« LES MOTS DE L`AMOUR »
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« LES MOTS DE L`AMOUR »
Horaires d’ouverture de la médiathèque Mardi 13h30-18h30 Mercredi 10h00-12h00 13h30-18h30 Vendredi 13h30-18h30 Samedi 10h00-12h30 13h30-17h00 BIBLIOGRAPHIE 1er mardi du mois 13h30-19h30 « LES MOTS DE L’AMOUR » http://www.mediatheque-plougastel.net/ La centaine d’amour, P. Neruda À Mathilde Urrutia [...] Avec grande humilité moi j'ai fait ces sonnets de bois, en leur donnant le son de cette substance opaque et pure, et qu'ils atteignent ainsi tes oreilles. Toi et moi cheminant par bois et sablières, lacs perdus, latitudes de cendres, nous avons recueilli des fragments de bois pur, madriers sujets du va-et-vient de l'eau et de l'intempérie. De ces vestiges à l'extrême adoucis j'ai construit par la hache, le couteau, le canif, ces charpentes d'amour et bâti de petites maisons de quatorze planches pour qu'en elles vivent tes yeux que j'adore et que je chante. Voilà donc mes raisons d'amour et cette centaine est à toi : sonnets de bois qui ne sont là que de cette vie qu'ils te doivent. Octobre 1959. En 1952, durant son séjour à Naples puis à Capri, Neruda rencontre celle qui fut le grand amour de sa vie et sa dernière femme. Sept ans plus tard, Neruda commémore leur rencontre et renouvelle en quelque sorte le genre, dérivé de Pétrarque, du sonnet précieux, érotique et d'autant plus embrasé qu'il est contraint par la forme. Comme les amours, J. Marias Chaque matin, dans le café où elle prend son petit déjeuner, l'éditrice madrilène Maria Dolz observe un couple qui, par sa complicité et sa gaieté, irradie d'un tel bonheur qu'elle attend avec impatience, jour après jour, le moment d'assister en secret à ce spectacle rare et réconfortant. Or, l'été passe et, à la rentrée suivante, le couple n'est plus là. Maria apprend alors qu'un malheur est arrivé. Le mari, Miguel Desvern, riche héritier d'une compagnie de production cinématographique, a été sauvagement assassiné dans la rue par un déséquilibré. Très émue, elle décide de sortir de son anonymat et d'entrer en contact avec sa femme, Luisa, qui est devenue un être fragile, comme anesthésié par la tragédie. Dans l'entourage de Luisa, María rencontre Javier Diaz-Varela, le meilleur ami de Miguel, et elle comprend vite que les liens que cet homme tisse avec la jeune veuve ne sont pas sans ambiguïté. Bien au contraire : cette relation jette une ombre troublante sur le passé du couple, sur la disparition de Miguel, sur l'avenir de Luisa et même sur celui de Maria. Un amour retenu, N. de Broc Un texte intime, écrit au féminin, qui entraîne le lecteur dans les turbulences de la tension passionnelle entre un homme et une femme. Une histoire d'amour d'aujourd'hui dans laquelle la fusion des corps se mesure aux balancements du cœur. Qu'est ce qu'aimer ? Avancer ou fuir ? Servie par une prose magistrale, habile à sonder les profondeurs de l'âme humaine mais aussi à tenir son lecteur en haleine, cette fable morale sur l'amour et la mort ne peut que nous rappeler, par son intensité, les meilleures pages d’Un cour si blanc ou de Demain dans la bataille pense à moi. Comme par le passé, Javier Marías y dialogue avec les tragédies de Shakespeare mais également avec Le Colonel Chabert de Balzac dont il nous offre ici une lecture brillante, complètement inattendue et strictement contemporaine. L’éducation sentimentale, G. Flaubert En septembre 1840, à bord de la VilletteMontereau qui glisse sur la Seine, Frédéric Moreau, fraîchement reçu bachelier, rêve à sa vie future dans la capitale et aux succès qui l'attendent. Soudain, il aperçoit la belle Mme Arnoux... L'Education sentimentale (1869) retrace l'histoire d'un jeune homme qui n'aspire qu'à l'amour, à la richesse et à la gloire, mais qui, dans une époque de profonds bouleversements dont l'apogée est la révolution de 1848, se révélera incapable de s'engager pour une cause. A travers le parcours de ce héros velléitaire, Flaubert propose, dans un souci constant de perfection formelle, une réflexion subtile sur le politique et sur la nature humaine. Ce que le jour doit à la nuit, Y. Khadra Yasmina Khadra nous offre ici un grand roman de l'Algérie coloniale (entre 1936 et 1962) - une Algérie torrentielle, passionnée et douloureuse et éclaire d'un nouveau jour, dans une langue splendide et avec la générosité qu'on lui connaît, la dislocation atroce de deux communautés amoureuses d'un même pays. Martin Eden, J. London Martin Eden, le plus autobiographique des romans de Jack London, est le récit d'un écrivain né dans les bas-fonds, homme de rien basculé dans la bourgeoisie qui croit tenir sa revanche sur la vie. C'est aussi la rencontre d'un homme et d'une femme; l'occasion enfin de découvrir le vrai visage de Jack London, une personnalité rare à la source de notre modernité. Son œuvre, dont Martin Eden est le point d'orgue, a fasciné des millions de lecteurs. Vingt poèmes d’amour, P. Neruda Vingt poèmes d'amour et une chanson désespérée suivi par Les vers du capitaine forme le livre d'une célébration nouvelle : l'amour y est toujours surprise, risque, désir, submersion, insurrection perpétuelle. L'homme y est autre, la femme y est autre, l'un et l'autre non pas meilleurs, mais en alerte, sur le qui-vive et, par là, plus vivants. La parole de Neruda, c'est d'abord un élan, une houle de mots qui font sens et font chant. Cela touche au cœur et au corps avant de monter à la tête. L'écriture ici, même quand elle se nourrit des tourments du monde, est une fête, un plaisir, une jouissance. Les Vingt poèmes d'amour ont connu, dans tout l'univers hispanique, une extraordinaire fortune, plus d'un million d'exemplaires diffusés. La confusion des sentiments, S. Zweig Un homme se penche sur son passé : il revoit le moment précis de son existence où, renonçant à sa vie de libertin, il plonge éperdument dans le monde du savoir. Un vieux professeur et sa femme assistent, complices, à la naissance de cette « ardente curiosité » qui a tous les caractères de la passion charnelle : ils la partageront avec lui jusqu'à brûler eux-mêmes dans l'enfer de la passion... « Le livre le plus puissant, le plus tragique, le plus humain que Zweig ait écrit. »(Romain Rolland). Lettres à Nelson Algren, S. de Beauvoir De 1947 à 1964, Simone de Beauvoir écrivit à Nelson Algren des centaines de lettres d'amour. Au sortir du confinement dû à la guerre, cet « amour transatlantique » l'entraîne dans une aventure aussi risquée que les vols Paris-New York de ce temps-là. C'est pour elle, à la fois, la découverte enthousiaste de l'Amérique, jusquelà mythique, et l'irruption dans sa vie d'une brûlante passion. Nelson ne sachant pas le français, elle lui écrit en anglais. Elle désire ardemment faire entrer l'homme qu'elle aime, ce Huron de Chicago, dans son univers, dont il ignore tout. Ainsi bénéficions-nous d'un reportage unique sur la vie littéraire, intellectuelle et politique de ces années. Sur Sartre et son petit clan, avec leurs activités, leurs mésaventures, leurs amours, racontées avec humour, un humour parfois féroce. Sur la vie quotidienne en France. Pendant que naissent devant nous Le deuxième sexe, Les mandarins, Mémoires d'une jeune fille rangée, Simone de Beauvoir nous livre d'elle-même une autre image, celle d'une femme amoureuse. Une ardente patience, A. Skarmeta Dans son refuge de l'Ile Noire, Pablo Neruda est l'unique client du facteur Mario Jimenez. Ces rapports se changent en amitié, et Mario Jimenez demande à Neruda de lui enseigner l'art de la poésie afin de conquérir l'amour de la fille de la patronne de l'auberge, la belle adolescente Beatriz Gonzalez. Le poète l'aide, mais la mère de Beatriz, Mme Posa, se méfie de la poésie, et son pragmatisme terre à terre s'oppose à la romance. Les amoureux gagnent ; Allende aussi. Celui-ci nomme Neruda ambassadeur à Paris. Le roman suit la trajectoire ascendante de l'unité populaire jusqu'à la tragédie finale : la mort du poète, du président et de la démocratie chilienne. Voyage de noces avec ma mère, V. Sels Anne, fraîchement mariée à Raphaël, choisit la côte Ouest des EtatsUnis et une Ford Mustang rouge décapotable pour son voyage de noces. Joyeuses perspectives pour ce duo amoureux. Mais c'est sans compter sur sa mère, en plein divorce, qu'ils embarquent avec eux, n'ayant pas le cœur de la laisser seule avec son chagrin. Commence alors un road trip burlesque, où les personnages, une jeune mariée enceinte à bout de nerfs, une mère dispersée autant qu'envahissante et un gendre, à première vue idéal, règlent leurs comptes, se déclarent l'amour ou la guerre, et ne cessent d'interroger les liens qui les unissent les uns aux autres. Dans ce roman, savant mélange d'épisodes hilarants et émouvants, Véronique Sels aborde avec finesse des sujets complexes et universels tels que le couple, la famille ou la relation mère-fille.