Gestion des émotions

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Gestion des émotions
23 octobre 2009 S1 UE 1.1 C6 Gestion des émotions « Tout le monde sais ce qu’est une émotion jusqu’as ce qu’on lui demande de la définir » FERH et RUSSELL (1984) Chercheur et professeur américains en psychologie Emotion : Ö Existence de 92 émotions différentes Ö Gde confusion autour de la définition, peu de consensus Ö Importance de 3 composantes fondamentales qui les définissent : o Comportement o Physiologique o Cognitive, subjective Quelque éclaircicement : Ö Emotion viens du latin (movere) = se mettre en mvt, se mouvoir et de (emovere, emotum) = enlever, secouer Ö Emotion ≠ humeur : humeur est un état d’esprit momentané, ponctuel (ex : maussade, fatigué) Ö Emotion ≠ trait de personnalité : trait de personnalité : caractéristique permanente (ex : timide) Ö Emotion ≠sensation : sensation = conséquence physique directe, associée a la perception sensorielle, qui peut être externe (tactiles, thermique, visuel…) ou interne (faim, fatigue, vertige…) Ö Emotion ≠ sentiment o Sentiment ≠ manifestation réactionnelle o Sentiment = tendance affective liée à des émotions, des sensations o Accumulation des sentiments peut générer des états émotionnels Emotion : (définition) Ö « l’émotion présente la particularité d’être idiosyncrasique, c'est‐à‐dire particulière et propre a chaque individu ainsi que socio‐historiquement caractérisée » W. R. PICARD, 2003, chercheur et enseignant canadien en psychologie Ö « c’est un état fonctionnel de l’organisme qui implique une activation physiologique (réaction neuroendocriniennes) un comportement expressif (réaction neuromusculaire, posturales et faciales) et une expérience subjective (le sentiment) » Jacques CHALIFOUR, 1993, psychothérapeute et pédagogue canadien Qu’es ce qu’une émotion ? Ö Emotion : émotion dites « basales » ou « primaire » ou « modales » Ö Emotion « mixte » ou « secondaire » = mélange des émotions basales Ö Emotion : o Processus dynamiques qui ont un début et une fin et une durée relativement brève o Processus causés par des événements précis et inattendu Ö Episode émotionnels = émotion rémanentes o Débute comme des émotions « basales » o Ont des durées plus longues (ex : deuil, mariages, carnavals, fête et commémorations, compétition sportives…) 1 Qu’es ce qu’un sentiment ? Ö Sentiment (amour, haine, angoisse…) o Cause plus complexes, durée plus longue o Souvent construit sur une fixation affective à des objets précis o Persistent et sont vécus même en l’absence de ces objets Ö Sentiment expressifs : passions (apparentés aux états de dépendance affective qui caractérise les addictions) Ö Emotion ≠ sentiment Æ dans le langage courant « être émotif » ≠ « être sentimental » Emotion ? Ö Elle se traduise par des réactions spécifiques o Motrice (tonus musculaire, tremblement…) o Comportementales (incapacité de bouger, agitation…) o Physiologique (pâleur, rougissement, accélération du pouls…) Ö Elles sont en rapport étroit et permanent avec nos décisions et nos actions Ö Les émotions agissent sur nos comportements quotidiens sur nos choix et nos perceptions Ö Elles rendent la communication plus efficace et lui confèrent avec un haut niveau d’impacte Ö En outre, les émotions jouent un rôle clé dans le processus d’apprentissage en agissant sur notre capacité de mémorisation, de rétention de l’information et sur l’attention qu’on porte à ce que l’on apprend. Caractéristique des émotions : Ö Gde différence : o Interindividuelles = personne n’éprouve la même émotion face à la même situation o Intra‐individuelles = une même personne n’éprouve pas les même émotions selon le contexte o Interculturelles = les émotions et expressions des émotions suivant : ƒ Selon l’époque dans une même culture ƒ Selon la culture a une même époque Ex : deuil, la colère, l’amitié… Principal théorie : Ö Théorie DARWINIENNE : phénomène évolutif, universelle, optimisant la survie Ö Théorie viscérale des émotions, JAMES et LANGE : un déclencheur d’éclanche un changement somatique (transpiration, tachycardie). Ö Théorie de W. CANNON et de P. BARD : l’émotion est un phénomène cognitif Ö Théorie de LUMINET et de FRIJDA : se fait en 3 temps : o évaluation de la situation, o préparation a l’action, o réponse adapté, o cette réponse peut être ^physiologique, corporelle, comportemental et cognitif Ö théorie de S. SCHACHTER : rôle du social dans l’interprétation et le ressenti de émotion en lien avec la culture, l’époque et le contexte social proche, on interprète une émotion en fonction des conditions environnementales. « les émotions en tant 23 octobre 2009 S1 UE 1.1 C6 que produit culturels doivent leur signification et leur concordance à des règles sociales instruites » Ö théorie R. PLUTCHICK : il a fait un lien entre les émotions et les couleurs L’intelligence émotionnelle (IE) Ö en 1990, la découverte de l’IE repose sur les observations de l’américain Joseph LEDOUX Ö en 1995, Daniel GOLEMAN, au Etats‐Unis a popularisé le concept d’IE dans son livre l’intelligence émotionnelle. Accepter ses émotions pour développé une intelligence nouvelle Ö IE = meilleur prédicteur que le QI o Réussite professionnelle o Réussite universitaire o Intégration sociale Ö IE : 4 habiletés ou compétence 1. Habileté à percevoir, évaluer et exprimer ses émotions 2. Habileté à utiliser les émotions pour s’exprimer 3. Habileté à analyser les et ses émotions 4. Etre capable de géré ses émotions Reconnaissance régulation Soi même (compétence personnelle) Conscience de soi o Conscience de soi émotionnelle o Une réelle estime de soi o Confiance en soi Gestion de soi o Contrôle de soi o Fidélité o Diligence o Adaptabilité o Motivation o initiative Les autres (compétence sociale) Conscience social o Empathie o Service des autres o Conscience de l’organisation Gestion de relations o aider les autres a leur développement o influence o communication o gestion des conflits (leadership) o initier le changement o construire les liens o travailler en équipe Emotion et cognition : Ö les émotion tiennent un rôle fondamental dans tout processus cognitif et se révèlent primordiales lors de l’apprentissage Ö elles agissent sur l’attention de l’apprenant et sur ses capacités de compréhension et de mémorisation Ö un apprenant vivant une détresse émotionnel (crainte d’échouer, peur, pressions psychologique de diverse nature, sentiment d’incompétence) voit ses performances d’apprentissage réduite Ö par contre, s’il est émotionnellement soutenu, l’apprentissage fonctionne mieux et l’apprenant présente des résultats meilleurs. 3 Ö « les émotions jouent un rôle clé dans tout processus d’apprentissage en agissant sur la capacité de mémorisation de l’apprenant, sur sa rétention de l’information et sur son attention » Nancy ALVARADO, 2002, scientifique et chercheur Américain Symptôme des émotions : Ö Manifestation faciales, Ö Tremblement, Ö Raideur ou défaillances musculaire, Ö Manque de mesure dans les gestes, Ö Incertitudes, Ö Trouble des sens, Ö Trouble de la vue, Ö De l’audition, Ö Rétrécissement du champ de vision, Ö Obnubilation, Ö Impression illusoires ou déformées, Ö Trouble du jugement, Ö Altération profonde des proportions de la réalité des situations, des effets et des causes, Ö Agitation viscérale et glandulaire, Ö Affolement ou suspension des mvt cardiaque et respiratoire, Ö Extrême salivation ou sécherresse de la bouche, Ö Spasme de l’œsophage, de l’estomac et de l’intestin, Ö Rétention ou évaculation alvines, Ö Moyen de communication non verbale, Ö Réaction physiologique (ex : pleur=tristresse ou joie, bâillement=ennui, frisson=froid ou peur…), Ö Agitation (nervosité, joie), Ö Accélération du pouls (ex : lors d’un sentiment de peur), Ö Paleur ou rougissement, Ö Palpitation, Ö Sensation de malaise, Ö Imcapacité à bouger, Ö Rire, pleure,