quartet - Les Montreurs d`Images

Transcription

quartet - Les Montreurs d`Images
QUARTET
Comédie de Dustin Hoffman
Avec Maggie Smith, Tom Courtenay, Billy Connolly…
Britannique– 1h38
Version originale soussous-titrée
Vendredi 14 à 18h15
Séance précédée d’une prestation de la chorale de l’Eternel Printemps
Dimanche 16
15h00
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L’histoire
À Beecham House, paisible pension au cœur de la campagne anglaise qui accueille des musiciens et chanteurs
d’opéra à la retraite, le bruit court qu’une nouvelle pensionnaire arriverait sous peu. Et ce serait une diva ! Pour
Reginald, Wilfred et Cissy, le choc est grand lorsqu’ils voient débarquer l’impétueuse Jean Horton, avec laquelle
ils triomphaient sur les scènes internationales des années auparavant. L’ambition de Jean et son ego démesuré
avaient alors ruiné leur amitié et mis un terme au mariage qui la liait à Reginald. Malgré les vieilles blessures,
Reginald, Wilfred et Cissy mettront tout en œuvre pour convaincre Jean de reformer leur célèbre quatuor à
l’occasion du gala annuel de Beecham House.
Presse
Le Figaroscope
"Quartet" est un film qui ressemble presque trait pour trait à son réalisateur [Dustin Hoffman]: humour,
tendresse et amour pour la vie.
Le Parisien
[Dustin Hoffman] a fait ressurgir tous les charmes et la brillance de l'esprit anglais, s'appuie sur des acteurs
enchanteurs, ensoleille son propos (...) et parle avec tendresse, humour et pertinence de ce qui ne meurt jamais
chez un artiste : son ego.
Notes
La genèse du film
Quartet est l'adaptation d'une pièce de théâtre écrite par Ronald Harwood (qui a rempilé en tant que
scénariste du film), un ami de longue date de Tom Courtenay. Le dramaturge s'était lui-même inspiré d'un
documentaire suisse des années 80, qui décrivait le quotidien des résidents d'une maison de repos fondée par
Giuseppe Verdi. Il avait souhaité qu'après sa mort, la maison soit ouverte à tout chanteur d'opéra ou artiste qui
n'avait pas fait fortune ou pensé à économiser - aujourd'hui, la maison existe encore. Maggie Smith avait quant
à elle déjà vu la pièce de théâtre, et s'est laissée convaincre par Dustin Hoffman, trouvant intéressant de marier à
la fois le documentaire et la pièce de théâtre. Elle et Tom Courtenay ont été les deux premiers acteurs à
s'engager sur le film.
Des costumes sobres
Lors de la scène finale, alors que les résidents de la maison de repos montent sur scène pour leur
spectacle annuel - en l'occurrence, une représentation de Rigoletto - ils ne sont pas vêtus de hauts-de-chausses
et de manches bouffantes, mais de jolies robes et costumes classiques. Il s'agit d'une volonté de la chef
costumière Odile Dicks-Mireaux, qui a tout de suite compris que Dustin Hoffman cherchait à obtenir quelque
chose plus émouvant qu'extravagant, et que les costumes d'origine de la pièce ôteraient de l'émotion à ce
moment-là.
Une photographie chatoyante
John De Borman, directeur de la photographie du film, a une prédilection toute particulière pour les
tournages caméra à l'épaule, mais Dustin Hoffman souhaitait un film plus classique, et s'est concentré avec
l'équipe de création sur l'aspect de la maison de retraite : il voulait que les résidents soient à leur avantage dans
un lieu attrayant et plein de vie. Finola Dwyer explique : "C'est l'humanité qui occupe le premier plan, et et cela a
débouché sur une photographie assez douce, qui met à profit le paysage et l'éclairage naturels, donnant à
l'ensemble une apparence plutôt automnale."
Acteurs vérité
Dans un souci de réalisme, le cinéaste a eu l'idée d'entourer son quatuor principal de véritables musiciens
et chanteurs d'opéra retraités. Il se sentait capable de gérer le fait qu'ils n'aient jamais joué la comédie, et a ainsi
demandé à plusieurs personnalités du monde de l'opéra d'endosser certains rôles secondaires ; comme Dame
Gwyneth Jones, l'immense cantatrice à qui il a confié le rôle d'Anne Langley, ennemie jurée de Jean Horton, ou
encore Ronnie Hughes, trompettiste de renom qui fait encore carrière aujourd'hui et s'est reconnu dans le
message véhiculé par le film. Une expérience quelque peu dépaysante pour ces artistes, qui ne connaissaient rien
aux rouages d'un tournage de film.
Privilégier le réel
La présence de jeunes dans le film était essentielle pour Dustin Hoffman, qui tenait à inviter ses
spectateurs à mordre la vie et l'art à pleines dents, peu importe leur âge. Il a d'ailleurs dirigé ce groupe de jeunes
de manière à ce qu'ils se comportent le plus normalement possible, et leur a même demandé de venir dans leurs
propres habits pour la scène où Reggie (Tom Courtenay), un des résidents, essaye de les sensibiliser à l’opéra. Un
seul d'entre eux savait en quoi consistait la scène à jouer : Jumayn Hunter (Eden Lake et Attack The Block), un
rappeur accompli à qui Dustin Hoffman a demandé d'improviser une chanson en fonction de ce que disait le
personnage de Tom Courtenay. La réaction des autres jeunes dans la salle est donc réelle et spontanée.
Cinéma Art & Essai – AGEN
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