La gestion financière de l`entreprise, du point de vue du conseil d
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La gestion financière de l`entreprise, du point de vue du conseil d
F I N A N Z I E L L E U N T E R N E H M E N S F Ü H R U N G A U S D E R S I C H T D E S V E R W A LT U N G S R AT S vom 2. Juni 2005, S. 29. 12) Vgl. dazu etwa folgenden Presseartikel (2006): «Ahold in der Gerüchteküche – Schuldgeständnis des ehemaligen Finanzchefs», in: NZZ vom 20. September 2006, S. 27. 13) Vgl. Volkart, R./Wilde, M. (2006), «Das Spiel mit den Erwartungen – Der Einfluss der Analytiker und der Unternehmenskommunikation auf den Shareholder Value», in: NZZ vom 4. Januar 2006, S. B15. 14) Zur Anwendung modellbasierter Fair Value-Ermittlung bei IAS 36 (Goodwill Impairment Test) vgl. White Paper Nr. 4 der IFBC unter www.ifbc.ch. 15) Der Begriff des Value Reporting lässt sich auf die firmeninterne und -externe Finanzkommunikation anwenden; aus wissenschaftlicher Sicht konzentriert sich der Begriff vornehmlich auf die Finanzpublizität. Vgl. dazu die wegweisenden Arbeiten von Labhart, P. A. (1999), «Value Reporting – Informationsbedürfnisse des Kapitalmarktes und Wertsteigerung durch Reporting», Zürich; sowie Moll, G. (2002), «Wertkommunikation im unternehmerischen Kontext – ein handlungsorientierter Ansatz», Zürich. Vgl. zum aktuellen Stellenwert des Value Reporting weiter Gamper, P. Ch./Volkart, R./Wilde, M. (2006): «Value Reporting und aktive Investor Relations – Instrumente der Transparenzsteigerung», in: Der Schweizer Treuhänder 9/2006, S. 642–647. 16) Obwohl empirische Evidenz dafür besteht, werden von Firmenleitungen – in Kontrast zu den Finanzanalysten – gelegentlich Zweifel an der nachhaltigen Wertrelevanz des externen Reporting geäussert. Vgl. Nöldeke, M., (2007), «Expectations guidance in public companies – An examination of management forecast disclosure in Germany and Switzerland», Zurich (forthcoming). Vgl. zur aktuellen US-Praxis weiter Graham, J. R./Harvey, C. R./Rajgopal, S. (2006), «The economic implications of corporate financial reporting», in: Journal of Ac- F Ü H R U N G U N D KON T RO L L E counting and Economics, Vol. 40, S. 3–73. 17) Vgl. bezüglich der hier angesprochenen Investor Identification insbesondere Läber, I. (2004), «Investor Management», Zürich. 18) Vgl. zur Krisenkommunikation etwa Burnett, J. J. (1998), «A Strategic Approach to Managing Crisis», in: Public Relations Review, Nr. 4, S. 475–488. Vgl. weiter auch Moll (2002), S. 271 ff. 19) Vgl. dazu den aufschlussreichen Artikel von Gerhard Schwarz (2004) in NZZ vom 17./18. April 2004, S. 25. 20) Beispiele dafür sind der «Fortune’s Most Admired Companies Index» (MAC) der US-Zeitschrift Fortune oder der «Formbrun’s Corporate Reputation Quotient» (RQ). Vgl. Volkart (2006), S. 993. 21) In diesem Sinne äussern sich Schenker, A./Volkart, R. (2006), «Weshalb Vertrauen für die Wirtschaft besser ist als Kontrolle», in: Finanz und Wirtschaft vom 15. April 2006, S. 21. R É SU M É La gestion financière de l’entreprise, du point de vue du conseil d’administration Les exigences envers le conseil d’administration d’une société anonyme et chacun de ses membres se sont considérablement accrues ces derniers temps. Les compétences de gestion et les compétences professionnelles des membres du conseil d’administration et la composition judicieuse de celui-ci jouent par conséquent un rôle de plus en plus important. Ceci vaut aujourd’hui plus particulièrement pour tout ce qui concerne la gestion financière. Il convient de bien faire la distinction entre les deux niveaux de pilotage des ressources financières que constituent la gestion financière générale et celle des finances (au sens technique). Tandis que cette dernière, surtout dans les grandes entreprises, relève largement de la compétence du directeur financier (CFO), la gestion financière générale est l’une des missions centrales de l’ensemble de l’équipe dirigeante, c’est-à-dire du conseil d’administration et de la direction. À ce titre, l’interactivité entre le directeur de l’entreprise (CEO) et le CFO ainsi que les flux d’informations, de communication et les rapports entre la direction et le conseil d’administration revêtent une importance majeure. Cette réalité se trouve encore accentuée par le fait que les exigences, en matière de transparence financière, tant en interne qu’en externe, et en matière de révision, ont été massivement revues à la hausse. 12 | 2006 D E R S C H W E I Z E R T R E U H Ä N D E R L’idée directrice majeure de la gestion financière est la création de valeur financière au sein de l’entreprise et sa transformation en valeur pour les actionnaires (Shareholder Value), que ce soit sous forme de distributions (dividendes, rachat d’actions, etc.) ou d’augmentation du cours de l’action. Le respect de ce principe économique de base est indispensable non seulement à la survie des sociétés cotées en bourse, mais il l’est également au-delà, d’une manière générale. Une entreprise qui n’applique pas de façon rigoureuse le principe de la création de valeur prend des décisions économiquement absurdes et n’est plus, à moyen terme, en mesure de mobiliser les fonds requis pour les investissements nécessaires au fonctionnement de l’entreprise. En outre, la restriction en matière de «liquidité» joue également un rôle important. La solvabilité de l’entreprise, à la fois immédiate et potentielle, est une condition sine qua non à sa survie et à son succès. Les investissements générateurs de valeur ne peuvent être réalisés que si des ressources financières suffisantes sont disponibles et si, par conséquent, la souplesse financière est intacte. Le rôle du conseil d’administration et de ses membres en matière de gestion financière dépend également des spécificités de chaque société et de la structure de son actionnariat. Les exigences envers le conseil d’administration sont particulièrement strictes dans les sociétés complexes cotées en bourse. L’éloignement des affaires courantes, souvent ressenti par les administrateurs, complique encore davantage leur difficile mission. Il n’est pas rare que ce problème, moins perceptible dans les entreprises de taille moyenne, aille souvent de pair avec un engagement plus direct du conseil d’administration à même d’apporter ici un savoir-faire supplémentaire en termes de métier de gestion. Indépendamment de la situation concrète, le conseil d’administration doit veiller à ce que l’information financière circule parfaitement entre lui-même et la direction, faute de quoi il est dans l’incapacité d’assumer efficacement ses fonctions. L’article aborde sept principes fondamentaux d’une gestion financière dans l’optique du conseil d’administration: création de valeur financière comme principe économique de base, ancrage de la création de valeur dans la gestion, équilibre harmonieux entre liquidité, structure du capital et souplesse financière, mise en place d’une philosophie judicieuse au niveau de la planification et du budget, intégration d’un pilotage actif des risques dans la gestion financière, transfert durable de valeur aux actionnaires, communication crédible et transparence accrue. TV/RV/JA 915