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ECONOMIC RESEARCH ING FOCUS – Crédit – Septembre – 2016/8 N° 2016 - 8 20 septembre 2016 ING Focus Crédit Les taux bas favorisent le crédit Dfdfdfdfd La politique monétaire de la BCE a réussi à faire baisser les coûts du crédit aux entreprises et à diminuer la fragmentation des marchés. Elle a mis plus de temps à raviver la croissance du crédit. Toutefois, en Belgique, la croissance du crédit aux entreprises continue d’être supérieure à la croissance du PIB et les entreprises bénéficient de taux historiquement bas. La seule ombre au tableau pour la BCE reste l’incertitude politique et économique qui mine l’investissement dans l’ensemble de l’Eurozone. Sur ce plan, la BCE semble limitée dans ses moyens d’actions. La croissance du crédit en Europe est un enjeu majeur de la reprise économique, et ce depuis 2009. Les entreprises européennes se finançant essentiellement via le secteur bancaire (là où les américaines font plus appel aux marchés des capitaux via des émissions d’actions ou d’obligations), la création de crédit par le secteur bancaire est au cœur de l’action de la Banque Centrale Européenne (BCE) depuis plusieurs années. Nous examinons ici la portée de la politique actuelle de la BCE, son impact sur les taux d’intérêt pour les entreprises, la croissance du crédit et enfin sur la situation en Belgique. 1. Le pourquoi de la politique monétaire actuelle La politique actuelle (i) de la BCE comprend deux volets. D’une part, des taux d’intérêt négatifs et d’autre part des achats d’actifs (obligations d’état mais aussi de grandes entreprises) sur le marché. Cette politique trouve ses raisons dans l’évolution économique récente (ii). Elle pose aussi question (iii), mais procure des effets, comme nous le verrons au point 2. i. Politique actuelle de la BCE La politique de taux d’intérêt est la politique par laquelle la BCE rend le niveau des taux d’intérêt bas dans l’Eurozone. La BCE fixe en effet le taux auquel les banques qui en ont besoin peuvent emprunter ou déposer des liquidités chaque jour. Le taux d’emprunt des liquidités est de 0% (mais des opérations de refinancement plus longues sont possibles à des taux négatifs pour les banques qui font suffisamment de crédit), le taux de dépôt est de -0,4% : une banque qui aurait des liquidités au-delà de ses réserves obligatoires est donc tenue de payer pour déposer ses liquidités « excédentaires » (par rapport au niveau de liquidité obligatoire qu’elle doit détenir). Ces deux taux contraignent toutes les opérations du marché interbancaire : les banques peuvent en effet se prêter des liquidités entre elles, mais à des taux limités de facto par cette fourchette de 0% à -0,4% (aucune banque n’est prête à payer à une autre plus de 0% pour obtenir des liquidités Economic Research Julien Manceaux Senior Economist Brussels +32 2 547 33 50 [email protected] puisqu’elle peut en obtenir à la BCE autant qu’elle veut à ce prix, et aucune n’est non plus prête à payer plus de 40pb à une autre pour déposer ses liquidités puisque c’est la prime qu’elle paierait à la BCE). Le taux du marché interbancaire (EONIA) sur lequel se greffe l’Euribor à trois mois (3m, base de beaucoup de contrats de crédit) varie donc dans la fourchette fixée par la BCE. Bien entendu, plus il y a de liquidités excédentaires dans le système plus l’offre de liquidités est forte par rapport à la demande, plus le taux du marché est poussé vers sa limite inférieure, soit -0,4%. Economic Research 1 DISCLAIMER EN DERNIERE PAGE ING FOCUS – Crédit – Septembre – 2016/8 En augmentant la liquidité dans le système financier, la Graphique 1 Les principaux taux d’intérêt du marché monétaire 0,8 BCE pousse l’Euribor vers le taux négatif appliqué sur les 0,6 dépôts… 0,4 0,2 0 -0,2 -0,4 -0,6 J-14 A-14 J-14 O-14 ECB Refi rate J-15 A-15 ECB deposit rate J-15 O-15 J-16 EONIA A-16 J-16 EURIBOR 3M Source: Thomson Reuters Datastream ...l’Euribor atteignant -30pb C’est ce que produit la BCE en achetant des actifs financiers (obligations d’état et d’entreprises) : plus de liquidités excédentaires, qui font baisser le taux d’équilibre. C’est ainsi que l’Euribor 3m a été poussé à près de -30pb ces derniers mois. Si la BCE venait à prolonger son programme d’achats d’actifs, elle prolongerait donc de facto le séjour de l’Euribor 3m en territoire négatif. La croissance du crédit n’est pas directement facilitée par ATTENTION : il ne faut pas confondre ces « liquidités excédentaires » avec la création de crédit. Les liquidités sont un instrument pour faire baisser les taux (et en cela elles la quantité de liquidités… favorisent le crédit puisque des investissements sont favorisés par les taux faibles). Dès lors, faire un crédit ne fait pas baisser la liquidité en zone euro. Par exemple, si une entreprise A veut investir dans une machine fabriquée par une entreprise B, elle demande un crédit à sa banque X pour payer l’entreprise B, cliente de la banque Y. …mais par la faiblesse des taux d’intérêt réels L’argent est transféré de la banque X à la banque Y, X a donc mois de liquidités excédentaires, mais Y en a plus qu’avant : tant que A, B, X et Y ont des comptes en banque dans la zone euro, la liquidité en zone euro n’a pas changé. La quantité de liquidités n’est donc pas un signe de croissance ou de non croissance du crédit, comme on l’entend souvent, mais il est évident que la présence de beaucoup de liquidités a facilité le crédit et réduit son coût. ii. Pourquoi cette politique ? La première raison est que depuis la crise de la dette souveraine en 2012, la BCE lutte contre la « fragmentation » des marchés financiers, c’est-à-dire le fait que malgré la La BCE lutte de cette manière contre la fragmentation des marchés politique monétaire commune, les taux d’intérêt ne soient pas identiques dans tous les pays pour un même niveau de risque (une entreprise notée BBB ne payait pas le même taux d’intérêt si elle était espagnole ou allemande), alors que ce n’était pas le cas avant la crise. Cette fragmentation est de facto une remise en question par le marché de l’existence même de l’euro. Le programme d’achat de la BCE a donc permis de réduire les écarts (« spreads ») de taux entre les dettes des différents pays d’abord, des entreprises ensuite. Les graphiques 2 et 3 représentent la fragmentation constatée. Aujourd’hui encore, les conditions de crédits ne sont pas aussi souples en Italie qu’en Belgique par exemple, la politique a donc encore toute sa raison d’être. 2 ING FOCUS – Crédit – Septembre – 2016/8 Gr 3 Crise de 2012 : les marchés financiers sont fragmentés 350 350 300 300 250 250 Corporate spread (1) Corporate spread (1) Gr 2 Avant la crise (2007) : les écarts de taux étaient faibles entre Etats, limitées entre entreprises BBB 200 150 100 50 0 -50 -100 -150 -100 PT GR IR FR FN IT AT ES BE NL 100 SI 200 500 700 900 Tous les spreads sont calculés en points de base par rapport à un taux de référence : le rendement du Bund allemand à 10 ans pour les états (2), le taux payé par une entreprise BBB allemande pour les entreprises (1) (toutes BBB, pour des prêts de 1.000.000 au plus et de moins d’un an). Source: Thomson Reuters Datastream, calculs ING IR 50 0 -50 300 IT 100 -100 Sovereign spread (2) ES 150 -150 -100 NL FN AT 100 FR BE 300 500 700 900 Sovereign spread (2) Tous les spreads sont calculés en points de base par rapport à un taux de référence : le rendement du Bund allemand à 10 ans pour les états (2), le taux payé par une entreprise BBB allemande pour les entreprises (1) (toutes BBB, pour des prêts de 1.000.000 au plus et de moins d’un an). Source: Thomson Reuters Datastream, calculs ING La seconde raison d’être de la politique actuelle est de ramener plus d’activité en zone Et elle abaisse les taux d’intérêt réels pour soutenir euro afin que l’inflation remonte au niveau visé par la BCE selon son mandat (soit proche mais en-dessous de 2%). Pour cela, la BCE entend faciliter les conditions de crédits pour l’investissement… permettre à l’investissement de repartir. A cet égard, une période d’inflation très faible implique que les taux d’intérêt nominaux sont proches des taux d’intérêt réels. Or ce sont ces derniers qui sont importants pour le calcul de rentabilité d’un investissement. Ainsi, lorsque l’inflation est négative, les taux d’intérêt réels peuvent être positifs même si les taux nominaux sont négatifs. Par exemple, avec une inflation de -0,15% comme en février dernier et un Euribor 3m à -0,15% à l’époque, le taux d’intérêt réel à trois mois …qui stimule à son tour la demande de crédit était aussi élevé qu’en 2005 lorsque l’inflation était de 2,2% et l’Euribor 3m à 2,2%, soit 0%. Toutes autres choses égales par ailleurs, un investissement n’est dès lors pas plus rentable dans un cas que dans l’autre. Tant que l’inflation reste basse, la BCE est donc obligée de maintenir des taux nominaux très bas pour que les taux d’intérêt réels ne pénalisent pas les investissements. Par essence, cette situation est donc supposée temporaire : si cette politique parvient à Une situation qui a des effets négatifs… recréer de l’inflation, alors les taux nominaux peuvent remonter sans nécessairement pénaliser les investissements immédiatement car les taux réels resteraient très faibles. Tant que la situation est temporaire, les effets négatifs que nous connaissons (taux bas sur les carnets d’épargne et négatifs pour certains comptes de Trésorerie d’entreprises, pertes à répétition pour le secteur bancaire) sont donc compensés par les effets positifs de la reprise. Le problème, comme Mario Draghi l’a souligné dernièrement à plusieurs …mais est supposée temporaire reprises, c’est que la politique monétaire ne suffit pas pour que l’investissement soit là. Il faut que la confiance en l’avenir soit restaurée, ou à défaut que le secteur public adopte une politique de relance plutôt qu’une politique d’austérité, ce qui a été impossible à beaucoup d’états européens jusqu’ici à cause de leurs finances publiques déficitaires. 2. Effets sur les taux d’intérêt payés par les entreprises et la croissance du crédit Cette politique a permis aux écarts de taux de se réduire La politique de la BCE depuis la crise de la dette de 2012 a peu à peu rassuré les marchés sur la pérennité de l’euro et les taux payés par les entreprises des différents pays se sont rapprochés de ceux payés par leurs concurrentes allemandes alors que l’ensemble des taux baissaient. C’est ainsi qu’une entreprise espagnole qui payait encore un crédit de moins d’un million à moins d’un an environ 4,6% en juillet 2014, n’en payait plus que 2,6% en juillet 2016 alors que le taux allemand n’avait lui baissé que de 2,6% à 2,4% sur la même période. 3 ING FOCUS – Crédit – Septembre – 2016/8 En Belgique, on voit au Graphique 5 que les taux payés par les entreprises ont fortement baissé. De plus, on voit que les différentes maturités ne donnent plus lieu à de fortes variations de taux : ils sont tous sous les 2% par an. Par ailleurs, on peut voir au Graphique 4 que les entreprises belges n’ont pas vraiment été victimes de la fragmentation financière : le taux est resté inférieur de 1pp (100pb) au taux payé en moyenne par les entreprises allemandes de même rating depuis 2011. Et aux taux d’intérêt acquittés par les entreprises belges de baisser Gr 4 Evolution des écarts de taux d’intérêts pour les entreprises (en pb par rapport au taux allemand) Gr 5 Belgique : taux d’intérêt pour les entreprises pour des prêts inférieurs à 1 million d’euros 500 7 400 6 300 5 200 4 100 3 0 2 -100 1 FR IT PT ES BE NL Entreprises BBB, pour des prêts de 1.000.000 au plus et de moins d’un an). Source: Thomson Reuters Datastream, calculs ING Mais la croissance du crédit en zone euro a mis du temps à repartir… …mais en Belgique elle est restée plus dynamique que la croissance du PIB … …donnant aux PME belges un meilleur accès au financement que dans les autres pays 0 J-06 J-06 J-07 J-07 J-08 J-08 J-09 J-09 J-10 J-10 J-11 J-11 J-12 J-12 J-13 J-13 J-14 J-14 J-15 J-15 J-16 J-16 1/01/2006 1/07/2006 1/01/2007 1/07/2007 1/01/2008 1/07/2008 1/01/2009 1/07/2009 1/01/2010 1/07/2010 1/01/2011 1/07/2011 1/01/2012 1/07/2012 1/01/2013 1/07/2013 1/01/2014 1/07/2014 1/01/2015 1/07/2015 1/01/2016 1/07/2016 -200 Taux variable et fixation initiale du taux d'une durée < 1 an Fixation initiale du taux d'une durée supérieure de 1 à 5 ans Fixation initiale du taux d'une durée > 5 ans Source : BNB La fragmentation a baissé, les taux aussi, est ce que cela a vraiment relancé le crédit aux entreprises ? Disons qu’il a fallu le temps pour que les effets se fassent sentir, d’autant que parallèlement à l’abaissement du coût du crédit, la régulation financière imposée était plutôt de pousser les banques à diminuer les risques sur leurs portefeuilles de crédits pour abaisser les taux de crédits non-performants qui étaient alarmants dans certains pays. Ainsi, dans l’ensemble de la zone euro, le crédit aux entreprises non-financières s’est contracté pratiquement tout le temps entre début 2010 et fin 2015, soit six ans de contraction quasi ininterrompue. On voit sur le Graphique 6 que la croissance du crédit en Belgique n’a été négative que pendant une courte période en 2014 : sur les cinq dernières années le crédit aux entreprises a augmenté de 1,4% par an dans notre pays (soit plus que la croissance de l’économie), alors qu’il s’est contracté de 1,1% par an dans la zone euro. Cela s’est d’ailleurs traduit dans les enquêtes de confiance menées par la BNB auprès des PME et dans lesquelles l’accès au financement n’a jamais figuré dans le top 5 des problèmes rencontrés par les PME belges. Les lourdeurs administratives, l’accès à la main d’œuvre qualifiée par exemple sont beaucoup plus problématiques selon ces enquêtes alors que le problème de l’accès au financement arrivait fréquemment en tête dans les enquêtes similaires réalisées dans les autres pays. 3. Conclusion La BCE peut à ce stade difficilement aller plus loin… …et attend la remontée de l’inflation pour voir les taux d’intérêt réels baisser Etant donné la faiblesse des taux d’intérêt, il n’est pas évident que c’est en abaissant encore les taux que la BCE parviendra à augmenter la croissance du crédit. Si l’inflation remonte légèrement, notamment grâce aux prix de l’énergie, la faiblesse des taux nominaux pourraient d’ailleurs faire baisser les taux d’intérêt réels et pousser les investissements à la hausse. A ce stade, tout ce que la BCE peut encore faire est prolonger sa politique afin de faire baisser les taux d’intérêts réels. Elle peut à la rigueur encore faire baisser les taux nominaux légèrement si l’inflation ne remonte pas assez vite (nous pensons que dans ce cas, elle préférerait diminuer le taux sur la facilité de dépôt de -0,4% à -0,5%). 4 ING FOCUS – Crédit – Septembre – 2016/8 Gr 6 Croissance du crédit aux entreprises non financières (% sur un an) Gr 7 La reprise de l’investissement est fortement contrainte par l’incertitude politique 10 0 20 BE EZ 50 5 15 100 150 0 10 200 -5 250 5 300 -10 0 350 400 -15 96 97 98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15 16 J-06 J-06 J-07 J-07 J-08 J-08 J-09 J-09 J-10 J-10 J-11 J-11 J-12 J-12 J-13 J-13 J-14 J-14 J-15 J-15 J-16 -5 Source: BNB L’assouplissement quantitatif pourrait être prolongé… …mais cela ne résoudra pas le problème de la demande de crédit Investissements (FBCF - % YoY - éch droite) Enquête Eurobaromètre - évaluation du risque politique Source: Thomson Reuters Datastream Une prolongation du programme d’achat d’actifs serait toutefois un signal important de sa volonté d’attendre de voir les taux d’intérêts réels plus bas à l’avenir. Mais du point de vue du crédit, ce n’est ni son coût, ni l’offre qui font défaut. Un des principaux obstacles à la reprise du crédit pour l’instant est la grande incertitude politique, et donc économique, qui mine la croissance des investissements en Europe. Et contre la demande de crédit, la BCE ne peut pas faire grand-chose à part abaisser les taux réels comme elle le fait. C’est la raison pour laquelle la BCE plaide depuis longtemps pour que les pays qui ont des marges budgétaires (ceux qui ne sont pas obligés de mener une politique d’austérité) les utilisent en profitant des taux de financement bas pour mener une politique de relance. Pour l’instant seul le plan Juncker a symbolisé la volonté européenne en la matière. Avec une centaine de milliards d’euros de projets débloqués pour les prochaines années (soit 0,2% du PIB de la zone euro attendu pour les cinq prochaines années), il en faudrait encore beaucoup pour relancer la demande de crédit. 5 ING FOCUS – Crédit – Septembre – 2016/8 Disclaimer Les opinions exprimées dans ce rapport sont le reflet exact des opinions personnelles des analystes à propos des titres et des émetteurs cités dans ce document. Aucune tranche de la rémunération des analystes n'a été, n'est ou ne sera directement ou indirectement liée à l'inclusion de recommandations ou opinions spécifiques dans ce rapport. Les analystes qui ont participé à la préparation de cette publication respectent tous les exigences nationales liées à leur profession. Cette publication a été préparée au nom de ING (dans le cas présent ING Groep NV, sis aux Pays-Bas, et certaines de ses filiales et succursales) pour ses clients, uniquement à titre informatif. 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