Correction du baccalauréat S La Réunion juin 2007
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Correction du baccalauréat S La Réunion juin 2007
Durée : 4 heures [ Correction du baccalauréat S La Réunion juin 2007 \ E XERCICE 1 Commun à tous les candidats 1. 5 points a. A(a ; ln a).M(x ; y)(6= A) ∈ (T) ⇐⇒ y − ln a 1 x = ⇐⇒ y = − 1 + ln a. x−a a a b. P(0 ; y) ∈ (T) ⇐⇒ y = −1 + ln a. P(0 ; ln a − 1). Longueur PQ : On a Q(0 ; ln a). PQ2 == (0 − 0)2 + (ln a − ln a + 1)2 = 1. Donc PQ = 1. y = ln x ln b B R 1 2 (ln a + ln b) A ln a Q → − −1 P x O → − ı a p ab b La construction simple de la tangente : on construit P en enlevant 1 à l’ordonnée de Q : la tangente est la droite (PA). ¡p p ¢ 2. R. O. C. : en appliquant la propriété à ln m = ln m × m , on obtient : p p p p 1 ln m = ln m + ln m = 2ln m ⇐⇒ ln m = ln m (avec m > 0). 2 p p 1 3. On a ln a + ln b = ln ab = 2ln ab ⇐⇒ ln ab = (ln a + ln b). 2 D’où la construction : – On construit la médiatrice de [QR]. p – Cette médiatrice coupe Γ en un point dont l’abscisse est ln ab. E XERCICE 2 1. un+1 − un = un2 > 0 : la suite est donc croissante. 2. 4 points a. h(x)¸= x 2 + x ; · h est dérivable et h ′ (x) = 2x + 1. 1 Sur −∞ ; − , h ′ (x) < 0 ⇒ h est décroissante ; 2· ¸ 1 Sur − ; +∞ , h ′ (x) > 0 ⇒ h est croissante. ¶2 µ 1 ′ h − = 0. La fonction admet en ce point un extremum qui est un mi2 µ ¶ 1 1 1 1 nimum h − = − = − . 2 4 2 4 Baccalauréat S ¸ ¸ · · 1 1 1 Sur −1 ; − la fonction décroit de 0 à − et sur − ; 0 , la fonction 2 4 2 1 croit de − à 0. 4 1 Conclusion : si x ∈] − 1 ; 0[, alors −1 < − < h(x) < 0. 4 b. Par récurrence : – Initialisation −1 < a = u0 < 0. – Hérédité : supposons que pour le naturel n, −1 < un < 0. D’après la question précédente si un ∈ [−1 ; 0[, alors un+1 = h (un ) appartient elle aussi à cet intervalle Conclusion : on a montré par récurrence que pour tout naturel n, −1 < un < 0. 3. La suite u est croissante et majorée par 0 : elle est donc convergente et sa limite ℓ est telle que ℓ 6 0. Or la fonction h, dérivable est continue : la relation un+1 = un2 + un donne à la limite ℓ = ℓ2 + ℓ ⇐⇒ ℓ2 = 0 ⇐⇒ ℓ = 0. Conclusion : lim un = 0. n→+∞ E XERCICE 3 1. 6 points a. On sait que lim xex = 0. Donc comme lim ex − 1 = −1, on a finalex→+∞ x→+∞ ment lim f (x) = 0. x→+∞ µ ¶ µ x ¶ 1 xex e −1+1 b. x 1 + x =x = = f (x). e −1 ex − 1 ex − 1 1 On en déduit car lim x = 0, que lim f (x) = +∞. x→+∞ x→+∞ e − 1 x = 1. à la calculatrice 2. On a lim x x→0 e − 1 Conclusion : lim f (x) = 1 et f (0) = 1 : la fonction f est continue en 0. x→0 3. a. Soit k la fonction définie sur R pat k(x) = ex − x − 1. Cette fonction est dérivable et k ′ (x) = ex − 1 qui s’annule pour x = 0. Cette fonction est décroissante sur R− de +∞ à k(0) = 0 et croissante sur R+ de 0 à +∞. Donc k(x) > 0 ⇐⇒ ex − x − 1 > 0 ⇐⇒ ex > x + 1, quel que soit x ∈ R e2x − xex − ex (ex + xex ) (ex − 1) − xex × ex = = b. Dérivée de f : f ′ (x) = (ex − 1)2 (ex − 1)2 x x e (e − x − 1) . (ex − 1)2 La fonction g est donc la fonction k qui ne s’annule que pour x = 0. Donc f ′ (x) est composé de termes positifs pour x 6= 0 Conclusion : pour x 6= 0, f ′ (x) > 0. La fonction est croissante sur ]−∞ ; 0[ et sur ]0 ; +∞[. D’où le c. Tableau de variations x 0 −∞ f ′ (x) + +∞ + +∞ f (x) 1 0 La Réunion 2 juin 2007 Baccalauréat S 4. x −x −xe−x = = . e−x − 1 1 − ex ex − 1 Ã −−−−→ ′ Les coordonnées du vecteur M M sont a. f (−x) = Ã ! −2x encore . −x ! ! Ã −2x −2x x soit x − xe ou f (−x) − f (x) ex − 1 −x 1 = . −2x 2 b. Les points M et M ′ sont symétriques autour de O ; les points O, M et M ′ sont donc alignés. Quand x tend vers 0 le coefficient directeur de la droite (M M ′ ) reste 1 constant égal à . Or ce coefficient est également celui de la droite (OM) 2 qui a pour limite (par continuité de f ) la tangente à la courbe représentative de f au point O. 1 Ceci montre que le nombre dérivé en 0 existe et que f ′ (0) = . 2 Le coefficient de la droite (M M ′ ) est donc E XERCICE 4 Enseignement obligatoire 1. 2. 3. 5 points p a. b = 3 − 3i. p p On a |b|2 = 3 + 9 = 12 = (2 3)2 .ÃDoncp |b| != 2 3. ¡ ¢¢ p 1 ¡ ¢ p ¡ 3 b peut donc s’écrire b = 2 3 −i = 2 3 cos − π3 + i sin − π3 = 2 2 p π 2 3e−i 3 . p b. On a aussi |a| = 2 3. Donc B appartient au cercle de centre O et de rayon [OA]. Si A′ est le symétrique de A autour de O, il suffit de construire la médiatrice de [OA′ ] qui coupe le cercle au point B (point du cercle de partie imaginaire positive). 1 −−→´ −→ −−→ → − −−→ 1 ³−−→ OA + 3OC ⇐⇒ xE = × a. Par définition EA + 3EC = 0 ⇐⇒ OE = 4 4 p 1 (− 3) et y E = × 6. Ã4 p ! p 3 3 3 3 Conclusion E − ; + i. . l’affixe de E est donc e = − 2 2 2 2 p −→ −→ → − −−→ 1 ³ −−→ −−→´ b. Par définition 2FA +FB = 0 ⇐⇒ OF = 2OA + OB . Donc F(− 3 ; −1). 3 p l’affixe de De F est f = − 3 − i. p 3 3 p p p p − + i − 2i 3 + 3i 3 + i 3 − 3 − 3−i 3+i e −c 2 2 = p = = = = a. Calcul de p p e −b 3 × 12 3 3 p −3 3 − 3i −3 3 + 9i + i − 3 + 3i − 2 2 p 3 i qui est bien un imaginaire pur. 9 ³ −→ −−→´ π e −c = ki entraîne en prenant les arguments : BE , CE = [2π]. L’égalité e −b 2 Ceci montre que la droite (BE) est perpendiculaire à la droite (CE). Mais E barycentre des points A et C appartient à la droite (AC) ; donc E est le pied de la hauteur issue de B dans le triangle (ABC). p p f −c − 3 − i − 2i 3 b. On a de même = ... = = p i. p f − b − 3 − i − 3 + 3i 2 En prenant les arguments des deux membres on montre ainsi que les La Réunion 3 juin 2007 Baccalauréat S droites (BF) et (CF) sont perpendiculaires et comme F barycentre de A et B appartient à la droite (AB), F est le pied de la hauteur issue de C dans le triangle (ABC). 4. On peut écrire que H est le barycentre de {(F ; 3) ; (C ; 6)} en utilisant l’associativité du barycentre, donc H appartient à la droite (CF). De même comme le barycentre du système {A ; 2) ; (C ; 6)} est aussi le barycentre du système {A ; 1) ; (C ; 3)}, on déduit toujours d’après l’associativité du barycentre que H est le barycentre du système {A ; 1) ; (C ; 3) ; (B ; 1)} soit le barycentre du système {E ; 3) ; (B ; 1)}. Donc H appartient à la droite (BE). Finalement H appartient à deux hauteurs du triangle (ABC) : c’est donc l’orthocentre du triangle du triangle (ABC) (et donc par conséquence la droite (AH) est perpendiculaire à la droite (BC)). E XERCICE 4 Enseignement de spécialité 1. 5 points a. Voir le corrigé ci-dessus. b. Voir le corrigé ci-dessus. p −−→ c. L’affixe du vecteur AB est 3 3−3i, dont le carré du module est 9×3+9 = 36 = 62 . ! Ãp p 1 π 3 − i = 6e−i 6 . Cette affixe peut donc s’écrire : 3 3 − 3i = 6 2 2 ³→ − −−→´ π Conclusion u ; AB = − 6 . p −−→ De même L’affixe du vecteur AC est 2 3 + 2i dont le carré du module est égal à 16 = 42 . ! Ãp p π 3 1 + i = 4ei 6 . Cette affixe peut donc s’écrire 2 3 + 2i = 4 2 2 ³→ − −−→´ π Conclusion u ; AC = 6 . p 2. −−→ 4 −→ −→ ¡ 3 3 ¢ −−→ ¡ p ¢ a. Coordonnées de AE 23 et AC 2 2 3 . On a AC = AE , les vecteurs sont 3 2 colinéaires, donc A, E et C sont alignés. p p −−→ ¡ ¢ −−→ −→ −→ ¡ ¢ De même AF −13 et AB 3−33 . On a AB = 3AF ce qui montre que les points A, F et B sont alignés. b. Voir le sujet obligatoire c. Voir la figure p 1 3. z 7−→ z ′ = z − 3. 2 p 1 ¡ p ¢ p Image de A : zA′ = × −2 3 − 3 = −2 3 = zA . 2 p ¢ p 3 3 1 ¡p + i = zE . Image de B : zB′ = × 3 + 3i − 3 = − 2 2 2 p p 1 Image de C : zC′ = × (−2i) − 3 = − 3 − i = zF . 2 4. * Géométriquement : La question précédente montre que H est l’orthocentre de (ABC), donc son image par s est l’orthocentre du triangle (A′ B′ C′ ) qui est le triangle AEF. Il suffit de tracer deux hauteurs de ce triangle. * Par le calcul : −−→ 4 −→ −→ −−→ → − – On a démontré que AC = AE qui peut s’écrire EA + 3EC = 0 . 3 Le point E est le barycentre du système {(A ; 1) ; (C ; 3)}. Le point H appartenant à la droite (BE) est barycentre des points E et B, soit en utilisant La Réunion 4 juin 2007 Baccalauréat S l’associativité du barycentre : H bar. {(A ; 1) ; (C ; 3) ; (B ; α)}. −−→ −→ −→ −→ → − – De même AB = 3AF ⇐⇒ 2FA + FB = 0 qui montre que F est le barycentre du système {(A ; 2) ; (B ; 1)}. Le point H appartenant à la droite (CF) est barycentre des points F et C, soit en utilisant l’associativité du barycentre : H bar. {(A ; 2) ; (B ; 1) ; C ; β)}. – Donc H = bar. {(A ; 2) ; (B ; 2α) ; (C ; 6)} = bar.{(A ; 2) ; (B ; 1) ; C ; β)}. 1 En prenant α = , β = 3, on obtient le même barycentre. 2 Conclusion : H est la barycentre du système {(A ; 2) ; (B ; 1) ; (C ; 6)}. Or une similitude conserve le barycentre, donc H′ image de H par s est le barycentre du système {(A′ ; 2) ; (B′ ; 1) ; (C′ ; 6)} ⇐⇒ −−−→ −−→ −−→´ 1 ³ −−→′ OH′ = 2OA + 1OB′ + 6OC′ égalité qui se traduit par : 17 p p 1p p −4 3 − 3−6 3 x ′ = −7 3 2 H x H′ = 6 ⇐⇒ 9 3 y ′ = −1 2 −6 H y H′ = 2 9 * Autre prolongement possible montrer que s est composée : ³ :→ −´ – de la symétrie autour de O ; u , 1 – de l’homothétie de centre O et de rapport , 2 p → − – de la translation de vecteur − 3 u . ANNEXE 2 (enseignement obligatoire et de spécialité) (À rendre avec la copie) Exercice 4 + C 2 + E −4 A ′ −3 H −2 + −5 + + H 1 F −1 O 1 2 3 4 −1 −2 + −3 B −4 La Réunion 5 juin 2007