Textes et illustration sur l`identité - Rose Croix D`or, Ecole gnostique

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Textes et illustration sur l`identité - Rose Croix D`or, Ecole gnostique
Textes et illustration sur l’identité
Traditionnellement, la dimension sociale de notre identité est assurée par un sentiment
d’appartenance à des groupes sociaux plus ou moins larges, dans lesquels notre généalogie nous a
objectivement inscrits. Les groupes d’appartenance sont variables culturellement et historiquement :
clans, castes, classes sociales, nations, régions, villes, quartiers, villages, communautés religieuses,
communautés ethniques... Le sentiment d’appartenance est généralement pluridimensionnel :
groupe social, groupe religieux, groupe sexué, groupe ethnique, groupe professionnel...
Dans les formations sociales les plus archaïques, cette appartenance est fortement inculquée,
souvent de façon très violente. Les rites d’initiation, qui symbolisent cette inscription sociale de
l’individu, passent fréquemment par l’imposition d’épreuves sévères. Clastres a montré que les «
écritures corporelles » que comportent souvent ces rites constituent un violent marquage social des
membres du groupe, dans des conditions qui relèvent de la torture instituée.
Dans des sociétés plus complexes, cette contrainte sociale prend des formes moins violentes et
moins ritualistes. La contrainte n’en demeure pas moins présente, inscrite dans les réalités objectives
de la biologie et de la généalogie. Il reste de plus de multiples traces de cette violence primitive de
l’inscription sociale : service militaire, retraites religieuses, bizutages, examens...
Les marquages sociaux les plus « officiels » sont le plus souvent déportés vers la puberté, dans la
tradition des rites d’initiation qui marquent le passage d’une enfance toujours perçue confusément
comme quelque peu « asociale » à l’âge adulte, généralement perçu comme la « véritable » entrée
dans la société. Il est toutefois évident que les sentiments d’appartenance sont cultivés bien avant
cette entrée officielle dans la vie sociale adulte et ses systèmes d’appartenances. La première
enfance est relativement peu concernée. Elle est vouée essentiellement à l’élaboration des
composantes « intrafamiliales » de l’identité, en particulier à l’inscription des bases de l’identité
sexuée et de l’identité généalogique. La seconde enfance est par contre l’âge par excellence des
inscriptions groupales. Le roman de Louis Pergaud, La guerre des boutons, reste une parfaite
illustration de la nature et de l’importance de ces vécus sociaux de la seconde enfance.
Article de Daniel Calin
L'identité est un système de représentation, mais elle nous paraît avant tout une marge de
ressemblance (l'identique, le même, le proche) et une marque de différence (le singulier, l'unique, le
seul), c'est-à-dire un signe de proximité et un signe de distance, ou encore le témoignage d'une
appartenance positive ou négative. Y interviennent principalement des mécanismes d'inclusion et
d'exclusion.
Ainsi les outils de déclaration d'identité apparaissent comme des instruments d'élaboration de
distance et de proximité. Se déclarer « homme » est s'exclure de toute autre catégorie sexuelle et
s'inclure dans un « groupe » avec lequel, par au moins un caractère, le déclarant se doit de se sentir
en affinité. (Auteur non identifié)
C’est l’imagination qui construit l’illusion d’unité et d’identité de ma personne en fantasmant une
continuité là où il y a discontinuité, en fantasmant une permanence là où il n’y a que changement
continuel, en fantasmant une unité là où il n’y a que multiplicité. Notre seule expérience de nousmême est celle d’un faisceau ou une collection de perceptions différentes et toujours variables, de
sorte que ce que nous appelons « moi » n’est qu’une croyance, une fiction n’ayant aucun fondement
réel. (David Hume, philosophe écossais du 18ème siècle, fondateur de l’empirisme moderne)
La notion de personne est à mettre en rapport avec deux autres notions centrales : celles de
conscience, et d’identité personnelle. Quand on s’interroge sur la notion d’identité personnelle, on
veut savoir ce qui peut bien fonder la conscience qu’a un être humain d’être, d’un bout à l’autre de
sa vie. Tout au long de cette vie, reste-t-il toujours le même soi-même identique ? Qu’est-ce qui
fonde l’identité personnelle et donc la personne ? A cette question, le philosophe John Locke répond
: la conscience suffit à elle seule à fonder l’identité personnelle et donc la personne elle-même.
Le Fils de Dieu est mon Identité.
1. Mon Soi est saint au-delà de toutes les pensées de sainteté que je conçois maintenant. Sa pureté
étincelante et parfaite est bien plus brillante que toutes les lumières que je n’ai jamais
contemplé. Son amour est illimité, d’une intensité qui tient toutes choses en lui, dans le calme d’une
certitude tranquille. Sa force ne vient pas des impulsions brûlantes qui font bouger le monde mais de
l’Amour sans borne de Dieu Lui-même. Comme mon Soi doit être bien au-delà de ce monde, et
pourtant comme il est près de moi et proche de Dieu !
2. Père, Tu connais ma véritable Identité. Révèle-La maintenant à moi qui suis Ton Fils, pour que je
m’éveille à la vérité en Toi et connaisse que le Ciel m’est rendu.
Tiré de l’ouvrage : « Un Cours en Miracles »