Le paiement sans contact arrive
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Le paiement sans contact arrive
n° 2 / 2012 Le paiement sans contact arrive Payer sa baguette de pain ou son journal par carte bancaire, sans insérer sa carte dans le terminal ni taper son code, c’est maintenant possible. Cette modalité de paiement, dite “ sans contact ”, réservée aux petits montants, pourrait rapidement se généraliser. S oixante millions de cartes en circulation, 7,5 milliards de paiements par an, 360 milliards d’euros d’encaissements : la carte de paiement est le moyen de paiement privilégié des Français. Aujourd’hui, elle totalise plus de 40 % des opérations de paiements. En réalité, ce pourrait être bien plus ! Mais il y a un frein : la carte de paiement est peu utilisée pour les opérations de très faible montant, par exemple l’achat d’une baguette, d’un café ou d’un journal, qui sont encore souvent réglés en espèces. Une solution adaptée Jusqu’à récemment, deux obstacles freinaient cet usage. Tout d’abord, les montants des commissions payées à la banque par les commerçants pour le traitement et la garantie associés à ces transactions, étaient jugés trop élevés par les commerçants, pour des “ petites ” transactions. Ensuite, la procédure classique de paiement par carte est lourde par rapport à son objet : encaisser le coût d’une baguette de pain sur un terminal de paiement électronique, c’est long lorsque les clients font la queue ! Les choses sont en train de changer. Les banques ont dé- cidé, l’an dernier, de réduire le montant des commissions interbancaires attachées aux paiements par carte. Ainsi et en conséquence, le niveau des commissions payées par les commerçants à leur banque a pu, dans un certain nombre de cas, être revu à la baisse. D’autre part, les industriels ont développé une solution de paiement performante, libérant le client de l’obligation d’insérer sa carte dans le terminal de paiement et de taper son code. Cette nouvelle modalité de paiement est simple et rapide. Pour valider la transaction, il suffit que le client approche sa carte à quelques centimètres de l’écran du terminal. L’opération, validée par un “bip” accompagné d’un signal lumineux, est immédiate. Les avantages sont nombreux, à commencer par la rapidité, puisque le “sans contact” évite soit le comptage et le rendu de monnaie, soit le paiement avec composition du code, ce qui réduit le temps d’attente en caisse. Pour des raisons de sécurité toutefois, cette facilité est réservée aux petits montants, jusqu’à 20 €. Au-delà, l’insertion de la carte et la saisie du code confidentiel sont toujours nécessaires. Reste, bien sûr, à équiper les commerçants et les consommateurs de cette technologie. Le “sans contact” nécessite en effet une carte bancaire spéciale, équipée d’une petite antenne interne, et un terminal de paiement adapté. Une mise en place progressive La mise en œuvre a déjà commencé : la grande distribution est avancée dans la mise à niveau de son parc d’équipements. Pour les autres com- merçants, la modernisation des terminaux de paiement sera sans doute plus progressive, puisqu’elle se fera souvent au rythme de leur renouvellement. Même chose du côté des consommateurs, qui seront dotés de nouvelles cartes, en général une fois celles en service arrivées à échéance. On peut raisonnablement espérer une généralisation du système d’ici trois ou quatre ans. L’opération n’aura guère d’incidence en termes de coût. En effet, les banques se sont engagées à limiter le surcoût induit par ce nouveau service à 30 € maximum par terminal de paiement équipé. Pour les consommateurs, le service sera a priori sans surcoût. n la lettre du Crédit Agricole Ce support n’est pas un document contractuel EN BREF Dématérialisation des annonces légales dès 2013 À compter du 1er janvier 2013, les annonces relatives à la vie des sociétés et des fonds de commerce seront dématérialisées et mises en ligne de manière systématique sur une plate-forme numérique centrale dédiée, dans des conditions déterminées par un décret à paraître. Elles feront donc l’objet d’une double publication : papier et numérique. Le prix de la ligne d’annonces légales est désormais fixé chaque année au niveau national par un arrêté conjoint des ministres chargés de la Communication et de l’Économie (après avis des organisations professionnelles), et non au niveau départemental par le préfet. Ce prix peut varier selon les départements et doit tenir compte des coûts de publication, l’objectif étant de limiter peu à peu la disparité des tarifs. À noter : l’arrêté ministériel peut prévoir des tarifs réduits (au maximum de 50 %), notamment pour les personnes bénéficiant de l’aide juridictionnelle ou pour les annonces publiées dans le cadre de procédures collectives. Art. 101 et 102, loi n° 2012-387 du 22 mars 2012, JO du 23. la lettre du Crédit Agricole Crédits photos : Fotolia.com, Thinkstock Éditeur : Uni-éditions, 22, rue Letellier, 75739 Paris Cedex 15 Réalisation : Directrice de la publication : Véronique Faujour Comité éditorial : Marie-Noëlle Goulaouic Rédactrice en chef : Pascale Barlet Secrétaire de rédaction : Véronique Péron Rédaction : Thibault Bertrand Assistante de la rédaction : Céline Minot Dépôt légal : juin 2012 La prévoyance du travailleur non salarié Les aléas de la vie peuvent occasionner une perte substantielle de revenus. Face à ce risque, les contrats de prévoyance permettent de compenser le manque à gagner en garantissant un pécule de remplacement. M ieux vaut être prévoyant lorsqu’on travaille à son compte. Pour son entreprise bien sûr, mais aussi pour soi-même et pour ses proches. Nul, en effet, n’est à l’abri d’un accident, d’une maladie, voire d’une disparition subite. Les conséquences peuvent être très pénalisantes, puisqu’elles peuvent priver le professionnel de ses revenus et mettre en péril son activité. Certes, les commerçants, artisans et professionnels libéraux confrontés à cette situation peuvent prétendre au versement d’une pension, voire d’un capital destiné à leurs proches en cas de décès, puisqu’ils cotisent pour ces risques auprès de leur organisme de sécurité sociale. Mais, en réalité, les sommes versées au titre du régime obligatoire sont loin de compenser la perte de revenus. Large gamme de solutions La souscription de contrats de prévoyance complémentaire est une bonne solution pour combler le manque à gagner et être assuré de pouvoir disposer d’un revenu conforme à ses attentes. Les organismes spécialisés proposent de nombreux produits, adaptés aux besoins des professionnels. « Certains contrats ont vocation à prendre en charge les dépenses de santé, d’autres à compléter les revenus en cas d’accident ou d’invalidité, la lettre du Crédit Agricole voire à protéger les proches du souscripteur sur le plan matériel en cas de décès », explique Sylvie Revol, responsable prévoyance chez Predica (groupe Crédit Agricole Assurances). Avantage non négligeable, les modalités du contrat sont modulables en fonction des besoins du souscripteur : il peut définir le niveau des garanties contractées, ses modalités de versement, choisir de mettre en place une franchise pour alléger le montant de sa cotisation, etc. Bien sûr, ces éléments, ainsi que l’état de santé du souscripteur (pour certains contrats), contribuent à déterminer le coût de la cotisation. Souscrire ce type de contrat présente un autre avantage, d’ordre fiscal cette fois. « Les cotisations versées dans le cadre de ces contrats sont déductibles des revenus imposables », rappelle à cet égard Marie-Anne Vivier, responsable du marché santé de Pacifica (groupe Crédit Agricole Assurances). Ce qui allège d’autant le coût de ces produits. L’assuré doit cependant veiller à ne pas dépasser la limite de son plafond de déduction fiscale prévu dans le cadre de la loi Madelin du 11 février 1994. n Les questions à se poser Choisir un contrat de prévoyance adapté à ses besoins, c’est d’abord se demander contre quel(s) risque(s) l’on souhaite se prémunir. « Il faut bien définir ses priorités, conseille Sylvie Revol, chez Predica. La réponse sera différente selon que l’on souhaite en priorité se protéger à titre individuel, pour compléter son revenu en cas de maladie par exemple, où que l’on veuille garantir la pérennité de l’entreprise en cas de décès. Des priorités qui peuvent évoluer avec le temps ». À chacun de se déterminer en fonction de sa situation professionnelle, personnelle et, bien sûr, de ses attentes. n° 2 / 2012 Ce support n’est pas un document contractuel