal à 200 mg (3 jours) Miconazole* : • Crème vaginale à 2 % (7 jours) • Crème vaginale à 4 % (3 jours) • Ovule vaginal à 100 mg (7 jours) • Ovule vaginal à 400 mg (3 jours) • Ovule vaginal à 1200 mg (1 jour) Fluconazole : • Dose unique sous forme de capsule orale dosée à 150 mg (non recommandé chez la femme enceinte) * Toutes les doses correspondent au contenu d’un applicateur de crème intravaginale ou à 1 ovule/comprimé vaginal une fois par jour En général, les femmes présentant une mycose vaginale éprouvent des démangeaisons vaginales ou vulvaires (50 % des cas), un gonflement du vagin et de la vulve (24 % des cas) et une sensation de brûlure à la sortie de l’urètre au moment d’uriner (33 % des cas)4. Les symptômes empirent souvent dans la semaine précédant l’apparition des menstruations3. Les pertes, inodores, se présentent habituellement sous forme laiteuse, grumeleuse, et collent aux parois du vagin et aux tissus externes3. La mycose vaginale se traite efficacement à l’aide de diverses préparations en vente libre (voir tableau 1). Beaucoup de femmes préféreront la simplicité d’une dose unique de fluconazole 150 mg à prendre par voie orale4. Il a été démontré que ce médicament est aussi efficace qu’un traitement standard par le clotrimazole vaginal, mais qu’il peut entraîner un léger trouble gastro-intestinal, des maux de tête, des étourdissements et une éruption cutanée chez certaines utilisatrices4. Tous les traitements standard de la mycose vaginale ont la même efficacité et le taux de guérison avoisine 80 %4. Le choix par les femmes d’un produit en particulier est fonction des précédents essais qu’elles peuvent avoir fait, de leur préférence pour un type de produit (crème, suppositoire) et de leur voie d’administration préférée (orale, vaginale). Les coin technipharm fc FC2 coin technipharm fc Tableau 1 – Posologie des MVL pour le traitement de la mycose vaginale10-12 co n t i n u e autres traitements sont6 : • le contenu d’un applicateur de gel vaginal de métronidazole à 0,75 % à appliquer une fois par jour pendant cinq jours; • le contenu d’un applicateur de crème vaginale de clindamycine à 2 % à appliquer une fois par jour pendant sept jours; • une dose orale unique de métronidazole dosé à 2 g. Les traitements vaginaux se sont avérés aussi efficaces que le métronidazole oral, mais sans les effets systémiques indésirables associés au métronidazole (p. ex., nausée, vomissements, maux de tête, goût métallique)3. Les femmes traitées au métronidazole oral doivent éviter l’alcool pendant qu’elles prennent ce médicament et pendant 48 heures par la suite en raison du risque de subir une réaction caractérisée par de la nausée, des vomissements, des bouffées de chaleur, l’accélération du rythme cardiaque et l’essoufflement7. Plus de 50 % des femmes pourront présenter une récurrence de la vaginose bactérienne dans les deux mois suivant le traitement antibiotique5. Les patientes asymptomatiques n’ont pas besoin de traitement, sauf si elles sont enceintes et si elles ont des antécédents d’accouchement prématuré2,4. F o r m at i o n et par une prolifération d’autres bactéries (Gardnerella vaginalis, Mycoplasma hominis, etc.)2. L’incidence de la vaginose bactérienne varie selon les populations. Dans un cabinet de médecin ordinaire, la prévalence sera de 4 % à 17 %, mais pourra être aussi élevée que 61 % chez des femmes qui s’adressent à une clinique spécialisée dans les infections transmissibles sexuellement2. Globalement, la vaginose bactérienne constitue de 10 % à 30 % des cas de vaginite infectieuse chez les femmes en âge de procréer4. Plus de 50 % des femmes atteintes de vaginose bactérienne sont asymptomatiques3. Le seul symptôme habituel est un écoulement vaginal dégageant une odeur désagréable (de poisson avarié)3. Cette odeur est le résultat des sous-produits métaboliques de la bactérie qui cause l’infection et elle est accentuée durant les menstruations et après un rapport sexuel3. Les écoulements sont habituellement de faible quantité, laiteux, ou foncés ou gris terne, homogènes et ils collent aux parois vaginales3. Les démangeaisons et les irritations du vagin ne sont pas fréquentes dans la vaginose bactérienne (environ 15 % des cas)3. Les facteurs de risque de vaginose bactérienne sont : avoir un nouveau partenaire ou des partenaires multiples, fumer, le jeune âge lors de la première relation sexuelle, l’utilisation de dispositifs intra-utérins, les douches vaginales, la race et l’utilisation récente d’antibiotiques2,5. La vaginose bactérienne est particulièrement fréquente chez les lesbiennes5. Elle n’est pas considérée comme une infection transmissible sexuellement et le traitement systématique du partenaire masculin n’est pas nécessaire3. Dans la plupart des cas, le risque relatif de complications à la suite d’une vaginose bactérienne est très faible, bien que les femmes qui en sont atteintes puissent être à risque plus élevé de contracter le VIH. Chez les femmes enceintes, la vaginose bactérienne est associée à certaines complications obstétriques et gynécologiques, comme le travail et l’accouchement prématurés, la rupture prématurée des membranes, l’avortement spontané, l’infection des cicatrices à la suite d’un accouchement par césarienne, les infections postchirurgicales et les inflammations pelviennes subcliniques2. Il n’existe pas de MVL pour traiter la vaginose bactérienne. Le médicament le plus efficace est le métronidazole 500 mg oral à prendre deux fois par jour pendant sept jours4. Les coin technipharm fc co n t i n u e F o r m at i o n symptômes devraient commencer à s’atténuer dans les trois jours suivant le début du traitement, puis disparaître complètement au bout d’une semaine. Les femmes qui ont des infections vaginales récurrentes, un diabète mal maîtrisé, qui sont séropositives pour le VIH ou affaiblies devraient être traitées pendant 7 à 14 jours à l’aide d’un produit vaginal puisque ces agents sont plus efficaces que les traitements de courte durée ou les doses uniques de fluconazole4. Pour les femmes enceintes présentant une mycose vaginale, les traitements de sept jours par le miconazole vaginal ou de six jours par le clotrimazole vaginal sont sans risque et plus efficaces que les traitements de courte durée à base d’antifongiques vaginaux9. Le fluconazole n’est pas recommandé chez les femmes enceintes. Les patientes dont la mycose vaginale est asymptomatique n’ont pas besoin d’un traitement6. La mycose vaginale n’est généralement pas transmise sexuellement, mais elle peut infecter le pénis du partenaire sexuel3. Les hommes non circoncis risquent de développer une infection à champignons sous le prépuce, ce qui exige un traitement3. La trichomonase La trichomonase vaginale, provoquée par Trichomonas vaginalis, entraîne 15 % à 20 % des infections vaginales3. C’est la troisième cause d’infection vaginale la plus fréquente7. La trichomonase se transmet principalement lors des activités sexuelles et elle est considérée comme une infection transmissible sexuellement3. On la rencontre le plus souvent chez les femmes qui ont plusieurs partenaires sexuels et elle est associée à l’utilisation d’autres méthodes de contraception que les méthodes dites de barrière3. La plupart des hommes porteurs de la trichomonase sont asymptomatiques et on pense qu’ils sont les réservoirs de la maladie3. Toute femme diagnostiquée comme étant atteinte de trichomonase doit être invitée à en informer son ou ses partenaires pour qu’ils soient soumis à un traitement3. Bien que le parasite Trichomonas puisse survivre sur des objets tels que des serviettes ou des maillots de bain, la transmission par d’autres moyens que les relations sexuelles est très rare3. Comme pour la vaginose bactérienne et la mycose vaginale, de nombreuses femmes infectées seront complètement asymptomatiques6. Environ un tiers des FC3 femmes asymptomatiques atteintes de trichomonase développeront des symptômes dans les six mois suivant le diagnostic3. La trichomonase provoque des écoulements vaginaux malodorants, jaune-verdâtre, souvent abondants et spumeux6. Une irritation vaginale externe et interne, des démangeaisons et une douleur au moment d’uriner sont fréquentes chez les femmes symptomatiques3. Le seul traitement recommandé contre la trichomonase est le métronidazole oral délivré sur ordonnance4. Le traitement standard est une dose unique orale de 2 g4. Une autre possibilité est un traitement par métronidazole oral 500 mg deux fois par jour pendant sept jours4. Le parasite Trichomonas peut se développer ailleurs que dans le vagin (p. ex., la partie externe du vagin). Le traitement par le métronidazole topique est moins efficace que le traitement oral4. L’efficacité des deux traitements par le métronidazole oral est de 82 % à 88 %. Cette efficacité augmente à 95 % si le partenaire est également traité13. Autres produits en vente libre Une femme peut trouver une grande variété de produits en vente libre pour traiter un problème vaginal. Bien que certains de ces produits soient susceptibles de l’aider à traiter ses symptômes, beaucoup auront des avantages discutables et d’autres pourront même aggraver le problème. Crèmes vaginales antidémangeaisons Dans la plupart des pharmacies, ces produits sont habituellement rangés à côté des médicaments contre les infections vaginales à champignons. En principe, ils contiennent des anesthésiants locaux et des analgésiques externes qui aident à soulager les démangeaisons14. Ces crèmes ne soulagent que les démangeaisons mineures et elles ne peuvent pas tuer les bactéries ou les champignons qui les causent14. Elles masqueront efficacement les symptômes, mais elles ne résoudront pas le problème14. Le soulagement ne sera que temporaire et l’utilisation de ces crèmes ne fait que retarder un traitement approprié à l’aide de médicaments efficaces14. Produits de santé naturels On trouve sur le marché un grand nombre de produits de santé naturels pour lutter contre les infections à champignons14. Parmi eux, les médicaments homéopathiques coin technipharm fc sont prédominants14. Des études ont montré que les femmes présentant des infections vaginales récurrentes choisissent des produits en fonction de leur prix et les médicaments homéopathiques sont généralement moins chers que les médicaments éprouvés contre la candidose14. On estime que 42 % des femmes présentant des infections vaginales à champignons récurrentes ont recours à des traitements de médecine douce14. Or, leur efficacité n’a pas été démontrée et on risque, en les utilisant, de retarder le traitement approprié de maladies plus graves14. Probiotiques Les probiotiques peuvent avoir certains effets bénéfiques pour les personnes atteintes de vaginite15. Il n’existe qu’un très petit nombre d’études portant sur l’utilisation des probiotiques chez les femmes présentant une vaginite infectieuse. Pour traiter la vaginose bactérienne, l’association de métronidazole et d’un probiotique semble être prometteuse, mais on ne dispose pas de suffisamment de données pour ou contre l’utilisation des probiotiques16. Dans le cas de la mycose vaginale, l’utilisation des probiotiques est controversée. Une revue de la littérature médicale a conclu que les probiotiques peuvent être considérés comme des agents préventifs chez les femmes présentant plus de trois épisodes de mycose vaginale par an, puisqu’on dispose de certaines preuves de leur efficacité et que les effets indésirables sont rares15. Douches vaginales Une douche vaginale est utilisée pour irriguer le vagin. Toutefois, les douches vaginales risquent de rompre l’équilibre précaire des bactéries salutaires qui vivent dans le vagin. Cette méthode est directement associée à la vaginose bactérienne17 et à la maladie inflammatoire pelvienne6. Les douches vaginales devraient donc être fortement déconseillées aux femmes. Les produits d’hygiène personnelle On doit conseiller aux femmes d’éviter d’utiliser des produits irritants, tels que les savons et les gels de douche parfumés, et de se méfier des produits d’hygiène féminine tels que lingettes, poudres et déodorants en aérosol, car ils risquent de perturber les bactéries salutaires de l’organisme et de causer des réactions allergiques6. octoBRE 2010 QUESTIONS Mme Chen vous demande si vous pouvez encaisser son achat de crème vaginale à base de miconazole 2 %. Elle se dit un peu gênée d’aller payer ce produit à la caisse principale. Elle n’a jamais utilisé ce genre de médicament auparavant, mais elle a entendu dire que les infections à champignons sont très fréquentes et que les traitements sont très efficaces. Elle se demande comment elle a bien pu attraper cette infection. 1. Quelle est la cause LA PLUS fréquente de vaginite ? a) La vaginose bactérienne b) La mycose (ou candidose) vaginale c) La trichomonase d) La vaginite allergique 2. Comment s’appelle la bactérie salutaire qui protège le vagin contre les infections ? a) Candida b) Trichomonas c) Lactobacillus d) Gardnerella octoBRE 2010 RÉFÉRENCES 1. Ferris DG, Nyirjesy P, Sobel JD et coll. Over-thecounter antifungal drug misuse associated with patientdiagnosed vulvovaginal candidiasis. Obstet Gynecol, 2002;99(3):419-25. 2. Yudin MH, Money DM. Screening and management of bacterial vaginosis in pregnancy. J Obstet Gynaecol Can, 2008;30(8):702-16. 3. Cullins VA, Dominguez L, Guberski T, Secor RM, Wysocki SJ. Treating vaginitis. Nurse Pract, 1999;24(10):46, 49-50, 53-58 passim; quiz 64-65. 4. Owen MK, Clenney TL. Management of vaginitis. Am Fam Physician, 2004;70(11):2125-32. 5. Joesoef MR, Schmid G. Bacterial vaginosis. Clin Evid, Veuillez choisir la meilleure réponse pour chacune des questions suivantes ou répondez en ligne pour connaître vos résultats immédiatement. 3. Quel est (ou quels sont) le (les) principal(aux) rôle(s) des bactéries protectrices dans le vagin ? a) Maintenir un environnement acide. b) Produire du peroxyde d’hydrogène. c) Fabriquer des anticorps pour aider à combattre les infections. d) Tout ce qui précède. e) a et b 4. Quel pourcentage approximatif de femmes achètent des médicaments contre les infections vaginales à champignons sans avoir d’infection vaginale ? a) 0 % b) 8 % c) 14 % d) 25 % Vous décidez de demander à la pharmacienne de venir parler de la vaginose bactérienne à Mme Chen. 5. Chez les femmes en âge de procréer, la vaginose bactérienne représente approximativement quel pourcentage des cas de vaginites infectieuses ? a) 5 % b) 20 % c) 50 % d) 75 % 6. Quel pourcentage approximatif des femmes atteintes de vaginose bactérienne sont asymptomatiques ? a) 5 % b) 10 % c) 30 % d) 50 % 7. Lequel des symptômes suivants N’EST PAS courant dans la vaginose bactérienne ? a) Un écoulement blanchâtre b) Un écoulement homogène c) Une démangeaison vaginale d) Un écoulement sentant le poisson avarié qui empire pendant les menstruations ou après une relation sexuelle. 8. Lequel des énoncés suivants est VRAI en ce qui concerne la vaginose bactérienne ? a) Il s’agit d’une infection transmissible sexuellement. coin technipharm fc FC4 coin technipharm fc 2005;(13):1968-78. 6. Spence D, Melville C. Vaginal discharge. BMJ, 2007;335(7630):1147-51. 7. Quan M. Vaginitis : Meeting the clinical challenge. Clinical Cornerstone, 2000;3(1):36-47. 8. Spence D. Candidiasis (vulvovaginal). Clin Evid (en ligne), 2007. Accessible sur www.ncbi.nlm.nih.gov/ pubmed/19454049 [consulté le 8 mai 2010]. 9. Soong D, Einarson A. Vaginal yeast infections during pregnancy. Can Fam Physician, 2009;55(3):255-56. 10. Canadian Pharmacists Association. e-Therapeutics+ : e-CPS : Drug Monographs : Canesten Vaginal. 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Probiotics for prevention of recurrent vulvovaginal candidiasis: a review. J Antimicrob Chemother, 2006;58(2):266-72. 16. Senok AC, Verstraelen H, Temmerman M, Botta GA. Probiotics for the treatment of bacterial vaginosis. Cochrane Database Syst Rev. 2009;(4):CD006289. 17. Brotman RM, Klebanoff MA, Nansel TR et coll. A longitudinal study of vaginal douching and bacterial vaginosis – a marginal structural modeling analysis. Am J Epidemiol, 2008;168(2):188-96. co n t i n u e référer au pharmacien. Ils peuvent aussi se procurer de la documentation appropriée sur les infections et leurs traitements, et la rendre facilement accessible. Les produits vaginaux ont un caractère particulièrement privé et beaucoup de femmes demanderont à les payer à la caisse de l’officine. Cela donne aux ATP l’occasion d’intervenir sur les risques d’utilisation inappropriée de ces produits et de recommander de consulter le pharmacien pour recevoir conseils et informations. Ainsi, ces femmes recevront les produits les plus efficaces pour traiter leur maladie et le pharmacien pourra éventuellement leur conseiller de prendre rendez-vous avec un médecin pour faire un examen plus poussé. F o r m at i o n Le rôle de l’ATP La plupart des produits pour traiter la mycose vaginale sont en vente libre au Canada. Or, il est probable que seulement un tiers des femmes qui achètent ces produits sont effectivement infectées par un champignon1. De plus, beaucoup de produits en vente libre sont d’une efficacité limitée et peuvent retarder le traitement par un produit approprié. Les ATP peuvent jouer un rôle important en aidant à identifier les clientes qui pourraient avoir besoin d’aide pour choisir un MVL approprié. Demander à une cliente si elle a besoin d’aide pour choisir ou trouver un produit peut la détendre et la rendre plus encline à recevoir de l’information sur les différents MVL et à parler de ces problèmes de santé courants. Les ATP peuvent aussi identifier les clientes qui ont des idées fausses à propos de la santé vaginale, des infections vaginales et de leur traitement. Pour savoir quelles femmes devraient être référées au pharmacien, il suffit souvent de poser des questions simples : • Avez-vous déjà utilisé ces produits ? • Avez-vous déjà consulté un médecin au sujet de ce problème ? Les ATP peuvent surveiller quelles clientes achètent fréquemment ces produits et les coin technipharm fc co n t i n u e F o r m at i o n QUESTIONS Veuillez choisir la meilleure réponse pour chacune des questions suivantes. (suite) b) Tous les cas de vaginose bactérienne doivent être traités. c) Les partenaires doivent être traités pour éviter les risques de réinfection. d) Les femmes enceintes asymptomatiques devraient être traitées si elles ont des antécédents d’accouchement prématuré. 11. Quel est le symptôme LE PLUS courant de la mycose vaginale ? a) Un écoulement verdâtre malodorant b) Une démangeaison vaginale c) Un gonflement de la vulve d) Une sensation de brûlure au moment d’uriner 9. Lequel des traitements suivants est recommandé contre la vaginose bactérienne ? a) Métronidazole 250 mg po tid pendant 10 jours b) Métronidazole 500 mg po bid pendant 7 jours c) Clotrimazole vaginal 100 mg uid pendant 6 jours d) Métronidazole en gel vaginal à 10 % uid pendant 14 jours. 12. Lequel des traitements suivants est LE PLUS approprié pour une femme enceinte présentant une mycose vaginale ? a) Crème vaginale de clotrimazole 1 % pendant 6 jours b) Fluconazole 150 mg une fois par jour c) Ovule vaginal de miconazole 400 mg une fois par jour pendant 3 jours d) Tout ce qui précède e) a et c La pharmacienne parle des infections vaginales à Mme Chen. 10. Lequel des facteurs suivants est un facteur de risque de mycose vaginale ? a) L’utilisation actuelle ou récente d’antibiotiques b) La grossesse c) Les sous-vêtements en tissus synthétiques d) Tout ce qui précède 13. Lequel des énoncés suivants relatifs à la mycose vaginale est VRAI? a) Les patientes asymptomatiques devraient être traitées pour réduire les risques de transmission. b) Il s’agit d’une infection transmissible sexuellement courante. c) Les femmes présentant des infections récurrentes devraient recevoir un traitement de trois jours avec un MVL. d) Les partenaires masculins non circoncis peuvent développer une infection à champignons sous le prépuce et doivent être traités. 14. Lequel des énoncés suivants concernant le fluconazole est VRAI? a) Il est plus efficace que la plupart des crèmes antifongiques en vente libre. b) Il peut causer des troubles gastrointestinaux, des maux de tête et des éruptions cutanées. c) Il est associé à des taux de guérison supérieurs à 90 %. d) C’est le traitement le plus efficace contre les infections récurrentes. Mme Chen demande à la pharmacienne s’il existe des médicaments qui lui permettraient de réduire les risques d’infection à l’avenir. 15. Lequel des produits suivants peut réduire le risque de vaginite infectieuse? a) Des agents antifongiques homéopathiques b) Les déodorants d’hygiène féminine en aérosol c) Les douches vaginales d) Aucun de ce qui précède. Présenté par : coin technipharm fc Commandité par : Maintenant accrédité par le Conseil canadien de l’éducation permanente en pharmacie Les infections vaginales 1. a b c d 2. a b c d e 3. a b c d e 1 UFC • OCTOBRE 2010 CCEPP nº 1065-2010-086-I-T Tech Non valide pour les UFC après le 23 juin 2013. Nom 4. a b c d 5. a b c d 6. a b c d 7. a b c d 8. a b c d 9. a b c d 10. a b c d 11. a b c d 12. a b c d e 13. a b c d 14. a b c d 15. a b c d Veuillez nous aider à faire en sorte que ce programme vous soit utile en répondant aux questions suivantes : Prénom 1.Avez-vous l’impression d’en savoir plus sur le traitement des infections vaginales ? ❑ Oui ❑ Non Nom de la pharmacie Province du permis No de permis Adresse (Domicile) Ville Province Code postal Téléphone Télécopieur Province du permis courriel Exercice professionnel ❑ Chaîne ou franchise ❑ Pharmacie de supermarché ❑ Bannière ❑ Hôpital ❑ Pharmacie indépendante ❑ Autre (préciser) : ❑ Pharmacie de grand magasin ___________________ No de permis Année d’obtention de diplôme ❑ Employé(e) à temps plein ❑ Employé(e) à temps partiel Êtes-vous un(e) ATP certifié(e)? ❑ Non ❑ Oui 2. Est-ce que l’information de ce cours est pertinente pour vous en tant qu’ATP ? ❑ Oui ❑ Non 3. Serez-vous capable d’incorporer cette information dans l’exercice de votre profession d’ATP ? ❑ Oui ❑ Non ❑ S.O. 4. L’information de cette leçon était... ❑ trop élémentaire ❑ adéquate ❑ trop compliquée 5. Dans quelle mesure êtes-vous satisfait(e) de ce cours ? ❑ Entièrement? ❑ Assez ❑ Pas du tout 6. Quels sujets aimeriez-vous voir traités dans les prochains numéros ?__________ Comment répondre? 1. Répondez EN LIGNE sur www.ProfessionSante.ca pour obtenir instantanément vos résultats. 2. TÉLÉCOPIEZ cette carte réponse à Mayra Ramos (416-764-3937) (veuillez accorder 8 à 12 semaines pour recevoir la note obtenue). Pour tout renseignement concernant la notation de cette FC, veuillez communiquer avec Mayra Tamos par téléphone (416-764-3879), par télécopieur (416-764-3926) ou par courriel ([email protected]). Toutes les autres demandes relatives à Coin Technipharm FC doivent être adressées à Rosalind Stefanac, tél. : 416-764-3926 ou courriel : [email protected]. FC5 coin technipharm fc octoBRE 2010