Suis-je créative? Ma vie? Un début de conte de fées, des

Suis-je créative?
Ma vie? Un début de conte de fées, des pensées de bonheur, des regrets
éffacés, des peurs écoulées et lointaines, des sentiments enrichissants, un bien être
constant et cette envie continuelle de vivre. Pourquoi cela ? Tout simplement parce que
je tente toujours à atteindre l’accomplissement. Notamment le mien, mais aussi celui du
monde, celui de ce tableau dont chaque touche de peinture este figurée par des
morceaux...
Que puis-je offrir à ce regard d’angoisse, sinon ma confiance dans ma propre
créativité? J’essaie de rassurer ce petit chemin, car c’est sur cette ligne imaginaire que
j’évolue, que je deviens !
J’ai besoin d’aller au bout du « moi », d’éparpiller tout masque et cette ode
païenne à la vie, pour me sentir aussi libre que les étoiles...
Mes mots rament pour faire avancer le radeau et essuyer la Tempête. La parole
s’égare entre la plume, abritant mes éspoirs, mes illusions, mes rêves qui n’annoncent
que le retour du bonheur. Un vent doux pousse le papillon à écrire, quelques goûtes
cristalinnes glissent lentement et arrivent sur la feuille veloutée.
Pour un instant, le Mot s’est senti perdu, mais seulement jusqu’à ce que d’autres
compagnons se soient faufilés à ses racines. C’est ainsi que je leur ai donné vie, que je
maintiens allumée la flamme de mes pensées, des idées et des idéaux différents
chaque fois.
La Créativité signifie ouvrir les portes vers l’Extérieur, m’enfuir à la médiocrité et
me laisser porter parmi les endroits inconnus de l’Imagination, là où, malgré une chute,
je renaîtrai ailleurs.
C’est un jeu éternel entre moi, le petit Démiurge, et mes creations, qui m’enivre
et qui me définit.
Puisque dans cet univers sans bornes les cendres s’envolent, tout me semble
permis à moi, à la fille qui habituellement se perd dans la grisaille du Quotidien.
Maintenant, devenue une véritable étoile, j’apprends encore cet art de vivre. Mon
but final est celui de développer mon esprit à travers le développement de mes sens.
Là où l’Autrui envisage laid et dépourvu d’expressivité un paysage anéanti,
j’aperçois toute la beauté du monde.
Tout être détient une petite boule de sensibilité essentielle à l’imagination.
Il est des heures où j’entends le chant des oiseaux, de cette nature qui crie
toujours et partage avec moi ses chagrins et ses bonheurs et c’est alors qu’un « je ne
sais quoi » mûrit en moi, qui me pousse à extérioriser mes pensées, mes troubles qui
se transforment en merveilles.
Oui, parce que je crois aveuglément à la puissance de l’esprit de chavirer toute
sphère, d’apprendre le « pourquoi » du « comment », de trouver des lucioles dans
l’obscurité, tout simplement parce que la vie peut devenir la plus belle qui soit pour ceux
qui savent comment l’habiller…
ZISMAN ANA-GABRIELA ,17 ANS ,XI-ème
College National Gr. Moisil ,Onesti
Prof. Hanganu Loredana