DP Fassbinder - Phinéas Production / Théâtre en Question
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DP Fassbinder - Phinéas Production / Théâtre en Question
La compagnie Théâtre en Question présente Anarchie en Bavière texte Rainer Werner Fassbinder mise en scène Stéphane Arnoux production Compagnie Théâtre en Question Le 4, 5, 6 mai au théâtre Le passage vers les Etoiles à 19 h 17, Cité Joly 75011 Paris. Location : 01 43 38 83 45 Le spectacle a été créé au Théâtre de la Reine Blanche en Juin 2006. La compagnie est en résidence au musée national de Port-Royal des Champs. Presse, diffusion Manon Durieux tel : 06 85 87 01 98 / [email protected] Compagnie Théâtre en Question 10 rue Pierre Picard, 75018 Paris 01 42 55 50 25 / [email protected] http://cinetheatre.free.fr/ Anarchie en Bavière De Rainer Werner Fassbinder Texte publié sous le titre Gouttes d’eau dans l’océan, Anarchie en Bavière aux Editions de L’arche, 1997. Mise en scène, scénographie et lumières Stéphane Arnoux Avec Gaëlle Amour Nouveau Théâtre Fabiana Belot Nouvel amour romantique au féminin Mathieu Ciboulet Bureaucratie nouvelle Yvan Delatour Assassin d’enfant Nicolas Dulac Grand président, un soldat, un gangster Flore Labrot Phénix heure légale Julie Le Rossignol Mariage/auto, la mère de toutes les putains Fabien Lindenmann Vieil amour romantique au masculin Melody Maloux Vieil amour romantique au féminin Yannis Picot Nouvel amour romantique au masculin, une pute Gilles Roche Le présentateur, un soldat, un gangster Administration Manon Durieux Production Compagnie Théâtre en Question, 2007 En résidence au Musée National de Port-Royal des Champs Anarchie Une révolution a lieu dans la très traditionnelle Bavière, qui bouleverse toutes les sphères de la société, jusqu’au théâtre lui-même. Les formes sont bousculées, les valeurs sont transformées, et tout le monde est appelé à se libérer de toutes les oppressions. Face aux changements radicaux proposés par les révolutionnaires, la famille Heure légale tente de sauver ses possessions, résiste et se déchire. Le spectacle oppose une révolution de clowns aux déraisons burlesques d’une famille conservatrice. Jusqu’à ce qu’un drame mette en péril la révolution et menace la continuité du spectacle ... Voilà qui pose la situation d’une pièce sur la société et l’individualisme, étonnante par sa modernité et dérangeante par son cynisme réaliste. Mal-aimée du répertoire de Fassbinder Anarchie en Bavière est une pièce très peu montée en France. Pourtant elle est passionnante sous bien des aspects. Au moment où se joue une élection essentielle pour la France, où chaque candidat déroule ses propositions de changement pour les soumettre au peuple, où le mot rupture est l’ argument d’une campagne fondée sur la peur, cette pièce ouvre une réflexion très moderne sur les possibles d’un changement. Si les révolutionnaires échouent dans leur tentative de transformation sociale c’est bien parce que ce changement terrorise la classe moyenne représentée ici par la famille Heure légale. Le changement, au lieu d’être imaginé ensemble, leur est imposé. Ceux qui se définissent par les biens qu’ils possèdent, qui mettent le matériel au centre de leur vie, ne peuvent pas accepter la disparition de ce qui les détermine : argent, religion, mariage… La famille Heure légale se voit dans l’obligation d’accepter une nouvelle société où tout est permis. S’en suit une perte de valeurs doublée d’une peur de l’inconnu : la nouvelle liberté, synonyme de vide identitaire laisse place à l’accomplissement de fantasmes monstrueux qui les entraîneront jusqu’au meurtre … Fassbinder dit avec cette pièce combien il est impossible de changer une société dans la peur, l’ignorance et l’incommunicabilité. Il interroge les possibles d’une révolution qui provoque de nombreux bouleversements politiques, sans qu’une réelle prise de conscience ait eu lieu dans la société. Notes de mise en scène Anarchie en Bavière est un portrait de la société, et pour peindre ce tableau Fassbinder a choisit l’allégorie. Ainsi, les personnages sont désignés par des vocables qu’aurait pu emprunter la moralité du moyen-âge : Nouvel amour romantique au féminin, Vieil amour romantique au masculin, Mariage/auto, Phénix heure légale ou Bureaucratie Nouvelle… Ils désignent des positions sociales « typiques » et déterminées, celles-là même que la fable entend mettre à mal. Ecrite pour l’antitheater, la troupe de Fassbinder de la fin des années 60, la pièce renonce aux caractères psychologiques et leur préfère l’incarnation de types sociaux propres à mener une analyse de la société. Chacun sera déterminé par sa manière de parler, par un ensemble de gestes typiques, fera corps avec sa position de classe. Néanmoins, parce qu’il est question de sentiments humains dans une situation déterminée, parce que les valeurs du vieux monde sont appelées à s’écrouler, cette « typisation » des personnage se trouvera peu à peu transformée : comment reproduire les mêmes gestes instinctifs lorsque « plus rien n’est comme ça doit ». La mécanique familiale, appelée à s’effondrer, se grippe dès lors que chaque personnage incarne des réactions individualistes. L’unité de classe succède à la destruction de celle-ci par la somme des comportements individuels. Actualité du texte Plutôt que de tenter d’actualiser le propos de la pièce en la ramenant « ici et maintenant », la mise en scène fait le choix de maintenir au contraire toutes les distances possibles. L’action se tient dans une Bavière imaginaire, traditionaliste et arriérée, bien différente de notre France moderne qui va jusqu’à proposer une femme à la présidence de la République ! En cette période de grâce pour le mot changement, Fassbinder nous rappelle qu’il ne suffit pas de changer l’ordre des choses, il faut encore pouvoir le faire avec les premiers concernés, oeuvrer à la prise de conscience de la nécessité du changement. Si la révolution promet d’échouer, c’est bien parce que les idées avancées divisent des groupes qui peinent à communiquer, à s’entendre. Comment ne pas penser aux forums sociaux, aux grands débats en marge des mouvements de grève, où le désir de changement, pourtant partagé, se heurte chaque fois à l’incapacité de traverser les clivages pour parvenir à un début de « programme commun » ? Comment ne pas y voir, également, une représentation des réactions de rejet des classes supérieures au progrès social (réduction du temps de travail, minima sociaux...) ? Ceux qui ont des avantages ont bien peu de raisons d’accepter d’y renoncer. Un nouveau projet de société semble pourtant n’être possible que partagé par tous, issu d’une grande concertation que l’organisation même de la société empêche en tout point. On peut y voir encore la division actuelle de la gauche « antilibérale » française, qui partage un même programme mais présente quatre candidats, anéantissant de la sorte toute éventualité de participer au pouvoir. Propositions de travail Pour monter cette pièce, d’abord burlesque puis de plus en plus tragique, se pose en premier lieu un problème de style. Les scènes sont très courtes, efficaces, montrent des personnages très « typés », « fonctionnels ». Leur élaboration passe par un traitement physique marqué, gestuel, qui n’élude pas la finesse de leurs comportements et de leurs réactions. Il s’agit de signifier radicalement cette incommunicabilité sociale et relationnelle en oeuvre dans la pièce par des différenciations des modes de jeu. La pièce agit comme une « concentration », un « catalyseur » des réflexes de classe. Ceux-ci, parce qu’ils sont réalistes, demandent un véritable travail d’observation, de compréhension et de composition que le jeu burlesque ne peut contenir en lui-même. Nous chercherons donc à développer une concrétisation des personnages non seulement à partir des objectifs qui sont les leurs, mais également de peurs qui les caractérisent. Nous faisons là le pari d’un théâtre réaliste, renonçant carrément au « naturel », lui préférant des modes d’expressions spécifiquement théâtraux, gestuels, sans pour autant éluder les caractères. Il en va de même pour le décor, empilement de mobiliers et d’objets empruntés à la réalité mais décalés par leur nombre et détournés de leur fonction. Allégorie La mise en scène a consisté à révéler à partir du texte les moyens de l’incarnation de ces personnages. Tout d’abord par l’arrangement des groupes (la famille, les révolutionnaires, les putes…) et la détermination de comportements « communs », puis par la définition de gestuelles propres à chacun des caractères. Il en ressort une mécanisation de l’action qui emprunte tant au burlesque qu’à la biomécanique, bientôt altérée par la mise en scène des situations de crise où le geste auparavant mécanisé se dérègle en réaction aux changements, déréglant la machine toute entière. Stéphane Arnoux a travaillé sur une automation du geste, un geste dans lequel on se reconnaît mais que la mécanisation rend étrange. Les révolutionnaires empruntent au clown, chacun dans un registre qui le caractérise. De leur côté, les membres de la famille Heure légale reproduisent des types de gestuelles propres au théâtre bourgeois, mais de manière répétitive, nerveuse. Le geste de nettoyer, par exemple, de Mariage-Auto, peut d’un moment à un autre signifier le bonheur d’exécuter cette tâche quotidienne dans un monde inaltérable, puis devenir un refuge presque autistique lorsque l’altérité survient. Au burlesque des premières scènes d’exposition qui mettent en scène les peurs de la famille, succède le drame intime des personnages, empêchés de reproduire leurs habitudes, forcés de réagir, de s’incarner en propre, quittant toute sécurité. La pièce montre comment cette transformation libère les uns et dérègle les autres, jusqu’à la folie et au crime, réaction ultime à la violence du changement. L’allégorie invite à un travail proche de la marionnette, qui définit avec précision le mouvement et le corps de l’acteur. Une marionnette qui va bientôt prendre vie, à la manière de Pinocchio. La partition familiale, d’abord bien réglée, devient par la suite une cacophonie d’instruments solistes : c’est l’anarchie sur le plateau. Au début l’on rit de l’absurdité burlesque des espoirs et des peurs collectives. Puis le rire se décale lorsque les personnages s’incarnent : il devient troublant de s’y reconnaître alors que les personnages et l’action glissent vers la monstruosité. Le réel, glissant du comique au tragique, apparaît transformable, moins solide qu’il ait pu paraître. Et dans la salle, on rit en réaction quand tout se bouleverse, on découvre le cynisme d’un auteur capable de montrer des mécanismes de classe poussés jusqu’à l’horreur. Mouvements Un rythme envolé Anarchie de Fassbinder à été créée par la troupe du Théâtre en Question une première fois en Juin 2006 au Théâtre de la Reine Blanche, il s’agit donc ici d’un travail enrichi d’expériences et de réflexion. En collant au plus près de la dramaturgie de Fassbinder, Stéphane Arnoux a accentué son travail sur le rythme, afin de traduire une lutte intérieure très forte entre exister et se réaliser. Une série d’événements se produisent sur scène comme l’illustration de la réaction de peur que produit la révolution sur la famille Heure Légale ou bien sur les prostituées qui s’affolent de la disparition de l’argent, (elles ne seront plus payées - elles n’existent plus en tant que putes, pourtant elles ont lutté pour en arriver là et s’y tenir). La mère répète les tâches quotidiennes avec attention et minutie, sert la famille et répète les leçons apprises. Mais quand la voiture familiale est collectivisée, elle se met à boire, distribue les injures, sort enfin d’elle même. Ce qui faisait son bonheur se révèle être l’instrument même de son oppression, mais elle y tient. Et quand un révolutionnaire vient dormir sur le canapé du salon, c’est elle qui convainc la famille de le mettre à mort. Un tel personnage demande une grande précision : ce qui peut paraître un peu brutal ou rapide dans le temps de la pièce, renvoie néanmoins aux désordres possibles de la réalité. Du collectif à l’individuel Anarchie en Bavière, propose un questionnement autour des liens établis entre l’individu et la société : sans changement de l’individu peut-il y avoir changement de la structure sociale ? Comment l’individualisme nuit-il au progrès social ? Le personnage de Vieil amour romantique au masculin apparaît au début comme l’incarnation de la « valeur travail ». Le travail représentait pour lui toute son existence sociale : l’argent obtenu correspondait à la voiture qu’il pouvait se payer. Mais lorsque qu’il apprend que le temps de travail et réduit à deux heures par jour pour tout le monde et que l’argent est supprimé, alors il décide de ne plus travailler du tout. La suppression de ce qui l’opprimait et le définissait à la fois va faire de lui le type même de l’asocial. Il ne peut pas profiter individuellement d’un système conçu pour l’intérêt collectif alors il préfère ne pas y contribuer, quelque soit l’effort, pourtant moindre, qui lui est demandé. Ainsi la « révolution de théâtre » qui nous est proposée révèle ce qu’il y a d’asocial dans les comportements traditionnels de la société actuelle. Biographies Rainer Werner Fassbinder, l’auteur Metteur en scène, réalisateur, acteur et écrivain Rainer Werner Fassbinder (19451982) laisse une œuvre considérable. Surtout reconnu pour son travail de réalisateur pour le cinéma et la télévision, Fassbinder était aussi un passionné de théâtre. En 1968 après son premier court-métrage (Le clochard, 1965) il intègre une troupe de théâtre expérimental, l’Action Theater dont il prend la direction, écrit et met en scène ses premières pièces de théâtre. En mai 1968, l'Action-Theater est dissous. Fassbinder fonde l'antitheater avec plusieurs membres de l'ancien groupe. À partir de 1969, Fassbinder réalise film sur film. Au cours de la seule année 1970, il en tourne sept. Fonctionnant comme un mini-studio, le groupe, qui travaille à certaines périodes exclusivement avec lui sur scène comme au cinéma, lui permet d'enchaîner les projets. En l'espace de trois ou quatre ans, Fassbinder devient l'un des cinéastes les plus créatifs du Nouveau Cinéma allemand, que le manifeste d'Oberhausen avait fait naître en 1962 dans le sillon des nouvelles vagues, aux côtés de Schlöndorff, Schroeter, Herzog, Kluge, von Trotta, Wenders, Syberberg. De 1978 à 1982, il tourna des films qui connurent le plus grand succès : Le mariage de Maria Braun en 1978, Lola, une femme allemande en 1981 et Le secret de Veronika Voss en 1982 qui obtint l’Ours d’or au festival de Berlin. Le sujet de ses films, la société allemande et ses pires travers, son traitement des personnages et des situations, lucide et caustique, ses audaces formelles héritées ou suscitées par des modèles avérés, librement pillés (Nouvelle Vague française, films de gangsters hollywoodiens, mélodrames de Douglas Sirk, films de la UFA avant-guerre, cinéma pornographique allemand des années 1960), lui valent souvent l'incompréhension, parfois l'hostilité de ses compatriotes. Il reste pourtant en Allemagne, travaillant jusqu'au bout, jusqu'à l'épuisement, à dessiner un portrait idéologique et social sans concession de son pays et de son histoire, y compris immédiate (reconstruction, miracle économique, terrorisme), à décrire ce qui a précédé/engendré, accompagné/nourri, suivi/survécu à l'horreur nazie. Par delà l'histoire allemande, Fassbinder a étudié la permanence d'une idéologie dominante nourrie d'injustices : les rapports dominant/dominé, le cynisme et l'hypocrisie sur lesquels reposent la société et qui, trop souvent, règlent le désir entre individus. Témoin d'une lucidité incommodante sur les hommes et leur commerce, il a beaucoup choqué. La troupe Depuis 1995, la Compagnie Théâtre en Question est un lieu de recherche et de création, orienté vers le théâtre allemand du XXe siècle, qui concilie création, formation et recherche. En 2006, elle a monté un atelier avec d’anciens élèves de l’Ecole de Théâtre l’Eponyme, où Stéphane Arnoux a été enseignant, et de jeunes comédiens ayant déjà une expérience au sein de la Compagnie. Il s’agissait au départ, entre démarche « d’étude » et mise en pratique professionnelle, de proposer un atelier de recherche et de création, qui mette la personne au cœur de l’enseignement et de la pratique ; et le corps de l’acteur au cœur d’un théâtre à même de représenter la société pour mieux la mettre en question. Dans le même temps, cette démarche interrogeait les possibles du théâtre lui-même et ses perspectives sociales : un théâtre résolument novateur, fondé sur l’humain dans la cité. Nous avons travaillé en atelier durant un an à l’investigation d’une écriture : celle de Fassbinder et de son « anti-théâtre ». Et nous avons monté Anarchie en Bavière pour une première série de représentations en juin 2006, dans le cadre d’ une manifestation réunissant une année de travail artistique en relation avec le mouvement social dans les locaux de la Reine Blanche à Paris 18e. Aujourd’hui nous reprenons le spectacle pour une saison de tournée. La mise en scène du spectacle est, pour certains des comédiens, l’occasion de se confronter à la réalité du travail théâtral, au rapport au public, à la professionnalisation de leurs pratiques. Les comédiens Gaëlle Amour Nouveau Théâtre Elle se forme au conservatoire municipal de Soissons avec Françoise Petit-Balmer en même temps qu’elle poursuit des études universitaires en Etudes Théâtrales. Anarchie en Bavière est sa deuxième expérience de l’écriture de Fassbinder puisqu’elle joue, en juin 2006 dans La vie criminelle de Ian Brady, d’après Preparadise Sorry Now mise en scène de Damien Pottier. Fabianna Belot Nouvel amour romantique au féminin Elle quitte son Brésil natal pour le théâtre en 1998 et se forme à Acting International, puis elle décide d’aborder une autre méthode de travail et s’inscrit aux modules de mémoire sensorielle et d’improvisation à F.A.C.T., une expérience enrichissante où elle a appris à aller plus loin dans la création des personnages abordés. Elle poursuit sa formation à l’Ecole de l’Eponyme où elle rencontre Stéphane Arnoux. En 2006 elle tourne dans son film, Nos désirs font désordres. En ce moment elle met en scène Les Bonnes de Jean Genet avec sa compagnie, Art Scénique et Arantèle. Mathieu Ciboulet Bureaucratie nouvelle A sa sortie des Cours Florent où il a travaillé avec des professeurs comme Laurent Montel ou Sandy Ouvrier, il joue dans Du sel sur les ailes mis en scène par Solenn Denis au Festival Université Saint-Denis, La vraie vie est ailleurs d’après le film de Jean-Luc Godard Pierrot le fou, mise en scène Louise Deschamps, Une visite inopportune de Copi, mise en scène Catherine Germain (Cie Cyber Act Théâtre). Anarchie en Bavière est le deuxième texte de Fassbinder sur lequel Mathieu Ciboulet travaille après La vie criminelle de Ian Brady, mise en scène Damien Pottier en 2006 au Théâtre de la Reine Blanche. Yvan Delatour Assassin d’enfant Après trois ans au Conservatoire National d’Art Dramatique de Bordeaux, il poursuit sa formation au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique à Paris où il travaille et joue sous la direction de Dominique Valadié, (Le Misanthrope, Molière), Catherine Hiegel, (La bataille de Vienne, Peter Turini) et Patrice Chéreau (Richard III, Shakespeare) A la fin de son parcours au CNSAD, il quitte pour quelques années le théâtre pour se consacrer à l’écriture et au cinéma. Il écrit des scénari et réalise plusieurs courts-métrage, notamment Maaus, Artificiel et un film d’animation, Fêlures. En parallèle il enseigne l’écriture de scénario et la direction d’acteur à la caméra au Court Florent. Il revient au théâtre, comme comédien avec plusieurs compagnies à Paris et en Gironde (Cie Parole à jouer, Les Diablogues, Rolland Dubillard et Cie Trois Sentiers L’histoire des Soldats, Stravinsky) et comme metteur en scène (La bataille de Targon, spectacle son et lumière). Nicolas Dulac Grand président, un soldat, un gangster Titulaire d'une licence d'Arts du Spectacle, en parallèle à sa formation de comédien, il réalise des courts-métrages et collabore à divers projets cinématographiques. Il fait de l’animation radio, pratique le chant et la guitare au sein de plusieurs groupes de rock. Nicolas Dulac est au sein de la compagnie Théâtre en Question depuis 1996, avec laquelle il a joué dans Mahagonny, Antigone de Brecht et Matérieu Berlin 1945 de Brecht/Müller, mises en scène de Stéphane Arnoux et La vie criminelle de Ian Brady, mise en scène Damien Pottier. Flore Labrot Phenix heure légale Elle suit la formation d’Ariel Garcia Valdez au Conservatoire National de Région de Montpellier, rejoint l’Ecole du Samovar (clown, cirque, acrobatie) et l’Ecole de l’Eponyme ou elle suit les cours et participe aux spectacles de Frédéric Ferrer, François Genty et Stéphane Arnoux. Elle joue en 2000 dans les Arpenteurs de la Cité avec André Benedetto, monte à plusieurs reprises l’Opéra de la Lune de Prévert. Par ailleurs elle tourne dans le long métrage de Stéphane Arnoux, Nos désirs font désordre et dans un court-métrage d’Olivier Clément, A l’approche. Julie Le Rossignol Mariage/auto, la mère de toutes les putains Après un DEA de droit de la propriété littéraire et artistique mené en parallèle d’une pratique théâtrale amateur, elle décide finalement de se consacrer entièrement au théâtre, en créant également des spectacles pour enfants. Elle se forme à l’Ecole de l’Eponyme. On la retrouve dans Un Sisyphe d’après Robert Merle, mise en scène de Lila Fondrat, Théâtre de la NECC, dans Histoire d’âmes, de Lilian Lloyd, mise en scène de Célia Liger joué dans le cadre du Festival des Bonimenteurs en septembre 2006, spectacle pour lequel elle est actuellement en résidence au Théo Théâtre (de Mars à Mai 2007). Julie Le Rossignol pratique également la mise en scène avec Les uns s’aiment les autres racontent d’après X. Durringer et Carole Fréchette, mise en scène de Sophie Thouvenin et Julie Le Rossignol, Théâtre Nout, L’île Saint-Denis. Fabien Lindenmann Vieil amour romantique au masculin Issu d’un parcours scientifique, il suit des études d’ingénieur quand il fait sa rencontre avec le théâtre, ne pouvant se résoudre à être spectateur. Fabien Lindenmann décide de prendre des cours de théâtre à un rythme soutenu. C’est après un stage au Cours Florent qu’il décide de donner encore plus d’importance au théâtre. Depuis on l’a retrouvé dans L’égérie de Charles VII texte et mise en scène de Daniel Léon, au Théâtre du Nord-Ouest en 2006. Cette année on le retrouve dans Rencontre un court métrage de Julien Rey. Actuellement il tourne dans un long métrage d’Alain Rosenbaum Pyramide. Mélody Maloux Vieil amour romantique au féminin Elle se forme dans un premier temps à l’Ecole de Théâtre l’Eponyme puis en 2004-2006 elle poursuit sa formation à l’Ecole Internationale de Théâtre de Béatrice Brout. Cette année, elle complète ce parcours dans Les ateliers de Belleville-Ecole de mime. Pendant ces années de formations Mélody Maloux participe aux spectacle des écoles et tient plusieurs rôles au cinéma, notamment dans le dernier long métrage de Stéphane Arnoux, Nos désirs font désordre mais aussi dans deux court métrage, Surnombre, réalisation, Sören Prevost et Le fiancé, réalisation Natacha Bogdanovska Yannis Picot Nouvel amour romantique au masculin, une pute Il fait partie de la ligue réunionnaise d’improvisation avant d’arriver en métropole où il tourne plusieurs courts-métrages et clips. Yannis Picot est le chanteur du groupe métal-psyché Nutcase, récemment invité au Printemps de Bourges. Gilles Roche Le présentateur, un soldat, un gangster Il est membre depuis 1996 de la compagnie A Bout de Ficelle avec laquelle il fait beaucoup de théâtre de rue. Il décide de compléter sa formation de comédien à l’Ecole de l’Eponyme et à l’Ecole de Théâtre Côté Cour. Gilles Roche a également une pratique du clown et du cirque. La Compagnie Théâtre en Question La Compagnie Théâtre en Question, fondée en 1995, propose des créations, ateliers et stages depuis cinq ans dans le domaine des arts du spectacle. En 1998, elle organise le Festival Brecht 98 pour le centenaire de la naissance de Brecht, en partenariat avec la DRAC, trois universités et le Goethe Institut, où elle monte Antigone Matérieux Berlin 1945, un spectacle composé à partir de textes de Bertolt Brecht et Heiner Müller. A partir de ce travail elle fonde l’Atelier de Recherche sur le Théâtre Epique qui travaille sur des textes comme : La Décision, Homme pour Homme et Mahagonny de Brecht, ou encore Mort accidentelle d’un Anarchiste de Dario Fo. Ces dernières années, nous avons produit ou coproduit sept spectacles, qui ont en commun notre démarche esthétique et sociale. Il nous incombe de toujours questionner le sens de la pratique, la place du spectateur et le rôle social du théâtre. Nos ateliers s’inscrivent dans cette démarche, héritière à la fois de Vilar ou Dasté et de Brecht ou Gatti. Enfin, depuis trois ans, nous avons développé des activités de production cinématographique en partenariat avec Tact Production et K Films. Le film documentaire La carotte et le bâton est encore dans les salles et un premier longmétrage de fiction Nos désirs font désordre1 sortira courant 2007. 1 Film dans lequel jouent quelques uns des acteurs du spectacle. Stéphane Arnoux le metteur en scène Metteur en scène et réalisateur, formé auprès de Matthias Langhoff, Jean Jourdheuil, Dominique Lurcel et Armand Gatti, Stéphane Arnoux a enseigné à l’Université de Saint-Denis, au sein de l’Académie Expérimentale des Théâtres et à l’Ecole de Théâtre l’Eponyme. Par ailleurs, depuis qu’il a créé la Compagnie, a dirigé des stages et ateliers auprès de différents publics (universités, écoles, groupes amateurs et lieux de développement personnel…). Ses réalisations questionnent la place du spectateur au théâtre, le rôle du comédien dans le spectacle et la société, le théâtre comme vecteur de lien social et de questionnement du réel. Sa pratique allie de nombreuses techniques qui vont du développement personnel et du travail énergétique au théâtre épique. Ses principales réalisations : Théâtre - La fiancée de l’eau de Tahar Ben Jelloun, Cie CowMayDial, Tournée, Ville de Paris. - Mort accidentelle d’un anarchiste de Dario Fo, Théâtre des Quart-d’heures. - La Passion du général Franco d’Armand Gatti, La Parole Errante - Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny de Bertolt Brecht, Théâtre du Soleil, Théâtre B-M. Koltès, Nanterre. - Matériau Berlin 1945, textes de Müller et Brecht, Goethe Institut Paris, Festival Bertolt Brecht 98, Théâtre Bernard-Marie Koltès, Nanterre. - Mahagonny de Bertolt Brecht, Théâtre B-M. Koltès, Nanterre, Festival International de Théâtre Universitaire. Cinéma - Nos désirs font désordre, long-métrage de fiction. Altérité Films, sortie à venir en 2007. - La carotte et le bâton, long métrage documentaire. Tact Production, K Films, CNC. - En attendant septembre, cinétract de 26’, Prix Guérilla Média des Réseaux de la Création. - Vertige, court-métrage de 17’, avec Ariel Wizman, musique J-P. Goude et David Nevue - Révolution(s), docu expérimental de 12', musique de Serge Teyssot-Gay et Noir Désir, d’après Georges Hyvernaud, Phinéas Production. Fiche technique Plateau Ouverture Hauteur Profondeur : 6 mètres. : 4 mètres. : 4 mètres. Possibilité de jouer sur un plateau, dans un hangar, en chapiteau … Installation d’un rideau brechtien au premier tiers de la scène (H=2,2m) Eclairage Eclairage fixe avec possibilité de noir 12 effets correspondant aux 12 circuits de la table, soit : Effet 1 : PC installé à cour, pointant vers table 1 à jardin Effet 2 : PC installé à jardin pointant vers table 2 à cour Effet 3 : « DOUCHE » au centre à l’avant scène Effet 4 : 2 PAR couplés à jardin et cour, pointant en contre-jour froid vers l’avant- scène Effet 5 : Face neutre-chaude « serrée » au centre du plateau Effet 6 : Face neutre-froide « large », éclairant tout le plateau Effet 7 : Rond de lumière (face) au sol au centre de la scène (large) Effet 8 : Lumière en douche, style plafonnier appartement, couvrant l’espace situé derrière le rideau Effet 9 : 2 PAR latéraux, pointant dans la zone du banc et rejoignant les faisceaux 1&2 Effet 10 : Couloir d’avant scène froid (découpes ?, projos sur pied ?) Effet 11 : 2 PC ou PAR pointant de la face vers les avant-scène jardin et cour Effet 12 : Effet de poursuite, central, faisant un rond sur le mur du fond et éclairant le centre du plateau en hauteur Son Diffusion de CD Capacités techniques Régisseur(s) lumière et son Informations complémentaires Durée estimée du spectacle Montage-démontage Prix du spectacle (vente) Contrats : 1 h 30 sans entracte : 4 heures : 2 500 €. H.T. (ou 20 000 € pour 10 dates) : vente, coproduction, coréalisation