Les métiers de l`ingénierie

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Les métiers de l`ingénierie
CHOISIR UN MéTIER
n° 230
.
dossier n° 56
2er trimestre 2011
Les métiers
de l’ingénierie
L’ingénierie c’est quoi ?
pages II & III
Les métiers clés de l’ingénierie
pages IV & V
Au cœur de chaque projet :
le développement durable
pages VI & VII
Une grande diversité de profils
pages VIII & IX
Les formations
aux métiers de l’ingénierie
pages X à XV
à bac+2 :
pages X & XI
BTS et DUT
à bac+3 : licence professionnelle
page XII
à bac+5 : master
page XIII
à bac+5 : écoles d’ingénieurs
page XIV & XV
Carnet d’adresses
Bibliographie
page XVI
Dossier réalisé par
Jacqueline Ménagé
et Eric Brun
avec la contribution
de François Mabillot
Principale source :
Syntec Ingénierie
Les métiers de l’ingénierie
L’ingénierie c’est quoi ?
Etudier, concevoir, faire réaliser, contrôler… Les métiers
de l’ingénierie, du technicien à l’ingénieur, sont multiples
et s’exercent dans tous les domaines de l’économie.
Ce dossier présente ceux liés à la construction et à l’industrie.
E
En bref
En France, les sociétés
d’ingénierie indépendante
emploient un total
de 215 000 collaborateurs
(industrie et construction),
dont 60 % d’ingénieurs
et 40 % de techniciens.
L’activité génère 36 milliards
d’euros de chiffre d’affaires
en 2010, dont :
- 18 milliards d’études
maîtrise d’œuvre et d’ingénierie
spécialisée pour la réalisation
de près de 400 milliards d’euros
d’ouvrages et d’équipements
réalisés en France,
- 18 milliards de services
d’ingénierie produits process
intégrés aux programmes
Ressources et Développements
des industriels dont 11 milliards
d’opération clés en main principalement exportés.
II
n constante évolution, les métiers de
l’ingénierie s’ouvrent sans cesse à de
nouvelles perspectives où l’expertise des
professionnels permet de relever bien des
défis, dans un esprit de qualité globale. De
nouveaux métiers apparaissent, de nouvelles responsabilités aussi. Le développement durable appelle à repenser l’énergie,
les transports, les bâtiments, jusqu’aux
technologies qui se doivent de prendre en
compte un contexte encore incertain, mais
porteur de promesses et d’opportunités.
Des métiers d’avenir qui tirent le secteur
vers le haut et lui assurent une croissance
à long terme. Autant d’opportunités à saisir
pour de jeunes professionnels passionnés
par la découverte de nouveaux territoires.
Dans l’industrie les ingénieristes sont au
cœur de la conception et de la réalisation
d’unités industrielles jusqu’à leur démarrage. Chaque projet est différent selon son
secteur, son procédé, sa capacité de production, son implication géographique...
Il fait appel au savoir technique des ingénieurs ainsi qu’à leur capacité à s’adapter et
à coordonner des spécialités diverses.
Les équipes pluridisciplinaires et multiculturelles, caractéristiques des ingénieristes,
rassemblent une grande variété de compétences techniques qui s’enrichissent mutuellement de retours d’expériences particulièrement efficaces. Les échanges d’information
enrichissent le processus de conception, et
surtout, permettent d’améliorer les interfaces.
Pour leurs missions, les experts déploient
les méthodologies des ingénieristes spécifiques à certaines installations (calculs
scientifiques, modélisations, simulations
d’explosion...) dans des secteurs particulièrement pointus comme le nucléaire par
exemple.
Dans d’autres secteurs comme notamment
celui de l’automobile, les sociétés d’ingénierie interviennent au cœur même du processus de développement des véhicules. Leurs
techniciens et ingénieurs participent au
design et à la conception avant de réaliser
les validations numériques des futurs véhicules. Ils participent ainsi au dimensionnement et à l’optimisation de différents projets.
L’ingénierie dans la construction est en
pleine mutation. C’est aujourd’hui, avec les
problématiques de développement durable
et la prise en compte des questions d’énergie, un formidable réservoir de possibilités
et d’évolutions dans les parcours professionnels. Participer à un projet de construction, c’est aussi se confronter dès la phase
de conception aux logiques des différents
acteurs : maître d’ouvrage, architecte ONG,
utilisateurs, exploitants, experts divers et
s’efforcer à les faire converger jusqu’au
stade final. C’est contribuer, dans tous les
domaines, à apporter au projet une intelligence constructive qui viendra renforcer la
qualité globale du projet.
Les grandes missions
Couvrant tous les grands domaines de l’aménagement (conception de ponts, tunnels et
bâtiments), de l’environnement, de l’industrie (automobile, aéronautique…), de l’énergie
(nucléaire) et des nouvelles technologies, l’ingénierie s’exerce à travers une large palette
de missions : le management de projet, les études de conception et développement,
l’industrialisation et le management de la construction industrielle, le contrôle et la certification, le développement commercial, la prescription.
Etudier
Tout ouvrage, équipement, produit ou aménagement nécessite des études et une
conception préalablement à sa réalisation ou à sa conception. Elles peuvent être réalisées par :
- les services internes de ceux qui les commanditent,
- les services techniques des fabricants ou constructeurs,
- des sociétés spécialisées qui constituent le secteur de l’ingénierie professionnelle.
Ces dernières ont pris dans les économies modernes une importance considérable qui
s’étend désormais au conseil en technologie. Elles interviennent comme ensemblier de
tous les services nécessaires à la construction / fabrication et peuvent assumer la responsabilité globale de ces opérations.
Concevoir
Concevoir des ouvrages, des équipements, des produits ou systèmes, de la phase des
études de conception au projet de réalisation
Faire réaliser
Les sociétés d’ingénierie conçoivent ces projets et veillent au respect des objectifs de
leurs clients lors de la construction et de la fabrication par des entreprises spécialisées.
Contrôler
Contrôler les réalisations, les ouvrages et les produits sur la conformité à la conception,
le respect des coûts, des délais et des règles du développement durable
Parfois, le mot Ingénierie est utilisé pour une partie seulement de ces prestations ou de
ces ouvrages.
III
Les métiers de l’ingénierie
Les métiers clés
de l’ingénierie
Dessinateur projeteur
Dessinateur études,
Technicien CAO/DAO,
Projeteur, Concepteur
Sur la base d’une esquisse ou d’instructions émises, le dessinateur/projeteur réalise les schémas, tracés, plans (à l’aide des
outils CAO ou DAO) en coordination avec
les autres intervenants.
Activités principales
A partir du cahier des charges (CdC) client
fonctionnel ou de tout autre document
technique (programmes, spécifications,
règles de conception…) :
- proposer des solutions techniques,
- concevoir ou modifier à l’aide de la CAO
ou DAO les systèmes, ensembles, sous
ensembles, détails décrits dans le CdC,
- contrôler et valider les plans,
- participer au dimensionnement et au
calcul quantitatif de l’ouvrage,
Propos recueillis
Jérôme Julien,
Ingénieur design et plan de forme
des projets véhicule électrique,
Akka Technologies
Designer des véhicules électriques, manager et former une équipe, vivre sa passion :
tel est le quotidien de Jérôme Julien. Avec une formation d’ingénieur génie mécanique,
option design industriel à l’UTC, il a rejoint les équipes Akka Technologies
afin de développer le design industriel et valoriser les savoir-faire du Groupe.
La passion du design
« J’ai intégré l’équipe en charge du développement d’une gamme de véhicules
électriques au sein du CRDTA, le centre de recherche d’Akka, en qualité de
responsable style et plan de forme. Mes missions sur les projets sont vastes :
recherche de styles, propositions de concepts, convergence styles techniques,
formation et encadrement d’une équipe, présentation des projets chez
des clients… De quoi assouvir largement mes besoins de responsabilités,
de nouveautés et surtout de plaisirs ! À l’image de beaucoup d’intervenants
sur le projet, l’équipe dirigeante m’a énormément responsabilisé et m’a donné
les moyens d’assumer ma fonction. Grâce à ce premier projet, ma carrière
s’inscrit aujourd’hui dans une démarche de construction afin de valoriser
les innovations de demain ».
IV
- établir les dossiers de définitions.
Activités accessoires :
- piloter une équipe, participer au chiffrage
du coût de l’équipement, de tout ou partie
de l’ouvrage,
- rédiger les pièces techniques (descriptifs,
bordereaux de prix…), Assurer le tutorat de
stagiaires ou d’apprentis (en fonction des
années d’expérience).
Savoir-faire spécifique nécessaire :
- conception, pré-dimensionnement,
- maîtrise des équipements et techniques
de dessin,
- maîtrise d’un outil CAO ou DAO 3D,
- compétences techniques spécifiques
(mécanique générale, génie civil, VRD,
mécano-soudée…),
- identification et résolution de problèmes
techniques.
Ingénieur coordinateur,
Ingénieur chargé d’affaires
Il participe sous la conduite d’un responsable de projets à la réalisation de tout ou
partie d’une mission d’ingénierie : maîtrise
d’œuvre, assistance à maîtrise d’ouvrage,
clé en main.
Activités principales :
L’ingénieur de projet réalise certaines des
tâches suivantes soit pour une ou plusieurs
disciplines techniques soit pour une ou plusieurs composantes d’un projet :
- analyser les besoins du client à travers
les cahiers des charges d’appel d’offre,
participer à l’élaboration de l’offre technicocommerciale,
- proposer une organisation de travail
(contenu, ressources, budget) en accord
avec le référentiel Qualité de la société et
la faire valider par le responsable de projets,
- établir les tableaux de bord de suivi et
reporter régulièrement en identifiant les
risques encourus,
- gérer au jour le jour les relations avec les
représentants du client et des partenaires
éventuels ; alerter sa hiérarchie de toute
déviation au contrat et tenir informé les
autres membres de l’équipe de projet,
- participer aux études de conception et optimiser les solutions techniques,
- établir ou valider les dossiers de consultation, d’analyse des offres, des marchés et
des ordres de service,
- coordonner les prestations liées aux
travaux, contrôles, essais, réceptions et
livraisons,
- participer aux bilans de fin de contrats et
aux retours d’expérience.
Activités accessoires :
- encadrer certains des autres membres
de l’équipe projet en phase proposition,
études ou travaux,
- assurer le tutorat de stagiaires ou d’apprentis.
Savoir-faire spécifique nécessaire :
- savoir coordonner des études de conception,
- organiser et coordonner des travaux de
réalisation,
- maîtriser les techniques de gestion de
projet (reporting, tableaux de bord…).
Ingénieur études,
Coordinateur d’études,
Chef de projet études
Il intervient pour des projets nécessitant
des compétences pluridisciplinaires. A
ce titre, il pilote, coordonne et planifie les
études. Avec le concours d’une équipe
d’ingénieurs et de techniciens projeteurs,
il est garant de la conformité du projet au
programme du client.
Activités principales :
- définir le contenu des études, planifier,
répartir et organiser la production entre les
divers intervenants,
- coordonner les prestataires et vérifier la
cohérence des études,
- diriger et animer la cellule de conception,
- organiser le contrôle des dossiers
d’études,
- gérer les coûts et les délais des études,
- assurer l’assistance Travaux pour l’appropriation et la gestion des modifications.
Activités accessoires :
- assurer le tutorat de stagiaires ou d’apprentis,
- assister le responsable de projets dans
ses relations avec le client et les autres
parties prenantes.
Savoir-faire spécifique nécessaire :
- savoir mettre en application le référentiel
de management de projet,
- évaluer les ressources nécessaires pour
la réalisation de tâches de conception dans
les différentes disciplines,
- assurer la gestion des interfaces, le transfert d’informations en interne et en externe,
- savoir utiliser les outils informatiques de
gestion documentaire.
Présentation des métiers de l’ingénierie
dans le détail sur : www.avenir-ingenierie.fr
Témoignages
Salah Zaazoua,
Dessinateur projeteur
UPCR Groupe
Depuis bientôt quatre ans, Salah travaille en tant que dessinateur projeteur
chez UPCR Groupe, une société d’ingénierie employant 150 personnes.
Il est titulaire d’un bac pro Étude et Définition de produits industriels
et a le niveau BTS Conception de produits industriels.
Un exemple d’évolution prometteuse
« J’ai déjà participé à de nombreux projets d’envergure pour des clients
tels que Technip, Sidem, CTIM ou encore ICE. Je termine actuellement
une étude de stockage d’effluents pour Sanofi Aventis. Mon quotidien m’amène
ainsi à réaliser des plans de tuyauterie, isométriques, supportage, etc.,
mais aussi parfois des relevés sur site.
J’utilise des logiciels tels qu’Autocad 2D/3D ou MicroStation 2D/3D et je viens
de compléter une formation à PDMS chez Aveva.
UPCR m’a donné ma chance en m’offrant ma première expérience et j’ai pu,
progressivement, apprendre mon métier auprès de collègues très expérimentés.
Depuis, j’ai gagné en autonomie et en responsabilité, et à chaque projet, grâce
à la multiplicité des secteurs d’activités rencontrés, j’acquiers de nouvelles
compétences… c’est vraiment ce qui me plaît dans mon métier ! »
Emilie PITTON,
économiste de la construction
Ote Ingénierie
« Je suis économiste de la construction depuis 2002. J’ai eu un brevet de
technicien études et économie de la construction (BTEEC) et également un
BTS EEC.
BTS en poche, j’ai de suite trouvé un emploi. J’ai débuté dans un petit cabinet
sur Lyon où j’étais seule avec le gérant durant 3 ans. Ensuite, j’ai travaillé
dans différentes structures, comme un bureau d’études sur Lyon, puis un
cabinet d’architectures en Alsace durant 4 ans.
Ayant envie d’évoluer, j’ai trouvé un emploi depuis quelques mois chez Ote
Ingénierie (bureau d’études).
En tant qu’économiste, je dois intervenir dans toutes les phases de la
construction du projet à la réalisation. Je dois établir des descriptifs, des quantitatifs et des estimations, apporter des conseils techniques, analyser les offres
des entreprises, établir des diagnostics…
Ce qui m’attire dans mon métier c’est la diversité des projets à traiter (logements, centre sportif, piscine, usine, magasin, etc.), le travail en équipe,
l’apprentissage technique et le plaisir de pouvoir voir la finalité de mon travail
une fois le bâtiment construit ou réhabilité.
Mon objectif est d’évoluer techniquement pour pouvoir devenir chef de projet. »
V
Les métiers de l’ingénierie
Au cœur de chaque projet :
le développement durable
C
omment intégrer le développement durable au sein des projets ?
Les réponses de Gilles Habasque, responsable développement d’Egis Environnement...
L’ingénierie conçoit
des méthodes et des outils
pour que ses exigences
à la fois environnementales,
sociétales et économiques
deviennent
une réalité concrète.
Zoom sur un domaine
de compétences,
la biodiversité,
et un secteur d’activité,
l’aéronautique.
Dans une société comme Egis, quelles
sont les compétences et les outils développés pour préserver la biodiversité au
sein des projets ?
Nous avons recruté des profils d’écologistes généralistes capables d’analyser différents groupes de la faune ou de la flore
et nous nous appuyons, en sous-traitance,
sur un réseau de spécialistes très pointus
de telle ou telle espèce. Nous sommes
donc aujourd’hui capables de traiter, en
France comme à l’international, des sujets
de biodiversité terrestre, aquatique et maritime. Nous avons développé, à partir de
1995, un outil qui est aujourd’hui au cœur
des exigences du Grenelle. Il a nécessité
trois ans de recherche en collaboration
avec l’université de Rennes et le Sétra
(1). Il permet de repérer les corridors de
faune aux alentours des infrastructures de
transport. Nous avons également travaillé
en 2008 sur un sujet de recherche concernant l’impact pour le franchissement de
la faune piscicole lié à la luminosité dans
les ouvrages hydrauliques des infrastructures. Par ailleurs, nous développons des
techniques de génie écologique, qui vient
compléter le génie civil traditionnel. Nous
avons mis au point depuis une quinzaine
d’années différentes techniques éprouvées pour recréer des milieux vivants aux
abords des projets d’infrastructures : pas-
sages aménagés pour la petite et la grande
faune, protections de berges de cours
d’eau en génie végétal, frayères pour les
poissons, nichoirs pour les chauves-souris ou rapaces (ex : faucon pèlerin), mares
pour les batraciens, etc.
Pouvez-vous nous donner des exemples
de projet où la dimension biodiversité
est en jeu ?
Dans le projet de l’autoroute A89, Egis était
maître d’œuvre. L’axe Lyon-Bordeaux présentait une problématique spécifique, avec
des zones aquatiques et humides peuplées
de loutres. En collaboration avec M. Bouchardy, le spécialiste de cet animal, nous
avons aménagé des ouvrages hydrauliques
afin de restaurer leurs axes de déplacement
le long des cours d’eau. Le suivi de ce dispositif a ensuite montré que la loutre a bien
recolonisé ces espaces. Autre exemple : le
projet LGV Sud Europe-Atlantique, dans lequel Egis a réalisé les études. Nous avons
piloté un certain nombre d’inventaires écologiques entre Angoulême et Bordeaux et
répertorié notamment des espèces très
menacées (oiseaux comme l’outarde canepetière ou le râle des genêts, petite faune
comme le vison d’Europe, la cistude, etc.).
Nous avons travaillé en concertation avec
la Driren et des associations locales de naturalistes. L’utilisation de notre expertise et
des outils élaborés, en collaboration avec M.
Fournier, le spécialiste du vison d’Europe, a
ainsi permis de mettre en place des dispositifs de protection. À noter aussi qu’Egis Environnement a soutenu le premier plan de
restauration national de cet animal.
Un groupe de travail sur la responsabilité sociétale
des entreprises
Les sociétés d’ingénierie ont l’ambition de prendre également en compte les impacts sociaux et
environnementaux de leur activité pour adopter les meilleures pratiques possibles. Sous la forme
d’ateliers pratiques, de conférences avec des experts, ce réseau a permis de mobiliser plusieurs
entreprises pour mettre en œuvre une telle démarche, avec pour objectif la certification ISO 26000.
Au programme des entretiens : la gouvernance de l’entreprise, les relations et conditions de travail,
l’environnement, les bonnes pratiques des affaires, les questions relatives aux consommateurs, les
droits de l’homme, l’engagement sociétal.
VI
Quelles formations sont à développer
sur ce thème ?
Il y a, à mon avis, deux niveaux de formation
qu’il est nécessaire de renforcer aujourd’hui.
D’une part, les formations de spécialistes
de haut niveau en taxonomie et biologie,
car on en trouve peu aujourd’hui et les
besoins vont aller en grandissant. D’autre
part, les formations au génie écologique, en
complément de la formation au génie civil,
de manière à développer la polyvalence ingénieur/écologiste.
(1) Service d’études sur les transports, les
routes et leurs aménagements.
Témoignage
Yasmine Cherkaoui,
Ingénieur conseil
Département développement durable Coteba (Groupe Artelia)
Le développement durable :
un levier d’action pour l’ingénierie
« En tant qu’Ingénieur AMO conseil (assitance à maîtrise d’ouvrage), rattachée
au service développement durable d’un important groupe de management de projets
et d’ingénierie, mon métier consiste à appliquer les exigences du développement
durable à la construction de bâtiments. J’ai donc la chance d’être actrice d’un profond
changement de conscience : cela donne un véritable sens à mes missions.
Ingénieur généraliste dans le bâtiment, j’ai d’abord travaillé sur un chantier vert,
puis dans l’exploitation des bâtiments. J’ai naturellement voulu vivre le développement
durable en amont des projets.
Au vu de l’impact environnemental du bâtiment et des transports, l’intégration
du développement durable constitue en effet un levier d’action pour l’ingénierie.
Nous conseillons nos clients pour définir les objectifs, les suivre en phase conception
et pendant le chantier, vérifier la bonne exécution. En interne, nous aidons
nos collègues d’autres services.
C’est passionnant d’accompagner des collaborateurs dans l’apprentissage
d’une autre manière d’exercer leurs métiers. J’ai choisi de travailler dans un groupe
comme Coteba parce que j’ai été touchée par sa politique développement durable :
créer un pôle transversal afin d’irriguer l’ensemble du Groupe du savoir-faire.
Ce qui est intéressant, c’est ainsi d’être en contact avec différents métiers
et problématiques, à diverses échelles. ».
VII
Les métiers de l’ingénierie
Une grande diversité de profils
Dynamisme, diversité, épanouissement personnel :
voilà ce que les jeunes professionnels de l’ingénierie évoquent
lorsqu’ils parlent de leur métier.
Lundi
La semaine débute souvent par une réunion de service, qui permet de rassembler tous les collaborateurs et de traiter les affaires en cours (avancement des projets, satisfaction du client, difficultés rencontrées…), les différents appels d’offres et prospects du moment et le plan de charge pour
la semaine à venir. Puis chacun se consacre aux différentes tâches à effectuer : mise en œuvre de
calculs, rédaction de rapports, comptes-rendus, devis, etc.
A
En bref
L’association « Elles bougent »
a pour but de susciter
des vocations féminines
pour les métiers d’ingénieure
et de technicienne
dans les secteurs industriels
(aéronautique, automobile,
énergie, ferroviaire, maritime,
spatial …). Les entreprises de
ces secteurs souhaitent davantage de mixité dans
leurs équipes techniques.
L’objectif est de multiplier
les occasions de rencontres
entre les marraines issues
des entreprises
et établissements partenaires
et des jeunes filles (lycéennes,
étudiantes).
Syntec-Ingénierie comme les
autres partenaires encouragent
la synergie, en fédérant
autour d’ « Elles bougent »
les réseaux féminins existants
au sein de leurs entreprises qui
concourent à un même objectif.
www.ellesbougent.com
VIII
près une école de commerce et un
master Achats, Arthur Listre a débuté
une carrière dans l’ingénierie, attiré par
l’ouverture à l’international des grands
projets et par l’aspect humain du travail en
équipe. Un secteur qu’il ne connaissait pas
mais qui a depuis tenu ses promesses.
« Les profils rencontrés à l’intérieur d’une
société d’ingénierie ont évolué ces dernières années. On n’y côtoie plus exclusivement des ingénieurs : les fonctions
support comme les achats, le contrôle de
projet ou la HSE (hygiène, sécurité, environnement) sont aujourd’hui occupées par
des personnes venues de tous horizons
(droit, commerce, etc.). La croissance actuelle du secteur de l’ingénierie a en effet
pour conséquence une demande très forte
pour certains types de postes. Le nombre
d’ingénieurs arrivant sur le marché à la
sortie des écoles chaque année reste, lui,
constant, d’où la nécessité pour les sociétés d’ingénierie d’élargir leur champ de recrutement en se tournant vers des profils
différents, issus de cursus universitaires
par exemple. Ce manque d’ingénieurs
peut apparaître comme un inconvénient
étant donné les spécificités techniques
de certains projets, mais en même temps,
cette ouverture enrichit considérablement
les équipes. Cela nous permet de travailler
avec des personnes provenant de divers
métiers, de mixer les formations et les
compétences ; ce qui est souvent un plus
pour les individus comme pour les projets.
Je travaille de façon quotidienne en binôme avec des ingénieurs de différentes
spécialités (mécanique, instrumentation,
électricité…), renforçant ainsi les complé-
La semaine type
d’un jeune ingénieur projet
Mardi
Au programme ce jour : un déplacement à Lyon et une visite de terrain pour inspecter une ancienne voie ferrée qui doit être remise en circulation. Un expert en technique ferroviaire nous
accompagne. Après un déjeuner d’affaires avec le client, qui permet de discuter de façon informelle et d’affermir les relations, nous nous retrouvons dans ses locaux pour un comité technique
– autrement dit, nous présentons les résultats actuels de notre étude, évoquons les phases futures
et le planning. Le client fait quelques remarques sur les résultats que nous lui présentons et nous
transmettra dans quelques jours un avis plus formel et plus détaillé sur les documents que nous
lui laissons à l’issue de la réunion.
mentarités car chacun reste concentré sur
sa spécialité. Les recruteurs ne se tournent
pas seulement vers l’université : de plus en
plus de personnes étrangères rejoignent
nos équipes, ce qui diversifie encore les
cultures et les origines – une bonne manière de découvrir des méthodologies de
travail différentes.
Cette diversité des profils fait de l’ingénierie un secteur attractif sur le plan humain.
Ajoutons pour finir qu’elle recèle de vraies
possibilités en termes d’évolution de carrière : un ingénieur process par exemple
aura la possibilité d’évoluer rapidement
vers des postes de responsable projet.
De même, la gestion de chantier offre aujourd’hui des challenges intéressants : il ne
s’agit plus seulement de gérer son équipe
au jour le jour ; l’organisation et la méthode
constituent de plus en plus des éléments
clés de réussite des projets et font la vraie
valeur ajoutée des responsables de chantier. Le contenu technique des métiers évolue donc lui aussi, offrant de vraies opportunités ».
Mercredi
Absent du bureau toute la journée d’hier, un certain nombre d’urgences doivent être traitées dans
l’immédiat : devis, courte note d’expertise sur une étude réalisée par des concurrents à la demande
d’un client… Il faut également rédiger le compte rendu de la réunion de la veille puis préparer une
réponse à un appel d’offres, constituée d’une note technique et d’une proposition financière. Le soir,
je suis invité à participer à un séminaire sur les financements innovants pour les infrastructures de
transports. De nombreuses rencontres de ce type sont organisées par des sociétés partenaires, des
syndicats professionnels ou encore l’association des anciens élèves de mon école.
Jeudi
Je profite de la matinée pour faire le point avec le technicien qui m’assiste sur l’avancement des
calculs en cours. En début d’après-midi a lieu une revue de projet, réunion interne à la société qui
rassemble tous les collaborateurs intervenant sur une même affaire. Nous sommes notamment
attentifs au contrat mis au point à l’issue de l’appel d’offres : la plupart du temps, les exigences du
client évoluent, le contrat n’est donc plus valable. Il faudra se mettre d’accord sur des adaptations
et sur un réajustement du prix de notre prestation.
Vendredi
Nouveau déplacement, à Marseille cette fois. Pour préparer notre réponse à un appel d’offres des
pouvoirs publics, nous sommes invités à venir consulter des documents d’études antérieurs dans
les locaux d’une administration qui pourrait devenir un nouveau client. Je profite du trajet du retour
pour échanger avec mes collaborateurs nos premières impressions sur la mission. De retour au
bureau, dans l’après midi, je fais un point rapide avec mon chef et nous décidons des suites à
donner à cet appel d’offres.
IX
Les métiers de l’ingénierie
Les formations aux métiers de l’ingénierie
A bac+2 : BTS et DUT
Les BTS et DUT,
répondent
aux besoins
des entreprises
et assurent donc
l’entrée
dans la vie active,
des techniciens
dans l’ingénierie
mais ils permettent
aussi une poursuite
d’études.
P
armi les brevets de technicien supérieur (BTS), ceux du secteur industriel sont les plus recherchés par les employeurs du domaine de l’ingénierie.
La liste ci-dessous met en exergue ceux
qui sont particulièrement demandés :
• Assistant technique d’ingénieur
• Assistant en création industrielle (ex
CIRA) ou Design industriel
• Bâtiments
• Conception de produits industriels
• Conception et industrialisation en microtechniques
• Constructions métalliques
• Contrôle industriel et régulation automatique
• Electrotechnique
• Etudes et économie de la construction
• Etudes et réalisation d’outillages de mise
en forme des matériaux
• Fluides Energie Environnement
• Industries des matériaux souples
• Maintenance industrielle
• Mécanique et automatismes industriels
• Plastique et composite
BTS
• Productique mécanique
• Réalisation des ouvrages chaudronnés
• Systèmes électroniques
• Traitement des matériaux
• Travaux publics
Quant aux diplômes universitaires de
technologie (DUT), les spécialités suivantes sont les plus en adéquation avec
les compétences recherchées par les employeurs :
• Informatique
• Génie électrique et informatique industrielle (GEII)
• Statistique et traitement informatique des
données (STID)
• Réseaux et télécommunications
• Génie civil
• Génie mécanique et productique (GMP)
• Services et réseaux de communication
(SRC)
• Génie biologique, option bio-informatique.
La préparation au DUT est ouverte aux
titulaires d’un bac. Celui-ci doit être
compatible avec la spécialité choisie. Avec
leur vocation plus généraliste que le BTS,
les DUT s’adressent principalement aux
titulaires du bac général. Seulement 29 %
des bacheliers technologiques et 2 % des
bacheliers pro entrent en 1re année d’IUT
(institut universitaire de technologie).
Quelle est la
procédure
d’inscription ?
Sélection sur dossier. La sélection s’effectue
généralement sur dossier scolaire (bulletins
de 1re et de terminale). Plus rarement, il
peut être demandé de passer des tests et/
ou un entretien de motivation. Les élèves qui
postulent pour la formation en apprentissage
sont toujours reçus en entretien.
Sélection en 2 ou 3 temps. Tous les IUT
recrutent au minimum sur dossier et
entretien de motivation. Nombre d’entre
eux prévoient également une ou plusieurs
épreuves écrites.
A noter : Prime à la mention. Les élèves et les apprentis qui ont obtenu leur bac
techno ou leur bac pro avec mention bien ou très bien sont admis de droit, pour
la rentrée suivante, dans une spécialité cohérente avec leur bac.
X
BTS
DUT
Sous statut
d’étudiant
En lycées publics ou privés, dans les STS (sections de
techniciens supérieurs), ou en écoles. 30 élèves par
classe en moyenne, une trentaine d’heures de cours,
des devoirs à la maison.
En Institut Universitaire de Technologie (IUT) d’une
université. Organisation plus universitaire.
Sous statut
d’apprenti*
En centre de formation d’apprentis ou en section
d’apprentissage dans un lycée
En centre de formation d’apprentis ou en section
d’apprentissage dans un IUT ayant conclu une
convention avec une université
*Les jeunes désireux de se confronter davantage avec le monde de l’entreprise peuvent préparer leur diplôme par apprentissage. Cette modalité
d’études concerne un cinquième de l’offre de formations. Un choix d’études réservé aux plus motivés et travailleurs, car le programme de cours n’est
pas allégé.
Quelles possibilités de formation en formation continue ?
BTS
Sous contrat de professionnalisation pour les jeunes
de moins de 26 ans ou les demandeurs d’emploi de
plus de 26 ans
A noter : Prime à la mention. Les bacheliers
technologiques ayant obtenu la mention bien ou très
bien au bac sont admis de droit.
DUT
Dans des centres de formation professionnelle agréés, en greta ou en
IUT
Dans le cadre de la formation des salariés
Quelles modalités de certification ?
BTS
DUT
A l’issue
de la formation
L’évaluation s’effectue par examen final. La réussite
à un examen en fin de 2e année permet d’obtenir
le BTS. Toutefois, l’assimilation des connaissances
est contrôlée tout au long des 2 années par les
enseignants, et les résultats obtenus en 1re année
sont déterminants pour le passage en 2e année.
L’obtention du BTS donne droit à l’acquisition de 120
crédits européens
L’évaluation se fait par contrôle continu
Chaque spécialité est organisée en 4 semestres
déclinés en unités d’enseignement capitalisables
et en modules.
L’obtention du DUT donne droit à l’acquisition de
120 crédits européens.
En activité
professionnelle
Par validation des acquis de l’expérience (VAE)
DUT
Avec quel
47 % des inscrits sont des bacheliers technologiques,
baccalauréat ? mais ces formations accueillent aussi les bacheliers généraux. Les
titulaires du bac pro peuvent aussi y être admis.
Trois étapes sont à suivre : une inscription selon une procédure
nationale, un dossier de candidature à renseigner, une sélection par
l’établissement d’accueil :
- Une procédure nationale. Il faut postuler, au cours de l’année
de terminale, à un BTS, de préférence compatible avec
la spécialité du bac préparé. L’inscription, la formulation et l’ordre des
vœux de BTS et d’établissements s’effectuent en ligne
sur www.admission-postbac.fr selon une procédure
et un calendrier très précis, identiques pour tous.
- Un dossier de candidature : il se compose des bulletins scolaires
(et de travaux personnels, par exemple pour les sections arts).
Les candidatures des bacheliers technologiques sont examinées en
priorité.
- Une sélection par l’établissement d’accueil.
Quelles voies de formation en formation initiale
Après un BTS ou un DUT : se lancer sur le marché de l’emploi
ou poursuivre ses études ?
Les débouchés sont globalement satisfaisants pour les titulaires de BTS ou de DUT. Cependant, actuellement, la tendance est à la poursuite d’études.
La formation générale du DUT favorise la poursuite d’études, qui concerne 83 % des diplômés, soit en licence professionnelle, soit en licence générale
pour ensuite accéder à un master, soit en école d’ingénieurs.
Pour les BTS, 49 % des diplômés poursuivent leurs études, principalement en licence pro (bac + 3). Leur formation, moins axée sur les enseignements
généraux que les DUT ou les licences générales, les prépare peu à entreprendre des cursus longs (bac + 5).
Licences professionnelles. À l’université, les titulaires de BTS ou DUT peuvent préparer en 1 an des licences professionnelles. L’accès se fait sur dossier :
la spécialité visée doit être en lien avec la filière d’origine ou apporter une double compétence motivée par un projet professionnel. Et le niveau doit être
bon. Elles permettent d’acquérir une spécialité ou d’approfondir sa formation tout en accédant à un niveau bac + 3. (lire page suivante)
Licences généralistes. Accessibles avec un très bon dossier. L’objectif est la poursuite d’études en master professionnel (niveau bac + 5).
Écoles d’ingénieurs. Elles ont mis en place des concours spécifiques. Pour augmenter ses chances, il est recommandé de passer par une prépa en 1 an
post-bac + 2 : prépa ATS (adaptation pour techniciens supérieurs) pour les écoles d’ingénieurs, prépa post-BTSA-BTS-DUT pour les écoles d’ingénieurs
en agronomie, des travaux agricoles, ou les écoles vétérinaires.
Formations complémentaires. Autre possibilité après un DUT : suivre une formation complémentaire en 1 an pour enrichir son premier diplôme. On en
trouve dans tous les domaines, surtout dans le tertiaire et l’industrie.
XI
Les métiers de l’ingénierie
Le master C2MAO
A bac+3 :
licence professionnelle
De très nombreuses
licences
professionnelles
sont ouvertes
aux titulaires
d’un BTS ou d’un DUT.
L
es licences professionnelles se préparent
en un an, souvent au sein des IUT (instituts universitaires de technologie), en lycées,
en CFA (centres de formation d’apprentis)
avec une convention avec une université ou
au sein même des universités.
Les voies de formation
Pour les étudiants en formation à plein temps,
il y a environ 500 heures d’enseignements
auxquelles viennent s’ajouter 150 heures
de projet sous tutorat. 12 à 16 semaines de
stage complètent le tout.
Pour ceux qui étudient en apprentissage, le
rythme de l’alternance est très variable : 1
mois en cours, 1 mois en entreprise, 1 semaine en cours, 3 semaines en entreprise…
L’organisation de la formation : les heures
d’enseignements théoriques et pratiques dépendent de la licence pro choisie. Cependant,
toutes les licences pro comportent une part
de formation générale : expression écrite et
parlée, langue(s) vivante(s) étrangère(s), informatique, connaissance de l’entreprise.
Un projet sous tutorat doit généralement être
réalisé en équipe, en lien avec la formation :
conception et réalisation d’un projet de communication, création fictive d’entreprise.
Évaluation
Le contrôle des connaissances et la validation des unités d’enseignement semestriels
prennent la forme d’un contrôle continu, ou
d’examen final… ou bien mêle les deux. Le
projet sous tutorat et les stages en entreprise
font l’objet d’un rapport et d’une soutenance
à l’oral.
Diplôme national
La licence professionnelle a la même valeur
quel que soit l’établissement universitaire qui
la délivre. Le grade de licence est conféré
à ses titulaires. Première étape du LMD (licence-master-doctorat), la licence pro permet d’atteindre 180 crédits ECTS (European
Credits Transfer System), des crédits capitalisables, c’est-à-dire définitivement acquis,
quelle que soit la durée du parcours, ce qui
autorise une interruption puis une reprise des
études.
La licence professionnelle Bureau d’études et conception technique (BECT)
La licence professionnelle BECT est une formation par apprentissage en un an, proposée par l’université de Cergy-Pontoise en partenariat avec le CA
Union d’Orsay. La formation de l’apprenti est assurée dans deux environnements différents et complémentaires : l’entreprise et l’université.
405 heures d’enseignement dont 170 heures de travaux pratiques et de bureau d’études sont dispensées à l’université. Environ 40 % de cet enseignement académique est assuré par des professionnels. Des séminaires, visites de chantiers, visites de bureaux d’études sont également organisés.
En entreprise, différentes missions sont confiées à l’apprenti. L’une de ces missions est réalisée dans le cadre du projet que comporte la formation. Ce
projet est donc réalisé au sein de l’entreprise.
Le projet est évalué par le tuteur pédagogique et le maître d’apprentissage, sur la base d’une soutenance et d’un mémoire de projet.
L’ensemble des activités réalisées par l’apprenti en entreprise, à l’exception de celles directement liées au projet, fait l’objet d’une soutenance et d’un
mémoire de fin de parcours, permettant d’apprécier les compétences globales développées par l’apprenti.
L’objectif de cette licence BECT est de former des professionnels compétents dans :
- la maîtrise des outils informatiques de conception et de dessin (CAO/DAO) et TIC en rapport avec le génie civil,
- le dimensionnement et la conception technique des ouvrages du génie civil,
- l’élaboration de la documentation technique dans le domaine du génie civil, etc.
Elle répond à un besoin clairement affiché par la profession et vise des débouchés qui correspondent principalement aux fonctions de Projeteur génie
civil et de Technicien d’études, mais aussi de Responsable d’études, Responsable de projet, Agent technique d’études, Chargé d’études technique du
BTP, Collaborateur architecte, etc.
XII
Dispensé par l’Université de Valenciennes, le Master Conception et
Calculs mécaniques assistés par ordinateur a pour objectif de former des
spécialistes dans le domaine de la
conception et du dimensionnement
des structures et des systèmes mécaniques. Ces différentes spécialités,
centrées sur la mécanique des solides
et des fluides, sont abordées avec l’aide
d’outils numériques modernes.
A bac+5 : master
Les universités forment les cadres des métiers de l’ingénierie
dans le cadre du master, mais aussi à travers un réseau
de 12 écoles polytechniques.
L
e master est un cycle universitaire en
deux ans : master 1 et master 2.
Le master 1. L’inscription en 1re année de
master (M1) est de droit pour les titulaires
d’une licence dans un domaine de formation
compatible, sauf pour certaines filières sélectives (par exemple, les masters d’IUP – instituts universitaires professionnalisés). Elle
est soumise à l’appréciation de l’équipe de
formation pour les étudiants venus d’autres
domaines. La M1 est une année charnière,
déterminante pour l’entrée en M2 (2e année
de master). Il faut viser la cohérence et soigner son parcours de M1.
Le master 2. La sélection pour entrer en M2
est sévère, avec seulement 10 à 25 % des
candidats admis. Les mentions bien de licence
et de M1 sont appréciées, mais ne suffisent
pas toujours. Les stages de M1 et le projet
professionnel entrent également en compte
lors de l’entretien de motivation. Le jury vérifie
que l’étudiant connaît le secteur professionnel
et les métiers auxquels il souhaite se former
(master à finalité professionnelle) ou qu’il a
les capacités pour faire un master orienté recherche, préalable à la thèse.
valeur quelle que soit l’université qui le délivre.
Seconde étape du LMD (licence-masterdoctorat), le master est validé par 120 crédits
ECTS (European Credits Transfer System),
des crédits capitalisables, c’est-à-dire définitivement acquis, quelle que soit la durée
du parcours, ce qui autorise une interruption
puis une reprise des études.
Les principaux métiers visés sont ingénieur calculs, ingénieur d′études,
ingénieur de conception, ingénieur
projet, chef de projet, développeur informatique d’applications scientifiques,
ingénieur conseil, ingénieur support
technique, ingénieur recherche et développement ou ingénieur essais.
Les secteurs d’embauche sont l’automobile, le ferroviaire, l’aéronautique,
les industries de transformation, de machines et biens d’équipement et enfin
les sociétés d’ingénierie et de service.
Que faire après un master
Après un master à orientation professionnelle, les étudiants peuvent entrer directement dans la vie active ou poursuivre en
doctorat.
Après un master à orientation recherche, ils
continuent en doctorat (bac + 8).
Après l’un et l’autre, les étudiants peuvent
aussi accéder à un diplôme de niveau bac +
6, en école d’ingénieurs ou de commerce, en
préparant un mastère spécialisé ou encore
un MBA (Master of Business Administration).
Ce Master, labellisé I-Trans pôle de
compétitivité à vocation mondiale sur
le thème des transports innovants, regroupe au sein d’un même projet les
acteurs de l’industrie, les enseignants
de l’institut ainsi que les chercheurs
du LAMIH et LME de manière à sensibiliser l’apprenti aux techniques et aux
théories les plus récentes par voies
expérimentales, analytiques ou numériques et faciliter ainsi les échanges de
connaissances.
Formation
Comme la licence, le master est positionné
dans un domaine de formation et s’inscrit
dans une mention. Organisé en 4 semestres
valant 30 crédits chacun, et assorti d’un stage
(en entreprise ou en laboratoire), le master
comporte actuellement des parcours types
à finalité professionnelle, à finalité recherche
ou indifférencié. Le schéma du master est à
géométrie variable, selon les universités ou
les spécialités. Le master peut comporter un
tronc commun de 1 an ou 2 semestres (M1)
et se séparer ensuite en M2 en 2 branches,
l’une à finalité professionnelle immédiate,
l’autre plus orientée vers la recherche et la
poursuite d’études en doctorat. C’est souvent
le stage de M1 qui va préfigurer l’orientation
en M2. Ainsi, un étudiant peut commencer à
s’orienter vers la recherche lors du M1 dans
le cadre d’un stage en laboratoire, au cours
d’une initiation au travail de recherche qu’il
pourra approfondir en M2.
Validation des études
Contrôle continu. L’évaluation s’effectue
par le contrôle continu, des examens semestriels ou une combinaison des deux modalités. Le master ne peut être délivré qu’après
validation de la maîtrise d’au moins 1 langue
vivante étrangère
Diplôme national. Délivré par l’université, le
master est un diplôme national. Il a la même
PARCOURS
Dino Vissault, Ingénieur en apprentissage
département santé Betom Ingénierie
Après un master 1 en génie urbain, Dino Vissault a choisi la voie de l’apprentissage
pour compléter sa formation et découvrir, grâce à l’alternance, la réalité du terrain.
Pour la deuxième année consécutive, l’université de Marne-la-Vallée Paris-Est proposait
à ses étudiants ingénieurs la formule de l’alternance. Une filière de formation qui
conquiert de plus en plus d’adeptes, d’autant que 80 % des élèves sont assurés d’avoir
un emploi à la sortie. « Pour moi, ce type de formation est le meilleur moyen de s’intégrer
dans le monde du travail car nous en avons une vision plus précise » explique
avec enthousiasme Dino Vissault. « J’ai la chance d’avoir un directeur qui m’explique
les rouages du métier et me transmet le fruit de son expérience » ajoute-t-il.
Un tremplin professionnel
L’apprentissage requiert toutefois de savoir s’organiser entre les études et le travail.
« Si dans la journée je suis un vrai salarié, quand je rentre le soir, j’ai encore les devoirs
à faire. » souligne Dino, qui regrette de rater quelquefois des moments forts de la vie
de l’entreprise comme celui du rendu et de la présentation de projet. En tous les cas,
il recommande à un jeune qui hésite encore à s’engager dans cette voie, de franchir
le pas, « car l’apprentissage est un tremplin pour son futur professionnel. »
XIII
Les métiers de l’ingénierie
Interview
remy ROGACKI,
A bac+5 :
écoles d’ing énieurs
Directeur délégué du CFA de l’Ecole des Mines d’Alès
Directeur adjoint des Etudes de l’École des Mines d’Alès
Comment intégrer
une école d’ingénieurs ?
Après le bac, une prépa,
un bac + 1, + 2 ou plus ?
La grande majorité des écoles d’ingénieurs propose aujourd’hui des formations par
apprentissage. Celle des Mines d’Alès a l’originalité d’être dispensée dans le propre
CFA de l’école. Une particularité qui traduit pleinement la philosophie de l’équipe
pédagogique : l’apprentissage est une voie d’excellence pour former les ingénieurs !
Pour quelles raisons l’École des Mines d’Alès s’est-elle lancée dans
la formation des ingénieurs par apprentissage ?
Cette orientation s’est naturellement imposée alors que nous menions une réflexion,
en 2006, pour augmenter notre flux de diplômés. Pour cela, nous avions la possibilité
d’étoffer notre palette de formations, d’augmenter le nombre d’étudiants en formation
initiale… Mais parallèlement à notre objectif, nous avions aussi la double volonté
d’élargir l’ouverture sociale de l’école et de diversifier ses modes de recrutement,
convaincus de l’existence d’un potentiel important hors des classes préparatoires.
L’apprentissage répondait non seulement à toutes nos attentes, mais aussi à de réels
besoins exprimés par les entreprises, notamment des secteurs de l’informatique et du
bâtiment avec lesquelles nous sommes régulièrement en contact.
C’est dans ce contexte que vous avez ouvert deux sections
d’apprentissage en 2008…
D’emblée ces sections ont fait le plein avec une vingtaine d’apprentis en formation chacune.
La question du développement de la filière apprentissage au sein de l’école s’est
donc vite posée. Nous en sommes arrivés à la conclusion de créer notre propre CFA,
directement conventionné par la Région Languedoc-Roussillon. Région dont le soutien
financier et l’accompagnement sans faille se sont avérés déterminants dans la réalisation
de ce projet. Ouvert en janvier 2011, notre CFA accueillera à la rentrée prochaine une
quarantaine d’apprentis dans chacune des deux formations qu’ils dispensent.
Sur quels critères retenez-vous ces apprentis ingénieurs ?
Pour un recrutement de 40 apprentis, nous recevons près de 200 dossiers. L’examen
de ces dossiers permet la sélection d’une centaine de candidats pour un entretien
de motivations et une évaluation de leur potentiel à travers différents tests et épreuves.
Pour maintenir ce volume de candidats, et donc garantir une sélection exigeante
de nos apprentis, nous devons aujourd’hui réaliser d’importantes actions d’animations
et d’informations lors des salons et portes ouvertes de nos établissements cibles,
principalement les IUT et les lycées disposant de STS. L’objectif consiste à présenter
notre filière aux étudiants qui ne la connaissent pas. Il est aussi d’inciter ceux qui la
connaissent, mais qui pensent qu’elle est inaccessible pour eux, de revoir leur position.
Tout en leur confirmant que la formation reste de très haut niveau et demande
beaucoup de travail, nous insistons sur le fait que la pédagogie a été entièrement
repensée pour un public non issu de classes préparatoires.
La formation par apprentissage diffère donc de la formation initiale… ?
Oui et non. Oui parce que la formation par apprentissage est dispensée à travers
deux spécialités : Informatique et Réseaux d’une part, Conception et Management
de la Construction d’autre part ; alors que la formation initiale se veut généraliste.
Et non, parce que ces deux filières de formation de haut niveau débouchent sur
le diplôme des Mines, habilité par la Commission des titres d’ingénieur.
En septembre prochain, nous allons remettre les diplômes à notre toute première
promotion d’ingénieurs par apprentissage. L’événement aura ceci de singulier
que nous remettrons leur diplôme à des professionnels et non à des étudiants. Pour
nous, la différence est de taille et fait de l’apprentissage une véritable voie d’excellence
pour la formation des ingénieurs !
L
es études d’ingénieurs sont sanctionnées par un diplôme de niveau bac + 5,
qui donne d’office le grade de master. Le
titre d’ingénieur diplômé ne peut être délivré que par des écoles préalablement habilitées par la CTI (Commission des titres
d’ingénieur). Ce label garantit que, quelle
que soit l’école choisie, la formation sera
de qualité, reconnue par les professionnels
et correspondra aux besoins actuels des
entreprises. Il est possible d’intégrer une
école à différents niveaux.
Intégrer une école après le bac
Un bon tiers des écoles d’ingénieurs sont
accessibles après le bac : les Insa (instituts
nationaux des sciences appliquées), les
ENI (écoles nationales d’ingénieurs), les
écoles de la Fésic (Fédération d’écoles supérieures d’ingénieurs et de cadres), des
écoles de chimie, les FIP (formations d’ingénieurs en partenariat).
20 % des élèves ingénieurs sont recrutés
directement après le bac. Quelques écoles
(certaines écoles de chimie et les écoles
Polytech) recrutent via des cycles préparatoires communs qui leur sont exclusivement destinés.
S et STI. Les écoles marquent une réelle
préférence pour les bacs S (scientifique).
Les bacheliers STI (sciences et technologies industrielles) sont surtout acceptés
dans des écoles à forte vocation technologique et dans les FIP, qui proposent des
études sous contrat d’apprentissage.
Les études. La scolarité est en général
organisée en cycle préparatoire (2 ans),
puis en cycle ingénieur (3 ans). Le passage d’un cycle à un autre se fait soit sous
contrôle continu – on parle alors de «prépas intégrées» –, soit sur concours. Dans
ce dernier cas, les élèves sont en concurrence avec les élèves issus des classes
prépa scientifiques.
Intégrer une école après un bac + 1
XIV
Près d’une centaine d’écoles admettent des
étudiants après un bac ou un bac + 1, et si
L’essentiel sur le profil
des admis et la formation.
Dans tous les cas : sélection
sur dossier ou concours.
la majorité recrute des bacheliers S, une
vingtaine d’écoles acceptent également des
bacheliers STI ou STL (sciences et technologies de laboratoire). Certaines écoles sélectionnent, après une 1re année de prépa, pour
4 ans d’études (les Mines d’Albi, d’Alès, de
Douai et de Nantes). Une vingtaine d’autres
écoles recrutent pour 5 ans des bac + 1 issus
de math sup ou des titulaires de L1 (1re année de licence) scientifique.
Études en 4 ou 5 ans. Certaines dispensent un cursus en 4 ans et d’autres forment
des ingénieurs en 5 ans.
Intégrer une école
après 2 ans de prépa
Près de 50 % des élèves ingénieurs sont
issus d’une classe prépa scientifique. Il
existe plusieurs types de prépas, qui accueillent principalement les bacheliers S,
ainsi que quelques STL et STI.
2 + 3 ans d’études. Les élèves préparent
leurs concours pendant 2 ans, en classe
prépa, puis accomplissent 3 ans d’études
en école d’ingénieurs. La spécialisation intervient généralement en dernière année.
Intégrer une école
après un bac + 2 ou plus
Après un bac + 2 : 13 % des admis en
écoles d’ingénieurs sont titulaires d’un DUT
(diplôme universitaire de technologie) ou
d’un BTS (brevet de technicien supérieur),
et 5 % d’une 2e année de licence validée
(120 crédits). La spécialité du diplôme doit,
bien sûr, être compatible avec les options
de l’école. Les classes prépas dites «ATS»
(adaptation pour techniciens supérieurs)
et « post BTSA-BTS-DUT peuvent assurer de meilleures chances de réussite aux
concours d’entrée aux titulaires d’un BTS,
d’un BTSA, ou d’un DUT.
Après un bac + 3 : la majorité des écoles
accepte en 1re ou 2e année du cycle ingénieur les titulaires d’une licence ou d’une
1re année de master validée (240 crédits).
Cela représente environ 5 % des admissions.
PARCOURS
Yoann Giot,
Ingénieur
Responsable de marché,
Groupe Ingérop
Après avoir obtenu un DUT génie civil, Yoann Giot a choisi d’intégrer une école d’ingénieur en
alternance (IITBTP Champagne-Ardenne), pour une durée de 3 ans.
Durant trois ans, Yoann a partagé son temps entre formation académique classique
et formation en entreprise. Une alternance qui lui a permis de s’intégrer rapidement dans
la société. « Le rythme de la formation est soutenu et nécessite une motivation permanente.
En entreprise, en parallèle de mon travail courant, j’ai dû rédiger de nombreux documents
permettant d’évaluer mon apprentissage et de valider mes acquis ».
Pour l’entreprise, l’apprentissage n’est pas une tâche à prendre à la légère
Le tuteur doit encadrer l’élève et l’accompagner dans sa formation. Il suit chaque année
une journée de formation spécifique, doit également évaluer le travail de l’étudiant et être
présent lors des soutenances annuelles. Ces efforts conjugués permettent d’atteindre
un objectif commun : la formation d’un jeune ingénieur opérationnel dès sa sortie de l’école.
« Comme dans la plupart des cas pour ce type de formation, mon embauche dans l’entreprise
s’est opérée comme une suite logique. Depuis, j’occupe principalement le poste d’ingénieur
responsable de marchés de travaux en maîtrise d’œuvre réalisation ».
Le réseau universitaire Polytech
La France compte 12 écoles polytechniques internes aux universités, qui relèvent donc du service
public (droits d’inscriptions universitaires), dont les diplômes sont habilités par la Commission des
titres d’ingénieur (CTI).
Les écoles sont situées à : Annecy-Chambéry, Clermont-Ferrand, Grenoble, Lille, Marseille, Montpellier, Nantes, Nice-Sophia, Orléans, Paris-Sud, Paris-UPMC, Tours.
Regroupées en réseau Polytech, elles proposent 73 spécialités de formation d’ingénieurs réparties en 5 grands domaines scientiques :
- Agroalimentaire, Biotechnologies, Sécurité, Santé
- Environnement, Aménagement, Génie civil
- Génie électrique, informatique industrielle, électronique
- Informatique, Modélisation, Gestion
- Mécanique, Energie, Matériaux.
Les formations sont dispensées sous trois formes : initiale, par apprentissage, continue par alternance. Et elles sont accessibles depuis toutes les voies de formation post-bac, qu’il s’agisse d’un
DUT, de deux années de licence L1 et L2, de deux années de classe préparatoire ou bien sûr du
Parcours des écoles d’ingénieurs Polytech (PeiP –directement après le bac).
Au total, le réseau accueille 12 000 élèves ingénieurs (dont 1 000 apprentis et 2 000 en PeiP
(Parcours des écoles d’ingénieurs Polytech). A raison d’environ 3000 ingénieurs diplômés par an,
le réseau Polytech compte près de 50 000 ingénieurs en activité.
www.polytech-reseau.org
XV
Les métiers de l’ingénierie
Carnet d’adresses
bibliographie
Sites utiles
Les Cahiers
de l’ingénierie
www.avenir-ingenierie.fr
Syntec-Ingénierie
conçoit et édite
« les Cahiers
de l’Ingénierie »
publiés à plusieurs
milliers d’exemplaires
et distribués auprès
des professionnels
nationaux.
Dans chaque
numéro :
■les faits marquants,
■les contrats,
■les grands thèmes
structurant l’actualité
de l’ingénierie, ...
Le site dédié aux métiers de l’ingénierie !
Tout pour préparer son avenir dans le secteur, quel que soit le métier
envisagé : dessinateur, concepteur, technicien, ingénieur expert...
www.cefi.org
Le Comité d’études sur les formations d’ingénieurs est un centre
de ressources et de prospective sur les grandes écoles d’ingénieurs
et sur les emplois d’encadrement
www.syntec-ingenierie.fr
La fédération
professionnelle
qui rassemble
les sociétés
exerçant
une activité
d’assistance ou
d’études techniques,
d’ingénierie,
de conseil
en technologie,
de contrôle
ou d’inspection
www.cti-commission.fr
La Commission des titres d’ingénieurs est un organisme indépendant,
chargé par la loi française depuis 1934 d’habiliter toutes les formations
d’ingénieur, de développer la qualité des formations, de promouvoir le
titre et le métier d’ingénieur en France et à l’étranger
Sites institutionnels
www.onisep.fr
Office national d’information sur les enseignements et les professions
www.enseignementsup-recherche.gouv.fr
Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
XVI
Documents disponibles au format PDF
sur le site de Syntec Ingenierie.
Prix de l’ingénierie du futur
Exclusivement réservé
aux étudiants
d’écoles d’ingénieurs et
d’universités,
le « Prix de
l’Ingénierie du Futur » distingue des projets réalisés par
des étudiants ayant imaginé des solutions scientifiques
et technologiques pour répondre aux défis de demain.
Le projet soumis doit présenter une étude sur des
aménagements, des ouvrages, des équipements
ou des produits que la science et les technologies
permettront de réaliser. Il doit en outre respecter des
exigences de développement durable, d’optimisation
des produits (ou process) et d’innovation.
Plus d’informations sur www.avenir-ingenierie.fr
Forum de l’ingénierie
La 10e édition aura lieu le 20 octobre. Plus de 1500
étudiants, essentiellement d’un niveau Bac + 4 et Bac
+ 5, sont attendus à ce rendez-vous prisé par une
soixantaine de sociétés.
Une série de mini-tables-rondes organisée au cœur du
salon, a permis de débattre sur les choix de parcours
(technique ou management), les meilleures options
techniques, les profils les plus recherchés …