l`uomo in più (l`homme en plus)

Transcription

l`uomo in più (l`homme en plus)
L’UOMO IN PIÙ
(L’HOMME EN PLUS)
Comédie dramatique de Paolo Sorrentino
Italie – 2001 – 1h40
Avec Toni Servillo, Andrea Renzi, Nello Mascia
Version originale sous-titrée
Merc. 25
18h15
Jeudi 26
21h
Vend. 27
Sam. 28
18h15
Dim. 29
21h
Lundi 30
Mardi 1er mai
Réagissez sur le film sur le blog des Montreurs d’Images
L’histoire
Dans le Naples des années 80, Tony est un crooner en vogue, Antonio joueur de foot
professionnel ; l’un est arrogant et égocentrique, l’autre timide et naïf. Les deux hommes sont au
sommet de leur gloire... mais leurs destins vont brutalement basculer et les précipiter vers une
descente aux enfers où la chute de l’un résonnera comme la rédemption de l’autre....
Revue de presse
« Film inaugural d'une oeuvre en construction, "L'Uomo in più" frappe par sa spécificité de ton, la
force et l'originalité de la mise en scène. » - La Croix
« (...) l'on retrouve dans "L'uomo in piu" la tendance à la surcharge, le brio un peu ostentatoire de
l'auteur de "This Must Be The Place". Mais aussi une espèce de rage, une acuité politique, qui se
sont diluées dans les films suivants. » - Le MondeResté jusqu'alors inédit, le premier film de Paolo
Sorrentino est une comédie douce-amère au ton particulièrement réussi, qui rappelle par moments
les films de Nanni Moretti. » - Les Fiches du Cinéma
« L'ambiance est étrange, quelque part entre surréalisme et mélo, la réalisation, déjà intéressante, et,
surtout, la composition de Toni Servillo, en chanteur vieillissant, est superbe. » - Télé CinéObs
Notes
Avant Il Divo...
L'uomo in più (L'homme en plus), sorti en Italie en 2001, est le premier long métrage de Paolo
Sorrentino, connu en France pour son film Il Divo (2008), qui revient sur l'histoire du Premier Ministre
italien Giulio Andreotti et ses liens avec la Mafia. Depuis, ce réalisateur a signé Les Conséquences
de l'amour (2004), L'Ami de la famille (2006) et This Must Be the Place (2011).
Toni et Paolo
L'uomo in più (L'homme en plus) marque la première collaboration de l'acteur Toni Servillo et du
réalisateur Paolo Sorrentino. Ils se sont ensuite retrouvés pour Les Conséquences de l'amour et Il
Divo, deux rôles qui ont valu à Toni Servillo un David di Donatello du Meilleur acteur, l'équivalent des
César en Italie.
Salué par la critique !
L'uomo in più (L'homme en plus) a remporté un beau succès critique lors de sa sortie en 2001. Le
film a été sélectionné au Festival de Venise et a obtenu trois nominations aux David di Donatello
dans les catégories suivantes : Meilleur nouveau réalisateur, Meilleur scénario et Meilleur acteur pour
Toni Servillo.
Merci Maradona !
Pour comprendre les origines de L'uomo in più (L'homme en plus), il faut remonter à un souvenir bien
précis du réalisateur Paolo Sorrentino. Ce dernier se souvient d'une rencontre qui l'a marqué et qui
l'a poussé à réaliser son premier film : "Je me souviens qu’un ami de la famille venait chez nous et
donnait des cours à mon père, qui écoutait les chanteurs Buongusto et Peppino. Il lui disait : "Sinatra,
seul Sinatra existe". Un jour, sur la route Epomeo, j’ai vu Maradona au volant d’une voiture arrêté à
un feu rouge. Il avait l’air sérieux et concentré. Une femme qui portait ses courses et moi le
regardions bouche bée. On ne tombe pas tous les jours nez à nez avec un génie. Je me suis
demandé ce que les joueurs de foot deviennent lorsqu’ils ne jouent plus. Il parait que certains se
suicident. Parce qu’ils aimeraient jouer jusqu’à la fin de leur vie. Ce n’est pas drôle de rester à la
maison et regarder la TV."
Un footballeur et un chanteur...
L'histoire de L'uomo in più (L'homme en plus) s'inspire vaguement de la vie de deux personnalités
italiennes : le joueur de football Agostino Di Bartolomei, qui s'est suicidé en 1994, et le chanteur
Franco Califano.
Le Molosse...
Le Molosse - l'entraîneur joué par Nello Mascia - est inspiré de Bruno Pesaola, un véritable
entraîneur de football, qui s'est occupé de plusieurs clubs italiens (dont Naples, la Fiorentina et
Bologne).
Anachronisme
Dans une scène du film, le personnage joué par Toni Servillo pénètre dans une pièce où l'on peut
entendre la chanson Just an Illusion du groupe Imagination. C'est une erreur, car le film se déroule
en 1980 alors que la chanson date de 1982.
Cinéma Art & Essai – AGEN
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