Les ganglions sont des petites «glandes» faisant partie

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Les ganglions sont des petites «glandes» faisant partie
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substituer à l’avis d’un professionnel de santé connaissant votre situation
particulière.
----- Votre pharmacien ------
Les ganglions sont des petites «glandes» faisant partie
naturellement du système lymphatique qui irrigue, au même titre
que le sang, tous les organes du corps. Ces ganglions participent
localement à la réaction immunitaire.
On découvre fréquemment des «ganglions» dans le cou, au
pli de l'aine ou sous les aisselles chez l'enfant de 4 à 8 ans :
cela ne correspond le plus souvent à aucune pathologie; les
«glandes» sont juste un peu augmentées de volume car le
développement du système lymphatique est maximum à cet âgelà.
Le plus souvent, les «ganglions» qui grossissent (qu'on
appelle alors «adénopathies») représentent une réponse
immunitaire transitoire à une infection locale ou générale.
La plupart du temps, la découverte d'un
ganglion (on parle d'adénopathie)
intervient lors d'un examen clinique de
routine effectué par votre médecin.
Cependant, si vous en faites vousmême la découverte, consultez
systématiquement votre médecin que
ce ganglion soit petit ou gros,
douloureux ou non.
La hantise d'une affection cancéreuse
devient dominante lorsque l'on se
palpe un ganglion apparu récemment.
Les dictionnaires médicaux à l'usage
du grand public ont également
tendance à dramatiser la nature des
ganglions. Toute augmentation de
volume ganglionnaire ne signifie pas,
heureusement, leucémie aiguë ou
lymphome. Il s'agit le plus souvent
d'une réponse transitoire à une
infection locale ou généralisée banale.
Un ganglion douloureux n'est pas plus grave qu'un
ganglion indolore :
La douleur présente ou absente lors d'une adénopathie ne
signifie rien concernant sa gravité. Les ganglions de la poussée
de varicelle ou les maladies ORL sont très douloureux or ces
maladies sont communes. A l'inverse, des ganglions indolores
peuvent se voir dans les cancers ou le sida.
Généralement, il existe une petite douleur à la palpation mais
celle-ci ne doit pas vous faire paniquer : votre médecin fera
toute la lumière sur vos inquiétudes.
Débrouiller le terrain
L'examen clinique permettra à votre médecin de débrouiller le terrain et de porter
un diagnostic de première approche.
Il s'intéressera non seulement aux caractéristiques de votre ganglion mais aussi à
votre état général (recherche d'une fièvre, d'une fatigue, d'une anorexie ou d'un
amaigrissement), et à l'état de votre foie et de votre rate.
Ainsi pourront être reconnus, derrière ce que l'on croit être un ganglion, un kyste,
un abcès, un fibrome, un tophus (en cas de goutte chronique), un lipome (boule
de graisse) ou une hernie inguinale.
Toute prise de
corticoïdes «à
l'aveugle» pour
quelque raison que
ce soit doit être
proscrite en
présence d'un
ganglion non
expliqué.
Confirmer le diagnostic
Dans de très rares cas, les ganglions peuvent être le témoin d'une maladie grave que le médecin saura ne pas
méconnaître : par sécurité, il pourra vouloir s'appuyer sur une prise de sang ou sur d'autre examens simples
(radiographie, échographie) destinés à éliminer tout doute.
Informations de publication
Médecin rédacteur Dr Jérôme CACARIÉ McCann Santé Multimédia