Vidéotron – ÉTS – Ericsson – QI Les pieds au Québec, les yeux sur

Transcription

Vidéotron – ÉTS – Ericsson – QI Les pieds au Québec, les yeux sur
3
PARTENARIAT
Vidéotron – ÉTS –
Ericsson – QI
|
Volume 12, numéro 2 Automne 2016
4
CENTECH
Les pieds au Québec,
les yeux sur le monde!
5
Deux prestigieux prix
pour la Maison des étudiants
8
RECHERCHE
Inauguration de deux chaires
de recherche ÉTS
14
INFLUENCE SUR
LES MÉDIAS SOCIAUX
L’ÉTS au 4e rang
sur 18 universités
québécoises
SOMMAIRE
MOT DU DIRECTEUR DES COMMUNICATIONS
|
Volume 12, numéro 2 Automne 2016
Vidéotron, Ericsson, l’ÉTS et le
Quartier de l’innovation s’associent 3
Le Centech de l’ÉTS
Les pieds au Québec, les yeux sur le monde! 4
Maison des étudiants
Deux prestigieux prix 5
Aérospatiale
AÉROÉTS et la 4e révolution industrielle 7
RECHERCHE
Deux nouvelles chaires de recherche ÉTS
Intelligence artificielle et térahertz 8
iLab-Spine devient un
laboratoire international associé
Rita Noumeir
9
10
11
12
13
Influence sur les médias sociaux
L’ÉTS au 4e rang sur
18 universités québécoises 14
CHANTIERS ÉTS
15
Nüvü Caméras au
Carrefour d’innovation INGO 15
Georges Kaddoum
René jr Landry
Danielle Monfet
DÉVELOPPEMENT DURABLE
Efficacité énergétique
L’ÉTS, leader québécois
du milieu universitaire 16
Une borne de réparation de vélo
en libre-service à l’ÉTS 16
EcoTuned Automobile au World Electric
Vehicle Symposium and Exhibition 17
HONNEURS ET DISTINCTIONS
Université du Québec
André Côté Claude Olivier
18
18
Ambrish Chandra, fellow de
l’Académie canadienne du génie
19
Gala Forces AVENIR
20
PRECI 2016
Un appui... providentiel 20
Un projet étudiant dans la stratosphère 21
DU CÔTÉ DES ÉTUDIANTS
22
À L’AUTOMNE, L’ÉTS RÉCOLTE...
DES PREMIÈRES!
C’EST BIEN CONNU : l’automne est la saison par excellence des récoltes. Et l’ÉTS participe
à cette formidable tradition bien de chez nous en récoltant... des premières, ainsi que le révèlent
les prochaines pages.
En tête, la création – née d’un partenariat innovant entre Vidéotron, Ericsson, l’ÉTS et le
Quartier de l’innovation – du premier laboratoire à ciel ouvert de la vie intelligente au Canada,
un laboratoire inclusif qui permettra de tester sur le terrain des applications technologiques qui
pourraient améliorer et simplifier le quotidien des Québécois.
Une première environnementale, aussi, puisqu’on apprenait récemment que l’École occupe –
et de loin – la première position en matière d’efficacité énergétique au sein du réseau universitaire
canadien, étant 62 % plus performante que la moyenne québécoise et 64 % que la moyenne des
établissements d’enseignement canadiens! Première, également, sur le plan de la recherche, avec
le lancement de deux nouvelles chaires : la Chaire de recherche ÉTS sur l’intelligence artificielle
en imagerie médicale et la Chaire de recherche ÉTS en optoélectronique térahertz.
Et pourquoi pas un prix, cette fois pour Mecademic, une jeune entreprise
fondée au Centech en 2013 et qui a permis à l’École de se distinguer au
gala Forces AVENIR tenu en septembre dans la catégorie Entrepreneuriat,
affaires et vie économique. Bravo à ses fondateurs, Jonathan Coulombe
et Éric Boutet, deux étudiants de génie électrique aujourd’hui diplômés.
S’agissant du Centech, qui célèbre cette année ses 20 ans, plusieurs
seront sans doute captivés par notre récit sur la mutation du centre et
son intention, en passant du statut d’incubateur à celui d’accélérateur
et de propulseur, de devenir l’une des meilleures rampes de lancement
technologique au monde. D’autres premières en vue?
Toujours au chapitre des traditions, L’ÉTS@360° est
aussi heureux de vous présenter les travaux de quatre de ses
chercheurs, en l’occurrence Rita Noumeir, René jr Landry,
Georges Kaddoum et Danielle Monfet.
Enfin, faisons-nous plaisir encore une fois avec une
nouvelle qui est tombée tout récemment. Selon Klout,
un des plus importants outils de mesure de l’influence
sur les réseaux sociaux, l’ÉTS arrive au quatrième rang
des universités québécoises les plus influentes sur
les médias sociaux et au premier parmi les universités
de taille comparable à la sienne! Un atout pour rayonner
et recruter les meilleurs? Je vous laisse répondre.
Bonne lecture!
Antoine Landry
est une publication de
l’École de technologie supérieure.
L’ÉTS est une constituante du réseau
de l’Université du Québec.
DES NOUVELLES DU
FONDS DE DÉVELOPPEMENT
L’industrie financière investit à l’ÉTS
28
30
Roger Lincourt
L’homme au cœur de la campagne majeure
de financement de l’ÉTS 31
Trois nouveaux fonds dédiés
|
|
2 L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016
ISSN 1715-8850
RETOURNER TOUTE CORRESPONDANCE
NE POUVANT ÊTRE LIVRÉE AU CANADA À :
École de technologie supérieure,
Fonds de développement de l’ÉTS
1100, rue Notre-Dame Ouest
Montréal (Québec) H3C 1K3
RÉDACTION
RÉDACTRICE EN CHEF
POSTE-PUBLICATIONS CANADIENNES
Olivier Audet, Stéphanie Benoît,
Emmanuelle Berthou, Chantal Crevier,
Cindy Deslippes-Gauthier, Brigitte Dion,
Manon Lamoureux
Manon Lamoureux
Numéro de convention 40064135
PHOTOS
INFORMATION
Lino Cipresso,
Gilbert Duclos, ÉTS
ONT COLLABORÉ À CE NUMÉRO
Couverture
École de technologie supérieure
1100, rue Notre-Dame Ouest
Montréal (Québec) H3C 1K3
Tél. : 514 396-8445
[email protected]
www.etsmtl.ca
André Bisson, Brigitte Boucher,
Alexandre Goulet, Mathieu Bergeron,
Stéphanie-Élizabeth Le Sieur,
Charles-Alexandre Mignacca,
Matthieu Sauvé
Stéphane Brügger
INFOGRAPHIE
Lorraine Cusson
UN PARTENARIAT INNOVANT
VIDÉOTRON, ERICSSON, L’ÉTS ET LE QUARTIER DE L’INNOVATION
S’ASSOCIENT POUR CRÉER LE PREMIER LABORATOIRE À CIEL OUVERT
DE LA VIE INTELLIGENTE AU CANADA
Vidéotron, Ericsson, l’École de technologie
supérieure et le Quartier de l’innovation (QI)
se sont unis pour créer le premier labo­
ratoire à ciel ouvert de la vie intelligente,
le premier du genre au Canada.
CE LABORATOIRE sera situé au cœur du
Quartier de l’innovation et permettra de tester
toutes les facettes associées à la nouvelle
industrie des télécommunications de cinquième
génération, sur le terrain, dans des conditions
réelles, des applications technologiques
concrètes qui pourront améliorer et simplifier
le quotidien des Québécois.
Cette collaboration unique permettra de
regrouper expertise, savoir et technologie
en vue de mettre en place quelques-uns des
jalons de la vie intelligente. Le laboratoire sera
également un modèle de collaboration où la
communauté, la municipalité, l’enseignement
supérieur, l’industrie manufacturière et
l’industrie des télécommunications cohabiteront
pour participer à cette révolution technologique.
Le laboratoire se veut inclusif. Dès sa
mise sur pied, ses portes seront grandes
ouvertes aux entrepreneurs technologiques
et développeurs montréalais gravitant autour
de l’écosystème industriel des TIC et désirant
participer au projet.
La résidence étudiante intelligente :
un premier projet concret
Les premiers témoins privilégiés de ce grand
laboratoire seront les étudiants de l’ÉTS. Ces
derniers bénéficieront dès le début de 2017
de l’expertise des divers partenaires au cœur
même de leur campus. Ainsi, les étudiants en
résidence vivront l’expérience de la « maison
connectée » dans laquelle la gestion de tout
l’environnement s’appuiera sur l’analyse des
données produites par de multiples objets
de leur quotidien.
Innover et se dépasser
« Nous sommes très fiers d’avoir initié la
création de ce premier laboratoire de la vie
intelligente et d’avoir réuni des partenaires de
renom autour d’un objectif commun, celui de
s’engager, plus que jamais, dans l’instauration
De gauche à droite, Pierre Dumouchel, Graham Osborne, Manon Brouillette et Damien Silès
lors de l’annonce de la création du laboratoire à ciel ouvert, le 19 septembre dernier.
d’un écosystème d’innovation dans la métropole. Pour Vidéotron, ce laboratoire sera un
outil supplémentaire permettant d’identifier
les applications et services qui réussiront
le mieux à améliorer et simplifier le quotidien
des consommateurs, de même que ceux qui
créeront le plus de valeur pour les entreprises »,
a souligné Manon Brouillette, présidente et
chef de la direction de Vidéotron.
« La contribution de l’ÉTS est de deux
niveaux. Tout d’abord, celui des connaissances,
de l’expertise de pointe et des talents des
professeurs, des chercheurs et des étudiants
de l’École associés à ce laboratoire à ciel
ouvert. De plus, le campus sera le lieu d’expé­
rimentation, d’apprentissage pratique et de
développement de compétences pour les
étudiants et nos partenaires dans cette initiative
innovante de collaboration », a mentionné le
directeur général de l’ÉTS, Pierre Dumouchel.
« En formant un partenariat visant à créer
le plus grand laboratoire à ciel ouvert au
Canada, nous fournissons un terrain de jeux aux
entrepreneurs et étudiants afin qu’ils se prépa­
rent au monde de demain, a déclaré Graham
Osborne, président d’Ericsson Canada. Chez
Ericsson, nous sommes ravis de contribuer à
ce projet par notre leadership en matière de
technologie, notre connaissance mondiale des
villes intelligentes et, surtout, nos gens. »
« Le Quartier de l’innovation est un terrain
de jeux majeur pour l’innovation et la créativité
montréalaises. C’est également un catalyseur
qui favorise le développement de la ville. Il est
donc tout à fait naturel que ce laboratoire à ciel
ouvert se déploie sur le territoire du QI. Nous
sommes fiers de participer à ce projet unique
au Canada, qui contribuera au rayonnement
du quartier et de la métropole », a déclaré
Damien Silès, directeur général du Quartier
de l’innovation.
« Ce premier laboratoire à ciel ouvert
canalisera l’innovation institutionnelle et le
dynamisme de nos entreprises en démarrage
en vue de tester des solutions audacieuses
à des problèmes urbains. Plus que jamais,
Montréal montre son leadership en matière de
ville intelligente par des projets structurants qui
viennent bonifier la qualité de vie des citoyens
et favoriser le développement économique
de la métropole », a ajouté Harout Chitilian,
vice-président du comité exécutif de la Ville de
Montréal, responsable de la ville intelligente et
des technologies de l’information.
|
|
L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016
3
LE CENTECH DE L’ÉTS
« LE CENTECH
LES PIEDS AU QUÉBEC,
LES YEUX SUR LE MONDE!
A POUR RÔLE
C’est un vent très puissant qui souffle sur les 20 bougies
qui ornent le gâteau anniversaire du Centech cette année!
Créé en 1996, l’endroit vit en effet une mutation en profondeur
dont l’objectif est clair : faire du Centech l’une des meilleures
rampes de lancement technologique au monde.
AU STADE DE
D’AMENER
L’INNOVATION
TECHNOLOGIQUE
COMMERCIALISATION
SUR LE MARCHÉ
ET DE LANCER
« LE CYCLE qui permet de transformer une bonne idée en
un produit technologique susceptible d’intéresser le marché est
très court et très complexe, car il requiert la mise à contribution
de nombreuses expertises, explique le nouveau directeur
général du Centech, Richard Chénier, un visage bien connu à
l’ÉTS puisqu’il assumait auparavant la direction d’ÉTS formation,
le service de formation continue. « Le mythe de l’inventeur qui,
tout seul, connaît un succès mondial est irréaliste. Ce ne sont
pas toujours les meilleures technologies qui deviennent des
succès d’affaires. La technologie est un volet parmi d’autres
encore plus importants. C’est pour cette raison que le Centech
existe, pour transformer les technopreneurs en entrepreneurs en
créant autour d’eux un écosystème qui va les aider à réussir. »
L’AVENIR SERA TECHNOLOGIQUE
ET LE CENTECH SERA DE LA PARTIE
Soutenir l’entrepreneuriat
Le réalignement stratégique du Centech s’inscrit dans le
droit fil de la mission de l’ÉTS et de la volonté de l’École de
soutenir le développement de l’entrepreneuriat technologique,
une volonté exprimée haut et fort par son directeur général,
Pierre Dumouchel, au printemps 2014.
« En termes simples, le Québec ne forme pas assez d’entre­
preneurs. Une récente étude stipulait que le Québec est la
province qui produit le moins d’entrepreneurs au Canada. Or,
pour une école de génie appliqué comme l’ÉTS, la préparation
à la carrière entrepreneuriale est une nécessité absolue »,
avait affirmé M. Dumouchel à l’occasion d’une allocution
prononcée à l’École.
UNE AMBITION AFFICHÉE ET... RÉALISTE
L’orientation stratégique dictée par la mission renouvelée du Centech est
sans équivoque. Le Centech est désormais là pour conseiller, stimuler et
propulser les entreprises et les entrepreneurs visionnaires qui mettent au
point des technologies de haut niveau à fort potentiel commercial à l’échelle
inter­nationale. La part du rêve? Que non! Preuve que l’accélérateur vise
juste : il attire déjà, quelques mois à peine après sa reconfiguration, des
entrepreneurs provenant de l’étranger!
|
|
4 L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016
DES ENTREPRISES. »
Richard Chénier
La nouvelle direction générale du Centech s’est donc imposé
une obligation de résultats, soit d’accueillir et de soutenir des
projets dont le potentiel commercial à l’échelle mondiale ne
fait pas de doute. « L’idée initiale que propose un candidat n’est
que le début d’un processus dont la plupart des gens ignorent à
quel point il est difficile et exigeant. Il faut rapidement aider les
entrepreneurs technologiques à valider leurs projets en fonction
des besoins des clients potentiels plutôt que de proposer à
des clients une technologie qu’on a développée en vase clos.
C’est à partir de là que nous pourrons aider ces entrepreneurs à
transformer leur idée pour qu’elle prenne vie dans la réalité. »,
explique Richard Chénier.
Deux nouveaux programmes, bientôt quatre
Pour remplir sa mission, le « Centech 4.0 » – ainsi que s’amuse
à le nommer son directeur – a déjà mis deux nouveaux
programmes en place à l’intention des entreprises en démarrage.
Le premier, le Centech Accélération, est un programme
de 12 semaines qui accueille trois cohortes d’entrepreneurs –
de l’ÉTS ou d’ailleurs – par année. À cette étape, quatre
objectifs précis sont visés : valider et mesurer le potentiel réel
des projets d’entreprise auprès de leurs clients, déterminer le
produit minimal viable, valider le modèle d’affaires des entrepreneurs en devenir et les conscientiser face aux diffé­rentes
dimensions du succès d’une entreprise, entre autres sur les
plans de l’attitude et des aspects juridiques, financiers, design,
marketing et vente.
« Un des éléments qui fait la valeur ajoutée du programme
Accélération est que d’entrée de jeu, il confronte les entre­
preneurs à la vraie vie, en les amenant à vérifier si leur idée
peut réellement trouver un marché. Déjà, nous avons vu des
projets être abandonnés après seulement une ou deux semaines
faute de preneurs. Cela peut sembler cruel, mais ce n’est pas le
cas. En plus d’éviter à plusieurs personnes, dont l’idéateur, de
perdre du temps avec un projet qui n’est pas viable, cela peut
permettre au candidat de rebondir et de travailler tout de suite
sur autre chose », indique Richard Chénier.
LES STARS MONTANTES DU CENTECH
Une fois la première étape franchie, les entrepreneurs sont
invités à passer au second programme mis à leur disposition, le
Centech Propulsion. D’une durée de deux ans, ce programme
permet aux entrepreneurs de bénéficier d’un accompagnement
pour élaborer une structure d’entreprise saine, finaliser leur
produit et travailler à sa commercialisation. Une foule de services
leur sont alors offerts, dont l’accès à un programme exclusif
de bourses.
Solidement lancé sur ses nouveaux rails, le Centech peaufine déjà un troisième programme, le Centech International,
un programme « d’atterrissage » qui permet à des entreprises
technologiques qui ont franchi l’étape du démarrage de venir
s’installer à Montréal pour développer de nouveaux marchés,
et inversement. Également, Le Centech prépare aussi un
programme pour les grandes entreprises, afin de permettre
à ces dernières de concevoir de nouveaux produits avec l’agilité
des entreprises en démarrage.
Toutes les boules de cristal le laissent voir : l’avenir du
Québec passera en bonne partie par la filière technologique,
qui nous prépare ce qu’il est déjà convenu d’appeler « la vie
intelligente » où l’humain, le numérique et l’objet se rencontrent
pour faire un tout, un monde qui ouvre un nombre phénoménal de
portes. Or, selon Richard Chénier, les entreprises technologiques
sont parmi les plus complexes à mettre sur pied. D’où la décision
hautement stratégique d’entourer et d’aider les meilleurs afin
qu’ils puissent percer dans un marché mondial hyper concurrentiel.
Montréal fait déjà partie des écosystèmes d’accélération
d’entreprise technologique parmi les meilleurs au monde. L’ÉTS
et le Centech contribueront à cet effort pour que nous puissions
conserver, voire améliorer, collectivement, cette position fort
enviable!
MAISON DES ÉTUDIANTS
DEUX
PRESTIGIEUX PRIX
Après avoir reçu un Prix d’excellence de la construc­
tion en acier de l’ICCA, la Maison des étudiants a retenu
l’attention pour son architecture particulièrement
réussie. En effet, le projet mené par la firme Menkès
Shooner Dagenais LeTourneux Architectes a été primé
lors de la 19e édition des Canadian Interiors’ Best of
Canada Awards et reçu un American Architecture Prize.
Un prix de design intérieur
Chaque année, le magazine Canadian Interiors décerne des
prix pour les projets et produits de design d’intérieur qui
se sont démarqués pendant la dernière année. Avec ses
aménagements spacieux, lumineux et stylisés, la Maison
des étudiants de l’ÉTS a particulièrement retenu l’attention
des juges. Le bâtiment a remporté un prix dans la catégorie
« Institutionnelle »! La Maison des étudiants figure par ailleurs
dans le numéro spécial de septembre-octobre du magazine.
Une première reconnaissance internationale
L’American Architecture Prize (APP) est un concours international récompensant les meilleurs projets d’architecture, de
design intérieur et d’architecture de paysage. Cette année, la
Maison des étudiants a obtenu un prix Bronze dans la catégorie
Éducation.
Les projets gagnants ont été remis le 25 octobre lors d’une
cérémonie tenue au Cooper Hewitt Smithsonian Design Museum
de New York et publiés dans l’AAP Book of Architecture,
un guide annuel distribué à travers un réseau de musées
et de librairies de design internationaux.
INCUBATEUR OU ACCÉLÉRATEUR?
S’il s’est déjà présenté comme un incubateur, le Centech revendique
plutôt aujourd’hui le statut d’accélérateur. La différence entre les deux?
L’incubateur s’adresse généralement aux entrepreneurs qui en sont encore
à un stade relativement préliminaire de leur projet, dont ils sont encore à
définir les contours. S’il offre des services comparables, auxquels peuvent
cependant s’ajouter un soutien financier substantiel et des conseils sur
la gestion d’une organisation, l’accélérateur cible plutôt les entreprises
en début de croissance. « La R et D fait partie des responsabilités des entre­
prises. Le Centech, lui, a pour rôle d’amener l’innovation technologique
au stade de commercialisation sur le marché et de lancer des entreprises,
explique Richard Chénier. Ce sont deux choses très différentes. »
Inaugurée il y a un an, la Maison des étudiants abrite plusieurs services
et espaces destinés aux étudiants ainsi qu’ÉTS formation, le centre de
formation continue de l’établissement. Le rez-de-chaussée est en partie
occupé par une institution financière et une pharmacie.
|
|
L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016
5
PHOTO : STÉPHANE BRÜGGER
Selon Richard Chénier, quelques-uns des projets en cours au Centech annoncent des succès qui pourraient avoir des échos planétaires et atteindre
des niveaux de capitalisation étonnants. Parmi ceux-ci, Audible Reality,
un concept révolutionnaire de son en 3D; Sollum, une lumière artificielle
qui imite parfaitement la lumière naturelle; EVEY, le premier assistant
personnel intelligent qui assure le confort de la maison en gérant
l’ensemble de ses objets connectés; FZ Engineering, un procédé révolutionnaire de finition de surface pour les pièces métalliques et plastiques
imprimées par une imprimante 3D; et EcoTuned Automobile, qui
transforme des camionnettes polluantes en véhicules électriques grâce
au premier système motopropulseur réutilisable au monde.
DEVENEZ CLIENT CHEZ FÉRIQUE
INVITEZ UN PROCHE
COUREZ LA CHANCE DE GAGNER* :
1 000 $ pour la personne invitée
1 000 $ pour vous !
SEPTEMBRE
OCTOBRE
NOVEMBRE
10 PRIX
10 PRIX
10 PRIX
Investir dans les Fonds FÉRIQUE pourrait être
doublement payant.*
Découvrez-le au ferique.com/invitez
Les Fonds FÉRIQUE, au service des ingénieurs
et diplômés en génie, de leurs familles et de
leurs entreprises depuis plus de 40 ans.
* Certaines conditions s’appliquent. Voir les règlements du concours au ferique.com/invitez.
FÉRIQUE est une marque enregistrée de Gestion FÉRIQUE et est utilisée sous licence par sa filiale, Services d’investissement FÉRIQUE. Gestion FÉRIQUE est
un gestionnaire de fonds d’investissement et assume la gestion des Fonds FÉRIQUE. Services d’investissement FÉRIQUE est un courtier en épargne collective
et cabinet de planification financière et est le placeur principal des Fonds FÉRIQUE. Veuillez noter qu’à des fins commerciales, Services d’investissement
FÉRIQUE est aussi dentifié en langue anglaise sous le nom de FÉRIQUE Investment Services. Un placement dans un organisme de placement collectif peut
donner lieu à des frais de courtage, des commissions de suivi, des frais de gestion et d’autres frais. Les ratios de frais de gestion varient d’une année à l’autre.
Veuillez lire le prospectus avant d’effectuer un placement. Les organismes de placement collectif ne sont pas garantis, leur valeur fluctue souvent et leur
rendement passé n’est pas indicatif de leur rendement futur.
AÉROSPATIALE
AÉROÉTS ET LA 4e RÉVOLUTION INDUSTRIELLE
La quatrième révolution industrielle génère à la fois les rêves les plus fous
et les scénarios les plus pessimistes, notamment sur le plan de l’emploi.
Aucune industrie, pas même celle de l’aérospatiale, n’est à l’abri
de cette révolution dominée entre autres par l’essor de l’infonuagique,
des données massives et de l’intelligence artificielle.
Pour aider les PME québécoises à prendre ce virage, l’ÉTS a lancé
à la fin du mois de septembre « Aérospatiale 4.0 », un programme
intégré de recherche, d’enseignement et de formation.
« AVEC la mise en place d’un
programme spécialisé en industrie 4.0
appliquée à l’aérospatiale, l’ÉTS se
positionne à l’avant-garde des universités
canadiennes », explique avec fierté Hany Moustapha, professeur au
Département de génie mécanique et directeur d’AÉROÉTS, l’entité qui
regroupe les forces vives de l’École en matière d’aérospatiale.
Le nouveau programme s’inscrit dans l’esprit de la Stratégie québécoise de l’aérospatiale 2016-2026, présentée en mai dernier par le
gouvernement du Québec. On y indique que des initiatives doivent être
lancées pour accompagner les entreprises québécoises dans ce virage.
« C’est vrai que tous les efforts doivent être déployés pour préserver
la compétitivité de l’industrie aérospatiale. Celle-ci occupe une place
stratégique au sein de l’économie québécoise avec ses 40 000 emplois,
200 entreprises et des ventes annuelles de 15,5 milliards de dollars »,
rappelle le directeur d’AÉROÉTS.
« Malgré une utilisation accrue de la robotique et de l’informatisation,
plusieurs études démontrent que nous connaîtrons une augmentation
nette des emplois pendant cette 4e révolution industrielle. Le défi
consistera cependant à conserver les effectifs, à revoir les modèles
organisationnels, à procéder à un recrutement stratégique et à planifier
les besoins en main-d’œuvre », explique M. Moustapha.
Bref, comme la robotisation occupe une place importante dans
l’industrie aérospatiale 4.0, il faut former le personnel qui concevra
les robots, mais aussi celui qui aura à les programmer, à les superviser,
à les réparer et à les entretenir.
Pour aider les travailleurs à développer cet éventail de compétences,
l’ÉTS a conçu des séminaires et des formations continues de courte
durée. Ainsi, les gestionnaires, les ingénieurs, les techniciens et les
ouvriers de l’aérospatiale ont été invités à suivre des formations dès
novembre. Celles-ci portent notamment sur l’intelligence artificielle,
la robotique collaborative, la fabrication additive et la sécurité des
mégadonnées.
...et plus!
La recherche branchée
sur les besoins de
l’entreprise 4.0
Tous les enjeux liés aux fonctions
de l’entreprise peuvent aussi être
scrutés dans le cadre du volet
recherche d’« Aérospatiale 4.0 »,
qu’il s’agisse du numérique, de
la simulation et de l’intégration
de la conception, de la fabrication, de l’entretien et de la
chaîne d’approvisionnement,
du service à la clientèle ou des
ressources humaines.
« Nos chercheurs peuvent
notamment évaluer le degré
de maturité d’une entreprise et
déterminer les étapes qu’il lui
reste à accomplir pour atteindre
le statut d’entreprise 4.0. »,
explique Hany Moustapha.
Les experts de l’ÉTS peuvent
Hany Moustapha,
aussi aider une entreprise à faire
directeur d’AÉROÉTS et
professeur au Département
face à un enjeu particulier, au
de génie mécanique de l’ÉTS.
moyen d’un projet de recherche,
par exemple.
« Je crois qu’un travailleur et qu’une PME trouveront chez nous tous
les outils dont ils ont besoin pour faire face à cet important changement
de paradigme », conclut Hany Moustapha.
Avec 56 professeurs, 1000 étudiants et stagiaires, 70 partenaires
industriels, 14 laboratoires et 10 chaires de recherche, AÉROÉTS est
à la fine pointe de l’innovation en aérospatiale. Il est donc difficile de
trouver mieux.
Nous offrons dorénavant aux lecteurs de L’ÉTS@360˚
une version augmentée de notre publication. En effet,
il est possible de lire directement en ligne l’ensemble
Pour recevoir une alerte lors de la parution
des prochains numéros, inscrivez-vous en
ligne à http://bit.ly/ETSa360.
de ce journal à www.etsmtl.ca/ets360
Des liens menant à un supplément d’information relative
au sujet de certains articles sont maintenant inclus.
Il s’agit de sites web complémentaires, de photos,
de documents vidéo, etc.
Faites-nous savoir également si vous
désirez toujours recevoir la version papier
à [email protected].
|
|
L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016
7
RECHERCHE
DEUX NOUVELLES CHAIRES DE RECHERCHE ÉTS
INTELLIGENCE ARTIFICIELLE ET TÉRAHERTZ
L’ÉTS lançait le 4 octobre dernier deux nouvelles chaires: la Chaire de recherche ÉTS sur l’intelligence artificielle en imagerie
médicale et la Chaire de recherche ÉTS en optoélectronique térahertz (THz). Dirigées respectivement par les professeurs
Ismail Ben Ayed et François Blanchard, ces deux chaires recevront chacune 100 000 $ sur trois ans de l’ÉTS.
CHAIRE DE RECHERCHE ÉTS
EN OPTOÉLECTRONIQUE
TÉRAHERTZ (THZ)
CHAIRE DE RECHERCHE ÉTS
SUR L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE
EN IMAGERIE MÉDICALE
LES ONDES électromagnétiques de fréquences térahertz
SI les radiologistes, les chirurgiens et autres professionnels de la santé
(THz), qui se situent à la frontière des micro-ondes et de la lumière
infrarouge, ont non seulement la capacité de pénétrer la matière,
là où le visible et l’infrarouge n’y parviennent pas, mais aussi d’en
analyser la composition chimique.
En dépit de leurs caractéristiques prometteuses, les THz ont
surtout été utilisées dans le domaine spatial, plus particulièrement
en chimie interstellaire. Et bien que les scientifiques s’y intéressent depuis longtemps, cette région spectrale demeure quasi
inexplorée.
Il faut dire que, pendant longtemps, les techniques pour
générer ou détecter ces ondes étaient soit inexistantes, soit trop
coûteuses. L’avènement des lasers à impulsion ultrarapide et le
développement des nanotechnologies ont toutefois changé la
donne en permettant de sonder la matière à ces fréquences, et ce,
très rapidement, soit dans un horizon temporel qui se mesure en
picosecondes.
Aujourd’hui, les térahertz suscitent beaucoup d’intérêt dans
plusieurs domaines, qu’il s’agisse du secteur manufacturier, des
télécommunications, du monde médical ou encore de la défense.
Actuellement, les connaissances en matière de térahertz sont
surtout entre les mains de chercheurs spécialisés en physique et
en chimie. Pour percer le milieu industriel, les térahertz doivent
passer sous la loupe des ingénieurs d’application.
C’est ce que fera François Blanchard, professeur-chercheur au
Département de génie électrique. Sa nouvelle chaire lui permettra d’acquérir des équipements en vue de générer et de détecter
les ondes THz. Avec ses étudiants, il sera en mesure de mieux
comprendre les térahertz, de développer de nouvelles méthodes
d’analyse de la matière et de nouveaux outils.
« Notre défi, a-t-il conclu lors de l’inauguration de sa chaire,
visera à simplifier les solutions, à contrôler les mesures pour
réduire les coûts et à normaliser les méthodes ».
pouvaient reconnaître ou confirmer les anomalies plus facilement à l’aide
d’outils performants en mesure d’analyser des milliers d’images, les patients
obtiendraient des traitements plus rapides et plus précis. Ils pourraient même,
dans certains cas, éviter une chirurgie inappropriée. Or, le diagnostic par
imagerie se base essentiellement sur l’interprétation humaine. De plus, la
quantité d’information à compiler et à traiter est incalculable pour les cliniciens.
L’intelligence artificielle pourrait toutefois venir à leur rescousse.
Telle est la prémisse d’Ismail Ben Ayed, professeur au Département de génie
de la production automatisée et titulaire de la toute nouvelle Chaire ÉTS sur
l’intelligence artificielle en imagerie médicale.
Grâce à ses travaux et à ceux de son équipe, le professeur Ben Ayed compte
développer des outils diagnostics qui amélioreront le traitement des millions
d’images générées par les appareils de résonance magnétique, de tomographie,
d’échographie et de radiographie, pour ne nommer que ceux-ci.
Et pour y arriver, il compte se pencher sur l’apprentissage-machine,
l’optimisation et l’algorithmique.
D’après le professeur, beaucoup reste à faire dans le domaine du traitement
de l’imagerie médicale. Selon lui, les outils dont disposent les cliniciens
répondraient à moins de 10 % des besoins cliniques actuels.
LES CHAIRES ÉTS
Créé en 2011, le programme de chaires ÉTS vise à augmenter
le potentiel des titulaires d’obtenir une chaire financée par
d’importants organismes subventionnaires. Le programme
tient véritablement ses promesses, quatre des sept chaires
initialement créées étant depuis devenues des Chaires de
recherche du Canada.
|
|
8 L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016
De gauche à droite : Pierre Dumouchel, directeur général de l’ÉTS, Ismail Ben Ayed,
titulaire de la Chaire de recherche ÉTS sur l’intelligence artificielle en imagerie médicale,
François Blanchard, titulaire de la Chaire de recherche ÉTS en optoélectronique térahertz,
et Sylvain Cloutier, directeur des affaires professorales, de la recherche et des partenariats.
RECHERCHE
Les codirecteurs
du iLab-Spine
Carl-Éric Aubin,
Virginie Callot,
Pierre-Jean Arnoux
et Yvan Petit.
La recherche :
le moteur de l’ÉTS
Ayant à son actif
24 chaires de recherche et
27 regroupements de
chercheurs, l’ÉTS s’est
donné comme objectif
de compter 40 chaires
de recherche d’ici 2024.
Cet objectif s’inscrit dans
un ambitieux programme
visant à faire de l’ÉTS une
école de génie de calibre
mondial.
Tout indique que
l’établissement est sur
la bonne voie : son
ratio post-doctorants–
doctorants compte parmi
les meilleurs au Canada;
ses professeurs reçoivent
un financement moyen
plus élevé que la moyenne
des universités canadiennes; et l’ÉTS figure
au 7e rang des universités
canadiennes affichant
une plus grande croissance de ses fonds
de recherche.
ILAB­SPINE DEVIENT
UN LABORATOIRE INTERNATIONAL
ASSOCIÉ
Codirigé par quatre chercheurs, dont le professeur Yvan Petit, du Département de génie mécanique,
iLab­Spine est devenu au début de l’été un Laboratoire international associé (LIA). Un LIA est une entité
de recherche « sans murs » qui réunit autour d’un projet commun un laboratoire français appartenant
au Centre national de recherche scientifique (CNRS) à un laboratoire d’un autre pays.
SPÉCIALISÉ dans le domaine de l’imagerie et
de la biomécanique du rachis, le iLab-Spine regroupe
des chercheurs québécois et français qui mettent en
commun leurs expertises complémentaires pour mieux
comprendre les mécanismes physiologiques qui
entrent en jeu lors de traumatismes et de pathologies
liés au rachis et à la moelle épinière.
Les traumatismes de la moelle épinière comptent
parmi les principales causes de handicaps physique
et psychosocial en raison de la longueur et de la
complexité de la réhabilitation. Aux États-Unis, on
estime que, tous les ans, plus de 150 000 personnes
se fracturent la colonne vertébrale, tandis qu’environ
14 000 subissent une blessure de la moelle épinière.
Les travaux qui sont réalisés par les chercheurs
du iLab-Spine permettront notamment de réduire
l’incidence et la gravité de ces traumatismes en
créant, par exemple, des dispositifs qui protégeront
les individus contre les risques de blessures graves.
Ils mèneront aussi à la conception d’instruments
médicaux qui immobiliseront plus efficacement
la colonne vertébrale des personnes blessées.
Une codirection France-Québec
Au Québec, le iLab-Spine est codirigé par Yvan Petit,
titulaire de la Chaire de recherche du Canada en génie
pour l’innovation en traumatologie spinale et directeurchercheur de l’axe Traumatologie – soins aigus du
Centre de recherche de l’Hôpital du Sacré-Cœur de
Montréal, et par Carl-Éric Aubin, professeur de génie
mécanique et titulaire de la Chaire CRSNG/Medtronic
en biomécanique de la colonne vertébrale à l’École
Polytechnique et chercheur au Centre de recherche
du CHU Sainte-Justine.
En France, le laboratoire est codirigé par
Pierre-Jean Arnoux, chercheur et directeur adjoint
du Laboratoire de biomécanique appliquée (LBA) affilié
à l’Institut français des sciences et des technologies
des transports de l’aménagement et des réseaux
(IFSTTAR) et d’Aix-Marseille Université (AMU), et
par Virginie Callot, chargée de recherche au Centre
de résonance magnétique biologique et médicale
(CRMBM) du Centre national de recherches scientifiques (CNRS) et d’Aix-Marseille Université.
Des années de collaboration
franco-québécoise
La création du LIA vient couronner des années de colla­
boration entre les partenaires, dont plusieurs travaillent
ensemble depuis 2005. En lui donnant le statut de LIA,
le Centre national de recherche scientifique (CNRS)
reconnaît la qualité de cette collaboration.
|
|
L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016
9
RECHERCHE
GEORGES KADDOUM
DE LA SÉCURITÉ DE LA COUCHE PHYSIQUE
Les services et applications qui utilisent les canaux sans fil se multiplient à une vitesse spectaculaire,
de même que la quantité de données personnelles transmises par leur intermédiaire, notamment
dans le cadre de transactions financières en ligne. L’utilisation des ondes radio pour véhiculer
cette information rend la technologie vulnérable aux attaques. Georges Kaddoum a fait
de la sécurité de la couche physique des réseaux sans fil son axe de recherche principal.
FORMÉ en génie électrique, le chercheur est titulaire
d’une maîtrise et d’un doctorat en traitement du signal
et télécommunications. Entré à l’ÉTS en 2010 à titre
de stagiaire postdoctoral, il a vite été promu au statut
de chercheur, puis de professeur en 2013. Passionné
des systèmes de communication sans fil sécurisés, il s’est
vu confier, en 2014, la Chaire de recherche ÉTS sur la
sécurisation de la couche physique des réseaux sans fil.
La sécurité de la couche physique,
un nouveau champ de recherche
« LA SOLUTION
RÉSIDE GÉNÉRALEMENT
DANS L’ÉLABORATION
D’ALGORITHMES
DE LOCALISATION
ET DE MODULATION
ADAPTATIFS »
La couche physique est la première couche du modèle
Open Systems Interconnection (OSI), un modèle de
communication entre systèmes ouverts (tout ordinateur
ou équipement qui échange des informations avec
d’autres équipements) en vertu duquel les fonctions de
communication sont classifiées en sept couches.
La sécurité de la couche physique est un sujet de
recherche qui gagne en popularité et auquel le professeur
Kaddoum et son équipe consacrent leurs efforts.
Ils se penchent sur l’exploitation des propriétés des
canaux sans fil, par exemple les trajets multiples,
les évanouissements et les interférences afin d’améliorer
la sécurité de transmission des données. Ces travaux
visent la protection des données pendant la phase de
transmission et s’ajoutent à la sécurité déjà offerte
par les techniques cryptographiques actuelles.
Projet en télémédecine
Georges Kaddoum travaille à plusieurs autres projets
d’envergure, dont l’un porte sur la télémédecine en
temps réel dans les avions, en collaboration avec le
CHU Sainte-Justine. Le jeune chercheur est responsable
du volet relatif à la transmission des données médicales
vitales des patients à bord d’un avion, en l’absence
d’un médecin, afin de permettre le suivi de leur état de
santé et de préparer leur prise en charge à l’atterrissage.
La transmission doit être faite en utilisant les radios
existantes.
Or, les normes en aéronautique qui en régissent
l’utilisation sont extrêmement contraignantes. Les
chercheurs doivent trouver des moyens de transmettre les
données en utilisant les ressources disponibles à bord,
par exemple en profitant des « temps de silence » des
radios (lorsque l’équipage ne les utilise pas), ou encore
des liens satellites lorsqu’aucun autre moyen n’est
disponible. La solution à ces contraintes réside généra­
lement dans l’élaboration d’algorithmes de localisation
et de modulation adaptatifs afin d’identifier la ressource
et le réseau disponible.
Autres projets
Les travaux du chercheur portent également sur le déve­
loppement de modulations à haute efficacité spectrale et
l’amélioration de l’efficacité énergétique des réseaux de
capteurs sans fil. Il participe de plus à un projet qui élabore
actuellement un prototype de « matelas intelligent », dans
lequel des senseurs seront mis en place pour acquérir
et transmettre des signes vitaux et ainsi permettre
d’améliorer la qualité du sommeil d’une personne.
Ouverture sur le monde
Passionné par ses travaux très pointus, Georges Kaddoum
place toutefois « l’intérêt humain » au-dessus de tout.
Quand il fait référence au monde de la recherche, il parle
de « sa communauté », au sein de laquelle chacun apporte
son petit grain de sel, et qui rayonne à l’échelle de
la planète. À 30 ans et des poussières, le jeune chercheur
en sait quelque chose, lui qui a déjà habité sur
trois continents.
Georges Kaddoum
|
|
10 L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016
RECHERCHE
RENÉ JR LANDRY
LES SYSTÈMES EMBARQUÉS,
OU L’ART DE FAIRE PLUS AVEC MOINS
On fait grand usage, dans le domaine du transport, de ce que l’on appelle
les systèmes embarqués, soit des systèmes électroniques et logiciels autonomes
dans un environnement mobile, utilisant généralement des ressources limitées.
René jr Landry est l’un des spécialistes de ce domaine du génie en plein essor.
Pour répondre aux besoins grandissants de spécialistes dans ce domaine, l’ÉTS créait,
en 2011, une concentration dédiée aux systèmes embarqués pour l’aérospatiale.
PROFESSEUR au Département de génie
électrique, René jr Landry a effectué une
maîtrise en ingénierie des systèmes de
communications par satellites à l’Université
de Surrey, en Angleterre, puis une seconde
maîtrise en électronique aérospatiale, un
DEA en micro-onde, et enfin, un doctorat
SupAéro/ISAE de label européen à l’Université
Paul Sabatier, à Toulouse.
Par la suite chercheur au Centre national
d’études spatiales (CNES) de Toulouse, il joint
l’ÉTS en 1999. Spécialiste en navigation et contremesure électronique des récepteurs GPS, il
fonde le Laboratoire des technologies spatiales,
systèmes embarqués, navigation et avionique,
le LASSENA, qu’il dirige encore aujourd’hui.
Un défi : la limitation des ressources
Lorsqu’on utilise des systèmes embarqués,
le défi est toujours de «faire plus avec moins »,
et à moindre coût. Ces systèmes ne permettent
pas toujours une grande liberté de programmation. Les développeurs doivent user de stratégies d’utilisation des ressources pour arriver
à en maximiser les fonctionnalités selon ce
qui est disponible.
Des applications pour l’espace,
le ciel et la terre
La plupart des projets de recherche du professeur Landry sont orientés vers la résolution
de problèmes réels vécus dans l’industrie. Le
LASSENA regroupe aujourd’hui une cinquantaine de chercheurs, étudiants au baccalauréat,
à la maîtrise, doctorants, post-doctorants et
chercheurs, engagés dans des projets visant
des applications terrestres, aéronautiques et
spatiales pour les systèmes embarqués dans
les domaines civil et militaire.
Le LASSENA, l’Agence spatiale canadienne
et MDA travaillent à un système embarqué
révolutionnaire et miniature de collecte de données environnementales à couverture mondiale,
grâce aux signaux et satellites Radarsat.
On retrouve aujourd’hui dans les avions
des kilomètres de câbles servant aux systèmes
avioniques et de communications. L’un des
objectifs du professeur Landry et de son équipe
est de réunir toutes ces fonctionnalités dans un
seul système, la radio logicielle, que l’on pourra
programmer en fonction des phases du vol pour
avoir accès aux différents services nécessaires
aux pilotes et passagers.
Le professeur Landry s’intéresse particu­
lièrement à la navigation dans les environ­
nements privés d’accès GPS (GPS-denied
environments), c’est-à-dire des lieux tels
l’intérieur de bâtiments, les centres-villes
denses, les tunnels et les forêts, où le GPS ne
fonctionne pas, pour trouver des technologies
permettant de s’affranchir de cette limitation.
À titre d’exemple, son équipe a participé à
l’élaboration du logiciel Ajusto pour Desjardins
Assurances – un système de suivi de véhicule
et de diagnostic d’accident – qui, installé dans
les voitures, permet de suivre le comportement
de conduite des automobilistes.
Une équipe travaille depuis à l’élaboration
d’une boîte noire pouvant mesurer avec précision le comportement de conduite et de faire
l’analyse d’accidents. Cela pourra ouvrir la porte
à de nouvelles applications en matière de
taxation des infrastructures.
Comme nombre de petits garçons,
René jr Landry rêvait d’être astronaute.
La différence, dans son cas, est qu’il a
véritablement posé sa candidature auprès
de l’Agence spatiale canadienne.
En attendant de pouvoir visiter l’espace,
un jour, il a développé une autre passion,
celle de l’aviation. Aujourd’hui pilote,
il encourage ses étudiants à obtenir
leur certification, car selon lui, cette
formation est un atout incomparable
lorsqu’on envisage une carrière dans
le milieu de l’aérospatiale.
René jr Landry
« DES PROJETS DE RECHERCHE
ORIENTÉS VERS LA RÉSOLUTION
DE PROBLÈMES RÉELS VÉCUS
DANS L’INDUSTRIE »
|
|
L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016
11
RECHERCHE
DANIELLE MONFET
L’ÉVALUATION CONTINUE
DES PERFORMANCES
ÉNERGÉTIQUES
Dans le domaine du bâtiment, on accorde généralement
plus d’attention à l’efficacité énergétique dans la phase
de conception que d’exploitation. La performance des
équipements de chauffage, ventilation et conditionnement
de l’air (CVCA) est ainsi établie pendant le processus de
conception, selon certaines spécifications et dans des
conditions contrôlées, et non selon l’utilisation qui en est faite.
Or, 65 % de la consommation d’énergie et 80 % de l’empreinte
environnementale sont réalisés pendant la phase d’exploitation
du « cycle de vie » d’un bâtiment.
DANIELLE MONFET, professeure en génie de la construction et chercheuse à l’ÉTS, compare le bâtiment au corps humain,
quand il est question du suivi dans le temps de la performance
des équipements, en soulignant que ce n’est pas une science
exacte. « Il est beaucoup plus facile de travailler avec de
l’équipement neuf qu’avec des systèmes déjà en fonction »,
souligne-t-elle.
C’est ce qui l’a amenée à orienter ses recherches vers
le développement de nouvelles techniques visant à évaluer
et améliorer les performances énergétiques d’un bâtiment. Elle
se spécialise dans la modélisation et l’efficacité des bâtiments
et la remise au point (commissioning ) en temps continu de leurs
systèmes mécaniques. Elle codirige également le GRIDD
(Groupe de recherche en intégration et développement durable
en environnement bâti), avec le professeur Daniel Forgues,
spécialiste du BIM (Building Information Model).
Intégration du BIM en phase d’exploitation
Si le BIM devient incontournable pour la phase de conception
et de construction, la jeune chercheuse souhaite, quant à elle,
en faire l’utilisation à l’étape de l’exploitation. Cette maquette
numérique fournit une représentation complète du bâtiment
incluant les systèmes de CVCA, et peut, selon elle, aider à
l’évaluation de la performance du bâtiment.
Pour ce faire, en partenariat avec l’industrie et grâce au
programme de subventions d’engagement partenarial du CRSNG,
elle dirige un projet de développement d’une approche visant à
combiner le BIM avec des outils de simulation énergétique. La
création d’un modèle énergétique du bâtiment permettra de le
calibrer à l’aide de données mesurées et d’obtenir une représentation virtuelle de son fonctionnement d’un point de vue énergétique. Il sera ensuite possible d’évaluer différents scénarios de
fonctionnement pour améliorer la performance énergétique, de
mesurer l’impact des interventions de maintenance des systèmes
CVCA sur cette performance, et éventuellement d’élaborer
des plans d’entretien préventif facilement adaptables à d’autres
bâtiments de même fonction.
|
|
12 L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016
Danielle Monfet
DANIELLE MONFET COMPARE
LE BÂTIMENT AU CORPS HUMAIN
Formaliser les pratiques reconnues dans ce domaine
L’équipe de Danielle Monfet a récemment produit plusieurs
guides, notamment le Guide de conception d’un bâtiment
performant qui s’adresse aux professionnels en conception,
en particulier les architectes et ingénieurs, pour qu’ils puissent
adopter des approches mieux intégrées aux fins de concevoir
des bâtiments à haute performance énergétique.
Pour un cadre bâti durable...
La notion d’efficacité énergétique a commencé à intéresser les
chercheurs durant la crise du pétrole des années 70. Danielle
Monfet arrive à un moment où les technologies de simulation
offrent des possibilités inouïes. Elle entend bien s’en servir pour
transformer les pratiques et l’enseignement de la construction,
en vue de l’établissement d’un cadre bâti durable, son objectif
ultime.
Elle aurait pu être pâtissière ou encore ouvrir un café.
Ou devenir professeure de yoga. Des métiers qu’elle aurait eu
plaisir à exercer, n’eût été sa passion pour les mathématiques.
Aujourd’hui, Danielle Monfet se consacre à créer un équilibre
entre le maintien de la qualité des environnements intérieurs
dans les bâtiments -- le confort thermique par exemple -et une consommation d’énergie raisonnable. Une autre façon
de contribuer au bien-être de ceux qui l’entourent.
RECHERCHE
RITA NOUMEIR
LE GÉNIE BIOMÉDICAL
AU SERVICE DU DIAGNOSTIC
Au-delà de son efficacité en matière de gestion des soins de santé, le Dossier santé électronique (DSE) est un outil remarquable et
extrêmement utile pour les médecins qui doivent poser un diagnostic à distance. L’accès rapide aux images médicales qu’il contient
(TEP, IRM, scan, radiographie, échographie ou autres) est crucial dans nombre de situations. Mais encore faut-il qu’ils puissent
bien voir ce qu’ils recherchent. Or, la compression requise pour la transmission de ces images présente de nombreux défis.
LES INTÉRÊTS de la professeure Rita
Un rôle de premier plan
Noumeir, du Département de génie
électrique, se situent au carrefour du génie
biomédical et des applications logicielles.
La chercheuse concentre ses travaux sur
l’interopérabilité dans le domaine de
la santé, l’analyse, le traitement et
la visualisation des images médicales,
et l’architecture des systèmes et des
logiciels.
Diplômée en génie électrique, titulaire
d’une maîtrise et d’un doctorat en génie
biomédical de l’École Polytechnique de
Montréal, elle est reconnue mondialement
comme spécialiste en « santé électronique ».
Ses travaux de recherche ont permis de
définir une architecture du DSE, adoptée
comme étant la norme dans de nombreux
pays. La santé est depuis toujours son
principal terrain de recherche.
Les images sont consultées pour le suivi et
le traitement des patients, pour l’obtention
d’une seconde opinion ou même d’une
première opinion, en situation de trauma
ou lorsque les patients se trouvent en
région éloignée. Les médecins spécialistes,
chirurgiens ou orthopédistes par exemple,
ont besoin également de cet accès pour
la préparation de leurs interventions.
Lorsqu’un problème médical survient
à bord d’un avion et qu’il n’y a pas de
médecin sur place, la transmission d’images
et d’autres données pourrait permettre à
une équipe de soins qui se trouve au sol
de suivre le patient, de gérer son évolution
et de préparer son arrivée à l’hôpital, à
l’atterrissage. C’est là une autre utilité
de la compression d’images, et le sujet
d’un projet de recherche de Rita Noumeir.
Les images RGB­D
et leur transmission :
un nouveau champ de recherche
Détection d’activités
Les techniques d’acquisition de la vidéo
ont énormément évolué ces dernières
années. Non seulement le prix des
caméras a considérablement chuté, mais
les nouvelles générations de caméras
donnent beaucoup plus d’information
qu’auparavant, ce qui constitue une véritable bénédiction pour le monde médical.
Il s’agit de renseignements poussés,
en 3D, auxquels les médecins n’avaient
pas accès jusqu’à récemment.
Le problème, toutefois, réside dans la
transmission de ces images, composées
de données très lourdes qui doivent être
compressées. La professeure Noumeir
travaille au développement de moyens de
compresser ces images afin d’assurer leur
transfert en continu sans que leur qualité
diagnostique ne soit réduite. Chaque
type d’image nécessitant une technique
de compression différente, il s’agit d’une
problématique considérable.
L’expertise de Mme Noumeir est également
sollicitée dans d’autres domaines, notamment celui de la détection d’activités. Il
est question ici d’élaborer des algorithmes
permettant d’identifier des « événements
d’intérêt » chez certaines personnes,
et d’intervenir en cas d’urgence. Cette
techno­logie sera également utile en médecine, permettant par exemple la détection
de détresse respiratoire, grâce aux images
RGB-D. Le traitement des séquences
d’images en médecine en est à ses
balbutiements et est très prometteur.
Rita Noumeir
« DES INTÉRÊTS AU CARREFOUR DU
GÉNIE BIOMÉDICAL ET DES
Si « l’aide au diagnostic » est l’objectif
ultime des activités de recherche en santé
de Rita Noumeir, les images sont
l’une de ses passions. À défaut d’être
chercheuse, elle serait artiste-peintre.
Il n’est d’ailleurs pas rare de la retrouver,
dans ses temps libres, avec ses couleurs,
à la recherche d’une autre façon de
« traiter » les images.
APPLICATIONS LOGICIELLES »
|
|
L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016
13
INFLUENCE SUR LES MÉDIAS SOCIAUX
L’ÉTS AU 4e RANG SUR
18 UNIVERSITÉS QUÉBÉCOISES
Aujourd’hui, alors que plus de 2,34 milliards de personnes, et pratiquement
tous les jeunes Québécois de 18 à 30 ans, utilisent Facebook, Linkedin, Twitter,
Instagram, et autres plateformes du genre, il est particulièrement crucial
pour les établissements universitaires de savoir tirer profit des médias sociaux.
Bonne nouvelle, l’ÉTS figure au 4e rang des universités québécoises les plus
influentes sur les médias sociaux, selon un palmarès établi par Academos.
C’EST ce que révélait le blogue
de ce média le 29 septembre.
Cette compilation a été effectuée
au cours de la semaine du
5 septembre à l’aide de Klout,
l’un des tout premiers et des plus
importants outils de mesure de
l’influence sur les médias sociaux.
Le fait que l’ÉTS tire si bien
son épingle du jeu quant à son
influence sur les réseaux sociaux est
essentiellement attribuable à la régularité
et à la pertinence des interventions de
Cindy Deslippes-Gauthier, agente d’information
qui en responsable au Service des communications. Son
souci constant de qualité et la veille assidue qu’elle exerce
confèrent une crédibilité indéniable à ces sources
d’information. Mentionnons que les trois établissements
qui devancent l’ÉTS dans le classement sont des universités
multifacultaires de grande taille (McGill, Concordia,
Montréal). Conséquemment, l’ÉTS figure au premier rang
des universités de petite ou moyenne taille.
L’ensemble des universités québécoises, soit 18, a été
analysé et a permis d’obtenir le Klout score de chacune.
Le Klout score est un nombre compris entre 1 et 100 qui
représente un niveau d’influence. Selon Klout, l’influence
désigne la capacité à générer des actions. Bien que le
nombre de fans d’un utilisateur soit important, le Klout score
est grandement influencé par le niveau d’engagement des
utilisateurs envers le contenu qui est partagé.
AU SUJET D’ACADEMOS
Academos est un réseau social qui connecte les jeunes de 14 à 30 ans avec
le monde du travail et les aide à concrétiser leur projet de vie professionnelle,
contribue à contrer le décrochage scolaire et à améliorer le taux de diplomation.
Sur un téléphone mobile ou une tablette, les jeunes peuvent échanger
avec des personnes actives dans le monde du travail, des employeurs, ou
encore des étudiants qui partagent les mêmes passions. Academos intervient
auprès des jeunes par le biais de mentors, dont les impacts positifs sur
la motivation scolaire et les choix de carrière ont été démontrés par des
recherches universitaires.
Le niveau d’engagement des fans avec les publications
des établissements est un autre facteur fondamental. Ce qui
explique la présence de certaines universités moins importantes en taille (ÉTS, HEC, École Polytechnique, INRS), mais
hyper efficaces en matière d’engagement dans ce palmarès.
Et en fait, l’ÉTS se hisse au premier rang parmi les établissements de taille comparable!
Pour déterminer cette note, Klout mesure l’importance du
réseau social de l’utilisateur en quantifiant le niveau d’activité
des internautes (l’activité mesurée porte notamment sur les
actions suivantes : « retweet », « mention », « j’aime » et dépôt
d’un commentaire) autour du contenu produit par l’utilisateur
évalué.
Le Klout score prend essentiellement en compte les plateformes les plus dominantes du marché telles que Facebook,
Twitter, Linkedin, YouTube, Instagram, Pinterest, etc.
Klout score des 18 universités évaluées
RANG
KLOUT SCORE
1 Université McGill
92/100
2 Université Concordia
70/100
3 Université de Montréal
66/100
4 École de technologie supérieure 63/100
5 Université de Sherbrooke
62/100
6 Institut national de la
recherche scientifique (INRS)
58/100
7 Université du Québec à Montréal (UQAM)
56/100
8 Université Laval
55/100
9 École Polytechnique
53/100
10 HEC Montréal
50/100
11 Université Bishop
49/100
12 Université du Québec en Outaouais (UQO)48/100
13 Université du Québec à Rimouski (UQAR)
45/100
13 Télé-université du Québec (TELUQ)
45/100
15 Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) 44/100
16 Université du Québec à Chicoutimi (UQAC)
43/100
16 Université du Québec
en Abitibi-Témiscamingue (UQAT)
43/100
16 École nationale d’administration publique43/100
Source : Academos et ÉTS
|
|
14 L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016
CHANTIERS ÉTS
INGO
NOUVEAU TUNNEL ET
ESPACES NOVATEURS
Tunnel reliant le pavillon A et la Maison des étudiants
L’installation d’un escalier mécanique situé au pavillon principal et joignant
le tunnel à destination de la Maison des étudiants est terminée depuis la fin
du mois d’octobre. Le tunnel lui-même a été ouvert à la circulation au début
du mois de novembre.
Avec cet ajout, le personnel, les étudiants et les visiteurs de l’ÉTS
pourront circuler bien au chaud entre les deux immeubles cet hiver!
Réhabilitation de l’ancien planétarium Dow
À la suite d’un changement de programme, le Planétarium Dow sera
converti en vue d’abriter des espaces corporatifs, certaines fonctions
du Centech, la Maison du logiciel libre et une zone d’idéation multiuniversitaire. Les lieux deviendront ainsi des espaces novateurs.
Ce bâtiment offrira des espaces communs et flexibles ayant pour
vocation de stimuler, d’encadrer et de faire converger les idées créatives,
qu’elles soient issues des travaux de groupes de recherche ou industriels,
ou qu’elles proviennent du public.
L’ÉTS veut même aller plus loin et faire en sorte que ces idées soient
converties en innovations et commercialisées ici et par le monde par des
entreprises en phase de démarrage issues de la communauté montréalaise
en général, mais en particulier de la communauté universitaire.
Les fondateurs de Nüvü Caméras Olivier Daigle
et Marie-Ève Ducharme.
NÜVÜ CAMÉRAS
AU CARREFOUR
D’INNOVATION INGO
Le Carrefour d’innovation INGO compte depuis quelque
temps un nouveau locataire : l’entreprise de haute techno
logie Nüvü Caméras. Nüvü conçoit des caméras
ultrasensibles et en fait la commercialisation à l’échelle
internationale. Ses caméras sont 10 fois plus sensibles
que celles de ses concurrents et 1000 fois plus que l’œil.
Bref, les caméras la plus puissantes du monde!
NÜVÜ CAMÉRAS est chef de file en matière de produits
MENKÈS SHOONER DAGENAIS LETOURNEUX ARCHITECTES
Vue de l’extérieur du planétarium Dow après son réaménagement.
Vue du lounge d’Accélération Centech après son aménagement
dans l’ancien planétarium Dow.
d’imagerie EMCCD (Electron Multiplying Charge Coupled Device)
ultrasensible. L’entreprise conçoit ses produits notamment pour le
marché de l’astronomie et des sciences biomédicales et permet
aux scientifiques et aux professionnels d’innover en repoussant
les limites de l’imagerie courante.
C’est dans le cadre de ses travaux de doctorat en physique
à l’Université de Montréal qu’Olivier Daigle, bachelier en
génie électrique de l’ÉTS, a mis au point un dispositif d’imagerie
numérique permettant d’améliorer grandement la qualité des
images perçues par les caméras d’astronomie et celles d’autres
instruments utilisés dans des milieux offrant une très faible
luminosité. Il a permis les observations astronomiques les plus
précises jamais réalisées.
Déjà en 2009, Olivier Daigle a reçu le Prix du public Découverte
de la revue Québec Science. L’année suivante, il fondait Nüvü
Caméras avec Marie­Ève Ducharme dans le but de concevoir
et commercialiser sur le marché international des caméras
ultrasensibles permettant aux scientifiques et aux professionnels
d’explorer des territoires jusqu’à ce jour inconnus. Marie-Ève
Ducharme possède une spécialisation en gestion de l’innovation
de l’ÉTS.
Depuis sa création, Nüvü Caméras a reçu de nombreux prix tant
pour sa caméra novatrice que pour ses compétences d’affaires.
|
|
L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016
15
DÉVELOPPEMENT DURABLE
EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE
L’ÉTS, LEADER QUÉBÉCOIS
DU MILIEU UNIVERSITAIRE
L’ÉTS ne fait pas qu’enseigner l’efficacité énergétique
à ses étudiants. Elle gère l’énergie consommée sur son
campus de façon rigoureuse et continue. L’établissement
est le leader québécois incontesté de l’efficacité
énergétique au sein du réseau universitaire et se distingue
même sur la scène internationale à ce chapitre.
MOYENNE
DES UNIVERSITÉS
QUÉBÉCOISES
2013-2014
1,5
LE CAMPUS de l’ÉTS est plus performant
que la moyenne québécoise de 62 % et de
64 % que la moyenne des établissements
d’enseignement canadiens!
1,0
0,5
Engagement, mesures concrètes
et amélioration continue
L’application de mesures concrètes permet à
l’ÉTS d’optimiser constamment sa consommation énergétique. Au nombre de ces mesures
structurantes, les suivantes sont notables :
n
inclusion de technologies propres, tant
éprouvées que novatrices;
n
monitorage et contrôle de la consommation énergétique basés sur les technologies
numériques et l’internet des objets;
n
ÉCOLE DE
TECHNOLOGIE
SUPÉRIEURE
2013-2014
1,39
MOYENNE DES
ÉTABLISSEMENTS
D’ENSEIGNEMENT
CANADIENS
2012
1,46
0,53
INTENSITÉ ÉNERGÉTIQUE ANNUELLE DU CAMPUS (GJ/m2)
Audace et vision
Au fil des ans, l’ÉTS a établi et maintenu
son leadership en efficacité énergétique
en faisant preuve d’audace, de vision et de
volonté. De plus, à chaque session, plusieurs
projets étudiants contribuent à l’amélioration
de l’efficacité énergétique des bâtiments de
leur campus.
L’objectif de ces projets est d’optimiser les
systèmes en place en assurant en tout temps
un niveau de confort adéquat aux occupants.
gestion automatisée de la distribution de
l’énergie à partir d’entrées uniques pour
l’hydroélectricité et la vapeur.
Professeurs et gestionnaires travaillent en
collaboration à la fois pour encadrer ces étudiants
et pour cibler les meilleures opportunités permettant
de poursuivre l’amélioration continue.
Sources d’énergie utilisées
L’ÉTS fait appel à diverses sources d’appro­vision­
nement en énergie : électricité (Hydro-Québec),
vapeur (CCUM) et gaz naturel (Gaz Métro).
La géothermie est par ailleurs utilisée pour
le stockage d’énergie excédentaire.
UNE BORNE DE RÉPARATION DE
VÉLO EN LIBRE-SERVICE À L’ÉTS
Quoi de plus frustrant pour un cycliste que de devoir interrompre son déplacement
en raison d’une selle mal ajustée, d’un pédalier qui grince ou d’un pneu dégonflé.
Depuis septembre, les cyclistes importunés par un ennui mécanique peuvent désormais
s’arrêter à l’ÉTS et utiliser gratuitement Cyclohalt, une borne de réparation de vélos
en libre-service.
Les étudiants
Joffrey Carrier,
finissant en
génie logiciel, et
Karine Branconnier,
étudiante en génie
de la construction,
tous deux membres
du CRABE.
|
|
16 L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016
L’INSTALLATION de cette borne est une initiative du Centre de réparation et
d’ajustement de bicyclettes (CRABE), un regroupement étudiant de l’École. Financée
par le Fonds de développement durable de l’Association des étudiants de l’ÉTS,
la borne a été acquise auprès de l’entreprise montréalaise Équipements Halt. Une
dizaine de ces bornes ont été installées jusqu’à maintenant au Québec et en Ontario.
Ainsi, tous les cyclistes – qu’ils soient étudiants ou non –, peuvent utiliser
gratuitement la borne qui comprend notamment des tournevis de différentes tailles,
des leviers à pneus, une clé à pédale, des clés à cônes ainsi qu’une pompe.
Un tube transversal permet de manipuler aisément le patient sur roues. La borne
se trouve devant le pavillon de l’ÉTS situé au 1111, rue Notre-Dame Ouest.
DÉVELOPPEMENT DURABLE
Sous la résidence phase III, située à l’angle des
rues Notre-Dame et de la Montagne, 18 puits
géothermiques stockent l’énergie excédentaire
accumulée, permettant de diminuer la consommation totale d’énergie des résidences, phases
III et IV. Ce champ de puits géothermiques fait
partie du système d’efficacité énergétique de ces
résidences. Le système récupère également la
chaleur rejetée par les réfrigérateurs de l’épicerie
qui occupe le rez-de-chaussée de l’immeuble.
Automatisation et contrôle
En efficacité énergétique, la clé de l’amélioration
continue réside dans le monitorage des équipements
électriques et mécaniques du bâtiment. Tous sont
reliés à un système de gestion centralisé permettant la programmation et le contrôle à distance
(mesurage en temps réel, détection instantanée
de défaillances, modification des points de consigne, etc.).
Ce système de monitorage est utilisé tant
par les gestionnaires que par les employés,
professeurs et étudiants qui y trouvent une foule
de renseignements permettant l’optimisation
constante de la consommation énergétique tout
en assurant le confort des occupants.
En tant qu’établissement universitaire, l’ÉTS
prend au sérieux son rôle de leader dans la lutte
aux changements climatiques. Elle est résolument
engagée dans la saine gestion des ressources,
qu’elles soient énergétiques ou autres, et multiplie les initiatives en ce sens.
Pour en savoir plus sur l’efficacité énergétique
à l’ÉTS : Etsmtl.ca/efficacite_energetique
ECOTUNED AUTOMOBILE
AU WORLD ELECTRIC VEHICLE
SYMPOSIUM AND EXHIBITION
EcoTuned Automobile, cette entreprise issue du Centech, a eu l’occasion de dévoiler
son système motopropulseur électrique, le premier qui soit réutilisable au monde,
dans le cadre du 29th World Electric Vehicle Symposium and Exhibition tenu
en juin à Montréal.
CETTE TECHNOLOGIE a été conçue pour convertir des camionnettes polluantes en
véhicules électriques.
D’une durée de vie de un million de kilomètres, le système peut être installé et réutilisé jusqu’à
cinq fois dans 85 % des camionnettes. Ce produit innovateur contribuera à réduire la pollution et
baissera substantiellement les coûts d’exploitation des entreprises possédant ce type de véhicules.
Une solution durable
Le système prolonge la vie des véhicules et réduit les gaz à effet de serre liés à la combustion du
carburant, à la mise à la ferraille ainsi qu’à la production de nouvelles camionnettes, respectant
ainsi le principe des 3R, soit Réduire, Réutiliser, Recycler. La technologie permet également de
reporter le remplacement et l’achat d’une camionnette neuve à plus de 35 000 $, de bénéficier
d’une nette économie des coûts de fonctionnement (80%) et d’entretien (50%).
Cinq années de recherche-développement
Le projet a été créé en 2010 par Andy Ta, alors étudiant en génie
de la production automatisée. Le développement de la technologie
a nécessité cinq années de travail et la collaboration de plusieurs
organisations spécialisées, de même que la contribution
d’une douzaine de professeurs et de professionnels de l’ÉTS.
Le Centre de gestion de l’équipement roulant (CGER) du ministère
des Transports a pour sa part fourni l’aide et les véhicules
nécessaires à la réalisation des premiers prototypes.
Andy Ta
Dix véhicules de démonstration
et préparation à la production en série
Transport durable :
des initiatives qui fonctionnent!
L’installation de Cyclohalt s’inscrit parmi les
nombreuses initiatives de transport durable
lancées à l’ÉTS au fil des ans. Par exemple,
le programme incitatif de transport en commun de l’ÉTS a vu le nombre de ses employés
adhérents grimper de 50% entre 2014 et 2016
et de 46,6% pour les adhérents étudiants,
tandis que 95% des supports à vélo intérieurs
sécurisés sont loués par ses employés et ses
étudiants. L’établissement promeut également
l’électrification des transports en mettant à la
disposition des automobilistes une vingtaine
de bornes de recharge pour les véhicules
électriques.
Soulignons que l’ÉTS a remporté en 2015 le
prix Continuité des leaders en transport durable
qui vise à reconnaître les efforts exceptionnels
d’une organisation qui se démarque par la mise
en œuvre d’actions en transport durable.
EcoTuned Automobile a récemment bénéficié d’une aide financière
de 1,44 M$ du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles
pour la démonstration de sa technologie. Au cours de l’été dernier,
dix véhicules ont été mis à l’essai en partenariat avec divers
partenaires publics et privés. La production et la commercialisation
sont prévues pour l’été prochain. Présentée sous la forme d’un kit de conversion, la technologie
est facile à installer pour la plupart des ateliers automobiles. À terme, le produit d’EcoTuned
permettra d’exporter la technologie et le savoir-faire québécois dans le reste du monde en offrant
des solutions constructives.
À propos d’EcoTuned Automobile
EcoTuned Automobile est spécialisée dans la transformation de camionnettes polluantes en
véhicules électriques avec le premier système motopropulseur réutilisable au monde. Composée
d’une équipe d’une douzaine d’ingénieurs et de techniciens d’expérience, l’entreprise aspire à
devenir un leader dans le domaine de la conversion électrique de véhicules en Amérique du Nord.
World Electric Vehicle Symposium and Exhibition
Le World Electric Vehicle Symposium and Exhibition est l’un des événements mondiaux les plus
prestigieux dans le domaine des véhicules électriques. Organisé par la World Electric Vehicle
Association (WEVA) tous les 12 à 18 mois sur un continent différent, ce symposium comprend
une exposition commerciale, des visites techniques et des conférences sur les technologies et
les produits les plus avancés en mobilité électrique.
|
|
L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016
17
HONNEURS ET DISTINCTIONS
UNIVERSITÉ DU QUÉBEC
ANDRÉ CÔTÉ REÇOIT
LE PRIX D’EXCELLENCE
EN GESTION,
VOLET CARRIÈRE
Directeur du Service des entreprises auxiliaires
de l’ÉTS, André Côté est un acteur incontournable
du développement des infrastructures de l’ÉTS.
Avec un entrepreneurship naturel, il a certainement
contribué à la croissance de l’École. Pour son leadership,
sa grande ouverture, sa flexibilité et la qualité de
sa gestion, André Côté a été nommé récipiendaire 2016
du Prix d’excellence en gestion, volet Carrière,
de l’Université du Québec.
Un rôle grandissant
Entré à l’ÉTS en 1983, André Côté est aujourd’hui directeur des entreprises auxiliaires de l’ÉTS, lesquelles constituent un actif immobilier de
pas moins de 120 M$ représentant des revenus annuels d’exploitation
de plus de 13 M$. Il a joué un rôle important dans le développement
du parc immobilier, qui compte aujourd’hui quatre îlots de résidences
totalisant plus de 700 appartements ainsi que des immeubles locatifs
abritant 43 logements, 4 stationnements et une trentaine d’ententes
commerciales.
Dès son premier mandat à titre de contremaître responsable de
l’exploitation et de l’entretien de l’édifice Henri-Julien – qui abritait
l’ÉTS avant qu’elle n’emménage dans le quartier Griffintown – André
Côté a joué un rôle primordial dans la rénovation et le réaménagement
de l’immeuble. Par la suite responsable des résidences étudiantes,
il a instauré et mis en place une politique innovante à l’égard des
stages, en harmonie avec le système d’enseignement coopératif de
l’ÉTS. En plus de faciliter la mobilité des étudiants stagiaires, cette
politique a accru le taux d’occupation des résidences de plus de 25 %.
Promu directeur du Service des entreprises auxiliaires, il a été
désigné personne-ressource pour l’ÉTS d’un important dossier
d’expropriation visant à créer une réserve foncière en vue de l’expansion
du campus et s’est vu confier la gestion des nouvelles acquisitions.
Négociateur hors pair, on lui doit la majorité des ententes commerciales
liant des tiers à l’ÉTS, dont les compagnies Métro, Pharmacie Jean
Coutu et Desjardins.
Un engagement qui dure
André Côté est toujours impliqué d’une façon ou d’une autre dans les
projets de développement de l’École. En 2014, on lui confiait de plus la
direction du Carrefour d’innovation INGO dont la mission est de créer
des collaborations entre des entreprises et les activités de recherche de
l’ÉTS. Sous sa direction, neuf nouvelles ententes commerciales ont été
conclues avec des entreprises innovantes.
C’est donc un parcours particulièrement dynamique et réussi qu’a
effectué le directeur des entreprises auxiliaires depuis 1983.
|
|
18 L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016
Pierre Dumouchel, directeur général de l’ÉTS, Claude Olivier, membre du
Cercle d’excellence de l’Université du Québec, et André Côté, récipiendaire 2016
du prix d’excellence en gestion, volet Carrière, de l’Université du Québec.
CLAUDE OLIVIER
ADMIS AU CERCLE
D’EXCELLENCE DE L’UQ
À l’ÉTS, certains professeurs possèdent des formations
plus polyvalentes que d’autres! C’est le cas de
Claude Olivier. Bachelier en génie industriel et
titulaire d’une maîtrise en mathématiques appliquées,
il a de plus effectué un doctorat en opérations et systèmes
de décision. Son apport a été et est encore précieux
pour l’ÉTS. C’est pour cela, et pour ses qualités qui
conjuguent autant la discrétion que la rigueur et
le professionnalise qu’il a été officiellement reçu
au Cercle d’excellence de l’Université du Québec.
CLAUDE OLIVIER a été accueilli en 1984 comme professeur au
Département de génie de la production automatisée. Rapidement, on a saisi
la richesse de son bagage alliant génie et gestion et on lui a confié la
direction de son département, qu’il a assumée une première fois de 1989
à 1992, et de nouveau de 1998 à 2001.
L’ÉTS était en pleine tourmente à la fin des années 1980. On se
souviendra que le défi logé au cœur de cette période épique visait à faire
passer son statut d’école de technologie à celui d’école d’ingénierie.
Claude Olivier a joué un rôle crucial dans cette opération. Il était de
l’équipe qui a piloté l’ensemble des démarches de cette première demande
d’agrément auprès du Bureau canadien d’accréditation des programmes
d’ingénierie. Plus particulièrement, il avait la responsabilité du programme
de génie de la production automatisée, unique au Canada à ce moment.
Le passage des programmes de technologie à des programmes de génie
en bonne et due forme a été une véritable saga qui a exigé tact, sens straté­
gique et habiletés de négociation. Dès que l’École a obtenu l’agrément de
ses programmes, elle a entrepris un virage qui allait propulser son évolution.
HONNEURS ET DISTINCTIONS
De multiples contributions à l’essor de l’École
À divers titres, Claude Olivier a participé de près à l’essor
de l’ÉTS: bien entendu comme professeur, chercheur et
directeur de département, mais également comme directeur
de l’enseignement et de la recherche, directeur des affaires
académiques et directeur exécutif de l’École. À ce chapitre,
c’est grâce à son expertise qu’un programme innovateur
en génie des opérations et de la logistique est né.
C’est aussi largement à lui que l’on doit la mise sur
pied du cheminement universitaire en technologie.
À ce jour, ce cheminement a donné accès aux programmes
de génie de l’ÉTS à plus de 1500 étudiants qui n’y étaient
pas admissibles.
C’est également Claude Olivier qui a mené les premières
démarches de collaboration et d’échanges avec les Instituts
universitaires de technologie, les homologues français de
l’ÉTS. Un jalon important du développement international
de l’ÉTS.
Recherche institutionnelle
et amélioration des processus
Parallèlement au parcours de Claude Olivier, l’ÉTS connaissait
une croissance aussi constante qu’importante, le nombre
d’étudiants passant de 6000 à plus de 10 000 entre 2004
et 2014 seulement. L’École s’est transformée en campus.
Si bien qu’en 2014, il devenait impératif pour l’ÉTS de se
doter de procédés et d’indicateurs sur lesquels s’appuyer
pour prendre les meilleures décisions et assurer son plein
développement.
Avec la connaissance profonde de l’ÉTS de Claude
Olivier, sa capacité de réflexion, sa rigueur, son expérience
de gestionnaire et son expertise en opérations et systèmes
de décision, il était incontournable que la création d’un
Bureau de la recherche institutionnelle et de l’amélioration
des processus lui incombe.
Si l’ÉTS n’est pas le premier établissement à se doter
d’un service de recherche institutionnelle, le mandat
du Bureau de l’ÉTS dépasse toutefois les activités
traditionnelles d’un service de ce type.
Son premier objectif est de produire, sous forme de
tableaux de bord dynamiques, l’information précise et
validée sur la progression de l’École et son positionnement.
Son deuxième objectif – beaucoup moins traditionnel –
est d’analyser les processus pour permettre d’en évaluer
l’efficacité et la pertinence, et ce, principalement pour améliorer la fluidité du cheminement des étudiants. Conjointement, l’exploitation des données et l’analyse de processus
permet d’aligner les actions de l’ÉTS sur ses objectifs
stratégiques. À ce chapitre, la contribution de l’équipe de
Claude Olivier est incontestable.
Depuis sa mise en place, le Bureau a mené différents
dossiers visant à soutenir l’évolution de l’École. Les travaux
de l’équipe ont déjà permis aux services qui ont fait appel
à elle de réduire le temps de traitement de leurs dossiers,
diminuant d’autant les coûts qui y sont reliés. Mais pardessus tout, ces résultats permettent à l’ÉTS d’augmenter
le temps consacré aux activités les plus importantes dans
une école, soit les services directs aux étudiants.
AMBRISH CHANDRA
FELLOW DE L’ACADÉMIE
CANADIENNE DU GÉNIE
Depuis un an et demi, le professeur du Département de génie électrique
Ambrish Chandra cumule honneurs et distinctions. Nommé fellow de
l’Institut des ingénieurs électriciens et électroniciens (IEEE) et membre de
son programme Distinguished Lecturers de la division Power and Energy
Society, puis nommé fellow de l’Institut canadien des ingénieurs, le
profes­seur a été intronisé en juin dernier à l’Académie canadienne du
génie.
CHERCHEUR au sein du Groupe de recherche en électronique de puissance et
de commande industrielle (GREPCI), le professeur Chandra est reconnu sur la scène
internationale pour ses travaux portant sur la qualité de l’onde, les compensations
harmoniques, les filtres actifs de puissance et les énergies renouvelables.
Auteur de près de 300 publications, dont un grand nombre sont devenues des
standards mondiaux, et coauteur de l’ouvrage Power Quality: Problems and Mitigation Techniques paru à la prestigieuse maison d’édition scientifique Wiley & Sons,
ses travaux sont l’objet d’un nombre très élevé de références dans Google Scholar
(1354 citations en 2015 seulement).
L’Académie canadienne du génie
Organisation indépendante, autonome et à but non lucratif, l’Académie canadienne
du génie est l’institution nationale par l’entremise de laquelle les ingénieurs
canadiens les plus éminents et les plus expérimentés fournissent des conseils
stratégiques sur des enjeux d’importance capitale pour le Canada. Les membres de
l’Académie sont désignés et élus par leurs pairs au titre de fellow en vertu de leurs
réalisations exceptionnelles et des services rendus à la profession d’ingénieur tout
au long de leur carrière.
Ambrish Chandra, nommé fellow de l’Académie canadienne du génie.
|
|
L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016
19
SECTION ?
PROGRAMME ÉTUDIANT DE
COOPÉRATION INTERNATIONALE
2016
Caroline St­Jacques, directrice générale, Relations avec la communauté
d’affaires, Caisse de dépôt et placement du Québec, et les lauréats du trophée
Entrepreneuriat, affaires et vie économique Éric Boutet et Philippe Jacome.
GALA FORCES AVENIR
MECADEMIC L’EMPORTE DANS
LA CATÉGORIE ENTREPRENEURIAT,
AFFAIRES ET VIE ÉCONOMIQUE
Cette année encore, l’ÉTS s’est distinguée au gala Forces
AVENIR. La jeune entreprise Mecademic a remporté le trophée
dans la catégorie Entrepreneuriat, affaires et vie économique
lors du gala tenu à Québec le 21 septembre.
FONDÉE au Centech en 2013 par Jonathan Coulombe et Éric
Boutet, deux étudiants de génie électrique aujourd’hui diplômés,
Mecademic s’est donné pour mission de démocratiser l’adoption de la
robotique industrielle au sein des entreprises manufacturières en offrant
à ces dernières des solutions innovantes abordables, simples d’utilisation
et offrant la même haute qualité et précision que les volumineux robots
traditionnels que l’on voit en usine.
L’entreprise a livré au cours de l’été les quatre premières unités
commerciales de son nouveau Meca500, le plus petit robot industriel au
monde, destiné principalement aux équipementiers, mais également aux
intégrateurs et aux industriels. Par sa très petite taille et l’intégration
du contrôleur à même sa base (absence de câbles encombrants vers un
contrôleur externe volumineux), le Meca500 est de loin le robot le plus
facile et convivial que l’on puisse intégrer à des équipements industriels.
Deux fois plus petit que le deuxième robot du genre actuellement sur
le marché, Mecademic est certainement en voie de devenir un joueur
incontournable sur le marché de la robotique industrielle à l’échelle
internationale.
Une autre équipe de l’ÉTS était finaliste au gala Forces AVENIR 2016.
Il s’agit du club Rafale, le catamaran volant, finaliste dans la catégorie
Sciences et applications technologiques. Entièrement conçu et construit
par les étudiants, Rafale a osé se mesurer pour la première fois l’an
dernier à des marins professionnels au championnat du monde des
class-C, la compétition Little Cup. Une première très remarquée sur le
lac Leman, à Genève!
Depuis 18 ans, le gala Forces AVENIR souligne et récompense la
persévérance et l’engagement scolaires lors d’une soirée qui donne la
chance à l’auditoire d’apprécier les réalisations exceptionnelles de jeunes
étudiants et étudiantes tous plus formidables et prometteurs les uns
que les autres.
20
|
|
L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016
UN APPUI...
PROVIDENTIEL
À quelques jours de son départ pour le Népal, en août dernier,
l’équipe du PRÉCI 2016 a reçu une excellente nouvelle.
Les sœurs de la congrégation de Notre­Dame lui ont offert
un financement de 5000 $ pour son projet de construction
d’une école primaire dans la région de Solukhumbu,
gravement touchée par le séisme du 25 avril 2015.
« Notre équipe a travaillé très fort tout au long de l’année pour
amasser les fonds nécessaires à la réalisation de notre projet.
Le PRÉCI a besoin de partenaires tels que la congrégation de
Notre-Dame pour continuer à apporter son aide dans le monde
avec des infrastructures essentielles aux communautés »,
exprime Kevin Morin, membre du PRÉCI 2016.
Le projet du PRÉCI a
grandement interpelé la
LA CONGRÉGATION
congrégation de NotreDE NOTRE-DAME
Dame. « Nous avons pour
La congrégation de Notre-Dame
mission d’œuvrer pour la
est une communauté religieuse
justice sociale à travers le
catholique de femmes de foi
monde et nous le faisons,
e
apostolique fondée au 17 siècle par
entre autres, en aidant
Marguerite Bourgeoys, pionnière
des jeunes qui réalisent
de la Nouvelle-France. Elle forme
des projets comme ceux
aujourd’hui une famille internationale
du PRÉCI », explique sœur
et multiculturelle.
Micheline Santerre.
Les étudiants Axel Raymond-Drainville et Marie-Pier Jansenn
(tous deux en rouge), ont reçu un appui financier de sœur Micheline
Santerre et sœur Claire Gervais, en présence de Marc-André Saint-Onge
et Normand Lalonde, tous deux du Fonds de développement de l’ÉTS.
SECTION ?
Avec des besoins financiers
d’environ 80 000 $, les membres
du PRÉCI emploient une partie
de l’année précédant leur départ
à solliciter des dons afin de
financer principalement les
matériaux, la main d’œuvre et
leurs frais de subsistance une
fois à destination.
Le PRÉCI
L’objectif du PRÉCI est de
réaliser un projet de coopération
internationale au bénéfice d’une
communauté nécessitant des
infrastructures de base. Chaque
automne, depuis 1994, un groupe
d’étudiants vit une expérience
d’aide humanitaire d’une durée
de quatre mois qui lui donne
l’occasion de développer de nouvelles habiletés, autant interpersonnelles que techniques.
À ce jour, les équipes qui
se sont succédé ont notamment
construit des écoles, centres de
santé, infrastructures agricoles
et autres bâtiments au bénéfice
de la population.
Ces projets étudiants ont
été plusieurs fois finalistes et
lauréates d’un prix Paix, Entraide
et Justice dans le cadre du gala
Forces AVENIR soulignant annuellement l’engagement étudiant.
http://preci.etsmtl.ca
Julien Lévesque,
Frantz-Emmanuel
Étienne,
Marc-André Bourret
et Simon Benoit.
UN PROJET ÉTUDIANT
DANS LA STRATOSPHÈRE
Quatre étudiants de l’ÉTS avaient les yeux rivés sur leur écran, entre le 30 août et le 3 septembre
dernier! Ils surveillaient attentivement les données et les images transmises par leur module de
détermination de l’altitude, conçu dans le cadre de leur projet de fin d’études. Celui-ci s’est envolé
dans la stratosphère à bord d’un ballon, en collaboration avec l’Agence spatiale canadienne (ASC)
et le Centre national d’études spatiales (CNES).
CE MODULE, conçu par Julien Lévesque, Simon Benoit, Frantz-Emmanuel Étienne, du Département
de génie électrique, et Marc-André Bourret, du Département de génie mécanique, comptait au nombre
des trois charges utiles canadiennes qui se sont envolées à partir du centre spatial de ESRANGE, en Suède, à
bord d’un ballon stratosphérique volant à une altitude de 36 km pendant 10 heures. Il s’agit, en quelque sorte,
d’un enregistreur de vol qui a la capacité de fonctionner en très haute altitude.
La mission de leur instrument, baptisé FRETS, pour Flight Recorder ÉTS, consistait à enregistrer et fournir
des données sur l’emplacement et le comportement du ballon tout au long du vol. Grâce à ses capteurs,
le dispositif pouvait également surveiller l’état d’autres composants se trouvant à bord.
L’expérience est concluante. En effet, le module FRETS a fourni aux étudiants des lectures de température
et de géolocalisation, de même qu’une confirmation que la transmission d’images était possible. Une meilleure
caméra fait déjà partie des améliorations prévues pour la prochaine version de l’enregistreur.
Il existe déjà des enregistreurs de vol pour les avions. Ceux-ci
fonctionnent à une altitude allant de 7 à 20 km. L’ASC avait besoin
n Le programme de ballons stratod’un instrument peu coûteux qui peut fonctionner dans la stratosphériques de l’Agence spatiale
sphère, soit à une altitude allant jusqu’à 40 km, et réutilisable sur
canadienne STRATOS a été créé
d’autres vols.
en collaboration avec l’agence
spatiale française, le Centre
Les étudiants ont réussi à relever le défi en un temps record de
national d’études spatiales.
quatre mois, tout en ajoutant la transmission d’images en temps
n La campagne de ballons stratoréel au projet initial! Bien plus qu’un projet de fin d’études, FRETS
sphériques de cette année, KASA
servira de preuve de concept pour les futurs vols STRATOS de
2016, a eu lieu à Kiruna, en Suède.
l’Agence spatiale canadienne.
n Outre ceux de l’ÉTS, des étudiants
Le projet des étudiants de l’ÉTS a été rendu possible avec la
et des scientifiques de l’Université
collaboration, notamment d’Antoine Cadotte, étudiant en génie
York (Toronto) ainsi que l’entreprise
aéronautique de Polytechnique, responsable du développement
montréalaise MPB Communicalogiciel sur Apogy, de la réception des données FRETS et de l’envoi
tions Inc. ont aussi embarqué des
au serveur web; de Jean-François Cusson, ingénieur en syscharges utiles dans le ballon.
tème embarqué de l’ASC, qui a agi à titre de superviseur du projet
n
Cette mission de 10 heures s’est
pour la section développée à l’Agence et, de Steeve Montminy,
élevée à une altitude de 36 km.
gestionnaire du projet STRATOS à l’Agence spatiale.
À propos de STRATOS
Le programme STRATOS a été lancé en 2011 par l’Agence spatiale canadienne, en collaboration avec le Centre
national d’études spatiales (CNES). Ce programme offre aux universités et aux entreprises canadiennes la
possibilité de tester et de valider de nouvelles technologies ainsi que de réaliser des expériences scientifiques à
une altitude où seuls les ballons peuvent évoluer. Il vise aussi à contribuer à la formation et au développement
d’une main-d’œuvre hautement qualifiée : la prochaine génération d’ingénieurs et de scientifiques canadiens.
|
|
L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016
21
DU CÔTÉ DES ÉTUDIANTS
ACADÉMIE ROUMAINE AMÉRICAINE
18 ÉTUDIANTS DU LARCASE RÉCOMPENSÉS
Dix-huit étudiants du Laboratoire de recherche en commande active, avionique et
aéroservoélasticité (LARCASE) ont représenté l’ÉTS avec brio au concours d’affiches
tenu pendant la 40e conférence de l’Académie Roumaine Américaine (ARA).
Les étudiants ont en effet été récompensés pour la présentation de leurs travaux
réalisés dans le cadre de quatre projets majeurs en aéronautique. La conférence
de l’ARA avait lieu à Montréal du en juillet dernier.
TOUS CES ÉTUDIANTS travaillent sous la super-
Alina Turculet, étudiante
au programme de maîtrise
et récipiendaire du
1er prix du Poster Award
in Aircraft Modelling.
Mme Turculet était
en équipe avec Georges
Ghazi.
vision de Ruxandra Botez, professeure du Département de
génie de la production automatisée et responsable
du LARCASE. Sept d’entre eux cheminent aux programmes de
baccalauréat : Guillaume Tatrie, Maximilien Hawawini,
Charles Romain, Marine Segui, Anais Kerroux, Cyril Ledent
et Robin Lacroix. Quatre sont à la maîtrise : Alina Turculet,
Loredana Dugulean, Mohamed Guezguez et Yvan Tondji.
Enfin sept étudiants sont au doctorat : Georges Ghazi,
Alejandro Murrieta Mendoza, Maxime Kuitche, Manuel Flores
Salinas, Andreea Koreanschi, Oliviu Sugar Gabor et
Michel Joel Tchatchueng.
NOMS DES ÉTUDIANTS, TITRES DES AFFICHES
ET PRIX OBTENUS
Un coup de pouce pour vous et pour l’ÉTS.
Vos besoins changeront au cours de votre vie et de votre carrière.
En tant que membre du Réseau ÉTS, vous avez accès au programme
TD Assurance Meloche Monnex et à ses tarifs d’assurance
préférentiels, à divers rabais et à une excellente protection qui
s’adaptera à l’évolution de vos besoins. Mieux encore, année après
année, notre programme soutient par ses contributions votre association
de diplômés. Voilà une belle façon d’économiser et de faire du même
coup un beau geste. Obtenez une soumission dès aujourd’hui.
Faire partie d’un groupe a ses avantages. Profitez-en!
Vous pourriez économiser 415 $* ou plus en nous confiant
à la fois vos assurances habitation et auto.
n
Alina Turculet, Georges Ghazi, Development of
Aircraft Database in Cruise Flight Using Equations of Motion,
Poster Award in Aircraft Modelling (1st Award).
n
Guillaume Tatrie, Maximilien Hawawini,
Wing Geometry Optimization for the UAS-S4 Ehecatl
with the Aim of Aerodynamics Performance Improvement,
Poster Award in Unmanned Aerial Vehicle (UAV) – 1.
n
Charles Romain, Alejandro Murrieta Mendoza,
Aircraft Trajectory Optimization to Reduce Fuel Consumption
in Cruise, Poster Award in Navigation Modeling.
n
Maxime Kuitche, Marine Segui, Anais Kerroux, Estimation
of the Flight Dynamics of the UAS-S4 Through its Geometry
Caracteristics, Poster Award in Unmanned Aerial Vehicle (UAV) – 2.
n
Manuel Flores Salinas, Andreea Koreanschi,
Oliviu Sugar Gabor, Michel Joel Tchatchueng,
Mohamed Guezguez, Yvan Tondji, Morphing
Architectures and Related Technologies for Wing
Efficiency Improvement, Young Scientist Poster Award.
n
Oliviu Sugar, Manuel Flores Salinas, Oscar Carranza,
Cyril Ledent, Robin Lacroix, Numerical Modelling and
Testing at the Price-Païdoussis Wind Tunnel of Two Long
Range Ground Surveillance Radars, Young Scientist Poster
Award - Wind Tunnel.
n
Radu Dancila, Loredana Dugulean, Constant Altitude
Cruise Trajectory Optimization for Required Time of Arrival,
Young Scientist Poster Award in Navigation.
Programme d’assurance habitation et auto recommandé par
HABITATION | AUTO
1-888-589-5656
melochemonnex.com/reseauets
Le programme TD Assurance Meloche Monnex est offert par SÉCURITÉ NATIONALE COMPAGNIE D’ASSURANCE. Il est distribué par
Meloche Monnex assurance et services financiers inc. au Québec, par Meloche Monnex services financiers inc. en Ontario et par Agence
Directe TD Assurance inc. ailleurs au Canada. Notre adresse est le 50, place Crémazie, Montréal (Québec) H2P 1B6.
En raison des lois provinciales, notre programme d’assurance auto et véhicules récréatifs n’est pas offert en Colombie-Britannique,
au Manitoba et en Saskatchewan.
*À l’échelle nationale, 90 % de nos clients qui sont membres d’un groupe de professionnels ou de diplômés (polices émises par
SÉCURITÉ NATIONALE COMPAGNIE D’ASSURANCE) ou d’un groupe employeur (polices émises par PRIMMUM COMPAGNIE D’ASSURANCE)
avec qui nous avons une entente, et qui assuraient une habitation (assurances des locataires et des copropriétaires exclues) et une
automobile le 31 juillet 2015 ont économisé 415 $ par rapport aux primes que ces clients auraient payées au même assureur s’ils
n’avaient pas obtenu un tarif de groupe préférentiel et un rabais multiproduit. Ces économies ne sont pas garanties et peuvent varier
selon le profil du client.
MD
Le logo TD et les autres marques de commerce TD sont la propriété de La Banque Toronto-Dominion.
|
|
Province : Québec
Projet : Annonce MMI 2014
22 L’ÉTS 360° Volume
12, numéro 2 Automne 2016
Publication : Journal de l’École de technologie
Client : TD Assurance
Dossier # : 22-MM9758-16_MMI.FR•reseauets(3.75x5)
Format : 3.75x5
Couleur : Quad
Épreuve # : 1
Date de tombée : 04/20/2016
Graphiste : Jordane Bellavance
DU CÔTÉ DES ÉTUDIANTS
FÊTE DES CLUBS 2016
LE 29 SEPTEMBRE dernier,
l’École offrait aux membres des
quelque cinquante clubs scientifiques
et regroupements étudiants la
Fête des clubs, l’événement annuel
soulignant leur travail exceptionnel.
Qu’ils s’intéressent à la conception
d’une voiture solaire ou d’un véhicule
éolien, au jeu vidéo, à la robotique,
à la musique, au sport ou la coopération internationale, les étudiants
ont partagé avec enthousiasme leur
passion avec les visiteurs ainsi que
leurs partenaires industriels.
Un record d’engagement
Une participation sans précédent pour la Fête des clubs annuelle.
La Fête des clubs est également
l’occasion de mettre en lumière le
fort engagement dont les étudiants
de l’École font preuve dans leurs
activités parascolaires. Pour l’année
universitaire 2015-2016, pas moins
de 319 étudiants ont obtenu une
mention de reconnaissance de
l’engagement étudiant Génie+. De
ce nombre, 56 ont reçu un parchemin
honorifique de la Direction générale
de l’École pour avoir cumulé plus
de trois mentions, soit un nombre
record depuis les débuts des Génie+
en 2003.
Une partie des 319 récipiendaires des parchemins Génie+ 2016.
|
|
L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016
23
DU CÔTÉ DES ÉTUDIANTS
GÉNIE INDUSTRIEL
L’équipe de l’ÉTS a remporté l’IIE/Rockwell Undergraduate Student
Simulation Competition, tenue en Californie. L’équipe était composée de
Mathieu Dion, Simon Lessard et Steeven Valois, tous de génie des
opérations et de la logistique.
Organisée par l’Institute of Industrial Engineers (IIE), en collaboration
avec la compagnie Rockwell Automation, cette compétition avait lieu en
mai dans le cadre de la 22nd Annual International Institute of Industrial
Engineers Conference en présence de 70 équipes participantes provenant
de 50 pays.
L’épreuve consiste à proposer et développer des solutions pratiques,
créatives et logiques à un problème réel soumis par une compagnie à
l’aide du logiciel de simulation Arena de Rockwell. Le cas portait sur
les opérations de Rockwell Duck Farm Supply Chain, une compagnie
possédant plus de 600 fermes spécialisées dans la production de canards.
La compagnie désirait une étude de simulation afin de déterminer
si le nombre de ses fermes suffirait à la future demande grandissante.
Chaque équipe de trois étudiants a eu huit semaines pour développer un modèle de simulation d’opérations selon plusieurs scénarios
d’optimisation. Les trois étudiants ont remporté un prix de 5000 $US,
auquel s’est ajouté un montant de 500 $US remis à la section de génie
industriel de l’ÉTS.
Les étudiants Simon Lessard, Mathieu Dion et Steeven Valois.
Les équipes 2014 et 2013 de l’ÉTS s’étaient respectivement classées aux
3e et 2e rangs. En 2015, Simon Lessard et Steeven Valois avaient remporté
les grands honneurs avec leur camarade Léonie Quinn.
FUSÉES
HAUTE
PUISSANCE
L’équipe 2016 de RockÉTS.
Le club de fusées haute puissance RockÉTS a arraché la
1re place dans la catégorie
des 10 000 pieds avec sa
fusée Amarok à l’Intercollegiate Rocket Engineering
Competition. Le club a de
plus reçu le prix d’excellence
technique pour la qualité de
l’électronique de ses fusées,
ses pièces de fabrication 3D
et son parachute à ouverture
variable (reefed parachute).
La compétition consiste à
concevoir, fabriquer et lancer
une fusée haute puissance
selon des critères préétablis
et devant atteindre une
altitude de 10 000 pieds pour
la catégorie de base, et
de 25 000 pieds pour la
catégorie avancée, tout en
transportant une charge utile
de 10 livres. L’an dernier,
la fusée Hyperion II du club
avait remporté une 2e place
dans la catégorie avancée
en atteignant pas moins de
23 901 pieds .
|
|
24 L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016
DU CÔTÉ DES ÉTUDIANTS
L’équipe 2016 du canoë de béton de l’ÉTS.
CANOË DE BÉTON
L’équipe de l’ÉTS a remporté l’ASCE National Concrete Canoe Competition avec 18 points d’avance sur la deuxième équipe, en juin au Texas.
Cette victoire s’ajoutait aux succès du canoë LETSGO qui a remporté les trois compétitions de l’année, soit la régionale américaine, la canadienne et
enfin la nationale américaine.
Poursuivant leurs recherches en vue de concevoir un canot encore plus performant l’an prochain, le capitaine de l’équipe, Jordan Ouellet,
a publié un article sur un modèle de calcul qui permettrait de prédire la composition optimale des bétons. D’autres membres de l’équipe s’intéressent
aux moyens de réduire l’empreinte écologique du club en réduisant la quantité de matériaux utilisés.
Le canoë, c’est du sport, mais c’est aussi, indéniablement, du génie!
CHAPEAU, LES FILLES!
PHOTO : BRIGITTE THÉRIAULT
Les étudiantes Annie Caron, Audrey Dupont et Sophie Bruno sont quelques-unes des
lauréates du concours Chapeau, les filles! visant à souligner la volonté et le travail des
femmes inscrites au baccalauréat dans un programme de sciences et technologies menant
à l’exercice d’un métier traditionnellement masculin.
Sophie Bruno, Annie Caron et Audrey Dupont, lauréates du concours Chapeau, les filles!
L’étudiante en génie de la construction Audrey
Dupont a remporté le Prix Relève. Pour elle, le génie
permet de mettre à profit son côté artistique développé
durant l’enfance, alors qu’elle passait des heures
à reproduire des maisons et des rues. Aujourd’hui,
elle conçoit aussi des dessins architecturaux.
Annie Caron a remporté le Prix Équité. Étudiante en
génie logiciel, elle développe aujourd’hui des applications mobiles au sein d’un club étudiant et pour une
multinationale. Bien que les femmes soient minoritaires
en informatique, Annie travaille pour que ça change.
Elle a coorganisé la première édition montréalaise du
Women Techmakers. Cette initiative créée par Google
vise à souligner le talent des femmes dans le milieu
informatique.
Lorsqu’elle était encore au secondaire, c’est la photo
du décollage d’une navette spatiale qui a été la bougie
d’allumage pour Sophie Bruno, étudiante en génie
mécanique et lauréate du Prix Persévérance. Depuis,
elle n’a jamais dérivé de son objectif. Sophie participe
à la fabrication de fusées haute puissance dans le club
RockETS. Elle conseille aux femmes de « s’écouter et de
ne pas lâcher. Elles doivent faire leur place et démontrer
tout ce qu’elles sont capables d’accomplir », dit-elle.
La cérémonie de remise de prix du concours
Chapeau, les filles! a eu lieu en juin dernier, à l’hôtel
du Parlement, à Québec.
|
|
L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016
25
DU CÔTÉ DES ÉTUDIANTS
MÉDAILLES DU LIEUTENANT­GOUVERNEUR POUR LA JEUNESSE
Fadjiah Collin­Mazile, Marc­André Claveau, Pierre­Alexandre Desrochers et Samuel Simard
ont reçu le 28 mai dernier à Québec une médaille du Lieutenant­gouverneur pour la jeunesse
soulignant leur engagement soutenu dans la vie étudiante de l’ÉTS, leur attitude inspirante
et leur parcours exemplaire.
F Participer activement à l’amélioration de
son environnement et de sa communauté fait
partie des valeurs les plus intrinsèques de
Fadjiah Collin-Mazile. Depuis le début de
son baccalauréat en génie des opérations et
de la logistique, elle saisit chaque occasion
pour enrichir la vie étudiante.
E La passion de Marc-André Claveau pour
l’aérospatiale l’a mené à présider un comité
exécutif étudiant et également à faire partie de la
délégation de l’ÉTS au plus grand rassemblement
d’aérospatiale au monde, le Salon du Bourget
de Paris. Le finissant en génie mécanique brille
par sa débrouillardise et son innovation.
Fadjiah Collin-Mazile en compagnie
du Lieutenant-gouverneur J. Michel Doyon
M. Doyon et Marc-André Claveau
F L’étudiant en génie mécanique Pierre-Alexandre
Desrochers est particulièrement engagé dans
la collectivité étudiante et dans les projets
du club scientifique de fusées-sondes RockÉTS.
Il a à cœur la promotion des sciences spatiales
auprès du grand public et présente bénévolement
des ateliers d’initiation aux sciences du génie et
de l’aérospatiale à des groupes de jeunes.
E Étudiant en génie des technologies de
M. Doyon et Pierre-Alexandre Desrochers
­
Chinook,
niquement de l’équipe
le véhicule éolien de l’ÉTS.
de l’ÉTS.
Chinook a affiché
le deuxième meilleur résultat avec une
efficacité moyenne de 88% du véhicule
pendant les courses.
|
|
26 L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016
l’information, Samuel Simard a joint Conjure,
le club étudiant de développement de jeux vidéo.
Depuis, il est activement engagé dans la vie
étudiante mais endosse de plus de nombreuses
causes qui lui tiennent à cœur.
M. Doyon et Samuel Simard
DU CÔTÉ DES ÉTUDIANTS
PRIX CRIAQ
Andreea Koreanschi, étudiante de doctorat, est la lauréate 2016
du prix d’excellence du Consortium de recherche et d’innovation en
aérospatiale au Québec (CRIAQ), catégorie Étudiants de doctorat.
Mme Koreanschi est dirigée par Ruxandra Botez, responsable
du Laboratoire de recherche en commande active, avionique et
aéroservoélasticité (LARCASE) et professeure du Département de
génie de la production automatisée. Son prix lui a été décerné pour
la qualité de sa participation au projet CRIAQ MDO 505 intitulé
Architectures déformables et technologies pour l’amélioration de
l’efficacité de l’aile dans le cadre du Forum CRIAQ annuel tenu à la
fin d’avril.
Ce projet est une collaboration entre des partenaires canadiens
et italiens. Les partenaires canadiens, outre de l’ÉTS, proviennent
de Bombardier Aéronautique, Thales Canada, l’Institut de recherche
aérospatiale du Conseil national de recherches Canada (CNRC) et
l’École Polytechnique. Les participants italiens sont de l’Université
de Naples, du CIRA (Centro Italiano Ricerche Aerospaziali) et de la
compagnie aéronautique Alenia Aermacchi.
Le projet consistait à concevoir, optimiser, fabriquer et tester,
en conditions statiques puis en soufflerie, l’aile et l’aileron, ceux-ci
présentant des structures internes et une géométrie similaires
à celles d’un avion réel. L’aile avait été équipée de deux types
d’aileron, soit un conventionnel et un déformable, afin d’améliorer
les performances aérodynamiques de l’avion.
Andreea Koreanschi
L’objectif principal était de démontrer qu’il est possible de développer une
technologie d’aile déformable suivant les critères de certification des ailes et
d’améliorer l’écoulement de l’air à la surface supérieure de l’aile. L’écoulement
peut également être évalué en fonction de la diminution de la consommation de
combustible.
En cours de projet, Mme Koreanschi a également rédigé nombre d’articles et
de comptes rendus de conférence à titre d’auteure ou de co-auteure.
L’équipe lauréate du 1er prix du hackaton AquaHacking en compagnie de Philippe III de
Gaspé Beaubien, président de la Fondation de Gaspé Beaubien (tenant le chèque).
PHOTO : AQUAHACKING
AQUAHACKING
Joseph de Raphélis­Soissan, étudiant en génie des
TI, et toute son équipe ont remporté le 1er prix du Défi
AquaHacking grâce à la qualité de leur projet InfoBaignade. Il s’agit d’une application mobile permettant
d’informer les citoyens de la qualité de l’eau du SaintLaurent à divers lieux de baignade. Leur prix : une bourse
de 10 000 $... et le coeur des amoureux de la baignade.
L’objectif de ce hackathon consistait cette année
à développer des applications liées à la protection du
fleuve Saint-Laurent. L’événement a été tenu dans le
cadre du 2e Sommet AquaHacking sur les enjeux reliés
à la préservation, la restauration et la valorisation des
cours d’eau d’Amérique du Nord.
Le Sommet AquaHacking est un événement initié par
la Fondation de Gaspé Beaubien dont le thème de
l’année avait été annoncé en février à l’ÉTS même en
présence de membres de la famille de Gaspé Beaubien;
de David Heurtel, ministre du Développement durable,
de l’Environnement et de la Lutte contre les changements
climatiques; de Dominique Monchamp, directrice
générale de la Fondation; de Chantal Rouleau, membre
du comité exécutif de la Ville de Montréal responsable
de l’eau et des infrastructures de l’eau et mairesse de
l’arrondissement de Rivière-des-Prairies-Pointe-auxTrembles; de Claude Guay, associé en chef du Québec,
Services d’affaires mondiaux IBM et président de la
Société Conseil Groupe LGS, ainsi que du directeur
général de l’ÉTS Pierre Dumouchel.
|
|
L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016
27
DES NOUVELLES DU FONDS DE DÉVELOPPEMENT
TROIS NOUVEAUX FONDS DÉDIÉS
DÉVOILÉS AU COCKTAIL DE
RECONNAISSANCE DES DONATEURS
Les dons planifiés et fonds dédiés prennent une place de plus en plus importante dans le paysage
philanthropique. Avec raison! Les avantages reliés à ce type de don sont nombreux et profitent
autant aux donateurs qu’aux organismes.
À L’ÉTS, le programme compte maintenant 18 fonds individuels créés au fil des années par de généreux
donateurs qui souhaitent avoir un impact durable auprès des étudiants. En juin dernier, le Fonds de
développement de l’ÉTS dévoilait trois nouvelles plaques de fonds individuels lors du cinquième cocktail
annuel de reconnaissance des donateurs.
FONDS MICHEL-LAURENCE
Michel Laurence est titulaire d’un baccalauréat en génie de l’UQAC et d’une
maîtrise en télécommunications de l’INRS. À partir de 1973, il a principalement
travaillé dans l’industrie des télécommunications, notamment chez Bell et Nortel.
En 1988, l’ÉTS l’accueillait comme professeur au Département de génie électrique.
En 1996, il a cofondé InnoMediaLogic (IML) avec Michel Brûlé, un confrère à
l’ÉTS. Les produits électroniques d’IML sont le fruit d’ingénieurs québécois, dont
plusieurs diplômés de l’ÉTS. Au plus fort de ses activités, l’entreprise a exporté
dans une vingtaine de pays. M. Laurence l’a dirigée jusqu’à sa vente à une société
américaine, en l’an 2000.
En 1998, il a cofondé Octasic, qu’il a dirigée dès 2001. L’entreprise fabrique des
puces électroniques et des appareils de télécommunications sans fil. Ces produits,
conçus en grande partie grâce à l’expertise de spécialistes d’ici, sont exportés
à travers le monde. Octasic vise à s’imposer comme chef de file mondial dans
son secteur.
M. Laurence a généreusement contribué à la première campagne majeure
de l’ÉTS (1995-2000) et contribue toujours régulièrement à ses campagnes.
Par son audace et sa générosité, il a sans nul doute marqué l’histoire de l’ÉTS.
En reconnaissance de son don exemplaire, le Fonds a dévoilé une plaque en
son honneur cette année.
Pierre Dumouchel, directeur général de l’ÉTS, Michel Laurence, Normand Lalonde, directeur
du Fonds de développement de l’ÉTS, et Sylvain Thériault, président du conseil administratif du
Fonds de développement de l’ÉTS.
|
|
28 L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016
FONDS
GEORGES-LÉONARD
Tel qu’annoncé
dans l’édition du
printemps 2016
de L’ÉTS@360°,
le Fonds de déve­
loppement de l’ÉTS
a reçu cette année
le premier legs
testamentaire
d’un diplômé. En l’honneur
du donateur,
nous avons créé
Georges Léonard, ing.
1956-2014
le Fonds GeorgesLéonard, qui
vise à soutenir les projets prioritaires du Fonds
de développement de l’ÉTS.
La plaque a été dévoilée par Pierre Dumouchel
et Sylvain Thériault.
DES NOUVELLES DU FONDS DE DÉVELOPPEMENT
FONDS MICHEL-TROTTIER-T3E
Michel Trottier a amorcé sa carrière en 1964 comme enseignant en sciences
physiques à la Commission scolaire régionale Lignery, créée à la suite des
recommandations du Rapport Parent. Le monde de l’éducation était alors en
ébullition et les défis énormes.
Bientôt nommé coordonnateur des sciences physiques, et appuyé par les
enseignants, M. Trottier a contribué à ce que la commission scolaire obtienne du
ministère de l’Éducation l’autorisation d’implanter un programme expérimental
d’introduction aux sciences physiques. L’objectif était de rendre ces dernières plus
accessibles aux élèves du secondaire. Le programme a par la suite été implanté
à l’ensemble des commissions scolaires du Québec.
En 1977, M. Trottier est entré au Conseil de sécurité publique de la
Communauté urbaine de Montréal. Après quinze ans au service des citoyens
de l’Île de Montréal, il s’est retiré et travaille désormais à son compte en
gestion immobilière.
M. Trottier appuie de nombreuses causes, notamment dans les domaines
de l’éducation et de l’environnement. À l’ÉTS, il a découvert les travaux de
recherche du Groupe de recherche industrielle en technologies de l’énergie et
en efficacité énergétique (t3e) et lui a généreusement offert un soutien financier.
Michel Trottier a inauguré une plaque installée
sur la porte du laboratoire HélioLAB Michel-Trottier-t3e,
accompagné de Pierre-Luc Paradis et Frédéric Coulombe,
deux étudiants travaillant au laboratoire.
Pour en savoir davantage sur les fonds individuels et les dons planifiés, rendez-vous à etsmtl.ca/fdets/dons/types-de-dons
LE +
IMPORTANT
FOURNISSEUR DE
FORMATION
DE L’INDUSTRIE !
+ DE 300 FORMATIONS
POUR PROFESSIONNELS ET GESTIONAIRES
Montréal, Québec, Brossard (Dix-30),
Abitibi, en entreprise
Nos formations sont admissibles auprès de plusieurs
ordres professionnels, dont l’OIQ.
INFORMEZ-VOUS !
ETSFORMATION.CA
|
|
L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016
29
DES NOUVELLES DU FONDS DE DÉVELOPPEMENT
L’INDUSTRIE FINANCIÈRE INVESTIT À L’ÉTS
QUEL LIEN EXISTE-T-IL ENTRE LE GÉNIE
ET L’INDUSTRIE FINANCIÈRE?
De plus en plus de banques, de compagnies
d’assurance et d’entreprises de services financiers
recrutent des stagiaires et s’impliquent à divers
niveaux à l’ÉTS.
L’INDUSTRIE FINANCIÈRE comprend les grandes
banques, les compagnies d’assurances, les sociétés de fiducie
et de courtage, les entreprises de crédit, les agences de
recouvrement, mais on peut aussi y inclure des sous-traitants
tels les entreprises de technologies de l’information (TI),
les cabinets de consultants en logistique et en gestion
d’entreprises, etc. C’est dire que cette industrie emploie un
très grand nombre de professionnels dont les connaissances
technologiques sont de plus en plus essentielles.
La croissance de l’emploi dans le secteur financier devrait
s’accentuer au cours des prochaines années et les services
professionnels, techniques, les services aux entreprises et
autres services de soutien seront en demande. Les institutions financières sont de plus en plus confrontées à des enjeux de taille notamment en matière de TI, en logistique des
OFFRIR UNE BOURSE EST
UNE BELLE OCCASION DE RECRUTER
DES STAGIAIRES ET INGÉNIEURS
PARTICULIÈREMENT PROMETTEURS.
Lors de la cérémonie de remise de bourses 2016, Samuel Simard,
capitaine du club scientifique Conjure et étudiant au baccalauréat
en génie des technologies de l’information, a reçu pour son club
un prix d’excellence de 5 000 $ d’Intact Assurance, représenté
par monsieur Guillaume Girard.
|
|
30 L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016
opérations, en automatisation des processus ou en conseil
technique pour le soutien lors de création d’entreprises.
L’ÉTS est particulièrement bien positionnée pour répondre
à ces besoins non seulement par la nature de ses programmes
d’études, mais également par les divers services offerts aux
entreprises comme l’offre de stagiaires, le placement de
diplômés, la participation à des projets industriels inhérents
aux TI, à la logistique et autres domaines liés au secteur.
L’ÉTS offre également un microprogramme en ingénierie
financière qui permet au professionnel du génie de mieux
comprendre le marché financier et ses pratiques, d’apprendre
les techniques d’investissement et d’utiliser les modèles de
gestion des risques. Pour les spécialistes en TI, ce programme
permet de bâtir de meilleures solutions TI grâce à une bonne
connaissance des marchés financiers.
Voilà pourquoi la collaboration du secteur financier à l’ÉTS
prend différentes formes dont celle du volet philanthropique.
En effet, les entreprises de ce domaine voient plusieurs
avantages à encourager financièrement une relève de qualité
en génie.
Certaines offrent des prix d’excellence visant à soutenir
les innovations des clubs scientifiques comme le club LAN
ÉTS (spécialistes en réseautique), APPLÉTS (spécialistes
en applications mobiles), ou d’autres clubs spécialisés en
télécommunications, en automatisation des processus, en
intégration de technologies de l’information, en logistique
des opérations, etc. Les intérêts de plus d’une dizaine de
clubs correspondent aux exigences et aux enjeux névralgiques
du domaine bancaire.
D’autres entreprises proposent des bourses de promotion
de choix de carrière offertes annuellement à des étudiants
intéressés par le secteur financier et l’informatique, ou la
logistique et les opérations. Le profil de ces étudiants convient
spécifiquement aux besoins et cet encouragement financier
leur permettent de parfaire leur formation d’ingénieur.
En attribuant une Bourse d’entrepreneuriat (pour Startup)
en collaboration avec le Centech – l’accélérateur
d’entreprises technologiques de l’ÉTS –, d’autres partenaires
se positionnent stratégiquement envers la relève d’entrepreneurs et de professionnels en génie.
Pour une entreprise, offrir des bourses à des étudiants en
génie présente plusieurs avantages. L’un des principaux est la
visibilité de son image de marque auprès de la communauté
universitaire, des étudiants, des diplômés, des partenaires
industriels de l’ÉTS et du grand public. C’est également une
occasion de recruter stagiaires et ingénieurs particulièrement
prometteurs.
Pour plus de renseignements sur le programme de bourses,
communiquez avec André Bisson au 514 396-8952
ou par courriel à [email protected].
DES NOUVELLES DU FONDS DE DÉVELOPPEMENT
ROGER LINCOURT
L’HOMME AU CŒUR DE
LA CAMPAGNE MAJEURE
DE FINANCEMENT DE L’ÉTS
Le directeur de la campagne majeure
de financement de l’ÉTS, Roger Lincourt.
Certains croient que la philanthropie est une vocation.
D’autres, que c’est un vilain trait de caractère.
Roger Lincourt, le directeur de la campagne majeure de financement
de l’ÉTS, n’est pas né philanthrope et il est encore moins un « quêteux ».
Il est un homme inspirant, tout simplement.
TITULAIRE d’une maîtrise en études littéraires de l’UQAM, Roger
Lincourt se destinait à l’enseignement. Or, de fil en aiguille, la philanthropie s’est immiscée dans sa vie et il en a fait une profession, depuis
maintenant 25 ans. Comme si l’intuition de départ avait été la bonne,
M. Lincourt a toujours œuvré dans le milieu universitaire : l’Université
d’Alberta, l’Université de Montréal et l’Université d’Ottawa ont toutes
bénéficié de ses services. Pour lui, l’objectif ultime d’une campagne
majeure est toujours le même, soit amener l’établissement à un autre
niveau. Et c’est bien ce qu’il compte faire à l’ÉTS.
Changer le cours de l’histoire de l’ÉTS
Il faut savoir que la marge de manœuvre que génère la philanthropie
est énorme et permet à une université de faire beaucoup de choses,
autrement impossibles à réaliser avec le financement traditionnel.
« Ne serait-ce qu’avec le programme de bourses, étendu aux 2e et
3e cycles, nous avons un impact incroyable sur la vie des étudiants,
nous leur donnons la chance de se réaliser. En redonnant tout ce que nous
amassons, nous avons un effet multiplicateur : la campagne majeure
a la possibilité de changer le cours de l’histoire de l’ÉTS », dit-il.
Et ça ne s’arrête pas là. En effet, il faut des nerfs d’acier pour diriger
la troisième campagne majeure de financement de l’ÉTS, qui a fixé son
objectif à 40 millions $, une somme plus importante que les résultats
combinés des deux premières campagnes majeures!
Or, selon M. Lincourt, l’objectif financier n’est pas garant de la hauteur
du défi à la relever. « En réalité, une campagne se gagne sur papier, deux
ou trois ans avant même son lancement officiel », explique-t-il. Il faut
savoir qu’une campagne majeure se déroule en deux temps, soit la phase
silencieuse et la phase publique.
À l’ÉTS, la phase silencieuse a débuté en 2013 et a notamment
consisté à former le cabinet de campagne, sensibiliser la direction et
recueillir les premiers dons majeurs. Voilà pourquoi l’ÉTS a pu annoncer
que 54 % de l’objectif avait été atteint lors du lancement de la phase
publique, en avril dernier. La partie est toutefois loin d’être gagnée.
Les professionnels de la philanthropie le savent : il s’agit d’un domaine
difficile où l’on doit faire preuve d’une grande écoute, d’un sens aigu des
priorités et d’un discernement à toute épreuve. M. Lincourt ajoute qu’il
faut également aimer rencontrer l’autre, sortir de sa zone de confort,
démontrer de la curiosité et de la polyvalence. Enfin, il faut être conscient
que les résultats ne sont pas uniquement la conséquence de notre bonne
volonté. « On tire des ficelles, mais on ne contrôle pas toujours l’issue »,
ajoute-t-il. Selon lui, c’est l’engagement de toute la communauté qui fera
la différence.
Jamais très loin de ses premières amours, Roger Lincourt croit
également avoir un rôle d’éducation à jouer à l’ÉTS. En effet, avant son
arrivée, les dons majeurs n’existaient tout simplement pas chez nous.
Les choses ont beaucoup évolué depuis et les attentes sont aujourd’hui
beaucoup plus grandes qu’elles ne l’étaient à l’époque. « Tout le monde
peut être fier de contribuer à cette grande aventure qu’est la campagne
majeure. Nous avons une belle institution : beaucoup aimeraient être à
notre place », souligne-t-il.
Roger Lincourt est persuadé que le Fonds de développement de l’ÉTS,
qui collabore étroitement au succès de la campagne majeure de financement, a tout ce qu’il faut pour devenir une référence dans le milieu
universitaire francophone au cours des prochaines années. « Nous avons
toutes les raisons d’être optimistes », lâche-t-il en terminant. N’est-ce
pas inspirant à entendre?
Pour obtenir plus de renseignements sur la campagne majeure
de financement de l’ÉTS, visitez le www.campagnemajeure.com
ou communiquez avec Roger Lincourt au 514 396-8921.
LE
TALENT
NOTRE
CARBURANT.
Agir ensemble pour l’innovation et le transfert technologique,
le développement des talents, l’amélioration de l’expérience
étudiante et le soutien à l’entrepreneuriat.
L’OBJECTIF DE L’ÉTS: 40 M $
www.campagnemajeure.com
|
|
L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016
31
JOURNÉE
PORTES
OUVERTES
29 janvier 2017
de 10 h à 16 h
1100, rue Notre-Dame Ouest
(angle Peel) | Montréal Bonaventure
www.etsmtl.ca/portesouvertes

Documents pareils