Fusions - Mairie
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Fusions - Mairie
Édito I N ITI A TI V E S Après avoir rencontré une quinzaine de territoires ayant des perspectives de fusion, Mairie-conseils a pu entendre leurs méthodes et leurs questionnements (procédure, conséquences, fiscalité, DGF...). Pourquoi fusionner et que faire de plus ensemble ? C’est à cette question que s’attèlent aujourd’hui les candidats à la fusion. Le service Mairie-conseils se prépare à les accompagner. FOCALE octobre 2007 N° 201 Fusions : comment s’y prendre ? D epuis la loi du 13 août 2004, une vingtaine de fusion entre EPCI ont eu lieu. Diverses motivations président à ces rapprochements : des communautés de communes, issues de l’éclatement de syndicats antérieurs, recherchent un espace plus adapté à l’utilisation des services, à la réalisation de projets plus importants ; de « petites communautés » considèrent avoir atteint la limite de leur capacité d’action, d’autres souhaitent élargir leur surface financière ; certaines, membres d’un Pays, souhaitent porter des maîtrises d’ouvrage d’envergure « Pays » ; des communautés rurales périurbaines proches d’une agglomération font partie de son aire d’influence et souhaitent s’y rattacher... Mairie-conseils, qui a organisé plusieurs journées de travail avec des élus candidats à la fusion et qui a étudié quelques exemples déjà réalisés, a repéré quelques étapes pour se lancer dans un tel projet : une phase d’approche, entre élus concernés, permet d’esquisser le futur périmètre t; un travail d’interconnaissance vient ensuite pour mettre à plat les statuts des deux entités, décortiquer les compétences, en mesurer les convergences. Il permet également d’apprécier les différents modes de gestion et d’organisation (égalité d’accès aux équipements et aux services, par exemple), de comprendre les différences de statuts et de fonctionnement du personnel administratif et technique. L’aménagement du nouveau territoire intercommunal (répartition des équipements et des services, temps, distances, etc.) doit faire l’objet d’une réflexion spatiale et, bien sûr, la fiscalité et tous les mécanismes financiers sont mis à plat. Une étude financière rétrospective permet de comprendre la situation de chaque entité et de mesurer le poids des engagements antérieurs et une prospective permet d’apprécier les besoins de ressources en fonction des investissements prévus par la nouvelle entité. La représentation des communes dans les instances intercommunales gagne à faire l’objet d’un débat et l’information vers les conseillers municipaux et tout le personnel revêt une importance particulière. Tous les rapports sur la situation de l’intercommunalité et les schémas de coopération intercommunale montrent que des fusions vont avoir lieu entre communautés, notamment après les élections de mars 2008. Pour vous aider, Mairie-conseils a pris plusieurs initiatives (voir ci-dessous) : dossier pédagogique, logiciel de simulation, journées d’accueil, et bien sûr le service de renseignements téléphoniques qui répond à toutes vos questions. N’hésitez pas à solliciter nos services ! Pour les structures intercommunales qui envisagent une fusion avec un EPCI voisin, Mairie-conseils propose : • Le dossier pédagogique Fusion, sur le site www.mairieconseils.net à la rubrique Publications, Parutions Mairie-conseils, Référence E67. • Le logiciel SOLIDAIRES, conçu par Mairie-conseils, qui permet de simuler la fiscalité directe locale et d’estimer la DGF des EPCI à fiscalité propre. La dernière version simule les modifications de périmètre et l’impact fiscal et financier d’une fusion d’EPCI en référence aux dispositions de la loi de finances 2006 (valeurs de points 2007). SOLIDAIRES a été testé et validé par la Direction générale des collectivités locales (ministère de l’Intérieur) et par la Direction générale de la comptabilité publique (ministère des Finances). Il est diffusé dans le réseau du Trésor et dans les Préfectures. Pour vous procurer SOLIDAIRES gratuitement : téléchargez le logiciel sur le site www.solidaires.com (27 Mo) connexion ADSL, câble ou ligne spécialisée nécessaire, ou téléchargez directement le module « Changement de périmètre » sur le même site. • Des journées d’accueil sur la Fusion, organisées à Paris début 2008. • Et toujours, le service de renseignements téléphoniques 02.38.79.97.97 qui répond aux questions des élus. .../... Rencontre avec Henri Blanc, maire de Saïx, 3 500 habitants dans le Tarn Mairie-conseils publie le Panorama des aides locales aux entreprises destiné aux intercommunalités Il présente les aides locales que les collectivités et leurs groupements peuvent mobiliser ou mettre en place à destination des entreprises locales. T É M O IG N A G E I N ITI A TI V E S ( S U I TE ) Depuis février dernier, 70 habitants participent au Conseil consultatif communal Henri Blanc a consacré sa vie professionnelle à travailler, dans des structures associatives, sur Outil pédagogique synthétique, la participation des habitants il se concentre sur la finalité et la à la vie locale. Aujourd’hui en nature des opérations possibles. retraite, il tente de la mettre en Il entend répondre à la question : Que peut faire un territoire en pratique, avec les citoyens de son matière d’aides aux entreprises ? village natal, Saïx, petite ville de Pour aller plus loin, de nombreula “banlieue” rurale de Castres. Il ses références et ressources sont a fait carrière comme dirigeant indiquées au fil des pages. de la Fédération nationale des MJC, dont onze ans comme Il fait écho à la réunion téléphonique de Mairie-conseils délégué régional à Nancy, puis du 2 octobre sur le sujet, dont à Paris, délégué général de la nous vous rendrons compte dans FFMJC et au Conseil national ces colonnes en novembre de la vie associative (CNVA). (voir Kiosque en p. 4). Il est donc revenu au village en 1994. A l’époque, le maire en place voulait supprimer l’épie x pé r i ences en l i g ne cerie installée dans des locaux www.mairieconseils.net municipaux. Avec plusieurs de ses amis habitants de Saïx, Henri Les dernières expériences en Blanc s’investit afin que ce lieu ligne sont envoyées par mail de vie, essentiel dans le bourg, deux fois par mois aux structune disparaisse pas. Pétitions et res intercommunales et à toute réunions publiques furent orgapersonne physique ou morale en nisées et ce fut un succès. Mais relation avec Mairie-conseils qui d’autres problèmes se posaient ont adhéré (gratuitement) à la à Saïx ; un projet d’autoroute, Lettre de Mairie-conseils. en particulier, qui menaçait Pour adhérer, rendez vous sur de couper le village de part en le site www.mairieconseils.net part. Henri Blanc et ses amis pour inscrire votre adresse mail décident de créer une associadans l’espace réservé à cet effet tion d’éducation populaire, le (colonne de droite sur l'écran). CEP Saïxol, avec des .............................................. commissions de traSanté vail thématiques. Une • Le pôle médical, C. de c. de organisation nouvelle Vigneulles-les-Hattonchatel (55) est créée à la veille des élections municipales Habitat • Augmenter l’offre locative du et, en 2001, la liste parc privé, C. de c. de Cognac (16) dont Henri Blanc est le chef de file est élue. Résultat : l’autoroute contournera la commune, Culture c’est maintenant acquis ! • La C. de c. Cœur de Brenne Pour le nouveau maire, il ne exporte son théâtre jusqu’en s’agissait pas, on l’a compris, de Avignon (37) battre un adversaire pour prenEconomie dre le pouvoir, mais de mettre • Une zone d’activité interen pratique l’ambition de toute communale, C. de c. de Monune vie : associer les habitants à trevault et Champtoceaux (49) la vie locale, afin que les politiques menées répondent à leurs Emploi besoins réels. “C’était, en effet, la • Le partenariat avec l’ANPE, première de nos dix propositions C. de c. de l’Atrebatie (62). pour la commune, raconte-t- il, la priorité des priorités, dans une mouvance proche de celle des Motivés de Toulouse ”. A peine élue, la nouvelle municipalité a proposé aux citoyens de Saïx de participer à quatre commissions ouvertes, sur le développement économique du territoire, sur l’environnement, sur le socioculturel et le culturel, et sur l’accompagnement des personnes les plus fragiles et démunies. Elle a aussi divisé la commune en neuf quartiers, avec des délégués pour chacun d’entre eux. Six ans plus tard, en février 2007, le conseil municipal installait le Conseil consultatif communal, en présence de Jean-Marc Pastor, sénateur et président de l’association des Maires du Tarn, du Président du CESR de Midi-Pyrénées, et du président du Conseil de développement du Pays d’Autan, dans le périmètre duquel se trouve Saïx. Le Conseil consul- élus comprend 12 membres, le bureau de la municipalité. Peu de communes en France présentent une organisation démocratique aussi avancée, mais Henri Blanc reste modeste. A la question du nombre de citoyens réellement engagés dans la démarche de participation, il répond sans hésitation : “Le conseil est encore embryonnaire. Environ 70 habitants participent aux travaux, c’est peu. Mais nous comptons beaucoup sur la vie associative pour enrichir son fonctionnement à long terme”. Il est aussi d’accord pour dire que les présidents d’associations n’ont pas la légitimité démocratique conférée par le suffrage universel aux conseillers municipaux. “Mais ils ont une légitimité sociale, affirme-t-il, et il ajoute : il faut comprendre que cette démarche, quand elle réussit, est le fruit d’un long travail d’explication. Il faut que les habitants se rendent compte qu’elle est utile et efficace pour qu’ils y participent. De même, nous n’avons pas encore de budget participatif. Cela se fera peut-être un jour, mais seulement quand le conseil municipal tout entier sera prêt à s’engager dans cette nouvelle démarche”. « Cette démarche, quand elle réussit, est le fruit d’un long travail d’explication. » En Direct de Mairie-conseils - N° 201 - Octobre 2007 tatif communal est composé de 4 collèges de 12 membres chacun : le conseil économique, composé de représentants des artisans, commerçants et agriculteurs ; le conseil local de la vie associative, où se retrouvaient depuis plusieurs mois déjà, les dirigeants des associations locales ; le conseil des sages qui permet d’entendre les “aînés” ; et le collège réservé aux représentants des quartiers. A côté de ces quatre collèges émanant de la société civile, le collège des Contact : 05 63 74 71 76 [email protected] RÉPONSES La transformation d’un EPCI en une autre catégorie d’EPCI : les procédures préalables L orsqu’un EPCI à fiscalité propre exerce déjà, au lieu et place des communes qui le composent, les compétences prévues pour une autre catégorie d’EPCI à fiscalité propre, cet établissement peut se transformer, sous réserve qu’il remplisse les conditions de création, en EPCI de cette catégorie par délibérations concordantes de l’organe délibérant et des conseils municipaux des communes membres se prononçant dans les conditions requises pour la création de l’EPCI. Le même principe est applicable à un syndicat de communes qui se transforme en communauté de communes ou d’agglomération. L’ensemble des biens, droits et obligations de l’EPCI initial sont transférés au nouvel EPCI qui est substitué de plein droit à l’ancien dans toutes les délibérations et tous les actes de ce dernier à la date de l’arrêté de transformation. L’ensemble des personnels de l’établissement initial est réputé relever du nouvel établissement dans les conditions de statut et d’emploi qui sont les S siennes. C’est donc la continuité juridique et budgétaire qui s’applique, sans création d’une nouvelle personne morale en tant que telle, contrairement au cas d’une dissolution suivie d’une création. En cas de transformation d’EPCI à fiscalité propre, les délégués des communes de l’ancien établissement conservent leur mandat, pour la durée restant à courir, au sein du nouvel établissement. Pour un syndicat, sa transformation entraîne une nouvelle répartition entre toutes les communes des sièges au sein de l’organe délibérant du nouvel établissement, dans les conditions qui lui sont applicables, ainsi qu’une nouvelle élection des délégués des communes. Le travail préparatoire à la transformation est donc d’importance variable. L’EPCI devra préalablement se doter des compétences légales exigées pour la nouvelle catégorie (une communauté de communes évoluant en communauté d’agglomération, par exemple). Dans le cas d’un syndicat à la carte, l’ensemble des compétences retenues sera de plein exercice pour toutes les communes membres puisqu’il n’y a pas de communauté à la carte. Les autres conditions préalables concerneront la continuité territoriale et le niveau de population (pour la création d’une communauté de communes éligible à la DGF majorée ou d’une communauté d’agglomération). Ces exigences pourront justifier l’adhésion préalable de nouvelles communes sur le fondement de L’Etat répare le préjudice subi par les communes chargées de la délivrance des passeports et cartes d’identité A gents de l’Etat, les Maires assurent des tâches d’administration générale (Etat civil, police judiciaire, légalisation des signatures, emploi...). Cette fonction est d’ailleurs rappelée par le CGCT qui dispose que le Maire est chargé sous l’autorité du Préfet des fonctions spéciales attribuées par les lois (art. L.2122-27 et s.). Dès lors, l’Etat peut avoir la tentation de lui Nouveau permis de construire, nouveau délai d’instruction ’appliquant aux demandes déposées à compter du 1er octobre 2007, la réforme du permis de construire porte principalement sur les constructions qui entrent dans son champ d’application et sur les modalités d’instruction des demandes. Ainsi, le permis de construire est exigé pour toutes les constructions, même celles ne comportant pas de fondations (art. L.421-1 du code de l’urbanisme). En sont exonérées les constructions dispensées de toutes formalités en raison de leur nature ou de leur faible importance, dont le code de l’urbanisme donne la liste (art. R.421-2 à R.421-8), et les constructions nouvelles, soumises à une déclaration préalable (art. R.421-9 à R.421-12). Restent soumis au permis de construire les travaux exécutés sur des constructions existantes (à l’exception des travaux d’entretien ou des réparations ordinaires) et notamment les travaux ayant pour effet la création d’une SHON supérieure à 20 m² ou la modification des structures porteuses ou de la façade d’un bâtiment et s’accompagnant d’un changement de destination, ainsi que les travaux qui modifient le volume du bâtiment, qui percent ou agrandissent une ouverture sur un mur extérieur (R.421-14). Pour l’instruction des demandes, leurs délais ont fait l’objet d’une modification importante. A compter de la réception d’un dossier, celui-ci étant réputé complet si la liste des pièces manquantes n’a pas été notifiée au demandeur dans le délai d’un mois à compter du dépôt du dossier en mairie, le délai d’instruction est de deux mois pour les demandes l’article L 5211-18 du CGCT ou par extension du périmètre lors de la transformation (art. L521141-1). A une échelle plus vaste, il pourra être procédé à une fusion de plusieurs EPCI dans les conditions de l’article L5211-41-3 du CGCT. Dans ce cas la fusion devra avoir abouti préalablement à la transformation, ces deux procédures constituant bien deux étapes distinctes que le législateur n’a pas associées. de permis de construire portant sur les maisons individuelles et de trois mois pour les autres demandes. Si des délais particuliers d’instruction sont prévus pour faire face aux situations particulières, le délai normal d’instruction peut être majoré pour compléter le dossier par des pièces nécessaires à l’instruction de la demande et dont la liste est enfin limitativement fixée. Le pétitionnaire disposera alors de trois mois pour compléter son dossier (R.423-39). Enfin, les services consultés devront faire part de leur avis dans le délai d’un mois au terme duquel celui-ci sera réputé favorable (R.423-50). Si aucune décision n’est notifiée au demandeur au terme du délai d’instruction, celui-ci sera titulaire d’un permis tacite (décret n°2007-18 du 5 janvier 2007). confier des tâches administratives qui incombent normalement à ses propres services. C’est ce qui semble ressortir d’un décret du 26 février 2001 qui avait confié aux Maires la tâche de recueillir les demandes de passeports, de les transmettre aux Préfets et Sous Préfets et de remettre aux demandeurs les passeports qui leur sont adressés par ces derniers, et d’un décret du 25 novembre 1999 similaire pour les cartes d’identité. Le Conseil d’Etat a rappelé que l’article L.1611-1 du CGCT prévoit qu’aucune dépense normalement à la charge de l’Etat ne peut être imposée directement ou indirectement aux collectivités territoriales ou à leurs groupements qu’en vertu de la loi et que les responsabilités nouvelles confiées en 2001 aux Maires (passeports et cartes d’identité) imposaient indirectement aux communes des dépenses à la charge de l’Etat. En application de l’article L.1611-1, le législateur était donc seul compétent pour décider ce transfert et le Conseil d’Etat a admis que ce transfert de charges irrégulier était de nature à engager la responsabilité de l’Etat. Aussi, l’Etat doit réparer le préjudice subi par les communes ayant assumé cette charge si elles sont en mesure d’établir la réalité des charges indûment supportées (CE, Avis, 6 avril 2007, n°299825). En Direct de Mairie-conseils - N° 201 - Octobre 2007 L ors de la réunion téléphonique du 10 septembre, Albert Leblanc, président de la communauté de communes de l’Ernée (20000 habitants, 15 communes en Mayenne), présentait la politique culturelle intercommunale initiée au début des années 2000 : mettre en réseau des équipements et des dynamiques existantes, les améliorer, les multiplier, privilégier la culture de proximité plutôt que la centralisation des services. Les élus se sont d’abord attelés à la lecture. Il y avait seulement trois bibliothèques municipales et peu de lecteurs identifiés. Par convention avec le conseil général, la communauté a recruté une bibliothécaire intercommunale. Son rôle est d’aider les communes à créer de nouvelles bibliothèques, d’organiser les formations des bibliothécaires et des bénévoles, de programmer des animations et de mettre en place l’informatisation. En matière de compétences, les communes sont propriétaires des locaux et ont en charge les investissements et le personnel. Elles ont transféré la compétence Développement de la lecture, c’est-à-dire la mise en réseau des bibliothèques, l’animation et l’acquisition d’un fonds d’ouvrages. Le réseau de lecture, gratuit pour tous, s’appuie sur les bibliothécaires communales Aujourd’hui 14 bibliothèques sont ouvertes aux lecteurs, une plate-forme documentaire informatisée et un véhicule navette permettent aux livres de circuler d’un site à l’autre pour les 3 000 lecteurs inscrits. Ce réseau, accessible gratuitement pour tous, s’appuie sur les bibliothécaires communales, les bénévoles et un atelier d’insertion chargé de la desserte des petites bibliothèques et de la préparation et la réparation des livres. Deuxième axe de la politique culturelle, la musique. Il y avait une école municipale et deux écoles associatives. Un musicien professionnel a été recruté (grâce à l’association départementale de danse et de musique de la Mayenne) pour intervenir en milieu scolaire. En 2003, la réussite d’un projet collectif a décidé la communauté à créer l’école de musique intercommunale, réparties dans trois communes. Le personnel est recruté par la communauté. Ce choix a permis de fidéliser 23 professeurs. En Direct de Mairie-conseils - N° 201 - Octobre 2007 La politique tarifaire est aujourd’hui la même pour tous les habitants, même si cela a parfois entraîné une hausse. Sur 310 élèves, 70 ont une pratique collective, ouverte vers de nouveaux instruments. Grâce à cette dynamique, un festival de musiques actuelles attire 9 000 visiteurs chaque année. Le fonctionnement de l’école de musique (achat d’instruments, salaire des enseignants) est de 438 000 euros pour la communauté. Pour la lecture il est de 80 000 euros (poste de bibliothécaire intercommunale, informatisation, fonds d’acquisition et animations). En cours, une programmation culturelle (théâtre, danse...), l’achat de matériel festif collectif et le soutien à d’autres actions culturelles, une toute nouvelle salle culturelle s’étant implantée dans la commune centre. Pour Albert Leblanc, si l’essentiel est de satisfaire les besoins d’une part importante de la population, il faut savoir prendre le temps pour construire une politique intercommunale sans briser le maillage des communes. Pour tout savoir sur la politique culturelle de la communauté de communes de l’Ernée, voir Kiosque ci-dessous. Contacts Fabienne Gosselin : 02 43 05 98 80 email : [email protected] Site : www.cc-lernee.fr KIOSQUE • RT103 - Le compte rendu de la réunion téléphonique sur la politique culturelle de la C. de c. de l’Ernée est disponible auprès de Mairie-conseils diffusion, ainsi que sur le site www.mairieconseils.net • Réf E90 - Le document Panorama des aides aux entreprises à destination des intercommunalités (42 pages) est disponible auprès de Mairie-conseils diffusion et sur le site Internet de Mairie-conseils, rubrique Publications. • Réf E91 - Communautés de communes et politiques logement : le compte rendu du séminaire du 3 avril organisé par Mairie-conseils avec l’ANAH et la Fédération Habitat et Développement est en ligne. Mairie-conseils diffusion Composer le 01.58.50.17.00 pour les modalités de commande puis envoyer votre commande par fax au 01.58.50.00.74 AGENDA Réseau Jeunesse & intercommunalité Le séminaire Quels partenariats entre les communautés de communes et les Conseils généraux au service d’une politique locale de la jeunesse ? prévu le jeudi 18 octobre est reporté (en raison du préavis national de grève lancé par de nombreuses organisations syndicales) au jeudi 13 décembre. En novembre, une nouvelle fiche d’inscription sera adressée aux personnes déjà inscrites. Pour toute information : [email protected] Les journées d’accueil de septembre • Le 20 sept : Fusion entre EPCI, avec les C.de c. du Haut Buëch (05), des Deux Buëch (05), du Canton de Brionne (27), du Canton d’Aire sur l’Adour (40), du Bas Adour Gersois (32) et le syndicat mixte du Pays de Vierzon (18). • Le 24 septembre : Relations communes et communautés de communes, avec les C.de c. Saâne et Vienne (76), Plaines et Forêts d’Yveline (78), Olima Val d’Avière (88), Val de Viosne (95) et du Plateau Briard (94). ........................................................................... Prochaines journées d’accueil • 22 octobre : Relations juridiques entre communautés et associations. • 23 octobre : CIAS • 25 octobre : Syndicats mixtes • 8 novembre : Transferts de biens liés aux transferts de compétences • 8 novembre : Jeunesse et Intercommunalité • 13 novembre : Centre socio-culturel et Intercommunalité • 19 novembre : Mise en œuvre de la compétence Éolien. ........................................................................... Prochaine réunion téléphonique • Le 9 octobre de 11h30 à 12h30 : le PLU intercommunal du Cap Corse. Témoignages de Michel LORENZI, président du SIVU du Cap Corse, maire de Morsiglia. Pour tout savoir sur les journées d’accueil et les réunions téléphoniques, contactez Mairie-conseils au 01.58.50.75.75 ou consulter le site www.mairieconseils.net ........................................................................... Mairie-conseils est un service de la Caisse des Dépôts destiné aux communes de moins de 3 500 habitants et aux groupements de communes quelle que soit leur taille. DÉVELOPPEMENT TERRITORIAL ET RÉSEAU Mairie-conseils Caisse des Dépôts Département Partenariats et Territoires 72 avenue Pierre Mendès France 75914 Paris cedex 13 téléphone : 01 58 50 75 75 télécopie : 01 58 50 06 83 E-mail : [email protected] www.mairieconseils.net Pour poser vos questions communales et intercommunales, appelez le service de renseignements téléphoniques : 02 38 79 97 97 Uniquement par téléphone, du lundi au vendredi de 9 h à 19 h. En Direct de Mairie-conseils Mensuel d'information adressé aux élus ayant fait appel aux services de Mairie-conseils. (ISSN 0996-8717). Directrice de publication : Annie Blanchard Responsable de la rédaction : Catherine Leberger Ont contribué à la rédaction de ce numéro : Yves Delaire, Étienne Faure, Jean-Luc Varin. studio graph 01 45 07 01 95 E X P É RI E N C E Lecture et musique : l'intercommunalité préserve les dynamiques communales