Notes sectorielles_15_09_2014
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POLYFINANCES FONDS D’INVESTISSEMENT ÉTUDIANT DE POLYTECHNIQUE MONTRÉAL NOTES SECTORIELLES 15 sept - 21 sept. 2014 1 2 SOMMAIRE Sommaire Pétrole et gaz: 53M $US d’investissement pour la startup Glasspoint Solar...........6 Un partenariat énergétique potentiel entre le Québec et l’Ontario...........................8 GE se départit de sa division des «produits blancs»................................................10 Rio Tinto Alcan investit 14,8M $ CA à l’usine d’Alma...............................................12 Novo Nordisk et Orexigen feront-t-ils le poids ?.......................................................14 Ralentissement de l’augmentation des dépenses en santé prévu aux États-Unis...16 Diagnostic étrangé...................................................................................................18 Vidéotron offre le réseau LTE...................................................................................20 Google sur la corde raide en Europe.......................................................................22 Quel est l’avenir de la télévision canadienne ?........................................................24 Boeing et SpaceX toujours dans la course..............................................................26 Tesla : Construction d’une «Giga-usine» au Nevada...............................................28 Polyfinances c’est... le fonds d’investissement étudiant de Polytechnique Montréal qui a été fondé en 2011 conjointement par le professeur Thierry Warin et par un groupe d’étudiants au baccalauréat provenant de l’orientation projets internationaux. PolyFinances a été mis sur pied pour permettre de faire le pont entre les compétences de l’élève-ingénieur et les secteurs industriels dans lesquels ses compétences s’exprimeront. PolyFinances contribue à former une nouvelle génération d’ingénieurs : au sommet de leur art en ingénierie, ils seront aussi capables d’analyser les forces et faiblesses d’une entreprise dans son environnement économique et commercial. En se basant sur des concepts d’économie industrielle, ils étudient des méthodes d’évaluation des entreprises menant à la gestion d’un portefeuille d’actions boursières d’entreprises technologiques. Les ingénieurs ou futurs ingénieurs souhaitent aussi mettre la technologie au service de la finance. Une équipe d’étudiants de PolyFinances a d’ailleurs remporté un prix lors du Forum Fintech 2013 organisé par Finance Montréal. Ces ingénieurs pourront jouer un rôle prépondérant dans leurs futures organisations en faisant le lien entre les prises de décisions technologiques et leurs conséquences sur la valeur de l’entreprise mais aussi en proposant des solutions technologiques au secteur financier. PolyFinances c’est un fonds d’investissement étudiant, une formation à l’économie industrielle et à la finance pour les ingénieurs et futurs ingénieurs, des projets technologiques appliqués à la finance, des conférences à Montréal animées par des professionnels de la finance et du monde de l’entreprise technologique et une mission dans une place financière internationale. Pour sa quatrième édition, PolyFinances 2015 étudiera le thème : «capital de risque». En évolution permanente l’industrie du capital risque a pris son essor avec le développement du secteur des technologies de l’information et de la communication puis a rapidement intégré le secteur des sciences. L’expertise technique de l’ingénieur devient donc un compétence essentielle afin de participer au rigoureux processus de sélection de jeunes entreprises innovantes financées par le capital-risque. L’équipe PolyFinances 2015 aura donc l’opportunité d’acquérir de réel compétences en capital-risuqe en mettant en oeuvre la théorie enseignée au cours de l’année scolaire, en rencontrant des experts du milieu et en participant à un campus à l’étranger. L’équipe travaille donc à la réalisation d’un campus à la hauteur des précédents ayant eu lieu à Washington en mai 2014 et à New-York en 2013 et 2012. Au travers du dernier campus, l’équipe PolyFinances a eu l’opportunité d’être reçue par Banque Mondiale, le Fonds Monétaire International, la Banque interaméricaine de développement et la Réserve fédérale de États-Unis. Énergie Pétrole et gaz: 53M $US d’investissement pour la startup Glasspoint Solar Isabelle Fosting Étudiante au doctorat en génie des matériaux (12/09/2014) La troisième ronde de financement par capital de risque de la startup américaine Glasspoint Solar et le gaz naturel rare. Dans le cas du Oman par exemple, c’est plus de 23% de consommation totale du pays en gaz naturel qui pourrait être s’est achevée la semaine dernière par la levée de 53M $US d’équité, avec le Oman Sovereign Wealth Fund et Royal Dutch Shell (AMS:RDSA) comme investisseurs principaux du tour. Le financement reçu devrait permettre d’accélérer le déploiement au Oman des générateurs solaires de vapeur commercialisés par la compagnie et utilisés en récupération assistée du pétrole (Enhanced Oil Recovery – EOR) ainsi économisée. Avec la demande de plus en plus importante en pétrole et gaz, il est possible d’anticiper des opportunités de croissance importantes pour les startup technologiques comme Glasspoint. Selon les estimations, les générateurs solaires de vapeur représenteraient un marché global 16.3G $US avec un taux de croissance de 28% aux 5 ans. Le marché est relativement récent, avec les premiers projets commerciaux installés en 2011. Glasspoint Solar et Brightsource Energy sont les principaux joueurs sur le marché, avec deux projets pilotes installés pour Glasspoint en Californie (Février 2011) et à Oman (Mai 2013), et un projet installé pour Brightsource en Californie (Octobre 2011). Les générateurs solaires de vapeur sont une alternative intéressante au gaz naturel pour la récupération assistée de pétrole dans les régions où la ressource solaire est abondante Bibliographie : Glasspoint.com. (8 Septembre 2014). OMAN STATE GENERAL RESERVE FUND AND ROYAL DUTCH SHELL CO-LEAD $53M INVESTMENT IN GLASSPOINT SOLAR. Glasspoint.com. Tiré de http://www.glasspoint.com/oman-stategeneral-reserve-fund-royal-dutch-shellco-lead-53minvestment-glasspoint-solar/ Bloomberg.com (3 Octobre 2011). Chevron Uses Solar-Thermal Steam to Extract Oil in California. Bloomberg.com. Tiré de : http://www.bloomberg.com/news/201110-03/chevron-using-solar-thermalsteam-atenhanced-oil-recovery-plant.html 7 7 Énergie Un partenariat énergétique potentiel entre le Québec et l’Ontario Lucas Iuliani Étudiant à la maitrise en génie industriel (12/09/2014) Le Canada se trouve sur le point d’un changement radical de politique, alors qu’un partenariat énergétique potentiel annoncé entre les provinces pourrait mettre un terme à l’histoire l’isolationniste du secteur national. Dans les mois à venir, Hydro-Québec (HYQU:CN) et Ontario Power Generation Inc., les sociétés de production d’énergie électrique responsables des deux provinces les plus énergivores du Canada, tenteront de signer un accord négociant la vente d ́énergie hydroélectrique québécoise aux entreprises et foyers ontariens. Chapeauté par la première ministre ontarienne Kathleen Wynne, le partenariat confirme la difficulté avec laquelle sa province a du mal à demeurer autosuffisante en matière d’énergie. En effet, cette nouvelle collaboration est née suite à l’annonce que l’Ontario planifie mettre des plans de remise à neuf de son parc de centrales nucléaires en attente jusqu’en 2016. Au cours des 15 prochaines années, cependant, la province devra revoir presque 8500 mégawatts de capacité nucléaire. Ce n’est clairement pas une décision qui peut être pris à la légère. Uniquement pour la centrale de Darlington, il faudra un minimum de 13G $CAN de dépenses afin qu’elle demeure dans les plans de production électrique à moyen terme de la province. Cela se rajoute aux 1.1G $CAN perdu à l’annonce imprévue par le gouvernement ontarien précédent de l’abandon d’un projet de construction de deux centrales électriques à base de gaz de schiste et ce, la veille de l’élection provinciale. Cependant, ce n’est pas uniquement l’Ontario qui risque de grandement bénéficier de ce partenariat. Après 40 ans de production d’énergie, la production d’électricité chez Hydro-Québec dépasse pour la première fois de son histoire la demande. Cela est en grande partie dû au boom de production électrique à la base de gaz de schiste aux États-Unis, ce qui a fait perdre à Hydro-Québec une importante partie de son marché traditionnel pour les exportations sur la côte est des États-Unis. Pendant ce temps, la décision politique de subventionner les sources d’énergie alternatives, notamment éoliennes, par l’octroi de contrats lucratifs à des opérateurs privés pour créer des emplois s’est révélée couteuse. Un rapport publié l’an dernier par un jury nommé par le gouvernement sur l’avenir énergétique du Québec, la Commission sur les Enjeux Énergétiques du Québec, a averti qu’ensemble, tout ces facteurs couteront au gouvernement du Québec, l’unique actionnaire d’Hydro-Québec, environ 1,5 milliards de dollars par année. Bibliographie : Rubin, Jeffery. (2 septembre 2014). An OntarioQuebec Power Pact Would Have a Win-win Outcome. The Huffington Post. Tiré de http://www.huffingtonpost.com/jeffrey-rubin/anontario-quebec-power-p_b_5752846.html The Montreal Gazette. (24 aout 2014). Energy sales to Ontario could be mutually profitable. The Montreal Gazette. Tiré de http://www.montrealgazette.com/technology/ 9 9 Manufacturier GE se départit de sa division des «produits blancs» Mohamed-Amine El-Mohri Étudiant en 3e année en génie industriel (12/09/2014) General Electric (NYSE:GE) signe un accord définitif avec son ex-concurrent suédois, Electrolux (OTCKTS:ELUXY). Le tageront le marché nord-américain à 40% chacun. A titre comparatif, en 2013, Electrolux a enregistré des ventes totalisant 22,5 G $US face à conglomérat américain compte se concentrer sur ses activités les plus rentables et se départir des divisions les plus dépendantes. 22,3 G $US du coté de Whirlpool. De son côté, le géant américain, GE, ne cesse de reconfigurer ses activités financières. Malgré qu’elle ait eu de considérables résultats financiers positifs durant une longue période, celle-ci a connu une période difficile au cours de la dernière crise financière. L’introduction en bourse de Synchrony Financia, une division de crédit à la consommation, a réussi à faire lever plus de 3 G $US. Ceci dit, d’ici 2015, le groupe prévoit arrêter les activités de sa banque de détail. Jeff Immelt considère ses activités comme un risque de zapper des opportunités industrielles qui seraient nettement plus profitables. GE amorce une redirection stratégique vers le secteur énergétique américain. C’est pourquoi, le groupe bouclera sa plus grosse acquisition de l’activité d’énergie d’Alstom en 2015 totalisant une somme de 17 G $ US. Pionnier des produits électroménagers pour le grand public, GE vendra cette division pour la somme de 3,3 G $US. La division cédée inscrit une marge opérationnelle inférieure à 5% alors que l’ensemble du groupe autorise des marges de 16%. La transaction est destinée à être bouclée en 2015. Avec toute cohé- rence, Jeff Immelt, CEO de GE, affirme vouloir recentrer les activités industrielles qui ont une importante rentabilité. Le groupe américain préfère se concentrer sur ses activités reliées à l’infrastructure et la technologie afin d’équilibrer son portefeuille. Le directeur financier, Jeff Bornstein, affirme que 4 milliards de dollars de produits non-financiers seront vendus cette année. Avec cette transaction, l’objectif est presque atteint. Ainsi, 12 000 employés répartis sur neuf sites feront partis du groupe Electrolux. Deuxième leader aux États-Unis sur le marché de l’électroménager, Electrolux aura à tout son avantage à rattraper son concurrent Whirlpool. Avec cette acquisition les deux groupes se par- Bibliographie : Le Figaro (08/09/2014). «Electrolux achète les lave-linge de GE». Le Figaro. Tiré de http:// www.lefigaro.fr/ocietes/2014/09/08/2000520140908ARTFIG00338-electrolux-achete-leslave-linge-de-ge.php Les Echos (08/09/2014). «GE se recentre en vendant ses produits blancs». La Presse. Tiré de http://www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/0203758347735ge-se-recentre-en-vendant-ses-produitsblancs-1040365.php (Source: Le Figaro) 11 Mines et Construction Rio Tinto Alcan investit 14,8M $ CA à l’usine d’Alma Pascal Laprise-Demers Finissant en génie industriel (09/09/2014) Rio Tinto (NYSE:RIO) prévoit une hausse de la demande d’aluminium du secteur de l’automobile américain et désire avoir la production nécessaire pour répondre à cette demande. Dans cette optique, la compagnie investira près de 15M $CA à l’usine d’Alma au Saguenay Lac-Saint-Jean pour augmenter la production de 12 000 tonnes par années. Récemment, la compagnie a obtenu l’autorisation gouvernementale de faire passer sa production à 510 000 tonnes comparativement au record de 440 000 tonnes qui ont été produites l’an dernier. C’est dans une démarche d’amélioration continue que cet investissement contribuera à l’augmentation de capacité. L’objectif est de faire de l’usine d’Alma un leader du programme d’amélioration continue en augmentant l’ampérage pour l’électrolyse de l’aluminium. De plus, l’investissement fera en sorte de réduire les coûts d’exploitation de l’usine ainsi que son impact environnemental. Environ 15% de l’investissement ira dans de l’équipement afin d’améliorer l’impact de l’usine d’Alma. L’arrivée de plusieurs nouveaux joueurs sur le marché de l’aluminium au cours des dernières années rend ce secteur encore très difficile. Avec un prix légèrement au-dessus des 2000 $US la tonne, l’aluminium n’a toujours pas retrouvé ses sommets de 2008 à plus de 3300 $US. Par contre, l’entreprise voit un grand potentiel suite à l’annonce de Ford (NYSE :F) qui prévoit produire les nouvelles camionnettes F-150 avec une structure et plusieurs autres pièces entièrement en aluminium. Cette voiture est la plus vendue en Amérique du Nord depuis plusieurs années. Ainsi, d’autres constructeurs tels que General Motor (NYSE :GM) semblent aller dans la même direction. Alors, Rio Tinto Alcan mise sur sa capacité à répondre rapidement à cette demande du secteur automobile lorsqu’elle influencera le marché. Les modifications de l’usine d’Alma devraient servir dès juin 2015. Bibliographie : France Paradis. (09/09/2014). «RTA injecte 14,8 M $ et vise 12 000 tonnes additionnelles». TC Medias – Journal Le Lac-St-Jean. Tiré de http:// www.lelacstjean.com/Actualites/2014-09-09/ article-3863572/RTA-injecte-14%2C8-M-%24et-vise-12-000-tonnes-additionnelles/1 La Presse Canadienne. (09/09/2014). «Aluminium: RTA anticipe une hausse de la demande et investit à Alma». Les Affaires. Tiré de http://www.lesaffaires.com/secteursd-activite/ressources-naturelles/aluminiumrta-anticipe-une-hausse-de-la-demande-etinvestit-a-alma/571889 Marton Pettendy. (09/09/2014). «Next Ford F-150 for Oz». Motoring.com. Tiré de http:// www.motoring.com.au/news/2014/ford/f150/ next-ford-f-150-for-oz-45906 13 13 Pharmaceutique et Biotechnologie Novo Nordisk et Orexigen feront-t-ils le poids Catherine Bourdeau-Laferrière Finissante en génie chimique (09/09/2014) Novo Nordisk (NVO) et Orexigen (OREX) présentent tous deux leur produits liés à la perte de poids à la Food and Drug Administration (FDA). En effet, Saxenda de Novo et Contrave d’Orexigen ont démontré des résultats prometteurs dans de récents essais cliniques. L’approbation de ces deux traitements pourraient ouvrir davantage le marché des médicaments reliés à la perte de poids qui, jusqu’à maintenant, ne comptait pas beaucoup de joueurs. En effet, Saxenda aurait aidé près de 60% des patients de l’étude clinique à atteindre une perte de poids de 5% et près de 30% aurait perdu jusqu’à 10% de leur poids initial. Saxenda contient une concentration plus élevé d’un produit déjà approuvé par la FDA, le liraglutide. Ce composé chimique est utilisé dans le traitement du diabète de type 2. Ce type de diabète est souvent en lien avec un surplus de poids. Le champ d’action de Saxenda est de réduire la vitesse à laquelle la nourriture est absorbée par le corps. Cependant, il y aurait des effets secondaires à la prise de ce produit. Notamment, les patients qui prenaient Saxenda présentaient une fréquence cardiaque plus élevée que ceux qui prenait le placebo. Aussi, cela causerait une augmentation des risques de développer une pancréatite mais aucun lien direct n’a encore été établi. Le marché des médicaments qui aident à la perte de poids est très limité. En effet, en 2012, la FDA a approuvé deux traitements provenant de Arena Pharmaceutical, Inc. (ARNA) et de Vivus, Inc. (VVUS) respectivement. L’agence américaine n’avait pas approuvé des médicaments de ce type depuis 13 ans. Toutefois, les deux produits n’ont pas générés les profits escomptés donc on peut se demander pourquoi Novo Nordisk et Orexigen essaient de pénétrer ce marché. Selon Orexigen Therapeutics, les mœurs auraient changé depuis et il y aurait davantage de compagnie d’assurance qui assumerait une partie de ces traitements pour leurs clients. Il faut aussi mentionné que ces traitements ne sont pas donnés. En effet, le Saxenda couterait environ 25 $US par jour ce qui est une somme tout de même considérable considérant le fait que les patients continueraient à prendre ce traitement indéfiniment pour éviter de reprendre le poids perdu.Finalement, la décision que rendra la FDA aura certainement un impact sur les deux compagnies. Une réaction positive de leur part pourrait faire monter de 2 à 3% l’action de Novo tandis qu’une réaction négative pourrait la faire descendre de 5% selon un analyste de Citigroup. Aussi, la commercialisation de son de son produit pourrait générer jusqu’à 440M $US de revenu d’ici 2019. Cette décision aura certainement un impact sur l’expansion du marché des traitements visant la réduction du poids. Bibliographie : Silverman, E. (2014). Fat Chance? Novo Hopes to Sell its Injectable Diabetes Med as a Diet Drug.The Wall Street Journal. Tiré de: http://blogs.wsj.com/pharmalot/2014/09/10/fatchance-novohopes-to-sell-its-injectable-diabetes-med-as-adiet-drug/ Ismael, H. (2014) FDA Expected To Approve Two More Weight Loss Drugs. Bidness Etc. Tiré de: http://www.bidnessetc.com/25307-fdaexpected-to-approve-two-more-weight-lossdrugs/ Edney, A. (2014) Novo Weight-Loss Drug May Crack Market Others Have Missed. Bloomberg. Tiré de: http://www.bloomberg.com/news/201409-09/more-obesity-drugs-seek-to-enter-stillstruggling-market.html Clarke, T. (2014) UPDATE 1-FDA staff: Novo Nordisk drug liraglutide effective for obesity. Reuters. Tiré de: http://www.reuters.com/ article/2014/09/09/novo-nordisk-liraglutideidUSL1N0RA0UD20140909 15 Pharmaceutique et Biotechnologie Ralentissement de l’augmentation des dépenses en santé prévu aux États-Unis François Marcoux Étudiant à la maitrise en génie industriel (09/09/2014) Alors que les géants pharmaceutiques subissent des pertes considérables en raison du « patent cliff » qui affecte l’industrie depuis plusieurs années, plusieurs agences fédérales affirment que l’augmentation des coûts du système de santé américain ralentit. Deux causes principales sont citées pour expliquer ce ralentissement : les succès de l’Obamacare et l’essor des médicaments génériques. En effet, le bureau du Budget du Congrès américain estime maintenant que les dépenses reliées à la santé seront de 4T $US (4.44T $CAD), soit 500G $US (5.55G $CAD) de moins que ce qui était prévu en 2010, alors que l’Obamacare a été inséré dans la loi. Le Patient Protection and Affordable Care Act (ACA), souvent surnommé « Obamacare », vise à faciliter l’accès à l’assurance maladie, à augmenter la couverture des politiques d’assurance existantes et à diminuer les coûts du système de santé. Depuis sa promulgation en 2010, l’ACA a fait face à de nombreuses oppositions de la part de groupes conservateurs, de petites entreprises et du Tea Party, qui croient que la loi n’amènera pas les bénéfices espérés, mais augmentera plutôt le déficit du système de santé. Essentiellement, l’ACA élimine des bases de discrimination autrefois utilisées par les assureurs, étend la couverture des politiques existantes et oblige tous les individus qui ne détiennent pas déjà une assurance maladie de s’en procurer une. Les individus aux revenus faibles reçoivent une subvention afin de respecter cette dernière exigence. L’ACA instaure aussi des marchés de politiques d’assurances (« health insurances marketplaces »), où les gens peuvent comparer et se procurer des plans d’assurances approuvés par le gouvernement. Ensuite, les entreprises de plus de 50 employés doivent offrir des assurances maladie à leurs employés à tempsplein ou payer une pénalité fiscale. Cette dernière clause fait l’objet de nombreux débats et son instauration a été retardée à 2015. De plus, les hôpitaux dont les patients sont réadmis subissent aussi des pénalités monétaires. En conséquence, le nombre de procédures inutiles est réduit, et les professionnels de la santé donnent davantage d’attention à l’efficacité des traitements qu’ils procurent. L’utilisation accrue des médicaments génériques semblent aussi être la source du ralentissement de l’augmentation des coûts en santé. Le Generic Pharmaceutical Association estime qu’en 2013, les génériques ont épargnés 239G $US (265G $CAD) au système de santé américain. Finalement, un troisième facteur pourrait aussi être la source du ralentissement, soit la crise financière de 2008. Toutefois, son impact est disputé alors que plusieurs groupes offrent des opinions contradictoires sur le sujet. Bibliographie : Chen, C. (5 septembre 2014). Obamacare Effect Linked to Lower Medical Cost Estimates. Bloomberg. Tiré de http://www.bloomberg.com/ news/2014-09-05/obamacare-effect-linked-tolower-medical-cost-estimates.html Helfand, C. (10 septembre 2014). Big Pharma’s patent cliff losses spawn $239B savings on 2013 drug spending. Fiercepharma. Tiré de http:// www.fiercepharma.com/story/big-pharmaspatent-cliff-losses-spawn-239b-savings-2013drug-spending/2014-09-10 17 Pharmaceutique et Biotechnologie Diagnostic étrangé Émile Sylvestre Étudiant à la maitrise en génie civil (12/09/2014) Trois compagnies américaines délocalisant leur activités afin de réduire leur taux d’imposition détiennent au moins 21G $US «piégés» outre-mer. Selon les données compilés par Moody’s, le groupe médical Medtronic (MDT:NYSE), la pharmaceutique AbbVie (ABBV:NYSE) et le groupe technologique Applied Matérials (AMAT:NASDAQ) seraient les entreprises qui détiendraient les sommes d’argent les plus importantes à l’étranger en profitant de cette stratégie d’évasion fiscale appelée “inversion”. Medtronic a mentionné que l’inversion lui aurait permis de diminuer son taux marginal d’imposition effectif de 1 à 2 pourcents des 18 pourcents payés l’an passé. Abbvie a de son côté estimé que l’inversion lui aurait permit de passer de 22% à 13% d’imposition. L’inversion est une pratique d’évasion fiscale s’étant fortement développée au début des années 2010. Cet accord permet à une entreprise américaine de déplacer sont siège social vers un pays ayant un faible taux d’imposition en faisant l’acquisition d’un concurrent à l’étranger. Le motif est simple, le système d’imposition des entreprises américaines a deux importantes faiblesses. Premièrement, le taux d’imposition s’élève à 35% et permet aux États-Unis de gagner la palme d’or du plus haut taux des pays membre de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE). Deuxièmement, selon le système américain, il est possible d’avoir un levier d’imposition sur le revenue des entreprises peut importe la localisation où il a été généré. En revanche, tous les autres pays riches imposent seulement les revenus générés à l’intérieur de leurs frontières. Cette stratégie est particulièrement intéressante pour les compagnies pharmaceutiques, car elles génèrent d’important revenue à l’étranger qui pourrait être imposés aux États-Unis. Les investisseurs mettent donc de la pression sur les entreprises en justifiant l’absence de règlementation et la férocité de la concurrence. À titre d’exemple, le groupe pharmaceutique Valeant (VRX:NYSE) a transféré son siège social au Québec en 2010 en s’associant avec le canadien Biovail. Valeant génére une grande partie de ses revenues aux Bermudes, en Irlande, au Luxembourg et en Suisse, où les taux d’imposition varient entre 5 et 10%. L’inversion est un facteur important ayant permis à l’entreprise de faire croitre le prix de son action de plus de 800% depuis 2008. La situation a récemment créé la panique au congrès américain. Jacob Lew, secrétaire du trésor américain, a mentionné que l’administration du partie démocrate allait mettre en action une stratégie afin de rendre ces accords moins attrayants financièrement dans un “futur très proche ”. Bibliographie : Financial times. (10 septembre 2014). Biggest tax inverters. Financial times. Tiré de http://www.ft.com/intl/cms/s/0/c122f9e63 5 6 6 - 11 e 4 - a 2 c 2 - 0 0 1 4 4 f e a b d c 0 . html#axzz3D3mRhC92 Financial times. (15 août 2014). Iris to probe tax returns after Canada deal. Financial times. Tiré de ttp://www.ft.com/intl/cmss/0/56540bc42 4 8 5 - 11 e 4 - b e 8 e - 0 0 1 4 4 f e a b d c 0 . html#axzz3D3mRhC92 19 Technologie de l’information Vidéotron offre le réseau LTE Mélik Bouhadra Étudiant à la maitrise en génie industriel (12/09/2014) La filiale en télécommunications de l’empire québécois Quebecor (TSX: QBR.B), Vidéotron, a lancé, mercredi passé, oligopolistique (Bell Mobility, Telus Corp. et Rogers Communications) détient environ 90% du marché, à travers le pays, ainsi que 85% de son nouveau réseau sans fil LTE (Long Term Evolution). Cette technologie permet d’obtenir des débits environ 3 fois plus rapides qu’avec le service 4G, soit 150 mégabits par seconde comparé à 45. Ce réseau couvre près de 90% de la population québécoise. tout le spectre fréquentiel. Le gouvernement tente donc par tous les moyens d’aider les plus petits joueurs à pénétrer le marché en réservant, par exemple, une partie du spectre pour les nouveaux entrants. Ce faisant, en 2008, Videotron, Eastlink, Startup Mobilicity et Wind Mobile ont pu acquérir une plage du spectre. À ce jour, seulement Vidéotron et Eastlink semblent en avoir profité. En effet, Mobilicity est sous la gouverne de ses créanciers et les actionnaires principaux de Wind Mobile ont cessé d’investir dans ses activités. Les infrastructures nécessaires au déploiement de cette nouvelle technologie ont été bâties en partenariat avec son compétiteur R o g e r s Communications (TSX: RCI.B). Les deux entreprises ont signé, au printemps 2013, une entente de 20 ans. Les appareils permettant d’utiliser le LTE à son plein potentiel sont les appareils intelligents les plus évolués, tels que les Galaxy S4, S5 et Note 3 de Samsung et les téléphones iPhone d’Apple. Cela fait déjà 4 ans que Vidéotron s’est lancée dans le marché de la téléphonie sans fil. Cela a été possible grâce à l’acquisition de plages de fréquences aux enchères du spectre canadien de télécommunications, en compagnie mère, Quebecor. est le quatrième joueur sur Québec, avec ses 550 K 2008, par sa Ainsi, Videotron ce marché, au clients. Le trio Le gouvernement de Stephen Harper aimerait qu’une quatrième compagnie prenne un essor national afin d’augmenter la compétitivité du marché car les consommateurs paient trop cher pour les services de téléphonie sans fil. Vidéotron aimerait étendre ses activités jusqu’à la côte ouest canadienne, sous condition d’une aide gouvernementale. L’oligopole présent trouve toujours le moyen d’ériger des barrières à l’entrée et de faire l’acquisition des petits joueurs qui se démarquent. Les prochaines enchères de spectre auront lieu aux mois d’avril et mars 2015. Le gouvernement essaiera une nouvelle formule qui se nomme enchère de Vickrey. Celle-ci consiste en une enchère où chaque offre est faite sous scellée et où le gagnant paie la valeur de la deuxième offre la plus importante. De plus, comme en 2008, le gouvernement réservera une partie du spectre pour les plus petits joueurs. Il sera intéressant de voir si Vidéotron, via Quebecor, s’attaquera aux marchés des autres provinces. Bibliographie: Solomon, Howard. (11/09/2014) Group urges Ottawa to set aside Spectrum again in Auction. IT World Canada. Tiré de : http://www.itworldcanada.com/article/groupurges-ottawa-to-set-aside-spectrum-again-inauction/97238 Les affaires. (10/09/2014) Vidéotron lance son réseau sans fil de nouvelle génération LTE. Lesaffaires.com. Tiré de : http://www.lesaffaires. com/techno/produits-electroniques/videotronlance-son-reseau-sans-fil-de-nouvellegeneration-lte/571992 Argent. (10/09/2014) Vidéotron lance son réseau LTE. Argent.canoe.ca. Tiré de : http:// argent.canoe.ca/techno/videotron-lance-sonreseau-lte-10092014 21 Technologie de l’information Google sur la corde raide en Europe Guillaume Digoin Finissant en génie industriel (12/09/2014) Le feuilleton Google (Nasdaq : GOOGL) devrait se prolonger en Europe. Le géant Américain est en effet accusé, par contre les mesures « anticoncurrentielles » de Google. On y retrouve des sites d’agence de voyages comme Expedia (Nasdaq :EXPE) ou certains de ses concurrents, de favoriser ses produits dans les résultats de son moteur de recherche, particulièrement en France et en lastminute.com mais aussi des plates-formes de vidéos en ligne comme Dailymotion. Ces compagnies auraient apporté des « arguments solides ». Il est donc demandé à Google de trouver des solutions aux problèmes soulevés rapidement. Allemagne. Google pensait pourtant s’être sorti d’affaire après l’annonce de Joaquin Almunia (commissaire chargé de la concurrence à la commission Européenne) en février dernier qui annonçait que « les propositions de remèdes de Google étaient satisfaisantes » et que l’ « enquête serait close après l’été ». C’est à la suite de lettre échangée entre les services de Monsieur Almunia et les principaux plaignants que des « nouveaux éléments » auraient été introduits. Ce qui est reproché à Google, c’est de favoriser ses propres sites et produits lorsqu’une recherche est effectuée sur le moteur de recherche. Par exemple, si vous cherchez à acheter un billet d’avion, Google vous offrira en priorité son service Google Flight, reléguant dans le même temps les concurrents en bas de page. Les plaignants se sont regroupés en deux organisations, Icomp et FairSearch pour lutter Mais Google n’en ai pas à son coup d’essai. Le groupe en est déjà à sa troisième proposition refusée par la commission Européenne en quatre ans. Une solution efficace devra donc vite être apportée sous peine de sanctions lourdes qui pourraient s’élever jusqu’à 10% du chiffre d’affaires mondial du groupe, soit 60G $US en 2013. Google est aussi agité par des histoires d’optimisation fiscale pour réduire ses résultats financiers, en France cette fois-ci. Selon le Figaro, Google France, filiale Française du géant américain, aurait payé 7.7M € (environ 11M $CAD) d’impôts au gouvernement Français, soit une augmentation de 18% par rapport à 2012. Cependant, le groupe ne déclarerait un chiffre d’affaire de « seulement » 231M € (320M $CAD) alors que les revenus publicitaires du groupe en France s’élèveraient à 1.6G € (12.2G $CAD) soit sept fois plus que le montant affiché. C’est en conservant ses annonceurs en Irlande, où la fiscalité est plus avantageuse, et en ne gardant qu’une division d’ « assistant markéting » en France que Google aurait réussi à diviser par 7 sa déclaration d’imposition. Mais cette méthode n’a pas l’air de plaire au fisc Français puisque Google serait sous le joug d’un redressement fiscal. Bibliographie: Le figaro. (10/09/2014 Concurrence : Bruxelles durcit le ton face à Google. Lefigaro.fr. Tiré de : http://www.lefigaro.fr/secteur/ high-tech/2014/09/09/0100720140909ARTFIG00354-concurrencebruxelles-durcit-le-ton-face-a-google.php Les affaires. (09/09/2014) Concurrence : Le feuilleton google devrait se prolonger en Europe. Lesaffaires.com. Tiré de : http://www.lesaffaires.com/techno/technologiede-l-information/concurrence-le-feuilletongoogle-devrait-se-prolonger-en-europe/571873 23 Technologie de l’information Quel est l’avenir de la télévision canadienne ? Julie Charron-Latour Etudiante au doctorat (12/09/2014) Les médias vivent actuellement un important changement de paradigme : le contenu est devenu plus important que local, soit disponible sur l’ensemble du territoire. Conscient du changement apporté par les nouveaux médias et de l’impact sur l’offre la plateforme. Alors qu’autrefois le canal de communication principal était la télévision, les câblodistributeurs, qui profitaient de fortes recettes publicitaires, acceptaient les différentes réglementations comme l’obligation d’offrir un service de base gratuit ou encore d’assurer une programmation avec du contenu canadien. Aujourd’hui, les clients font cohabiter peu à peu les médias traditionnels avec le contenu en ligne. canadienne, le CRTC préside, depuis le début de la semaine dernière, des audiences « Parlons Télé » qui invite les citoyens et les entreprises à se prononcer sur les changements à effectuer. Depuis, les nouveaux joueurs mondiaux, comme Netflix et Google, ont su intéresser le public canadien. N’étant pas sujet aux barrières réglementaires, ces nouveaux concurrents semblent favoriser sur le marché canadien. Le président et chef de la direction de Quebecor, Pierre Dion, illustre cette situation par l’allégorie suivante: «Vous savez, il y a deux façons d’aller à Québec: on peut prendre la 20 ou la 40. Il y a un chemin qui a une police, l’autre n’en a pas. D’après vous, quelle autoroute les gens vont-ils prendre pour se rendre à Québec?» Le CRTC, Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes, a le mandat de surveiller les offres sur le marché afin qu’une gamme de prix et de contenu, dont du contenu Plusieurs modifications majeures sont envisagées par le CRTC. La principale, il souhaite obliger les câblodistributeurs à offrir des services à la carte plutôt que forfaitaires pour obliger les câblodistributeurs à se rapprocher de ce qui est offert en ligne. D’un côté, le consommateur pourra accéder à un prix moins élevé, entre 20 et 30$, au contenu souhaité. De l’autre, le CRTC n’obligera plus les diffuseurs à offrir un contenu gratuit obligeant tous les clients à débourser pour avoir accès au réseau. Le CRTC demeure ferme sur certaines décisions passées : les nouveaux médias ne seront soumis à aucune réglementation puisque ceuxci selon une étude de Lemay-Yates Associés favoriserait l’innovation du contenu canadien. Plusieurs groupes s’opposent déjà à ces modifications. D’abord, Quebecor suggère une déréglementation complète du marché traditionnel pour être au même niveau que les nouveaux médias. Puis, Radio-Canada est ouvert à l’idée de faire payer un abonnement pour accéder à son contenu dans le but d’assurer la pérennité de ses services. Enfin, Rogers et Bell sont en désaccord avec le principe de tarification à la carte. Bibliographie: La Presse. [12/09/2014] CRTC: les dirigeants de Radio-Canada plaident en faveur d’un abonnement payant. Tiré de : http:// affaires.lapresse.ca/economie/medias-ettelecoms/201409/12/01-4799639-crtc-lesdirigeants-de-radio-canada-plaident-en-faveurdun-abonnement-payant.php La Presse. [09/09/2014] Québecor s’oppose aux modifications du CRTC. Tiré de : http:// affaires.lapresse.ca/economie/medias-ettelecoms/201409/09/01-4798520-quebecorsoppose-aux-modifications-du-crtc.php La Presse. [11/09/2014] Rogers rejette plusieurs des propositions du CRTC. Tiré de : http://affaires.lapresse.ca/economie/mediaset-telecoms/201409/11/01-4799270-rogersrejette-plusieurs-des-propositions-du-crtc.php Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes. [21/08/2014] Avis de consultation de radiodiffusion CRTC 2014-190-3. Tiré de : http://www.crtc.gc.ca/fra/ archive/2014/2014-190-3.htm#a1 25 Transport Boeing et SpaceX toujours dans la course Paul Daigle Étudiant de troisième année en génie physique (10/09/2014) La National Aeronautics and Space Administration (NASA) va décider dans les jours à venir quelle va être la pour représenter le futur des missions spatiales. Les trois compagnies proposent chacune des prototypes ayant ses avantages et ses défauts. compagnie qui fournira les prochains vaisseaux spatiaux. Les 3 compagnies en courses, dont Space Exploration Technologies Corp. (SpaceX), ont toutes les raisons d’y croire encore. Cette dernière est un exemple de compagnie attirant le Venture Capital par son équipe de gestion, ses idées et ses produits. Boeing, qui est le plus grand constructeur aérospatial au monde, propose la capsule CST- La NASA devrait annoncer sous peu qui, de Boeing Co. (BA:US), SpaceX (non côtée en bourse) ou Sierra Nevada Corp. (non côtée en bourse), obtiendra le contrat pour lui fournir les véhicules spatiaux. En effet, depuis la retraite de ses navettes spatiales en 2011, la NASA doit utiliser les fusées russes pour envoyer ses astronautes sur la Station Spatiale Internationale (ISS). Voulant trouver un remplacement aux navettes et être indépendante pour ses missions spatiales, la NASA a fait appel à plusieurs compagnies privées. Les constructeurs cités plus tôt sont au dernier stage de la compétition pour le contrat valant 3G$US. Le contrat est très important pour ces compagnies puisqu’il permettrait d’assurer la production des vaisseaux pour les années à venir à l’une d’elles. Il est aussi possible que deux compagnies soient hoisies 100. Ce prototype a réussi à passer tous les critères requis par la NASA à temps, alors que ses deux autres concurrents ont eu besoin à d’extensions. Ce projet a reçu à plusieurs reprises le financement de la NASA pour son développement (480M$US). Il est considéré comme étant le favori pour remporter le contrat. SpaceX, qui a été fondée par le « serial entrepreneur » Elon Musk (co-fondateur de PayPal Inc. (PYPL:US) et Tesla Motors (TSLA:US)) propose un modèle, le « Dragon », qui sera réutilisable jusqu’à 10 fois et qui atterrira à la verticale, de lui-même, sur sa rampe de lancement. Le constructeur a prouvé à plusieurs reprises qu’il serait capable de s’accrocher à l’ISS. Cependant, son point fort est sa réutilisation, ce qui le rendrait bien plus rentable pour la NASA. Cette dernière a déjà investi 400M$US dans le développement de ce prototype. SpaceX, qui a été fondée par le « serial entrepreneur » Elon Musk (co-fondateur de PayPal Inc. (PYPL:US) et Tesla Motors (TSLA:US)) propose un modèle, le « Dragon », qui sera réutilisable jusqu’à 10 fois et qui atterrira à la verticale, de lui-même, sur sa rampe de lancement. Le constructeur a prouvé à plusieurs reprises qu’il serait capable de s’accrocher à l’ISS. Cependant, son point fort est sa réutilisation, ce qui le rendrait bien plus rentable pour la NASA. Cette dernière a déjà investi 400M$US dans le développement de ce prototype. Bibliographie: Johnsson, J. et Ohnsman, A. (10 Septembre 2014). Musk’s SpaceX Vies With Boeing as NASA’s Taxi to Space Station. Bloomberg. Tiré de www.bloomberg.com/news/2014-09-10/ musk-s-spacex-vies-with-boeing-to-build-nasataxi-to-mars.html Schaefer, S. (6 Juin 2013). SpaceX IPO Cleared For Launch? Elon Musk Says Hold Your Horses.Forbes. Tiré de www.forbes.com/ sites/steveschaefer/2013/06/06/with-teslaand-solarcity-soaring-elon-musk-talks-downspacex-ipo-plans/ Feltman, R. (8 Septembre 2014). SpaceX rocket successfully blasts off, Asian satellite in tow. Washington Post. Tiré de www.washingtonpost. com/news/speaking-of-science/wp/2014/09/08/ spacex-rocketsuccessfully-blasts-off-asian-satellite-in-tow/ 27 Transport Tesla : Construction d’une «Giga-usine» au Nevada Samir Khalfoun Finissant en génie mécanique (12/09/2014) La compagnie de voiture électrique Tesla Motors Inc. (NASDAQ : TSLA) va s’allier avec la compagnie japonaise de s’allier avec Panasonic qui est le fournisseur des batteries pour certains modèles de voiture Panasonic Corporation (PCRFY) pour construire une «Giga-usine» au Nevada, qui va devenir la plus grosse usine de batterie lithium-ion au monde. $US dans l’usine, avec un investissement initial La faible production des voitures Tesla et leurs prix élevés sont les principales barrières de l’adoption de la voiture par le grand public. Le fabriquant de voitures électriques met donc beaucoup d’espoir dans ce projet, qui est un point central de leur stratégie d’arriver a une production en grande série. L’investissement de 5G $US fait sur cette usine a pour but de réduire de 30% les coûts de production des batteries et d’accroitre la production de voitures. En effet, Tesla prévoit faire grimper la production de 35 000 unités cette année, à plus de 500 000 unités d’ici 2020. Comparativement à la berline Modèle S qui se vend à près de 75 000$, Tesla envisage sortir une berline en 2017 à un prix de vente de 35 000$ et capable de faire 320 km avec une charge de batterie. N’ayant pas beaucoup d’expérience dans la fabrication de batterie lithium-ion, Tesla a décidé Tesla. Panasonic prévoit investir près de 1G entre 200M et 300M $US qui va permettre acquisition de machinerie pour produire les batteries. L’investissement fait sur l’usine va également permettre la création directe de 6 500 emplois et de près de 16 000 postes indirects. Le projet va générer près de 100G $US d’activités économique sur une période de 20 ans dans la région du Nevada. Ces retombées économiques ont attirer plusieurs États qui ont rivaliser pour accueillir l’usine de près de 465 000 m2 notamment l’Arizona, la Californie, le Nouveau Mexique et le Texas. Les primes offertes par les États n’étaient pas le seul critère pour le choix de l’emplacement de l’usine, ce qui explique le bon marché que le Nevada a pu obtenir pour seulement 1.3G $US de crédits d’impôts offert à Tesla. Le Nevada a donc beaucoup a gagné, en considérant qu’il y a un retour de 80 $US pour chaque dollar investi par l’État. Bibliographie: Ramsey, M. (4 septembre 2014). Tesla Confirms Nevada to Get Battery Factory. The Wall Street Journal. Tiré de http://online.wsj.com/ articles/tesla-confirms-nevada-to-get-batteryfactory-1409871734 Ohnsman, A. & Nash, J. (5 septembre 2014). Musk Sees Tesla’s Future in Diamond-Shaped ‘Gigafactory’. Bloomberg. Tiré de http://www. bloomberg.com/news/2014-09-05/musk-seestesla-s-future-in-diamond-shaped-gigafactory-. html Mamiit, A. (30 juillet 2014). Panasonic will pour $1 billion investment to Tesla’s Gigafactory. TechTimes. Tiré de http://www.techtimes.com/ articles/11497/20140730/panasonic-will-pour-1billion-investment-to-teslas-gigafactory-report. htm Dupont, V. (4 septembre 2014). Tesla bâtit la plus grosse usine de batteries du monde. LaPresse. Tiré de http://affaires.lapresse.ca/economie/ energie-et-ressources/201409/04/01-4797311tesla-batit-la-plus-grosse-usine-de-batteries-dumonde.php 29 MERCI À NOS COMMMANDITAIRES Pour nous joindre Adresse postale PolyFinances Case postale 6079, succursale Centre-ville Montréal, Québec, H3C 3A7 Courriel [email protected] Site web www.polyfinances.ca Coordonnateur François Marcoux [email protected]