Plaquette et descriptif des cours M2 MOMC

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Plaquette et descriptif des cours M2 MOMC
MASTER 2 MANAGEMENT DES ORGANISATIONS ET DESMNAIFESTATIONS CULTURELLES
CONTENU DES ENSEIGNEMENTS
Semestre 1 : 30 crédits
8 UE obligatoires
2 UE optionnelles
Semestre 2 : 30 crédits
6 UE obligatoires dont le Stage et Mémoire
2 UE optionnelles
Lexique :
UE : Unité d’enseignement
c : Crédits
Libellé de l’UE
Pilotage
stratégique et
marketing des
organisations
culturelles
(3c)
Politiques
culturelles locales
et internationales
(3c)
Structure, acteurs
et pratiques
culturelles
(3c)
Résumés
SEMESTRE 3
Semestre 3 : UE OBLIGATOIRES
Il s'agit ici de comprendre les enjeux du management des organisations et du positionnement stratégique de celles-ci vis à vis des partenaires, des
parties prenantes et des territoires.
Les organisations publiques se dotent aujourd'hui d'outils et méthodes de management dans le but de satisfaire aux exigences de performance globale
initiée au travers des grandes réformes du système public.
Ces organisations, bien que fonctionnant sur un modèle public, ont acquis au fil des réforme, plus d'autonomie et de liberté dans les choix possible de
fonctionnement et de positionnement. Elles entrent progressivement dans une ère de changement vis à vis des marchés voire même parfois de la
concurrence d'organisations et services privés.
Ainsi, les managers de demain doivent pouvoir doter leurs structures d'outils de veille et de contrôle stratégique afin se donner les moyens humains et
financiers de répondre aux objectifs fixés en amont. Ici seront ainsi abordées les grandes logiques de la stratégie, des jeux d'acteurs et de pouvoir au
sein des organisations, les rôles des dirigeants et l’interaction avec les agents, ainsi que le pilotage stratégique au travers des méthodes de diagnostic
interne et externe.
Ce cours envisage toutes les facettes de la politique culturelle.
1er temps : définition, analyse précise du rôle culturel de l’Etat et des collectivités territoriales, coopération entre ces deux catégories de collectivités
publiques, décentralisation, place des institutions culturelles et artistiques dans les politiques culturelles…
2° temps : il s’agira de cerner les politiques culturelles dans une vision internationale à travers les outils mis à disposition des acteurs et opérateurs
culturels.
Le cours propose de se situer dans une perspective de dynamique de projet et d’identifier les partenaires institutionnels ou autres qui concourent à la
réalisation d’un projet culturel à visée internationale.
A ce titre, seront étudiées les différentes organisations internationales à compétence culturelle, la notion de « diplomatie culturelle » en France et
dans d’autres pays, la confrontation entre des "modèles" de politique culturelle ; seront décrits et analysés les réseaux culturels européens.
Enfin, ces notions seront mises en perspective dans leur interaction avec les institutions européennes.
A l’âge de la multitude et de la dissolution d’une partie des politiques culturelles dans l’événementiel et le divertissement que reste-t-il de la notion de
diversité culturelle au sens de l’UNESCO et de l’exception culturelle française qui l’a portée.
L’évolution administrative et historique doit sans cesse être vérifiée et c’est la raison d’être du Comité d’histoire du Ministère de la culture.
Il y a peu encore la puissance culturelle composante principale d’une défense et d’une identité globale a structuré la légitimité culturelle intérieure et
extérieure de la France.
Où en sommes-nous de la « refondation » des politiques publiques de la culture et de la réorganisation de notre réseau culturel extérieur ?
Que sont devenues pour les acteurs et les praticiens culturels les préconisations des différents rapports sur le spectacle vivant, les industries
culturelles, l’image, le numérique etc…
L’aménagement des territoires, les politiques de la ville et du rural et la question lancinante de la cohésion sociale expliquent en partie l’actuel malaise
dans la culture…
Ce cours s’attachera à explorer ces questions de manière très concrète au travers de structures d’acteurs et de pratiques culturelles choisies avec les
étudiants.
A l’heure de Marseille Provence 2013, l’espace public et l’espace du public, les enjeux et les logiques de la citoyenneté locale seront abordés au travers
d’études de cas et d’usage d’activités culturelles.
Les étudiants auront une boîte à outils pour tenter de comprendre l’essentiel du sens et de l’action à donner à l’action et à la pratique culturelle dans
une société porteuse de nouveautés, de médiactivisme et de cultures populaires à redéfinir.
Gestion financière,
budgets, comptabilité
(3c)
Management et économie
de la culture
(3c)
Droit de l'entreprise
culturelle
(3c)
Grands débats sur l’art
actuel
(3c)
Anglais (3c)
Objectifs du cours : Après une présentation synthétique des grands principes de la gestion financière et de la comptabilité analytique, ce cours
permettra aux étudiants d’acquérir les méthodes et les outils pour :
• Elaborer, exécuter et évaluer la stratégie budgétaire et financière d’une organisation ou d’une action ;
• Proposer un budget ; suivre et contrôler son exécution
• Tenir la comptabilité sous ses différents aspects : exploitation / trésorerie / analytique
• Effectuer la gestion budgétaire et les prévisions de trésorerie : réaliser des tableaux de bord et des bilans financiers et/ou comptables
pertinents afin d’anticiper les besoins
Objectifs du cours :
Identifier et comprendre les particularités du management de projet et du management des organisations dans le secteur culturel.
Mode d’enseignement :
Mode d’enseignement mixte : apports de connaissances, études de cas et interventions de professionnels
Déroulé du cours :
Partie 1 : Manager une organisation ou une manifestation sur un territoire
Identifier la stratégie culturelle territoriale : Etat des lieux et diagnostic
Ancrer son action sur le territoire : répondre aux besoins locaux
Instaurer des partenariats locaux : gérer les parties-prenantes
Partie 2 : Manager une organisation ou un projet dans le champ culturel
Identifier les spécificités de l’organisation ou du projet culturel concerné
Connaître et maîtriser l’ensemble des fonctions de gestion de la structure porteuse
Mettre en place des outils de pilotage de la structure : suivi-évaluation / ajustement permanent
Partie 3 : Manager des équipes pluridisciplinaires
Développer des compétences favorisant la polyvalence
Coordonner des services distincts, engagés dans un même projet : le management relationnel et participatif
Ce cours rappelle les grands principes de la propriété littéraire et artistique avant d’aborder l'organisation juridique de l'entreprise de spectacle.
Il abordera notamment la protection de l’œuvre, la gestion des droits d'auteur et leur défense, les problèmes particuliers des nouvelles formes
d'art, l'exploitation des droits et contrats, la contrefaçon. Ce séminaire abordera dans un deuxième temps les différentes formes de l'entreprise
de spectacle (association, société, groupements publics), et les multiples obligations de l'entreprise de spectacle.
Ce séminaire se compose de plusieurs interventions. Les principaux domaines des organisations culturelles seront représentés par des
intervenants professionnels fortement impliqués dans les démarches décisionnelles et la gestion de différentes organisations culturelles
(Spectacle vivant, Musées, industries culturelles…).
Ces interventions ont pour but de donner aux étudiants une vision concrète des problématiques rencontrées au sein des organisations
culturelles intervenant dans divers champs culturels. Sur la base d’études de cas ou de retours d’expériences les intervenants professionnels
permettront aux étudiants d’appréhender les marges de manœuvre administratives, techniques, financières etc… des managers culturels.
Libellé de l’UE
Industries culturelles
(3c)
Droits sociaux des
artistes
(3c)
Droit de la propriété
littéraire et artistique
(3c)
Aspects juridiques du
marché de l’art
(3c)
Résumés
SEMESTRE 3
Semestre 3 : UE OPTIONNELLES
Le cours a pour objectif de permettre à ses auditeurs d’analyser les marchés et les stratégies des principaux acteurs du monde des industries
culturelles (ou industries créatives)
Il présente les principes fondateurs des filières et des marchés des industries créatives. Le film, l’édition de livres, de contenus musicaux, de
DVD servent de point d’appui à l’exposé.
Fil conducteur du cours : Présentation des principaux acteurs des filières créatives : auteurs, producteurs, éditeurs, distributeurs et diffuseurs.
Introduction aux caractéristiques distinctives des industries créatives : incertitude, dominante des charges fixes, subjectivité de la notion de
qualité, œuvres de collaboration. Présentation des débats principaux et des manœuvres stratégiques dominantes. Impact de la numérisation
généralisée des filières.
Le cours mêle des approches conceptuelles et pratiques et donne aux étudiants la vision la plus actuelle possible de ces secteurs. Il est fondé
sur des documents fournis par le CNC, l'ARP, la SACD, la MPA, Actes-Sud, Harmonia Mundi, les Editions Montparnasse, Lobster films, Cargofilms, les Films du Présent, l'IFCIC, Coficiné, Médiamétrie, France Télévision.
Ce cours s'inspire également des études réalisées par le groupe Xerfi et des travaux du Forum des industries culturelles que l'intervenant à
organisé de 2004 à 2007 ainsi que du Forum Média qu’il a organisé de 2007 à 2011 et du Forum de l’innovation culturelle auquel il contribue
depuis 2010.
Quel statut social pour les artistes ? C’est à cela que se propose de répondre ce cours. Ainsi les artistes sont susceptibles de tomber dans
quatre catégories de travailleurs, tous affiliés à titre obligatoire à un régime de la sécurité sociale. Dès lors les différentes catégories d’artistes
sont les suivantes :
- l’artiste salarié par nature (titulaire d’un contrat de travail et placé dans un état de subordination juridique),
- l’artiste « auteur » au sens du Code de la propriété intellectuelle (CSS, art. L. 382-1),
- l’ « artiste du spectacle », couvert par une présomption légale de salariat (C. trav., art. L. 762-1 ancien, art. L. 7121-1 nouveau ; CSS, art. L.
311-2, 15°).
Ces trois premières catégories de personnes sont affiliées au régime général (régime légal des salariés).
La quatrième catégorie est celle des artistes travailleurs indépendants qui relèvent du régime des professions libérales.
Le droit de la propriété littéraire et artistique est en constant renouvellement. Cela tient à l’impact des nouvelles technologies, des supports
originaux qu’elles créent et aux enjeux économiques qui s’y attachent. Ce cours présente l’évolution de la matière et ses traits essentiels. Il
définit les principales notions que sont l’œuvre, l’auteur, leurs droits ainsi que les droits voisins, propres aux artistes-interprètes, aux
producteurs audio et vidéo et aux chaînes de télévision. Il insiste sur les spécificités du régime français comme les prérogatives que confère le
droit moral de l’artiste sur l’œuvre et le système de gestion collective des droits. Trois thèmes sont successivement évoqués :
THEME N°1 : L’existence d’une œuvre et la titularité des droits ;
THEME N°2 : La protection de l’œuvre et l’étendue du monopole
THEME N°3 : L’exploitation de l’œuvre et contrats
Le marché de l'art est devenu un secteur économique à part entière dont les interactions avec le droit sont multiples. Les objets d’art ayant
vocation à circuler, les transactions se sont développées au fil des siècles. Le droit des contrats constitue ainsi l'un des principaux piliers du
secteur, même si d'autres branches du droit s'intéressent également au marché de l'art : droit de la responsabilité civile, droit des assurances,
droit de la propriété intellectuelle, droit de l'immatériel, droit public, droit pénal et droit fiscal sont également au cœur du marché de l'art. Par
ailleurs la complexité du secteur est enrichi par la diversité de ses intervenants : artistes, acheteurs privés ou institutionnels, vendeurs,
intermédiaires, musées publics et privés, fondations, banques et institutions financières, consultants spécialisés, acteurs de l'Internet, etc. Ce
cours abordera donc les problématiques juridiques rencontrées par ces différents acteurs.
Libellé de l’UE
Résumés
Management de projets
culturels : Faisabilité
(3c)
SEMESTRE 4
Semestre 4 : UE OBLIGATOIRES
Objectifs : Ce cours, qui se décompose en trois modules de 18h (Management de projets culturels : faisabilité / mise en œuvre / jeux de
simulation) a pour objectif de confronter les étudiants à la démarche et aux outils de la gestion de projet, appliqués au champ culturel. Par
groupes, ils préfigurent d’inventifs mais viables projets culturels dont ils assurent le développement.
Ce premier module amène les étudiants, en équipe, à élaborer un dossier de faisabilité relatif à leur projet. Ce travail, leur permet de mettre en
pratique les connaissances et compétences nécessaires à l’établissement d’une ligne artistique et d’une programmation, d’un budget
prévisionnel avec plan de financement, d’un échéancier et d’une stratégie de communication.
Management de projets
culturels : Mise en œuvre
(3c)
Management de projets
culturels : Jeux de
simulation
(3c)
Organisation et
Financements
d’événements culturels,
montage de dossiers
(3c)
Approche territoriale de
grands projets culturels
et artistiques
(3c)
UE 4 : Stage et
production d’un mémoire
(9c)
Ce deuxième module amène les équipes projets à matérialiser leur projet sur le terrain. Sur la base du dossier de faisabilité proposé, chacun des
groupes d’étudiants devra rencontrer les partenaires potentiels et engager concrètement l’action conçue.
Objectifs : Ce cours, qui se décompose en trois modules de 18h (Management de projets culturels : faisabilité / mise en œuvre / jeux de
simulation) a pour objectif de confronter les étudiants à la démarche et aux outils de la gestion de projet, appliqués au champ culturel. Par
groupes, ils préfigurent d’inventifs mais viables projets culturels dont ils assurent le développement.
Ce troisième module est un apport méthodologique supplémentaire à la gestion de projet. Conçu autour de projets fictifs donnés par, et en
présence, de deux professionnels, il permet aux étudiants de tester d’autres situations que celles qu’ils ont expérimenté directement sur le
terrain.
Objectifs et méthode d’enseignement : Après un bref rappel sur la nature et les caractéristiques des évènements culturels, il s’agit de revenir
sur les grandes étapes du processus stratégique qui conduit à leur production (élaboration, mise en œuvre, évaluation des outputs ainsi que des
outcomes). Une fois la gestion de projets culturels maîtrisée, ce cours permet aux étudiants de s’interroger plus spécifiquement sur les
modalités administratives et financières du montage de dossiers nationaux et européens. En effet, dans le cadre de la gestion d’évènements
culturels, qu’il s’agisse d’évènements locaux tournés vers la population locale et à faible visibilité ou de méga évènements culturels tels que les
Capitales européennes de la culture, les porteurs de projets sont à la recherche de partenaires financiers publics et privés. Or, le montage
administratif et financier de ces dossiers implique le respect de règles formelles, de la conception du dossier à la signature de la convention, et
nécessite parfois des investigations en termes de lobbying.
Le cours nécessite des pré requis dans l’histoire des politiques publiques de la culture qui seront revus à l’occasion d’étude de cas emblématique
du territoire régional, notamment :
- Structuration du territoire et enjeux de gouvernance de Marseille Provence 2013/ Capitale Européenne de la Culture ;
- Coopération décentralisée et territoire : l’exemple de la stratégie du Conseil Régional de Provence Alpes Côte d’Azur. Présentation d’un
exemple emblématique rattaché à Marseille Provence 2013 – Capitale Européenne de la Culture : Le projet « Dramaturgies arabes
contemporaines » menées par - - Système Friche Théâtre à la Friche Belle de Mai.
- Scène nationale de GAP, et lien au territoire ;
- Pourront également être abordées d’autres politiques publiques afin de compléter les éclairages sur la complexité de ce sujet : Plan patrimoine
antique, Culture et Prisons, Histoire des musiques actuelles et exemple d’un SOLIMA en Vaucluse (scène de musiques actuelles de territoire), le
rôle du Festival International d’Art Lyrique d’Aix en Provence sur son territoire/et son projet européen ENOA.
Semestre 4 : UE OPTIONNELLES
Histoire comparée des
arts
(3c)
Communication
culturelle et relation aux
médias
(3c)
Par la confrontation des disciplines artistiques (telles que la musique, la littérature, le théâtre, les arts plastiques, l’architecture, le cinéma,
etc.), il s’agit de donner aux étudiants des clés de lecture et de compréhension des grandes étapes de l’histoire de la culture en liaison avec le
contexte historique et idéologique. L’idée n’est pas tant d’offrir des réponses mais plutôt de susciter de nouvelles questions quant à sa propre
discipline et à la manière dont celle-ci traduit les enjeux artistiques d’une époque.
Dans son acception la plus large, la culture est communication. Il s’agit donc ici de maîtriser les outils et techniques de la communication au
sens large. Pour diffuser la culture auprès du plus grand nombre sans altérer la nature si singulière et exigeante de sa relation intime avec le
public, la communication culturelle offre un ample éventail d’outils dont le manager doit, désormais, posséder la maîtrise. Mais réunir les
conditions de la réussite d’une action de communication, suppose beaucoup plus que l’inventaire d’une boîte à outils, à chaque étape de son
élaboration et de sa mise en œuvre.
Objectifs de l’intervention : donner au futur manager culturel les moyens de sa réactivité et d’une autonomie sur le terrain.