L`ALCOOL ET SES DEFINITIONS

Transcription

L`ALCOOL ET SES DEFINITIONS
L’ALCOOL ET SES DEFINITIONS
Alcool : (alcool éthylique ou alcool): nom masculin, liquide incolore et volatile qui bout à 78°
et se solidifie à – 112° et qui est obtenu par la distillation de jus sucré fermenté. Synonyme :
éthanol.
Comme nous pouvons le constater cette définition ne nous précise pas et ne nous met pas en
garde des réels dangers de ses substances et pourtant !!!Au quotidien l’alcool s’introduit dans
notre vie dès notre plus jeune âge sans que l’on prononce son véritable nom.
Pour un enfant l’alcool fait parti de notre vie quotidienne, il est présent presque partout : dans
les fêtes et les moments de détente, lors des disputes et des réconciliations, avant, après et
pendant les repas, pendant les loisirs ou lors de la sortie d’entreprise, lorsque nous sommes
stressés ou que nous avons du chagrin, et à plus forte raison lorsque tout va bien. Et donc au
fil du temps ce mot alcool va nous suivre sans pour autant qu’on le prononce, mais plutôt et
encore en utilisant des synonymes.
Synonyme du mot alcool : HABITUDE SOCIALISANTE.
Avant on ne buvait qu’à de rares occasions, ensuite ces instants de fêtes se sont multipliés au
gré des rassemblements entre potes : retrouvailles improvisées dans un bar, soirées chez l’un
ou chez l’autre …Il ne s’agit plus de Champagne mais de bières ou d’alcool fort alliés à des
sodas ou à des jus de fruits. Et on ne se contente plus d’un simple verre mais de deux ou de
trois … les soirs où on est encore capable de les compter. Pourtant on ne peut pas dire que
l’on aime particulièrement le gout de l’alcool, mais boire un verre d’alcool nous détend et
l’état d’ébriété permet de se sentir plus à l’aise en groupe, de vaincre sa timidité, et il faut
l’avouer aussi de faire comme les autres.
Quand l’alcool devient synonyme de PROBLEMES.
La plupart du temps, l’abus d’alcool est associé à l’ivresse ou à l’alcoolo-dépendance. Mais
cette attitude caricaturale permet de stigmatiser certains comportements tout en se donnant
des excuses pour justifier sa propre consommation. Pourtant, l’alcool devient problématique
avant l’ivresse. L’héritage culturel, la tradition familiale, l’attachement au terroir ou aux
réunions viriles sont bien souvent appelés en renfort pour justifier une consommation que l’on
juge raisonnable (ex : « ça ne peut pas être mauvais je ne bois que du bon vin » ou « je ne bois
jamais trop puisque je ne suis pas ivre. »)
Alcool synonyme de ALCOOLISME.
L’alcoolisme c’est la perte de liberté de s’abstenir de boire, elle s’installe progressivement
avec les effets psycho-actifs du produit, comme un médicament anti stress, anti mal de vivre,
anti souffrance ou tout simplement comme une habitude. Moins le malade alcoolique parvient
à obtenir l’effet recherché, plus il s’alcoolise et plus son organisme tolère l’alcool, jusqu’à ne
plus pouvoir arrêter l’alcoolisation. Les difficultés sociales, familiales, professionnelles,
psychologiques, individuelles, environnementales favorisent le recours à l’alcool que nous
pourrions résumer ainsi : « plus j’ai mal, plus je bois, plus je bois, plus j’ai mal ».Le malade
alcoolique ne peut plus vivre avec et sans alcool.
Le concept de maladie, une fois compris et accepté, permet de commencer à réaliser qu’une
personne qui abuse ou fait mauvais usage de l’alcool ne le fait pas nécessairement
délibérément, mais peut-être parce qu’elle est malade.
C’est alors à ce stade que le vrai mot alcool s’affiche sur nos lèvres, celui qui révèle
l’impuissance, la souffrance, la maladie. Car oui l’alcoolisme est une maladie.
Ne serait-il pas temps de dire les choses comme elles doivent être dites et non pas se voiler la
face et se dire « ça n’arrive que chez les autres, je ne me sens pas vraiment concerné.. » oui
mais voilà, le jour où ça frappe à votre porte on a plus le même langage, ce mot ALCOOL n’a
plus le même sens à nos yeux.

Documents pareils