actualité parlementaire - Chambre de Métiers et de l`Artisanat de la
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actualité parlementaire - Chambre de Métiers et de l`Artisanat de la
Lettre d´information N°73 Octobre 2013 ACTUALITÉ PARLEMENTAIRE ACTUALITÉ PARLEMENTAIRE 1 PJL de finances pour 2014 PJL de financement de la Sécurité sociale pour 2014 PJL garantissant l’avenir et la justice du système de retraites PJL pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (ALUR) Plusieurs propositions de loi déposées au Parlement PJL de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles Mission gouvernementale sur la question des exceptions au repos dominical dans les commerces ACTUALITÉ DES QUESTIONS 3 Madame Elisabeth Lamure, sénateur UMP du Rhône. INTERVIEW 4 Monsieur Roland Courteau, sénateur socialiste de l’Aude Projet de loi de finances pour 2014 L’Assemblée nationale a adopté la première partie du projet de loi de finances pour 2014. Le texte abaisse le plafond des ressources fiscales des chambres de métiers et de l’artisanat (CMA) de 35 millions d’euros. Un amendement de «suppression» défendu par Charles de Courson (UDI - Marne), n’a pas été adopté. Un second amendement de Laurent Grandguillaume (PS - Côtes d’Or), également soutenu par l’APCMA, qui proposait d’augmenter le plafond affecté aux CMA de 5 Millions d’euros n’a pas été défendu en séance publique. Sur l’apprentissage, le PLF pour 2014 supprime les indemnités compensatrices forfaitaires (ICF) qui sont remplacées par la prime à l’apprentissage pour les entreprises de moins de dix salariés. En commission élargie, l’amendement de suppression du députée Dalloz (UMP Jura) n’a pas été adopté et l’amendement du rapporteur Cherpion (UMP - Vosges), qui proposait d’étendre la prime à l’apprentissage aux entreprises de moins de vingt salariés, a été retiré en attente d’expertise par le ministère. Enfin, le taux de TVA applicable à la construction et la rénovation des logements sociaux a été abaissé à 5,5%. A l'initiative des sénateurs Christian Bourquin (PRG - Pyrénées-Orientales) et André Ferrand (UMP - Français Hors de France), la commission des finances a abondé de 5 millions d'euros la subvention de l'Etat pour le FISAC, soit 32 millions d'euros au total au lieu des 27 millions d'euros initialement prévus par le PLF 2014. Rappelons que la dotation budgétaire de l'Etat au FISAC est passée de 60 millions d'euros en 2008 à 32 en 2013. Alain Griset, président de l’APCMA et François Moutot, directeur général, ont été auditionnés par les députés Gilles Carrez (UMP - Val-de-Marne), président de la commission des finances et Christophe Castaner, (SRC - Alpes-deHaute-Provence), rapporteur spécial pour la mission « Travail et emploi ». François Moutot a également rencontré Gérard Cherpion (UMP - Vosges), rapporteur pour avis pour la mission « Apprentissage » et François Brottes (SRC Isère), président de la commission des affaires économiques. Enfin, il s’est entretenu avec François Marc (PS Finistère), rapporteur général de la Commission des Finances du Sénat. A chacun de ces rendez-vous, l’APCMA a réaffirmé son opposition à la réduction de 30% du plafond des ressources fiscales des CMA qui fragilise gravement les CMA et les CFA en matière d’apprentissage et à la baisse des crédits du FISAC. Concernant l’Outre-mer, les députés ont voté d’une part la création d’un crédit d’impôt pour les entreprises qui investissent dans l’immobilier dans un département d’Outre-mer et, d’autre part, la création d’un crédit d’impôt pour les organismes de logements sociaux et les sociétés d’économie mixte qui investissent dans les logements sociaux dans les départements d’Outre-mer. Le taux étant fixé à 35 %. Le nouveau dispositif, instauré à titre expérimental, s’appliquera à compter du 1er juillet 2014. Concernant la compensation que perçoit le département de Mayotte, les députés ont relevé de vingt-huit millions d’euros la dotation dans le cadre du processus de décentralisation. Le PLF pour 2014 sera examiné par le Sénat à partir du 21 novembre. Par ailleurs, le Parlement a adopté le PJL portant diverses dispositions relatives aux Outre-mer. Le texte prévoit que la chambre consulaire interprofessionnelle de Saint-Martin peut, à titre dérogatoire, conventionner avec l’Etat comme c’est le cas actuellement pour celle de Saint Barthélémy. Projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2014 Les députés ont adopté le PLFSS pour 2014 en première lecture. Ils ont voté la création d’une cotisation déplafonnée pour le régime social des indépendants, la reconfiguration des exonérations en faveur notamment des jeunes apprentis, la simplification du mode de calcul des cotisations dues par les travailleurs indépendants, l’évolution du dispositif « contrats d’amélioration de la coordination et de la qualité des soins » pour les transports de patients, et la simplification de la législation relative aux indemnités journalières pour les travailleurs indépendants. Au cours des débats, Jean-Pierre Door (UMP - Loiret) s’est inquiété de voir « l’apprentissage stagner en France, alors qu’il se développe en Europe ». Le PLFSS 2014 sera examiné par les sénateurs à partir du 12 novembre. Projet de loi garantissant l’avenir et la justice du système de retraites L’Assemblée nationale a reporté de six mois la revalorisation des pensions, à l’exception du minimum vieillesse. Les députés ont simplifié le dispositif du cumul emploi-retraite notamment pour les pensions des professions artisanales et garantit aux apprentis la validation de tous leurs trimestres d’apprentissage. Enfin, le PJL pérennise l’affiliation à l’assurance volontaire vieillesse des conjoints collaborateurs de chef d’entreprise artisanale en cas de divorce ou décès. Le Sénat, en commission des affaires sociales et puis en séance, a rejeté l’ensemble du PJL des retraites. Le texte, passera en CMP courant novembre. L´APCMA & le Parlement - Octobre 2013 - n° 73 Projet de loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (ALUR) Après avoir été adopté par l’Assemblée nationale, le PJL pour l'accès au logement et un urbanisme rénové vient d’être adopté en première lecture par le Sénat. Les sénateurs ont voté l’amendement du rapporteur Bérit-Debat (GS - Dordogne) prévoyant que les consulaires participent à « l’élaboration du plan local d’urbanisme » en tant que personnes publiques associées. Projet de loi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles En seconde lecture, le Sénat a voté la suppression du « Conseil national d’évaluation des normes », l’affirmation de la région disposant du chef de filât relatif au développement économique et enfin l’abaissement de 30 000 à 20 000 le seuil de la population des communes ou groupements de communes. En revanche, les sénateurs ont supprimé le Haut Conseil des territoires. Plusieurs propositions de loi déposées au Parlement La PPL du sénateur André Reichardt (UMP - Bas-Rhin) entend réformer la législation du financement des corporations d’artisans, le droit local des associations coopératives et le droit local du repos dominical. La PPL du député Jean-Louis Borloo (UDI - Nord) vise à rétablir les avantages liés aux heures supplémentaires. Enfin, la PPL du députée Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP - Essonne) qui autorise l'ouverture des commerces la nuit dans des zones touristiques d'affluence exceptionnelle ou d'animation culturelle permanente. Mission gouvernementale sur la question des exceptions au repos dominical dans les commerces Alain Griset et François Moutot ont été auditionnés par Jean-Paul Bailly, chargé par le premier ministre d’une mission sur l’ouverture dominicale des commerces afin d’établir un « nouvel équilibre » à travers diverses propositions. Alain Griset a rappelé l’hostilité de l’APCMA à une ouverture dominicale généralisée qui serait en contradiction avec les politiques de développement des zones rurales. PALMARÈS APCMA Cartons rouges Aux députés qui ont voté la réduction de 30% des ressources fiscales des CMA dans le cadre du PLF 2014. UNE POLITIQUE D’APPRENTISSAGE AU RABAIS Aux députés qui ont voté la réduction d’un montant 550 millions d’euros concernant les crédits de l’apprentissage. Les mesures pour l’apprentissage votées par l’Assemblée nationale dans le cadre du PLF et du PLFSS pour 2014 vont à l’encontre du développement de l’apprentissage. Entre la suppression de l’indemnité compensatrice forfaitaire remplacée par une « aide à l’apprentissage » pour les seules entreprises de moins de dix salariés et la modification du crédit d’impôt pour l’embauche d’un apprenti, le gouvernement envisage une économie de 550 millions sur un budget global de trois milliards. L’APCMA demande que la prime à l’apprentissage soit étendue aux entreprises artisanales de moins de vingt salariés, qu’elle soit versée au-delà de la première année, le maintien du financement du FNDMA et le soutien financier des CFA dans leur rôle de formateur. BRÈVES Les députés Alain Calmette et JeanPierre Vigier ont été désignés par la commission du développement durable corapporteurs d’une mission d’information sur les zones rurales de revitalisation. Le Sénat a mis en place un groupe de travail afin d’engager une réflexion avec le «Commissariat général à la Stratégie et à la Prospective» sur le thème : «La France dans dix ans ». François Moutot est intervenu lors de la convention sur le «Marché du travail» organisée par le député Jean-Charles Taugourdeau (UMPMaine-et-Loire). L´APCMA L´APCMA&&le leParlement Parlement--Octobre Octobre2013 2013--n° n°73 73 Question écrite de Monsieur Roland Courteau, sénateur socialiste de l’Aude, le 1er août 2013 M. Roland Courteau expose à M. le ministre du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social que la France compte 440 000 apprentis et que les objectifs du Gouvernement consistent à viser 500 000 apprentis en 2017Il lui fait, toutefois, part de son étonnement, à la suite de certaines informations selon lesquelles serait envisagée la suppression de l'indemnité compensatrice de formation, actuellement financée par l'État et versée par les régions aux entreprises accueillant des apprentis. Il lui précise qu'une telle suppression, si elle se trouvait confirmée, serait en contradiction avec la priorité donnée à l'emploi des jeunes et risquerait de casser l'élan en faveur de l'apprentissage. Il lui indique, également, que cette aide est, en effet, très importante pour les petites et moyennes entreprises qui forment l'essentiel des apprentis. Il lui demande donc de bien vouloir lui apporter toutes précisions et surtout tous apaisements quant aux intentions du Gouvernement concernant ces aides à l'apprentissage estimées à 550 millions d'euros. Réponse du ministre de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social, le 7 novembre 2013 L'apprentissage est une voie d'excellence pour l'accès à la qualification et à l'insertion professionnelle durable des jeunes, 70 % d'entre eux étant en emploi six mois après leur formation. Prenant en compte cette réalité, le pacte national pour la croissance, la compétitivité et l'emploi a fixé l'objectif de faire progresser le nombre d'apprentis de 435 000 aujourd'hui à 500 000 en 2017. Cet objectif du Gouvernement reste aujourd'hui totalement d'actualité et plusieurs initiatives sont prises en ce sens. Dès l'automne 2012, prenant en compte les effets positifs de leur action auprès des entreprises et des jeunes, la décision avait été prise de prolonger en 2013 le financement des développeurs de l'apprentissage. Les investissements dans l'apprentissage sont amplifiés. Le Premier ministre a annoncé le 9 juillet 2013 une enveloppe de 550 millions d'euros dans le cadre de la nouvelle génération du programme investissements d'avenir, consacrée en particulier à la jeunesse et à la formation, qui bénéficiera notamment au développement de l'alternance. Elle prendra à terme la suite du programme actuel en faveur de la rénovation de l'offre de formation et de l'hébergement des apprentis. Dans le prolongement de la dernière grande conférence sociale, une concertation sur l'apprentissage est en cours avec les réseaux consulaires, les partenaires sociaux et les régions dans le but de réformer notamment la répartition de la taxe d'apprentissage, qui doit davantage bénéficier à l'apprentissage, et de mobiliser ainsi au niveau des territoires des ressources supplémentaires pour les centres de formation d'apprentis. Le Gouvernement a souhaité par ailleurs réformer le dispositif d'aides publiques à l'apprentissage. L'État y consacre chaque année près de 3 milliards d'euros sous différentes formes. Conduite dans le cadre de la modernisation de l'action publique, l'évaluation de ces aides, qui se sont sédimentées au fil du temps sans véritable cohérence, a démontré que certaines d'entre elles, peu ciblées, n'étaient pas suffisamment incitatives à l'embauche d'apprentis. Aussi, c'est dans un souci d'efficacité et de sérieux budgétaire que plusieurs décisions ont été arrêtées. D'une part, l'indemnité compensatrice forfaitaire versée par les conseils régionaux sera remplacée par une nouvelle aide pour les très petites entreprises de dix salariés et moins, pour lesquelles ce type d'aide joue un véritable effet levier en matière d'embauche d'apprentis. Les régions conservent naturellement toute latitude pour définir un régime d'aide plus large pour les entreprises de plus de dix salariés, en fonction des besoins du territoire et des filières prioritaires. D'autre part, le crédit d'impôt bénéficiant aux employeurs sera également mieux ciblé. Les caractéristiques de la nouvelle aide aux employeurs et le mode de ciblage du crédit d'impôt sont encore en cours d'élaboration fin septembre 2013, dans le cadre de la préparation du projet de loi de finances pour 2014. Enfin les exonérations de cotisations sociales, jugées très efficaces, seront quant à elles maintenues pour tous les employeurs, pour un total de 1,3 milliard d'euros à la charge de l'État. Cette nouvelle architecture d'aides sera mise en place en 2014, ainsi qu'un dispositif transitoire pour les contrats en cours. Les entreprises qui auront embauché un apprenti avant le 31 décembre 2013 seront aidées dans les mêmes conditions qu'aujourd'hui pour l'année scolaire 2013-2014 L´APCMA L´APCMA&&le leParlement Parlement--Octobre Octobre2013 2013--n° n°73 73 INTERVIEW DE MADAME ELISABETH LAMURE SENATEUR UMP DU RHONE Que pensez-vous de la baisse de 35 millions d’euros du plafonnement des recettes fiscales des CMA votée par l’Assemblée Nationale dans le cadre du PLF 2014 ? Sénateur UMP du Rhône Vice-présidente de la Commission des Affaires économiques Maire de Gleizé Membre de la Conférence nationale de l’industrie Membre du Conseil national de l’amnéagement et du développement du territoire (CNADT) L'APCMA ET LE PARLEMENT Directeur de la publication Alain Griset Rédacteur en chef François Moutot Rédaction Béatrice Saillard Jean-Charles Rosier Contact [email protected] Assemblée Permanente des Chambres de Métiers et de l'Artisanat 12 avenue Marceau 75008 Paris Tél. 01 44 43 10 00 Fax 01 44 43 10 85 www.artisanat.fr Il faut encore redire que ces recettes fiscales proviennent intégralement du versement des artisans, leur objectif étant de revenir aux artisans, par leurs Chambres de métiers qui les accompagne dans leurs projets, leur développement, et qui gèrent l’apprentissage. Je considère donc que ce plafonnement est confiscatoire. Les conséquences sont inquiétantes : . pour les chambres de métiers et de l’artisanat qui devront réduire leurs dépenses générales. A ce titre on peut craindre des réductions d’effectifs, j’ai même entendu évoquer des licenciements qui toucheraient plus de 1000 personnes ? Et sans doute les dépenses d’investissements seront-elles également touchées dans le renouvellement des matériels, leur modernisation, autant de réductions qui affecteront l’Economie, qui s’en passerait bien ! . pour l’apprentissage, qui souffre déjà de la crise économique, doublée de la crise de confiance des entreprises. Cette annonce est donc une très mauvaise nouvelle pour les artisans, qui se font de plus en plus entendre sur leurs difficultés (trésorerie, charges, lourdeurs administratives, normes), alors s’ils doivent maintenant alimenter le Budget de l’Etat, je doute qu’ils adhèrent… Enfin, quelle contradiction avec le Plan artisanat, porté par Sylvia Pinel, ministre du Gouvernement. On peut donc se demander si ce Plan poursuit un objectif réel en faveur de l’artisanat, ou si c’est un simple effet d’annonce. Si tel était le cas, on comprendra que la colère gronde. Comment jugez-vous les mesures annoncées par le gouvernement dans le cadre du PLF 2014 qui abaissent les crédits d’apprentissage de 550 millions d’euros ? Cela pose toute la problématique de l’apprentissage dans notre pays, où tout le monde reconnaît son retard, dont je note qu’il s’est fort accentué depuis un an, avec une baisse significative du nombre de contrats. Or, dans le même temps le gouvernement fait la promotion d’emplois jeunes subventionnés, tant pour les emplois d’avenir que pour les contrats de génération, cela avec un coût qui avoisinerait 5 milliards d’€, que l’Etat n’a pas, et qu’il faut financer par l’emprunt ! La ficelle est un peu grosse. Comment, dans ces conditions parvenir à 500000 jeunes en alternance d’ici 2017 ? Pourtant, les réalités sont flagrantes : 71% des dirigeants d’entreprises interrogés lors d’une récente enquête IFOP estiment que l’apprentissage est une solution intéressante pour leur entreprise, mais représente un coût pour la formation. Pourtant, ces formations courtes et pragmatiques débouchent directement sur un métier qualifié et productif, ce qui n’est évidemment pas le cas des emplois d’avenir. Ce sont d’emplois marchands dont notre économie a besoin. L’apprentissage est une vraie réponse. J’ajoute qu’à la déception bien légitime des artisans, une nouvelle annonce est venue brouiller encore le paysage du monde de l’artisanat : la suppression de l’Indemnité Compensatrice de Formation (ICF), qualifiée « d’erreur majeure » par l’Association des régions de France, à majorité socialiste… Un nouveau dispositif de compensation devrait donc voir le jour : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Il faut souhaiter que ce dispositif annoncé soit bien étendu aux entreprises de moins de 50 salariés, et non aux seules de moins de 10, car cela réduirait encore l’offre d’apprentissage. Evidemment. Quelles sont vos propositions en matière économique pour développer et renforcer les entreprises artisanales ? La priorité est d’alléger les charges pesant sur elles : charges financières et administratives, car souvent le dirigeant doit faire tous les métiers, et son temps administratif est trop lourd. Ainsi, les facilités déclaratives données aux autoentrepreneurs ne pourraient-elles s’appliquer à l’artisanat ? C’est ainsi que les CMA ont toute leur place pour l’accompagnement des artisans. D’autres mesures pragmatiques sont très souhaitables, comme le retour aux heures supplémentaires aux charges allégées, qui ont apporté la souplesse nécessaire aux métiers de l’artisanat et amélioré le pouvoir d’achat de leurs salariés. C’est une grave erreur de les avoir supprimées, nous en connaissons tous, sur le terrain, les conséquences. Le Small Business Act est également une bonne formule pour permettre aux entreprises artisanales de petite taille l’accès aux marchés publics, tout le monde s’y retrouve : le donneur d’ordre qui a un interlocuteur de proximité, et l’économie locale, première bénéficiaire. Et c’est un bon encouragement pour l’économie circulaire. L´APCMA L´APCMA&&le leParlement Parlement--Octobre Octobre2013 2013--n° n°73 73