commune de montigny-en-morvan : elaboration du plan local d
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commune de montigny-en-morvan : elaboration du plan local d
Conseil – Développement – Habitat – Urbanisme 5 Boulevard Saint-Exupéry, 58000 Nevers Tél : 03 86 36 01 51, Fax : 03 86 36 83 34 Contact : [email protected] CDHU (siège social) 11 rue Pargeas, 10000 Troyes Tél : 03 25 73 39 10 CDHU 9 Bd Vaulabelle, 89000 Auxerre Tél : 03 86 51 79 31 COMMUNE DE MONTIGNY-EN-MORVAN : ELABORATION DU PLAN LOCAL D’URBANISME Phase 2 : Projet d'Aménagement et de Développement Durable 10 juin 2014 SOMMAIRE Introduction 3 a) Contexte réglementaire 3 b) Les orientations générales d'urbanisme et d'aménagement 6 1. Un scénario de développement urbain équilibré 7 1.1. Vers une poursuite du redressement démographique 7 1.2. Une volonté de maîtriser l'urbanisation 9 1.3. Une consommation très modérée de foncier pour conserver le caractère rural de la commune 1.4. Des nouvelles constructions qui devront s'inscrire en harmonie avec l'existant 2. Un développement économique futur en cohérence avec les caractéristiques communales et intercommunales 10 10 11 2.1. Permettre le maintien ou le développement des commerces de proximité 11 2.2. Développer les télécommunications haut débit 11 2.3. Développer le tissu artisanal sans pour autant créer de zone d'activités 11 2.4. Vers une logique de développement touristique intégrée 12 3. Un espace agricole dynamique et préservé 13 3.1. Limiter la consommation de foncier agricole 13 3.2. Préserver l'environnement des bâtiments d'exploitation pour éviter tout conflit 13 4. Veiller sur les richesses paysagères, environnementales et patrimoniales de la commune 14 4.1. Préserver les caractéristiques paysagères du territoire 14 4.2. Les problématiques environnementales au cœur du projet de PLU 14 4.3. Faire en sorte que le bâti respecte le caractère local 15 -1- 5. Améliorer les déplacements 16 5.1. Préserver les chemins ruraux 16 5.2. Maintenir le bourg comme un espace partagé entre voitures et piétons 16 Synthèse 17 -2- Introduction a) Contexte réglementaire Le Plan Local d’Urbanisme est un instrument de planification qui tient compte d’une volonté de développement de la collectivité. Il procède à une analyse des espaces et de leurs potentialités, ainsi qu’à l’estimation des besoins exprimés par les habitants. Le PLU se doit d’organiser l’avenir à court terme, de préparer le moyen terme et dans toute la mesure du possible, de ne pas contrarier le long terme que d’autres décideront et mettront en œuvre. Les principes issus de la loi « Solidarité et renouvellement Urbain » du 13/12/2000 et de la loi « Urbanisme et Habitat » du 02/07/2003 sont les suivants : Principe d’équilibre entre le développement urbain et le développement rural, préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières, protection des espaces naturels et des paysages. Principe du respect de l’environnement, qui implique notamment une utilisation économe de l’espace, la sauvegarde du patrimoine naturel et bâti, la maîtrise de l’extension urbaine, ainsi qu’une utilisation rationnelle des énergies renouvelables. Principes de diversité des fonctions urbaines et de mixité sociale, qui se traduisent par l’exigence d’un équilibre emploi/habitat et d’une diversité de l’offre concernant les logements (sociaux ou non). Principe de concertation autour des projets, et élargissement des discussions et débats avant la finalisation. Le projet d’aménagement et de développement durable (P.A.D.D.) a été introduit par la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbain du 13 décembre 2000. Il a pour objet de mieux maîtriser le développement des communes par une articulation plus précise des politiques d’urbanisme et des politiques environnementales. -3- L’article L 123-1-3 du Code de l’Urbanisme précise son contenu : Art. R.123-3 : "Le projet d'aménagement et de développement durables définit les orientations générales des politiques d'aménagement, d'équipement, d'urbanisme, de protection des espaces naturels, agricoles et forestiers, et de préservation ou de remise en bon état des continuités écologiques. Le projet d'aménagement et de développement durables arrête les orientations générales concernant l'habitat, les transports et les déplacements, le développement des communications numériques, l'équipement commercial, le développement économique et les loisirs, retenues pour l'ensemble de l'établissement public de coopération intercommunale ou de la commune. Il fixe des objectifs de modération de la consommation de l'espace et de lutte contre l'étalement urbain." Le PADD doit s’inscrire dans la logique du développement durable dont l’article L 121.1 du code de l’urbanisme précise la nature pour ce qui concerne : l'équilibre entre : - le renouvellement urbain, le développement urbain maîtrisé, la restructuration des espaces urbanisés, la revitalisation des centres urbains et ruraux ; - l'utilisation économe des espaces naturels, la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières, et la protection des sites, des milieux et paysages naturels ; - la sauvegarde des ensembles urbains et du patrimoine bâti remarquables ; la qualité urbaine, architecturale et paysagère des entrées de ville ; la diversité des fonctions urbaines et rurales et la mixité sociale dans l'habitat, en prévoyant des capacités de construction et de réhabilitation suffisantes pour la satisfaction, sans discrimination, des besoins présents et futurs en matière d'habitat, d'activités économiques, touristiques, sportives, culturelles et d'intérêt général ainsi que d'équipements publics et d'équipement commercial, en tenant compte en particulier des objectifs de répartition géographiquement équilibrée entre emploi, habitat, commerces et services, d'amélioration des performances énergétiques, de développement des communications électroniques, de diminution des obligations de déplacements et de développement des transports collectifs ; la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la maîtrise de l'énergie et la production énergétique à partir de sources renouvelables, la préservation de la qualité de l'air, de l'eau, du sol et du sous-sol, des ressources naturelles, de la biodiversité, des écosystèmes, des espaces verts, la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques, et la prévention des risques naturels prévisibles, des risques technologiques, des pollutions et des nuisances de toute nature. -4- Il est l’expression d’un projet politique, élaboré sous la responsabilité des élus. C’est un document simple, accessible à tous les citoyens. C’est un projet débattu, avec l’obligation de concertation et le débat en Conseil Municipal, deux mois au moins avant l’arrêt du projet de PLU. C’est un projet global embrassant l’ensemble des problématiques, afin d’apporter une réponse équilibrée aux besoins des habitants pour un territoire plus solidaire, mieux organisé, plus attractif. Le PADD devra être clair et précis sur les orientations du futur PLU, puisqu’il sera le guide auquel pourront se référer à tout moment les élus et les habitants tout au long de la validité du PLU. Deux documents doivent être cohérents avec le PADD : les orientations d’aménagement, obligatoires depuis la Loi Engagement National pour l’Environnement du 23 juillet 2010, pouvant notamment prendre la forme de schémas d’aménagement, lorsque la commune souhaite préciser les conditions d’aménagement de certains quartiers ou secteurs à mettre en valeur, à réhabiliter ou à restructurer ; et le règlement, pièce obligatoire. -5- b) Les orientations générales d'urbanisme et d'aménagement Elles s’appuient sur : une analyse des enjeux et principes révélés par le diagnostic de la commune, et une volonté exprimée par la commune en matière de choix et de perspectives de développement. La commune souhaite, à travers son document d’urbanisme, mettre tous les atouts de son côté afin d’organiser, de planifier et d’anticiper les projets de demain, tout en respectant les principes de développement durable, de renouvellement urbain, d’utilisation économe de l’espace, et de mixité urbaine. Le développement de l’urbanisation doit se poursuivre à un rythme modéré, en prenant en compte les caractéristiques naturelles et paysagères du territoire et les capacités des équipements publics présents sur la commune. Chaque grand axe comporte plusieurs orientations qui regroupent un ensemble de principes et de mesures qu’il est proposé de retenir pour le projet de PLU dans ses composantes graphiques et réglementaires. La commune souhaite, au travers de ce document, faire prévaloir l’intérêt général : les élus se sont donc attachés à appliquer des orientations en faveur de l’intérêt de toute la population communale, et non pas d’intérêts particuliers. -6- 1. Un scénario de développement urbain équilibré 1.1. Vers une poursuite du redressement démographique * A horizon 2025, les élus envisagent un objectif de 350 habitants 1 sur leur commune. Cela représente une croissance annuelle moyenne de 0,60 % sur la période 2010 – 2025. Il s’agit d’un objectif ambitieux mais réaliste au vu des investissements communaux récents et futurs pour relancer l’attractivité résidentielle, ainsi que loyers et prix de vente attractifs et des impôts locaux peu élevés. Pour mémoire, la croissance annuelle moyenne de la population de Montigny-en-Morvan : - a été de -1,20 % entre 1968 et 1999, - puis de -1,01 % sur la période 1999-2010. Les élus souhaitent poursuivre le redressement démographique de la commune et envisagent donc un taux de 0,60 % amenant la population de Montigny-en-Morvan à 350 habitants en 2025. Il existe une volonté forte d'investir pour que les habitants aiment leur village et aiment y vivre. L'objectif est de ne pas être un village dortoir, mais au contraire de disposer de commerces de proximité et d'animation. L'objectif de croissance démographique fixé par les élus de Montigny-en-Morvan Croissance annuelle moyenne 2010-2025 Objectif Pop 2025 0,60% 350 Croissance annuelle moyenne 1999-2010 -1,01% Pop 2010 320 1 Croissance annuelle moyenne 1968-1999 -1,20% Pop 1999 Pop 1968 358 520 L'autre scénario envisagé faisait état de 370 habitants à horizon 2025, soit 50 habitants de plus qu'en 2010. Malgré les ambitions de développement de la commune, ce scénario a été jugé trop déséquilibré (par rapport aux dernières décennies et aux communes alentours) puisqu'il représentait une croissance annuelle moyenne de 0,97 % sur le période 2010-2025. De plus, un tel scénario dépend aussi du projet de scierie industrielle sur la commune de Sardy-lès-Épiry. Or ce dernier semble provisoirement remis en cause. -7- 0,80% 0,60% 0,60% 0,40% 0,20% 0,00% -0,20% 1968-1999 1999-2010 2010-2025 -0,40% -0,60% -0,80% -1,00% -1,20% -1,40% -1,01% -1,20% * Parmi les nouveaux habitants qui peupleront Montigny-en-Morvan à horizon 2025, la commune souhaite accueillir en priorité des jeunes ménages avec enfants, ceci dans l’objectif primordial de maintenir l’école, d’assurer un meilleur équilibre dans la pyramide des âges, et une certaine mixité sociale. Les élus estiment que, pour un bon fonctionnement de l'école, il faut un minimum de 13 élèves sur la commune. La capacité d'accueil est, quant à elle, de 20 élèves sur la commune. Le tableau ci-dessous indique les effectifs scolaires enregistrés ces dernières années, ce qui permet de constater qu'un seuil critique (bas) a été atteint depuis l'année scolaire 2012-2013 : Année scolaire 2008-2009 2009-2010 2012-2013 2013-2014 Scolarisés à Montigny 20 18 14 13 NB : L'école de Montigny-en-Morvan fonctionne en regroupement pédagogique intercommunal avec celle de Blismes. Montigny-en-Morvan accueille les élèves de la toute petite section jusqu'au CP, alors que les CE1 au CM2 sont scolarisés à Blismes. * Développer, lorsqu'il s'agit de logements communaux, des logements dits très sociaux. A titre d'illustration, il est prévu de créer deux logements communaux dans une ancienne colonie actuellement vacante qui sera réhabilitée par la Mairie. -8- 1.2. Une volonté de maîtriser l'urbanisation A partir de l'objectif démographique fixé dans l'orientation 1.1, le nombre de constructions neuves qui pourrait être réalisé sur la période 2013-2025 a été estimé à 16. Il s'agit d'un rythme très modéré (à peine plus d'une construction neuve par an) qui témoigne d'une volonté des élus de maîtriser l'étalement urbain. Cet objectif résulte du croisement entre plusieurs données et des estimations prospectives. Tout d'abord, l'hypothèse retenue est que la taille moyenne des ménages s'abaisse à 1,83 en 2025, contre 1,91 en 2013. En effet, au niveau national, l'INSEE estime que la taille moyenne des ménages va passer de 2,25 en 2009 à 2,10 en 2025. Ensuite, a également été pris en compte un taux d'obsolescence des logements de l'ordre de 2 %. Concrètement, cela signifie que sur les 346 logements recensés au 1er janvier 2009, on estime que 7 sortiront du marché : c'est-à-dire qu'ils n'occuperont plus la fonction de logement à horizon 2025, et ce pour diverses raisons (maison qui tombe en ruine, logement qui est transformé en local, etc.). Enfin, parmi les 16 logements vacants et les 163 résidences secondaires recensés par l'INSEE, on estime que 15 d'entre eux seront remis sur le marché de la résidence principale, ce qui constitue un objectif volontariste. Pour preuve, sur les 31 nouveaux logements à produire, la part des réhabilitations serait ainsi à peu près égale (48 %) à celle des constructions neuves (52 %). Ménages suppl. 24 Scénario démographique retenu à horizon 2025 + 30 hab. Taille ménages 2025 (estimée) 1,83 Ménages 2025 Objectif Pop 2025 Taille ménages 2009 Ménages 2009 Pop 2009 191 350 1,91 167 319 Phénomène de décohabitation des ménages + 24 ménages Diminution de la taille moyenne des ménages Ménages 2025 = (pop.2025 / taille des ménages 2025) = 350 / 1,83 = 191 + 31 logements Obsolescence et fluidité du marché Logements 2025 = ménages supplémentaires + 7 -9- 16 constructions neuves / 15 réhabilitations (ou vacance résorbée) Effort de réhabilitation Remise sur le marché de 15 logements vacants ou RS = 31 - 15 = 16 1.3. Une consommation très modérée du foncier pour conserver le caractère rural de la commune * Les besoins en foncier constructible pour l'habitat ont été estimés à 2,63 hectares à horizon 2025. Cette estimation prend en compte une rétention foncière de 30 % et un objectif de densité moyenne de 8 logements neufs par hectare (soit 1 250 m² de terrain en moyenne par nouveau logement). Ce choix de densité se justifie notamment par la demande actuelle. Notons que la surface moyenne des terrains construits en 2011 dans la Nièvre est de 1 442 m² (source : DREAL - EPTB 2011), soit supérieure à ce qui est envisagé pour ces prochaines années à Montigny-en-Morvan. La densité annoncée est une moyenne à l'échelle de la commune : des distinctions pourront exister selon les secteurs, ce qui pourra éventuellement être traduit dans une Orientation d'Aménagement et de Programmation (OAP). Aussi, les élus précisent qu'un logement accueillant un jeune ménage avec enfants pourrait avoir 1 500 à 2 000 m² de terrain, alors qu'un logement pour une personne âgée pourrait se limiter à 500 m². Constructions neuves à horizon 2025 16 Objectif de densité 8 log./ha Equivalent foncier Taux de rétention Besoin en foncier (ha) foncière constructible (ha) 2,02 30% 2,63 1.4. Des nouvelles constructions qui devront s'inscrire en harmonie avec l'existant Les nouvelles constructions devront se développer en priorité dans le bourg, afin d'y maintenir une certaine animation et de profiter de la défense incendie qui vient d'y être achevée. De même, le schéma d'assainissement est en train d'être réalisé et aboutira à la couverture de l'ensemble du bourg en assainissement collectif. Une analyse du POS existant sera également effectuée afin de cibler au mieux les secteurs qui seront ouverts à l'urbanisation. - 10 - 2. Un développement économique en cohérence avec les caractéristiques communales et intercommunales 2.1. Permettre le maintien ou le développement des commerces de proximité L'objectif est de maintenir les commerces de proximité existants et, si possible, en accueillir de nouveaux : il s'agit d'une orientation prioritaire du projet communal. Pour cela, la présence de l'Internet haut débit dans le bourg est une bonne opportunité. 2.2. Développer les télécommunications haut débit Les élus partagent l'idée que le téléphone mobile et l'Internet haut débit sont devenus incontournables pour accueillir des ménages et des entreprises, mais n'ont que peu de leviers d'action pour faire évoluer favorablement la situation. Cependant, l'amélioration des télécommunications haut débit pourra être engagée, lorsque cela est possible, en cas de travaux sur la voirie ou les réseaux. 2.3. Développer le tissu artisanal sans pour autant créer de zone d'activités * Favoriser les occupations mixtes (habitat / commerces / activités) dans le tissu urbain, quand ces activités ne génèrent pas de nuisances excessives. La commune possède des locaux dans le bourg qui peuvent accueillir des activités : il convient donc de "faire vivre" ces bâtiments qui existent et qui aujourd'hui sont vacants. * En revanche, la commune ne souhaite pas définir de secteur réservé à l'accueil d'activités économiques, dans l'objectif premier de limiter la consommation de foncier agricole. - 11 - De plus, il s'agit de ne pas créer une zone d'activités concurrente à celle de Saint-Hilaire-en-Morvan, dans une logique intercommunale. Cette zone permettra d'ailleurs d'accueillir d'éventuelles activités qui seraient incompatibles avec une occupation mixte. 2.4. Vers une logique de développement touristique intégré Il existe sur sa commune un projet de création d'un espace de détente au lieu-dit Bonin. A partir du premier semestre 2014, les travaux (portés par la Communauté de Communes du Haut Morvan) devraient débuter et aboutir à la création de toilettes sèches, de poubelles, de bancs, d'un table d'orientation, de places de stationnement... Ce projet est à intégrer dans une stratégie de maintien sur la commune des touristes durant une journée complète (en les incitant parallèlement à se restaurer dans le bourg, par exemple). - 12 - 3. Un espace agricole préservé 3.1. Limiter la consommation de foncier agricole * Stopper le mitage urbain, en concentrant l'urbanisation à l'intérieur ou à proximité du tissu urbain existant. * Préserver les continuités agricoles sur les secteurs à urbanisation linéaire et sur des secteurs où l’urbanisation tend à fermer les espaces agricoles. Le but est d’éviter que des zones agricoles ne deviennent enclavées dans des zones urbaines. * Maintenir comme terres agricoles celles qui sont aujourd'hui en friche. 3.2. Préserver l'environnement des bâtiments d'exploitation pour éviter tout conflit * Conforter les périmètres des installations classées ou soumises à réglementation, surtout de celles qui se localisent à proximité des espaces bâtis : l'objectif est qu'il n'y ait pas de conflit entre les rurbains et les ruraux. * Anticiper nécessairement les projets éventuels des exploitants, ainsi que les éventuels changements de vocation. - 13 - 4. Veiller sur les richesses paysagères, environnementales et patrimoniales de la commune 4.1. Préserver les caractéristiques paysagères du territoire * Continuer à préserver le maillage bocager de façon à assurer un bon écoulement des eaux, à maintenir les continuités et les habitats écologiques (pour la faune), et à préserver l'identité morvandelle. Pour les élus, il est impératif qu'il y ait une prise de conscience générale pour les générations futures : il n'y aurait plus de Morvan sans son maillage bocager. * Ne pas étendre le bourg au-delà de ses limites actuelles. * En revanche, aucune vue particulièrement remarquable n'est à préserver en priorité puisque tous les cônes de vue ont déjà été construits. 4.2. Les problématiques environnementales au cœur du projet de PLU * Ne pas entraver l'efficacité énergétique des nouvelles constructions, notamment en autorisant les installations visant à réduire les consommations d'énergie (ex : panneaux solaires), à la seule condition que cela ne dénature pas les paysages. * Protéger les cours d'eau et les zones humides, en limitant au maximum les constructions aux abords. * Inciter au développement durable en autorisant la mise en place d'équipements comme une chaufferie bois (qui existe déjà), à l'exception de ceux qui sont contraire à la préservation des paysages (comme les éoliennes). - 14 - * Les élus ne souhaitent pas utiliser l'outil espace boisé classé en raison de l'inadaptation de ce zonage aux grands boisements. 4.3. Faire en sorte que le bâti respecte le caractère local "L'usage d'un bâtiment appartient à son propriétaire, sa beauté appartient à tout le monde" (Victor Hugo) * L'élaboration des pièces suivantes du PLU nécessitera de respecter les préconisations du Parc naturel régional du Morvan afin d'appliquer cette orientation. Respecter le style local consistera par exemple en l'édification de maisons à deux pans de toiture. * Permettre le changement de destination des bâtiments agricoles qui possèdent un intérêt architectural et patrimonial, de façon à ce qu'ils puissent occuper une autre fonction (habitat, hébergement touristique...) une fois l'activité agricole stoppée. - 15 - 5. Améliorer les déplacements 5.1. Préserver les chemins ruraux Certains chemins ne sont pas toujours entretenus par les agriculteurs. Par ailleurs, préserver les chemins communaux est indispensable car ils permettent la randonnée et participent à la qualité paysagère et environnementale du territoire. 5.2. Maintenir le bourg comme un espace partagé entre voitures et piétons Cette orientation se traduit par exemple par l'absence de projet de trottoir car Montigny-en-Morvan reste un bourg rural. - 16 - SYNTHESE 1. Un scénario de développement urbain équilibré 1.1. Vers une poursuite du redressement démographique 1.2. Une volonté de maîtriser l'urbanisation 1.3. Une consommation très modérée du foncier pour conserver le caractère rural de la commune 1.4. Des nouvelles constructions qui devront s'inscrire en harmonie avec l'existant 2. Un développement économique futur en cohérence avec les caractéristiques communales et intercommunales 2.1. Permettre le maintien ou le développement des commerces de proximité 2.2. Développer les télécommunications haut débit 2.3. Développer le tissu artisanal sans pour autant créer de zone d'activités 2.4. Vers une logique de développement touristique intégré 3. Un espace agricole préservé 3.1. Limiter la consommation de foncier agricole 3.2. Préserver l'environnement des bâtiments d'exploitation pour éviter tout conflit 4. Veiller sur les richesses paysagères, environnementales et patrimoniales de la commune 4.1. Préserver les caractéristiques paysagères du territoire 4.2. Les problématiques environnementales au cœur du projet de PLU 4.3. Faire en sorte que le bâti respecte le caractère local 5. Améliorer les déplacements 5.1. Préserver les chemins ruraux 5.2. Maintenir le bourg comme un espace partagé entre voitures et piétons - 17 - - 18 -