Les Mongols et Gengis Khan

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Les Mongols et Gengis Khan
Temple et Parvis
Les Mongols et Gengis Khan
Les Mongols
Texte du " Dictionnaire des Peuples" - Edition Larousse - 414 pages - année 2001
Ensemble de groupes parlant des langues mongoles (qui constituent une des trois branches de la famille altaïque)
répartie entre la Mongolie [2,5 millions], la Chine [5 millions, dont plus des deux tiers en Mongolie-Intérieure], et la
Russie [180000 Kalmouks et 430000 Bouriates].
Un quart environ des Mongols perpétuent en Mongolie le nomadisme pastoral traditionnel, tandis qu'une majorité
d'entre eux vit maintenant en ville. En Chine, où les éleveurs mongols ont vu une partie de leurs terres accaparée par
les colons Han*, et plus encore en Russie, la sédentarisation, parfois associée à la transhumance, est de règle. Dans les
trois États, le passage d'une économie centralisée à une économie de marché a bouleversé les relations socioéconomiques. Si le démantèlement des coopératives et la privatisation du bétail a remis le pastoralisme au goût du
jour en Mongolie, le même processus compliqué par une privatisation des terres est un facteur de sédentarisation et
de surexploitation des pâturages restants en Mongolie- Intérieure. Les Mongols sont de religion bouddhique lamaïque, en
renouveau marqué. Certains groupes (Bouriates*, Darkhates*, Dagours*) préservent toutefois leurs traditions
chamaniques. Leurs diverses langues constituent la branche mongole de la famille altaïque. Elles s'écrivent en Chine à
l'aide de l'alphabet traditionnel, modelé sur l'alphabet ouigour ancien, et, en Mongolie, en cyrillique adapté (avec retour
envisagé à l'écriture mongole après l'an 2000).
ORGANISATION.
Les anciennes tribus mongoles se répartissaient en clans exogames. Sous l'Empire gengiskhanide, ces clans continuent
d'exister, mais une nouvelle organisation se développe, les myriades ou tümen, unités militaires d'environ la 000
guerriers, qui évoluent en groupements féodaux dirigés par des princes. La société mongole comporte alors deux
grandes classes, la noblesse, issue des gengiskhanides (taijt) et les roturiers (kharat, ou albatu), sujets placés sous la
dépendance d'un prince, imposables et corvéables. La règle exogamique conduit les nobles, appartenant à un même
clan, à se marier avec des roturiers. Mais le régime de clan continue de s'effacer durant la période mandchoue*. Les
Mongols sont répartis en bannières et en flèches qui ne tiennent pas compte des anciens clans. De nos jours, le
principe d'exogamie reste cependant en vigueur, bien que l'oubli des noms de clan rende son application difficile.
HISTOIRE.
Éleveurs nomades habitant des tentes de feutre (yourtes), redoutables guerriers, les Mongols sont les héritiers des
grandes confédérations nomades mêlant Proto-Turcs et Proto-Mongols (Xiong-Nu, Xiang-Pei, Ruan-Ruan), qui
dominèrent les steppes de haute Asie aux premiers siècles de l'ère chrétienne. Venus des confins orientaux de l'actuelle
Mongolie, ils succédèrent sur le haut plateau mongol aux Empires türk, ouïgour* puis kirghiz*, et aux Kitans ProtoMongols (dynastie Liao), maîtres de la Chine du Nord aux XIe-XIIe siècles. Les Mongols proprement dits ne surgissent
toutefois véritablement sur la scène qu'au XIIe siècle, entraînés par un jeune chef, Temüdjin, futur Gengis Khan, qui unifie
les diverses tribus nomades mongoles et turques de haute Asie avant d'étendre ses conquêtes aux peuples
sédentaires des régions limitrophes et de former le plus vaste empire que la Terre ait porté. Les descendants de
Gengis Khan règnent de manière autonome dans les pays conquis (Tchagataïdes au Turkestan, Ilkans en Perse, Horde
d'Or en Russie, Yuan en Chine), dont ils adoptent les usages. Affaiblis par les rivalités entre Mongols gengiskhanides,
ou orientaux, et Mongols Oïrates, ou occidentaux, les Mongols demeurés en Mongolie tentent sans succès de rétablir
leur unité (XIVe-XVIe siècle). C'est donc en ordre dispersé, et après avoir entre-temps adopté le bouddhisme lamaïque,
que les princes mongols ralliés (« Mongols méridionaux ») ou conquis (Khalkhas* et Oïrates*) sont inclus dans l'Empire
mandchou (Qing). L'instauration d'une république en Chine en 1911 délivre les Mongols de leurs liens de vassalité.
Après avoir établi un régime théocratique avec à sa tête le chef de l'Église lamaïque mongole, le Bogdo Ghegheen, les
Mongols du Nord, essentiellement des Khalkhas, instaurent avec l'aide soviétique un régime populaire indépendant. En
revanche, les Mongols méridionaux (Tchakhars*, Toumètes*, Ordosses*, etc.) ne parviennent pas à s'émanciper de la
domination chinoise.
Ces peuples pratiquant esentiellement le bouddisme et le chamanisme, nous vous invitons à consulter dans ce site, les
articles correspondants.
Le texte qui suit a déjà été publié dans le Site "le Rêve et la vie" (www.vanet.fr) le mois dernier.
J'ai choisi les Mongols comme application des articles "Chamanisme" et "Bouddhisme" puisque ce sont ces deux
"religions" qui sont principalement pratiquées par ces peuples.
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