Communiqué de presse - Sport et Citoyenneté

Communiqué de presse
Paris, le 5 février 2014
TABLE RONDE « L’ACCOMPAGNEMENT ET LA RECONVERSION DES SPORTIFS DE
HAUT NIVEAU : LE RÔLE DE L’ENTREPRISE »
Organisée par le think tank Sport et Citoyenneté à l’INSEP (Paris)
Avec la présence de
Frédérique JOSSINET (MSJEPVA) : « Le Ministère des Sports favorise la meilleure
reconnaissance possible des athlètes de haut niveau, en collaboration avec le mouvement sportif et
les entreprises »
Patrick ROULT (INSEP) : « Notre rôle est de permettre aux sportifs d’anticiper l’aprèscarrière et de choisir une formation qui leur convienne »
Isabelle SEVERINO (CNOSF) : « Il manque un lieu d’information unique sur la
l’accompagnement et l’évolution professionnelle des sportifs de haut niveau. Un endroit qui
recenserait toutes les informations sur les aides et les dispositifs existants. »
Stéphanie AUTHIER (MSJEPVA) : « Le Ministère des Sports vient de publier un guide
d’information à destination des sportifs de haut niveau. Il sera largement distribué auprès des
acteurs, notamment des fédérations. »
Véronique LESEUR (INSEP) : « Réfléchir à l’après-carrière alors qu’on est tourné au
quotidien vers la recherche de la performance, c’est une chose assez difficile. Il faut trouver le juste
moment pour évoquer avec le sportif son évolution personnelle et professionnelle »
Vincent DEFRASNE (Fondation d’entreprise Somfy) : « L'après-carrière se programme.
C'est un chemin difficile mais les athlètes doivent se mobiliser. L’envie est le moteur d’une
reconversion réussie »
Frédérique QUENTIN (FDJ) : « L’anticipation est primordiale. Le développement de
formations adaptées, afin de connaître les envies de chacun, est nécessaire. Car le plus dur est de
retrouver la même motivation que celle qui prévalait sur les terrains de sport. »
Nicolas MARTIN (RATP) : « Le dispositif Athlètes de Haut Niveau de la RATP existe depuis
1982. Notre souci est de traiter chaque athlète comme un cas particulier. De manière générale,
90% des athlètes restent au sein de l’entreprise a la fin de leur carrière. »
Cyril VIEU (Préparateur physique) : « Mener à bien son double projet est parfois difficile.
L’aménagement des horaires est la clé pour pouvoir mener de front ses deux activités »
Raphaël EGOUMENIDES (Generali Assurances) : “Afin de susciter l'intérêt du monde de
l’entreprise, il est nécessaire que le monde du sport fasse reconnaitre non pas juste des valeurs
véhiculées, mais bien des compétences développées par la pratique du sport de haut niveau. »
Jean-Paul CLEMENCON (Fondation du Sport Français – Henri Sérandour) : « Le
mouvement sportif a une responsabilité envers les jeunes athlètes qu’il a poussé à atteindre les
sommets. »
Alain ARVIN-BEROD (Association Entreprendre et Sport) : « Notre association regroupe
plus de 200 entreprises, et bénéficie de l’aide du Conseil Régional Rhône-Alpes. Nous proposons aux
SHN des ateliers afin de mieux connaître le monde de l’entreprise, et de créer son propre réseau. »
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Communiqué de presse
Paris, le 5 février 2014
Réaction pour interview presse : Vincent Chaudel, Alain Ghibaudo et Alain Arvin-Bérod
Sport et Citoyenneté a pu constater lors de cette table ronde que :
- La multiplication des acteurs rend l’accompagnement et la reconversion des sportifs de
haut niveau complexe
- Les SHN n’ont pas ou peu de visibilité sur le sujet
- De bonnes actions sont menées, qui mériteraient d’être davantage coordonnées
QUELQUES PISTES DE REFLEXION ISSUES DE LA TABLE RONDE
1. La mise en place d’un lieu d’information traitant de l’évolution professionnelle des SHN
serait utile. Il pourrait regrouper toutes les informations et dispositifs existants.
2. L’accompagnement des SHN dans la définition de leur projet personnel et professionnel
est primordial. L’investissement des acteurs proches (entraîneurs, fédérations) est
souvent décisif, chaque athlète étant un cas particulier.
3. A titre personnel, l’athlète doit devenir acteur de son évolution professionnelle. Le choix
du moment pour aborder ces questions est important.
4. Il convient d’agir avec l’ensemble des acteurs, notamment les fédérations, qui sont les
premières impliquées.
5. Les entreprises (réserves de bonnes pratiques) doivent être associées aux réflexions,
car ce sont elles qui embaucheront les athlètes plus tard. Des passerelles sont à
consolider entre le monde du sport et le monde de l’entreprise, afin que chacun puisse
comprendre le fonctionnement de l’autre.
PARTENAIRE PRINCIPAL
PARTENAIRES OFFICIELS
Sport et Citoyenneté est un think tank européen spécialisé dans l’analyse des politiques sportives et dans l’étude de l’impact
sociétal du sport. Plus d’informations
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