La part de l`autre
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La part de l`autre
La part de l’autre Par Éric-Emmanuel Schmitt (2001) Voici une histoire où vous connaissez déjà la moitié de la fin. On raconte la vie d’Adolf Hitler parallèlement à celle qu’il aurait eue s’il avait été accepté à l’École des beaux-arts de Vienne. Éric-Emmanuel Schmitt croit que l’élément déclencheur de l’histoire de la deuxième guerre mondiale est la cause de l’existence de cette dernière. C’est donc par cette condition que l’auteur commence son livre : « Adolf Hitler : recalé » C’est peut être cette phrase qui est la cause de milliers de morts. Ce dont on est sûr, c’est qu’elle bouleversa l’enfance du jeune autrichien. Sans parents et sans tuteurs, il passa son enfance à errer d’une chambre louée à une autre essayant de se faire croire qu’il était un peintre. Il finit par aboutir soldat à la première guerre mondiale. C’est là qu’il trouva son identité. Pour ce qui est de l’envers de la médaille, Adolf passa sa jeunesse à peindre et a débattre avec ses amis de l’école. Il fut confronté à un problème concernant l’observation de la génitalité de la gente féminine. Problème qu’il régla de manière très particulière. Cet Hitler dut également aller à la « machine à tuer », mais contrairement au Adolf que nous connaissons, il avait déjà trouvé sa place dans notre monde. J’ai adoré ce livre pour sa capacité à faire réfléchir. À la fin de chaque chapitre, il y a une phrase qui est présentée afin de faire une comparaison avec ce qui est de l’autre côté de la ligne séparant le réel de l’irréel. Je me demande vraiment si c’est seulement sa nonadmission qui a fait en sorte qu’il devienne antisémite. Je crois que chaque petit détail peut influencer. Peut être que l’environnement dans lequel nous vivons est responsable de notre développement moral. Peut être que c’est la société qui a créé le Führer. La part de l’autre veut peut-être dire : la part du blâme de la société qui est représentée part le responsable des admissions de l’École à ce moment-là. J’ai également apprécié le fait de pouvoir me mettre en immersion dans l’atmosphère de l’époque et de pouvoir comprendre pourquoi Hitler en est arrivé là. Lorsque l’on arrive à la fin du livre, on réalise que peu importe de quel côté qu’il soit, que ce soit du côté obscur de la force ou l’inverse, Adolf aurait réalisé de grandes choses. Ce qui a fait que j’ai beaucoup aimé la fin. Félix Schneller 17/10/06