Les infections vaginales - Les solutions pharmaceutiques Teva

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Les infections vaginales - Les solutions pharmaceutiques Teva
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COLLABORATEURS
Coordonnatrice de la FC :
Margaret Woodruff, R.Ph,
B.Sc. Phm., MBA Humber College
Rédactrice en chef clinique :
Lu-Ann Murdoch, B.Sc.Phm.
Auteur :
Mike Boivin, B.Sc. Pharm.
gratuit
octoBRE 2010
Les infections vaginales
par Mike Boivin, B.Sc. Pharm.
Objectifs d’apprentissage
Après avoir suivi cette leçon de formation continue, les ATP seront en mesure de :
1. parler des défenses dont dispose le vagin pour éviter les infections vaginales;
2. parler des causes les plus fréquentes d’infections vaginales, de leurs facteurs de risque et des
traitements appropriés;
3. aider à identifier les femmes qui choisissent des MVL et des produits d’autotraitement
inappropriés;
4. utiliser le modèle des soins en collaboration pour s’assurer que les clientes soient correctement
informées sur le traitement approprié des infections vaginales.
En raison du changement de son statut dans la
plupart des provinces, le fluconazole oral 150 mg
est désormais en vente libre pour les femmes
présentant une infection vaginale à champignons.
Malheureusement, une étude a montré que
seulement un tiers des femmes qui achètent des
médicaments en vente libre (MVL) présentent
effectivement une infection à champignons et que
près de 14 % n’ont aucune infection1. Il est donc
nécessaire que les pharmaciens et les ATP soient au
courant des différentes sortes d’infections vaginales
et qu’ils soient capables d’identifier les clientes qui
traitent ces infections de façon inappropriée ou
qui utilisent des produits qui ne font qu’aggraver le
problème.
Le vagin
Le vagin contient un grand nombre de bactéries
salutaires qui aident à maintenir un milieu vaginal
sain. La plupart de ces bactéries appartiennent à
l’espèce Lactobacillus, qui constitue plus de 95 %
de toutes les bactéries d’une flore vaginale normale2.
Ces bactéries sont essentielles pour maintenir
l’acidité du pH vaginal de 3,8 à 4,2 en produisant de
l’acide lactique; elles produisent aussi du peroxyde
d’hydrogène, qui empêche les autres bactéries et
les champignons de se développer3. Bien que des
bactéries et des champignons susceptibles de
provoquer une infection soient présents dans le vagin
de nombreuses femmes, Lactobacillus les empêche
de proliférer et de causer une infection.
La vaginite
La vaginite (inflammation du vagin) est un des
problèmes gynécologiques les plus fréquents pour
lesquels les femmes consultent un médecin4. Aux
États-Unis, quelque 10 millions de visites médicales
seraient dues à une modification des écoulements
vaginaux4. De nombreuses raisons, dont le manque
d’œstrogènes (vaginite atrophique) ou l’exposition
à des produits chimiques produisant des réactions
allergiques (vaginite allergique), peuvent entraîner une
inflammation dans le vagin. Cependant, la vaginite
infectieuse est la cause la plus fréquente – la vaginose
bactérienne, la mycose vaginale et la trichomonase
étant les types de vaginites infectieuses les plus
fréquents.
La vaginose bactérienne
La vaginose bactérienne est la forme la plus fréquente
de vaginite infectieuse2. Elle l’est deux fois plus que la
mycose (ou candidose) vaginale5. Cette maladie est
causée par une réduction du nombre de bactéries
protectrices salutaires (de l’espèce Lactobacillus)
Réviseure :
Mélanie Alain
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octoBRE 2010
octoBRE 2010
La mycose vaginale
La mycose (ou candidose) vaginale est la
deuxième forme la plus fréquente de vaginite
infectieuse8. On estime que 75 % des
femmes en sont affectées à un moment ou
l’autre de leur période de fécondité7. Plus de
40 % de ces femmes auront au moins deux
infections de mycose vaginale au cours de
leur vie9.
Comme dans la vaginose bactérienne, le
champignon qui cause cette infection (Candida
albicans, en général) se trouve dans la flore
vaginale normale de 20 % des femmes et il ne
commencera à poser un problème que s’il
envahit les bactéries salutaires à la suite d’une
dégradation des défenses du vagin7. Ces
défenses peuvent être compromises par
l’utilisation récente ou actuelle d’antibiotiques, la
grossesse, un diabète mal maîtrisé, une
chaleur et une humidité excessives résultant du
port de sous-vêtements en tissus synthétiques,
et d’une infection par le VIH7. Rien ne prouve
toutefois que les contraceptifs oraux combinés
provoquent des infections vaginales à
champignons6.
Clotrimazole* :
• Crème vaginale à 1 % pendant 6 jours
• Crème vaginale à 2 % (3 jours)
• Crème vaginale à 10 % (1 jour)
• Comprimé vaginal à 500 mg (1 jour)
• Comprimé vaginal à 200 mg (3 jours)
Miconazole* :
• Crème vaginale à 2 % (7 jours)
• Crème vaginale à 4 % (3 jours)
• Ovule vaginal à 100 mg (7 jours)
• Ovule vaginal à 400 mg (3 jours)
• Ovule vaginal à 1200 mg (1 jour)
Fluconazole :
• Dose unique sous forme de
capsule orale dosée à 150 mg (non
recommandé chez la femme enceinte)
* Toutes les doses correspondent au
contenu d’un applicateur de crème
intravaginale ou à 1 ovule/comprimé
vaginal une fois par jour
En général, les femmes présentant une
mycose vaginale éprouvent des
démangeaisons vaginales ou vulvaires (50 %
des cas), un gonflement du vagin et de la vulve
(24 % des cas) et une sensation de brûlure à la
sortie de l’urètre au moment d’uriner (33 % des
cas)4. Les symptômes empirent souvent dans
la semaine précédant l’apparition des
menstruations3. Les pertes, inodores, se
présentent habituellement sous forme laiteuse,
grumeleuse, et collent aux parois du vagin et
aux tissus externes3.
La mycose vaginale se traite efficacement à
l’aide de diverses préparations en vente libre
(voir tableau 1). Beaucoup de femmes
préféreront la simplicité d’une dose unique de
fluconazole 150 mg à prendre par voie orale4. Il
a été démontré que ce médicament est aussi
efficace qu’un traitement standard par le
clotrimazole vaginal, mais qu’il peut entraîner
un léger trouble gastro-intestinal, des maux de
tête, des étourdissements et une éruption
cutanée chez certaines utilisatrices4. Tous les
traitements standard de la mycose vaginale ont
la même efficacité et le taux de guérison
avoisine 80 %4. Le choix par les femmes d’un
produit en particulier est fonction des
précédents essais qu’elles peuvent avoir fait,
de leur préférence pour un type de produit
(crème, suppositoire) et de leur voie
d’administration préférée (orale, vaginale). Les
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Tableau 1 – Posologie des MVL
pour le traitement de la mycose
vaginale10-12
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autres traitements sont6 :
• le contenu d’un applicateur de gel vaginal de
métronidazole à 0,75 % à appliquer une fois
par jour pendant cinq jours;
• le contenu d’un applicateur de crème
vaginale de clindamycine à 2 % à appliquer
une fois par jour pendant sept jours;
• une dose orale unique de métronidazole
dosé à 2 g.
Les traitements vaginaux se sont avérés
aussi efficaces que le métronidazole oral, mais
sans les effets systémiques indésirables
associés au métronidazole (p. ex., nausée,
vomissements, maux de tête, goût
métallique)3. Les femmes traitées au
métronidazole oral doivent éviter l’alcool
pendant qu’elles prennent ce médicament et
pendant 48 heures par la suite en raison du
risque de subir une réaction caractérisée par
de la nausée, des vomissements, des bouffées
de chaleur, l’accélération du rythme cardiaque
et l’essoufflement7.
Plus de 50 % des femmes pourront
présenter une récurrence de la vaginose
bactérienne dans les deux mois suivant le
traitement antibiotique5. Les patientes
asymptomatiques n’ont pas besoin de
traitement, sauf si elles sont enceintes et si elles
ont des antécédents d’accouchement
prématuré2,4.
F o r m at i o n
et par une prolifération d’autres bactéries
(Gardnerella vaginalis, Mycoplasma hominis,
etc.)2. L’incidence de la vaginose bactérienne
varie selon les populations. Dans un cabinet
de médecin ordinaire, la prévalence sera de
4 % à 17 %, mais pourra être aussi élevée
que 61 % chez des femmes qui s’adressent
à une clinique spécialisée dans les infections
transmissibles sexuellement2. Globalement,
la vaginose bactérienne constitue de 10 % à
30 % des cas de vaginite infectieuse chez les
femmes en âge de procréer4.
Plus de 50 % des femmes atteintes de
vaginose bactérienne sont asymptomatiques3.
Le seul symptôme habituel est un écoulement
vaginal dégageant une odeur désagréable (de
poisson avarié)3. Cette odeur est le résultat des
sous-produits métaboliques de la bactérie qui
cause l’infection et elle est accentuée durant
les menstruations et après un rapport sexuel3.
Les écoulements sont habituellement de faible
quantité, laiteux, ou foncés ou gris terne,
homogènes et ils collent aux parois vaginales3.
Les démangeaisons et les irritations du vagin
ne sont pas fréquentes dans la vaginose
bactérienne (environ 15 % des cas)3.
Les facteurs de risque de vaginose
bactérienne sont : avoir un nouveau partenaire
ou des partenaires multiples, fumer, le jeune
âge lors de la première relation sexuelle,
l’utilisation de dispositifs intra-utérins, les
douches vaginales, la race et l’utilisation
récente d’antibiotiques2,5. La vaginose
bactérienne est particulièrement fréquente
chez les lesbiennes5. Elle n’est pas considérée
comme une infection transmissible
sexuellement et le traitement systématique du
partenaire masculin n’est pas nécessaire3.
Dans la plupart des cas, le risque relatif de
complications à la suite d’une vaginose
bactérienne est très faible, bien que les
femmes qui en sont atteintes puissent être à
risque plus élevé de contracter le VIH. Chez les
femmes enceintes, la vaginose bactérienne est
associée à certaines complications
obstétriques et gynécologiques, comme le
travail et l’accouchement prématurés, la
rupture prématurée des membranes,
l’avortement spontané, l’infection des cicatrices
à la suite d’un accouchement par césarienne,
les infections postchirurgicales et les
inflammations pelviennes subcliniques2.
Il n’existe pas de MVL pour traiter la vaginose
bactérienne. Le médicament le plus efficace
est le métronidazole 500 mg oral à prendre
deux fois par jour pendant sept jours4. Les
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symptômes devraient commencer à s’atténuer
dans les trois jours suivant le début du
traitement, puis disparaître complètement au
bout d’une semaine.
Les femmes qui ont des infections
vaginales récurrentes, un diabète mal maîtrisé,
qui sont séropositives pour le VIH ou affaiblies
devraient être traitées pendant 7 à 14 jours à
l’aide d’un produit vaginal puisque ces agents
sont plus efficaces que les traitements de
courte durée ou les doses uniques de
fluconazole4. Pour les femmes enceintes
présentant une mycose vaginale, les
traitements de sept jours par le miconazole
vaginal ou de six jours par le clotrimazole
vaginal sont sans risque et plus efficaces que
les traitements de courte durée à base
d’antifongiques vaginaux9. Le fluconazole n’est
pas recommandé chez les femmes enceintes.
Les patientes dont la mycose vaginale est
asymptomatique n’ont pas besoin d’un
traitement6. La mycose vaginale n’est
généralement pas transmise sexuellement,
mais elle peut infecter le pénis du partenaire
sexuel3. Les hommes non circoncis risquent
de développer une infection à champignons
sous le prépuce, ce qui exige un traitement3.
La trichomonase
La trichomonase vaginale, provoquée par
Trichomonas vaginalis, entraîne 15 % à 20 %
des infections vaginales3. C’est la troisième
cause d’infection vaginale la plus fréquente7.
La trichomonase se transmet
principalement lors des activités sexuelles et
elle est considérée comme une infection
transmissible sexuellement3. On la rencontre le
plus souvent chez les femmes qui ont plusieurs
partenaires sexuels et elle est associée à
l’utilisation d’autres méthodes de contraception
que les méthodes dites de barrière3. La plupart
des hommes porteurs de la trichomonase sont
asymptomatiques et on pense qu’ils sont les
réservoirs de la maladie3. Toute femme
diagnostiquée comme étant atteinte de
trichomonase doit être invitée à en informer
son ou ses partenaires pour qu’ils soient
soumis à un traitement3. Bien que le parasite
Trichomonas puisse survivre sur des objets tels
que des serviettes ou des maillots de bain, la
transmission par d’autres moyens que les
relations sexuelles est très rare3.
Comme pour la vaginose bactérienne et la
mycose vaginale, de nombreuses femmes
infectées seront complètement
asymptomatiques6. Environ un tiers des
FC3
femmes asymptomatiques atteintes de
trichomonase développeront des symptômes
dans les six mois suivant le diagnostic3. La
trichomonase provoque des écoulements
vaginaux malodorants, jaune-verdâtre, souvent
abondants et spumeux6. Une irritation vaginale
externe et interne, des démangeaisons et une
douleur au moment d’uriner sont fréquentes
chez les femmes symptomatiques3.
Le seul traitement recommandé contre la
trichomonase est le métronidazole oral délivré
sur ordonnance4. Le traitement standard est
une dose unique orale de 2 g4. Une autre
possibilité est un traitement par métronidazole
oral 500 mg deux fois par jour pendant sept
jours4. Le parasite Trichomonas peut se
développer ailleurs que dans le vagin (p. ex., la
partie externe du vagin). Le traitement par le
métronidazole topique est moins efficace que
le traitement oral4. L’efficacité des deux
traitements par le métronidazole oral est de
82 % à 88 %. Cette efficacité augmente à
95 % si le partenaire est également traité13.
Autres produits en vente libre
Une femme peut trouver une grande variété de
produits en vente libre pour traiter un problème
vaginal. Bien que certains de ces produits
soient susceptibles de l’aider à traiter ses
symptômes, beaucoup auront des avantages
discutables et d’autres pourront même
aggraver le problème.
Crèmes vaginales antidémangeaisons
Dans la plupart des pharmacies, ces
produits sont habituellement rangés à côté
des médicaments contre les infections
vaginales à champignons. En principe, ils
contiennent des anesthésiants locaux et des
analgésiques externes qui aident à soulager
les démangeaisons14. Ces crèmes ne
soulagent que les démangeaisons mineures
et elles ne peuvent pas tuer les bactéries
ou les champignons qui les causent14. Elles
masqueront efficacement les symptômes,
mais elles ne résoudront pas le problème14.
Le soulagement ne sera que temporaire
et l’utilisation de ces crèmes ne fait que
retarder un traitement approprié à l’aide de
médicaments efficaces14.
Produits de santé naturels
On trouve sur le marché un grand nombre
de produits de santé naturels pour lutter
contre les infections à champignons14. Parmi
eux, les médicaments homéopathiques
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sont prédominants14. Des études ont montré
que les femmes présentant des infections
vaginales récurrentes choisissent des produits
en fonction de leur prix et les médicaments
homéopathiques sont généralement moins
chers que les médicaments éprouvés contre
la candidose14. On estime que 42 % des
femmes présentant des infections vaginales
à champignons récurrentes ont recours à
des traitements de médecine douce14. Or,
leur efficacité n’a pas été démontrée et on
risque, en les utilisant, de retarder le traitement
approprié de maladies plus graves14.
Probiotiques
Les probiotiques peuvent avoir certains effets
bénéfiques pour les personnes atteintes
de vaginite15. Il n’existe qu’un très petit
nombre d’études portant sur l’utilisation des
probiotiques chez les femmes présentant une
vaginite infectieuse. Pour traiter la vaginose
bactérienne, l’association de métronidazole
et d’un probiotique semble être prometteuse,
mais on ne dispose pas de suffisamment
de données pour ou contre l’utilisation des
probiotiques16. Dans le cas de la mycose
vaginale, l’utilisation des probiotiques est
controversée. Une revue de la littérature
médicale a conclu que les probiotiques
peuvent être considérés comme des agents
préventifs chez les femmes présentant plus
de trois épisodes de mycose vaginale par an,
puisqu’on dispose de certaines preuves de
leur efficacité et que les effets indésirables
sont rares15.
Douches vaginales
Une douche vaginale est utilisée pour irriguer
le vagin. Toutefois, les douches vaginales
risquent de rompre l’équilibre précaire des
bactéries salutaires qui vivent dans le vagin.
Cette méthode est directement associée
à la vaginose bactérienne17 et à la maladie
inflammatoire pelvienne6. Les douches
vaginales devraient donc être fortement
déconseillées aux femmes.
Les produits d’hygiène personnelle
On doit conseiller aux femmes d’éviter
d’utiliser des produits irritants, tels que les
savons et les gels de douche parfumés, et
de se méfier des produits d’hygiène féminine
tels que lingettes, poudres et déodorants
en aérosol, car ils risquent de perturber les
bactéries salutaires de l’organisme et de
causer des réactions allergiques6.
octoBRE 2010
QUESTIONS
Mme Chen vous demande si vous pouvez
encaisser son achat de crème vaginale à base
de miconazole 2 %. Elle se dit un peu gênée
d’aller payer ce produit à la caisse principale.
Elle n’a jamais utilisé ce genre de médicament
auparavant, mais elle a entendu dire que les
infections à champignons sont très fréquentes
et que les traitements sont très efficaces. Elle
se demande comment elle a bien pu attraper
cette infection.
1. Quelle est la cause LA PLUS fréquente de
vaginite ?
a) La vaginose bactérienne
b) La mycose (ou candidose) vaginale
c) La trichomonase
d) La vaginite allergique
2. Comment s’appelle la bactérie salutaire qui
protège le vagin contre les infections ?
a) Candida b) Trichomonas
c) Lactobacillus d) Gardnerella
octoBRE 2010
RÉFÉRENCES
1. Ferris DG, Nyirjesy P, Sobel JD et coll. Over-thecounter antifungal drug misuse associated with patientdiagnosed vulvovaginal candidiasis. Obstet Gynecol,
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4. Owen MK, Clenney TL. Management of vaginitis. Am
Fam Physician, 2004;70(11):2125-32.
5. Joesoef MR, Schmid G. Bacterial vaginosis. Clin Evid,
Veuillez choisir la meilleure réponse pour chacune des questions suivantes
ou répondez en ligne pour connaître vos résultats immédiatement.
3. Quel est (ou quels sont) le (les)
principal(aux) rôle(s) des bactéries
protectrices dans le vagin ?
a) Maintenir un environnement acide.
b) Produire du peroxyde d’hydrogène.
c) Fabriquer des anticorps pour aider à
combattre les infections.
d) Tout ce qui précède.
e) a et b
4. Quel pourcentage approximatif de femmes
achètent des médicaments contre les
infections vaginales à champignons sans
avoir d’infection vaginale ?
a) 0 % b) 8 % c) 14 % d) 25 %
Vous décidez de demander à la pharmacienne
de venir parler de la vaginose bactérienne à
Mme Chen.
5. Chez les femmes en âge de procréer, la
vaginose bactérienne représente
approximativement quel pourcentage des
cas de vaginites infectieuses ?
a) 5 %
b) 20 % c) 50 % d) 75 %
6. Quel pourcentage approximatif des femmes
atteintes de vaginose bactérienne sont
asymptomatiques ?
a) 5 % b) 10 % c) 30 % d) 50 %
7. Lequel des symptômes suivants N’EST PAS
courant dans la vaginose bactérienne ?
a) Un écoulement blanchâtre
b) Un écoulement homogène
c) Une démangeaison vaginale
d) Un écoulement sentant le poisson avarié
qui empire pendant les menstruations ou
après une relation sexuelle.
8. Lequel des énoncés suivants est VRAI en
ce qui concerne la vaginose bactérienne ?
a) Il s’agit d’une infection transmissible
sexuellement.
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FC4
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2005;(13):1968-78.
6. Spence D, Melville C. Vaginal discharge. BMJ,
2007;335(7630):1147-51.
7. Quan M. Vaginitis : Meeting the clinical challenge.
Clinical Cornerstone, 2000;3(1):36-47.
8. Spence D. Candidiasis (vulvovaginal). Clin Evid (en
ligne), 2007. Accessible sur www.ncbi.nlm.nih.gov/
pubmed/19454049 [consulté le 8 mai 2010].
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10. Canadian Pharmacists Association. e-Therapeutics+ :
e-CPS : Drug Monographs : Canesten Vaginal. Accessible
sur https://www.etherapeutics.ca/cps.showMonograph.
action?simpleM onographId=m107000 [consulté le 19
mai 2010].
11. Canadian Pharmacists Association. e-Therapeutics+ :
e-CPS : Drug Monographs : Diflucan-150. Accessible sur
www.e-therapeutics.ca/cps.showMonograph.action?si
mpleMonographId=m165000 [consulté le 19 mai 2010].
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e-CPS : Drug Monographs : Monistat. Accessible sur https://
www.e-therapeutics.ca/cps.showMonograph.
action?simpleMonographId=m3 20200 [consulté le 19
mai 2010].
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Transmitted Infections. Ottawa, Ontario : Public
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vaginosis – a marginal structural modeling analysis. Am J
Epidemiol, 2008;168(2):188-96.
co n t i n u e
référer au pharmacien. Ils peuvent aussi se
procurer de la documentation appropriée sur
les infections et leurs traitements, et la rendre
facilement accessible.
Les produits vaginaux ont un caractère
particulièrement privé et beaucoup de femmes
demanderont à les payer à la caisse de
l’officine. Cela donne aux ATP l’occasion
d’intervenir sur les risques d’utilisation
inappropriée de ces produits et de
recommander de consulter le pharmacien
pour recevoir conseils et informations. Ainsi,
ces femmes recevront les produits les plus
efficaces pour traiter leur maladie et le
pharmacien pourra éventuellement leur
conseiller de prendre rendez-vous avec un
médecin pour faire un examen plus poussé.
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Le rôle de l’ATP
La plupart des produits pour traiter la mycose
vaginale sont en vente libre au Canada. Or,
il est probable que seulement un tiers des
femmes qui achètent ces produits sont
effectivement infectées par un champignon1.
De plus, beaucoup de produits en vente libre
sont d’une efficacité limitée et peuvent retarder
le traitement par un produit approprié.
Les ATP peuvent jouer un rôle important en
aidant à identifier les clientes qui pourraient
avoir besoin d’aide pour choisir un MVL
approprié. Demander à une cliente si elle a
besoin d’aide pour choisir ou trouver un produit
peut la détendre et la rendre plus encline à
recevoir de l’information sur les différents
MVL et à parler de ces problèmes de santé
courants. Les ATP peuvent aussi identifier les
clientes qui ont des idées fausses à propos de
la santé vaginale, des infections vaginales et
de leur traitement. Pour savoir quelles femmes
devraient être référées au pharmacien, il suffit
souvent de poser des questions simples :
• Avez-vous déjà utilisé ces produits ?
• Avez-vous déjà consulté un médecin au sujet
de ce problème ?
Les ATP peuvent surveiller quelles clientes
achètent fréquemment ces produits et les
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F o r m at i o n
QUESTIONS
Veuillez choisir la meilleure réponse pour chacune des
questions suivantes.
(suite)
b) Tous les cas de vaginose bactérienne
doivent être traités.
c) Les partenaires doivent être traités pour
éviter les risques de réinfection.
d) Les femmes enceintes asymptomatiques
devraient être traitées si elles ont des
antécédents d’accouchement prématuré.
11. Quel est le symptôme LE PLUS courant
de la mycose vaginale ?
a) Un écoulement verdâtre malodorant
b) Une démangeaison vaginale
c) Un gonflement de la vulve
d) Une sensation de brûlure au moment
d’uriner
9. Lequel des traitements suivants est
recommandé contre la vaginose
bactérienne ?
a) Métronidazole 250 mg po tid pendant
10 jours
b) Métronidazole 500 mg po bid pendant
7 jours
c) Clotrimazole vaginal 100 mg uid pendant
6 jours
d) Métronidazole en gel vaginal à 10 % uid
pendant 14 jours.
12. Lequel des traitements suivants est LE
PLUS approprié pour une femme enceinte
présentant une mycose vaginale ?
a) Crème vaginale de clotrimazole 1 %
pendant 6 jours
b) Fluconazole 150 mg une fois par jour
c) Ovule vaginal de miconazole 400 mg une
fois par jour pendant 3 jours
d) Tout ce qui précède
e) a et c
La pharmacienne parle des infections
vaginales à Mme Chen.
10. Lequel des facteurs suivants est un
facteur de risque de mycose vaginale ?
a) L’utilisation actuelle ou récente
d’antibiotiques
b) La grossesse
c) Les sous-vêtements en tissus synthétiques
d) Tout ce qui précède
13. Lequel des énoncés suivants relatifs à la
mycose vaginale est VRAI?
a) Les patientes asymptomatiques devraient
être traitées pour réduire les risques de
transmission.
b) Il s’agit d’une infection transmissible
sexuellement courante.
c) Les femmes présentant des infections
récurrentes devraient recevoir un traitement
de trois jours avec un MVL.
d) Les partenaires masculins non circoncis
peuvent développer une infection à
champignons sous le prépuce et doivent
être traités.
14. Lequel des énoncés suivants concernant
le fluconazole est VRAI?
a) Il est plus efficace que la plupart des
crèmes antifongiques en vente libre.
b) Il peut causer des troubles gastrointestinaux, des maux de tête et des
éruptions cutanées.
c) Il est associé à des taux de guérison
supérieurs à 90 %.
d) C’est le traitement le plus efficace contre
les infections récurrentes.
Mme Chen demande à la pharmacienne s’il
existe des médicaments qui lui permettraient
de réduire les risques d’infection à l’avenir.
15. Lequel des produits suivants peut réduire
le risque de vaginite infectieuse?
a) Des agents antifongiques homéopathiques
b) Les déodorants d’hygiène féminine en
aérosol
c) Les douches vaginales
d) Aucun de ce qui précède.
Présenté par :
coin technipharm fc
Commandité par :
Maintenant accrédité par le Conseil canadien de l’éducation permanente en pharmacie
Les infections vaginales
1. a b c d
2. a b c d e
3. a b c d e
1 UFC • OCTOBRE 2010
CCEPP nº 1065-2010-086-I-T Tech
Non valide pour les UFC après le 23 juin 2013.
Nom
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Veuillez nous aider à faire en sorte que ce programme vous soit utile en
répondant aux questions suivantes :
Prénom
1.Avez-vous l’impression d’en savoir plus sur le traitement des infections vaginales ?
❑ Oui ❑ Non
Nom de la pharmacie
Province du permis
No de permis
Adresse (Domicile) Ville
Province
Code postal Téléphone
Télécopieur
Province du permis
courriel
Exercice professionnel
❑ Chaîne ou franchise
❑ Pharmacie de supermarché
❑ Bannière
❑ Hôpital
❑ Pharmacie indépendante ❑ Autre (préciser) :
❑ Pharmacie de grand magasin ___________________
No de permis
Année d’obtention de diplôme
❑ Employé(e) à temps plein
❑ Employé(e) à temps partiel
Êtes-vous un(e) ATP certifié(e)?
❑ Non
❑ Oui
2. Est-ce que l’information de ce cours est pertinente pour vous en tant qu’ATP ?
❑ Oui ❑ Non
3. Serez-vous capable d’incorporer cette information dans l’exercice de votre
profession d’ATP ? ❑ Oui ❑ Non ❑ S.O.
4. L’information de cette leçon était... ❑ trop élémentaire ❑ adéquate
❑ trop compliquée
5. Dans quelle mesure êtes-vous satisfait(e) de ce cours ?
❑ Entièrement? ❑ Assez ❑ Pas du tout
6. Quels sujets aimeriez-vous voir traités dans les prochains numéros ?__________
Comment répondre?
1. Répondez EN LIGNE sur www.ProfessionSante.ca pour
obtenir instantanément vos résultats.
2. TÉLÉCOPIEZ cette carte réponse à Mayra Ramos
(416-764-3937) (veuillez accorder 8 à 12 semaines
pour recevoir la note obtenue).
Pour tout renseignement concernant la notation de cette FC,
veuillez communiquer avec Mayra Tamos par téléphone (416-764-3879), par télécopieur (416-764-3926) ou par courriel
([email protected]). Toutes les autres demandes relatives à Coin Technipharm FC doivent être adressées à
Rosalind Stefanac, tél. : 416-764-3926 ou courriel : [email protected].
FC5
coin technipharm fc
octoBRE 2010