Les contes en poésie – Un bœuf gris de la Chine

Transcription

Les contes en poésie – Un bœuf gris de la Chine
Résonances
Chapitre 1
Il était une fois… les contes
Corrigés
Les contes en poésie
Un bœuf gris de la Chine
Objectif : Lire/Écrire
En quoi ces poèmes sont-ils en résonance avec les contes ? Quels échos les élèves peuvent-ils percevoir ?
1.Imaginez un conte dans lequel deux êtres éloignés dans l’espace sont liés par un lien invisible.
Racontez ce qui les pousse à se rejoindre et leur rencontre.
© Bordas, Fenêtres ouvertes 6e, 2009 • 732532 • www.bordas-fenetresouvertes.fr
Le conte peut mettre en scène deux animaux ou deux hommes, un enfant et un animal ou un enfant et un
être imaginaire, vivant sur deux continents très éloignés (Orient et Occident, hémisphère sud et hémisphère
nord) ou deux planètes dans l’espace.
On attend les étapes des contes :
– l’ouverture du conte sur la présentation des personnages dans deux lieux différents ;
– le motif qui les pousse au départ, à la recherche de l’autre ;
– l’agent de liaison : oiseau, animal sauvage ou mythique, autre personnage (Sœur Anne de Barbe-bleue),
élément de la nature (feuille, eau, graine, fleuve), objet magique (anneau, fil, lumière) ;
– la rencontre, ainsi que l’enseignement à en tirer, explicite ou implicite.
En écho à cette écriture, faire lire ou regarder des histoires relatant une recherche et une rencontre d’où
naît une amitié, un lien exceptionnel entre des êtres très différents : L’Œil du loup, Daniel Pennac, Le Petit
Prince, Antoine de Saint-Exupéry, La Petite Sirène, Andersen, Le Vieil homme et la mer, Ernest Hemingway,
E.T, Steven Spielberg, Le Renard et l’enfant, Luc Jacquet…
2.Réécrivez le poème de Supervielle en transposant l’histoire dans un pays, une ville, un paysage
de votre choix (par exemple l’Égypte, New York, le désert, la forêt amazonienne…).
Pour aider les élèves dans l’écriture du poème, leur suggérer de reprendre la structure du poème Un bœuf
gris de la Chine, en changeant le lieu. Cela impose de changer les animaux ou personnages (en Égypte un
dromadaire, à Madagascar un zébu, en Australie un kangourou, etc.) mais aussi de faire une variante sur le
lien invisible entre eux : changer l’oiseau qui vole en poisson, en plume, en souffle du vent ou en nuage ou
pluie… L’élément choisi doit suggérer l’idée de lien invisible (« et jamais ne la touche ») par-delà l’espace
et le temps (« et jamais ne s’arrête »).
Jouant sur les variantes de lieux et de personnages, l’écriture de ce poème impose des contraintes de
variations lexicales : pour aider les élèves, il est possible de leur proposer des réseaux lexicaux liés aux
domaines évoqués (le vocabulaire des animaux et des paysages choisis par exemple).

Documents pareils