la grande belle la grande bellezza

Transcription

la grande belle la grande bellezza
LA GRANDE BELLEZ
BELLEZZA
Comédie de Paolo Sorrentino
Avec Toni Servillo, Carlo Verdone, Sabrina Ferilli…
France/Italie – 2h22
Version originale soussous-titrée
Merc.15
11h00
11h00
Jeudi 16
15h00
Vend.17
21h00
Samedi 18
Dimanche 19
Lundi 20
11h00
Mardi 21
Réagissez sur le film sur le blog des Montreurs d’Images
L’histoire
Rome dans la splendeur de l’été. Les touristes se pressent sur le Janicule : un Japonais s’effondre foudroyé par
tant de beauté. Jep Gambardella – un bel homme au charme irrésistible malgré les premiers signes de la
vieillesse- jouit des mondanités de la ville. Il est de toutes les soirées et de toutes les fêtes, son esprit fait
merveille et sa compagnie recherchée. Journaliste à succès, séducteur impénitent, il a écrit dans sa jeunesse un
roman qui lui a valu un prix littéraire et une réputation d’écrivain frustré : il cache son désarroi derrière une
attitude cynique et désabusée qui l’amène à poser sur le monde un regard d’une amère lucidité. Sur la terrasse de
son appartement romain qui domine le Colisée, il donne des fêtes où se met à nu "l’appareil humain" – c’est le
titre de son roman – et se joue la comédie du néant. Revenu de tout, Jep rêve parfois de se remettre à écrire,
traversé par les souvenirs d’un amour de jeunesse auquel il se raccroche, mais y parviendra-t-il ? Surmontera-t-il
son profond dégoût de lui-même et des autres dans une ville dont l’aveuglante beauté a quelque chose de
paralysant…
Presse
Première
Un cortège de visions folles, d'embardées opératiques et de décrochages sensuels, à la fois hanté par la littérature
et totalement électrisant, sans aucun équivalent.
Télérama
Fellini : son ombre plane sur "La Grande Bellezza" ; non comme modèle à imiter, mais comme source
d'inspiration. (...) Sans jamais perdre de son ironie, Paolo Sorrentino passe insensiblement, irrésistiblement, de la
démesure à la retenue.
Notes
Cannes 2013
La Grande Bellezza est présenté en compétition au Festival de Cannes 2013. Il s'agit du cinquième long
métrage cité à Cannes pour le réalisateur italien, qui a remporté le Prix du Jury Œcuménique en 2011 pour son
dernier film This Must Be the Place porté par Sean Penn.
Acteur fétiche
fétiche
Toni Servillo retrouve Paolo Sorrentino pour la quatrième fois de sa carrière après le premier film du
réalisateur L'uomo in più (2001), Les Conséquences de l'amour (2003) et Il Divo (2008), auréolé du Prix du Jury à
Cannes. Il est également à l'affiche du récent La Belle endormie, drame sur l'euthanasie réalisé par Marco
Bellocchio.
Caméo
L'actrice américaine Angelina Jolie fait une apparition dans La Grande Bellezza, comme journaliste de
mode.
Retour à Rome
La Grande Bellezza signe le retour de Paolo Sorrentino chez lui, en Italie, après un dernier film qui l'a
mené en Irlande et aux Etats-Unis aux côtés de Sean Penn, This Must Be The Place. "Après deux merveilleuses
années d'errance entre l'Europe et les États-Unis, j’ai vraiment ressenti la nécessité de ne plus bouger", explique
le réalisateur, en poursuivant : "J’ai voulu entretenir ma paresse avec un travail qui me permettrait de rentrer
chez moi tous les soirs ; mais, en réalité, La Grande Bellezza a été un film épuisant, bien que passionnant à faire."
PingPing-pong scénaristique
Le long travail d'écriture du scénario, entre Umberto Contarello et Paolo Sorrentino, est assimilé à un jeu
de ping-pong selon le réalisateur, qui le retravaille sans cesse jusqu'au tournage : "J'écris la première version, je la
lui envoie, il écrit la deuxième version, j'en fait une troisième et ainsi de suite, jusqu'à la veille du tournage, car
un scénario peut toujours être amélioré. Le mot "fin" n'existe pas dans l'écriture."
Confiance aveugle
Luca Bigazzi a travaillé sur tous les longs métrages de Paolo Sorrentino depuis 2003 et Les Conséquences
de l'amour. Il a toute la confiance du réalisateur, et dispose d'une grande liberté d'interprétation du scénario :
"Nous avons la chance de nous comprendre sans parler. Donc, je donne le scénario à Luca et je le laisse
l'interpréter et le décliner en termes de lumière", déclare le cinéaste. "Il sait que je préfère parcourir de nouveaux
chemins inédits plutôt que de s'appuyer sur ce que nous connaissons. Je suis heureux de découvrir la lumière
qu'il a créée plutôt que de devoir lui donner des indications au préalable."
D'un maître à l'autre
Inspiré par ce maître du cinéma italien, Paolo Sorrentino a tenu à montrer La Grande Bellezza à Ettore
Scola (Affreux, sales et méchants, Une journée particulière). La rencontre a été particulièrement émouvante pour
le jeune auteur : "J'ai été ému de le voir profondément touché. À la fin de la projection, il m'a caressé
longuement le visage en répétant combien il aimait le film."
Musique populaire
populaire
Musique originale et classiques populaires s'entremêlent dans La Grande Bellezza, pour faire écho aux
contradictions de Rome, entre ville éternelle et moderne.
Les Montreurs d’Images
Cinéma Art & Essai – AGEN
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