Porcelain - Rendez

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Porcelain - Rendez
Porcelain
Press Book
NOUVEL ALBUM
sortie 11 mai 2009
ADIOS BETTY – 11/05/09
Adios Betty n'est pas une fin,
c'est un jour nouveau.
Ce 3e album nous révèle Porcelain sur le lac d'une pop argentée au rythme d'un ciel électrique.
On y chante des étoiles qui s'écrasent sur la Terre, on croise aussi des filles heureuses de rater un train.
C'est sans résistance que nous accompagnons Porcelain au gré des refrains entêtants, un peu nonchalamment, comme pour des
retrouvailles annoncées.
Les membres du groupe ont consacré l'année 2008 à la conception de ce nouvel opus, restant fidèles à leur Normandie et à
Vincent Leservoisier pour l'enregistrement et le mixage de l'abum, avec un détour de l'autre côté de l'atlantique pour le mastering
dans les mains expertes de Bob Katz.
Adios Betty marque une nouvelle étape pour le groupe, et ouvre sans conteste la voie à un plus large public.
Track list:
01- Tambourine
02- My plans for a shock-proof world
03- Walk me back
04- Spectacular
05- The modern age
06- My father my king
07- -it's yer blues john08- Betty
09- Adios Betty
10- Something beautiful
11- Daniel's big day out
12- What lovers might say
PORCELAIN
Fondé en 2001 dans la campagne normande bordant le Mont St Michel par le franco-britannique François Barriet, Porcelain attire
l'attention avec un premier album singulier I've got a really important thing to do right now but I can't do it cause I'm asleep
(2002, Drunk Dog).
Découverte du Pintemps de Bourges et des Transmusicales de Rennes, le groupe s'impose sur scène au fur et à mesure des
concerts, porté par le charme charismatique de son chanteur guitariste.
Leur second album Me and my famous lover (2005, Drunk Dog) explore l'âme de Porcelain sur des voies éclectiques, de l'intime à
la tempête.
Les membres du groupe ont consacré l'année 2008 à la conception de ce nouvel opus, restant fidèles à leur Normandie et à
Vincent Leservoisier pour l'enregistrement et le mixage de l'abum, avec un détour de l'autre côté de l'atlantique pour le mastering
dans les mains expertes de Bob Katz.
Adios Betty marque une nouvelle étape pour le groupe, et ouvre sans conteste la voie à un plus large public.
Contact :
Management : Boris : [email protected] / 06 16 37 13 39 / + 33 (0) 616 371 339
Press: MRP Dominique Marie : [email protected] 03 25 42 38 79 / 06 13 05 75 88 /
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Band : François : [email protected]
Porcelain
Me and My Famous Lover – 2005
Les Inrockuptibles (#526, décembre 2005)
Le groupe s’appelle Porcelain, et on ne veut pas jouer l’éléphant en surchargeant son étrange boutique de
références – de Ride à Sigur Rós.
Mais du shoegazing, Porcelain a conservé un goût pour les mélodies étirées en spirales, pour ces chants
blêmes et incantatoires, pour ces guitares mélancoliques et pourtant rageuses.
Seulement, la rage des Normands ne se mesure pas ici en décibels dilapidés, mais en tension savamment
distillée, cadenassée, qui détourne ces chansons lancinantes des chemins linéaires du slow-core ou du postrock, leur faisant parfois atteindre des altitudes (les ultra romantiques et complexes Adelaide ou Elegy) où
tout n’est qu’apesanteur, vapeur et pâle chaleur.
Le premier album du groupe s’appelait, en anglais : “J’ai un truc très important à faire en ce moment précis,
mais je ne peux pas le faire car je dors”.
Porcelain a visiblement résolu son problème, car chaque chanson en porte les stigmates : il lui suffisait de
rêver. Lucie Dunois
La Boîte à Musiques (février 2006)
Sorti il y a 3 ans, le 1er album de Porcelain au nom à rallonge très post-rockien (I've got a really important
thing to do right now but I can't do it cause I'm asleep) m'avait mis une claque, claque confirmée à
l'occasion d'un concert quelques temps plus tard. De post-rock il en est question justement, si tant est que ce
terme signifie vraiment quelquechose, on pourra imager vulgairement en parlant d'un groupe à la croisée des
chemins entre Mogwai et Sigur Ros mais qui garde néanmoins une personnalité propre et ne se contente
pas de ressasser des recettes maintes fois utilisées.
Une pochette intriguante, un titre qui l'est tout autant, me and my famous lover est un album qui s'écoute
d'un bloc, porté par les mélodies, par une voix tout en retenu, par de très beau textes, par un mélange de
mélancolie et de tension toujours présente (Adelaide, found, "elegy"), par cette capacité à faire exploser les
guitares ("encore", fifteen minute glory). Avec good morning rock star débute la deuxième partie de l'album,
un morceau instrumental de 6mns fantastique, porté par une guitare qui mettrait presque mal à l'aise,
sentiment décuplé par une voix étouffée qui l'accompagne, le morceau explosant complètement dans les 2
dernières minutes, je parlais plus haut de Mogwai, voilà le morceau qui m'y fait penser le plus, magistral.
Ce titre "énervé" marque en fait le passage à une ambiance qui n'est plus empli de tension, qui joue plus sur
les atmosphères, faisant penser à Sigur Ros, on redescends en quelque sorte après la montée qu'a été good
morning..., on passe de la tempête à l'apaisement, du noir au blanc, atmosphère épurée, la mélancolie est
plus que jamais présente, l'album se finit sur un erase me en guise de fin de l'histoire, "that's might be the
best thing you've ever done to me, that's might be the worst thing I've ever done to you, erase me". Peut être
pas la meilleure mais c'est une excellente chose qu'ils nous offrent ici, replay it. Alex
Longueur d'Ondes (#33, hiver 2005)
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Band : François : [email protected]
Porcelain
A l'heure des albums tubesques et revival, la fine ouvrage de ce combo normand se remarque. Pensé comme
une oeuvre entière, Me and my famous lover présente une intro, des moments introspectifs et des envols
énergiques. François Barriet chanteur et multi-instrumentiste de Porcelain en explique le déroulé : "Nous
avons chercé à créer une histoire avec l'album, d'où ces deux parties, l'intro qu'est Encore et la toute fin qui
clôt le disque sur lui-même, un "résumé" de l'album avec des extraits des morceaux."
Porcelain fragile ? Certes, car ces mélodies se bâtissent à fleur de peau, mais ici la sensibilité n'empêche pas
de posséder un caractère bien trempé. Comme le montre l'entêtant Fifteen minute glory ou l'instrumental
post-Fugazien Good morning rock star : "Ca a été l'un des problèmes sur scène : ne pas laisser s'installer
totalement cette fameuse "fragilité" porcelainienne, mais grandir et affirmer notre caractère.Tant mieux si
ça se ressent sur le disque, nous avons conscience que ça fait partie de nous. De façon assez pragmatique,
nous avons décidé de faire une qualité de cette dualité plutôt que de la subir."
Autre aspect essentiel, cette musique s'extrait de derrière un filtre jaunissant, une déformation de la réalité
plutôt grisante. Une tentative pour réinventer la réalité ? De la poésie, quoi ! "Notre son se veut très poduit
et filtré. Il y a donc effectivement une déformation du son brut, comme si on avait mis la musique sous
verre.Tout cela se fait en gardant à l'esprit que ce qui touche le plus, c'est une mélodie ; qu'elle soit triste ou
pas. Concernant la poésie, les textes se veulent assez épurés et minimalistes. Ils prennent donc une réalité
différente selon l'auditeur. J'aimerais bien penser que certains morceaux sont des petits poèmes... Mais c'est
de la poésie rock, c'est pas "Le bateau ivre" non plus ! En tout cas, je m'efforce de trouver des paroles aussi
touchantes que possible, dans le son et dans le sens. Si certains trouvent ça poétique, c'est vraiment flatteur,
je prends."
Porcelain affine une identité forte avec exigence. "Je crois que notre but en fait c'est de faire de la musique
ciblée qui plaise à tout le monde. D'où la tentative de créer un son et un sens. L'envie de s'imposer dans la
durée." Vincent Michaud
Le Cargo (novembre 2005)
Juste trois manières différentes de parler du dernier album de porcelain. A lire dans l’ordre que vous
voulez. Ou encore mieux, ne perdez pas de temps à lire cette chronique mais courrez acheter Me And My
Famous Lover.
1
Ce n’est pas parce que je suis connu que l’on peut me baiser. Pas sûr du tout que cela soit le point de départ
du second et tout dernier album des normands de porcelain. En fait je ne pense pas que Me and my famous
lover soit une réponse aux pitoyables Guetta. Nous sommes très loin de tout cela. Ici pas de paillette, pas de
poudre aux yeux, pas de glam, pas de pose. Quand porcelain fréquente les étoiles ce ne sont pas celles qui
se trémoussent sur les plateaux Tv, mais celles qui composent la voie lactée. En écrivant ces quelques mots
je repense à une exposition sur les femmes dans l’art africain, l’art Zaïrois plus particulièrement. Il y avait
au milieu de cette magnifique collection ce que j’avais pris pour un petit tabouret, un siège. Il s’agissait en
fait d’un reposoir, pour y mette sa tête et il s’agissait d’un objet sacré, d’un objet rituel car c’était un lien
entre le sol et le ciel, entre le concret et les esprits... Pourquoi raconter tout cela... Déjà pour avoir une
chronique d’une longueur conséquente car ça fait toujours sérieux mais surtout par ce que porcelain et son
Me And My Famous Lover me font penser à ce reposoir. porcelain c’est un lien entre la terre, le lourd, la
violence des émotions brutes avec Fifteen minutes glory et surtout la rafale sonique Good Morning Rock
Star, un morceau totalement apocalyptique que l’on a hâte de découvrir sur scène et le ciel, l’air, l’éther. Les
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Porcelain
nappes, la voix céleste de François Barriet et les émotions de My shame ou encore l’émouvant Me And My
Famous Lover. Au passage le tout est réunit dans le schizophrénique Erase Me qui clôture l’album en
beauté... vous commencez dans la cave d’un groupe de punk en répète pour finir dans les plus hautes
sphères de la galaxie, les yeux fermés, flottant dans un espace sans fin...
2 C’est peu dire que l’on attendait sur notre vieux rafiot la suite de I’ve Got A Really Important Thing To Do
Right Now But I Can’t Do It Cause I’m Asleep l’un des meilleurs albums de l’année 2002 pour plusieurs
cargonautes. Rien que ça. Quand on a parlé de notre compile, Escale#1, à drunk dog et qu’ils nous ont
proposé de choisir un morceau du futur album des porcelain on était vraiment ravi. Mais quand Xavier nous
a envoyé deux morceaux pour choisir, on ne savait même plus quoi dire à part quelques échanges de haute
volée sur Msn du genre : franchement de la balle le porcelain... Ha oui carrément énorme... Moi je suis sur
le cul, vivement l’album...
Du grand art quoi ! Maintenant que l’on a l’album, il ne se passe pas une journée sans retrouver le CD dans
le discman ou le lecteur du salon... Sans se perdre dans Me and my famous lover, ou se rêver sur une scène
grandiose devant un public en folie sur Good Morning. Et l’on s’aperçoit assez vite que ce que l’on a dire ne
dépasse pas beaucoup les premiers commentaires et que l’on surtout envie de partager, de faire écouter...
Pas la peine d’essayer de convaincre ou de décrire... Posez le Cd dans la platine, montez le son.... encore...
encore un peu... allez voilà, très bien. Même ceux qui trouvaient le premier album un peu trop
« atmosphérique » seront convaincus, emportés... Expérience faite sur un oslo telescopic et essai
transformé : C’est pour vous dire.
Alors cliquez sur le petit lien qui vous emmène sur le site de drunk dog ou vous trouverez l’album en
écoute (et en vente) ou encore mieux descendez l’acheter immédiatement et surtout profitez des rares
occasions de voir porcelain sur scène.
3 Difficile de se dérouiller. L’écriture est comme un muscle. Il faut l’entretenir. Sinon, déception. Quand
vient l’un des albums de l’année et que l’on veut essayer de partager ce que l’on ressent toujours au bout de
dizaines et dizaines d’écoutes, on se retrouve à écrire pour la première fois depuis des semaines et tout ce
que l’on dit est en deçà de ce que l’on a sous la peau depuis quelques jours. Bon, c’était déjà le cas depuis
longtemps vous me direz. C’est toujours une expérience un peu frustrante d’essayer de pianoter pour écrire
une chronique d’album. Pas faux. Mais là tout est amplifié, exagéré... compliqué. Alors que faire. Comment
expliquer que ces gamins, des normands en plus (franchement pour faire un album rock ambitieux cela
n’aide pas vous en conviendrez...), ont tout simplement enregistré l’un des albums de l’année. Aussi
simplement que cela. Ceux qui l’on déjà écouté et décortiqué y ont vu souvent deux parties distinctes.
J’avoue que je n’ai pas eu cette subtilité (décidément mon cas est grave). Parfois tension extrême qui se
libère dans une explosion sonore qui nous donne envie de hurler à s’en péter les cordes vocales, qui vous
électrise, vous plaque au sol et vrille dans votre crane comme une décharge électrique Me And My Famous
Lover peut vous emporter, vous transporter, vous émouvoir pour vous emmener dans un univers feutré et
nostalgique, émouvant. L’univers et la personnalité du groupe sont si fortes, si imposantes que l’on peut
passer d’une sensation à l’autre, d’un état d’esprit, qui devient quasiment physique, tourmenté à la douceur
apaisante de certains morceaux dans une continuité et une unité toujours respectées.
porcelain n’est ni normand, ni français. Ils ne sont pas leur âge, ils ne sont pas leurs influences. porcelain
n’est pas l’un des meilleurs groupes actuels. porcelain n’est pas l’avenir du rock ou le renouveau de la
Pop... porcelain est tout simplement l’auteur de Me And My Famous Lover, un album indispensable que
l’on écoutera longtemps avec émotion. air
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Porcelain
A Découvrir Absolument (novembre 2005)
Porcelain est enfin de retour, comblant le vide caractérisé par ce banc dans la pénombre sur lequel personne
n'est assis. Une longue attente, car Porcelain est certainement parti à l'aventure, rencontrer l'amour du risque.
Dés encore qui ouvre le bal, porcelain surprend et ouvre sons carnet qui se poursuit avec le magnifique
adelaide. Disque de contraste, me and my famous lover se prolonge avec un fifteen minute glory alambique,
pouvant donner le tournis à n'importe quel pilote de formule 1. Élégiaque et solaire, le groupe embrasse les
contours de yo la tengo (found), et donne à sa musique des pointes irritantes (elegy) brossant à l'inverse du
sens des poils. C'est good morning rock star qui poussera le paroxysme sonique dans ses derniers
retranchements avant l'accouchement. Disque multiple, disque gourmand, il combine deux parties distinctes,
racontant une histoire entre crise et chuchotement. Adepte du calme après la tempête, Porcelain grimacera
sa fin avec du punk rock (erase me) comme le soulagement de rentrer à la maison, faisant sa mue devant
toute la famille, la bague au doigt et le front haut. Retour gagnant et surprenant. Gerald de oliveira
I’ve got a really important thing to do right now but I can’t do it
cause I’m asleep – 2002
Libération (octobre 2002)
Porcelain, tous fêlés
D'un son en catalepsie obscure (sorte de grondement opaque venue au travers d'une vitre) naît I've Got a
Really Important Thing To Do Right Now But I Can't Do It 'Cause I'm Asleep, premier album des membres
de Porcelain, dont on est en droit de s'enquérir de la santé mentale probablement déclinante. Non que
l'album soit inaudible, bien au contraire, mais qu'il témoigne d'une noirceur et du peu de foi en l'avenir de
ces quatre Normands, tous issus de formations locales plus improbables les unes que les autres. Déclinant
une pop-folk plombée qui fait chaud au coeur, Porcelain pointe son nez en outsider de la scène française. Ce
soir au Glaz'art, ils célébreront l'un de leurs tout premiers concerts parisiens, l'occasion de vérifier si l'onde
irradiante de l'album vient noyer jusqu'à la scène. Bruno Masi
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Porcelain
Magic (#61, mai 2002)
Vents contraires
Première référence de Drunk Dog, tout nouveau label parisien, PORCELAIN met en scène dix morceaux
comme autant de drames irréversibles. Un accord de piano courbe l'échine, fataliste et accablé, il fait
prélude à un chant lointain, à la fois plaintif et absent. A l'arrière-plan, une voix samplée débite un discours
dans une langue asiatique inconnue. Au bout de cet univers brumeux, à chaque seconde plus mélancolique
ou plus menaçant, Porcelain fait percer les cordes d'une guitare, les peaux d'une batterie, qui nous entraînent
jusqu'au point où elles éclatent. Saturation, colère, vertige, et puis le silence, l'accalmie sans crier gare. Le
groupe fait ici preuve d'une maîtrise du jeu terrible des émotions digne de Godspeed You Black Emperor!.
La voix tente de chanter maintenant, s'élancer à pleine gorge vers les aigus, mais elle semble devoir à tout
moment s'étrangler de silence, se noyer dans les plongeons incensés de ces morceaux épidermiques. Chacun
d'entre eux est comme le lieu d'une lutte, la force déchaînée de vents contraires nous laissant éperdus,
dévastés et prêts à renaître. Marie Daubert
Infratunes (février 2003)
Porcelain nous délivre ici un album de toute beauté et très mure par rapport à l’âge des acteurs de cette
œuvre (autour de 20 ans, le batteur a même 15 ans…). La musique peut être qualifiée de post-rock,
approchant l’atmosphère de Godspeed sans pour autant s’y « poser » dessus, tournoyant, « touchant » tantôt
un soupçon de Radiohead, puis de Low, mais gardant sans cesse cette originalité surprenante pour un groupe
français si jeune.
« J’ai une très important chose à faire tout de suite, mais je n’peux pas la faire car je suis endormi… », voilà
le titre de l’EP, et le ton est donné, lent, chaotique, entre le désespoir et le dépit, l’on est tout de suite
imprégné dans la musique de Porcelain aussi douce que sa matière, aussi fragile également. Mais attention,
derrière ces apparences paisibles et passives se cachent des émotions plus vives, révoltées, passionnées, que
l’on découvre dans les envolées de guitares et de batteries.
En clair, Porcelain fait du Post-Rock, Porcelain chante dessus, et Porcelain le fait bien.
Nova magazine (juillet-août 2002)
Sélection du mois
Concert Halifax Pier + Porcelain, 4 juillet 2002, la Guinguette Pirate.
Halifax Pier + Porcelain. Un doublé dont la seule consonance patronymique logerait aisément les intéressés
du côté des Instants Chavirés. Ce qui serait tout autant synchrone que cette localisation aquatique, ces
groupes étant aussi inclassables et expérimentaux, comme l'exige la programmation pointue du repaire-labo
de Montreuil, que tournés vers le songwriting souvent à l'affiche de cette précieuse guinguette. Jamais avare
en découvertes comme en atteste le collectif ricain "vedette" dont le gage assuré de qualité est sa présence
sur le label Southern (www.temporaryresidence.com).
Mais on réservera une partie des honneurs aux tous premiers pas scéniques d'un quartet d'Avranches scellant
la naissance du label Drunk Dog (www.drunkdog-records.com) et témoignant surtout d'une maturité rare - le
batteur n'a que 15 ans ! - qui en ferait, peut-être même à leur insu, l'unique alternative hexagonale à ce rêve
de mix gothico-low-core qui relierait Godmachine et Swell. Sylvain Rosenthal
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