Un racleur universel pour évacuer la neige !,Ségolène pas au

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Un racleur universel pour évacuer la neige !,Ségolène pas au
Un racleur universel
évacuer la neige !
pour
Source: Florence Villard [email protected]
L’entreprise Polyuréthane industriel moulé (PIM), basée à
Pusignan, passe par l’innovation afin de créer un nouveau
levier de croissance.
Le groupe autoroutier Vinci a mené des tests grandeur nature
d’utilisation du racleur universel, qui se sont révélés
concluants pour ses engins.
Photo Florence VILLARD
C’est ce que l’on appelle un
nouveau virage économique. À 35
ans, l’entreprise PIM a changé
d’activité. Créée en 1981 par
le Chasseland Bernard Senlis,
puis rachetée par le groupe
allemand Blickle (lire cidessous) en 1998, la société
est revenue dans les mains d’un
chef d’entreprise français en
avril 2012.
Christophe Ray reprend l’établissement, dont le chiffre
d’affaires se monte à 3,9 millions d’euros, et ses 32
salariés. À l’époque, PIM sait faire des roues et galets en
polyuréthane pour les engins de manutention (transpalettes) et
avait acquis le savoir-faire de la transformation du
polyuréthane compact par coulée.
Le groupe Blickle quittant le giron des clients de PIM, le
nouveau dirigeant s’est lancé dans une nouvelle aventure,
identifiant plusieurs marchés, surtout un dans lequel existe
un vrai besoin : la viabilité hivernale. Son maintien, après
un épisode neigeux, est assuré par l’évacuation de la neige en
raclant la chaussée avec une lame équipée d’un racleur, portée
par un engin. C’est ce racleur et son système de fixation que
le chef d’entreprise veut repenser.
« Sur un chasse-neige, le racleur est une pièce d’usure. 90 %
des produits sont en caoutchouc, 5 % en acier et 5 % en
polyuréthane », explique Christophe Ray. « Ne pouvant lutter
avec le prix d’une pièce en caoutchouc, nous avons fait le
choix de trouver un système facile à monter ou à démonter,
afin de se positionner sur ce marché. »
PIM réussit dans son entreprise et met au point le produit
Uniqcs, « un racleur universel, compatible avec toutes les
marques et modèles de chasse-neige, permettant ainsi aux
groupes autoroutiers des achats plus importants et ainsi une
optimisation de leurs stocks. Ils correspondent au cœur de
cible que nous recherchons car le polyuréthane est souvent
utilisé pour le déneigement des aéroports et des voiries, »,
ajoute-t-il.
Le groupe Vinci, propriétaire de 4 500 km d’autoroutes, se dit
intéressé et a procédé à des tests grandeur nature concluants
à l’hiver 2014. En juillet 2015, PIM a déposé le brevet
d’Uniqcs (système et marque) et commercialise son produit
depuis le mois de septembre. « Les premières commandes sont
tombées. Nous visons un objectif de 50 000 à 100 000 euros
pour l’hiver 2015-2016, 200 000 à 300 000 € pour la saison
2016-2017 et le million d’€ pour 2017-2018, sur le marché
national et international », conclut Christophe Ray.
Grâce à un virage économique basé sur l’innovation, PIM
devrait voir son chiffre d’affaires actuel de 4,3 millions
d’euros passer à 4,6 millions d’euros.
Ségolène pas au courant :
L’état
savait
pour
l’augmentation des péages !
Le Parisien
Les
péages
autoroutiers
repartent à la hausse 2016
Sources les Echos.
Les automobilistes vont devoir payer pour un vieux litige
entre l’Etat et les concessionnaires.
Après le gel de 2015, les péages des autoroutes vont repartir
à la hausse l’an prochain. Selon nos informations, les
sociétés concessionnaires devraient appliquer à leurs tarifs
une augmentation moyenne un peu supérieure à 1 % au premier
février 2016, hausse due en très grande partie à l’accord
conclu au printemps entre l’Etat et les autoroutiers. Ces
évolutions ne sont pas encore gravées dans le marbre, mais les
services de l’Etat les ont présentées au comité des usagers
des autoroutes vendredi dernier.
En temps normal, ces hausses auraient dû être proches de zéro
en 2016 : les contrats de concessions spécifient en effet
qu’elles doivent se monter à 70 % de l’inflation constatée
l’année précédente. Or le taux d’inflation retenu pour 2015,
déterminé il y a quelques jours, est de… 0,06 %. Ce qui
débouche sur une hausse contractuelle de 0,04 %.
Redevance domaniale :
Seulement voilà, les automobilistes devront commencer à payer
en 2016 ce qu’ils n’ont pas payé auparavant. Et notamment le
règlement d’un vieux litige entre l’Etat et les sociétés
d’autoroutes : l’augmentation de 50 % de la redevance
domaniale (un prélèvement acquitté par ces sociétés), décidée
par l’Etat en 2012. Après plusieurs mois de bataille
juridique, les sociétés concernées avaient obtenu en
compensation en 2013 une hausse de 1,5 % des péages, qui
devait être appliquée graduellement de 2015 à 2017.
Mais la polémique suscitée par le rapport très critique de
l’Autorité de la concurrence, qui a stigmatisé à l’automne
2014 la « rente » des sociétés d’autoroutes, a bloqué le
processus. Dans la foulée, le gouvernement a déclaré vouloir «
remettre à plat » les concessions et décrété le gel des tarifs
en 2015. Un accord de sortie de crise avait finalement été
scellé début avril. Et si les autoroutiers ont accepté
certaines concessions, ils n’ont rien lâché sur le plan
tarifaire. Comme le détaillent des décrets publiés
discrètement au « Journal officiel », le 23 août dernier, la
compensation de l’augmentation de la redevance domaniale
s’appliquera de 2016 à 2018. Pour le réseau Cofiroute (groupe
Vinci), cela donne, par exemple, une augmentation
supplémentaire de 0,78 % l’an prochain (puis 0,32 % en 2017 et
0,62 % en 2018). Une fois ajouté le 0,04 %, la hausse au 1er
février prochain est donc de 0,82 %.
Le raisonnement est le même pour les réseaux Sanef et SAPN
(groupe Abertis) : la quasi-totalité de la hausse de 2016
(0,82 % sur 0,86 %) correspond à la première année de
compensation de la redevance domaniale.
A cela s’ajoute, pour certaines sociétés, la compensation
tarifaire d’investissements réalisés sur le réseau. La hausse
2016 devrait donc atteindre au total 1,23 % chez APRR, 1,27 %
chez Area et 1,63 % pour les clients d’ASF.
Lionel Steinmann, Les Echos
Prix des péages : une hausse
annoncée en catimini par les
concessionnaires autoroutiers
Source les
Echos.
Si ce n’est pas encore officiellement acté, une hausse se
profile. Après un gel convenu pour cette année, les sociétés
concessionnaires des autoroutes françaises ont prévu
d’augmenter leurs tarif d’un peu plus de 1% en 2016, rapporte
ce mardi « Les Echos ».
Selon le média économique, la proposition de hausse a été
présentée le 27 novembre dernier au comité des usagers du
réseau routier national par les services de l’État. Ce comité
est un organe de concertation rassemblant une vingtaine de
membres (de fonctionnaires et des représentants des
organisations de routiers, de conducteurs, de motards,
d’écologistes, etc).
Le plan de relance autoroutier, conclu le 9 avril 2015 entre
l’Etat et les concessionnaires, avait prévu que le gel des
tarifs autoroutiers de 2015 serait rattrapé sur plusieurs
années. La hausse pressentie pour 2016 devrait également
prendre en compte l’inflation, minime cette année.
La ministre de l’Ecologie et des transports Ségolène Royal a
de son côté affirmé sur « RTL » qu’une augmentation supérieure
à l’inflation était exclue, en vertu de l’accord pris avec les
concessionnaires autoroutiers, et même d’être en dessous de
cette dernière au vu du « pactole » déjà accumulés par ces
compagnies par le passé.
Mme Royal a par ailleurs indiqué ne pas être au courant de
cette annonce, et exhorté les compagnies à ne pas profiter de
l’effervescence de la COP21 pour « faire passer des annonces
intempestives ».
Pour sa part, le secrétaire d’État au Budget Christian Eckert
a affirmé que l’augmentation des tarifs ne dépendaient pas
d’une « décision budgétaire » ni d’une « décision législative
», mais bien de « l’application du contrat entre l’État et les
sociétés d’autoroutes ».
Le
délégué
général
de
l’association
40
millions
d’automobilistes, Pierre Chasserey, a quant à lui fustigé le «
double langage » de la ministre de l’Ecologie, certifiant que
cette dernière était déjà au courant de l’augmentation,
partant du principe que celle-ci fait partie des contrats
conclus avec l’Etat.
Toutefois, il a relevé que le gouvernement pouvait toujours
décider d’un nouveau gel, ce qui assurerait la continuité de
son action destinée à contenir le prix déjà élevé des péages,
une entrée d’argent que toute la sphère avait alors qualifié
de « rente » à l’époque.
Insulter
ou
collègue !
menacer
un
Source : LE MONDE
Les insultes et menaces proférées avaient un lien direct avec
le travail du salarié dans la mesure où elles visaient le
comportement et les compétences de M. Sihad. JONATHAN DANIEL /
AFP
Attention aux insultes entre collègues ! Elles peuvent
désormais vous valoir un avertissement, même si c’est hors du
temps et lieu de travail que volent les injures. En effet,
d’après l’arrêt du 16 septembre 2015 de la Cour de cassation,
proférer des insultes et menaces visant l’attitude et les
compétences d’un autre salarié de l’entreprise devant
plusieurs membres du personnel justifie un avertissement. Même
si l’altercation se produit en dehors de l’entreprise.
L’arrêt est l’aboutissement d’une querelle qui remonte au 9
février 2011. Ce jour-là, dans l’enceinte de l’Evian Resort,
l’ambiance est tendue. Un salarié employé de l’hôtel de luxe,
s’en prend à un collègue de travail M. Sihad, qu’il insulte
devant d’autres membres du personnel : « Ne commence pas à
reprendre du poil de la bête… Tu t’étais calmé et je t’ai à
l’œil… Tu nous as déjà mis le bordel avec les Arabes et les
Comoriens, crois bien que je ne vais pas te laisser faire.
Baisse les yeux ou je t’emplâtre… Tu es un incompétent
irresponsable… J’aurai ta peau ! ».
Vie personnelle ?
La scène se déroule devant d’autres membres du personnel, que
M. Roger prend à témoin en partant : « Tu peux te plaindre à
B… et prendre M. C… pour témoin, rien à foutre ». Indigné par
les injures à caractère raciste et les menaces, M. Sihad est
choqué.
Quatre jours plus tard, le 13 février, M. Roger reçoit un
avertissement de son employeur. Convaincu d’être dans son bon
droit puisque l’altercation s’est produite hors du temps et du
lieu de travail, M. Roger saisit la justice pour obtenir
l’annulation de l’avertissement et réclame le paiement de
dommages et intérêts en réparation de son préjudice moral.
En principe, un motif tiré de la vie personnelle du salarié ne
peut en effet pas justifier d’une sanction disciplinaire, sauf
s’il constitue un manquement de l’intéressé à une obligation
découlant de son contrat de travail. Mais s’agit-il là
vraiment de vie personnelle ?
Menaces visant les compétences
Pas pour la Cour de cassation : ce comportement se rattache à
la vie professionnelle de l’entreprise. La plus haute instance
judiciaire française approuve donc la décision de la cour
d’appel, qui déboute la demande de M. Roger. D’après l’arrêt
du 16 septembre 2015, proférer des insultes et menaces visant
l’attitude et les compétences d’un autre salarié de
l’entreprise lors d’une altercation sur la voie publique
devant plusieurs membres du personnel justifie donc un
avertissement.
Si « l’agression verbale litigieuse s’est déroulée sur la voie
publique et en dehors des heures de travail de M. Roger…, il
n’en demeure pas moins que les insultes et menaces proférées
avaient un lien direct avec le travail du salarié dans la
mesure où elles visaient le comportement et les compétences de
M. Sihad… employé de la SA Evian Royal Resort, au sein de
l’entreprise », lit-on dans la décision de la Cour de
cassation.
• Margherita Nasi
Journaliste au Monde

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