InformatIons Direction de la Petite Enfance - Rueil
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InformatIons Direction de la Petite Enfance - Rueil
Informations Illustration Michel Boucher Direction de la Petite Enfance Pavillon Manet - 13 boulevard Foch 92500 Rueil-Malmaison Tél. : 01 47 32 66 19 [email protected] SOMMAIRE sélection et embauche - Sélectionner les candidatures Sélectionner la candidate, accomplir les formalités et rédiger le contrat de travail. - Les formalités incombant à l’employeur - Gérer les absences de l’employée - Modification du contrat de travail du salarié - Sanctionner les fautes commises FORMATION DE VOTRE ASSISTANTE PARENTALE - La formation initiale - La formation continue - Le suivi de votre assistante parentale au relais assistantes parentales la rupture du contrat de travail - Le salarié quitte ses fonctions - Le licenciement du salarié aNNEXES Ce livret peut vous aider à RECRUTER VOTRE ASSISTANTE PARENTALE - Remplir les formalités d’embauche - Evaluer précisément son budget - La garde partagée LA RELATION EMPLOYEUR EMPLOYÉS P5 P19 GERER LES RELATIONS AVEC L’EMPLOYÉE Remplir les déclarations (CAF, puis Pajemploi, maladie, congés payés, …) P29 PROFESSIONNALISER L’ASSISTANTE PARENTALE Par la formation professionnelle P33 P40 SAVOIR ROMPRE LE CONTRAT DE TRAVAIL Les enfants ont grandi, vous déménagez ou le salarié vous quitte. 1 selection embauche Sélectionner les candidatures Remplir les formalités d’embauche Evaluer précisément son budget La garde partagée 5 Confier ses enfants à une personne et lui remettre les clés de son domicile nécessite une grande confiance et suscite souvent beaucoup d’appréhension. Pour trouver la personne capable de répondre à vos attentes et à laquelle votre enfant s’attachera, plusieurs démarches sont nécessaires : téléphone, puis de rencontrer les candidates qui vous paraissent les plus sérieuses et de revoir celles susceptibles de convenir, au moins une deuxième fois, en présence de votre enfant. Demandez aux candidates de vous fournir des références et, si possible, le numéro de téléphone de leurs employeurs précédents. Elles doivent aussi pouvoir justifier de leur identité. (cf annexe 1 : Contacts pour trouver une Assistante Parentale) Sélectionner les candidatures Les pistes à explorer pour rencontrer des candidates sont nombreuses : X le bouche à oreille : prévenez votre entourage, parlez-en autour de vous. Il est plus rassurant d’embaucher quelqu’un qui vous est recommandé plutôt que d’avoir affaire à une personne que vous ne connaissez pas du tout. X les petites annonces que vous déposez ou que vous lisez chez les commerçants du quartier, dans la presse locale, … X le Pôle Emploi met à votre service les C.V. déposés par les personnes voulant travailler. X les associations : elles se chargent de pré-sélectionner les candidates en fonction de vos critères. Elles vérifient les références et les compétences et peuvent accomplir les formalités administratives. Mais attention, elles ont un coût. X Le Relais Assistantes Parentales de la Direction de la Petite Enfance de la ville de Rueil-Malmaison vous propose des candidates présélectionnées, venues à une réunion d’informations collectives leur rappelant leurs droits et leurs devoirs. Elles y remplissent un questionnaire révélant leurs connaissances et un dossier d’inscription. Puis, si le questionnaire comporte plus de 50% de bonnes réponses sans réponse éliminatoire, les candidates sont reçues individuellement d’abord par la responsable, qui vérifie leurs motivations et leurs compétences, puis par une psychologue, qui évalue le profil psychologique de la candidate, ces éléments n’étant pas rendus publics. Vous devrez commencer vos démarches 1 ou 2 mois avant le début de la garde. Le mieux est d’effectuer une première sélection par 6 Remplir les formalités d’embauche 4 Un formulaire unique pour toutes vos démarches sociales Si c’est la première fois que vous recrutez quelqu’un chez vous, la Caisse d’Allocations Familiales met à votre disposition un formulaire unique que vous pouvez obtenir auprès de la CAF ou télécharger sur Internet (www.caf.fr ; « complément du libre choix de mode de garde »). Ce formulaire vous permet de demander votre immatriculation URSSAF en tant qu’employeur ainsi que le numéro de votre salariée auprès de la Sécurité sociale, si elle n’en a pas. Il vous dispense également de toute formalité auprès de l’Assedic et de la caisse de retraite et de prévoyance à laquelle votre employée doit être obligatoirement affiliée. Ce formulaire vous permet aussi d’ouvrir votre dossier de demande d’allocations (CAF et Conseil général), si vous pouvez y prétendre. Ce formulaire doit être retourné dans les 8 jours qui suivent l’embauche de la personne que vous avez recrutée. 4 Recruter une personne venant de l’étranger peut occasionner plus de démarches Si vous embauchez une personne de nationalité étrangère, vous devez vous assurer qu’elle est en situation régulière de séjour et de travail en France. Elle doit également vous prouver qu’elle est munie d’un titre en cours de validité l’autorisant à travailler. Il peut s’agir d’une carte de résident valable 5 ou 10 ans ou d’une carte de séjour temporaire d’1 an maximum, portant la mention « vie privée et familiale ». Vous pouvez également embaucher une personne titulaire d’une carte de séjour temporaire portant la mention « salarié », mais vous devez vérifier qu’elle ne comporte pas de restrictions particulières empêchant son détenteur de 7 travailler dans la région où vous habitez ou d’exercer l’emploi que vous lui proposez. Il est possible d’embaucher une personne qui n’a pas encore ses papiers définitifs ou dont les papiers sont en cours de renouvellement : elle devra alors vous présenter, selon le cas, un récépissé de première demande portant la mention « autorisé à travailler » ; ou un renouvellement de l’un des titres mentionnés ci-dessus. 4 S’assurer convenablement En tant qu’employeur, vous êtes responsable des dommages que la personne qui garde vos enfants pourrait causer à un tiers pendant l’exercice de ses fonctions, et ce, même si vous n’avez commis aucune faute. Bien que cela ne soit pas obligatoire, vous avez tout intérêt à vous assurer pour les dommages que votre employée pourrait causer à un tiers. En pratique, si vous avez souscrit une multirisque habitation ou une assurance de responsabilité civile familiale, vous êtes normalement couvert pour les dommages causés aux tiers par faute, négligence ou imprudence de votre employée. Il convient de le vérifier auprès de votre compagnie d’assurance. Pour couvrir les accidents corporels dont votre enfant pourrait être victime, vous devez souscrire une assurance contre les accidents corporels : une individuelle accident qui comporte une extension « accidents domestiques » ou une garantie des accidents de la vie qui couvre obligatoirement les accidents domestiques. En revanche, vous n’avez aucun contrat spécifique à souscrire pour couvrir les dommages corporels de votre employée ; si elle se blesse et s’il s’agit d’un accident du travail, c’est la sécurité sociale qui prendra en charge l’indemnisation de ces dommages. Si votre employée utilise votre voiture, avertissez votre assureur : certaines clauses de votre contrat d’assurance devront alors être modifiées. Si votre salariée utilise son propre véhicule pour conduire vos enfants, demandez-lui si sa voiture est bien assurée pour un usage professionnel. A défaut, elle devra souscrire à une extension de garantie qu’elle vous demandera de prendre en charge. 4 Rédiger le contrat de travail Votre contrat de travail doit respecter la convention collective nationale (CCN) des salariés du particulier employeur. Cet écrit 8 ne constitue qu’un moyen de preuve mais il vous permet de fixer noir sur blanc vos exigences et de prévenir tout malentendu ou situation litigieuse. En pratique, lors de l’engagement, vous pouvez vous contenter de rédiger une lettre d’embauche, sur laquelle vous précisez la durée de la période d’essai. Au plus tard à l’issue de cette période, vous établirez un contrat de travail. Mais vous pouvez vous dispenser de cette étape intermédiaire et rédiger directement un contrat de travail ; cela semble plus prudent et plus simple. En tout état de cause, le contrat doit être rédigé en deux exemplaires, datés et signés par chacune des parties sous la mention manuscrite « lu et approuvé ». Remettez-le à votre employée, au plus tard le 1er jour de travail (ou celui suivant la fin de la période d’essai). 4 Le contrat de travail est en principe à durée indéterminée Il est certes possible de recourir à un contrat de travail à durée déterminée (CDD). Mais le recours à un CDD doit être exceptionnel et conclu pour une tâche précise et temporaire. Sachez qu’un CDD est plus contraignant qu’un contrat à durée indéterminé (CDI). Il est aussi plus coûteux puisque vous devrez verser à votre employée une indemnité de fin de contrat représentant 10% de sa rémunération brute, sauf si vous recourez au chèque emploi service (CES) pour rémunérer votre employée. Mais le paiement par CES vous prive alors de la possibilité de bénéficier de certaines aides. Reste la principale contrainte du CDD : une fois la période d’essai terminée, il ne peut pas être rompu avant le terme prévu, sauf accord du salarié, faute grave ou cas de force majeure. De son côté, le salarié recruté en CDD, n’a pas le droit de rompre le contrat avant l’arrivée du terme sauf s’il a trouvé un autre emploi en CDI. 4 La période d’essai n’est pas obligatoire mais recommandée La période d’essai vous permet de mettre fin au contrat sans préavis, ni indemnité et sans avoir à vous justifier. Une fois la période d’essai terminée, pour vous séparer de votre employée, vous devrez obéir aux règles strictes d’une procédure de licenciement. Elle doit être mentionnée dans le contrat de travail. La durée ? Maximum un mois, mais vous avez la possibilité de la renouveler une fois par écrit. Lors d’un CDD, la période d’essai est plus courte et ne peut être renouvelée. 9 4 Des clauses pour définir la conduite de votre employée En tant qu’employeur, vous avez le pouvoir de donner des consignes et des directives et d’en contrôler l’exécution ainsi que de sanctionner les manquements graves et répétés de votre employée. Encore faut-il que vous lui ayez donné des instructions précises. N’hésitez pas à mentionner tout ce qui vous paraît essentiel pour le confort et la sécurité de vos enfants. Prévoyez également la conduite que votre employée devra adopter si votre enfant est malade. 4 Une description claire des tâches confiées La mission principale de l’Assistante Parentale est d’assurer en priorité une responsabilité auprès de vos enfants, c’est-à-dire les surveiller, les faire jouer et, d’une manière générale, contribuer à leur éveil. Vous pouvez également lui demander d’assurer du travail effectif lié à la présence de vos enfants : les nourrir, leur donner le bain et les habiller, les accompagner à l’école, au square, etc., s’occuper de leur linge, nettoyer leur chambre, leur salle de bain ou la cuisine après leur repas,… Les tâches ménagères autres que celles liées à la présence de vos enfants ne font pas partie des attributions normales de la garde d’enfants. Le contrat de travail doit préciser la nature de l’emploi, la définition des fonctions correspondantes ainsi que le niveau de qualification de votre employée qui dépend de sa compétence professionnelle (validée ou non par un diplôme) de son expérience et de son autonomie. 4 Le décompte de la durée du travail est complexe La durée de travail d’une garde d’enfants à domicile est fixée par la convention collective nationale du particulier employeur. Le décompte de la durée du travail d’une garde d’enfants à domicile est complexe et tient compte à la fois de la répartition entre temps de travail effectif et temps de présence responsable ainsi que de la régularité des horaires. Temps de travail effectif et temps de présence responsable. Tout au long de sa journée de travail, la personne qui garde vos enfants vaque à des occupations de natures différentes. A certaines périodes, elle s’occupe effectivement de vos enfants ou accomplit 10 des tâches liées à leur présence. A d’autres, elle est simplement présente à votre domicile mais pas forcément active. La convention collective permet de tenir compte de cette particularité en distinguant les heures de travail effectif des heures de présence responsable. Les heures de présence responsable sont celles pendant lesquelles votre employée peut utiliser son temps pour elle-même tout en restant vigilante pour intervenir s’il y a lieu. L’heure de présence responsable est rémunérée à un taux inférieur à celui d’une heure de travail effectif : elle équivaut aux 2/3 d’une heure de travail effectif. Nous vous conseillons d’être réaliste et de ne pas en profiter pour réduire par ce biais le salaire de votre employée ou pour augmenter démesurément son temps de présence. Vous pouvez faire varier les horaires de votre employée. Selon la nature de votre activité professionnelle ou les rythmes de vos enfants, vos besoins ne sont pas toujours les mêmes au cours de l’année. Cette spécificité est prise en compte par la convention collective qui permet de fixer des horaires de travail irrégulier ; ces horaires peuvent varier d’un jour à l’autre, d’une semaine sur l’autre, voire d’un mois sur l’autre. Mais la durée hebdomadaire ne peut dépasser 48h. Notez avec précision dans le contrat de travail les horaires hebdomadaires de votre employée. N’oubliez pas aussi de préciser ses jours habituels de repos. Si ses horaires sont irréguliers, indiquez selon quelle périodicité ils seront relevés et si vous ne pouvez pas les fixer à l’avance, mentionnez sous quel délai vous devrez l’informer de ses horaires. Si ses horaires sont réguliers, vous pouvez faire figurer dans le contrat de travail un planning hebdomadaire et vous réserver la possibilité de les modifier ponctuellement (prévoir dans ce cas, un délai de prévenance). La durée de travail ne doit pas dépasser 48h hebdomadaire. Un emploi à temps plein correspond à une durée de 40h de travail effectif par semaine, soit 174h par mois. Au-delà, toute heure effectivement travaillée est considérée comme une heure supplémentaire. Par ailleurs, si les horaires de travail de votre employée sont irréguliers, le comptage des heures supplémentaires commence lorsque la durée hebdomadaire du travail dépasse une 11 moyenne de 40h, calculée sur le trimestre. En revanche, si l’horaire de travail de votre employée est régulier, le décompte des heures supplémentaires se fait à la semaine ; il n’est pas possible de prévoir une compensation d’une semaine sur l’autre. Enfin, sachez que le nombre d’heures supplémentaires que vous pouvez demander à votre employée est limité à une moyenne de 8h par semaine. Cette moyenne s’apprécie sur une période quelconque de 12 semaines consécutives. Par ailleurs sur une même semaine, vous ne pouvez pas lui demander d’effectuer plus de 10h supplémentaires. Si vous ne pouvez pas respecter ces limites compte tenu de vos propres horaires de travail, il faut, par exemple, envisager d’employer à temps partiel, une seconde personne pour garder vos enfants ou avoir recours, de manière occasionnelle, à un établissement multi-accueil. 4 5 semaines de congés payés Votre salariée a droit à 5 semaines de congés payés, dont 2 semaines minimum consécutives à prendre pendant la période estivale. Vous pouvez indiquer dans le contrat les périodes durant lesquelles ces congés seront pris et indiquer que les dates lui seront communiquées selon un délai de prévenance de 2 mois minimum. Si du fait de votre profession, vous avez plus de congés que votre employée et si vous ne souhaitez pas qu’elle travaille pendant cette période, vous pouvez prévoir dans le contrat des congés supplémentaires non rémunérés. Précisez alors impérativement dans la clause relative aux congés, le nombre de jours supplémentaires imposés et la période à laquelle ils seront pris, afin que votre employée puisse s’organiser. Si vous ne l’avez pas fait et si vous imposez à votre employée de prendre des congés d’une durée supérieure aux droits qu’elle a acquis, vous devrez lui payer les heures normalement comme si elle avait travaillé pendant cette période ; vous ne pouvez pas les imputer sur ses congés payés à venir. 4 Les autres points à mentionner N’oubliez pas d’indiquer dans le contrat les jours fériés. Seul le 1er mai est obligatoirement chômé et payé. Pour les autres jours fériés, c’est à vous de décider si votre employée devra venir 12 travailler ou pas. Mais ces jours fériés doivent être payés si votre employée a 3 mois d’ancienneté et si elle a travaillé le jour précédent et le jour suivant le jour férié. Enfin, n’oubliez pas d’indiquer les avantages en nature dont bénéficie votre salariée ainsi que leur évaluation (repas, logement, transport, …) Évaluer précisément son budget Le coût d’une garde d’enfants à domicile et notamment les charges sociales représentent une charge budgétaire plus élevée pour les parents que les autres modes de garde. 4 La rémunération du salarié Le salaire d’une garde d’enfants à domicile ne peut être inférieur au Smic, ni au minimum conventionnel (qui équivaut au salaire brut). La prime de transport pour les salariés franciliens. Si vous habitez en région parisienne, si vous n’hébergez pas votre employée et si elle travaille chez vous plus de 20 heures par semaine, vous devez lui rembourser la moitié de la carte orange qui correspond au déplacement qu’elle effectue de chez elle à chez vous. Si elle travaille moins de 20 heures par semaine, le remboursement s’effectue au prorata de son nombre d’heures travaillées. Le salaire minimum imposé par la convention collective. Son montant dépend de la classification de votre employée et de son ancienneté chez vous. 4 Les cotisations sociales En tant qu’employeur, vous devez régler à l’Urssaf à la fois la part salariale et la part patronale. Vous pouvez choisir de payer ces cotisations soit sur une base forfaitaire, soit sur une base réelle. La mensualisation des salaires. Lorsque votre employée, à temps plein ou partiel, effectue des horaires réguliers, son salaire doit être mensualisé, c’est-à-dire que chaque mois, elle doit toucher la même somme, quel que soit le nombre de jours que comprend le mois, sous réserve qu’elle n’ait pas été absente. Pour calculer son salaire mensuel, il suffit de multiplier le nombre d’heures de travail effectif hebdomadaire par 52 semaines et de diviser par 12. (voir le site : www.fepem.fr) Les avantages en nature. Le salaire minimum conventionnel inclut les avantages en nature éventuellement fournis. Pour déterminer le montant à verser à votre employée, vous devez déduire ces avantages du salaire net. Le paiement des heures supplémentaires. En accord avec votre salariée, vous pouvez convenir soit de lui rémunérer ses heures supplémentaires, soit de lui donner la possibilité de les récupérer, dans les 12 mois qui suivent. Les 8 14 premières heures supplémentaires sont majorées de 25%, celles effectuées au-delà de 8 heures sont majorées de 50%. Si vous avez vous-même des congés plus importants que votre salariée, vous pouvez les mettre à profit pour compenser les heures supplémentaires effectuées par votre salariée. Vous pouvez de manière exceptionnelle demander à votre salariée de venir travailler le jour de son repos habituel, les heures effectuées ce jour-là étant majorées de 25% (en rémunération ou en récupération). 4 Les différentes aides La CAF vous aide à 2 niveaux : Elle prend en charge 50% de vos charges sociales limitées à un plafond et elle vous verse une aide sur le salaire de votre assistante parentale. Pour les montants précis, vous référer au site : www.caf.fr Le Conseil Général vous verse une allocation (Bébédom 92) de 100€/mois sous condition de ressources. Vous référer au site : [email protected] Votre comité d’entreprise peut aussi vous verser une aide. La mairie de Rueil-Malmaison verse une allocation aux habitants optant pour ce mode de garde : l’Allocation Municipale de Garde d’Enfants à Domicile (A.M.G.E.D.). Le montant de cette aide varie en fonction de plusieurs critères. Pour plus de renseignements, vous pouvez soit contacter les personnes gérant cette allocation (leurs coordonnées sont sur l’annexe) soit consulter le site : www.mairie-rueilmalmaison.fr. 15 Une réduction d’impôt : le montant est égal à la moitié des sommes effectivement dépensées pour l’emploi d’une salariée à domicile dans la limite de 12 000€ par an (+ 1 500€ par enfant à charge), plafonnée à 15 000€ (référence FEPEM 2009). La garde partagée La garde partagée est définie comme le fait de recourir aux services d’une personne assurant simultanément la garde des enfants de deux familles alternativement au domicile de l’une et de l’autre. En clair, l’avenant à la convention collective limite à 2 le nombre de familles pouvant recourir à ce mode de garde mais ne comporte pas de limite en ce qui concerne le nombre d’enfants gardés. contrats sont interdépendants : la rupture de l’un d’eux entraîne une modification substantielle de l’autre. 4 Toutes les heures de présence sont effectives Toutes les heures effectuées au domicile de l’une ou de l’autre famille sont considérées comme du travail effectif et doivent donc être décomptées et rémunérées comme telles au salaire minimum conventionnel prévu pour ce type de poste : niveau 2 ou 3 si votre employée a un certificat de qualifications ou de capacités professionnelles. Lorsque le temps global équivaut à un temps plein, les 2 familles doivent adhérer à un centre interentreprises de médecine du travail. Chaque famille doit rémunérer les heures effectuées à son domicile, selon les modalités de répartition du salaire fixées au contrat. 4 Les clauses du contrat de travail doivent être adaptées Compte tenu de la particularité de ce mode de garde, le contrat de travail établi par chacune des 2 familles employeurs doit être aménagé sur un certain nombre de points (préciser les coordonnées de l’autre famille, la répartition du salaire, ...). Pour le reste, les clauses sont les mêmes que celles d’un contrat de garde simple : en particulier, le travail et la responsabilité auprès des enfants des 2 familles doivent être la tâche prioritaire de la personne qui est employée. La convention collective impose une clause identique dans chaque contrat précisant le lien avec l’autre famille. Vous devez aussi prévoir, dans la clause du contrat précisant le lieu de travail, que la garde des enfants des 2 familles s’effectue bien en alternance à votre domicile et à celui de l’autre famille. Une autre clause à aménager est celle relative aux congés payés. Le salarié doit pouvoir bénéficier d’un congé réel de 5 semaines. Vous devez donc fixer les dates de départ en vacances d’un commun accord avec l’autre famille employeur. Il vous faudra aussi envisager ce qu’il se passe lorsque l’autre famille rompt le contrat qui le lie avec l’employée. En effet, les 2 16 17 2 LA relation EMPLOYEUR employée LES FORMALITÉS INCOMBANT À L’EMPLOYEUR GÉRER LES ABSENCEs DE L’EMPLOYÉE MODIFICATION DU CONTRAT DE TRAVAIL Du SALARIÉ SANCTIONNER LES FAUTES COMMISES 19 Les formalités incombant à l’employeur Les formalités administratives ont été considérablement simplifiées. Tous les mois, vous devez remplir le cadre correspondant à l’activité de votre salariée pour chaque volet Pajemploi. En retour, vous recevrez un avis de décompte de charges (à transmettre pour votre dossier AMGED) et votre assistante parentale recevra directement chez elle son bulletin de salaire. Gérer les absences de l’employée Prévues ou non, vous allez devoir vous organiser pour faire face aux absences de votre salariée, pendant ses vacances, à l’occasion des jours fériés et, plus difficilement, si elle est malade. 4 Comment calculer les jours de congés payés Dès lors que la personne qui garde vos enfants a travaillé chez vous pendant au moins 1 mois ou 4 semaines, elle a droit à des congés payés : vous devez lui accorder 2,5 jours ouvrables par mois de présence. La période de référence pour le calcul des congés débute au 1er juin jusqu’au 31 mai de l’année suivante, soit 5 semaines de congés payés par an. Pour effectuer ce calcul, vous devez retenir toutes les périodes assimilées à du temps de travail : congés pour événement personnel, congés payés, congés de formation continue, de maternité ou d’adoption ainsi que les périodes d’une durée ininterrompue d’un an maximum pendant lesquelles l’exécution du contrat de travail a été suspendue pour accident du travail ou maladie professionnelle. En revanche, un arrêt maladie ne doit pas être retenu pour ce calcul. Les dates de vacances sont fixées par l’employeur. Il vous appartient de fixer la date du départ en congé en avertissant votre salariée, suffisamment tôt pour qu’elle s’organise (au moins 2 mois). Si votre employée désire prendre ses congés à une autre date, vous pouvez lui accorder des congés pour convenance personnelle non rémunérés. 20 Les jours de congés peuvent être répartis dans l’année. Lorsque ses droits dépassent 2 semaines, la répartition des congés s’effectue de la manière suivante (mais vous pouvez néanmoins décider ensemble d’autres modalités) : votre employée doit prendre au minimum 2 semaines continues de congés payés pendant la période d’été. Les congés qui lui restent, dans la limite de 12 jours, peuvent être pris ou non pendant la période d’été, en une seule ou en plusieurs fois. Si votre employée prend ces congés en dehors de la période d’été parce que vous lui en avez fait la demande, elle a le droit à des congés supplémentaires : 1 jour de congé en plus, si elle prend de 3 à 5 jours en dehors de la période d’été, 2 jours en plus, si elle prend 6 jours de vacances ou plus en dehors de cette période. L’indemnité de congé payé est versée au moment des congés. Lorsque votre salarié est en congé, il doit normalement percevoir la même somme que celle qu’elle aurait dû percevoir si elle avait normalement travaillé. En pratique, il existe 2 méthodes de calcul de l’indemnité de congé payé : vous devez retenir celle qui est plus favorable à votre employée. La première méthode consiste à maintenir son salaire. Attention, le maintien du salaire porte sur le salaire brut, c’est-à-dire que vous ne pouvez pas déduire de son salaire net les avantages en nature dont elle ne bénéficie pas pendant ses congés. Cette méthode est plus avantageuse pour le salarié s’il a été augmenté ou si ses horaires de travail ont augmenté au cours de la période de référence de calcul des congés payés. La seconde consiste à lui verser 1/10ème de la rémunération qu’elle a perçue au cours de la période de référence. Cette méthode est plus avantageuse si votre employée a effectué de nombreuses heures supplémentaires ou si elle est passée d’un temps plein à un temps partiel au cours de la période de référence. 4 Les jours fériés ne sont pas tous chômés et payés A l’exception du 1er mai qui est obligatoirement chômé et qui doit être payé lorsqu’il tombe un jour habituellement travaillé, vous n’êtes pas obligés d’accorder un jour de repos à votre salariée pour les autres jours fériés. Si vous lui demandez de venir travailler ces jours-là, elle sera payée normalement. 21 Si vous ne lui demandez pas de venir travailler, vous n’êtes obligés de le rémunérer que si elle travaille chez vous depuis plus de 3 mois, si elle a été présente le dernier jour de travail précédent le jour férié et le premier jour de travail qui lui fait suite et si elle a travaillé au moins 200 heures au cours des 2 mois qui précèdent le jour férié (si elle travaille à temps partiel, ce nombre d’heures est proratisé). Mais rien ne vous empêche d’être plus généreux que ce que prévoit la convention collective et de décider que tous les jours fériés seront chômés et payés. 4 Votre salariée tombe malade Votre employée doit vous avertir rapidement de sa maladie et justifier de son absence en vous adressant sous 48 heures son arrêt de travail, même si elle n’est arrêté qu’un seul jour. Si elle ne justifiait pas son absence, vous seriez autorisé à la licencier. Vous n’avez pas à maintenir son salaire pendant son arrêt de travail. Elle recevra, après un délai de carence, des indemnités journalières de la sécurité sociale, si elle remplit les conditions requises, et un complément de salaire de l’Ircem, l’organisme de prévoyance compétent pour les salariés du particulier employeur, si elle a 6 mois d’ancienneté. Votre seule obligation est de remplir un imprimé d’attestation de salaire auprès de cet organisme. Vous ne pouvez pas licencier votre salariée du fait de sa maladie sauf si elle n’est plus apte à reprendre son emploi ou si, compte tenu de ses absences longues et répétées, vous ne pouvez plus vous organiser pour la garde de vos enfants. 4 Votre assistante parentale est enceinte Enceinte, votre employée a le droit à un congé maternité pendant lequel son contrat est suspendu et son licenciement interdit. Cette suspension est assimilée à du travail effectif, vous devez la prendre en compte pour le calcul des congés payés et de l’ancienneté de votre salariée. Durant son congé maternité, elle perçoit des indemnités journalières de la sécurité sociale et vous n’êtes pas tenu de lui maintenir son salaire. En revanche, elle ne perçoit pas d’indemnités complémentaires de la part du régime de prévoyance. A son terme, votre employée doit retrouver son emploi, à moins qu’elle décide de ne pas reprendre son travail. 22 Votre salariée enceinte peut démissionner sans préavis. Votre salariée, enceinte, peut à tout moment, sous réserve de justifier de son état par un certificat médical, rompre son contrat de travail du jour au lendemain, sans préavis. Par ailleurs, pendant son congé maternité, elle peut, si elle souhaite, ne pas reprendre son travail, démissionner en vous prévenant par lettre recommandée avec accusé de réception, 15 jours au moins avant la fin de son congé. Mais elle garde la possibilité de vous demander l’année qui suit cette rupture, par lettre recommandée avec accusé réception (AR), à bénéficier d’une priorité d’embauche (ce qui suppose un emploi vacant). Cette priorité lui restera acquise 1 an. Vos possibilités de licenciement sont restreintes. La loi protège votre salariée contre le licenciement pendant sa maternité. Cette protection joue dès le début de la grossesse, pendant le congé maternité, pour se terminer 4 semaines après la fin du congé de maternité. Toutefois, la protection diffère selon ces périodes. Pendant le congé maternité, le licenciement est totalement interdit, même s’il trouve sa cause dans un motif étranger à la grossesse. Vous n’avez pas le droit de signifier un licenciement ou de lui faire prendre effet pendant le congé de maternité lui-même, y compris les 4 semaines pour « état pathologique ». Vous pouvez la licencier pour suppression de poste avant le début de son congé maternité. Si, à la date à laquelle vous avez envoyé la lettre de licenciement, le préavis n’est pas terminé au début du congé maternité, il est suspendu et reprendra à l’issue de ce congé. En revanche, en dehors du congé maternité et les 4 semaines qui le suivent, deux motifs de licenciement restent possibles. Il s’agit de la faute grave de la salariée non liée à son état de grossesse ou de l’impossibilité dans laquelle vous êtes de maintenir son emploi pour un motif étranger à la maternité. Votre salariée n’ayant pas de délai légal à respecter pour vous mettre au courant de son état, il se peut que vous soyez amené à la licencier sans savoir qu’elle est enceinte, pour un motif autre que les deux visés ci-dessus. Celle-ci a alors un délai de 15 jours, à compter de la notification du licenciement, pour vous adresser en recommandé avec accusé réception, un certificat attestant de son état et pour faire ainsi annuler le licenciement. 24 Votre assistante parentale peut demander un congé parental. A l’issue de son congé maternité, votre employée peut prendre un congé parental et cesser temporairement son activité ou demander à réduire sa durée de travail. Pour en bénéficier, elle doit justifier au minimum d’un an d’ancienneté chez vous à partir de la naissance de l’enfant. Ce congé, d’une durée initiale maximale d’un an, peut être renouvelé deux fois sans pouvoir se prolonger au-delà des 3 ans de l’enfant. Si cet enfant est gravement malade ou handicapé, le congé peut être prolongé d’un an . Sa demande doit être faite par lettre en recommandée avec accusé réception (AR) 1 mois au moins avant le terme du congé maternité, s’il lui succède immédiatement. Votre employée peut aussi reprendre le travail et demander à tout moment, jusqu’aux 3 ans de l’enfant, à bénéficier de ce congé. Elle devra alors vous prévenir 2 mois à l’avance. Le congé parental n’est pas rémunéré par l’employeur. Il ne donne pas non plus droit à des congés payés. En revanche, il est pris en compte pour moitié dans la détermination des droits liés à l’ancienneté. Au terme de son congé, votre employée doit obligatoirement retrouver son emploi, sauf si entre-temps vous l’avez supprimé. Vous devez, dans ce cas, procéder à son licenciement. Le préavis n’est pas dû puisque la salariée ne travaille pas. 4 Votre employée a un accident du travail Si votre salariée est victime d’un accident du travail à votre domicile, elle est indemnisée par la sécurité sociale. Vous devez très vite déclarer cet accident à la caisse primaire d’assurance maladie de votre salariée et remettre à celle-ci une feuille d’accident du travail lui permettant d’accéder gratuitement aux soins. Vous n’avez pas à lui maintenir son salaire pendant son arrêt, mais vous ne pouvez pas non plus la licencier du fait de cette absence. Si, par la suite, du fait de cet accident, ou pour une autre cause, votre salariée est reconnue invalide par la sécurité sociale, vous ne pouvez pas la licencier. Vous devez au préalable faire constater par la médecine du travail qu’elle n’est plus apte à occuper son emploi. 25 La modification du contrat de travail du salarié Vous pouvez proposer à votre salariée de modifier ses conditions de travail, mais en aucun cas vous n’avez le droit de le lui imposer. Si vous ne parvenez pas à vous mettre d’accord, il faudra envisager son licenciement. Les conditions de travail qui peuvent être modifiées. Ses tâches, ses horaires, sa durée de travail ou même son lieu de travail, si vous déménagez. Ces modifications, qui portent sur des éléments importants de son contrat de travail, ne peuvent pas être imposées unilatéralement aux salariés. Vous devez impérativement les lui proposer. Si elle refuse et si vous persistez dans votre volonté de procéder à ces changements, vous devez dans un deuxième temps vous résoudre à la licencier. La procédure que vous devez respecter. La première démarche à accomplir est d’informer votre salariée de vos intentions. Si elle est d’accord, établissez un avenant au contrat et faites-le lui signer. Si elle est réticente ou souhaite réfléchir, proposez-lui par écrit la modification d’horaires (lettre remise en main propre contre signature ou recommandée avec accusé réception AR) ; informez-la que vous lui laissez un délai d’un mois pour réfléchir, mais qu’au terme de ce délai, si elle ne vous a pas donné de réponse, elle sera censée avoir accepté les nouveaux horaires. En cas d’accord oral ou tacite, faites-lui signer un avenant au contrat de travail. Si votre salariée refuse la modification, vous pouvez soit renoncer à votre projet et continuer à l’employer aux mêmes conditions, soit la licencier pour pouvoir embaucher une personne qui convienne à votre nouvelle organisation. Sanctionner les fautes commises par le salarié Si votre salariée commet une faute, vous pouvez souhaiter la sanctionner sans pour autant envisager son licenciement. Vous pouvez alors, selon la gravité de la faute commise, lui donner un avertissement ou la mettre à pied et la priver de quelques jours de salaire. La proposition que vous lui faites doit rester raisonnable. Si les modifications envisagées sont inacceptables et/ou constituent un moyen détourné de licencier votre salariée, elle pourrait contester son licenciement. 26 27 3 formation de votre assistante parentale la formation initiale la formation continue le suivi de votre assistante parentale au relais assistantes parentales 29 La formation initiale catalogues des actions de formation ainsi que la liste des organismes de formation de la région parisienne. Elle permet à toute personne désirant travailler comme garde d’enfants au domicile de particuliers d’acquérir des compétences théoriques et de les mettre en pratique lors d’un stage en structure collective. Cette formation avant l’emploi peut être rémunérée. Elle dure environ 4 mois ½ et peut aboutir à l’obtention du Certificat de Qualification Professionnelle (CQP et CCP) Garde d’Enfants à Domicile, certificat non obligatoire pour exercer le métier d’assistante parentale mais conseillé pour une plus grande sécurité. Ces renseignements sont aussi disponibles au : 0825 077 078 La formation continue Tout particulier employeur cotise à hauteur de 0,15% du salaire au titre de la formation professionnelle continue. Ces versements donnent droit à l’assistante parentale de se former pour renforcer ses compétences. 4 Qui peut en bénéficier ? Tout employé de maison peut se perfectionner gratuitement jusqu’à 40 heures par an, quel que soit le nombre d’heures qu’il effectue chez vous, son niveau de qualification et le nombre de ses employeurs. C’est l’employeur qui doit en faire la demande. La rémunération de l’employé pendant sa formation, ainsi que ses frais d’inscription et de déplacement sont pris en charge par l’AgefosPME. Vous devez faire l’avance de son salaire mais il vous sera remboursé. 4 Quelles sont les formations ? Des stages de 16 à 40 heures sont organisés tout au long de l’année, concernant les emplois auprès d’enfants, les personnes âgées ou handicapées, les techniques de travail et la préparation au permis de conduire. 4 Où s’adresser ? Le Pôle Garde d’Enfants à Domicile (PGED) de la ville de RueilMalmaison peut vous renseigner et mettre à votre disposition les 30 Le suivi de votre assistante parentale au Relais Assistantes Parentales Dans le cadre de la Charte Qualité signée avec la Caisse d’Allocations Familiales et le Conseil Général, la ville de RueilMalmaison propose un programme d’activités à l’intention des assistantes parentales pour favoriser la qualité de ce mode d’accueil. Pour bénéficier de ces activités, il est obligatoire de s’inscrire auprès du Pôle Garde d’Enfants à Domicile, 294 avenue Napoléon Bonaparte à Rueil-Malmaison, tél. : 01 41 29 19 74 Les activités, gratuites, proposées par l’équipe du Pôle Garde d’Enfants à Domicile sont : Les rencontres pédagogiques Encadrées par une Educatrice de Jeunes Enfants, les assistantes parentales peuvent profiter d’un temps de rencontre avec des professionnelles de la Petite Enfance et les enfants, d’un espace de jeu. Les ateliers Les assistantes parentales accompagnées des enfants peuvent apprendre des techniques d’éveil dispensées par l’Educatrice de Jeunes Enfants. Ces ateliers pourront être reproduits à la maison avec les enfants dont elle s’occupe. Les groupes de réflexions professionnelles Les assistantes parentales, par petits groupes, peuvent participer à des réunions animées par des professionnelles de la Petite Enfance qui répondent à leurs questions sous forme de groupes de paroles ou sur un thème proposé. Si votre enfant est inscrit dans une structure multi-accueil, il pourra y être accueilli sur réservation et en fonction des places disponibles pendant ces réunions. 31 4 La rupture du contrat de travail le salarié quitte ses fonctions le licenciement du salarié 33 La rupture du contrat de travail ou comment respecter vos obligations en tant qu’employeur, tout en essayant, autant que faire se peut, de rester en bons termes… condition seulement qu’elle ait bien 60 ans et qu’elle ait une carrière suffisante pour pouvoir prétendre à une retraite à taux plein. Vous devez également lui remettre un certificat de travail ainsi qu’une attestation Assédic. Le salarié quitte ses fonctions Le licenciement du salarié 4 Votre salarié démissionne Votre employée peut à tout moment donner sa démission, sans avoir à justifier de sa décision. Ses seules obligations : vous avertir par écrit et respecter un préavis variable selon son ancienneté (1 semaine pour moins de 6 mois d’ancienneté, 2 semaines entre 6 mois et 2 ans et 1 mois à partir de 2 ans d’ancienneté). Si vous ne souhaitez pas que votre employée continue à s’occuper de vos enfants à partir du moment où elle désire partir, vous pouvez la dispenser d’effectuer son préavis, mais vous devez alors lui payer son salaire comme si elle était venue travailler. En revanche, si c’est votre salariée qui vous demande de la dispenser de travailler, ce que vous n’êtes pas contraint d’accepter, vous n’êtes pas obligé de lui verser le salaire correspondant au préavis qu’elle n’exécute pas. Enfin, vous devez lui verser une indemnité compensatrice de congé payé pour régler les congés qu’elle a acquis mais qu’elle n’a pas encore pris, et lui remettre son certificat de travail ainsi qu’une attestation Assédic. La rupture du contrat de travail à votre initiative est une opération délicate. Vous devez, bien sûr, scrupuleusement respecter la procédure imposée par la loi, mais surtout vous devez vous assurer que vous pouvez justifier votre décision par un motif réel et sérieux. Un motif par trop subjectif pourrait conduire à l’octroi au salarié de dommages et intérêts en fonction du préjudice subi. Ainsi, vous ne pouvez pas licencier une personne pour perte de confiance, sans être en mesure de citer des faits qui motivent cette décision. Un simple soupçon n’est pas un motif réel. De même, une incompatibilité d’humeur ne saurait justifier un licenciement, sauf si vous pouvez démontrer par des témoignages ou des certificats médicaux que votre enfant a peur de votre employée. 4 Votre employé part à la retraite Votre salariée peut volontairement partir à la retraite à partir de 60 ans. Elle n’est pas obligée de vous en informer par écrit, mais cela reste préférable pour vous ménager une preuve qu’il s’agit bien de sa volonté. Elle doit respecter, seulement en cas de démission, un préavis d’une durée variable selon son ancienneté : 1 semaine si elle a moins de 6 mois d’ancienneté, 1 mois entre 6 mois et 2 ans d’ancienneté et 2 mois à partir de 2 ans. Vous devez lui verser une indemnité compensatrice de congé payé et une indemnité de départ à la retraite si elle a 10 ans d’ancienneté chez vous. A noter que vous pouvez vousmême prendre l’initiative de mettre votre salariée à la retraite à 34 4 Vous devez avoir un motif réel et sérieux Ce peut être soit une faute de votre employée, soit le fait qu’elle ne soit plus en mesure d’occuper ses fonctions, soit enfin un motif lié à votre situation personnelle. Le motif repose sur une faute commise par votre salarié La faute doit être suffisamment gênante pour justifier son licenciement. Si la faute est grave, c’est-à-dire qu’elle vous oblige à mettre fin immédiatement au contrat de travail, sans que vous puissiez vous permettre de faire effectuer le préavis à votre salariée, vous n’aurez à lui verser ni préavis, ni indemnité de licenciement. Enfin, si votre employée commet une faute dans l’intention de vous nuire, cette faute dite lourde la prive de préavis, d’indemnité de licenciement et de l’indemnité de congé payé correspondant à la période de référence en cours. 35 Les fautes les plus fréquentes pouvant être reprochées aux assistantes parentales. L’éventualité d’une faute grave est plus fréquente vis-à-vis d’une garde d’enfants, car on est plus exigeant à son égard. Outre les fautes qu’on peut reprocher à tout employé de maison, vol, manque de ponctualité, indiscipline, indiscrétion, désinvolture, etc., on peut ajouter à la liste : la violence, l’intempérance (alcool ou drogue), le manquement aux règles élémentaires de sécurité, le manquement à la décence, ou le non-respect de l’une des obligations imposées dans le contrat de travail. Si vous êtes très attachés à certaines règles comme ne pas fumer, ne pas donner rendez-vous à des tiers chez vous, mieux vaut les mentionner dans le contrat de travail. De même, en ce qui concerne l’administration de médicaments ou la réaction face à une situation d’urgence, mieux vaut régler la conduite à tenir dans le contrat de travail ; il sera alors plus facile d’invoquer une faute grave pour inexécution d’obligations mentionnées dans le contrat. Le motif repose sur l’incapacité du salarié à occuper son emploi Inaptitude médicale, incompétence ou non renouvellement de sa carte de séjour. Le motif repose sur votre situation personnelle Perte de votre emploi, décès du conjoint, divorce, prise d’un congé parental, obtention d’une place en crèche, scolarisation,… 4 Vous devez respecter scrupuleusement la procédure La procédure à suivre pour licencier votre salariée est décrite à l’article 12 de la Convention Collective Nationale des Salariés du Particulier Employeur. Vous devez convoquer votre salariée à un entretien préalable pour lui faire part de votre projet, lui en donner les raisons et entendre ses objections ou suggestions. Après l’entretien, vous devez respecter un délai dit « de réflexion » avant de lui notifier par lettre recommandée avec AR son licenciement. Il doit s’écouler « 2 jours francs » entre l’entretien et la notification. Cette lettre de licenciement doit impérativement être datée, motivée et signée. Rédigez avec le plus grand soin la motivation car c’est à partir de ce que vous aurez écrit que le juge se prononcera en cas de litige. 36 4 Votre salariée a le droit à un préavis Sauf durant la période d’essai ou en cas de faute grave ou lourde, la salariée a le droit à un préavis d’une semaine si elle a moins de 6 mois d’ancienneté, un mois entre 6 mois et 2 ans d’ancienneté et 2 mois à partir de 2 ans d’ancienneté. Le préavis est un temps pendant lequel la salariée exécute son contrat dans exactement les mêmes conditions. Pendant son préavis, votre salariée, si elle travaille à temps complet, a le droit à des heures dites de liberté pour rechercher un emploi. Ces heures doivent lui être payées. Le nombre d’heures alloué est variable selon son ancienneté : 2 heures par jour pendant 6 jours ouvrables pour les salariés ayant moins de 2 ans d’ancienneté et 2 heures par jour pendant 10 jours ouvrables à partir de 2 ans d’ancienneté. Vous devez en principe fixer d’un commun accord le moment où ces heures seront prises. obtenu par trois. On retient la méthode la plus favorable à l’employé. Cette indemnité est exonérée de charges sociales et d’impôts. L’indemnité compensatrice de congé payé Elle correspond aux jours de congés acquis et que votre employée n’a pas pu prendre, sauf si vous la licenciez pour faute lourde. Vous devez lui remettre des pièces justificatives Vous devez lui délivrer un certificat de travail, une attestation Assédic pour ses droits au chômage et, sur sa demande, une attestation certifiant qu’elle est libre de tout engagement. La date de départ à inscrire sur le certificat de travail est celle de fin de préavis, qu’il soit exécuté ou non, sauf s’il a été interrompu à l’initiative du salarié. On indique alors la date de départ réelle. Attention, toutefois, lorsque votre salariée trouve un nouveau travail pendant son préavis : elle peut alors l’interrompre après en avoir effectué au minimum deux semaines. Elle doit vous fournir un justificatif de ce nouvel emploi. A partir du moment où elle quitte ses fonctions, vous n’avez plus à la payer mais vous devez lui verser l’indemnité de licenciement. 4 Vous devez verser ses indemnités à votre salariée Selon l’ancienneté de votre salariée et le motif du licenciement, les sommes à lui verser diffèrent. L’indemnité de licenciement Elle est versée si votre employée est âgée de moins de 65 ans, si elle n’a pas été licenciée pour faute grave ou lourde et si elle justifie d’au moins 2 ans d’ancienneté. Elle représente 1/10ème du salaire mensuel moyen par année de services continus pour les 10 premières années ; pour les années au-delà de 10 ans chez vous : 1/6ème du salaire mensuel moyen par année de services continus. Ce salaire mensuel moyen s’obtient en additionnant tous les salaires bruts perçus soit pendant les 12 derniers mois, y compris les primes et en divisant le résultat obtenu par 12, soit pendant les 3 derniers mois y compris les primes et en divisant le résultat 38 39 Annexe N°1 CONTACTS POUR LA RECHERCHE D’UNE ASSISTANTE PARENTALE Le Pôle Garde d’Enfants à Domicile 294, avenue Napoléon Bonaparte 92 500 Rueil-Malmaison Tél. : 01 41 29 19 74 Contact : Mme OBERTI [email protected] PÔLE Emploi 21, avenue de la Libération 92 500 Rueil-Malmaison Tél. : 01 47 49 50 90 Contact : Mme BARBIEUX [email protected] Fédérations nationales renseignant sur les associations proches de votre domicile Adessa www.federation-adessa.org Tél. : 01 44 52 82 82 Asserdom (réseau d’associations de services à domicile de la FEPEM) : www.fepem.fr Tél. : 0 825 07 64 64 40 Annexe N°2 Paris service famille www.paris-servicesfamilles.com.fr Tél. : 0 810 13 32 32 UNADMR (Union Nationale des Associations d’aide à Domicile en Milieu Rural) : Liste des associations sur internet www.admr.org Tél. : 01 44 65 55 55 Unassad (Union Nationale des Associations de Soins et Services à Domicile) : www.unassad.net Tél. : 01 49 23 82 52 SESP (Syndicat des Entreprises de Service aux Personnes) : www.sesp.asso.fr Tél. : 01 40 69 44 74 QUI CONTACTER ET POURQUOI ? Pour inscrire votre employée, ouvrir vos droits pour les aides de la CAF et du CG : CAF (Caisse d’Allocations Familiales) de Suresnes 24, avenue du Général de Gaulle 92156 SURESNES www.caf.fr Tél : 01 41 44 32 70 Pour tous renseignements concernant l’Urssaf, vos charges, le bulletin de salaire de votre employée : Centre Pajemploi, Réseau Urssaf 43 013 Le Puy en Velay Cedex Tél. : 08 20 00 72 53 www.pajemploi.urssaf.fr Mail : [email protected] *** *** Si vous n’êtes pas adhérent, pour tous renseignements concernant la Garde à Domicile, la convention collective,… : FEPEM (Fédération des Particuliers Employeurs) www.fepem.fr Tél. : 08 25 07 64 64 Renseignements concernant les droits du travail : DDTEFP (Direction Départementale du Travail Et de la Formation Professionnelle) : 13, rue de Lens 92 000 Nanterre Tél. : 01 47 86 42 01 *** Un service « Petites annonces » a été mis en place sur le site de la mairie de Rueil-Malmaison : www.mairie-rueilmalmaison.fr *** Si vous êtes adhérent : FEPEM (Fédération des Particuliers Employeurs) d’Ile de France 10, rue du Mont Thabor 75 001 PARIS www.fepem.fr Tél : 01 42 60 46 77 Renseignements pour les formations des salariées du particulier employeur (modalités d’inscription, catalogues formation,…) : Institut FEPEM 60, rue Saint Blaise 61 004 Alençon Cedex Tél : 02 33 82 08 92 www.institut-fepem.org 41 Annexe N°2 Agefos-pme, (Département des Emplois Familiaux) 69, boulevard Malesherbes 75 008 PARIS Tél. : 0 825 077 078 SMIROP (Organisme de Médecine du Travail) 17, avenue du Maréchal Joffre 92 000 Nanterre Tél. : 01 41 37 82 82 42 Notes AMGED (Allocation Municipale de Garde d’Enfants à Domicile) Pavillon Manet, Direction de la Petite Enfance - 13, bd Foch 92 500 Rueil-Malmaison Contact : Patricia Guilbaud [email protected] Tél. : 01 47 32 53 85 Coralie Gaillard [email protected] Tél. : 01 47 32 53 84 43