Analyse des données

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Analyse des données
 Analyse des données Questionnaires 1 et 2 Parental Bonding Instrument 1 Questionnaire 1 et 2 : Parental Bonding Instrument (PBI) Dimensions évaluées : qualité des soins et le soutien à l’autonomie de la part du père et de la mère au cours de l’enfance des parents Parker, G., Tupling, H., Brown, L. (1979). A parental bonding instrument. British Journal of Medical Psychology, 52, 1-­‐10. Wilhem, K., Niven, H., Parker, G., Hadzi-­‐Pavlovic, D. (2005). The stability of parental bonding instrument over a 20-­‐years period. Psychological Medecine, 35, 387-­‐393. Surprotection Score élevé Contrôle peu affectueux Contrôle affectueux Indifférence et rejet Soins Score faible Score élevé Lien optimal Lien absent ou faible Score faible Soutien à l’autonomie 2 Tableau de compilation des résultats. Échelles cliniques Soins Inv
. 1 2 3 Soutien à l’autonom
ie 4 Inv. 5 Inv. 6 Inv.1
1 Inv.1
2 14 16 Inv
. 17 18 24 7 Inv.
8 Inv.
9 Inv.1
0 Inv.1
3 15 Inv. 19 Inv
. 20 21 2
2 Inv
. 23 2
5 Totau
x Inv.= inversion : 0 devient 3, 1 devient 2, 2 devient 1 et 3 devient 0 Score maximum à la sous-­‐échelle « Soins »= 36 Score moyen à l’échelle « Soins » de la part de la mère = 26.6 (écart type de 6.9) Score moyen à l’échelle « Soins » de la part du père = 21.9 (écart type de 8.9) Plus le score est élevé à cette sous-­‐échelle meilleure était la qualité des soins de la part des parents Score maximum à la sous-­‐échelle « Soutien à l’autonomie = 39 Score moyen à l’échelle « Soutien à l’autonomie » de la part de la mère = 14.5 (écart type de 7.4) Score moyen à l’échelle « Soutien à l’autonomie » de la part du père = 13.5 (écart type de 7.5) Plus le score est faible à cette sous-­‐échelle meilleur était le soutien à l’autonomie de la part des parents On note une stabilité des résultats sur une période de 20 ans (test retest pour les soins maternels (0,64 et 0,83), les soins paternels (0,74 et 0,82), le soutien à l’autonomie de la part de la mère (0,67 et 0,77) et du père (0,59 et 0,78). 3 Analyse des données Questionnaire 3 Relation de couple 4 Questionnaire 3 : Questionnaire sur les relations de couple conçu par par Graham B. Spanier traduit et adapté par Jean-­‐Marie Boisvert Spanier, G.B. (1976). Measuring dyadic adjustment : New scale for assessing the quality of marriage and similar dyads. Journal of Marriage and the Family, 38, 15-­‐28. Ce questionnaire est présenté tel quel dans l’article publié par Spanier Ce questionnaire vise à évaluer 4 dimensions de la dynamique du couple soit le consensus, la cohésion, la satisfaction et l’expression affective. • Le consensus fait référence au degré d’accord du couple en rapporta avec les domaines importants de la relation. • La cohésion fait référence au degré d’engagement du couple dans les activités communes. • La satisfaction fait référence au degré de satisfaction du couple dans la situation actuelle de la relation et le degré d’engagement à poursuivre la relation. • L’expression affective fait référence au degré de satisfaction du couple en rapport avec l’expression de l’affection et de la sexualité dans la relation. Pour calculer les scores obtenus à chacune de ces sous-­‐échelles il faut se référer à la grille suivante 1-­‐ 1-­‐ Le budget familial 2-­‐ 2-­‐ Les loisirs 3-­‐ 3-­‐La religion 4-­‐Les marques d’affection 5-­‐Les amis 6-­‐ Les relations sexuelles 7-­‐ Les conventions sociales 8-­‐ La philosophie de vie 9-­‐ Les façons d’agir avec les parents ou les beaux-­‐parents 10-­‐ Les objectifs, les buts et ce qu’on trouve important dans la vie 11-­‐ La quantité de temps passé ensemble 12-­‐ Les prises de décision importantes 13-­‐ Les tâches ménagères 14-­‐ Les intérêts et les activités pendant les temps libres 15-­‐ Les décisions à propos du travail D’accord Presque toujours d’accord Parfois en désaccord Souvent en désaccord Presque toujours en désaccord Toujours en désaccord 5 4 3 2 1 0 5 4 3 2 1 0 5 4 3 2 1 0 5 4 3 2 1 0 5 4 3 2 1 0 5 4 3 2 1 0 5 4 3 2 1 0 5 4 3 2 1 0 5 4 3 2 1 0 5 4 3 2 1 0 5 4 3 2 1 0 5 4 3 2 1 0 5 4 2 1 0 5 4 3 2 1 0 5 4 3 2 1 0 5 4-­‐ 16-­‐ À quelle fréquence avez-­‐vous discuté ou avez-­‐vous pensé au divorce, à la séparation ou à terminer votre relation? 5-­‐ 17-­‐ À quelle fréquence vous ou votre partenaire quittez-­‐vous la maison après une dispute? 6-­‐ 18-­‐ En général, à quelle fréquence pensez-­‐
vous que ça va bien entre vous et votre partenaire 19-­‐ Vous confiez-­‐vous à votre partenaire? 20-­‐ Vous arrive-­‐t-­‐il de regretter de vous être marié(e) (ou de vivre ensemble)? 21-­‐ À quelle fréquence vous disputez-­‐vous avec votre partenaire? 22-­‐ À quelle fréquence vous et votre partenaire vous « tapez-­‐vous sur les nerfs »? Faire un X dans la case appropriée. Toujours La plupart du temps Assez souvent À l’occasion Rarement Jamais 0 1 2 3 4 5 0 1 2 3 4 5 0 1 2 3 4 5 0 1 2 3 4 5 0 1 2 3 4 5 0 1 2 3 4 5 0 1 2 3 4 5 À chaque jour Presqu’à chaque jour À l’occasion Rarement Jamais 4 3 2 1 0 Tous Presque tous Quelques-­‐
uns Très peu Aucun 4 3 2 1 0 7-­‐ 23-­‐ Embrassez-­‐vous votre partenaire? Faire un X dans la case appropriée. 8-­‐ 24-­‐Avez-­‐vous des intérêts communs à l’extérieur de la maison? D’après vous, quelle est la fréquence des situations suivantes dans votre couple? Faire un X dans la case appropriée. 9-­‐ 25-­‐ Avoir un échange d’idées stimulant. 10-­‐ 26-­‐ Rire ensemble. 11-­‐ 27-­‐ Discuter calmement. 28-­‐ Travailler ensemble à un projet. Jamais Mois d’une fois par mois Une ou deux fois par mois Une ou deux fois par semaine Une fois par jour Plus d’une fois par jour 0 1 2 3 4 5 0 1 2 3 4 5 0 1 2 3 4 5 0 1 2 3 4 5 6 Voici quelques situations où les couples sont parfois d’accord et parfois en désaccord. Indiquez si oui ou non ces items ont causé des différences d’opinion ou des problèmes dans votre relation pendant les dernières semaines. Oui Non Faire un X dans la case appropriée. 29-­‐ Être trop fatigué(e) pour avoir des relations sexuelles 0 0 30-­‐ Ne pas manifester d’affection 1 1 31-­‐ Les points de la ligne suivante représentent différents degré de bonheur dans votre relation. Le point central « heureux » représente le degré de bonheur que l’on retrouve dans la plupart des relations. Veuillez faire un X sue le rond qui décrit le mieux le degré de bonheur dans votre relation, considérée globalement. 0 1 2 3 4 5 6 Extrêmement Passablement malheureux malheureux Un peu malheureux Heureux Très heureux Extrêmement heureux Parfaitement heureux 32-­‐ laquelle des phrases suivantes décrit le mieux ce que vous ressentez en rapport avec l’avenir de votre relation Faire un X dans la case appropriée Votre choix 1. Je veux désespérément que ma relation réussisse et je ferais tout pour cela. 5 2. Je veux beaucoup que ma relation réussisse et je ferais tout ce que je peux pour cela. 4 3. Je veux beaucoup que ma relation réussisse et je ferai ma juste part pour cela. 3 4. Ce serait bien si ma relation réussissait et je ne veux pas faire beaucoup plus que ce que je fais actuellement pour cela. 2 5. Ce serait bien si ma relation réussissait, mais je refuse de faire plus que ce que je fais actuellement pour cela. 1 6. Ma relation ne pourra jamais réussir et je ne peux plus rien y faire. 0 7 Somme des scores pour chacune des sous-­‐échelles Consensus Numéro des items Score obtenu Cohésion Numéro des items Satisfaction Score obtenu Numéro des items Score obtenu Expression affective Numéro des items Score obtenu 1 24 16 4 2 25 17 6 3 26 18 29 5 27 19 30 7 28 20 8 21 9 22 10 23 11 31 12 32 13 14 15 Total /65 /24 /50 /12 Spanier a obtenu les résultats suivants auprès d'un échantillon américain : la
moyenne à l'échelle totale est de 114,8 (avec un écart-type de 17,8) chez 218
personnes mariées et de70,7 (avec un écart-type de 23,8) chez 94 personnes
divorcées (et qui évaluent a posteriori qu'elle était leur situation de couple un mois
avant leur divorce).
Par ailleurs, une équipe de recherche de l'Université du Québec à Trois-Rivières a
fait
l'étude psychométrique de cet instrument auprès de québécois francophones vivant
en
couple (Baillargeon, Dubois et Marineau, 1986). Ces chercheurs ont obtenu une
moyenne semblable à celle de l'échantillon américain, soit 113,7 avec un écart-type
de 14,9. Le tableau suivant présente les résultats obtenus aux différentes échelles
dans ces populations. 8 Échelles Québécois Moyenne Américains mariés Écart-­‐type Moyenne Américains divorcés Écart-­‐type Moyenne Écart-­‐type Consensus 49,7 6,4 51,9 8,5 35,4 11,1 Satisfaction 39,0 5,8 40,5 7,2 22,2 10,3 Cohésion 16,5 4,2 13,4 4,2 8,0 4,9 Expression affective 8,4 2,1 9,0 2,3 5,1 2,8 Total 113,7 14,9 114,8 17,8 70,7 23,8 On considère généralement qu'un couple est en difficulté lorsqu'au moins un des
conjoints a un score global de moins de 100 (Burger et Jacobson, 1979). Par
ailleurs, à l'aide d'une procédure statistique, Jacobson et Follette (1985) ont établi un
point frontière pour le couple (résultat de l'homme + résultat de la femme / 2) à cette
mesure. Ce point frontière se situe à 97 et est censé discriminer les couples
satisfaits des couples insatisfaits.
On peut aussi évaluer jusqu'à quel point les résultats d'un couple donné diffèrent des
résultats des échantillons québécois et américains, en se servant des moyennes et
des
écarts-types de cet échantillon. Par exemple, en ce qui concerne les résultats à
l'échelle
totale, cela signifie que les résultats qui vont de 128.6 à 98.8 sont dans la moyenne
par
rapport à l'échantillon québécois, ceux qui vont de 98.8 à 83.9 sont à moins un
écart-type de la moyenne, ceux qui vont de 83.9 à 69.0 sont à moins deux écartstypes de la
moyenne et ceux qui vont de 69.0 à 54.1 sont à moins trois écarts-types de la
moyenne. Il faut se rappeler que, théoriquement, 13.6% de la population est endessous d'un écart-type de la moyenne, que 2.2% de la population est en-dessous
de deux écarts-types de la moyenne et qu'un dixième de de 1% (0.1%) de la
population est en-dessous de trois écarts-types de la moyenne.
9 Analyse des données Questionnaire 4 Fonctionnement familial (FACES-­‐IV) 10 Questionnaire 4 : le fonctionnement familial (cohésion, flexibilité, communication) (FACES IV de Olson et al., 2006 traduit par Robert Pauzé) Olson, D. (2011). FACES IV and the circumplex model : validation study. Journal of Marital and Family Therapy, 37 (1), 64-­‐80. Ce questionnaire a été traduit par Robert Pauzé. Il faut acheter le droit de l’utiliser. Vous devez communiquer à l’adresse suivante : http://www.facesiv.com Ce questionnaire permet d’évaluer la qualité de la cohésion familiale, la flexibilité, la qualité de la communication et la satisfaction des membres de la famille concernant le fonctionnement familial. Cohésion : les liens émotionnels que les membres de la famille ont entre eux. Flexibilité : la qualité de l’expression du leadership et de l’organisation, des rôles, des règles et de la négociation. Composé de 6 sous-­‐échelles de 7 items chacune = 42 items Trois de ces sous-­‐échelles se situent sur le continuum de la cohésion et trois sous-­‐échelles se situent sur le continuum de la flexibilité Cohésion : désengagée -­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐balancée-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐intriquée Flexibilité : chaotique-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐balancée-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐rigide Sous-­‐échelles Cohésion balancée Flexibilité balancée Désengagement Enchevêtrement Rigidité Chaotique Cohérence interne 0,89 0,80 0,87 0,77 0,83 0,85 Test-­‐retest : aucune information 11 Validité de convergence : FAD (fonctionnement général)= 0,91 Sous-­‐échelles Communication Satisfaction Cohérence interne 0,90 Fidélité 0,86 0,92 0,85 Échelles balancées Cohésion balancée 1. Les membres de notre famille sont impliqués dans la vie des autres membres. 7. Les membres de notre famille se sentent très près les uns des autres. 13. Les membres de notre famille se donnent du soutien durant les moments difficiles. 19. Les membres de notre famille se consultent lors de la prise de décisions importantes. 25. Les membres de notre famille aiment passer une partie de leurs temps libres ensemble. 31. Même si les membres de notre famille ont chacun des intérêts personnels, ils participent tout de même aux activités familiales. 37. Dans notre famille il y a un bon équilibre entre l'indépendance et la cohésion (les liens serrés entre nous). Flexibilité balancée 2. Notre famille tente de nouvelles façons pour régler ses problèmes. 8. Les parents partagent également le leadership dans notre famille. 14. La discipline est juste dans notre famille. 20. Notre famille est capable de s’ajuster au changement lorsque nécessaire. 26. Dans notre famille, nous échangeons les responsabilités ménagères d'une personne à une autre. 32. Nous avons des règles et des rôles clairs dans notre famille. 38. Lorsque des problèmes surviennent, nous faisons des compromis. Échelles non balancées Désengagement 3. Nous nous entendons mieux avec les personnes à l'extérieur de la famille qu'avec les membres de la famille. 9. Les membres de notre famille semblent éviter d'entrer en contact les uns avec les autres à la maison. 15. Les membres de notre famille savent peu de choses sur les amis des autres membres de la famille. 21. Les membres de notre famille se débrouillent seuls lorsqu'il y a un problème à résoudre. 27. Notre famille fait rarement d’activités, de loisirs ensemble. 33. Les membres de notre famille dépendent rarement les uns des autres. 39. Les membres de notre famille fonctionnent surtout de façon indépendante. 12 Enchevêtrement 4. Nous passons trop de temps ensemble. 10. Les membres de notre famille ressentent de la pression pour passer la plupart de leurs temps libres ensemble. 16. Les membres de notre famille sont trop dépendants les uns envers les autres. 22. Les membres de notre famille éprouvent peu de besoin d'avoir des amis en dehors de la famille. 28. Nous nous sentons trop liés les uns aux autres. 34. Nous éprouvons du ressentiment envers les membres de notre famille qui font des choses à l'extérieur de la famille. 40. Les membres de notre famille se sentent coupables s'ils veulent passer du temps à l'écart de la famille. Fonctionnement rigide 5. Il y a des conséquences strictes lorsqu'on enfreint les règles dans notre famille. 11. Il y a des conséquences lorsqu'un membre de notre famille fait quelque chose d'incorrect. 17. Notre famille a une règle pour pratiquement toutes les situations. 23. Notre famille est extrêmement organisée. 29. Notre famille devient frustrée lorsqu’il y a un changement dans nos plans ou nos routines. 35. Il est important de suivre les règles dans notre famille. 41. Une fois qu’une décision est prise, il est très difficile de changer cette décision. Fonctionnement chaotique 6. Nous ne semblons jamais organisés dans notre famille. 12. Il est difficile de dire qui mène dans notre famille. 18. Les tâches ne se font pas dans notre famille. 24. Ce n'est pas clair qui est responsable des tâches dans notre famille. 30. Il n'y a personne qui mène dans notre famille. 36. Il est difficile de savoir qui fait les tâches ménagères dans notre famille. 42. Notre famille se sent très agitée et désorganisée. 13 Somme des scores pour chacune des sous échelles (scores bruts) Cohésion balancée Flexibilité balancée Désengagement Enchevêtrement Rigidité Chaotique 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 441 42 Total Communication 43 Total 44 45 46 47 48 49 50 51 52 Total Satisfaction Total 53 54 55 56 57 58 59 14 60 61 62 Total Scores bruts et scores centiles aux différentes échelles Sous-­‐échelles Scores bruts Score centile (voir le tableau de transformation) Interprétation Cohésion balancée Flexibilité balancée Désengagement Enchevêtrement Rigidité Chaotique Communication Satisfaction Calcul du ratio de cohésion (moyenne= 2,4) (écart-­‐type 0,92) Prendre les scores bruts pour les échelles de cohésion balancée, de désengagement et d’enchevêtrement La formule de calcul est la suivante : Score brut de cohésion balancée/ (désengagement + enchevêtrement) = Ratio = _________ 2 Calcul du ratio de flexibilité (moyenne 1,6) (écart-­‐type 0,67) Prendre les scores bruts pour les échelles de flexibilité balancée, de rigidité et de chaotique La formule de calcul est la suivante : Score brut de flexibilité balancée/ (rigidité + chaotique) = Ratio = _________ 2 La validité discriminante du ratio de cohésion et de flexibilité = 85%
15 Transformation des scores bruts en scores centiles pour les échelles balancées Scores bruts de la cohésion balancée 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 331 32 33 34 35 Scores centiles Niveau de cohésion 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 12 13 14 15 20 25 30 35 40 50 60 69 76 81 86 90 95 99 Peu lié Liée Très liée Scores bruts de la flexibilité balancée 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 16 Scores centiles 10 10 10 10 10 10 10 10 15 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 83 88 93 96 98 99 99 Niveau de flexibilité Peu flexible Flexible Très flexible Transformation des scores bruts en scores centiles pour les échelles non balancées Scores bruts des échelles non balancées 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 331 32 33 34 35 Désengamenent Enchevêtrement 10 12 13 14 15 16 18 20 24 26 30 32 34 36 40 45 50 55 60 64 68 70 75 80 85 90 95 98 99 10 12 13 14 15 16 18 20 24 26 30 32 34 36 40 45 50 55 60 64 68 70 75 80 85 90 95 98 99 17 Rigidité Chaotique Niveau 10 12 13 14 16 16 18 20 24 26 30 32 34 36 40 45 50 55 60 64 68 70 75 80 85 90 95 98 99 10 12 13 14 15 16 18 20 24 26 30 32 34 36 40 45 50 55 60 64 68 70 75 80 85 90 95 98 99 Très bas Bas Modéré Élevé Très élevé Transformation des scores bruts en scores centiles pour la communication familiale Pourcentage et niveau de communication Très élevé (86-­‐99%) Communication familiale Les membres de la famille ont une perception très positive de la qualité et de la quantité de leur communication familiale Élevé (61-­‐85%) Les membres de la famille se sentent bien concernant leur communication familiale et ont peu d’inquiétude à ce sujet Modéré (30-­‐60% Les membres de la famille se sentent généralement bien concernant leur communication familiale mais ont certaines inquiétudes Les membres de la famille ont quelques inquiétudes concernant la qualité de leur communication familiale Les membres de la famille ont beaucoup d’inquiétudes concernant la qualité de leur communication familiale Faible (21-­‐35%) Très faible (10-­‐20%) Auprès de 2465 personnes Moyenne : 36,2 Écart-­‐type 9,0 Consistance interne : 0,90 Test retest : 0,86 18 Scores bruts 50 49 48 47 46 45 44 43 42 41 40 39 38 37 36 35 34 33 32 31 30 29 28 27 26 25 24 10-­‐23 Scores centiles 99 97 96 94 90 88 86 83 80 74 70 65 62 58 50 44 40 36 32 28 24 21 18 15 14 13 12 10 Transformation des scores bruts en scores centiles pour la satisfaction concernant le fonctionnement de la famille Pourcentage et niveau Satisfaction concernant le de satisfaction fonctionnement de la famille Très élevé Les membres de la famille sont très (86-­‐99%) satisfaits et apprécient vraiment la plupart des aspects de la famille Élevé (61-­‐85%) Les membres de la famille sont satisfaits avec la plupart des aspects de la famille Modéré (30-­‐60% Les membres de la famille sont plus ou moins satisfaits des aspects de la famille Les membres de la famille sont quelque peu insatisfaits et ont certaines inquiétudes à propos de la famille Faible (21-­‐35%) Très faible (10-­‐20%) Les membres de la famille sont très insatisfaits concernant la famille Auprès de 2465 personnes Moyenne : 37,9 Écart-­‐type 8,5 Consistance interne : 0,92 Test retest : 0,85 19 Scores bruts 50 49 48 47 46 45 44 43 42 41 40 39 38 37 36 35 34 33 32 31 30 29 28 27 26 10-­‐25 Scores centiles 99 98 97 94 92 87 84 79 75 71 66 58 51 45 40 35 30 28 25 23 21 18 15 13 12 10 Le FACES-­‐IV est la dernière version d’un outil de mesure familiale autocomplété construit afin de mesurer la cohésion (la qualité des liens entre les membres de la famille) et la flexibilité familiale (la qualité du leadership et de l’organisation familiale) (Olson, Gorall et Tiesel, 2006). L’échelle contient 42 énoncés de type Likert en cinq points comprenant des choix allant de « fortement en désaccord » à « fortement en accord ». Six échelles ont été développées, dont deux échelles balancées (cohésion balancée et flexibilité balancée) et quatre non balancées (désengagement, enchevêtrement, rigidité et chaos) construites dans le but d’apprécier les extrêmes dans la cohésion (enchevêtrement et désengagement) et la flexibilité (rigidité et chaos). En utilisant les scores balancés et non balancés, on peut créer un ratio de cohésion et de flexibilité (proportion de fonctionnement balancé vs proportion de fonctionnement problématique). Deux autres échelles supplémentaires évaluent respectivement la communication familiale (10 items) et la satisfaction du répondant face à diverses sphères de sa famille (10 items). Au niveau des propriétés psychométriques, la consistance interne des six échelles du fonctionnement familial varie entre 0.77 et 0.89. La fidélité est donc acceptable pour des buts de recherche et possiblement pour l’application avec des individus où d’autres sources d’informations sont disponibles. Au niveau de la corrélation entre les échelles du FACES-­‐IV et d’autres échelles de validation (SFI, FAD, satisfaction familiale), les corrélations sont relativement élevées, sauf pour les échelles d’enchevêtrement et de rigidité, qui présentaient des corrélations relativement faibles avec les autres mesures. Au niveau de la capacité de l’instrument de discriminer les familles problématiques de celles sans problème, le FACES-­‐IV a permis d’identifier correctement entre 55% et 94% des sujets dans les deux groupes. La validité apparente a été obtenue par les cotations de thérapeutes familiaux et la validité de construit a été établie par l’analyse factorielle. 20 Analyse des données Questionnaire 5 Fonctionnement familial (FAD) 21 Questionnaire 5 : le fonctionnement familial (modèle de McMaster) (Family Assessment Device de Epstein traduit par Bolduc) Fonctionnement familial (Modèle de McMaster) Version présentée intégralement dans le livre de Favez, N. (2010). L’examen clinique de la famille : modèles et instruments de mesure. Wavre, Éditions Mardaga. (voir page 210-­‐214). Définition des sous-­‐échelles du FAD Sous-­‐échelles Résolution de problèmes Communication Rôles Expression affective Investissement affectif Contrôle des comportements Fonctionnement global Définitions Capacité de la famille de résoudre adéquatement les problèmes auxquels elle est confrontée. Capacité des membres de la famille de s’exprimer directement et ouvertement entre eux. Distribution adéquate des rôles et des responsabilités entre les membres dans la famille et capacité de les assumer. Capacité des membres de la famille d’exprimer des émotions, de l’amour et de l’affection entre eux. Qualité de l’engagement relationnel entre les membres de la famille. Planification et respect des règles de vie en famille. Fonctionnement global de la famille (communication, soutien, expression affective, tension, leadership, résolution de problème, investissement affectif). Plus le score est élevé plus la famille présente des difficultés sur cette dimension 22 Propriétés psychométriques
Epstein, N.B.
Sous-échelles
Cohérence interne
Fidélité test-retest
Résolution de problèmes (6 items)
0,74
0,66
Communication (9 items)
0,75
0,72
Rôles
0,72
0,75
(11 items)
Expression affective
(6 items)
0,83
0,76
Engagement affectif
(7 ietms)
0,78
0,67
Contrôle des comportements (9 items)
0,72
0,73
Fonctionnement général (12 items)
0,92
0,71
Seuils cliniques selon les sous-­‐échelles Sous-échelles
Seuils cliniques (niveau de confiance)
Résolution de problèmes
2,54
2,38
2,2
Communication
2,56
2,37
2,2
Rôles
2,48
2,47
2,3
Expression affective
2,48
2,42
2,2
Engagement affectif
2,39
2,23
2,2
Contrôle des comportements
2,07
2,02
1,9
Fonctionnement général
2,36
2,26
2,0
23 Feuille de compilation du FAD Résolution de problèmes Communication Rôles Expression affective Investissement affectif Contrôle des comportements Fonctionnement global Items 2 12 24 38 50 60 Scores Items 3 18 29 43 59 inv14 inv22 inv35 inv52 Scores Items 10 30 40 inv4 inv8 inv15 inv23 inv34 inv45 inv53 inv58 Scores Items Scores Items 49 inv5 57 inv13 inv9 inv25 inv19 inv33 inv28 inv37 inv39 inv42 inv54 Scores Items 20 32 55 inv7 inv17 inv27 inv44 inv47 inv48 Scores Items 6 16 26 36 46 56 inv1 inv11 inv21 inv31 inv41 inv51 Scores INV= 1 devient 4 2 devient 3 3 devient 2 4 devient 1 et inversement 4 devient 1 3 devient 2 2 devient 3 1 devient 4 24 Totaux /6 = /9 = /11= /6= /7= /9= /12= Le Family Assessement Device (FAD) élaboré par Epstein, Baldwin et Bishop (1983) est auto-­‐
complété par le jeune et ses parents. Ce questionnaire permet d’évaluer sept aspects du fonctionnement soit la résolution de problème, la communication, les rôles, l’investissement affectif, l’expression affective, le contrôle des comportements et le fonctionnement familial général. Ces échelles comportent de six à 12 énoncés décrivant le fonctionnement de la famille. Pour chaque énoncé le répondant identifie s’il est « Fortement d’accord», «D’accord», «En désaccord» ou « Fortement en désaccord» avec chaque énoncé. Les énoncés représentent un bon ou un mauvais fonctionnement familial. La compilation des réponses nécessite donc la conversion des réponses à certains items et représente un niveau de dysfonctionnement familial. Ainsi, un score élevé indique un moins bon fonctionnement de la famille sur cette dimension. La version française du FAD a été obtenue par la méthode de traduction à rebours qui consiste à traduire le document de l’anglais au français puis à faire retraduire la version française ainsi obtenue vers l’anglais de façon à pouvoir comparer les deux versions anglaises. Byles, Byrne, Boyle et Offord (1988) ont évalué les propriétés psychométriques spécifiques à l’échelle de fonctionnement général de la famille dans le cadre de l’Ontario Child Health Study réalisée auprès de 1869 familles. La cohérence interne est évaluée à 0,86 par l’alpha de Chronbach, ainsi qu’à 0,86 et à 0,83 par la méthode de bissection. Le fait que le score obtenu à la sous-­‐échelle de fonctionnement général du FAD soit corrélé à d’autres mesures, tels l’alcoolisme, les maladies «nerveuses» et les problèmes judiciaires chez les parents ou encore la violence conjugale et la séparation mais non à des mesures telles que la maladie physique ou la location géographique, est révélateur de la validité de construit de l’instrument (Byles et al., 1988). Dans le cas de l’échantillon FASS, la cohérence interne de l’échelle de fonctionnement familial est évaluée, par l’alpha de Chronbach, à 0,87 pour les parents des jeunes de 12 à 17 ans et à 0,86 pour ces derniers. L’homogénéité de la version abrégée se manifeste également dans le cas de cet échantillon pour lequel on obtient des corrélations entre les items et l’ensemble de l’échelle variant de 0,46 à 0,63 pour les jeunes de 12 à 17 ans et de 0,47 à 0,64 pour les parents de ceux-­‐ci. La fidélité test-­‐retest obtenue avec un intervalle d’un an est de 0,54 pour les adolescents et de 0,55 pour leurs parents. Finalement, la validité de construit de la version abrégée se remarque par des corrélations de -­‐0,46, -­‐0,37 et de 0,33 avec les échelles d’engagement parental, de pratiques éducatives positives et de manque de supervision du questionnaire portant sur les pratiques éducatives. Les propriétés psychométriques des sous-­‐échelle du FAD ont été évaluées à partir des questionnaires complétés par les répondants principaux dans le cadre de l’évaluation d’implantation du programme CAFE. L’évaluation de la cohérence interne des échelles à l’aide de l’alpha de Chronbach indique que celle-­‐ci varie de 0,68 à 0,87. Enfin, l’homogénéité des items à l’intérieur d’une même échelle se manifeste par des corrélations allant de –0,07, à 0,52. 25 Analyse des données Questionnaire 6-­‐7-­‐8 Attitudes du parent à l’égard de l’enfant 26 Questionnaire 6 : Attitudes du parent à l’égard de l’enfant (selon le parent) (Parental acceptance and rejection de Rohner et Khaleque, 2005) Attitude du parent à l’égard de l’enfant : (Parental acceptance and rejection de Rohner et Khaleque, 2005) Ce questionnaire doit être acheté auprès du concepteur de l’outil. Il faut contacter Ronald Rohner au Center for the study for interpersonal acceptance and rejection (voir sur Google) Ce questionnaire a été construit par Rohner (1978, 2005). Il a été publié pour la première fois en 1978. La version que nous avons retenue est la dernière version publiée en 2005. Ce questionnaire auto complété vise à évaluer la perception des individus concernant l’acceptation/rejet des parents à l’égard de l’enfant. Ce questionnaire peut être complété par les deux parents et par le jeune. Ce questionnaire comporte quatre sous-­‐échelles: chaleur-­‐affection (20 items), hostilité-­‐agression (15 items), indifférence-­‐négligence (15 items) et rejet indifférencié (10 items). La sous-­‐échelle chaleur-­‐affection réfère à la relation parent-­‐enfant dans laquelle le parent est perçu comme quelqu’un qui donne de l’amour ou de l’affection sans que ce soit par des démonstrations importantes. Un parent acceptant aime généralement son enfant, il approuve la personnalité de l’enfant et il porte une attention à ses activités et à son bien-­‐
être. Plus le score est élevé, meilleure est la relation parent-­‐enfant sur le plan de la dimension chaleur-­‐affection.. La sous-­‐échelle hostilité-­‐agression évalue le fait que le parent est perçu comme étant en colère, amer, irrité à l’égard de l’enfant (hostilité perçue) ou encore que le parent tente de blesser l’enfant physiquement ou verbalement (aggression perçue). Plus le score est bas, meilleure est la relation parent-­‐enfant sur le plan de la dimension hostilité-­‐agression La sous-­‐échelle indifférence-­‐négligence évalue le fait que le parent est perçu comme étant non intéressé ou non concerné par l’enfant. Le parent est vu comme accordant peu d’attention à l’enfant et passant peu de temps avec lui. Plus le score est bas, meilleure est la relation parent-­‐enfant sur la dimension indifférence-­‐négligence La sous-­‐échelle rejet indifférencié évalue le fait que le parent fait preuve d’absence ou d’évitement significatif de chaleur et d’affection à l’égard de l’enfant. Plus le score est bas, meilleure est la relation parent-­‐enfant sur le plan de la dimension rejet indifférencié. Compilation des données: Première étape: Accorder la valeur de 4 à toujours vrai, 3 à parfois vrai, 2 à rarement vrai et 1 à presque jamais vrai. Deuxième étape: Inverser les scores pour les items 7-­‐14-­‐21-­‐28-­‐35-­‐42 et 49 qui sont des items de la sous-­‐échelle indifférence-­‐négligence. Troisième étape: faire la somme de chacune des colonnes et comparer les scores obtenus aux normes du questionnaire. Quatrième étape : Situer le score total sur le continuum acceptation-­‐rejet. Pour ce faire : 1-­‐ soustraire 100 au score obtenu à la sous-­‐échelle chaleur-­‐affection ; 2-­‐ faire la somme des quatre sous-­‐échelles du questionnaire ; 3-­‐ situer le score total obtenu sur le continuum 27 acceptation-­‐rejet soit entre 60 et 240. Plus le score est bas, meilleure est la relation parent-­‐
enfant. Chaleur/affection Hostilité/agression Indifférence/négligence Rejet indifférencié Items Items 1 2 5 6 8 12 Items Items 3 4 7* 11 9 10 18 13 14* 25 15 16 17 32 19 20 21* 39 22 23 24 46 26 27 28* 53 29 30 31 56 33 34 35* 59 36 37 38 40 41 42* 43 44 45 47 48 49* 50 51 52 54 55 57 58 60 Total 28 soustraire 100 Total *Scores à inverser 4 devient 1 3 devient 2 2 devient 3 et 1 devient 4 Scores possibles Sous-­‐échelles Score le plus bas Score le plus élevé Score central Chaleur/affection 20 80 50 Hostilité/agression 15 60 37.5 Indifférence/négligence 15 60 37.5 Rejet indifférencié 10 40 24 Score total 60 240 150 Situer le score total sur la ligne qui suit. (Ne pas oublier que plus le score est bas meilleure est la relation) 60 105 150 195 240 Point milieu Cohérence interne des sous-­‐échelles Sous-­‐échelles Selon l’adulte Selon l’enfant Chaleur/affection 0,95 0,90 Hostilité/agression 0,93 0,87 Indifférence/négligence 0,88 0,77 Rejet indifférencié 0,86 0,72 29 Analyse des données Questionnaire 9 Événements stressants 30 Texte explicatif : Questionnaires sur les événements stressants et sur les tâches développementales de la famille Ces questionnaires ont été conçus par Robert Pauzé et ses collaborateurs. Ils peuvent être utilisés sans restriction. Ce questionnaire composé de 42 items s’inspire du questionnaire construit par Barton, Baglio et Braverman (1994) et connu sous le nom de Family Inventory of Life Events and Changes (FILE). Le présent questionnaire se distingue de celui de Barton (1994) par le contenu des énoncés et par le likert employé. Ce questionnaire vise à identifier les différents stress auxquels la famille a été exposée au cours de la dernière année et à établir le niveau de stress vécu par le répondant concernant chacun des stress identifiés. Ce questionnaire est complété uniquement par le répondant principal. Compilation des scores : Il n’y a pas de score composite à ce questionnaire. 31 Analyse des données Questionnaire 10 Résolution des tâches développementales 32 Ce questionnaire n’est valide que pour les familles intactes. De plus nous documentons les tâches développementales que jusqu’à la phase de l’adolescence pour la famille. Ce questionnaire conçu par Bradley et Pauzé (2008) vise à documenter la résolution des tâches développementales au cours de l’histoire de la famille. Ces tâches développementales ont été identifiées dans le cadre d’une recension des écrits sur le sujet. Nous suggérons de lire les deux articles suivants portant sur la construction de ce questionnaire. BRADLEY, M.F. & PAUZÉ, R., (2009). Étude sur la résolution des tâches développementales chez les familles d’adolescents présentant une dysfonction alimentaire. Thérapie Familiale, 30 (3), 353-­‐377. BRADLEY, M.F. & PAUZÉ, R., (2008). Cycle de vie familiale, échec dans la résolution des tâches développementales et apparition de l’anorexie à l’adolescence.Thérapie Familiale, 29 (3), 335-­‐353. La compilation de ce questionnaire doit se faire à partir de la grille de compilation qui suit. Pour chacun des items il faut faire un crochet dans la colonne du père ou de la mère chaque fois que la réponse du répondant correspond au chiffre entre parenthèses à la fin de chaque énoncé. Par exemple, si le père a répondu 1 à la question 1 vous faites un crochet dans la colonne du père devant l’énoncé 1. De même si le père a obtenu le score de 3 ou 4 à la question 4 vous faites un crochet dans la colonne du père pour l’énoncé 4. Chaque crochet est un indice d’une tâche développementale qui a posé problème. On compile le questionnaire du père et de la mère. Par la suite on revoit avec les parents si les énoncés avec crochet correspondent à des problèmes selon eux. On ne retient que les énoncés qui sont évalués comme problématiques pour chacun des répondants. La lecture de ces énoncés permet d’identifier les tâches développementales non résolues selon le couple. On tente de voir avec eux l’impact de ces tâches non résolues sur le fonctionnement actuel de la famille. 33 TABLEAU RÉCAPITULATIF QSDF PAR QUESTION STADE 1 : LE DÉPART DE LA MAISON DU JEUNE ADULTE CÉLIBATAIRE PÈRE MÈRE Catégorie 1 : Niveau de préparation au moment du départ (4 items) 1. J’ai quitté la maison et je suis revenu(e) vivre dans ma famille au moins une fois. (1) 4. Je me sentais prêt(e) à quitter ma famille. (3-­‐4) 12. J’ai été soutenu(e) par mes parents sur le plan économique ou matériel au moment de mon départ de la maison. (3-­‐4) 30. À quel âge êtes-­‐vous parti(e) définitivement de la maison ? (4) 5. Mon départ de la maison était accepté par mes parents. (3-­‐4) 6. Mon départ de la maison était encouragé par mes parents. (3-­‐4) 7. Mon départ a déçu mes parents. (1-­‐2) 17. Mes parents étaient inquiets pour moi. (1-­‐2) 10. Mon départ de la maison a perturbé la vie de mes parents. (1-­‐2) 11. Mon départ de la maison a perturbé la vie des autres membres de la famille. (1-­‐2) 13. J’ai maintenu de bons contacts avec mes parents. (3-­‐4) 14. J’ai maintenu de bons contacts avec mes frères et sœurs. (3-­‐4) 21. J’ai développé une relation égalitaire avec mes parents. (3-­‐4) 22. Mon départ a perturbé la relation de couple de mes parents. (1-­‐2) 23. Je me suis senti(e) obligé(e) de venir visiter souvent ma famille. (1-­‐2) 24. Je me suis senti(e) obligé(e) de téléphoner souvent à ma famille. (1-­‐2) 31. Quelle a été la fréquence des contacts (téléphone, visite, courriel) avec votre famille dans l’année qui a suivi votre départ de la maison ? (1) 8. J’ai fait des choix personnels différents de ceux attendus par mes parents. (3-­‐4) 9. J’ai fait des choix professionnels différents de ceux attendus par mes parents. (3-­‐4) 15. J’étais indépendant(e) de ma famille sur le plan financier. (3-­‐4) 16. J’étais indépendant(e) de ma famille sur le plan affectif et relationnel. (3-­‐4) 18. J’ai fait des choix personnels conformes aux attentes de mes parents. (1-­‐2) 19. J’ai fait des choix professionnels conformes aux attentes de mes parents. (1-­‐2) 20. J’ai adopté un système de valeurs identique à celui de ma famille d’origine. (1-­‐2) 25. J’ai habité immédiatement avec un(e) conjoint(e). (1) 26. J’ai assumé tous mes frais de subsistance (logement, nourriture, transport) sans l’aide de ma famille. (2) Catégorie 2 : Réactions de l’entourage face au départ (4 items) Catégorie 3 : Conséquences du départ sur les relations dans la famille (9 items) Catégorie 4 : Conduites de différenciation face à la famille (7 items) Catégorie 5 : Autonomisation suite au départ de la maison (3 items) 34 29. J’étais sans emploi et je n’allais pas à l’école. (1) 33. J’ai établi un bon lien avec la famille de mon/ma conjoint(e). (3-­‐4) 34. J’ai établi un bon lien avec les amis de mon/ma conjoint(e). (3-­‐4) 35. J’ai maintenu de bons liens avec ma propre famille. (3-­‐4) 36. J’ai maintenu de bons liens avec mes amis. (3-­‐4) 37. Aménager notre première habitation commune en tenant compte des goûts et des besoins de chacun. (3-­‐4) 38. Gérer ensemble le budget et les avoirs communs. (3-­‐4) 39. Définir de façon satisfaisante les tâches, les rôles et les responsabilités de chacun. (3-­‐
4 40. Apprendre à résoudre de façon satisfaisante les conflits et les tensions conjugales. (3-­‐
4 41. Il y avait des différences marquées entre nous concernant notre niveau d’éducation. (1) 42. Il y avait des différences marquées entre nous concernant notre profession. (1) 43. Il y avait des différences marquées entre nous concernant nos revenus. (1) 44. Un des conjoints était financièrement dépendant de l’autre parce qu’il était aux études ou à cause d’un manque d’emploi. (1) 45. Un des conjoints limitait les contacts de l’autre avec sa famille. (1) 46. Un des conjoints limitait les contacts de l’autre avec ses amis. (1) 47. Un des conjoints refusait que l’autre travaille à l’extérieur. (1) 48. Un des conjoints avait des comportements violents verbalement envers l’autre. (1) 49. Un des conjoints avait des comportements violents physiquement envers l’autre. (1) 50. La rencontre a eu lieu peu après une perte amoureuse significative pour un des conjoints. (1) 51. Un des conjoints souhaitait vivre en couple afin de s’éloigner de sa famille. (1) 52. Il y avait des différences marquées entre nos familles sur le plan socioculturel (niveau socioéconomique, religion, éducation, ethnie, âge et/ou goûts). (1) 53. Comme couple, nous résidions loin de nos familles respectives (plus de 2 heures de distance). (1) 54. Comme couple, nous résidions très proche de l’une de nos familles respectives (dans le même voisinage). (1) 55. Nous étions dépendants de l’une de nos familles sur le plan financier, physique ou émotionnel. (1) STADE 2 : LA FORMATION DU COUPLE Catégorie 6 : Impact de la formation du couple sur les relations avec l’entourage (4 items) Catégorie 7 : Premières négociations entre les conjoints (4 items) Catégorie 8 : Facteurs de risque associés à la formation du couple (26 items) 35 56. Nous étions tous les deux âgés de moins de 20 ans lorsque nous avons commencé à vivre ensemble. (1) 57. Nous étions tous les deux âgés de plus de 35 ans lorsque nous avons commencé à vivre ensemble. (1) 58. Au début de notre couple, il y avait une relation de pouvoir inégale entre nous. (1) 59. Nous avons commencé à vivre ensemble après une fréquentation de moins de 6 mois. (1) 60. Nous avons commencé à vivre ensemble après une fréquentation de plus de 3 ans. (1) 61. Le mariage a été célébré sans la présence de nos familles respectives. (2) 62. Le mariage a été célébré sans la présence de nos amis. (2) 63. La femme est devenue enceinte durant la première année de vie commune. (1) 64. Un des conjoints avait une relation distante avec ses parents ou ses frères et sœurs. (2) 65. Un des conjoints considérait son enfance ou son adolescence comme un moment malheureux de sa vie. (1) 66. Le couple des parents de l’un des conjoints vivait des difficultés conjugales. (1) 67. Un des conjoints avait tendance à imposer son point de vue à l’autre. (1) 68. La naissance de votre premier enfant était-­‐elle planifiée ? (2) 70. Combien de temps avez-­‐vous vécu ensemble avant la naissance de votre premier enfant ? (peu de temps) 71. Quelle était la qualité de la relation conjugale avant la naissance de votre premier enfant? (4-­‐5) 72. Quelle était la qualité de la relation conjugale après la naissance de votre premier enfant ? (4-­‐5) 77. Concilier la vie de couple et les rôles de parents. (3-­‐4) 86. Préserver des moments d’intimité en couple en dehors des enfants. (3-­‐4) 95. Il y a eu une diminution de la satisfaction conjugale chez un des conjoints. (3-­‐4) 97. Il y a eu une diminution de la qualité de la vie privée des parents. (3-­‐4) 98. Il y a eu une diminution du temps consacré à la relation conjugale. (3-­‐4) 102. Certains besoins conjugaux ont été ignorés à cause des nombreuses demandes du rôle de parent. (3-­‐4) 76. Concilier la nouvelle vie de famille et la vie professionnelle. (3-­‐4) 94. Accepter de mettre en veilleuse certains besoins personnels pour répondre aux besoins de la famille. (3-­‐4) STADE 3 : LA FAMILLE AVEC DE JEUNES ENFANTS Catégorie 9 : Situation du couple à la naissance du premier enfant (2 items) Catégorie 10 : Impact de l’arrivée des enfants sur la relation de couple (8 items) Catégorie 11 : Impact de l’arrivée des enfants au niveau personnel (6 items) 36 96. Il y a eu une diminution de l’estime de soi chez un des conjoints. (3-­‐4) 99. Il y a eu une diminution du temps consacré aux activités récréatives. (3-­‐4) 101. Certains besoins individuels ont été ignorés à cause des nombreuses demandes du rôle de parent. (3-­‐4) 103. Il y a eu des répercussions négatives au niveau professionnel (obligation de réduire les heures de travail, de quitter son emploi, pression du milieu de travail, perte d’avantages ou de promotion…) pour l’un des conjoints. (3-­‐4) Catégorie 12 : Impact de l’arrivée des enfants au niveau des relations sociales et avec la famille d’origine (6 items) 73. Quelle était la qualité des relations avec vos familles respectives avant la naissance de votre premier enfant ? (4-­‐5) 74. Quelle était la qualité des relations avec vos familles respectives après la naissance de votre premier enfant ? (4-­‐5) 75. Concilier la nouvelle vie de famille et la vie sociale. (3-­‐4) 79. Donner une place aux grands-­‐parents dans la vie des enfants. (3-­‐4) 91. Accepter les changements de relation avec les amis. (3-­‐4) 92. Accepter les changements de relation avec la famille. (3-­‐4) Catégorie 13 : Négociation dans le couple face aux tâches et responsabilités parentales (11 items) 78. Repartager les rôles, les tâches et les responsabilités entre les conjoints de façon satisfaisante. (3-­‐4) 80. S’entendre entre nous sur les valeurs éducatives à privilégier avec nos enfants. (3-­‐4) 81. S’entendre entre nous sur les pratiques éducatives à adopter avec nos enfants. (3-­‐4) 82. Se soutenir mutuellement dans l’exercice du rôle parental. (3-­‐4) 87. S’entendre sur les décisions de la vie quotidienne des enfants (habillement, alimentation, loisirs…).(3-­‐4) 88. S’entendre sur le choix d’école des enfants. (3-­‐4) 89. Négocier comme couple où la nouvelle famille va vivre. (3-­‐4) 90. Partager les responsabilités dans le couple concernant la garde des enfants. (3-­‐4) 93. Accepter de ne pas toujours être le parent préféré. (3-­‐4) 100. Il y a eu une distribution inégale des tâches entre les conjoints (surplus de tâches inhérent à l’arrivée des enfants incombe surtout à un des conjoints). (3-­‐4) 104. Un des parents a établi un lien plus étroit avec un enfant. (3-­‐4) 83. Faire une place aux enfants dans le déroulement de la vie quotidienne. (3-­‐4) 84. Soutenir l’insertion sociale de nos enfants dans le quartier. (3-­‐4) 85. Soutenir l’insertion sociale de nos enfants à l’école. (3-­‐4) Catégorie 14 : Soutien de l’enfant dans son développement (3 items) Catégorie 15 : Attentes face au projet familial (3 items) 37 105. Être un parent répondait aux attentes que j’avais. (3-­‐4) 106. Mes enfants correspondaient aux attentes que j’avais. (3-­‐4) 107. Être dans cette famille correspondait à mes attentes. (3-­‐4) 116. Soutenir son adolescent(e) pour qu’il/elle devienne autonome face à sa famille. 121. Augmenter les responsabilités de son adolescent(e) afin de le/la préparer au monde adulte. 130. Favoriser l’autonomie de son adolescent(e) dans ses études. 132. Favoriser l’implication de son adolescent(e) dans les tâches ménagères. 145. Encourager l’autonomie financière de son adolescent(e) (argent de poche, emploi à temps partiel). 108. Réajuster ses attentes à l’égard de son adolescent(e). 109. Accepter d’être un peu moins central(e) dans la vie de l’adolescent(e). 110. Accepter d’exercer moins de contrôle sur le comportement de son adolescent(e). 112. Accepter d’exercer une autorité moins stricte vis-­‐à-­‐vis son adolescent(e). 113. Assouplir les règles du fonctionnement familial. 118. Permettre à son adolescent(e) de revendiquer ou de s’opposer à ses parents. 119. Gérer les tensions familiales causées par les revendications de l’adolescent(e). 122. Malgré sa plus grande autonomie, continuer à superviser l’adolescent(e) et à le/la soutenir lorsqu’il/elle fait face à des difficultés. 133. Assouplir l’horaire de la famille afin de permettre à l’adolescent(e) de transiger entre ses différents milieux. 135. Accepter d’avoir une influence plus indirecte sur son adolescent(e). 138. Laisser le choix à son adolescent(e) de son orientation scolaire. 139. Laisser son adolescent(e) décider dans certaines sphères personnelles (aménagement de sa chambre, choix vestimentaires…). 140. Soutenir son adolescent(e) dans ses choix, bien qu’ils ne correspondent pas toujours à nos attentes. 142. Poser des interdits clairs à son adolescent(e). 143. Être capable d’imposer des limites à son adolescent(e). 146. Accepter les confrontations avec son adolescent(e). 114. Accepter que son adolescent(e) prenne une certaine distance de la famille pour aller vers ses amis. 115. Faire une place aux amis dans la famille. 127. Soutenir son adolescent(e) dans son insertion sociale. STADE 4 : LA FAMILLE AVEC DES ADOLESCENTS (COTE= 3-­‐4) Catégorie 16 : Soutien à l’autonomie et à la responsabilisation de l’adolescent(e) (5 items) Catégorie 17 : Redéfinition du pouvoir des parents face à l’adolescent(e) (16 items) Catégorie 18 : Soutien à la socialisation (3 items) Catégorie 19 : Soutien dans le développement identitaire et personnel de l’adolescent(e) (4 items) 38 136. Reconnaître les différentes étapes de développement de son adolescent(e) et le/la soutenir tout au long de celles-­‐ci. 141. Aider son adolescent(e) à mieux se connaître et à se développer une identité propre. 149. Valoriser l’apparence physique de son adolescent(e). 150. Confirmer la valeur de son adolescent(e) comme personne. 111. Comme couple parental, s’entendre entre nous sur les valeurs éducatives à privilégier avec l’adolescent(e). 117. Se concerter entre adultes concernant les décisions à prendre face à l’adolescent(e). 120. Gérer les tensions conjugales causées par les revendications de l’adolescent(e). 123. Composer avec le fait de se retrouver plus souvent seul(e) avec son conjoint. 124. Soutenir l’autre parent dans l’exercice des pratiques éducatives. 137. Préserver des moments d’intimité en couple en dehors de l’adolescent(e). 144. Préserver les loisirs personnels de chacun des conjoints en dehors de la famille. 125. S’occuper en même temps de ses propres parents vieillissants et des enfants qui demandent de la disponibilité. 126. Vivre la crise de la quarantaine et rester disponible aux multiples demandes des adolescents. 128. Négocier l’arrivée des amoureux dans la vie de son adolescent(e). 129. Avoir une ouverture face à la sexualité de son adolescent(e). 131. Respecter l’intimité de l’adolescent(e). 134. Négocier avec l’adolescent(e) les permissions pour les sorties de même que les heures d’entrée. 147. Être à l’aise face aux changements physiques de son adolescent(e). 148. Ajuster ses conduites pour tenir compte des changements physiques de son adolescent(e). Catégorie 20 : Impact de l’adolescence sur le couple parental (7 items) Catégorie 21 : Multiples demandes à l’adolescence (2 items) Catégorie 22 : Nouveau enjeux de l’adolescence (6 items) 39