Présentation et pratique de la MBCT (Thérapie Cognitive basée sur
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Présentation et pratique de la MBCT (Thérapie Cognitive basée sur
Présentation et pratique de la MBCT (Thérapie Cognitive basée sur la pleine conscience) Association pour le Développement de la Mindfullness ou ADM [email protected] Présentation réalisée le 24 mars 2012 à l’initiative de l’Association TCC de Poitou Charente ou ATCCPC Ce compte-rendu est la synthèse d’un document PowerPoint laissé par l’expert et de notes. Il comporte des omissions et des erreurs. Il est au mieux.. John Kabat-Zinn à partir de la méditation a conçu un outil de gestion du stress (MBSR, le SR pour Stress Reduction. Il s’agissait du stress de la douleur) La méditation bouddhiste a inspiré la 3ème vague des TCC, courant qui intègre la méditation bouddhiste sans les références religieuses, spirituelles qui s’y rattachent (Bouddhisme, hindouisme et taoïsme) Thérapies des schémas (Young) Thérapies en pleine conscience (Zegal, Kabat-Zinn) Thérapies d’acceptation et d’engagement (Hayes) Thérapies comportementales dialectiques (Linehan) pour les TP borderline Apport du bouddhisme La notion de souffrance dans le bouddhisme. Elle est inhérente à la condition humaine. La souffrance au sens bouddhiste désigne les grands maux universels (mort, maladie, décrépitude) mais aussi des états plus subtils (déception, doute, etc…), les petites contrariétés du quotidien car les choses ne sont jamais comme il faudrait (nous sommes dans une insatisfaction permanente, la plainte de ce qu’on n’a pas…). Le patient doit avoir cette prise de conscience La vie humaine est aussi une source de souffrance du fait de la méconnaissance de la véritable nature de l’esprit (que Bouddha compare à un fou, un singe sauvage et indiscipliné, sautant de branche en branche, jamais posé dans l’instant présent) Pour y remédier, Bouddha a proposé des techniques de méditation, notamment la concentration sur la respiration, afin d’ancrer fermement l’esprit dans le moment présent (pas de vagabondage mental). J’inspire, j’expire au début, un singe méditant… La souffrance st liée à un attachement à un moi illusoire qui entraîne des réactions d’aversion ou de désir, avec une lutte pour être autrement, le désir (« j’aimerai ») et aussitôt le désir satisfait, remplacement par un autre, source de frustration régulière, une intolérance à l’incertitude chez l’anxieux qui cherche à contrôler l’incontrôlable et se fatigue et de plus l’être humain ne peut pas toujours éviter ce qui lui déplait. Le véritable bonheur Bouddhiste est donc au-delà des réactions d’aversion et de désir où à la fois, l’individu est serein et tranquille, ne ressentant plus le besoin de combler un manque ou de satisfaire un désir, car il est totalement dans la plénitude et l’acceptation du moment présent 1 Histoire de la médiation 4000 ans (fresques indiennes), 2500 ans (Orient). En Occident, recherche sur la méditation, il y a un peu plus de 75 ans (réticences dues à la religiosité de la méditation) Qu’est-ce que la médiation ? Elle n’est pas une technique de relaxation (on ne suggère pas de ressentir la détente), une fuite de la réalité (il est vrai qu’ensuite, on peut partir en peine conscience dans des rêveries), une forme de transe, une expérience mystique C’est une forme d’entraînement de l’esprit. Il faut « démystifier la médiation ». C’est une rééducation à voir la réalité en dehors de la tristesse, de l’anxiété, etc…). Entrer en médiation est un laboratoire d’expérience, sans agir Problème de la dépression OMS : En 2010, 2ème affection après les pathologies CV. Plus de un million de suicides déclarés par an dans le monde et 340 millions de personnes, souffrant chaque année de dépression. EDM isolé mais pour beaucoup récurrent. 80 % répondent au traitement dont 50 % progressent vers une rémission ou guérison complète et 30 % atteignent une rémission partielle avec risque de rechute Enjeu de rechutes : 50 % sujets remis d’un premier EDM, en feront au minimum, un second et dès que les patients ont connu au moins 2 EDM, le risque de rechute est de 70 à 80 % Il est considéré qu’existent des facteurs de risque (FDR) proximaux, comme les événements de vie (souvent cause de l’EDM 1) des FDR distaux (la vulnérabilité génétique, les facteurs d’éducation précoce et les symptômes résiduels du premier EDM, dont la réactivité cognitive) et ainsi, plus la personne fait des EDM, plus, ils se rapprochent (1 an ½ au lieu de 4 lors que plus de 3 EDM) Un lien est créé lors du premier EDM entre la tristesse et les croyances, pensées, attitudes (Non aimé ; sans espoir ; en échec ; stupide ; sans valeur) et chaque nouvel EDM renforce ce lien (Teasdale, 1995) et la réactivation facilitée peut se faire même lors de baisse légère de l’humeur (Teasdale, 1995) MBCT au commencement Segal, Williams et Teasdale s’appuyant sur cette hypothèse d’activation différentielle, se sont intéressés aux thérapies cognitives de la dépression (restructuration cognitive) et au concept de la décentration développé dans la thérapie comportementale dialectique de Linehan qui utilise la pleine conscience développée par Kabat-Zinn Le programme MBCT est une thérapie émotionnelle destinée à la prévention des rechutes dépressives en intégrant des éléments de TCC (psychoéducation et thérapie cognitive) à ceux de la méditation en reprenant le protocole en huit séances de Kabat-Zinn : Gestion du stress basé sur la pleine conscience Pourquoi la méditation pourrait être utile à prévenir les rechutes dépressives ? 2 La méditation est un état physiologique avec une réduction démontrée de l’activité métabolique, qui induit un état de détente physique et mentale, un équilibre psychologique et une stabilité émotionnelle L’oratrice insiste sur le fait qu’il ne faut pas créer d’attente chez les patients Trois états de conscience sont décrits en psychologie occidentale (sommeil, rêve et éveil) alors qu’un 4ème état est décrit en philosophie orientale et dans plusieurs religions occidentales ( ?) : La conscience sans pensées (Thoughtless awareness) où le processus incessant des pensées est arrêté et le pratiquant, expérimente un état de profond silence mental L’oratrice indique que la pratique régulière de la méditation (tous les jours) provoque un état super agréable La plupart des techniques méditatives favorisent l’entraînement de la concentration, de l’attention pour obtenir la réduction et/ou l’élimination des pensées et ruminations. Il se produit un « shift » métacognitif, les pensées (et les émotions) sont observées avec un détachement conscient. Elles ne sont plus au centre de l’attention Ce qui rend psychologiquement vulnérable à la rechute dépressive Il s’agit de l’accès facilité à du matériel négatif quand l’humeur est triste (même peu et transitoirement) et le traitement de ce matériel négatif, la rumination L’oratrice signale que la fatigue donne les mêmes distorsions cognitives que la tristesse Il est important de couper le lien entre tristesse et pensées (on peut être triste). Ce qui est pénible, est l’adhésion à ces pensées et ainsi, une même situation peut être interprétée selon l’humeur et ainsi ces pensées ne reflètent pas la réalité MBCT Il s’agit d’une thérapie cognitive basée sur la pleine conscience avec 8 séances en groupe de 2 heures et 4 séances de rappel Il existe 2 éléments : 1 – La pratique formelle et informelle de la méditation (vipassana, insight meditation) 2 – La thérapie cognitive composée de psychoéducation (ce qu’est un EDM, la réactivité cognitive) et le dépistage précoce des signes de la rechute Etude (review et méta-analyse) de Chiesa (2010) : 32 % de rechute dépressive Vs 69 % et nombre de jours sans rechute dépressive, 204 Vs 69 jours Etude suisse de Bondolfi : la MBCT retarde le délai de rechute et le taux de rechute est de 33 % (études UK, 40 % et Canada, 36%) L’oratrice signale 1. qu’il existe un protocole sur le craving de Marlatt, 3 2. qu’un groupe peut être constitué de 3 ou 4 patients jusqu’à 25 3. qu’un virage « up » d’un bipolaire peut être repéré sur la tachypsychie et les idées roses Protocole MBCT et pratique 1 - Définition Etat de conscience qui résulte du fait de - porter son attention intentionnellement au moment présent sans jugement (vis-à-vis de soi-même) sur l’expérience qui se déroule moment après moment (Kabat-Zinn, 2003) Il s’agit d’un état opposé à celui du pilote automatique, la tête dans le guidon. L’oratrice demande d’essayer de voir si on s’endort ou se réveille sur l’inspiration ou l’expiration ( ?) Le feu qui crépite, le poisson rouge, la goutte d’eau dans la flaque Le pilote automatique conduit à un haut risque de déraper, quand pensées négatives et émotions négatives s’enchainent (se lever de mauvais poil, le matin), provoquent des ruminations Comment apprendre à se connaître si on ne s’arrête jamais pour prendre des nouvelles de soi ? Comment prévenir les rechutes d’un trouble de l’humeur ou d’un trouble anxieux si nous n’en connaissons pas les prémisses (pensées, émotions, sensations corporelles) 2 – Mode faire (contrôle) différent de mode être (Pleine conscience) 1. Lutte versus non lutte: a. Lutter monitorer et réduire l’écart entre ce que les choses sont et ce que l’on voudrait qu’elles soient b. Ne pas lutter : lâcher prise vis-à-vis de certains objectifs 2. Evitement versus approche a. Eviter les expériences subjectives désagréables b. Attitude ouverte et accueillante envers les difficultés 3. Pensées a. Réalité b. Evénements mentaux. Les pensées sont des faits, des produits de l’esprit qui surviennent, restent un moment et disparaissent 4. Rapport au temps a. Vivre dans la mémoire du passé et les anticipations du futur (épuisement) b. Vivre dans le moment présent, avec ces expériences traitées en DRP : « On verra bien » 5. Expérience a. Conceptuelle (des idées, le langage) b. Directe (sensorielle, intuitive, expérientiel) 6. Automatique versus intentionnel 4 a. Pilote automatique, routine apprise b. Porter attention intentionnellement aux différents aspects de soi et du monde L’oratrice souligne une expérience en Pleine conscience : « Les patients ont envie de se gratter. Ils peuvent se gratter après avoir observé qu’ils ont envie de gratter, que cela ne disparait pas. Il s’agirait d’une façon de traiter l’impulsivité que l’on retrouve par exemple dans les TOC. Selon, l’experte, il peut arriver qu’en pleine conscience, surgisse la décision de changer de travail 3 – Le cœur du problème : Le refus de souffrir La 3ème vague cultive l’acceptation des émotions douloureuses (ACT, MBCT, MBSR, thérapie des schémas. L’objectif est la décentration, la défusion. Traverser une émotion sans vouloir qu’elle s’en aille et rester dans l’instant présent, évite des stratégies de lutte. Cela permet une vision d’ensemble des situations pour pouvoir lâcher « être » sur ce qui est en dehors de notre contrôle et s’engager efficacement ailleurs L’oratrice précise que l’ACT est un travail sur les valeurs. « Que mettez-vous en place dans le quotidien ? » L’énergie est investie ailleurs. MBSR : Gestion des douloureux chroniques 4 - Protocole MBCT Indication : Prévention de la rechute dépressive (au moins 3 épisodes stabilisés) 8 séances de 2 heures /séance Apprentissage de la pleine conscience selon le modèle de Jon Kabat-Zinn (MBSR) Expériences pendant les séances et chez soi, pour expérimenter une autre façon d’être en rapport à l’instant (décrocher du pilote automatique) Psychoéducation et repérage précoce des signes précoces de la rechute grâce à la pratique de la méditation quotidienne Mise en place d’une stratégie face aux épisodes d’humeur triste : Accepter, accueillir, se libérer des ruminations qui veulent de résoudre le problème, rester ancré pour agir efficacement pour soi (Les patients écrivent tout un protocole) Position de l’instructeur : A une pratique personnelle de la méditation Se positionne à égalité avec les patients dans la pratique et le rapport aux expériences Ne cherche pas de solutions face aux expériences même douloureuses des patients Accueille toutes les expériences et feed back en rapport avec les mécanismes de la dépression 5 - Les 8 sessions 1. Le pilote automatique 2. Gérer les obstacles 3. Pleine conscience de la respiration 5 4. 5. 6. 7. 8. Rester présent Permettre/Accepter Les pensées ne sont pas des faits Comment puis-je prendre au mieux soin de moi ? La pleine conscience au quotidien 1 - Le pilote automatique On n’annonce pas aux patients qu’ils sont sur pilote automatique. Il est aussi préférable qu’il n’ait pas trop lu afin de ne pas avoir d’attentes particulières. L’oratrice nous fait nous présenter (par voisinage immédiat) Thème : La pleine conscience commence quand nous reconnaissons notre tendance à être sur pilote automatique et que nous nous engageons à apprendre à comment mieux en sortir et devenir conscient de chaque instant. L’exercice de faire voyager délibérément l’esprit dans les différentes parties du corps humain, montre à quel point, ceci est simple et difficile à la fois Exercices principaux - Balayage corporel (bodyscan, 45’ en séance, tous les jours, 30’ chez soi, le matin) : Observation (ou pas) des sensations corporelles de la pointe des pieds au sommet de la tête. Il faut rappeler que l’objectif n’est pas de se relaxer et qu’il faut s’entraîner à repérer la respiration. On porte au premier de l’attention, le corps et le souffle et au second plan, les pensées (« Les pensées, les jugements positifs ou négatifs, c’est juste-là ici et maintenant, on verra demain » afin d’être dans le recentrage sur les sensations corporelles et le souffle). Cela aide les patients en leur faisant prendre conscience des pensées qui émergent, des commentaires, du pilotage automatique. Le bodyscan est aussi un bon témoin de la fatigue (beaucoup de pensées émergent) et des actions à mettre en place pour prendre soin de soi - L’oratrice recommande aux participants de faire une activité en pleine conscience (un repas, en prévenant l’entourage), une douce (beaucoup de temps) - Grain de raisin (Un objet que l’on connait bien) : L’oratrice utilise différents types de raisins, les fait toucher les yeux fermés, sentir, écouter (en les malaxant), puis regarder, porter en bouche et enfin avaler. Ensuite, elle demande les commentaires du groupe. Les conclusions sont que les grains de raison sont l’objet d’une multitude de commentaires, traduisant la multitude d’expériences actuelles (agréables comme désagréables) à côté desquelles, nous avons pu passer. Ainsi, le fonctionnement de la vie est rapide qui peut participer à des rechutes dépressives comme l’absence de prise de conscience des moments agréables (les noter ?). Cela permet aussi de modifier les biais attentionnels négatifs (Abstraction sélective ?) 2 - Gérer les obstacles Thème : La poursuite de notre concentration sur le corps commence à mettre plus clairement en évidence le bavardage de l’esprit et la façon dont il tend à contrôler nos réactions aux événements quotidiens 6 Exercices principaux L’oratrice commence par un bodyscan et ensuite demande aux patients de faire un bilan (« Avezvous observé les mêmes obstacles chaque jour ? Avez-vous pris conscience du caractère éphémère des pensées, des sensations ? Elle rappelle que l’exercice de la méditation (dont le bodyscan) se fait plutôt le matin (sans interférences type téléphone portable ?) ou le midi (cela réveille selon elle), mais pas en soirée (cela empêche de dormir. Si cela endort, ce n’est pas de la méditation) - - Méditation assise centrée sur la respiration : L’oratrice propose de s’assoir sur une chaise, sur un coussin, avec une posture droite et digne, le menton baissé (sensations douloureuses parfois). Elle demande de s’exercer à se centrer sur le souffle (« Espace de respiration ») puis à élargir aux pensées, émotions et sensations Imaginer un scénario dans la rue (pensées différentes d’un sujet à l’autre ; on ne peut se comparer entre nous) 3 - Pleine conscience de la respiration Thème : Tout en prenant conscience de la façon dont l’esprit peut souvent être occupé et dispersé, apprendre à être plus conscient de la respiration, offre la possibilité d’être plus concentré sur soimême (ancrage de l’esprit dans le corps et le souffle) Exercices principaux - - Méditation assise, centrée sur la respiration + conscience du corps L’oratrice propose de réaliser cette méditation en position statique ou en marchant, avec des mouvements lents canalisant l’attention (plus difficile en statique). La méditation sur une posture d’équilibre (sur un pied, un bras levé) nécessite des réajustements permanents. Elle en conclut « La vie est ainsi ». Il y a des moments dans la vie où existent de l’ennui, de l’impatience, de la frustration. Lors d’une médiation, lors qu’apparaissent ces sensations, on élargit en portant attention au corps et au souffle et cela passe. Cela permet ainsi de prendre du recul (Pareil avec un bruit) Espace ventilatoire Yoga Calendrier des événements agréables : « L’oratrice demande de ne pas attendre les grands événements et de repérer dans ces situations, ses pensées, émotions et sensations corporelles Elle rappelle que pour ce qui est négatif, notre pilote automatique, s’en occupe tous les jours. 4 - Rester présent Thème : Notre esprit est d’autant plus fragmenté qu’il essaie de s’accrocher à certaines choses et d’en éviter d’autres. La pleine conscience offre une manière de rester présent en proposant un autre point de vue sur les choses, en aidant à prendre une perspective plus large et en adoptant une autre attitude par rapport à l’expérience Exercices principaux - Méditation assise, centrée sur la respiration + conscience des sons et des pensées 7 - Calendrier des événements désagréables Questionnaire des pensées automatiques, diagnostic d’une dépression : « Comment le refus de ce qui est désagréable, génère les ruminations et la dépression » 5 - Permettre/Accepter Thème : Développer une autre forme de relation avec nos expériences comprend le fait de développer un sentiment d’accepter l’expérience telle qu’elle est, sans la juger ou essayer de la changer. Une telle attitude d’acceptation est une composante importante du fait de prendre soin de soi et d’examiner plus clairement ce qui doit être changé, s’il y a lieu Exercices principaux - Médiation assise avec introduction d’une situation difficile Espace de respiration 6 - Les pensées ne sont pas des faits Thème : Les états d’humeur négatifs et les pensées qui les accompagnent, diminuent notre capacité d’entrer en relation avec nos expériences d’une autre manière Exercices principaux Méditation, exercices sur les pensées qui ne sont pas des faits : Les pensées sont des phénomènes mentaux éphémères et ne sont pas la réalité 7 - Comment puis-je prendre au mieux soin de moi ? Thème : Il y a certaines choses qui peuvent être faites pour éviter la dépression. D’abord en faisant l’exercice d’espace respiratoire, ensuite en décidant quelle action entreprendre s’il y a lieu. Chaque personne a ses propres symptômes annonciateurs de rechute, mais les participants, peuvent s’aider mutuellement en réfléchissant ensemble aux différentes manières de répondre à ces signes Exercices principaux Méditation, détection des signes précoces de rechute et stratégies à mettre en place : Accueillir l’émotion sans lutter, puis décider des actions efficaces à entreprendre : Activités de plaisir et maîtrise 8 - La pleine conscience au quotidien Thème : La pratique régulière de la peine conscience aide maintenir un équilibre dans la vie. Les bonnes intentions peuvent être renforcées par une pratique positive de prendre soin de soi Exercices principaux Body scan, bilan sur le programme et questions. Poursuivre la pratique de la méditation quotidienne comme « baromètre de l’humeur » et distanciation des pensées. Garder en tête les plans d’action 8 6 - Comment maintenir les acquis ? - Préparation active au moins 3 séances avant la fin du programme « Routinisation » des exercices quotidiens Discussion en groupe + contrat Distribution d’un syllabus qui peut être repris ultérieurement Liste de recommandations Groupes de suivis 7 - Adhésion au traitement 85 % terminent le programme (plus pour stress que pour douleurs chroniques, Kabat-Zinn et Chapman, 1988) 43 % ont une pratique régulière, au suivi (57 % pratiquent tous les jours 18’, Reibel 2001) 8 – Rapport aux TCC - - Comme TCC o Traitement basé sur un modèle théorique o Validation empirique o Exposition et changement cognitif Différent TCC o Pas de modifications des pensées irrationnelles o O ne lutte pas pour arriver à un but o Les intervenants doivent s’engager dans une pratique personnelle Total : Les patients « psy » sont rarement dans l’instant présent. Elles s’accrochent aux pensés et se laissent submerger par elles et leurs émotions 2 exercices fondamentaux : - Bodyscan : Prendre des nouvelles de soi corporellement, Apprendre à ne plus suivre ses pensées, apprendre à s’ancrer dans l’ici et maintenant. Les pensées ne sont que des faits, des interprétations, ne sont pas la vérité, sont justes des indices concernant l’état dans lequel vous vous trouvez 9