chasseurs
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chasseurs
les territoires des... chasseurs Le droit de chasse de la partie nord (marais du Château) n’est pas remis en question dans ses grandes lignes. A linverse, la parcelle des Cavins, beaucoup plus accessible, spectaculaire et riche en poissons carnassiers, n’a pas nécessité à être remise en chasse. La possibilité un instant évoquée de transformer ce site en hutte «haut-de gamme» ne tient pas la route au regard du contexte local et de la concurrence existante ou à venir.. En revanche, dans la mesure d’une coexistence pacifique avec d’autres usages, ce site serait une excellent relais de zones à colverts. Une discussion d’abord contradictoire avec les pêcheurs a démontré que c’est possible, dans une certaine mesure. Les propriétés conjointes de la commune et du département laissent entrevoir un projet jugé réaliste par les différentes parties de «chasse raisonnée», voire exemplaire, tant au niveau des prises annuelles que de la transparence des pratiques ! nous avons fait allusion ici à un problème réel de mésentente entre chasseurs qui risque de rendre caduc le projet si il n’est pas résolu à sa source. Aussi, un système de conventionenment avec la Fédération de chasse et un arbitrage du BIS a -t-il déjà été engagé. Il devrait aboutir à décharger la commune de problèmes de conflits d’intérêts. Moyenant cette orientation, et après discussion avec l’attributaire de la hutte Nord, le hutteau construit près des tremblants devrait être abandonné et détruit. Bien entendu, la gestion des saules cendrés reste toujours du ressort des ayants-droits. Enfin, et seulement si ces «promesses» sont bien tenues, le groupe de pilotage a souhaité adhérer à la logique de pédagogie des usages traditionnels par un calenedrier d’évènements, démonstrations, portes ouverts, qui signerait l’identité forte du site et son originalité. Etude de définition, marais de Bourdon, février 2005 p 28 les territoires des... chasseurs huttes parcelle privée Etude de définition, marais de Bourdon, février 2005 hutte flottante (réserve de colverts ?) hutteau hutte pavillonnaire accès aux parcelles parcelles privées p 29 le territoire des... pêcheurs Il existe un étang de pêche communal dans la zone nord. Accessibl e par un chemin relativement aisé, il draine actuellement le plus gros des promeneurs locaux, des familles, pêcheurs ou non. rien n’interdit en principe les voitures de s’installer directement sur berges. On y pêche le blanc. Le contexte est très différent dans la zone sud, aux eaux profondes et munies d’herbiers important, zones de frayères, et d’une chaîne alimentaire plus riche. Son abondance en carnassiers (sandres, brochets), en signale aussi la richesse écologique. Que faire avec ce «paradis» ? l’ouvrir entièrement à tous ? ce serait le banaliser et l’épuiser à terme. Rappelons que la surface d’eau libre est relativement modeste (10 ha) et que le stock et la capacité de reconstitution restent en conséquence assez limités. Plutôt privilégier donc une pêche sportive et écologique, que l’on «mérite». C’est une solution adaptée, mais qui défavoriserait la population âgée de pêcheurs, surtout si le parking est éloigné. Il existe un compromis jugé valable par tous : vocation «écologique» du site de pêche, impliquant certaines conditions de comportement des usagers, avec prélèvement raisonné ou méthode no-kill, ouverture à certaines périodes, limitation en nombre des accès... C’est une site d’exception qui mérite un traitement d’exception et les responsabilités pour y parvenir seront clairement affichées;. en l’occurence, c’est la Fédération de pêche qui s’est engagée à gérer cette problématique et au besoin à la faire évoluer dans le temps. La pêche à la journée sera encouragée. Le seul parking officiel demeure près du canal (point 2). Il conduit le pêcheur à effectuer environ un kilomètre avec son matériel. Si le matériel est trop lourd, pour se faire déposer, ou en cas de difficulté physique, le parking de délestage, avec zone de retournement (8) pourra être utilisé, à titre de tolérance. Signalons que le seul moyen d’y accéder sera le chemin de servitude -privé- et que ce sera aux risques et périls des utilisateurs. Toute cette règlementation sera clairement stipulée et rappelée, car encore une fois, il y a grand danger de banaliser cet espace d’exception par l’invasion des voitures et des phénomènes associés (autoradio, chiens...). La présence d’éléments tels que des toilettes sèches doit être considérée assez vite pour éviter les pratiques sauvages... Etude de définition, marais de Bourdon, février 2005 p 30 le territoire des... pêcheurs étang communal école de pêche Etude de définition, marais de Bourdon, février 2005 chalet, info pêche cartes de pêche parking rapproché accès aux étangs aire dʼaccueil p 31 le territoire des... promeneurs et randonneurs Même si nous englobons les deux types d’usage, nous répétons ici qu’il y a énormément de manières différentes de se promener et de randonner. Pour caricaturer, le promeneur est local et vient en famille pour se détendre sans désir particulier, alors qu’il ya chez les «randonneurs» ou excursionnistes un désir de performance qui se traduit souvent en kilomètres. Quoi qu’il en soit, on a tout intérêt à viser ces catégories qui importent dans la prise en compte du bénéfice social de l’accueil en site naturel. Pour l’instant, c’est le chemin de halage qui est le plus fréquenté. En effet, les visiteurs savent d’emblée que toute voie navigable offre -souvent par défaut- une des rares opportunités aujourd’hui de chemin de promenade (en principe) sans moteur ! La «rive verte «chemin de contre halage, est beaucoup moins utilisé et assez embroussaillé. Ici aussi, il existe des flous juridiques : le passage de l’écluse de la Breilloire est juste tolérée et le vélo, en dépit de l’interdiction, y largement pratiqué, car il y trouve un linéaire idéal le long de la Somme.... Les juridictions devraient évoluer vers un système de superposition de gestion qui permettrait enfin d’utiliser tout ce potentiel récréatif et en faire un véritable «boulevard» de découverte. Afin de répondre aux attentes des promeneurs, nous proposons à court terme l’ouverture d’un circuit autour de la zone Nord. Il faudra vérifier dans quelle mesure ce circuit est viable pendant la période de chasse au gibier d’eau. Etude de définition, marais de Bourdon, février 2005 p 32 le territoire des... promeneurs et randonneurs chemin de halage tour de la zone nord boucle de découverte Etude de définition, marais de Bourdon, février 2005 info aire dʼaccueil info p 33 le territoire des ... explorateurs Nous entendons par explorateurs tous ceux qui, en groupe ou individuels, viennent découvrir un apect spécifique d’un site, avec l’équipement en conséquence. A Bourdon, c’est la découverte des savoir-faire qu’il s’agit de privilégier, et particulièrement la chasse, la pêche, mais aussi l’extraction de la tourbe, et en toute bonne logique, la gestion des milieux naturels. Pour la zone nord, l’exploration de l’univers de la chasse prendra la forme d’évènements, à certains moments de l’année. Pour la zone sud, un circuit balisé et autoguidé de 3 km à partir de l’aire d’accueil a été mis au point. Il permettra d’avoir une «expérience» originale, au moins à partir des équipements et aménagements rencontrés : huttes de chasse, dont la hutte «flottante» (7), qu’il faut évidemment conserver, la «hutte pavillonnaire (9) , en bon état de conservation, mais qui aujourd’hui, n’a pas de vocation affirmée. Vannes, fossés, etc, ont aussi leur histoire à raconter. L’ensemble des aménagements d’accessibilité de ce secteur pour tous les types de publics repose sur le fait qu’il faut trouver une alternative à la servitude desservant les riverains. Vu d’une manière positive, c’est l’opportunité de créer un nouveau parcours permettant d’envisager un traitement paysager du parcours, avec des séquençages, des surprises, des passerelles, des passages... Etude de définition, marais de Bourdon, février 2005 p 34 le territoire des ... explorateurs huttes de chasse hutte flottante Etude de définition, marais de Bourdon, février 2005 observatoire kiosque point info la pêche aire dʼaccueil hutte pavillonnaire p 35 le territoire des... services publics Pour mémoire, cette figure évoque les problèmes souvent évoqués des espaces privés ou non du domaine public. Cette problématique étant en évolution, il convient d’en tirer les principales caractéristiques . • délaissés près du pont (2) : cette ancien tracé de route est utilisé dans la partie sud comme zone de dépôt par la DDE. Or, cette zone nous intéresse pour installer l’aire d’accueil principale des visiteurs. Il ya donc négociation à tenir pour tranférer cette activité sur le délaissé Nord ou ailleurs, pour donner l’approche qui convient à un site d’accueil à vocation de loisirs. • la «rive verte» ou chemin de contre-halage (3), n’est guère utilisée que par 2 riverains pour le transport de matériaux. Sa reprise envisagée sur 700 m confortera sa vocation et contribuera à son entretien. Etude de définition, marais de Bourdon, février 2005 p 36 le territoire des... services publics chemin de halage chemin communal délaissé servitude de marchepied Etude de définition, marais de Bourdon, février 2005 p 37 le territoire des... riverains Il y a, échelonnés le long de la Somme, plus d’une trentaine de terrains de loisirs, pour la plupart équipés de huttes, caravanes, ou d’habitats légers. Pour y parvenir, la servitude de marchepied des berges de Somme a été de facto transformée en chemin de desserte collectif, par nature en indivision. Cela rend impossible au regard de la juridiction, un usage régulier et public pour d’autres clientèles non riveraines. Il convient donc dès le départ de considérer cette servitude comme inaliénable , à moins que l’ensemble de copropriéataires souhaitent revendre ce chemin, ce qui est inimaginable, au moins dans l’immédiat ! Il faut donc chercher d’autres solutions pour faire venir d’autres clientèles (école de pêche, explorateurs, promeneurs), c’est-à-dire par le chemin de contre-halage, puis avec la jonction avec le chemin de servitude, en contre-allée de celui-ci. Seul un ayant-droit utilise la servitude en aval du point 8 pour accéder régulièrement à sa parcelle, mais par principe, nous avons convenu de ne pas permettre l’accès aux voitures au-delà de ce point. Une barrière forestière fera office de limite physique ou psychologique (fermeture sans verrou) pour limiter l’accès à l’ayant droit et aux services publics (curages, etc). Etude de définition, marais de Bourdon, février 2005 p 38 le territoire des... riverains chemin communal en impasse chemin de halage chemin communal conte-halage (rive verte) Etude de définition, marais de Bourdon, février 2005 accès privé chemin communal accès aux huttes délaissé accès aux bungalows p 39 DESCRIPTIFS TECHNIQUES Etude de définition, marais de Bourdon, février 2005 p 40