Vidéotron – ÉTS – Ericsson – QI Les pieds au Québec, les yeux sur
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Vidéotron – ÉTS – Ericsson – QI Les pieds au Québec, les yeux sur
3 PARTENARIAT Vidéotron – ÉTS – Ericsson – QI | Volume 12, numéro 2 Automne 2016 4 CENTECH Les pieds au Québec, les yeux sur le monde! 5 Deux prestigieux prix pour la Maison des étudiants 8 RECHERCHE Inauguration de deux chaires de recherche ÉTS 14 INFLUENCE SUR LES MÉDIAS SOCIAUX L’ÉTS au 4e rang sur 18 universités québécoises SOMMAIRE MOT DU DIRECTEUR DES COMMUNICATIONS | Volume 12, numéro 2 Automne 2016 Vidéotron, Ericsson, l’ÉTS et le Quartier de l’innovation s’associent 3 Le Centech de l’ÉTS Les pieds au Québec, les yeux sur le monde! 4 Maison des étudiants Deux prestigieux prix 5 Aérospatiale AÉROÉTS et la 4e révolution industrielle 7 RECHERCHE Deux nouvelles chaires de recherche ÉTS Intelligence artificielle et térahertz 8 iLab-Spine devient un laboratoire international associé Rita Noumeir 9 10 11 12 13 Influence sur les médias sociaux L’ÉTS au 4e rang sur 18 universités québécoises 14 CHANTIERS ÉTS 15 Nüvü Caméras au Carrefour d’innovation INGO 15 Georges Kaddoum René jr Landry Danielle Monfet DÉVELOPPEMENT DURABLE Efficacité énergétique L’ÉTS, leader québécois du milieu universitaire 16 Une borne de réparation de vélo en libre-service à l’ÉTS 16 EcoTuned Automobile au World Electric Vehicle Symposium and Exhibition 17 HONNEURS ET DISTINCTIONS Université du Québec André Côté Claude Olivier 18 18 Ambrish Chandra, fellow de l’Académie canadienne du génie 19 Gala Forces AVENIR 20 PRECI 2016 Un appui... providentiel 20 Un projet étudiant dans la stratosphère 21 DU CÔTÉ DES ÉTUDIANTS 22 À L’AUTOMNE, L’ÉTS RÉCOLTE... DES PREMIÈRES! C’EST BIEN CONNU : l’automne est la saison par excellence des récoltes. Et l’ÉTS participe à cette formidable tradition bien de chez nous en récoltant... des premières, ainsi que le révèlent les prochaines pages. En tête, la création – née d’un partenariat innovant entre Vidéotron, Ericsson, l’ÉTS et le Quartier de l’innovation – du premier laboratoire à ciel ouvert de la vie intelligente au Canada, un laboratoire inclusif qui permettra de tester sur le terrain des applications technologiques qui pourraient améliorer et simplifier le quotidien des Québécois. Une première environnementale, aussi, puisqu’on apprenait récemment que l’École occupe – et de loin – la première position en matière d’efficacité énergétique au sein du réseau universitaire canadien, étant 62 % plus performante que la moyenne québécoise et 64 % que la moyenne des établissements d’enseignement canadiens! Première, également, sur le plan de la recherche, avec le lancement de deux nouvelles chaires : la Chaire de recherche ÉTS sur l’intelligence artificielle en imagerie médicale et la Chaire de recherche ÉTS en optoélectronique térahertz. Et pourquoi pas un prix, cette fois pour Mecademic, une jeune entreprise fondée au Centech en 2013 et qui a permis à l’École de se distinguer au gala Forces AVENIR tenu en septembre dans la catégorie Entrepreneuriat, affaires et vie économique. Bravo à ses fondateurs, Jonathan Coulombe et Éric Boutet, deux étudiants de génie électrique aujourd’hui diplômés. S’agissant du Centech, qui célèbre cette année ses 20 ans, plusieurs seront sans doute captivés par notre récit sur la mutation du centre et son intention, en passant du statut d’incubateur à celui d’accélérateur et de propulseur, de devenir l’une des meilleures rampes de lancement technologique au monde. D’autres premières en vue? Toujours au chapitre des traditions, L’ÉTS@360° est aussi heureux de vous présenter les travaux de quatre de ses chercheurs, en l’occurrence Rita Noumeir, René jr Landry, Georges Kaddoum et Danielle Monfet. Enfin, faisons-nous plaisir encore une fois avec une nouvelle qui est tombée tout récemment. Selon Klout, un des plus importants outils de mesure de l’influence sur les réseaux sociaux, l’ÉTS arrive au quatrième rang des universités québécoises les plus influentes sur les médias sociaux et au premier parmi les universités de taille comparable à la sienne! Un atout pour rayonner et recruter les meilleurs? Je vous laisse répondre. Bonne lecture! Antoine Landry est une publication de l’École de technologie supérieure. L’ÉTS est une constituante du réseau de l’Université du Québec. DES NOUVELLES DU FONDS DE DÉVELOPPEMENT L’industrie financière investit à l’ÉTS 28 30 Roger Lincourt L’homme au cœur de la campagne majeure de financement de l’ÉTS 31 Trois nouveaux fonds dédiés | | 2 L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016 ISSN 1715-8850 RETOURNER TOUTE CORRESPONDANCE NE POUVANT ÊTRE LIVRÉE AU CANADA À : École de technologie supérieure, Fonds de développement de l’ÉTS 1100, rue Notre-Dame Ouest Montréal (Québec) H3C 1K3 RÉDACTION RÉDACTRICE EN CHEF POSTE-PUBLICATIONS CANADIENNES Olivier Audet, Stéphanie Benoît, Emmanuelle Berthou, Chantal Crevier, Cindy Deslippes-Gauthier, Brigitte Dion, Manon Lamoureux Manon Lamoureux Numéro de convention 40064135 PHOTOS INFORMATION Lino Cipresso, Gilbert Duclos, ÉTS ONT COLLABORÉ À CE NUMÉRO Couverture École de technologie supérieure 1100, rue Notre-Dame Ouest Montréal (Québec) H3C 1K3 Tél. : 514 396-8445 [email protected] www.etsmtl.ca André Bisson, Brigitte Boucher, Alexandre Goulet, Mathieu Bergeron, Stéphanie-Élizabeth Le Sieur, Charles-Alexandre Mignacca, Matthieu Sauvé Stéphane Brügger INFOGRAPHIE Lorraine Cusson UN PARTENARIAT INNOVANT VIDÉOTRON, ERICSSON, L’ÉTS ET LE QUARTIER DE L’INNOVATION S’ASSOCIENT POUR CRÉER LE PREMIER LABORATOIRE À CIEL OUVERT DE LA VIE INTELLIGENTE AU CANADA Vidéotron, Ericsson, l’École de technologie supérieure et le Quartier de l’innovation (QI) se sont unis pour créer le premier labo ratoire à ciel ouvert de la vie intelligente, le premier du genre au Canada. CE LABORATOIRE sera situé au cœur du Quartier de l’innovation et permettra de tester toutes les facettes associées à la nouvelle industrie des télécommunications de cinquième génération, sur le terrain, dans des conditions réelles, des applications technologiques concrètes qui pourront améliorer et simplifier le quotidien des Québécois. Cette collaboration unique permettra de regrouper expertise, savoir et technologie en vue de mettre en place quelques-uns des jalons de la vie intelligente. Le laboratoire sera également un modèle de collaboration où la communauté, la municipalité, l’enseignement supérieur, l’industrie manufacturière et l’industrie des télécommunications cohabiteront pour participer à cette révolution technologique. Le laboratoire se veut inclusif. Dès sa mise sur pied, ses portes seront grandes ouvertes aux entrepreneurs technologiques et développeurs montréalais gravitant autour de l’écosystème industriel des TIC et désirant participer au projet. La résidence étudiante intelligente : un premier projet concret Les premiers témoins privilégiés de ce grand laboratoire seront les étudiants de l’ÉTS. Ces derniers bénéficieront dès le début de 2017 de l’expertise des divers partenaires au cœur même de leur campus. Ainsi, les étudiants en résidence vivront l’expérience de la « maison connectée » dans laquelle la gestion de tout l’environnement s’appuiera sur l’analyse des données produites par de multiples objets de leur quotidien. Innover et se dépasser « Nous sommes très fiers d’avoir initié la création de ce premier laboratoire de la vie intelligente et d’avoir réuni des partenaires de renom autour d’un objectif commun, celui de s’engager, plus que jamais, dans l’instauration De gauche à droite, Pierre Dumouchel, Graham Osborne, Manon Brouillette et Damien Silès lors de l’annonce de la création du laboratoire à ciel ouvert, le 19 septembre dernier. d’un écosystème d’innovation dans la métropole. Pour Vidéotron, ce laboratoire sera un outil supplémentaire permettant d’identifier les applications et services qui réussiront le mieux à améliorer et simplifier le quotidien des consommateurs, de même que ceux qui créeront le plus de valeur pour les entreprises », a souligné Manon Brouillette, présidente et chef de la direction de Vidéotron. « La contribution de l’ÉTS est de deux niveaux. Tout d’abord, celui des connaissances, de l’expertise de pointe et des talents des professeurs, des chercheurs et des étudiants de l’École associés à ce laboratoire à ciel ouvert. De plus, le campus sera le lieu d’expé rimentation, d’apprentissage pratique et de développement de compétences pour les étudiants et nos partenaires dans cette initiative innovante de collaboration », a mentionné le directeur général de l’ÉTS, Pierre Dumouchel. « En formant un partenariat visant à créer le plus grand laboratoire à ciel ouvert au Canada, nous fournissons un terrain de jeux aux entrepreneurs et étudiants afin qu’ils se prépa rent au monde de demain, a déclaré Graham Osborne, président d’Ericsson Canada. Chez Ericsson, nous sommes ravis de contribuer à ce projet par notre leadership en matière de technologie, notre connaissance mondiale des villes intelligentes et, surtout, nos gens. » « Le Quartier de l’innovation est un terrain de jeux majeur pour l’innovation et la créativité montréalaises. C’est également un catalyseur qui favorise le développement de la ville. Il est donc tout à fait naturel que ce laboratoire à ciel ouvert se déploie sur le territoire du QI. Nous sommes fiers de participer à ce projet unique au Canada, qui contribuera au rayonnement du quartier et de la métropole », a déclaré Damien Silès, directeur général du Quartier de l’innovation. « Ce premier laboratoire à ciel ouvert canalisera l’innovation institutionnelle et le dynamisme de nos entreprises en démarrage en vue de tester des solutions audacieuses à des problèmes urbains. Plus que jamais, Montréal montre son leadership en matière de ville intelligente par des projets structurants qui viennent bonifier la qualité de vie des citoyens et favoriser le développement économique de la métropole », a ajouté Harout Chitilian, vice-président du comité exécutif de la Ville de Montréal, responsable de la ville intelligente et des technologies de l’information. | | L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016 3 LE CENTECH DE L’ÉTS « LE CENTECH LES PIEDS AU QUÉBEC, LES YEUX SUR LE MONDE! A POUR RÔLE C’est un vent très puissant qui souffle sur les 20 bougies qui ornent le gâteau anniversaire du Centech cette année! Créé en 1996, l’endroit vit en effet une mutation en profondeur dont l’objectif est clair : faire du Centech l’une des meilleures rampes de lancement technologique au monde. AU STADE DE D’AMENER L’INNOVATION TECHNOLOGIQUE COMMERCIALISATION SUR LE MARCHÉ ET DE LANCER « LE CYCLE qui permet de transformer une bonne idée en un produit technologique susceptible d’intéresser le marché est très court et très complexe, car il requiert la mise à contribution de nombreuses expertises, explique le nouveau directeur général du Centech, Richard Chénier, un visage bien connu à l’ÉTS puisqu’il assumait auparavant la direction d’ÉTS formation, le service de formation continue. « Le mythe de l’inventeur qui, tout seul, connaît un succès mondial est irréaliste. Ce ne sont pas toujours les meilleures technologies qui deviennent des succès d’affaires. La technologie est un volet parmi d’autres encore plus importants. C’est pour cette raison que le Centech existe, pour transformer les technopreneurs en entrepreneurs en créant autour d’eux un écosystème qui va les aider à réussir. » L’AVENIR SERA TECHNOLOGIQUE ET LE CENTECH SERA DE LA PARTIE Soutenir l’entrepreneuriat Le réalignement stratégique du Centech s’inscrit dans le droit fil de la mission de l’ÉTS et de la volonté de l’École de soutenir le développement de l’entrepreneuriat technologique, une volonté exprimée haut et fort par son directeur général, Pierre Dumouchel, au printemps 2014. « En termes simples, le Québec ne forme pas assez d’entre preneurs. Une récente étude stipulait que le Québec est la province qui produit le moins d’entrepreneurs au Canada. Or, pour une école de génie appliqué comme l’ÉTS, la préparation à la carrière entrepreneuriale est une nécessité absolue », avait affirmé M. Dumouchel à l’occasion d’une allocution prononcée à l’École. UNE AMBITION AFFICHÉE ET... RÉALISTE L’orientation stratégique dictée par la mission renouvelée du Centech est sans équivoque. Le Centech est désormais là pour conseiller, stimuler et propulser les entreprises et les entrepreneurs visionnaires qui mettent au point des technologies de haut niveau à fort potentiel commercial à l’échelle internationale. La part du rêve? Que non! Preuve que l’accélérateur vise juste : il attire déjà, quelques mois à peine après sa reconfiguration, des entrepreneurs provenant de l’étranger! | | 4 L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016 DES ENTREPRISES. » Richard Chénier La nouvelle direction générale du Centech s’est donc imposé une obligation de résultats, soit d’accueillir et de soutenir des projets dont le potentiel commercial à l’échelle mondiale ne fait pas de doute. « L’idée initiale que propose un candidat n’est que le début d’un processus dont la plupart des gens ignorent à quel point il est difficile et exigeant. Il faut rapidement aider les entrepreneurs technologiques à valider leurs projets en fonction des besoins des clients potentiels plutôt que de proposer à des clients une technologie qu’on a développée en vase clos. C’est à partir de là que nous pourrons aider ces entrepreneurs à transformer leur idée pour qu’elle prenne vie dans la réalité. », explique Richard Chénier. Deux nouveaux programmes, bientôt quatre Pour remplir sa mission, le « Centech 4.0 » – ainsi que s’amuse à le nommer son directeur – a déjà mis deux nouveaux programmes en place à l’intention des entreprises en démarrage. Le premier, le Centech Accélération, est un programme de 12 semaines qui accueille trois cohortes d’entrepreneurs – de l’ÉTS ou d’ailleurs – par année. À cette étape, quatre objectifs précis sont visés : valider et mesurer le potentiel réel des projets d’entreprise auprès de leurs clients, déterminer le produit minimal viable, valider le modèle d’affaires des entrepreneurs en devenir et les conscientiser face aux différentes dimensions du succès d’une entreprise, entre autres sur les plans de l’attitude et des aspects juridiques, financiers, design, marketing et vente. « Un des éléments qui fait la valeur ajoutée du programme Accélération est que d’entrée de jeu, il confronte les entre preneurs à la vraie vie, en les amenant à vérifier si leur idée peut réellement trouver un marché. Déjà, nous avons vu des projets être abandonnés après seulement une ou deux semaines faute de preneurs. Cela peut sembler cruel, mais ce n’est pas le cas. En plus d’éviter à plusieurs personnes, dont l’idéateur, de perdre du temps avec un projet qui n’est pas viable, cela peut permettre au candidat de rebondir et de travailler tout de suite sur autre chose », indique Richard Chénier. LES STARS MONTANTES DU CENTECH Une fois la première étape franchie, les entrepreneurs sont invités à passer au second programme mis à leur disposition, le Centech Propulsion. D’une durée de deux ans, ce programme permet aux entrepreneurs de bénéficier d’un accompagnement pour élaborer une structure d’entreprise saine, finaliser leur produit et travailler à sa commercialisation. Une foule de services leur sont alors offerts, dont l’accès à un programme exclusif de bourses. Solidement lancé sur ses nouveaux rails, le Centech peaufine déjà un troisième programme, le Centech International, un programme « d’atterrissage » qui permet à des entreprises technologiques qui ont franchi l’étape du démarrage de venir s’installer à Montréal pour développer de nouveaux marchés, et inversement. Également, Le Centech prépare aussi un programme pour les grandes entreprises, afin de permettre à ces dernières de concevoir de nouveaux produits avec l’agilité des entreprises en démarrage. Toutes les boules de cristal le laissent voir : l’avenir du Québec passera en bonne partie par la filière technologique, qui nous prépare ce qu’il est déjà convenu d’appeler « la vie intelligente » où l’humain, le numérique et l’objet se rencontrent pour faire un tout, un monde qui ouvre un nombre phénoménal de portes. Or, selon Richard Chénier, les entreprises technologiques sont parmi les plus complexes à mettre sur pied. D’où la décision hautement stratégique d’entourer et d’aider les meilleurs afin qu’ils puissent percer dans un marché mondial hyper concurrentiel. Montréal fait déjà partie des écosystèmes d’accélération d’entreprise technologique parmi les meilleurs au monde. L’ÉTS et le Centech contribueront à cet effort pour que nous puissions conserver, voire améliorer, collectivement, cette position fort enviable! MAISON DES ÉTUDIANTS DEUX PRESTIGIEUX PRIX Après avoir reçu un Prix d’excellence de la construc tion en acier de l’ICCA, la Maison des étudiants a retenu l’attention pour son architecture particulièrement réussie. En effet, le projet mené par la firme Menkès Shooner Dagenais LeTourneux Architectes a été primé lors de la 19e édition des Canadian Interiors’ Best of Canada Awards et reçu un American Architecture Prize. Un prix de design intérieur Chaque année, le magazine Canadian Interiors décerne des prix pour les projets et produits de design d’intérieur qui se sont démarqués pendant la dernière année. Avec ses aménagements spacieux, lumineux et stylisés, la Maison des étudiants de l’ÉTS a particulièrement retenu l’attention des juges. Le bâtiment a remporté un prix dans la catégorie « Institutionnelle »! La Maison des étudiants figure par ailleurs dans le numéro spécial de septembre-octobre du magazine. Une première reconnaissance internationale L’American Architecture Prize (APP) est un concours international récompensant les meilleurs projets d’architecture, de design intérieur et d’architecture de paysage. Cette année, la Maison des étudiants a obtenu un prix Bronze dans la catégorie Éducation. Les projets gagnants ont été remis le 25 octobre lors d’une cérémonie tenue au Cooper Hewitt Smithsonian Design Museum de New York et publiés dans l’AAP Book of Architecture, un guide annuel distribué à travers un réseau de musées et de librairies de design internationaux. INCUBATEUR OU ACCÉLÉRATEUR? S’il s’est déjà présenté comme un incubateur, le Centech revendique plutôt aujourd’hui le statut d’accélérateur. La différence entre les deux? L’incubateur s’adresse généralement aux entrepreneurs qui en sont encore à un stade relativement préliminaire de leur projet, dont ils sont encore à définir les contours. S’il offre des services comparables, auxquels peuvent cependant s’ajouter un soutien financier substantiel et des conseils sur la gestion d’une organisation, l’accélérateur cible plutôt les entreprises en début de croissance. « La R et D fait partie des responsabilités des entre prises. Le Centech, lui, a pour rôle d’amener l’innovation technologique au stade de commercialisation sur le marché et de lancer des entreprises, explique Richard Chénier. Ce sont deux choses très différentes. » Inaugurée il y a un an, la Maison des étudiants abrite plusieurs services et espaces destinés aux étudiants ainsi qu’ÉTS formation, le centre de formation continue de l’établissement. Le rez-de-chaussée est en partie occupé par une institution financière et une pharmacie. | | L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016 5 PHOTO : STÉPHANE BRÜGGER Selon Richard Chénier, quelques-uns des projets en cours au Centech annoncent des succès qui pourraient avoir des échos planétaires et atteindre des niveaux de capitalisation étonnants. Parmi ceux-ci, Audible Reality, un concept révolutionnaire de son en 3D; Sollum, une lumière artificielle qui imite parfaitement la lumière naturelle; EVEY, le premier assistant personnel intelligent qui assure le confort de la maison en gérant l’ensemble de ses objets connectés; FZ Engineering, un procédé révolutionnaire de finition de surface pour les pièces métalliques et plastiques imprimées par une imprimante 3D; et EcoTuned Automobile, qui transforme des camionnettes polluantes en véhicules électriques grâce au premier système motopropulseur réutilisable au monde. DEVENEZ CLIENT CHEZ FÉRIQUE INVITEZ UN PROCHE COUREZ LA CHANCE DE GAGNER* : 1 000 $ pour la personne invitée 1 000 $ pour vous ! SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE 10 PRIX 10 PRIX 10 PRIX Investir dans les Fonds FÉRIQUE pourrait être doublement payant.* Découvrez-le au ferique.com/invitez Les Fonds FÉRIQUE, au service des ingénieurs et diplômés en génie, de leurs familles et de leurs entreprises depuis plus de 40 ans. * Certaines conditions s’appliquent. Voir les règlements du concours au ferique.com/invitez. FÉRIQUE est une marque enregistrée de Gestion FÉRIQUE et est utilisée sous licence par sa filiale, Services d’investissement FÉRIQUE. Gestion FÉRIQUE est un gestionnaire de fonds d’investissement et assume la gestion des Fonds FÉRIQUE. Services d’investissement FÉRIQUE est un courtier en épargne collective et cabinet de planification financière et est le placeur principal des Fonds FÉRIQUE. Veuillez noter qu’à des fins commerciales, Services d’investissement FÉRIQUE est aussi dentifié en langue anglaise sous le nom de FÉRIQUE Investment Services. Un placement dans un organisme de placement collectif peut donner lieu à des frais de courtage, des commissions de suivi, des frais de gestion et d’autres frais. Les ratios de frais de gestion varient d’une année à l’autre. Veuillez lire le prospectus avant d’effectuer un placement. Les organismes de placement collectif ne sont pas garantis, leur valeur fluctue souvent et leur rendement passé n’est pas indicatif de leur rendement futur. AÉROSPATIALE AÉROÉTS ET LA 4e RÉVOLUTION INDUSTRIELLE La quatrième révolution industrielle génère à la fois les rêves les plus fous et les scénarios les plus pessimistes, notamment sur le plan de l’emploi. Aucune industrie, pas même celle de l’aérospatiale, n’est à l’abri de cette révolution dominée entre autres par l’essor de l’infonuagique, des données massives et de l’intelligence artificielle. Pour aider les PME québécoises à prendre ce virage, l’ÉTS a lancé à la fin du mois de septembre « Aérospatiale 4.0 », un programme intégré de recherche, d’enseignement et de formation. « AVEC la mise en place d’un programme spécialisé en industrie 4.0 appliquée à l’aérospatiale, l’ÉTS se positionne à l’avant-garde des universités canadiennes », explique avec fierté Hany Moustapha, professeur au Département de génie mécanique et directeur d’AÉROÉTS, l’entité qui regroupe les forces vives de l’École en matière d’aérospatiale. Le nouveau programme s’inscrit dans l’esprit de la Stratégie québécoise de l’aérospatiale 2016-2026, présentée en mai dernier par le gouvernement du Québec. On y indique que des initiatives doivent être lancées pour accompagner les entreprises québécoises dans ce virage. « C’est vrai que tous les efforts doivent être déployés pour préserver la compétitivité de l’industrie aérospatiale. Celle-ci occupe une place stratégique au sein de l’économie québécoise avec ses 40 000 emplois, 200 entreprises et des ventes annuelles de 15,5 milliards de dollars », rappelle le directeur d’AÉROÉTS. « Malgré une utilisation accrue de la robotique et de l’informatisation, plusieurs études démontrent que nous connaîtrons une augmentation nette des emplois pendant cette 4e révolution industrielle. Le défi consistera cependant à conserver les effectifs, à revoir les modèles organisationnels, à procéder à un recrutement stratégique et à planifier les besoins en main-d’œuvre », explique M. Moustapha. Bref, comme la robotisation occupe une place importante dans l’industrie aérospatiale 4.0, il faut former le personnel qui concevra les robots, mais aussi celui qui aura à les programmer, à les superviser, à les réparer et à les entretenir. Pour aider les travailleurs à développer cet éventail de compétences, l’ÉTS a conçu des séminaires et des formations continues de courte durée. Ainsi, les gestionnaires, les ingénieurs, les techniciens et les ouvriers de l’aérospatiale ont été invités à suivre des formations dès novembre. Celles-ci portent notamment sur l’intelligence artificielle, la robotique collaborative, la fabrication additive et la sécurité des mégadonnées. ...et plus! La recherche branchée sur les besoins de l’entreprise 4.0 Tous les enjeux liés aux fonctions de l’entreprise peuvent aussi être scrutés dans le cadre du volet recherche d’« Aérospatiale 4.0 », qu’il s’agisse du numérique, de la simulation et de l’intégration de la conception, de la fabrication, de l’entretien et de la chaîne d’approvisionnement, du service à la clientèle ou des ressources humaines. « Nos chercheurs peuvent notamment évaluer le degré de maturité d’une entreprise et déterminer les étapes qu’il lui reste à accomplir pour atteindre le statut d’entreprise 4.0. », explique Hany Moustapha. Les experts de l’ÉTS peuvent Hany Moustapha, aussi aider une entreprise à faire directeur d’AÉROÉTS et professeur au Département face à un enjeu particulier, au de génie mécanique de l’ÉTS. moyen d’un projet de recherche, par exemple. « Je crois qu’un travailleur et qu’une PME trouveront chez nous tous les outils dont ils ont besoin pour faire face à cet important changement de paradigme », conclut Hany Moustapha. Avec 56 professeurs, 1000 étudiants et stagiaires, 70 partenaires industriels, 14 laboratoires et 10 chaires de recherche, AÉROÉTS est à la fine pointe de l’innovation en aérospatiale. Il est donc difficile de trouver mieux. Nous offrons dorénavant aux lecteurs de L’ÉTS@360˚ une version augmentée de notre publication. En effet, il est possible de lire directement en ligne l’ensemble Pour recevoir une alerte lors de la parution des prochains numéros, inscrivez-vous en ligne à http://bit.ly/ETSa360. de ce journal à www.etsmtl.ca/ets360 Des liens menant à un supplément d’information relative au sujet de certains articles sont maintenant inclus. Il s’agit de sites web complémentaires, de photos, de documents vidéo, etc. Faites-nous savoir également si vous désirez toujours recevoir la version papier à [email protected]. | | L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016 7 RECHERCHE DEUX NOUVELLES CHAIRES DE RECHERCHE ÉTS INTELLIGENCE ARTIFICIELLE ET TÉRAHERTZ L’ÉTS lançait le 4 octobre dernier deux nouvelles chaires: la Chaire de recherche ÉTS sur l’intelligence artificielle en imagerie médicale et la Chaire de recherche ÉTS en optoélectronique térahertz (THz). Dirigées respectivement par les professeurs Ismail Ben Ayed et François Blanchard, ces deux chaires recevront chacune 100 000 $ sur trois ans de l’ÉTS. CHAIRE DE RECHERCHE ÉTS EN OPTOÉLECTRONIQUE TÉRAHERTZ (THZ) CHAIRE DE RECHERCHE ÉTS SUR L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE EN IMAGERIE MÉDICALE LES ONDES électromagnétiques de fréquences térahertz SI les radiologistes, les chirurgiens et autres professionnels de la santé (THz), qui se situent à la frontière des micro-ondes et de la lumière infrarouge, ont non seulement la capacité de pénétrer la matière, là où le visible et l’infrarouge n’y parviennent pas, mais aussi d’en analyser la composition chimique. En dépit de leurs caractéristiques prometteuses, les THz ont surtout été utilisées dans le domaine spatial, plus particulièrement en chimie interstellaire. Et bien que les scientifiques s’y intéressent depuis longtemps, cette région spectrale demeure quasi inexplorée. Il faut dire que, pendant longtemps, les techniques pour générer ou détecter ces ondes étaient soit inexistantes, soit trop coûteuses. L’avènement des lasers à impulsion ultrarapide et le développement des nanotechnologies ont toutefois changé la donne en permettant de sonder la matière à ces fréquences, et ce, très rapidement, soit dans un horizon temporel qui se mesure en picosecondes. Aujourd’hui, les térahertz suscitent beaucoup d’intérêt dans plusieurs domaines, qu’il s’agisse du secteur manufacturier, des télécommunications, du monde médical ou encore de la défense. Actuellement, les connaissances en matière de térahertz sont surtout entre les mains de chercheurs spécialisés en physique et en chimie. Pour percer le milieu industriel, les térahertz doivent passer sous la loupe des ingénieurs d’application. C’est ce que fera François Blanchard, professeur-chercheur au Département de génie électrique. Sa nouvelle chaire lui permettra d’acquérir des équipements en vue de générer et de détecter les ondes THz. Avec ses étudiants, il sera en mesure de mieux comprendre les térahertz, de développer de nouvelles méthodes d’analyse de la matière et de nouveaux outils. « Notre défi, a-t-il conclu lors de l’inauguration de sa chaire, visera à simplifier les solutions, à contrôler les mesures pour réduire les coûts et à normaliser les méthodes ». pouvaient reconnaître ou confirmer les anomalies plus facilement à l’aide d’outils performants en mesure d’analyser des milliers d’images, les patients obtiendraient des traitements plus rapides et plus précis. Ils pourraient même, dans certains cas, éviter une chirurgie inappropriée. Or, le diagnostic par imagerie se base essentiellement sur l’interprétation humaine. De plus, la quantité d’information à compiler et à traiter est incalculable pour les cliniciens. L’intelligence artificielle pourrait toutefois venir à leur rescousse. Telle est la prémisse d’Ismail Ben Ayed, professeur au Département de génie de la production automatisée et titulaire de la toute nouvelle Chaire ÉTS sur l’intelligence artificielle en imagerie médicale. Grâce à ses travaux et à ceux de son équipe, le professeur Ben Ayed compte développer des outils diagnostics qui amélioreront le traitement des millions d’images générées par les appareils de résonance magnétique, de tomographie, d’échographie et de radiographie, pour ne nommer que ceux-ci. Et pour y arriver, il compte se pencher sur l’apprentissage-machine, l’optimisation et l’algorithmique. D’après le professeur, beaucoup reste à faire dans le domaine du traitement de l’imagerie médicale. Selon lui, les outils dont disposent les cliniciens répondraient à moins de 10 % des besoins cliniques actuels. LES CHAIRES ÉTS Créé en 2011, le programme de chaires ÉTS vise à augmenter le potentiel des titulaires d’obtenir une chaire financée par d’importants organismes subventionnaires. Le programme tient véritablement ses promesses, quatre des sept chaires initialement créées étant depuis devenues des Chaires de recherche du Canada. | | 8 L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016 De gauche à droite : Pierre Dumouchel, directeur général de l’ÉTS, Ismail Ben Ayed, titulaire de la Chaire de recherche ÉTS sur l’intelligence artificielle en imagerie médicale, François Blanchard, titulaire de la Chaire de recherche ÉTS en optoélectronique térahertz, et Sylvain Cloutier, directeur des affaires professorales, de la recherche et des partenariats. RECHERCHE Les codirecteurs du iLab-Spine Carl-Éric Aubin, Virginie Callot, Pierre-Jean Arnoux et Yvan Petit. La recherche : le moteur de l’ÉTS Ayant à son actif 24 chaires de recherche et 27 regroupements de chercheurs, l’ÉTS s’est donné comme objectif de compter 40 chaires de recherche d’ici 2024. Cet objectif s’inscrit dans un ambitieux programme visant à faire de l’ÉTS une école de génie de calibre mondial. Tout indique que l’établissement est sur la bonne voie : son ratio post-doctorants– doctorants compte parmi les meilleurs au Canada; ses professeurs reçoivent un financement moyen plus élevé que la moyenne des universités canadiennes; et l’ÉTS figure au 7e rang des universités canadiennes affichant une plus grande croissance de ses fonds de recherche. ILABSPINE DEVIENT UN LABORATOIRE INTERNATIONAL ASSOCIÉ Codirigé par quatre chercheurs, dont le professeur Yvan Petit, du Département de génie mécanique, iLabSpine est devenu au début de l’été un Laboratoire international associé (LIA). Un LIA est une entité de recherche « sans murs » qui réunit autour d’un projet commun un laboratoire français appartenant au Centre national de recherche scientifique (CNRS) à un laboratoire d’un autre pays. SPÉCIALISÉ dans le domaine de l’imagerie et de la biomécanique du rachis, le iLab-Spine regroupe des chercheurs québécois et français qui mettent en commun leurs expertises complémentaires pour mieux comprendre les mécanismes physiologiques qui entrent en jeu lors de traumatismes et de pathologies liés au rachis et à la moelle épinière. Les traumatismes de la moelle épinière comptent parmi les principales causes de handicaps physique et psychosocial en raison de la longueur et de la complexité de la réhabilitation. Aux États-Unis, on estime que, tous les ans, plus de 150 000 personnes se fracturent la colonne vertébrale, tandis qu’environ 14 000 subissent une blessure de la moelle épinière. Les travaux qui sont réalisés par les chercheurs du iLab-Spine permettront notamment de réduire l’incidence et la gravité de ces traumatismes en créant, par exemple, des dispositifs qui protégeront les individus contre les risques de blessures graves. Ils mèneront aussi à la conception d’instruments médicaux qui immobiliseront plus efficacement la colonne vertébrale des personnes blessées. Une codirection France-Québec Au Québec, le iLab-Spine est codirigé par Yvan Petit, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en génie pour l’innovation en traumatologie spinale et directeurchercheur de l’axe Traumatologie – soins aigus du Centre de recherche de l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal, et par Carl-Éric Aubin, professeur de génie mécanique et titulaire de la Chaire CRSNG/Medtronic en biomécanique de la colonne vertébrale à l’École Polytechnique et chercheur au Centre de recherche du CHU Sainte-Justine. En France, le laboratoire est codirigé par Pierre-Jean Arnoux, chercheur et directeur adjoint du Laboratoire de biomécanique appliquée (LBA) affilié à l’Institut français des sciences et des technologies des transports de l’aménagement et des réseaux (IFSTTAR) et d’Aix-Marseille Université (AMU), et par Virginie Callot, chargée de recherche au Centre de résonance magnétique biologique et médicale (CRMBM) du Centre national de recherches scientifiques (CNRS) et d’Aix-Marseille Université. Des années de collaboration franco-québécoise La création du LIA vient couronner des années de colla boration entre les partenaires, dont plusieurs travaillent ensemble depuis 2005. En lui donnant le statut de LIA, le Centre national de recherche scientifique (CNRS) reconnaît la qualité de cette collaboration. | | L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016 9 RECHERCHE GEORGES KADDOUM DE LA SÉCURITÉ DE LA COUCHE PHYSIQUE Les services et applications qui utilisent les canaux sans fil se multiplient à une vitesse spectaculaire, de même que la quantité de données personnelles transmises par leur intermédiaire, notamment dans le cadre de transactions financières en ligne. L’utilisation des ondes radio pour véhiculer cette information rend la technologie vulnérable aux attaques. Georges Kaddoum a fait de la sécurité de la couche physique des réseaux sans fil son axe de recherche principal. FORMÉ en génie électrique, le chercheur est titulaire d’une maîtrise et d’un doctorat en traitement du signal et télécommunications. Entré à l’ÉTS en 2010 à titre de stagiaire postdoctoral, il a vite été promu au statut de chercheur, puis de professeur en 2013. Passionné des systèmes de communication sans fil sécurisés, il s’est vu confier, en 2014, la Chaire de recherche ÉTS sur la sécurisation de la couche physique des réseaux sans fil. La sécurité de la couche physique, un nouveau champ de recherche « LA SOLUTION RÉSIDE GÉNÉRALEMENT DANS L’ÉLABORATION D’ALGORITHMES DE LOCALISATION ET DE MODULATION ADAPTATIFS » La couche physique est la première couche du modèle Open Systems Interconnection (OSI), un modèle de communication entre systèmes ouverts (tout ordinateur ou équipement qui échange des informations avec d’autres équipements) en vertu duquel les fonctions de communication sont classifiées en sept couches. La sécurité de la couche physique est un sujet de recherche qui gagne en popularité et auquel le professeur Kaddoum et son équipe consacrent leurs efforts. Ils se penchent sur l’exploitation des propriétés des canaux sans fil, par exemple les trajets multiples, les évanouissements et les interférences afin d’améliorer la sécurité de transmission des données. Ces travaux visent la protection des données pendant la phase de transmission et s’ajoutent à la sécurité déjà offerte par les techniques cryptographiques actuelles. Projet en télémédecine Georges Kaddoum travaille à plusieurs autres projets d’envergure, dont l’un porte sur la télémédecine en temps réel dans les avions, en collaboration avec le CHU Sainte-Justine. Le jeune chercheur est responsable du volet relatif à la transmission des données médicales vitales des patients à bord d’un avion, en l’absence d’un médecin, afin de permettre le suivi de leur état de santé et de préparer leur prise en charge à l’atterrissage. La transmission doit être faite en utilisant les radios existantes. Or, les normes en aéronautique qui en régissent l’utilisation sont extrêmement contraignantes. Les chercheurs doivent trouver des moyens de transmettre les données en utilisant les ressources disponibles à bord, par exemple en profitant des « temps de silence » des radios (lorsque l’équipage ne les utilise pas), ou encore des liens satellites lorsqu’aucun autre moyen n’est disponible. La solution à ces contraintes réside généra lement dans l’élaboration d’algorithmes de localisation et de modulation adaptatifs afin d’identifier la ressource et le réseau disponible. Autres projets Les travaux du chercheur portent également sur le déve loppement de modulations à haute efficacité spectrale et l’amélioration de l’efficacité énergétique des réseaux de capteurs sans fil. Il participe de plus à un projet qui élabore actuellement un prototype de « matelas intelligent », dans lequel des senseurs seront mis en place pour acquérir et transmettre des signes vitaux et ainsi permettre d’améliorer la qualité du sommeil d’une personne. Ouverture sur le monde Passionné par ses travaux très pointus, Georges Kaddoum place toutefois « l’intérêt humain » au-dessus de tout. Quand il fait référence au monde de la recherche, il parle de « sa communauté », au sein de laquelle chacun apporte son petit grain de sel, et qui rayonne à l’échelle de la planète. À 30 ans et des poussières, le jeune chercheur en sait quelque chose, lui qui a déjà habité sur trois continents. Georges Kaddoum | | 10 L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016 RECHERCHE RENÉ JR LANDRY LES SYSTÈMES EMBARQUÉS, OU L’ART DE FAIRE PLUS AVEC MOINS On fait grand usage, dans le domaine du transport, de ce que l’on appelle les systèmes embarqués, soit des systèmes électroniques et logiciels autonomes dans un environnement mobile, utilisant généralement des ressources limitées. René jr Landry est l’un des spécialistes de ce domaine du génie en plein essor. Pour répondre aux besoins grandissants de spécialistes dans ce domaine, l’ÉTS créait, en 2011, une concentration dédiée aux systèmes embarqués pour l’aérospatiale. PROFESSEUR au Département de génie électrique, René jr Landry a effectué une maîtrise en ingénierie des systèmes de communications par satellites à l’Université de Surrey, en Angleterre, puis une seconde maîtrise en électronique aérospatiale, un DEA en micro-onde, et enfin, un doctorat SupAéro/ISAE de label européen à l’Université Paul Sabatier, à Toulouse. Par la suite chercheur au Centre national d’études spatiales (CNES) de Toulouse, il joint l’ÉTS en 1999. Spécialiste en navigation et contremesure électronique des récepteurs GPS, il fonde le Laboratoire des technologies spatiales, systèmes embarqués, navigation et avionique, le LASSENA, qu’il dirige encore aujourd’hui. Un défi : la limitation des ressources Lorsqu’on utilise des systèmes embarqués, le défi est toujours de «faire plus avec moins », et à moindre coût. Ces systèmes ne permettent pas toujours une grande liberté de programmation. Les développeurs doivent user de stratégies d’utilisation des ressources pour arriver à en maximiser les fonctionnalités selon ce qui est disponible. Des applications pour l’espace, le ciel et la terre La plupart des projets de recherche du professeur Landry sont orientés vers la résolution de problèmes réels vécus dans l’industrie. Le LASSENA regroupe aujourd’hui une cinquantaine de chercheurs, étudiants au baccalauréat, à la maîtrise, doctorants, post-doctorants et chercheurs, engagés dans des projets visant des applications terrestres, aéronautiques et spatiales pour les systèmes embarqués dans les domaines civil et militaire. Le LASSENA, l’Agence spatiale canadienne et MDA travaillent à un système embarqué révolutionnaire et miniature de collecte de données environnementales à couverture mondiale, grâce aux signaux et satellites Radarsat. On retrouve aujourd’hui dans les avions des kilomètres de câbles servant aux systèmes avioniques et de communications. L’un des objectifs du professeur Landry et de son équipe est de réunir toutes ces fonctionnalités dans un seul système, la radio logicielle, que l’on pourra programmer en fonction des phases du vol pour avoir accès aux différents services nécessaires aux pilotes et passagers. Le professeur Landry s’intéresse particu lièrement à la navigation dans les environ nements privés d’accès GPS (GPS-denied environments), c’est-à-dire des lieux tels l’intérieur de bâtiments, les centres-villes denses, les tunnels et les forêts, où le GPS ne fonctionne pas, pour trouver des technologies permettant de s’affranchir de cette limitation. À titre d’exemple, son équipe a participé à l’élaboration du logiciel Ajusto pour Desjardins Assurances – un système de suivi de véhicule et de diagnostic d’accident – qui, installé dans les voitures, permet de suivre le comportement de conduite des automobilistes. Une équipe travaille depuis à l’élaboration d’une boîte noire pouvant mesurer avec précision le comportement de conduite et de faire l’analyse d’accidents. Cela pourra ouvrir la porte à de nouvelles applications en matière de taxation des infrastructures. Comme nombre de petits garçons, René jr Landry rêvait d’être astronaute. La différence, dans son cas, est qu’il a véritablement posé sa candidature auprès de l’Agence spatiale canadienne. En attendant de pouvoir visiter l’espace, un jour, il a développé une autre passion, celle de l’aviation. Aujourd’hui pilote, il encourage ses étudiants à obtenir leur certification, car selon lui, cette formation est un atout incomparable lorsqu’on envisage une carrière dans le milieu de l’aérospatiale. René jr Landry « DES PROJETS DE RECHERCHE ORIENTÉS VERS LA RÉSOLUTION DE PROBLÈMES RÉELS VÉCUS DANS L’INDUSTRIE » | | L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016 11 RECHERCHE DANIELLE MONFET L’ÉVALUATION CONTINUE DES PERFORMANCES ÉNERGÉTIQUES Dans le domaine du bâtiment, on accorde généralement plus d’attention à l’efficacité énergétique dans la phase de conception que d’exploitation. La performance des équipements de chauffage, ventilation et conditionnement de l’air (CVCA) est ainsi établie pendant le processus de conception, selon certaines spécifications et dans des conditions contrôlées, et non selon l’utilisation qui en est faite. Or, 65 % de la consommation d’énergie et 80 % de l’empreinte environnementale sont réalisés pendant la phase d’exploitation du « cycle de vie » d’un bâtiment. DANIELLE MONFET, professeure en génie de la construction et chercheuse à l’ÉTS, compare le bâtiment au corps humain, quand il est question du suivi dans le temps de la performance des équipements, en soulignant que ce n’est pas une science exacte. « Il est beaucoup plus facile de travailler avec de l’équipement neuf qu’avec des systèmes déjà en fonction », souligne-t-elle. C’est ce qui l’a amenée à orienter ses recherches vers le développement de nouvelles techniques visant à évaluer et améliorer les performances énergétiques d’un bâtiment. Elle se spécialise dans la modélisation et l’efficacité des bâtiments et la remise au point (commissioning ) en temps continu de leurs systèmes mécaniques. Elle codirige également le GRIDD (Groupe de recherche en intégration et développement durable en environnement bâti), avec le professeur Daniel Forgues, spécialiste du BIM (Building Information Model). Intégration du BIM en phase d’exploitation Si le BIM devient incontournable pour la phase de conception et de construction, la jeune chercheuse souhaite, quant à elle, en faire l’utilisation à l’étape de l’exploitation. Cette maquette numérique fournit une représentation complète du bâtiment incluant les systèmes de CVCA, et peut, selon elle, aider à l’évaluation de la performance du bâtiment. Pour ce faire, en partenariat avec l’industrie et grâce au programme de subventions d’engagement partenarial du CRSNG, elle dirige un projet de développement d’une approche visant à combiner le BIM avec des outils de simulation énergétique. La création d’un modèle énergétique du bâtiment permettra de le calibrer à l’aide de données mesurées et d’obtenir une représentation virtuelle de son fonctionnement d’un point de vue énergétique. Il sera ensuite possible d’évaluer différents scénarios de fonctionnement pour améliorer la performance énergétique, de mesurer l’impact des interventions de maintenance des systèmes CVCA sur cette performance, et éventuellement d’élaborer des plans d’entretien préventif facilement adaptables à d’autres bâtiments de même fonction. | | 12 L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016 Danielle Monfet DANIELLE MONFET COMPARE LE BÂTIMENT AU CORPS HUMAIN Formaliser les pratiques reconnues dans ce domaine L’équipe de Danielle Monfet a récemment produit plusieurs guides, notamment le Guide de conception d’un bâtiment performant qui s’adresse aux professionnels en conception, en particulier les architectes et ingénieurs, pour qu’ils puissent adopter des approches mieux intégrées aux fins de concevoir des bâtiments à haute performance énergétique. Pour un cadre bâti durable... La notion d’efficacité énergétique a commencé à intéresser les chercheurs durant la crise du pétrole des années 70. Danielle Monfet arrive à un moment où les technologies de simulation offrent des possibilités inouïes. Elle entend bien s’en servir pour transformer les pratiques et l’enseignement de la construction, en vue de l’établissement d’un cadre bâti durable, son objectif ultime. Elle aurait pu être pâtissière ou encore ouvrir un café. Ou devenir professeure de yoga. Des métiers qu’elle aurait eu plaisir à exercer, n’eût été sa passion pour les mathématiques. Aujourd’hui, Danielle Monfet se consacre à créer un équilibre entre le maintien de la qualité des environnements intérieurs dans les bâtiments -- le confort thermique par exemple -et une consommation d’énergie raisonnable. Une autre façon de contribuer au bien-être de ceux qui l’entourent. RECHERCHE RITA NOUMEIR LE GÉNIE BIOMÉDICAL AU SERVICE DU DIAGNOSTIC Au-delà de son efficacité en matière de gestion des soins de santé, le Dossier santé électronique (DSE) est un outil remarquable et extrêmement utile pour les médecins qui doivent poser un diagnostic à distance. L’accès rapide aux images médicales qu’il contient (TEP, IRM, scan, radiographie, échographie ou autres) est crucial dans nombre de situations. Mais encore faut-il qu’ils puissent bien voir ce qu’ils recherchent. Or, la compression requise pour la transmission de ces images présente de nombreux défis. LES INTÉRÊTS de la professeure Rita Un rôle de premier plan Noumeir, du Département de génie électrique, se situent au carrefour du génie biomédical et des applications logicielles. La chercheuse concentre ses travaux sur l’interopérabilité dans le domaine de la santé, l’analyse, le traitement et la visualisation des images médicales, et l’architecture des systèmes et des logiciels. Diplômée en génie électrique, titulaire d’une maîtrise et d’un doctorat en génie biomédical de l’École Polytechnique de Montréal, elle est reconnue mondialement comme spécialiste en « santé électronique ». Ses travaux de recherche ont permis de définir une architecture du DSE, adoptée comme étant la norme dans de nombreux pays. La santé est depuis toujours son principal terrain de recherche. Les images sont consultées pour le suivi et le traitement des patients, pour l’obtention d’une seconde opinion ou même d’une première opinion, en situation de trauma ou lorsque les patients se trouvent en région éloignée. Les médecins spécialistes, chirurgiens ou orthopédistes par exemple, ont besoin également de cet accès pour la préparation de leurs interventions. Lorsqu’un problème médical survient à bord d’un avion et qu’il n’y a pas de médecin sur place, la transmission d’images et d’autres données pourrait permettre à une équipe de soins qui se trouve au sol de suivre le patient, de gérer son évolution et de préparer son arrivée à l’hôpital, à l’atterrissage. C’est là une autre utilité de la compression d’images, et le sujet d’un projet de recherche de Rita Noumeir. Les images RGBD et leur transmission : un nouveau champ de recherche Détection d’activités Les techniques d’acquisition de la vidéo ont énormément évolué ces dernières années. Non seulement le prix des caméras a considérablement chuté, mais les nouvelles générations de caméras donnent beaucoup plus d’information qu’auparavant, ce qui constitue une véritable bénédiction pour le monde médical. Il s’agit de renseignements poussés, en 3D, auxquels les médecins n’avaient pas accès jusqu’à récemment. Le problème, toutefois, réside dans la transmission de ces images, composées de données très lourdes qui doivent être compressées. La professeure Noumeir travaille au développement de moyens de compresser ces images afin d’assurer leur transfert en continu sans que leur qualité diagnostique ne soit réduite. Chaque type d’image nécessitant une technique de compression différente, il s’agit d’une problématique considérable. L’expertise de Mme Noumeir est également sollicitée dans d’autres domaines, notamment celui de la détection d’activités. Il est question ici d’élaborer des algorithmes permettant d’identifier des « événements d’intérêt » chez certaines personnes, et d’intervenir en cas d’urgence. Cette technologie sera également utile en médecine, permettant par exemple la détection de détresse respiratoire, grâce aux images RGB-D. Le traitement des séquences d’images en médecine en est à ses balbutiements et est très prometteur. Rita Noumeir « DES INTÉRÊTS AU CARREFOUR DU GÉNIE BIOMÉDICAL ET DES Si « l’aide au diagnostic » est l’objectif ultime des activités de recherche en santé de Rita Noumeir, les images sont l’une de ses passions. À défaut d’être chercheuse, elle serait artiste-peintre. Il n’est d’ailleurs pas rare de la retrouver, dans ses temps libres, avec ses couleurs, à la recherche d’une autre façon de « traiter » les images. APPLICATIONS LOGICIELLES » | | L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016 13 INFLUENCE SUR LES MÉDIAS SOCIAUX L’ÉTS AU 4e RANG SUR 18 UNIVERSITÉS QUÉBÉCOISES Aujourd’hui, alors que plus de 2,34 milliards de personnes, et pratiquement tous les jeunes Québécois de 18 à 30 ans, utilisent Facebook, Linkedin, Twitter, Instagram, et autres plateformes du genre, il est particulièrement crucial pour les établissements universitaires de savoir tirer profit des médias sociaux. Bonne nouvelle, l’ÉTS figure au 4e rang des universités québécoises les plus influentes sur les médias sociaux, selon un palmarès établi par Academos. C’EST ce que révélait le blogue de ce média le 29 septembre. Cette compilation a été effectuée au cours de la semaine du 5 septembre à l’aide de Klout, l’un des tout premiers et des plus importants outils de mesure de l’influence sur les médias sociaux. Le fait que l’ÉTS tire si bien son épingle du jeu quant à son influence sur les réseaux sociaux est essentiellement attribuable à la régularité et à la pertinence des interventions de Cindy Deslippes-Gauthier, agente d’information qui en responsable au Service des communications. Son souci constant de qualité et la veille assidue qu’elle exerce confèrent une crédibilité indéniable à ces sources d’information. Mentionnons que les trois établissements qui devancent l’ÉTS dans le classement sont des universités multifacultaires de grande taille (McGill, Concordia, Montréal). Conséquemment, l’ÉTS figure au premier rang des universités de petite ou moyenne taille. L’ensemble des universités québécoises, soit 18, a été analysé et a permis d’obtenir le Klout score de chacune. Le Klout score est un nombre compris entre 1 et 100 qui représente un niveau d’influence. Selon Klout, l’influence désigne la capacité à générer des actions. Bien que le nombre de fans d’un utilisateur soit important, le Klout score est grandement influencé par le niveau d’engagement des utilisateurs envers le contenu qui est partagé. AU SUJET D’ACADEMOS Academos est un réseau social qui connecte les jeunes de 14 à 30 ans avec le monde du travail et les aide à concrétiser leur projet de vie professionnelle, contribue à contrer le décrochage scolaire et à améliorer le taux de diplomation. Sur un téléphone mobile ou une tablette, les jeunes peuvent échanger avec des personnes actives dans le monde du travail, des employeurs, ou encore des étudiants qui partagent les mêmes passions. Academos intervient auprès des jeunes par le biais de mentors, dont les impacts positifs sur la motivation scolaire et les choix de carrière ont été démontrés par des recherches universitaires. Le niveau d’engagement des fans avec les publications des établissements est un autre facteur fondamental. Ce qui explique la présence de certaines universités moins importantes en taille (ÉTS, HEC, École Polytechnique, INRS), mais hyper efficaces en matière d’engagement dans ce palmarès. Et en fait, l’ÉTS se hisse au premier rang parmi les établissements de taille comparable! Pour déterminer cette note, Klout mesure l’importance du réseau social de l’utilisateur en quantifiant le niveau d’activité des internautes (l’activité mesurée porte notamment sur les actions suivantes : « retweet », « mention », « j’aime » et dépôt d’un commentaire) autour du contenu produit par l’utilisateur évalué. Le Klout score prend essentiellement en compte les plateformes les plus dominantes du marché telles que Facebook, Twitter, Linkedin, YouTube, Instagram, Pinterest, etc. Klout score des 18 universités évaluées RANG KLOUT SCORE 1 Université McGill 92/100 2 Université Concordia 70/100 3 Université de Montréal 66/100 4 École de technologie supérieure 63/100 5 Université de Sherbrooke 62/100 6 Institut national de la recherche scientifique (INRS) 58/100 7 Université du Québec à Montréal (UQAM) 56/100 8 Université Laval 55/100 9 École Polytechnique 53/100 10 HEC Montréal 50/100 11 Université Bishop 49/100 12 Université du Québec en Outaouais (UQO)48/100 13 Université du Québec à Rimouski (UQAR) 45/100 13 Télé-université du Québec (TELUQ) 45/100 15 Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) 44/100 16 Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) 43/100 16 Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) 43/100 16 École nationale d’administration publique43/100 Source : Academos et ÉTS | | 14 L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016 CHANTIERS ÉTS INGO NOUVEAU TUNNEL ET ESPACES NOVATEURS Tunnel reliant le pavillon A et la Maison des étudiants L’installation d’un escalier mécanique situé au pavillon principal et joignant le tunnel à destination de la Maison des étudiants est terminée depuis la fin du mois d’octobre. Le tunnel lui-même a été ouvert à la circulation au début du mois de novembre. Avec cet ajout, le personnel, les étudiants et les visiteurs de l’ÉTS pourront circuler bien au chaud entre les deux immeubles cet hiver! Réhabilitation de l’ancien planétarium Dow À la suite d’un changement de programme, le Planétarium Dow sera converti en vue d’abriter des espaces corporatifs, certaines fonctions du Centech, la Maison du logiciel libre et une zone d’idéation multiuniversitaire. Les lieux deviendront ainsi des espaces novateurs. Ce bâtiment offrira des espaces communs et flexibles ayant pour vocation de stimuler, d’encadrer et de faire converger les idées créatives, qu’elles soient issues des travaux de groupes de recherche ou industriels, ou qu’elles proviennent du public. L’ÉTS veut même aller plus loin et faire en sorte que ces idées soient converties en innovations et commercialisées ici et par le monde par des entreprises en phase de démarrage issues de la communauté montréalaise en général, mais en particulier de la communauté universitaire. Les fondateurs de Nüvü Caméras Olivier Daigle et Marie-Ève Ducharme. NÜVÜ CAMÉRAS AU CARREFOUR D’INNOVATION INGO Le Carrefour d’innovation INGO compte depuis quelque temps un nouveau locataire : l’entreprise de haute techno logie Nüvü Caméras. Nüvü conçoit des caméras ultrasensibles et en fait la commercialisation à l’échelle internationale. Ses caméras sont 10 fois plus sensibles que celles de ses concurrents et 1000 fois plus que l’œil. Bref, les caméras la plus puissantes du monde! NÜVÜ CAMÉRAS est chef de file en matière de produits MENKÈS SHOONER DAGENAIS LETOURNEUX ARCHITECTES Vue de l’extérieur du planétarium Dow après son réaménagement. Vue du lounge d’Accélération Centech après son aménagement dans l’ancien planétarium Dow. d’imagerie EMCCD (Electron Multiplying Charge Coupled Device) ultrasensible. L’entreprise conçoit ses produits notamment pour le marché de l’astronomie et des sciences biomédicales et permet aux scientifiques et aux professionnels d’innover en repoussant les limites de l’imagerie courante. C’est dans le cadre de ses travaux de doctorat en physique à l’Université de Montréal qu’Olivier Daigle, bachelier en génie électrique de l’ÉTS, a mis au point un dispositif d’imagerie numérique permettant d’améliorer grandement la qualité des images perçues par les caméras d’astronomie et celles d’autres instruments utilisés dans des milieux offrant une très faible luminosité. Il a permis les observations astronomiques les plus précises jamais réalisées. Déjà en 2009, Olivier Daigle a reçu le Prix du public Découverte de la revue Québec Science. L’année suivante, il fondait Nüvü Caméras avec MarieÈve Ducharme dans le but de concevoir et commercialiser sur le marché international des caméras ultrasensibles permettant aux scientifiques et aux professionnels d’explorer des territoires jusqu’à ce jour inconnus. Marie-Ève Ducharme possède une spécialisation en gestion de l’innovation de l’ÉTS. Depuis sa création, Nüvü Caméras a reçu de nombreux prix tant pour sa caméra novatrice que pour ses compétences d’affaires. | | L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016 15 DÉVELOPPEMENT DURABLE EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE L’ÉTS, LEADER QUÉBÉCOIS DU MILIEU UNIVERSITAIRE L’ÉTS ne fait pas qu’enseigner l’efficacité énergétique à ses étudiants. Elle gère l’énergie consommée sur son campus de façon rigoureuse et continue. L’établissement est le leader québécois incontesté de l’efficacité énergétique au sein du réseau universitaire et se distingue même sur la scène internationale à ce chapitre. MOYENNE DES UNIVERSITÉS QUÉBÉCOISES 2013-2014 1,5 LE CAMPUS de l’ÉTS est plus performant que la moyenne québécoise de 62 % et de 64 % que la moyenne des établissements d’enseignement canadiens! 1,0 0,5 Engagement, mesures concrètes et amélioration continue L’application de mesures concrètes permet à l’ÉTS d’optimiser constamment sa consommation énergétique. Au nombre de ces mesures structurantes, les suivantes sont notables : n inclusion de technologies propres, tant éprouvées que novatrices; n monitorage et contrôle de la consommation énergétique basés sur les technologies numériques et l’internet des objets; n ÉCOLE DE TECHNOLOGIE SUPÉRIEURE 2013-2014 1,39 MOYENNE DES ÉTABLISSEMENTS D’ENSEIGNEMENT CANADIENS 2012 1,46 0,53 INTENSITÉ ÉNERGÉTIQUE ANNUELLE DU CAMPUS (GJ/m2) Audace et vision Au fil des ans, l’ÉTS a établi et maintenu son leadership en efficacité énergétique en faisant preuve d’audace, de vision et de volonté. De plus, à chaque session, plusieurs projets étudiants contribuent à l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments de leur campus. L’objectif de ces projets est d’optimiser les systèmes en place en assurant en tout temps un niveau de confort adéquat aux occupants. gestion automatisée de la distribution de l’énergie à partir d’entrées uniques pour l’hydroélectricité et la vapeur. Professeurs et gestionnaires travaillent en collaboration à la fois pour encadrer ces étudiants et pour cibler les meilleures opportunités permettant de poursuivre l’amélioration continue. Sources d’énergie utilisées L’ÉTS fait appel à diverses sources d’approvision nement en énergie : électricité (Hydro-Québec), vapeur (CCUM) et gaz naturel (Gaz Métro). La géothermie est par ailleurs utilisée pour le stockage d’énergie excédentaire. UNE BORNE DE RÉPARATION DE VÉLO EN LIBRE-SERVICE À L’ÉTS Quoi de plus frustrant pour un cycliste que de devoir interrompre son déplacement en raison d’une selle mal ajustée, d’un pédalier qui grince ou d’un pneu dégonflé. Depuis septembre, les cyclistes importunés par un ennui mécanique peuvent désormais s’arrêter à l’ÉTS et utiliser gratuitement Cyclohalt, une borne de réparation de vélos en libre-service. Les étudiants Joffrey Carrier, finissant en génie logiciel, et Karine Branconnier, étudiante en génie de la construction, tous deux membres du CRABE. | | 16 L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016 L’INSTALLATION de cette borne est une initiative du Centre de réparation et d’ajustement de bicyclettes (CRABE), un regroupement étudiant de l’École. Financée par le Fonds de développement durable de l’Association des étudiants de l’ÉTS, la borne a été acquise auprès de l’entreprise montréalaise Équipements Halt. Une dizaine de ces bornes ont été installées jusqu’à maintenant au Québec et en Ontario. Ainsi, tous les cyclistes – qu’ils soient étudiants ou non –, peuvent utiliser gratuitement la borne qui comprend notamment des tournevis de différentes tailles, des leviers à pneus, une clé à pédale, des clés à cônes ainsi qu’une pompe. Un tube transversal permet de manipuler aisément le patient sur roues. La borne se trouve devant le pavillon de l’ÉTS situé au 1111, rue Notre-Dame Ouest. DÉVELOPPEMENT DURABLE Sous la résidence phase III, située à l’angle des rues Notre-Dame et de la Montagne, 18 puits géothermiques stockent l’énergie excédentaire accumulée, permettant de diminuer la consommation totale d’énergie des résidences, phases III et IV. Ce champ de puits géothermiques fait partie du système d’efficacité énergétique de ces résidences. Le système récupère également la chaleur rejetée par les réfrigérateurs de l’épicerie qui occupe le rez-de-chaussée de l’immeuble. Automatisation et contrôle En efficacité énergétique, la clé de l’amélioration continue réside dans le monitorage des équipements électriques et mécaniques du bâtiment. Tous sont reliés à un système de gestion centralisé permettant la programmation et le contrôle à distance (mesurage en temps réel, détection instantanée de défaillances, modification des points de consigne, etc.). Ce système de monitorage est utilisé tant par les gestionnaires que par les employés, professeurs et étudiants qui y trouvent une foule de renseignements permettant l’optimisation constante de la consommation énergétique tout en assurant le confort des occupants. En tant qu’établissement universitaire, l’ÉTS prend au sérieux son rôle de leader dans la lutte aux changements climatiques. Elle est résolument engagée dans la saine gestion des ressources, qu’elles soient énergétiques ou autres, et multiplie les initiatives en ce sens. Pour en savoir plus sur l’efficacité énergétique à l’ÉTS : Etsmtl.ca/efficacite_energetique ECOTUNED AUTOMOBILE AU WORLD ELECTRIC VEHICLE SYMPOSIUM AND EXHIBITION EcoTuned Automobile, cette entreprise issue du Centech, a eu l’occasion de dévoiler son système motopropulseur électrique, le premier qui soit réutilisable au monde, dans le cadre du 29th World Electric Vehicle Symposium and Exhibition tenu en juin à Montréal. CETTE TECHNOLOGIE a été conçue pour convertir des camionnettes polluantes en véhicules électriques. D’une durée de vie de un million de kilomètres, le système peut être installé et réutilisé jusqu’à cinq fois dans 85 % des camionnettes. Ce produit innovateur contribuera à réduire la pollution et baissera substantiellement les coûts d’exploitation des entreprises possédant ce type de véhicules. Une solution durable Le système prolonge la vie des véhicules et réduit les gaz à effet de serre liés à la combustion du carburant, à la mise à la ferraille ainsi qu’à la production de nouvelles camionnettes, respectant ainsi le principe des 3R, soit Réduire, Réutiliser, Recycler. La technologie permet également de reporter le remplacement et l’achat d’une camionnette neuve à plus de 35 000 $, de bénéficier d’une nette économie des coûts de fonctionnement (80%) et d’entretien (50%). Cinq années de recherche-développement Le projet a été créé en 2010 par Andy Ta, alors étudiant en génie de la production automatisée. Le développement de la technologie a nécessité cinq années de travail et la collaboration de plusieurs organisations spécialisées, de même que la contribution d’une douzaine de professeurs et de professionnels de l’ÉTS. Le Centre de gestion de l’équipement roulant (CGER) du ministère des Transports a pour sa part fourni l’aide et les véhicules nécessaires à la réalisation des premiers prototypes. Andy Ta Dix véhicules de démonstration et préparation à la production en série Transport durable : des initiatives qui fonctionnent! L’installation de Cyclohalt s’inscrit parmi les nombreuses initiatives de transport durable lancées à l’ÉTS au fil des ans. Par exemple, le programme incitatif de transport en commun de l’ÉTS a vu le nombre de ses employés adhérents grimper de 50% entre 2014 et 2016 et de 46,6% pour les adhérents étudiants, tandis que 95% des supports à vélo intérieurs sécurisés sont loués par ses employés et ses étudiants. L’établissement promeut également l’électrification des transports en mettant à la disposition des automobilistes une vingtaine de bornes de recharge pour les véhicules électriques. Soulignons que l’ÉTS a remporté en 2015 le prix Continuité des leaders en transport durable qui vise à reconnaître les efforts exceptionnels d’une organisation qui se démarque par la mise en œuvre d’actions en transport durable. EcoTuned Automobile a récemment bénéficié d’une aide financière de 1,44 M$ du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles pour la démonstration de sa technologie. Au cours de l’été dernier, dix véhicules ont été mis à l’essai en partenariat avec divers partenaires publics et privés. La production et la commercialisation sont prévues pour l’été prochain. Présentée sous la forme d’un kit de conversion, la technologie est facile à installer pour la plupart des ateliers automobiles. À terme, le produit d’EcoTuned permettra d’exporter la technologie et le savoir-faire québécois dans le reste du monde en offrant des solutions constructives. À propos d’EcoTuned Automobile EcoTuned Automobile est spécialisée dans la transformation de camionnettes polluantes en véhicules électriques avec le premier système motopropulseur réutilisable au monde. Composée d’une équipe d’une douzaine d’ingénieurs et de techniciens d’expérience, l’entreprise aspire à devenir un leader dans le domaine de la conversion électrique de véhicules en Amérique du Nord. World Electric Vehicle Symposium and Exhibition Le World Electric Vehicle Symposium and Exhibition est l’un des événements mondiaux les plus prestigieux dans le domaine des véhicules électriques. Organisé par la World Electric Vehicle Association (WEVA) tous les 12 à 18 mois sur un continent différent, ce symposium comprend une exposition commerciale, des visites techniques et des conférences sur les technologies et les produits les plus avancés en mobilité électrique. | | L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016 17 HONNEURS ET DISTINCTIONS UNIVERSITÉ DU QUÉBEC ANDRÉ CÔTÉ REÇOIT LE PRIX D’EXCELLENCE EN GESTION, VOLET CARRIÈRE Directeur du Service des entreprises auxiliaires de l’ÉTS, André Côté est un acteur incontournable du développement des infrastructures de l’ÉTS. Avec un entrepreneurship naturel, il a certainement contribué à la croissance de l’École. Pour son leadership, sa grande ouverture, sa flexibilité et la qualité de sa gestion, André Côté a été nommé récipiendaire 2016 du Prix d’excellence en gestion, volet Carrière, de l’Université du Québec. Un rôle grandissant Entré à l’ÉTS en 1983, André Côté est aujourd’hui directeur des entreprises auxiliaires de l’ÉTS, lesquelles constituent un actif immobilier de pas moins de 120 M$ représentant des revenus annuels d’exploitation de plus de 13 M$. Il a joué un rôle important dans le développement du parc immobilier, qui compte aujourd’hui quatre îlots de résidences totalisant plus de 700 appartements ainsi que des immeubles locatifs abritant 43 logements, 4 stationnements et une trentaine d’ententes commerciales. Dès son premier mandat à titre de contremaître responsable de l’exploitation et de l’entretien de l’édifice Henri-Julien – qui abritait l’ÉTS avant qu’elle n’emménage dans le quartier Griffintown – André Côté a joué un rôle primordial dans la rénovation et le réaménagement de l’immeuble. Par la suite responsable des résidences étudiantes, il a instauré et mis en place une politique innovante à l’égard des stages, en harmonie avec le système d’enseignement coopératif de l’ÉTS. En plus de faciliter la mobilité des étudiants stagiaires, cette politique a accru le taux d’occupation des résidences de plus de 25 %. Promu directeur du Service des entreprises auxiliaires, il a été désigné personne-ressource pour l’ÉTS d’un important dossier d’expropriation visant à créer une réserve foncière en vue de l’expansion du campus et s’est vu confier la gestion des nouvelles acquisitions. Négociateur hors pair, on lui doit la majorité des ententes commerciales liant des tiers à l’ÉTS, dont les compagnies Métro, Pharmacie Jean Coutu et Desjardins. Un engagement qui dure André Côté est toujours impliqué d’une façon ou d’une autre dans les projets de développement de l’École. En 2014, on lui confiait de plus la direction du Carrefour d’innovation INGO dont la mission est de créer des collaborations entre des entreprises et les activités de recherche de l’ÉTS. Sous sa direction, neuf nouvelles ententes commerciales ont été conclues avec des entreprises innovantes. C’est donc un parcours particulièrement dynamique et réussi qu’a effectué le directeur des entreprises auxiliaires depuis 1983. | | 18 L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016 Pierre Dumouchel, directeur général de l’ÉTS, Claude Olivier, membre du Cercle d’excellence de l’Université du Québec, et André Côté, récipiendaire 2016 du prix d’excellence en gestion, volet Carrière, de l’Université du Québec. CLAUDE OLIVIER ADMIS AU CERCLE D’EXCELLENCE DE L’UQ À l’ÉTS, certains professeurs possèdent des formations plus polyvalentes que d’autres! C’est le cas de Claude Olivier. Bachelier en génie industriel et titulaire d’une maîtrise en mathématiques appliquées, il a de plus effectué un doctorat en opérations et systèmes de décision. Son apport a été et est encore précieux pour l’ÉTS. C’est pour cela, et pour ses qualités qui conjuguent autant la discrétion que la rigueur et le professionnalise qu’il a été officiellement reçu au Cercle d’excellence de l’Université du Québec. CLAUDE OLIVIER a été accueilli en 1984 comme professeur au Département de génie de la production automatisée. Rapidement, on a saisi la richesse de son bagage alliant génie et gestion et on lui a confié la direction de son département, qu’il a assumée une première fois de 1989 à 1992, et de nouveau de 1998 à 2001. L’ÉTS était en pleine tourmente à la fin des années 1980. On se souviendra que le défi logé au cœur de cette période épique visait à faire passer son statut d’école de technologie à celui d’école d’ingénierie. Claude Olivier a joué un rôle crucial dans cette opération. Il était de l’équipe qui a piloté l’ensemble des démarches de cette première demande d’agrément auprès du Bureau canadien d’accréditation des programmes d’ingénierie. Plus particulièrement, il avait la responsabilité du programme de génie de la production automatisée, unique au Canada à ce moment. Le passage des programmes de technologie à des programmes de génie en bonne et due forme a été une véritable saga qui a exigé tact, sens straté gique et habiletés de négociation. Dès que l’École a obtenu l’agrément de ses programmes, elle a entrepris un virage qui allait propulser son évolution. HONNEURS ET DISTINCTIONS De multiples contributions à l’essor de l’École À divers titres, Claude Olivier a participé de près à l’essor de l’ÉTS: bien entendu comme professeur, chercheur et directeur de département, mais également comme directeur de l’enseignement et de la recherche, directeur des affaires académiques et directeur exécutif de l’École. À ce chapitre, c’est grâce à son expertise qu’un programme innovateur en génie des opérations et de la logistique est né. C’est aussi largement à lui que l’on doit la mise sur pied du cheminement universitaire en technologie. À ce jour, ce cheminement a donné accès aux programmes de génie de l’ÉTS à plus de 1500 étudiants qui n’y étaient pas admissibles. C’est également Claude Olivier qui a mené les premières démarches de collaboration et d’échanges avec les Instituts universitaires de technologie, les homologues français de l’ÉTS. Un jalon important du développement international de l’ÉTS. Recherche institutionnelle et amélioration des processus Parallèlement au parcours de Claude Olivier, l’ÉTS connaissait une croissance aussi constante qu’importante, le nombre d’étudiants passant de 6000 à plus de 10 000 entre 2004 et 2014 seulement. L’École s’est transformée en campus. Si bien qu’en 2014, il devenait impératif pour l’ÉTS de se doter de procédés et d’indicateurs sur lesquels s’appuyer pour prendre les meilleures décisions et assurer son plein développement. Avec la connaissance profonde de l’ÉTS de Claude Olivier, sa capacité de réflexion, sa rigueur, son expérience de gestionnaire et son expertise en opérations et systèmes de décision, il était incontournable que la création d’un Bureau de la recherche institutionnelle et de l’amélioration des processus lui incombe. Si l’ÉTS n’est pas le premier établissement à se doter d’un service de recherche institutionnelle, le mandat du Bureau de l’ÉTS dépasse toutefois les activités traditionnelles d’un service de ce type. Son premier objectif est de produire, sous forme de tableaux de bord dynamiques, l’information précise et validée sur la progression de l’École et son positionnement. Son deuxième objectif – beaucoup moins traditionnel – est d’analyser les processus pour permettre d’en évaluer l’efficacité et la pertinence, et ce, principalement pour améliorer la fluidité du cheminement des étudiants. Conjointement, l’exploitation des données et l’analyse de processus permet d’aligner les actions de l’ÉTS sur ses objectifs stratégiques. À ce chapitre, la contribution de l’équipe de Claude Olivier est incontestable. Depuis sa mise en place, le Bureau a mené différents dossiers visant à soutenir l’évolution de l’École. Les travaux de l’équipe ont déjà permis aux services qui ont fait appel à elle de réduire le temps de traitement de leurs dossiers, diminuant d’autant les coûts qui y sont reliés. Mais pardessus tout, ces résultats permettent à l’ÉTS d’augmenter le temps consacré aux activités les plus importantes dans une école, soit les services directs aux étudiants. AMBRISH CHANDRA FELLOW DE L’ACADÉMIE CANADIENNE DU GÉNIE Depuis un an et demi, le professeur du Département de génie électrique Ambrish Chandra cumule honneurs et distinctions. Nommé fellow de l’Institut des ingénieurs électriciens et électroniciens (IEEE) et membre de son programme Distinguished Lecturers de la division Power and Energy Society, puis nommé fellow de l’Institut canadien des ingénieurs, le professeur a été intronisé en juin dernier à l’Académie canadienne du génie. CHERCHEUR au sein du Groupe de recherche en électronique de puissance et de commande industrielle (GREPCI), le professeur Chandra est reconnu sur la scène internationale pour ses travaux portant sur la qualité de l’onde, les compensations harmoniques, les filtres actifs de puissance et les énergies renouvelables. Auteur de près de 300 publications, dont un grand nombre sont devenues des standards mondiaux, et coauteur de l’ouvrage Power Quality: Problems and Mitigation Techniques paru à la prestigieuse maison d’édition scientifique Wiley & Sons, ses travaux sont l’objet d’un nombre très élevé de références dans Google Scholar (1354 citations en 2015 seulement). L’Académie canadienne du génie Organisation indépendante, autonome et à but non lucratif, l’Académie canadienne du génie est l’institution nationale par l’entremise de laquelle les ingénieurs canadiens les plus éminents et les plus expérimentés fournissent des conseils stratégiques sur des enjeux d’importance capitale pour le Canada. Les membres de l’Académie sont désignés et élus par leurs pairs au titre de fellow en vertu de leurs réalisations exceptionnelles et des services rendus à la profession d’ingénieur tout au long de leur carrière. Ambrish Chandra, nommé fellow de l’Académie canadienne du génie. | | L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016 19 SECTION ? PROGRAMME ÉTUDIANT DE COOPÉRATION INTERNATIONALE 2016 Caroline StJacques, directrice générale, Relations avec la communauté d’affaires, Caisse de dépôt et placement du Québec, et les lauréats du trophée Entrepreneuriat, affaires et vie économique Éric Boutet et Philippe Jacome. GALA FORCES AVENIR MECADEMIC L’EMPORTE DANS LA CATÉGORIE ENTREPRENEURIAT, AFFAIRES ET VIE ÉCONOMIQUE Cette année encore, l’ÉTS s’est distinguée au gala Forces AVENIR. La jeune entreprise Mecademic a remporté le trophée dans la catégorie Entrepreneuriat, affaires et vie économique lors du gala tenu à Québec le 21 septembre. FONDÉE au Centech en 2013 par Jonathan Coulombe et Éric Boutet, deux étudiants de génie électrique aujourd’hui diplômés, Mecademic s’est donné pour mission de démocratiser l’adoption de la robotique industrielle au sein des entreprises manufacturières en offrant à ces dernières des solutions innovantes abordables, simples d’utilisation et offrant la même haute qualité et précision que les volumineux robots traditionnels que l’on voit en usine. L’entreprise a livré au cours de l’été les quatre premières unités commerciales de son nouveau Meca500, le plus petit robot industriel au monde, destiné principalement aux équipementiers, mais également aux intégrateurs et aux industriels. Par sa très petite taille et l’intégration du contrôleur à même sa base (absence de câbles encombrants vers un contrôleur externe volumineux), le Meca500 est de loin le robot le plus facile et convivial que l’on puisse intégrer à des équipements industriels. Deux fois plus petit que le deuxième robot du genre actuellement sur le marché, Mecademic est certainement en voie de devenir un joueur incontournable sur le marché de la robotique industrielle à l’échelle internationale. Une autre équipe de l’ÉTS était finaliste au gala Forces AVENIR 2016. Il s’agit du club Rafale, le catamaran volant, finaliste dans la catégorie Sciences et applications technologiques. Entièrement conçu et construit par les étudiants, Rafale a osé se mesurer pour la première fois l’an dernier à des marins professionnels au championnat du monde des class-C, la compétition Little Cup. Une première très remarquée sur le lac Leman, à Genève! Depuis 18 ans, le gala Forces AVENIR souligne et récompense la persévérance et l’engagement scolaires lors d’une soirée qui donne la chance à l’auditoire d’apprécier les réalisations exceptionnelles de jeunes étudiants et étudiantes tous plus formidables et prometteurs les uns que les autres. 20 | | L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016 UN APPUI... PROVIDENTIEL À quelques jours de son départ pour le Népal, en août dernier, l’équipe du PRÉCI 2016 a reçu une excellente nouvelle. Les sœurs de la congrégation de NotreDame lui ont offert un financement de 5000 $ pour son projet de construction d’une école primaire dans la région de Solukhumbu, gravement touchée par le séisme du 25 avril 2015. « Notre équipe a travaillé très fort tout au long de l’année pour amasser les fonds nécessaires à la réalisation de notre projet. Le PRÉCI a besoin de partenaires tels que la congrégation de Notre-Dame pour continuer à apporter son aide dans le monde avec des infrastructures essentielles aux communautés », exprime Kevin Morin, membre du PRÉCI 2016. Le projet du PRÉCI a grandement interpelé la LA CONGRÉGATION congrégation de NotreDE NOTRE-DAME Dame. « Nous avons pour La congrégation de Notre-Dame mission d’œuvrer pour la est une communauté religieuse justice sociale à travers le catholique de femmes de foi monde et nous le faisons, e apostolique fondée au 17 siècle par entre autres, en aidant Marguerite Bourgeoys, pionnière des jeunes qui réalisent de la Nouvelle-France. Elle forme des projets comme ceux aujourd’hui une famille internationale du PRÉCI », explique sœur et multiculturelle. Micheline Santerre. Les étudiants Axel Raymond-Drainville et Marie-Pier Jansenn (tous deux en rouge), ont reçu un appui financier de sœur Micheline Santerre et sœur Claire Gervais, en présence de Marc-André Saint-Onge et Normand Lalonde, tous deux du Fonds de développement de l’ÉTS. SECTION ? Avec des besoins financiers d’environ 80 000 $, les membres du PRÉCI emploient une partie de l’année précédant leur départ à solliciter des dons afin de financer principalement les matériaux, la main d’œuvre et leurs frais de subsistance une fois à destination. Le PRÉCI L’objectif du PRÉCI est de réaliser un projet de coopération internationale au bénéfice d’une communauté nécessitant des infrastructures de base. Chaque automne, depuis 1994, un groupe d’étudiants vit une expérience d’aide humanitaire d’une durée de quatre mois qui lui donne l’occasion de développer de nouvelles habiletés, autant interpersonnelles que techniques. À ce jour, les équipes qui se sont succédé ont notamment construit des écoles, centres de santé, infrastructures agricoles et autres bâtiments au bénéfice de la population. Ces projets étudiants ont été plusieurs fois finalistes et lauréates d’un prix Paix, Entraide et Justice dans le cadre du gala Forces AVENIR soulignant annuellement l’engagement étudiant. http://preci.etsmtl.ca Julien Lévesque, Frantz-Emmanuel Étienne, Marc-André Bourret et Simon Benoit. UN PROJET ÉTUDIANT DANS LA STRATOSPHÈRE Quatre étudiants de l’ÉTS avaient les yeux rivés sur leur écran, entre le 30 août et le 3 septembre dernier! Ils surveillaient attentivement les données et les images transmises par leur module de détermination de l’altitude, conçu dans le cadre de leur projet de fin d’études. Celui-ci s’est envolé dans la stratosphère à bord d’un ballon, en collaboration avec l’Agence spatiale canadienne (ASC) et le Centre national d’études spatiales (CNES). CE MODULE, conçu par Julien Lévesque, Simon Benoit, Frantz-Emmanuel Étienne, du Département de génie électrique, et Marc-André Bourret, du Département de génie mécanique, comptait au nombre des trois charges utiles canadiennes qui se sont envolées à partir du centre spatial de ESRANGE, en Suède, à bord d’un ballon stratosphérique volant à une altitude de 36 km pendant 10 heures. Il s’agit, en quelque sorte, d’un enregistreur de vol qui a la capacité de fonctionner en très haute altitude. La mission de leur instrument, baptisé FRETS, pour Flight Recorder ÉTS, consistait à enregistrer et fournir des données sur l’emplacement et le comportement du ballon tout au long du vol. Grâce à ses capteurs, le dispositif pouvait également surveiller l’état d’autres composants se trouvant à bord. L’expérience est concluante. En effet, le module FRETS a fourni aux étudiants des lectures de température et de géolocalisation, de même qu’une confirmation que la transmission d’images était possible. Une meilleure caméra fait déjà partie des améliorations prévues pour la prochaine version de l’enregistreur. Il existe déjà des enregistreurs de vol pour les avions. Ceux-ci fonctionnent à une altitude allant de 7 à 20 km. L’ASC avait besoin n Le programme de ballons stratod’un instrument peu coûteux qui peut fonctionner dans la stratosphériques de l’Agence spatiale sphère, soit à une altitude allant jusqu’à 40 km, et réutilisable sur canadienne STRATOS a été créé d’autres vols. en collaboration avec l’agence spatiale française, le Centre Les étudiants ont réussi à relever le défi en un temps record de national d’études spatiales. quatre mois, tout en ajoutant la transmission d’images en temps n La campagne de ballons stratoréel au projet initial! Bien plus qu’un projet de fin d’études, FRETS sphériques de cette année, KASA servira de preuve de concept pour les futurs vols STRATOS de 2016, a eu lieu à Kiruna, en Suède. l’Agence spatiale canadienne. n Outre ceux de l’ÉTS, des étudiants Le projet des étudiants de l’ÉTS a été rendu possible avec la et des scientifiques de l’Université collaboration, notamment d’Antoine Cadotte, étudiant en génie York (Toronto) ainsi que l’entreprise aéronautique de Polytechnique, responsable du développement montréalaise MPB Communicalogiciel sur Apogy, de la réception des données FRETS et de l’envoi tions Inc. ont aussi embarqué des au serveur web; de Jean-François Cusson, ingénieur en syscharges utiles dans le ballon. tème embarqué de l’ASC, qui a agi à titre de superviseur du projet n Cette mission de 10 heures s’est pour la section développée à l’Agence et, de Steeve Montminy, élevée à une altitude de 36 km. gestionnaire du projet STRATOS à l’Agence spatiale. À propos de STRATOS Le programme STRATOS a été lancé en 2011 par l’Agence spatiale canadienne, en collaboration avec le Centre national d’études spatiales (CNES). Ce programme offre aux universités et aux entreprises canadiennes la possibilité de tester et de valider de nouvelles technologies ainsi que de réaliser des expériences scientifiques à une altitude où seuls les ballons peuvent évoluer. Il vise aussi à contribuer à la formation et au développement d’une main-d’œuvre hautement qualifiée : la prochaine génération d’ingénieurs et de scientifiques canadiens. | | L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016 21 DU CÔTÉ DES ÉTUDIANTS ACADÉMIE ROUMAINE AMÉRICAINE 18 ÉTUDIANTS DU LARCASE RÉCOMPENSÉS Dix-huit étudiants du Laboratoire de recherche en commande active, avionique et aéroservoélasticité (LARCASE) ont représenté l’ÉTS avec brio au concours d’affiches tenu pendant la 40e conférence de l’Académie Roumaine Américaine (ARA). Les étudiants ont en effet été récompensés pour la présentation de leurs travaux réalisés dans le cadre de quatre projets majeurs en aéronautique. La conférence de l’ARA avait lieu à Montréal du en juillet dernier. TOUS CES ÉTUDIANTS travaillent sous la super- Alina Turculet, étudiante au programme de maîtrise et récipiendaire du 1er prix du Poster Award in Aircraft Modelling. Mme Turculet était en équipe avec Georges Ghazi. vision de Ruxandra Botez, professeure du Département de génie de la production automatisée et responsable du LARCASE. Sept d’entre eux cheminent aux programmes de baccalauréat : Guillaume Tatrie, Maximilien Hawawini, Charles Romain, Marine Segui, Anais Kerroux, Cyril Ledent et Robin Lacroix. Quatre sont à la maîtrise : Alina Turculet, Loredana Dugulean, Mohamed Guezguez et Yvan Tondji. Enfin sept étudiants sont au doctorat : Georges Ghazi, Alejandro Murrieta Mendoza, Maxime Kuitche, Manuel Flores Salinas, Andreea Koreanschi, Oliviu Sugar Gabor et Michel Joel Tchatchueng. NOMS DES ÉTUDIANTS, TITRES DES AFFICHES ET PRIX OBTENUS Un coup de pouce pour vous et pour l’ÉTS. Vos besoins changeront au cours de votre vie et de votre carrière. En tant que membre du Réseau ÉTS, vous avez accès au programme TD Assurance Meloche Monnex et à ses tarifs d’assurance préférentiels, à divers rabais et à une excellente protection qui s’adaptera à l’évolution de vos besoins. Mieux encore, année après année, notre programme soutient par ses contributions votre association de diplômés. Voilà une belle façon d’économiser et de faire du même coup un beau geste. Obtenez une soumission dès aujourd’hui. Faire partie d’un groupe a ses avantages. Profitez-en! Vous pourriez économiser 415 $* ou plus en nous confiant à la fois vos assurances habitation et auto. n Alina Turculet, Georges Ghazi, Development of Aircraft Database in Cruise Flight Using Equations of Motion, Poster Award in Aircraft Modelling (1st Award). n Guillaume Tatrie, Maximilien Hawawini, Wing Geometry Optimization for the UAS-S4 Ehecatl with the Aim of Aerodynamics Performance Improvement, Poster Award in Unmanned Aerial Vehicle (UAV) – 1. n Charles Romain, Alejandro Murrieta Mendoza, Aircraft Trajectory Optimization to Reduce Fuel Consumption in Cruise, Poster Award in Navigation Modeling. n Maxime Kuitche, Marine Segui, Anais Kerroux, Estimation of the Flight Dynamics of the UAS-S4 Through its Geometry Caracteristics, Poster Award in Unmanned Aerial Vehicle (UAV) – 2. n Manuel Flores Salinas, Andreea Koreanschi, Oliviu Sugar Gabor, Michel Joel Tchatchueng, Mohamed Guezguez, Yvan Tondji, Morphing Architectures and Related Technologies for Wing Efficiency Improvement, Young Scientist Poster Award. n Oliviu Sugar, Manuel Flores Salinas, Oscar Carranza, Cyril Ledent, Robin Lacroix, Numerical Modelling and Testing at the Price-Païdoussis Wind Tunnel of Two Long Range Ground Surveillance Radars, Young Scientist Poster Award - Wind Tunnel. n Radu Dancila, Loredana Dugulean, Constant Altitude Cruise Trajectory Optimization for Required Time of Arrival, Young Scientist Poster Award in Navigation. Programme d’assurance habitation et auto recommandé par HABITATION | AUTO 1-888-589-5656 melochemonnex.com/reseauets Le programme TD Assurance Meloche Monnex est offert par SÉCURITÉ NATIONALE COMPAGNIE D’ASSURANCE. Il est distribué par Meloche Monnex assurance et services financiers inc. au Québec, par Meloche Monnex services financiers inc. en Ontario et par Agence Directe TD Assurance inc. ailleurs au Canada. Notre adresse est le 50, place Crémazie, Montréal (Québec) H2P 1B6. En raison des lois provinciales, notre programme d’assurance auto et véhicules récréatifs n’est pas offert en Colombie-Britannique, au Manitoba et en Saskatchewan. *À l’échelle nationale, 90 % de nos clients qui sont membres d’un groupe de professionnels ou de diplômés (polices émises par SÉCURITÉ NATIONALE COMPAGNIE D’ASSURANCE) ou d’un groupe employeur (polices émises par PRIMMUM COMPAGNIE D’ASSURANCE) avec qui nous avons une entente, et qui assuraient une habitation (assurances des locataires et des copropriétaires exclues) et une automobile le 31 juillet 2015 ont économisé 415 $ par rapport aux primes que ces clients auraient payées au même assureur s’ils n’avaient pas obtenu un tarif de groupe préférentiel et un rabais multiproduit. Ces économies ne sont pas garanties et peuvent varier selon le profil du client. MD Le logo TD et les autres marques de commerce TD sont la propriété de La Banque Toronto-Dominion. | | Province : Québec Projet : Annonce MMI 2014 22 L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016 Publication : Journal de l’École de technologie Client : TD Assurance Dossier # : 22-MM9758-16_MMI.FR•reseauets(3.75x5) Format : 3.75x5 Couleur : Quad Épreuve # : 1 Date de tombée : 04/20/2016 Graphiste : Jordane Bellavance DU CÔTÉ DES ÉTUDIANTS FÊTE DES CLUBS 2016 LE 29 SEPTEMBRE dernier, l’École offrait aux membres des quelque cinquante clubs scientifiques et regroupements étudiants la Fête des clubs, l’événement annuel soulignant leur travail exceptionnel. Qu’ils s’intéressent à la conception d’une voiture solaire ou d’un véhicule éolien, au jeu vidéo, à la robotique, à la musique, au sport ou la coopération internationale, les étudiants ont partagé avec enthousiasme leur passion avec les visiteurs ainsi que leurs partenaires industriels. Un record d’engagement Une participation sans précédent pour la Fête des clubs annuelle. La Fête des clubs est également l’occasion de mettre en lumière le fort engagement dont les étudiants de l’École font preuve dans leurs activités parascolaires. Pour l’année universitaire 2015-2016, pas moins de 319 étudiants ont obtenu une mention de reconnaissance de l’engagement étudiant Génie+. De ce nombre, 56 ont reçu un parchemin honorifique de la Direction générale de l’École pour avoir cumulé plus de trois mentions, soit un nombre record depuis les débuts des Génie+ en 2003. Une partie des 319 récipiendaires des parchemins Génie+ 2016. | | L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016 23 DU CÔTÉ DES ÉTUDIANTS GÉNIE INDUSTRIEL L’équipe de l’ÉTS a remporté l’IIE/Rockwell Undergraduate Student Simulation Competition, tenue en Californie. L’équipe était composée de Mathieu Dion, Simon Lessard et Steeven Valois, tous de génie des opérations et de la logistique. Organisée par l’Institute of Industrial Engineers (IIE), en collaboration avec la compagnie Rockwell Automation, cette compétition avait lieu en mai dans le cadre de la 22nd Annual International Institute of Industrial Engineers Conference en présence de 70 équipes participantes provenant de 50 pays. L’épreuve consiste à proposer et développer des solutions pratiques, créatives et logiques à un problème réel soumis par une compagnie à l’aide du logiciel de simulation Arena de Rockwell. Le cas portait sur les opérations de Rockwell Duck Farm Supply Chain, une compagnie possédant plus de 600 fermes spécialisées dans la production de canards. La compagnie désirait une étude de simulation afin de déterminer si le nombre de ses fermes suffirait à la future demande grandissante. Chaque équipe de trois étudiants a eu huit semaines pour développer un modèle de simulation d’opérations selon plusieurs scénarios d’optimisation. Les trois étudiants ont remporté un prix de 5000 $US, auquel s’est ajouté un montant de 500 $US remis à la section de génie industriel de l’ÉTS. Les étudiants Simon Lessard, Mathieu Dion et Steeven Valois. Les équipes 2014 et 2013 de l’ÉTS s’étaient respectivement classées aux 3e et 2e rangs. En 2015, Simon Lessard et Steeven Valois avaient remporté les grands honneurs avec leur camarade Léonie Quinn. FUSÉES HAUTE PUISSANCE L’équipe 2016 de RockÉTS. Le club de fusées haute puissance RockÉTS a arraché la 1re place dans la catégorie des 10 000 pieds avec sa fusée Amarok à l’Intercollegiate Rocket Engineering Competition. Le club a de plus reçu le prix d’excellence technique pour la qualité de l’électronique de ses fusées, ses pièces de fabrication 3D et son parachute à ouverture variable (reefed parachute). La compétition consiste à concevoir, fabriquer et lancer une fusée haute puissance selon des critères préétablis et devant atteindre une altitude de 10 000 pieds pour la catégorie de base, et de 25 000 pieds pour la catégorie avancée, tout en transportant une charge utile de 10 livres. L’an dernier, la fusée Hyperion II du club avait remporté une 2e place dans la catégorie avancée en atteignant pas moins de 23 901 pieds . | | 24 L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016 DU CÔTÉ DES ÉTUDIANTS L’équipe 2016 du canoë de béton de l’ÉTS. CANOË DE BÉTON L’équipe de l’ÉTS a remporté l’ASCE National Concrete Canoe Competition avec 18 points d’avance sur la deuxième équipe, en juin au Texas. Cette victoire s’ajoutait aux succès du canoë LETSGO qui a remporté les trois compétitions de l’année, soit la régionale américaine, la canadienne et enfin la nationale américaine. Poursuivant leurs recherches en vue de concevoir un canot encore plus performant l’an prochain, le capitaine de l’équipe, Jordan Ouellet, a publié un article sur un modèle de calcul qui permettrait de prédire la composition optimale des bétons. D’autres membres de l’équipe s’intéressent aux moyens de réduire l’empreinte écologique du club en réduisant la quantité de matériaux utilisés. Le canoë, c’est du sport, mais c’est aussi, indéniablement, du génie! CHAPEAU, LES FILLES! PHOTO : BRIGITTE THÉRIAULT Les étudiantes Annie Caron, Audrey Dupont et Sophie Bruno sont quelques-unes des lauréates du concours Chapeau, les filles! visant à souligner la volonté et le travail des femmes inscrites au baccalauréat dans un programme de sciences et technologies menant à l’exercice d’un métier traditionnellement masculin. Sophie Bruno, Annie Caron et Audrey Dupont, lauréates du concours Chapeau, les filles! L’étudiante en génie de la construction Audrey Dupont a remporté le Prix Relève. Pour elle, le génie permet de mettre à profit son côté artistique développé durant l’enfance, alors qu’elle passait des heures à reproduire des maisons et des rues. Aujourd’hui, elle conçoit aussi des dessins architecturaux. Annie Caron a remporté le Prix Équité. Étudiante en génie logiciel, elle développe aujourd’hui des applications mobiles au sein d’un club étudiant et pour une multinationale. Bien que les femmes soient minoritaires en informatique, Annie travaille pour que ça change. Elle a coorganisé la première édition montréalaise du Women Techmakers. Cette initiative créée par Google vise à souligner le talent des femmes dans le milieu informatique. Lorsqu’elle était encore au secondaire, c’est la photo du décollage d’une navette spatiale qui a été la bougie d’allumage pour Sophie Bruno, étudiante en génie mécanique et lauréate du Prix Persévérance. Depuis, elle n’a jamais dérivé de son objectif. Sophie participe à la fabrication de fusées haute puissance dans le club RockETS. Elle conseille aux femmes de « s’écouter et de ne pas lâcher. Elles doivent faire leur place et démontrer tout ce qu’elles sont capables d’accomplir », dit-elle. La cérémonie de remise de prix du concours Chapeau, les filles! a eu lieu en juin dernier, à l’hôtel du Parlement, à Québec. | | L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016 25 DU CÔTÉ DES ÉTUDIANTS MÉDAILLES DU LIEUTENANTGOUVERNEUR POUR LA JEUNESSE Fadjiah CollinMazile, MarcAndré Claveau, PierreAlexandre Desrochers et Samuel Simard ont reçu le 28 mai dernier à Québec une médaille du Lieutenantgouverneur pour la jeunesse soulignant leur engagement soutenu dans la vie étudiante de l’ÉTS, leur attitude inspirante et leur parcours exemplaire. F Participer activement à l’amélioration de son environnement et de sa communauté fait partie des valeurs les plus intrinsèques de Fadjiah Collin-Mazile. Depuis le début de son baccalauréat en génie des opérations et de la logistique, elle saisit chaque occasion pour enrichir la vie étudiante. E La passion de Marc-André Claveau pour l’aérospatiale l’a mené à présider un comité exécutif étudiant et également à faire partie de la délégation de l’ÉTS au plus grand rassemblement d’aérospatiale au monde, le Salon du Bourget de Paris. Le finissant en génie mécanique brille par sa débrouillardise et son innovation. Fadjiah Collin-Mazile en compagnie du Lieutenant-gouverneur J. Michel Doyon M. Doyon et Marc-André Claveau F L’étudiant en génie mécanique Pierre-Alexandre Desrochers est particulièrement engagé dans la collectivité étudiante et dans les projets du club scientifique de fusées-sondes RockÉTS. Il a à cœur la promotion des sciences spatiales auprès du grand public et présente bénévolement des ateliers d’initiation aux sciences du génie et de l’aérospatiale à des groupes de jeunes. E Étudiant en génie des technologies de M. Doyon et Pierre-Alexandre Desrochers Chinook, niquement de l’équipe le véhicule éolien de l’ÉTS. de l’ÉTS. Chinook a affiché le deuxième meilleur résultat avec une efficacité moyenne de 88% du véhicule pendant les courses. | | 26 L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016 l’information, Samuel Simard a joint Conjure, le club étudiant de développement de jeux vidéo. Depuis, il est activement engagé dans la vie étudiante mais endosse de plus de nombreuses causes qui lui tiennent à cœur. M. Doyon et Samuel Simard DU CÔTÉ DES ÉTUDIANTS PRIX CRIAQ Andreea Koreanschi, étudiante de doctorat, est la lauréate 2016 du prix d’excellence du Consortium de recherche et d’innovation en aérospatiale au Québec (CRIAQ), catégorie Étudiants de doctorat. Mme Koreanschi est dirigée par Ruxandra Botez, responsable du Laboratoire de recherche en commande active, avionique et aéroservoélasticité (LARCASE) et professeure du Département de génie de la production automatisée. Son prix lui a été décerné pour la qualité de sa participation au projet CRIAQ MDO 505 intitulé Architectures déformables et technologies pour l’amélioration de l’efficacité de l’aile dans le cadre du Forum CRIAQ annuel tenu à la fin d’avril. Ce projet est une collaboration entre des partenaires canadiens et italiens. Les partenaires canadiens, outre de l’ÉTS, proviennent de Bombardier Aéronautique, Thales Canada, l’Institut de recherche aérospatiale du Conseil national de recherches Canada (CNRC) et l’École Polytechnique. Les participants italiens sont de l’Université de Naples, du CIRA (Centro Italiano Ricerche Aerospaziali) et de la compagnie aéronautique Alenia Aermacchi. Le projet consistait à concevoir, optimiser, fabriquer et tester, en conditions statiques puis en soufflerie, l’aile et l’aileron, ceux-ci présentant des structures internes et une géométrie similaires à celles d’un avion réel. L’aile avait été équipée de deux types d’aileron, soit un conventionnel et un déformable, afin d’améliorer les performances aérodynamiques de l’avion. Andreea Koreanschi L’objectif principal était de démontrer qu’il est possible de développer une technologie d’aile déformable suivant les critères de certification des ailes et d’améliorer l’écoulement de l’air à la surface supérieure de l’aile. L’écoulement peut également être évalué en fonction de la diminution de la consommation de combustible. En cours de projet, Mme Koreanschi a également rédigé nombre d’articles et de comptes rendus de conférence à titre d’auteure ou de co-auteure. L’équipe lauréate du 1er prix du hackaton AquaHacking en compagnie de Philippe III de Gaspé Beaubien, président de la Fondation de Gaspé Beaubien (tenant le chèque). PHOTO : AQUAHACKING AQUAHACKING Joseph de RaphélisSoissan, étudiant en génie des TI, et toute son équipe ont remporté le 1er prix du Défi AquaHacking grâce à la qualité de leur projet InfoBaignade. Il s’agit d’une application mobile permettant d’informer les citoyens de la qualité de l’eau du SaintLaurent à divers lieux de baignade. Leur prix : une bourse de 10 000 $... et le coeur des amoureux de la baignade. L’objectif de ce hackathon consistait cette année à développer des applications liées à la protection du fleuve Saint-Laurent. L’événement a été tenu dans le cadre du 2e Sommet AquaHacking sur les enjeux reliés à la préservation, la restauration et la valorisation des cours d’eau d’Amérique du Nord. Le Sommet AquaHacking est un événement initié par la Fondation de Gaspé Beaubien dont le thème de l’année avait été annoncé en février à l’ÉTS même en présence de membres de la famille de Gaspé Beaubien; de David Heurtel, ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques; de Dominique Monchamp, directrice générale de la Fondation; de Chantal Rouleau, membre du comité exécutif de la Ville de Montréal responsable de l’eau et des infrastructures de l’eau et mairesse de l’arrondissement de Rivière-des-Prairies-Pointe-auxTrembles; de Claude Guay, associé en chef du Québec, Services d’affaires mondiaux IBM et président de la Société Conseil Groupe LGS, ainsi que du directeur général de l’ÉTS Pierre Dumouchel. | | L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016 27 DES NOUVELLES DU FONDS DE DÉVELOPPEMENT TROIS NOUVEAUX FONDS DÉDIÉS DÉVOILÉS AU COCKTAIL DE RECONNAISSANCE DES DONATEURS Les dons planifiés et fonds dédiés prennent une place de plus en plus importante dans le paysage philanthropique. Avec raison! Les avantages reliés à ce type de don sont nombreux et profitent autant aux donateurs qu’aux organismes. À L’ÉTS, le programme compte maintenant 18 fonds individuels créés au fil des années par de généreux donateurs qui souhaitent avoir un impact durable auprès des étudiants. En juin dernier, le Fonds de développement de l’ÉTS dévoilait trois nouvelles plaques de fonds individuels lors du cinquième cocktail annuel de reconnaissance des donateurs. FONDS MICHEL-LAURENCE Michel Laurence est titulaire d’un baccalauréat en génie de l’UQAC et d’une maîtrise en télécommunications de l’INRS. À partir de 1973, il a principalement travaillé dans l’industrie des télécommunications, notamment chez Bell et Nortel. En 1988, l’ÉTS l’accueillait comme professeur au Département de génie électrique. En 1996, il a cofondé InnoMediaLogic (IML) avec Michel Brûlé, un confrère à l’ÉTS. Les produits électroniques d’IML sont le fruit d’ingénieurs québécois, dont plusieurs diplômés de l’ÉTS. Au plus fort de ses activités, l’entreprise a exporté dans une vingtaine de pays. M. Laurence l’a dirigée jusqu’à sa vente à une société américaine, en l’an 2000. En 1998, il a cofondé Octasic, qu’il a dirigée dès 2001. L’entreprise fabrique des puces électroniques et des appareils de télécommunications sans fil. Ces produits, conçus en grande partie grâce à l’expertise de spécialistes d’ici, sont exportés à travers le monde. Octasic vise à s’imposer comme chef de file mondial dans son secteur. M. Laurence a généreusement contribué à la première campagne majeure de l’ÉTS (1995-2000) et contribue toujours régulièrement à ses campagnes. Par son audace et sa générosité, il a sans nul doute marqué l’histoire de l’ÉTS. En reconnaissance de son don exemplaire, le Fonds a dévoilé une plaque en son honneur cette année. Pierre Dumouchel, directeur général de l’ÉTS, Michel Laurence, Normand Lalonde, directeur du Fonds de développement de l’ÉTS, et Sylvain Thériault, président du conseil administratif du Fonds de développement de l’ÉTS. | | 28 L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016 FONDS GEORGES-LÉONARD Tel qu’annoncé dans l’édition du printemps 2016 de L’ÉTS@360°, le Fonds de déve loppement de l’ÉTS a reçu cette année le premier legs testamentaire d’un diplômé. En l’honneur du donateur, nous avons créé Georges Léonard, ing. 1956-2014 le Fonds GeorgesLéonard, qui vise à soutenir les projets prioritaires du Fonds de développement de l’ÉTS. La plaque a été dévoilée par Pierre Dumouchel et Sylvain Thériault. DES NOUVELLES DU FONDS DE DÉVELOPPEMENT FONDS MICHEL-TROTTIER-T3E Michel Trottier a amorcé sa carrière en 1964 comme enseignant en sciences physiques à la Commission scolaire régionale Lignery, créée à la suite des recommandations du Rapport Parent. Le monde de l’éducation était alors en ébullition et les défis énormes. Bientôt nommé coordonnateur des sciences physiques, et appuyé par les enseignants, M. Trottier a contribué à ce que la commission scolaire obtienne du ministère de l’Éducation l’autorisation d’implanter un programme expérimental d’introduction aux sciences physiques. L’objectif était de rendre ces dernières plus accessibles aux élèves du secondaire. Le programme a par la suite été implanté à l’ensemble des commissions scolaires du Québec. En 1977, M. Trottier est entré au Conseil de sécurité publique de la Communauté urbaine de Montréal. Après quinze ans au service des citoyens de l’Île de Montréal, il s’est retiré et travaille désormais à son compte en gestion immobilière. M. Trottier appuie de nombreuses causes, notamment dans les domaines de l’éducation et de l’environnement. À l’ÉTS, il a découvert les travaux de recherche du Groupe de recherche industrielle en technologies de l’énergie et en efficacité énergétique (t3e) et lui a généreusement offert un soutien financier. Michel Trottier a inauguré une plaque installée sur la porte du laboratoire HélioLAB Michel-Trottier-t3e, accompagné de Pierre-Luc Paradis et Frédéric Coulombe, deux étudiants travaillant au laboratoire. Pour en savoir davantage sur les fonds individuels et les dons planifiés, rendez-vous à etsmtl.ca/fdets/dons/types-de-dons LE + IMPORTANT FOURNISSEUR DE FORMATION DE L’INDUSTRIE ! + DE 300 FORMATIONS POUR PROFESSIONNELS ET GESTIONAIRES Montréal, Québec, Brossard (Dix-30), Abitibi, en entreprise Nos formations sont admissibles auprès de plusieurs ordres professionnels, dont l’OIQ. INFORMEZ-VOUS ! ETSFORMATION.CA | | L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016 29 DES NOUVELLES DU FONDS DE DÉVELOPPEMENT L’INDUSTRIE FINANCIÈRE INVESTIT À L’ÉTS QUEL LIEN EXISTE-T-IL ENTRE LE GÉNIE ET L’INDUSTRIE FINANCIÈRE? De plus en plus de banques, de compagnies d’assurance et d’entreprises de services financiers recrutent des stagiaires et s’impliquent à divers niveaux à l’ÉTS. L’INDUSTRIE FINANCIÈRE comprend les grandes banques, les compagnies d’assurances, les sociétés de fiducie et de courtage, les entreprises de crédit, les agences de recouvrement, mais on peut aussi y inclure des sous-traitants tels les entreprises de technologies de l’information (TI), les cabinets de consultants en logistique et en gestion d’entreprises, etc. C’est dire que cette industrie emploie un très grand nombre de professionnels dont les connaissances technologiques sont de plus en plus essentielles. La croissance de l’emploi dans le secteur financier devrait s’accentuer au cours des prochaines années et les services professionnels, techniques, les services aux entreprises et autres services de soutien seront en demande. Les institutions financières sont de plus en plus confrontées à des enjeux de taille notamment en matière de TI, en logistique des OFFRIR UNE BOURSE EST UNE BELLE OCCASION DE RECRUTER DES STAGIAIRES ET INGÉNIEURS PARTICULIÈREMENT PROMETTEURS. Lors de la cérémonie de remise de bourses 2016, Samuel Simard, capitaine du club scientifique Conjure et étudiant au baccalauréat en génie des technologies de l’information, a reçu pour son club un prix d’excellence de 5 000 $ d’Intact Assurance, représenté par monsieur Guillaume Girard. | | 30 L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016 opérations, en automatisation des processus ou en conseil technique pour le soutien lors de création d’entreprises. L’ÉTS est particulièrement bien positionnée pour répondre à ces besoins non seulement par la nature de ses programmes d’études, mais également par les divers services offerts aux entreprises comme l’offre de stagiaires, le placement de diplômés, la participation à des projets industriels inhérents aux TI, à la logistique et autres domaines liés au secteur. L’ÉTS offre également un microprogramme en ingénierie financière qui permet au professionnel du génie de mieux comprendre le marché financier et ses pratiques, d’apprendre les techniques d’investissement et d’utiliser les modèles de gestion des risques. Pour les spécialistes en TI, ce programme permet de bâtir de meilleures solutions TI grâce à une bonne connaissance des marchés financiers. Voilà pourquoi la collaboration du secteur financier à l’ÉTS prend différentes formes dont celle du volet philanthropique. En effet, les entreprises de ce domaine voient plusieurs avantages à encourager financièrement une relève de qualité en génie. Certaines offrent des prix d’excellence visant à soutenir les innovations des clubs scientifiques comme le club LAN ÉTS (spécialistes en réseautique), APPLÉTS (spécialistes en applications mobiles), ou d’autres clubs spécialisés en télécommunications, en automatisation des processus, en intégration de technologies de l’information, en logistique des opérations, etc. Les intérêts de plus d’une dizaine de clubs correspondent aux exigences et aux enjeux névralgiques du domaine bancaire. D’autres entreprises proposent des bourses de promotion de choix de carrière offertes annuellement à des étudiants intéressés par le secteur financier et l’informatique, ou la logistique et les opérations. Le profil de ces étudiants convient spécifiquement aux besoins et cet encouragement financier leur permettent de parfaire leur formation d’ingénieur. En attribuant une Bourse d’entrepreneuriat (pour Startup) en collaboration avec le Centech – l’accélérateur d’entreprises technologiques de l’ÉTS –, d’autres partenaires se positionnent stratégiquement envers la relève d’entrepreneurs et de professionnels en génie. Pour une entreprise, offrir des bourses à des étudiants en génie présente plusieurs avantages. L’un des principaux est la visibilité de son image de marque auprès de la communauté universitaire, des étudiants, des diplômés, des partenaires industriels de l’ÉTS et du grand public. C’est également une occasion de recruter stagiaires et ingénieurs particulièrement prometteurs. Pour plus de renseignements sur le programme de bourses, communiquez avec André Bisson au 514 396-8952 ou par courriel à [email protected]. DES NOUVELLES DU FONDS DE DÉVELOPPEMENT ROGER LINCOURT L’HOMME AU CŒUR DE LA CAMPAGNE MAJEURE DE FINANCEMENT DE L’ÉTS Le directeur de la campagne majeure de financement de l’ÉTS, Roger Lincourt. Certains croient que la philanthropie est une vocation. D’autres, que c’est un vilain trait de caractère. Roger Lincourt, le directeur de la campagne majeure de financement de l’ÉTS, n’est pas né philanthrope et il est encore moins un « quêteux ». Il est un homme inspirant, tout simplement. TITULAIRE d’une maîtrise en études littéraires de l’UQAM, Roger Lincourt se destinait à l’enseignement. Or, de fil en aiguille, la philanthropie s’est immiscée dans sa vie et il en a fait une profession, depuis maintenant 25 ans. Comme si l’intuition de départ avait été la bonne, M. Lincourt a toujours œuvré dans le milieu universitaire : l’Université d’Alberta, l’Université de Montréal et l’Université d’Ottawa ont toutes bénéficié de ses services. Pour lui, l’objectif ultime d’une campagne majeure est toujours le même, soit amener l’établissement à un autre niveau. Et c’est bien ce qu’il compte faire à l’ÉTS. Changer le cours de l’histoire de l’ÉTS Il faut savoir que la marge de manœuvre que génère la philanthropie est énorme et permet à une université de faire beaucoup de choses, autrement impossibles à réaliser avec le financement traditionnel. « Ne serait-ce qu’avec le programme de bourses, étendu aux 2e et 3e cycles, nous avons un impact incroyable sur la vie des étudiants, nous leur donnons la chance de se réaliser. En redonnant tout ce que nous amassons, nous avons un effet multiplicateur : la campagne majeure a la possibilité de changer le cours de l’histoire de l’ÉTS », dit-il. Et ça ne s’arrête pas là. En effet, il faut des nerfs d’acier pour diriger la troisième campagne majeure de financement de l’ÉTS, qui a fixé son objectif à 40 millions $, une somme plus importante que les résultats combinés des deux premières campagnes majeures! Or, selon M. Lincourt, l’objectif financier n’est pas garant de la hauteur du défi à la relever. « En réalité, une campagne se gagne sur papier, deux ou trois ans avant même son lancement officiel », explique-t-il. Il faut savoir qu’une campagne majeure se déroule en deux temps, soit la phase silencieuse et la phase publique. À l’ÉTS, la phase silencieuse a débuté en 2013 et a notamment consisté à former le cabinet de campagne, sensibiliser la direction et recueillir les premiers dons majeurs. Voilà pourquoi l’ÉTS a pu annoncer que 54 % de l’objectif avait été atteint lors du lancement de la phase publique, en avril dernier. La partie est toutefois loin d’être gagnée. Les professionnels de la philanthropie le savent : il s’agit d’un domaine difficile où l’on doit faire preuve d’une grande écoute, d’un sens aigu des priorités et d’un discernement à toute épreuve. M. Lincourt ajoute qu’il faut également aimer rencontrer l’autre, sortir de sa zone de confort, démontrer de la curiosité et de la polyvalence. Enfin, il faut être conscient que les résultats ne sont pas uniquement la conséquence de notre bonne volonté. « On tire des ficelles, mais on ne contrôle pas toujours l’issue », ajoute-t-il. Selon lui, c’est l’engagement de toute la communauté qui fera la différence. Jamais très loin de ses premières amours, Roger Lincourt croit également avoir un rôle d’éducation à jouer à l’ÉTS. En effet, avant son arrivée, les dons majeurs n’existaient tout simplement pas chez nous. Les choses ont beaucoup évolué depuis et les attentes sont aujourd’hui beaucoup plus grandes qu’elles ne l’étaient à l’époque. « Tout le monde peut être fier de contribuer à cette grande aventure qu’est la campagne majeure. Nous avons une belle institution : beaucoup aimeraient être à notre place », souligne-t-il. Roger Lincourt est persuadé que le Fonds de développement de l’ÉTS, qui collabore étroitement au succès de la campagne majeure de financement, a tout ce qu’il faut pour devenir une référence dans le milieu universitaire francophone au cours des prochaines années. « Nous avons toutes les raisons d’être optimistes », lâche-t-il en terminant. N’est-ce pas inspirant à entendre? Pour obtenir plus de renseignements sur la campagne majeure de financement de l’ÉTS, visitez le www.campagnemajeure.com ou communiquez avec Roger Lincourt au 514 396-8921. LE TALENT NOTRE CARBURANT. Agir ensemble pour l’innovation et le transfert technologique, le développement des talents, l’amélioration de l’expérience étudiante et le soutien à l’entrepreneuriat. L’OBJECTIF DE L’ÉTS: 40 M $ www.campagnemajeure.com | | L’ÉTS 360° Volume 12, numéro 2 Automne 2016 31 JOURNÉE PORTES OUVERTES 29 janvier 2017 de 10 h à 16 h 1100, rue Notre-Dame Ouest (angle Peel) | Montréal Bonaventure www.etsmtl.ca/portesouvertes