1 L`ALCOOL UN PETIT AMI QUI PEUT FAIRE BEAUCOUP DE MAL

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1 L`ALCOOL UN PETIT AMI QUI PEUT FAIRE BEAUCOUP DE MAL
L’ALCOOL
UN PETIT AMI QUI PEUT
FAIRE BEAUCOUP DE MAL
Peu de problèmes sociaux qui accablent notre monde à la fin de ce vingtième siècle
peuvent prétendre être aussi importants que l’alcoolisme. L’alcool éthyle qui est obtenue par
la distillation d’une grande variété de substances est la drogue la plus employée dans le
monde. Aux États-Unis, plus de quatre milliards de litres de boisson alcoolisée sont
consommées chaque année. Chaque année, en France, on dépense plus pour les boissons
alcoolisées que pour les soins médicaux, les produits pharmaceutiques et les hôpitaux.
L’emploi de l’alcool est chez l’homme la coutume la plus pénétrante. Ayant sa place
dans les cultures les plus primitives, la consommation de l’alcool s’est étendue dans tout le
monde et bien souvent malgré une forte opposition.
Par exemple, nous savons que dans le passé, un grand nombre de civilisations très
avancées ont fait campagne contre les boissons à base d’alcool, elles ont tenté de les contrôler
et de les interdire. Nous savons qu’en Chine, aux Indes et en Mésopotamie et que parmi les
Incas et les Aztèques, on essaya d’interdire totalement les boissons alcoolisées ou d’en
contrôler la consommation, mais dans tous les cas, ces tentatives échouèrent.
À une certaine époque, les Hindous allèrent probablement plus loin que tous les autres
en décrétant que la fabrication, le transport, la vente, le troc et la consommation de boissons
alcoolisées étaient de graves infractions à la loi, mais il semble que comme toutes les autres,
cette loi sévère n’eut que très peu de succès et ne parvint pas à enrayer le développement de
cette coutume.
Il nous faut donc conclure qu’une soupape humaine forte influente est impliquée dans
ce problème de l’alcool. D’autre part, cette observation conduit à une autre génération, à
savoir que malgré cette valeur, la consommation de boissons alcoolisées est fréquemment
considérée comme étant une coutume dangereuse, et de nombreux efforts sont entrepris pour
la contrôler ou la supprimer.
ESCLAVAGE POLITIQUE
Il n’est pas difficile de comprendre pourquoi les sociétés les plus avancées ont essayé
de contrôler la consommation de l’alcool. La consommation abusive de cette drogue a eu des
effets dévastateurs dans plus d’une société. Les alchimistes qui développèrent la
consommation de l’alcool pensaient avoir découvert un antidote depuis longtemps recherché
contre la sénilité, qu’ils appelèrent eau-de-vie. Pour des millions de personnes dans tout le
monde, ce produit est devenu l’eau de mort. Un des plus monstrueux abus de l’emploi de
l’alcool a été son rôle historique.
En effet, certaines classes détenant un pouvoir se servirent de l’alcool pour soumettre à
leur volonté ceux qu’ils dirigeaient. Pendant de très longues années, l’alcool aida l’Angleterre
à exploiter le peuple irlandais. En Amérique latine, l’alcool a été un facteur très influent
permettant d’obtenir de la main-d’œuvre pour les plantations. Jusqu’à l’abolition de toute
législation relative aux contrats de travail, en 1934 au Guatemala et en 1936 au Mexique, il
était courant lors des grandes fêtes populaires de voir emprisonner un grand nombre d’Indiens
arrêtés pour état d’ivresse. De lourdes amendes qui étaient payées par les représentants de la
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plantation étaient infligées aux pauvres Indiens et la victime devait travailler dans la
plantation pour rembourser son patron.
Les autorités locales qui étaient chargées des arrestations recevaient une prime pour
chaque Indien ainsi pris au piège. Pour empêcher le pauvre Indien de rembourser sa dette, la
consommation de boissons alcoolisées était encouragée dans les plantations par le propriétaire
et les surveillants.
En dépit de tout ce qui est fait par le gouvernement, les forces qui introduisirent
l’alcool dans l’économie indigène sont encore puissantes. Un planteur de café a émis la
remarque suivante : "Si l’on supprime l’alcool aux Indiens, qu’adviendra-t-il du café ?" Les
plantations de café marchent à l’alcool tout comme les automobiles marchent à l’essence.
DES STATISTIQUES
Le mal fait lorsque l’alcool est ouvertement employé par les classes en soumission est
couvert par le mal fait aux sociétés libres dans tout le monde par l’emploi abusif de la drogue.
Si nous considérons seulement le cas des États-Unis, nation fortement industrialisée, nous
sommes en présence d’un très bon exemple de situation à laquelle toute nation développée
peut très bien avoir à faire face.
Il a été estimé que les habitants des États-Unis dépensent plus d’un milliard de dollars
par an, suite à la consommation abusive de boisons alcoolisées. Le montant dépensé pour la
protection de la santé est énorme. L’alcoolisme est au quatrième rang parmi les problèmes de
santé posés aux États-Unis.
Puisque c’est une maladie chronique, le temps et les efforts d’un grand nombre de
médecins, d’infirmières et d’hôpitaux sont employés pour les alcooliques. Le montant
dépensé pour l’aide sociale est aussi un lourd fardeau. Environ 100 millions de francs français
sont dépensés chaque année par des organisations privées pour venir en aide aux familles
d’alcooliques et approximativement le même montant est dépensé par des organisations
officielles.
La consommation abusive d’alcool a rendu la circulation sur les grandes routes
absolument dangereuse. Sur une période d’un an, l’état du New Jersey a enregistré 264 morts
sur les routes à grande circulation. D’autres études identiques qui ont été menées dans les
états de New York, d’Ohio et du Maryland sur de plus longues périodes ont données
respectivement les résultats suivants : 71%, 52% et 54% des conducteurs avaient dans le sang
un trop haut degré d’alcool. Aux États-Unis, le dommage causé à l’industrie par les accidents,
l’absentéisme, la diminution de rendement dût à l’alcoolisme s’élève à un demi-milliard de
dollars par an.
Il a aussi été estimé que 70% des frais d’entretien des prisons locales dans tous le pays
sont attribués à la consommation abusive d’alcool. Alors que nous ne pouvons pas dire que
l’alcool est la cause majeure de la délinquance, les crimes commis sous l’influence de l’alcool
sont généralement les plus graves. Une étude a révélé que les crimes les plus souvent commis
sous l’influence de l’alcool sont le meurtre, le viol et le vol d’autos.
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LE PRIX DE L’ALCOOLISME
Les dépenses énormes que cause l’alcoolisme à la société sont pratiquement nulles
quand nous les comparons aux malheurs que ce fléau inflige à la famille. Nous avons déjà dit
à combien s’élèvent les sommes dépensées aux États-Unis pour venir en aide aux familles
d’alcooliques. À Chicago, il y a plus de 290 000 alcooliques. Il va sans dire que la
consommation abusive d’alcool est un des importants facteurs qui brisent les familles. En
1954, à Chicago, une enquête a révélé que dans 28% des cas où les familles ne pouvaient pas
subvenir à leurs besoins, des alcooliques étaient en cause.
Une autre étude avance que l’alcoolisme augmente les facteurs qui contribuent à la
rupture dans les mariages. “L’alcoolisme anéantit les rapports entre personnes, en fait, elle
détruit tout rapport entre individus, pire encore, ce fléau accroît les soupçons, il procure une
retraite certaine mais temporaire du monde des réalités, l’alcoolisme mène à l’immaturité, au
cynisme, à l’agressivité, à l’égoïsme et à l’apitoiement.”
Il n’est pas surprenant qu’une enquête menée au Connecticut ait révélé que ceux qui
sont arrêtés en état d’ébriété présentent un taux de divorce plus important que celui de la
population américaine en général.
EFFET PHYSIQUE DE L’ALCOOL
Cependant le drame de l’alcoolisme est nulle part plus grand que chez l’alcoolique.
Les dimensions spirituelles du drame alcoolique ne peuvent pas être mesurées. Celles-ci mises
à part, les dimensions physiques dudit drame sont effroyables. La consommation continuelle
d’alcool en grande quantité détruit les membranes de l’estomac et des intestins.
Dans certains cas graves, mais heureusement rares, l’hémorragie interne dans
l’estomac peut provoquer la mort. La maladie la plus connue liée à l’alcoolisme est la
cirrhose. Il est certain que cet état n’est pas causé directement par l’alcool, mais par une
mauvaise nutrition qui apparaît lorsque l’alcoolique repousse continuellement la nourriture au
profit de la boisson. Les troubles physiques qui résultent indirectement de l’alcoolisme sont
fort nombreux comme tout médecin peut le démontrer.
LE CHRIST FACE À L’ALCOOL
Le drame de l’alcoolisme va au-delà de toute description. Ce que nous venons de dire
est seulement une toute petite partie de ce que nous pourrions dire. Cependant le but de notre
intervention est de parler du Christ. Que pouvons-nous dire de Jésus et de l’alcoolique ? Doitil être ignoré en tant que l'inadapté, rejeté par la société, ou bien Jésus lui offre-t-il son aide
pour le tirer du tragique manège de l’alcoolisme ?
Jésus offre son aide, mais avant que l’alcoolique puisse reconnaître et accepter cet
aide, il est nécessaire qu’il ait une meilleure connaissance de sa situation. Le grand problème
de l’alcoolique ou de grand buveur n’est pas réellement dans l’alcool. Attention, cela ne veut
pas dire que l’alcool ne constitue pas un problème. Avancer une telle idée serait ridicule, mais
il faut reconnaître que l’alcool n’est pas le problème numéro un.
En effet, l’alcoolisme est une maladie. L’alcoolique a donc un penchant pour l’alcool.
C’est un homme ou une femme malade qui nécessite des soins médicaux. Chaque alcoolique,
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chaque ami, chaque parent d’alcoolique devrait être conscient de ce fait médical. En
conséquence le problème de l’alcoolique est plus grave que l’attachement à l’alcool. Avant
d’être alcoolique, celui-ci était un gros buveur ; [donc vient du péché d’abuser de l’alcool, et
par la suite devint une maladie. Note du copiste]
Qu’est-ce qui l’a poussé à devenir un gros buveur ? Comment se fait-il que la majorité
des consommateurs modérés d’alcool boivent modérément toute leur vie, alors que pour
d’autres, l’alcool devient une sorte de suicide faisant son œuvre lentement mais sûrement ?
PERSONNALITÉ DE L’ALCOOLIQUE
De plus en plus, les études scientifiques relatives à l’alcoolisme démontrent que leur
problème est une question de personnalité. C’est à cause de la constitution de sa personnalité
qu’un alcoolique est incapable de supporter les problèmes de la vie quotidienne. Cette
caractéristique est même visible dans les sociétés primitives.
Il y a aussi ceux qui ne voient plus la nécessité d’affronter la vie. “Un homme pour qui
la vie a perdu toute signification se tourne vers l’alcool en compensation, ce qui et pour lui
une échappatoire à un intolérable sentiment de futilité.” Cependant, l’alcool est un piège
cruel. Une personne peut faire tout ce qu’elle peut pour échapper à ses problèmes, mais
l’évasion est uniquement temporaire et illusoire.
Il en résulte que cette personne devient encore plus incapable d’affronter la vie et
l’alcoolique tombe au-dessous de tout. Il est méprisé des autres et pire encore, il est débouté
de lui-même.
ENCORE DE L’ESPOIR
Il y a de l’espoir pour l’alcoolique. Bien que le problème originel se soit maintenant
compliqué du fait de la présence du mal physique qu’est l’alcoolisme, beaucoup se sont
rétablis et ont surmonté leur maladie. Il leur a été possible de guérir, mais uniquement
lorsqu’ils se sont attaqués au problème réel.
Au cours d’une récente conférence traitant des sujets de l’alcool et des narcotiques,
des chercheurs en médecine ont déclaré : “L’alcoolisme est un mal physiologique détériorant
le cerveau, qui peut être guéri qu’en donnant à la victime une motivation assez forte pour
surmonter les effets des tissus endommagés.”
Certains alcooliques qui ont trouvé en la vie la signification nécessaire pour surmonter
leur maladie considèrent leur alcoolisme comme une bénédiction voilée. Leur vie préalcoolique ne présentait aucune signification réelle, mais leur vie post-alcoolique en est
pleine.
DONNER UNE CHANCE À JÉSUS
Il nous est impossible de ne pas nous rappeler les paroles de Paul dans le premier
chapitre de son épître aux Romains. Par trois fois, Paul parle dans ce chapitre de ceux qui par
leur vie n’honorent pas Dieu.
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Par trois fois, il prononce contre eux le terrible jugement, « Dieu les abandonnera ».
Il les a laissés descendre au-dessous de ce qu’il y a de plus bas, mais pour quelques-uns ce fut
une bénédiction, car ils se tournèrent vers Jésus et changèrent leur vie brisée et sans valeur
contre la vie abondante qu’il leur offrait.
Certains ont peur de se tourner vers le Christ, car ils se considèrent impurs et indignes.
Si vous éprouvez ce genre de sentiment, l’Église chrétienne n’est pas une société de
personnalités intégrées, ni de philosophes, ni de mystiques, pas même de bonnes gens.
C’est une société de personnalités brisées, d’hommes et de femmes dont les esprits
sont troublés, des gens qui savent qu’ils ne sont pas bons. L’Église chrétienne est une société
de pécheurs. C’est la seule société au monde, qui soit fondée sur la qualification unique qui
est que le candidat ne sera jamais digne d’en être membre.
On ne trouve pas la vie dans la bouteille. On trouve la vie qu’en remettant à Jésus le
contrôle de notre vie. Si vous avez essayé la bouteille et que vous avez ressenti son dard,
pourquoi ne pas donner une chance à Jésus.
Copier en forme de Word par M. Denis Tarko
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