Exercice NOTHERN FRONTIER

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Exercice NOTHERN FRONTIER
Exercice NOTHERN FRONTIER
Il a deux articles ici des nouvelles l’ARC qui ont été reproduit afin de démontrer le rôle de la
section du Génie construction de la 5e Escadre Goose Bay dans le soutien d’une opération
d’ingénieurs de l’Armée des États-Unis. Le premier article a été publié au mois d’août 2014 et
le second au mois de mai 2015. Toutes les photos ont été prises en 2014.
Des réservistes des États-Unis font des travaux à la 5e
Escadre Goose Bay
Article des nouvelles de l’ARC / Le 21 août 2014
Par le lieutenant Olivier Gallant
Dans le cadre de l’exercice Northern Frontier, la 5e Escadre Goose (T.-N.-L.), accueille 280
réservistes de l’Armée des États-Unis venant du 416th Theater Engineer Command (TEC), qui se
situe à Darien, dans l’état de l’Illinois.
Photo 1: Des réservistes de l’Armée américaine du 980th Engineer Battalion d’Austin, au Texas,
exécutent des travaux routiers à la 5e Escadre Goose Bay (Terre Neuve et Labrador) dans le cadre de
l’un des cinq grands projets de construction qu’ils sont venus réaliser. En plus de profiter à la 5e
Escadre, ces projets permettent aux réservistes américains d’acquérir de l’expérience de travail dans
des régions éloignées. PHOTO : MDN
L’exercice a commencé le 7 juin 2014 et se terminera le 29 août.
Cet exercice interarmées multinational met en scène les membres du 980th Engineer Battalion
d’Austin, au Texas, qui fait partie 416th TEC. La 5e Escadre profitera des travaux de la force
opérationnelle Lone Star du bataillon, qui est en déploiement dans une région éloignée pour
réaliser cinq grands projets de construction.
Les réservistes américains construisent de nouvelles routes et rénovent différentes parties du
terrain d’aviation. Ils bâtissent également un pont à travée de 21 mètres au complexe
d’entraînement aux opérations dans des conditions difficiles, un endroit inaccessible par la voie
routière qui est situé à environ 120 kilomètres au sud-est de Goose Bay.
L’une des missions de la 5e Escadre Goose Bay est de soutenir l’entraînement de forces
militaires étrangères. Le 416th TEC cherchait justement un site exigeant où entraîner ses
membres afin d’assurer le maintien de leurs aptitudes et d’un niveau de préparation élevé. Le
major Benoit Mainville, un officier d’échange canadien basé en Virginie, aux États-Unis, a
immédiatement proposé la 5e Escadre, car il savait tout le potentiel qu’elle avait à offrir au
bataillon du Texas, et c’est ainsi que l’exercice Northern Frontier a vu le jour.
« Le 416th TEC est un commandement de première classe. Ses membres ont tout de suite vu le
potentiel de Northern Frontier », a indiqué le major Benoit Mainville, l’instigateur de l’exercice.
« Grâce au dynamisme de l’équipe canadienne, il a été facile de convaincre la Réserve de
l’Armée américaine d’engager les ressources nécessaires afin de concrétiser ce projet. »
Comme l’escadre se situe dans une région éloignée, la réalisation de l’exercice posait un
problème de logistique. Le capitaine Raoul Tremblay, l’officier du Génie construction de la
5e Escadre, et son homologue américain, le capitaine Michael Davis, du 416th TEC, ont passé
une année à fignoler les détails pour la tenue de l’exercice.
Photo 2: Le personnel des Forces armées canadiennes debout avec des techniciens de génie militaire provenant de
partout aux États-Unis pendant l’opération Northern Frontier, qui a été accueillie par la 5e Escadre Goose Bay, à
Terre-Neuve-et-Labrador, en août 2014. PHOTO: DND
Grâce à leur expérience des opérations multinationales, ces deux travailleurs acharnés ont su
assurer la réussite de cet événement.
« De constater les résultats concrets de cette longue année de planification a été la meilleure
expérience de ma vie », a affirmé le capitaine Tremblay. « C’est un privilège de voir le résultat
final d’un projet, tout comme ce l'est de travailler avec le 416th TEC de la Réserve de l’Armée
américaine. »
« Le soutien que nous donne la 5e Escadre dépasse nos attentes », a indiqué le capitaine Davis.
« Chaque fois que nous avons une question ou un problème, l’équipe canadienne est à notre
écoute. »
« Ils font un travail remarquable. »
La 5e Escadre Goose Bay a pour mission d’exploiter le terrain d’aviation et le 444e Escadron de
soutien au combat, de fournir du soutien au NORAD et d’appuyer l’entraînement de forces
militaires étrangères.
Le Génie de construction au service du Centre
d’entraînement opérationnel d’excellence à la 5e
Escadre Goose Bay
Article de nouvelles / Le 8 mai 2015
Des Affaires publiques de la 5e Escadre
Un Centre d’entraînement opérationnel d’excellence requière une gestion impeccable en
matière d’infrastructure. Il s’agit très exactement du défi que relève jour après jour la section
du Génie de construction de la 5e Escadre Goose Bay (Terre-Neuve-et-Labrador). À chaque
année, la région du Labrador attire une quantité d’unités militaires qui viennent s’y entraîner et
c’est l’escadre qui veille à répondre à leurs besoins.
Photo 3: Le soldat de première classe Brian Johnston (à l’avant) de Johnsburg, en Illinois, et le
soldat Joshua Lehigh, de Marquette, au Michigan, du U.S. 652nd Engineer Company,
positionnent une rampe de pont à la 5e Escadre Goose Bay, à Terre-Neuve-et-Labrador, pendant
l’opération Northern Frontier en août 2014. PHOTO : Cadet William P. Cynecki
La 5e Escadre, c’est plus de 200 bâtiments : hangars, entrepôts, garages, dortoirs, cuisines et
une panoplie d’édifices, d’espaces et de structures dédiés à l’entraînement militaire et aux
opérations de la base. On y compte entre autres deux champs de tir, une tour de rappel, une
chambre à gaz pour les qualifications d’intervention en cas d’incident chimique, biologique,
radiologique et nucléaire ainsi que de vastes espaces naturels dédiés aux cours de survie.
« C’est tout un système d’inspection et de maintenance préventive et curative qui nous permet
d’entretenir les bâtiments afin de nous assurer qu’ils répondent aux besoins particuliers des
unités qui les utilisent », explique le major Sylvain Morin, chef logistique et du génie de
l’escadre.
Photo 4: Le soldat Russel McCullan, de Houghton, au Michigan, donne le signal à un collègue pour
commencer à soulever la rampe du pont alors que le soldat de première classe Brian Johnston, de
Johnsburg, en Illinois, l’observe dans le cadre de l’opération Northern Frontier à la 5e Escadre
Goose Bay, à Terre-Neuve-et-Labrador. Les soldats du U.S. 652nd Engineer Detachment de
Marquette, au Michigan, ont pris part à l’opération Northern Frontier en août 2014. PHOTO : Cadet
William P Cynecki
En quelques heures seulement, une unité peut mettre en place un poste de commandement
dans un des bâtiments dédié à cette fonction; loger et nourrir ses troupes; entreposer tout son
matériel et commencer à opérer par la voie des airs, sur terre et même sur l’eau avec un accès
direct à l’Atlantique en empruntant la voie maritime du Lac Melville. Si nécessaire, l’escadre
peut accueillir un total de 1 200 militaires.
« Les infrastructures de l’escadre deviennent des outils pour les militaires déployés au Labrador
et elles contribuent directement au succès des exercices », affirme le major Morin.
La section de Génie de construction travaille en étroite collaboration avec Serco Canada, le
principal prestataire de service de l’escadre et Construction de la Défense Canada (CDC) afin de
gérer l’entretien des infrastructures. En guise d’exemple, les deux pistes, qui comptent parmi
les plus grandes au Canada, nécessitent une attention particulière quant à leur entretien au
cours des rudes hivers du Labrador. Serco Canada est responsable de l’inspection et de la
maintenance des bâtiments et des services d’incendie, d’ambulance, de déneigement et de
transport sur la base.
L’entretien et la construction d’infrastructures a même attiré la réserve américaine qui a
déployé des techniciens en génie militaire à l’escadre au cours de l’été 2014 lors de l’exercice
Northern Frontier. Les militaires ont entre autres construit une route, un pont, des bâtiments et
ils ont réparés des sections d’une des pistes. Ils ont également décidé d’apporter leur
machinerie lourde par la mer à bord d’une barge qui a naviguée de Jacksonville en Floride
jusqu’aux installations portuaires de Happy Valley-Goose Bay.
Photo 5: Pendant l’opération Northern Frontier, qui a eu lieu à la 5e Escadre Goose Bay, à Terre-Neuve-etLabrador, en août 2014, des soldats de la U.S. 652nd Engineer Company de Hammond, au Wisconsin,
travaillent en équipe pour construire un pont. Le pont était l’un des cinq projets de construction complétés à
la fin de l’opération. PHOTO : Cadet William P. Cynecki
« Nous sommes heureux d’accueillir la réserve américaine pour une seconde fois au cours de
l’été 2015. La 5e Escadre est multifonctionnelle et la vaste gamme d’exercices qui s’y tiennent
démontre bien notre capacité d’adaptation aux différents besoins des unités. Nos
infrastructures nous permettent cette flexibilité », explique le lieutenant-colonel Luc Sabourin,
commandant de la 5e Escadre . « C’est avec beaucoup de satisfactions que nous mettons nos
ressources et nos infrastructures à la disposition de ceux et celles qui s’entraînent dans le but
de servir leur pays.»
Photo 6: En août 2014, pendant l’opération Northern Frontier, qui a eu lieu à la 5e Escadre
Goose Bay, à Terre-Neuve-et-Labrador, des soldats de la 652nd Engineer Company de
Hammond, au Wisconsin, chargent un canot pour transporter des outils de l’autre côté de la
rivière, où ils doivent dégager les broussailles pour terminer la construction du pont dans le
cadre de leur entraînement annuel. PHOTO: Sergeant Crystal L. Milton
Photo 7: Les soldats de la 808th Engineer Company de Houston, au Texas, travaillent ensemble pour sécuriser les
côtés de la chambre à gaz qu’ils construisent à la 5e Escadre Goose Bay, à Terre Neuve-et-Labrador pendant
l’opération Northern Frontier. Les soldats américains sont venus de plus de 10 états en août 2014 pour participer à
cette opération. PHOTO : Sergent Crystal L Milton

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