La Provence, la Marseillaise, Metro

La provence sports du 07-04-08
La Marseillaise Lundi 7 avril 2008
Echos
Un tiffo engagé
Loin des banderoles de haine déployéees ces derniéres semaines
dans divers stades, le Vélodrome
a offert un superbe spectacle
avant le coup d'envoi du match
OM-Lyon. Les clubs de supporters de l'OM se sont en effet associés à leurs homologues de Galatasaray, Brême et Seville pour afficher le message "Kick out racism and violence" , qui recouvtrait
l'ensemble de la tribune Ganay.
Une volonté de dénoncer ce racisme et cette violence qui polluent
de plus en plus le football.
c est dit!
Metro du 08-04-08
« On a vu un public marseillais
digne avec des banderoles
contre la violence e t le racisme.
Il faut le féliciter. »
Bernard Laporte, secrétaire dEtat chargé des sports
à lissue du match, OM-Lyon (3-1) dimanche (OMtv) .
metro
Jeudi 10 avril 2008
www.metrofrance.com
Marseille
SUPPORTEURS
CONTRE
LE RACISME
07
Après le tifo géant contre le racisme et la violence déployé dimanche pendant le match
OM-OL, les supporters marseillais des South Winners participent à un projet européen
qui consistera à vendre sur eBay un maillot et un ballon signés par les joueurs de
l'OM et par quatre clubs européens (Galatasaray, Bétis, Werder Breme, Naples) pour
financer un projet sur la non-violence ou le racisme dans le sport.
METRO
La Provence du 10-04-08
La Marseillaise -Vendredi 11 avril 2008
Militantisme. Des jeunes Européens fans de football réunis
pour dire non au racisme dans le sport.
MARIE-LAURE THOMAS
Un autre visage
pour les supporteurs
Une belle équipe pour un projet louable
Aujourd'hui, les violences et le racisme sont plus que jamais d'actualité dans
le milieu sportif, particulièrement dans le football.
Un projet d'échange de jeunes supporters de football européens "kick out
violence and racism" a été mis en place. Il fait partie du réseau Jamo (Jeunes en
action, mobilité et opportunité) bâti par l'association Eurocircle et le Conseil
Général.
L'objectif est de lancer une lutte contre les discriminations dans les stades. 25 jeunes de 18 à 25 ans, de cinq pays, ont été choisis par leur club de
football respectif (le SCC Napoli en Italie, le Werder de Brème en Allemagne, Galatasaray en Turquie, le Bétis Seville en Espagne et l'Olympique de
Marseille) pour être ambassadeurs de ce combat pour le respect de la diversité.
Le groupe de supporteurs marseillais les South Winners relais cette opération. Ces jeunes gens ont donc posé leurs valises du 3 au 10 avril à
Marseille. Leur principale action a été la création du tifo brandi lors du match OM-Lyon dimanche dernier. 12700 feuilles format A4 de couleur orange
ont été dressées dans la tribune Ganay du stade Vélodrome pour former le logo de l'opération.
Les jeunes ont eu toute la semaine un programme chargé, entre visites (Commanderie), débats, recherche de nouvelles idées (vente sur E-bay de
maillots et ballons signés par de grands joueurs afin de financer la suite du projet).
Des jeunes motivés pour un travail dans la durée
Le but des jeunes supporters est de faire passer un message de paix dans le football. Même au-delà, de mener une lutte contre toutes sortes de
discriminations (homophobie, sexisme, etc.) dans tous les sports et l'Europe entière.
Les représentants de ces différents clubs s'accordent à dire que, malgré la barrière de la langue, cette semaine a été une bonne expérience. De
retour dans leur pays, ils travailleront à une prise de conscience et à la création de nouveaux projets (campagnes publicitaires, etc.). "C'est un succés. Une
semaine de rencontres et d'échanges entre 5 pays, beaucoup de rires et de plaisir. Les quatre pays ont eu l'intelligence de venir. Bravo !", déclare Franck
Péronel, président des South Winners.
Antoine Rouzaud, vice président du conseil général délégué au sport, a d'ailleurs félicité les 25 porteurs du projet.
Cette initiative est soutenue par le programme européen "Jeunesse en Action" de la Commission européenne, pour favoriser la citoyenneté
européenne.
Les organisateurs souhaitent que cela ne soit que le début d'une série de projets. "On espère lancer une vague orange partant de Marseille",
annonce franck Péronnel. Si des financements le permettent, cet échange se fera également dans les quatre autres pays concernés.