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Top-5-Liste 1 Keine umfangreichen Blut- oder Röntgen- untersuchungen in regelmässigen Abständen (z.B. täglich) ohne klinisch spezifische Fragestellung verordnen. Viele Untersuchungen (wie z.B. Thoraxröntgen, arterielle Blutgasanalysen, klinische Chemie, Hämatogramme und EKGs) werden in regelmäßigen Abständen (z.B. täglich) verordnet. Im Vergleich zu einem Vorgehen, bei welchem solche Tests nur zur Beantwortung von klinisch spezifischen Fragen oder zum Festlegen des weiteren Vorgehens dienen, erhöhen unnötige Routine-Verordnungen die Kosten der Gesundheitsversorgung ohne zusätzlichen Nutzen für den Patienten. Zudem können solche nicht-indizierte Untersuchungen auch Risiken und Nebenwirkungen in sich bergen, wie z.B. eine Anämie, oder weitere aufwändige Abklärungen von abnormen, klinisch jedoch nicht relevanten, Befunden hervorrufen. 2 Keine Dauerkatheter bei Inkontinenz legen oder liegen lassen, wenn dies nur dem Komfort oder zur Überwachung des Urinvolumens bei nicht-kritisch kranken Patienten dient. Katheter-assoziierte Harnwegsinfektionen sind die am häufigsten auftretenden im Spital erworbenen Infektionen. Die Verwendung von Blasenkathetern bei Inkontinenz oder aus Bequemlichkeit ohne konkrete Indikation und Angabe der Dauer erhöht die Wahrscheinlichkeit einer Infektion und geht mit einer erhöhten Morbidität und Mortalität und damit auch höheren Gesundheitskosten einher. Es wird empfohlen, dass Krankenhäuser und Pflegeeinrichtungen Richtlinien und Verfahren zu den entsprechenden Indikationen und den damit verbunden Prozessen (inkl. Strategien für das Absetzen und Auswechseln der Katheter) entwickeln. 3 Keine Transfusion von mehr als der minimal benötigten Menge Erythrozyten konzentrate verordnen, um Anämiesymptome zu lindern oder einen sicheren Hämoglobinwert zu erreichen. (7 g/dL für stabile Nicht-Herzpatienten; 8 g/dL bei stabilen Patienten mit vorbestehenden kardiovaskulären Erkrankungen). Es wird die kleinstmögliche Transfusionsmenge empfohlen, da im Vergleich dazu liberale Transfusionsstrategien kein besseres Outcome erzielen. Unnötige Transfusion erzeugen ital p s ho zudem unnötige Kosten und bergen Risiken für den Patienten. Die routinemässige Verabreichung von 2 Einheiten Erythrozyten sollte vermieden werden, wenn 1 Einheit ausreichend ist. 4 Ältere Menschen während des Krankenhausaufenthaltes nicht zu lange im Bett liegen lassen. Individuelle therapeutische Ziele sollten sich an den Werten und Preferenzen der Patienten orientieren. Über 65% der älteren Menschen, die initial ohne Einschränkung der Gehfähigkeit waren, verlieren diese zunehmend während eines Krankenhausaufenthaltes. Die Mobilisation während des Krankenhausaufenthalts ist deshalb entscheidend für die Aufrechterhaltung der Funktionsfähigkeit bei älteren Menschen. Ein Verlust der Gehfähigkeit erhöht die Dauer des Krankenhausaufenthaltes sowie die Notwendigkeit einer Rehabilitation, einer Platzierung im Pflegeheim sowie das Sturzrisiko während oder nach der Entlassung aus dem Krankenhaus; eine reduzierte Gehfähigkeit erhöht auch die Mortalität älterer Menschen. Bettruhe oder begrenzte Mobilität (wie z.B. häufiges Sitzen im Stuhl) während eines Krankenhausaufenthaltes verursacht eine Dekonditionierung und ist einer der wichtigsten Faktoren für den Verlust der Gehfähigkeit bei hospitalisierten, älteren Menschen. Ältere Menschen, die während des Krankenhausaufenthaltes die Gehfähigkeit erhalten, werden früher aus dem Spital entlassen, sind mobiler und können selbständiger ihren Tagesaktivitäten nachgehen; zusätzlich beschleunigt sich die Erholungsphase nach einer Operation. 5 Älteren Menschen als erste Wahl keine Benzodiazepine, andere Beruhigungsmittel oder Hypnotika für Schlaflosigkeit, Unruhe oder Delirium verabreichen und das Rezeptieren solcher Medikamente bei Spitalaustritt vermeiden. Grosse Studien zeigen, dass sich das Risiko für Verkehrsunfälle, Stürze und Hüftfrakturen sowie für Hospitalisierungen oder Tod bei älteren Menschen mehr als verdoppelt, wenn Benzodiazepine oder andere Beruhigungs- oder Schlafmittel verordnet werden. Das Gesundheitspersonal sollte die potenziellen Gefahren der verschiedenen Behandlungsstrategien für Schlaflosigkeit, Unruhe oder Delirium bei älteren Patienten kennen. Die Anwendung von Benzodiazepinen sollte auf Alkohol-Entzugserscheinungen, Delirium tremens oder schwere generalisierte Angststörungen, die nicht auf andere Therapien ansprechen, beschränkt sein. Smarter Medicine Top 5-Liste, www.smartermedicine.ch, Stand: April 2016 Liste « Top 5 » 1 Ne pas faire de prises de sang à intervalles réguliers (par exemple chaque jour) ou planifier des batteries d’examens, y compris des examens radiographiques, sans répondre à une question clinique spécifique. De nombreuses investigations à but diagnostique (y compris les radiographies thoraciques, gazométries, formules sanguines et électrocardiogrammes) sont pratiquées à intervalles réguliers en milieu hospitalier (parfois de manière quotidienne). Ces examens doivent répondre à une question clinique spécifique et doivent être réalisés uniquement si leur résultat peut influencer la prise en charge. L’usage excessif de ces tests peut avoir un impact délétère sur la prise en charge du patient, tout en augmentant les coûts de la santé, sans apporter de bénéfice et en étant potentiellement préjudiciables. A titre d’exemple, les prélèvements sanguins itératifs peuvent conduire à une anémie secondaire pouvant nécessiter des transfusions sanguines. Les éventuelles investigations complémentaires générées par des résultats anormaux découverts de manière fortuite (« incidentalomes ») peuvent aussi comporter des risques et engendrer des enjeux financiers inutiles. 2 Ne pas poser ou laisser en place une sonde urinaire uniquement pour des raisons de commodité (incontinence urinaire, surveillance de la diurèse) chez des patients en dehors des soins intensifs. Les infections urinaires causées par le sondage sont les infections les plus fréquemment rencontrées dans les unités de soins. L’utilisation de sonde urinaire pour le traitement de l’incontinence ou par commodité, sans indication précise ou sans mention d’une durée d’utilisation augmente le risque d’infection. Ces infections peuvent augmenter la morbi-mortalité hospitalière, les durées de séjour et avoir un impact financier significatif. Les recommandations internationales proposent aux hôpitaux et aux établissements de soins de longue durée d’éditer des procédures claires quant aux indications au sondage urinaire, aux techniques de mise en place et d’entretien, ainsi qu’aux indications de retrait ou de remplacement de ces sondes. 3 Ne pas transfuser plus que le nombre minimum de culots erythrocytaires nécessaires pour soulager les symptômes liés à l’anémie ou pour normaliser le taux d’hémoglobine selon des seuils définis: 7 g/dL chez des patients stables non cardiaques et ital p s ho 8 g/dL chez des patients stables avec une maladie cardiovasculaire pré-existante. Une politique de transfusion libérale avec des seuils plus élevés n’a pas permis d’obtenir de meilleurs résultats par rapport aux stratégies restrictives. Une transfusion inutile génère des coûts et expose les patients à des effets indésirables potentiels sans aucun bénéfice. Les cliniciens sont, de ce fait, priés d’éviter l’administration en routine de deux unités de culots erythrocytaires si une unité est suffisante. 4 Ne pas laisser les personnes âgées alitées pendant leur séjour à l’hôpital. De plus, des objectifs thérapeutiques individuels doivent être établis en fonction des valeurs et des préférences de chacun. Jusqu’à 65% des personnes âgées indépendantes sur le plan fonctionnel à l’admission risquent de perdre leur autonomie pendant un séjour à l’hôpital. Marcher durant le séjour hospitalier est essentiel pour maintenir cette capacité fonctionnelle chez les personnes âgées. La perte d’autonomie pour la marche augmente les durées de séjour, les recours à des services de réhabilitation, les risques de chutes pendant et après la sortie de l’hôpital ainsi que la mortalité chez les personnes âgées. Le fait de rester aliter ou de limiter la marche (en restant assis dans un fauteuil uniquement) au cours d’un séjour à l’hôpital entraîne un déconditionnement et compte parmi les principaux facteurs qui participent à la perte d’autonomie chez les personnes âgées hospitalisées. Les personnes âgées qui marchent pendant leur séjour ont une meilleure mobilité à leur sortie de l’hôpital, avec une durée de séjour plus courte et une amélioration de leur capacité à effectuer indépendamment des activités de la vie de tous les jours, tout en récupérant plus rapidement après une intervention. 5 Ne pas utiliser de benzodiazépines ou autres sédatifs-hypnotiques chez les personnes âgées pour le traitement de l’insomnie, de l’agitation ou d’un état confusionnel aigu et éviter leur prescription à la sortie de l’hôpital. Des études à grande échelle montrent de façon consistante que le risque d’accidents de la route, de chutes et de fractures de la hanche nécessitant une hospitalisation et entrainant la mort peut plus que doubler chez les personnes âgées prenant des benzodiazépines ou d’autres sédatifs-hypnotiques. L’utilisation de benzodiazépines devrait donc être réservée au traitement de delirium observés lors du sevrage de l’alcool ou en cas de troubles anxieux généralisés sévères lorsque les autres traitements sont inefficaces. Smarter Medicine Liste « Top 5 », www.smartermedicine.ch, état: avril 2016 vorbereitet Lista « Top 5 » 1 Non praticare prelievi di sangue a intervalli regolari (p.e. giornalieri) o batterie di esami di routine, radiologici e non, senza un quesito clinico specifico. Molte indagini diagnostiche (come p.e. radiografie del torace, emogasanalisi arteriose, analisi ematochimiche e emogrammi, ECG…) si prescrivono a intervalli regolari (a volte giornalieri). I singoli esami dovrebbero invece rispondere a quesiti clinici specifici e dovrebbero essere realizzati unicamente nel caso in cui si pensi che il risultato possa influenzare la presa in carico del caso. La realizzazione di test nell’ambito di routine diagnostiche, può fornire risultati potenzialmente nocivi e può avere un effetto nefasto sulla presa in carico del paziente aumentando nel contempo i costi della salute. Tra i potenziali effetti secondari citiamo l’anemizzazione secondaria che può arrivare a necessitare trasfusioni ematiche. Gli ulteriori esami resi necessari dai risultati anomali scoperti fortuitamente (incidentalomi) possono a loro volta generare rischi e costi supplementari. 2 Non posare or lasciare in sede cateteri vescicali solo per comfort o sorveglianza (incontinenza urinaria, monitoraggio della diuresi) in pazienti non critici. Le infezioni delle vie urinarie secondarie alla posa di cateteri vescicali sono le infezioni più frequenti riscontrate nelle unità di cura. L’utilizzo di cateteri vescicali in caso di incontinenza o per motivi di comodità e senza indicazione della durata, aumenta la probabilità di infezione ed è accompagnato da un’elevata morbidità e mortalità così come da un aumento dei costi. Le raccomandazioni internazionali suggeriscono agli ospedali e alle case di cura di sviluppare delle procedure che dettaglino le indicazioni riconosciute, le tecniche di posa, le modalità di presa in carico e le indicazioni per la rimozione e la sostituzione. 3 Non trasfondere più della quantità minima di concentrati eritrocitari necessaria per contenere i sintomi anemici o per raggiungere un valore sicuro di emoglobina (7 g/dL per pazienti stabili senza problemi cardiaci; 8 g/dL per pazienti stabili con cardiopatie preesistenti). Si raccomanda la quantità minima di trasfusioni in quanto strategie più liberali non hanno permesso di raggiungere outcome migliori. Trasfusioni inutili generano costi aggiuntivi ital p s ho e comportano rischi per i pazienti senza prospettive di beneficio significative. I clinici sono invitati ad evitare la somministrazione di 2 unità di eritrociti, se una è sufficiente. 4 Non lasciare allettate le persone anziane durante la degenza in ospedale. Obiettivi terapeutici individuali dovrebbero essere stabiliti in funzione dei valori e delle preferenze del paziente. Il 65% delle persone anziane, che inizialmente erano in grado di camminare, sono a rischio di perdere la loro autonomia durante la degenza in ospedale. La mobilizzazione durante la degenza è essenziale per garantire il mantenimento della capacità funzionale nei pazienti anziani. Non essere più in grado di camminare aumenta la durata della permanenza in ospedale e la necessità di riabilitazione o di collocamento in una casa di cura, nonché il rischio di cadute durante e dopo la degenza. La riduzione nella mobilità inoltre si ripercuote negativamente sulla mortalità. La permanenza a letto e la mobilità limitata (come nel caso di spostamenti limitati al raggio letto-poltrona) durante la degenza in ospedale, causano decondizionamento e sono fattori chiave nella perdita di autonomia degli anziani ricoverati. Le persone anziane che sono riuscite a mantenere la propria mobilità durante la degenza, possono essere dimesse prima, sono più autonome, conservano una migliore indipendenza nella vita quotidiana e beneficiano di una convalescenza più breve dopo un intervento chirurgico. 5 Non utilizzare benzodiazepine o altri calmanti e ipnotici nelle persone anziane come terapia di prima scelta dell’insonnia, degli stati agitazionali e del delirio. La prescrizione di questi medicamenti alla dimissione è inoltre da evitare. Ampi studi dimostrano che il rischio d’incidenti stradali, cadute, fratture del femore, ospedalizzazioni e mortalità raddoppia nelle persone anziane trattate con benzodiazepine o altri calmanti e sonniferi. Il personale curante e i pazienti, al momento di formulare la strategia di presa in carico dell’insonnia e dello stato agitazionale dovrebbero considerare il potenziale pericolo delle diverse strategie di trattamento. L’uso di benzodiazepine dovrebbe essere limitato al delirium tremens, ai sintomi legati all’astinenza dall’alcol o ai gravi disturbi d’ansia generalizzati che non rispondono ad altre terapie. Smarter Medicine Top 5-Liste, www.smartermedicine.ch, Stand: April 2016 vorbereitet List « Top 5 » 1 Don’t order blood tests at regular intervals ital p s ho 4 Don’t let older adults lie in bed during their (such as every day) or routine extensive lab panels including X-rays without specific clinical questions. hospital stay. In addition, individual therapeutic goals should be established considering the patients’ values and preferences. Many diagnostic studies (including chest radiographs, arterial blood gases, blood chemistries and counts and electrocardiograms) are ordered at regular intervals (e.g., daily). Compared with a practice of ordering tests only to help answer clinical questions, or when doing so will affect management, the routine ordering of tests increases health care costs, does not benefit patients and may in fact harm them. Potential harms include anemia due to unnecessary phlebotomy, which may necessitate risky and costly transfusion, and the aggressive work-up of incidental and non-pathological results found on routine studies. Up to 65% of older adults who are independent in their ability to walk will lose their ability to walk during a hospital stay. Walking during the hospital stay is critical for maintaining functional ability in older adults. Loss of walking independence increases the length of hospital stay, the need for rehabilitation services, new nursing home placement, risk for falls both during and after discharge from the hospital and increases the risk of death for older adults. Bed rest or limited walking (only sitting up in a chair) during a hospital stay causes deconditioning and is one of the primary factors for loss of walking independence in hospitalized older adults. Older adults who walk during their hospital stay are able to walk farther by discharge, are discharged from the hospital sooner, have improvement in their ability to independently perform basic activities of daily living, and have a faster recovery rate after surgery. 2 Don’t place, or leave in place, urinary catheters for incontinence, convenience or monitoring of output for non-critically ill patients. Catheter Associated Urinary Tract Infections (CAUTIs) are the most frequently occurring health care acquired infection (HAI). Use of urinary catheters for incontinence or convenience without proper indication or specified optimal duration of use increases the likelihood of infection and is commonly associated with greater morbidity, mortality and health care costs. Published guidelines suggest that hospitals and longterm care facilities should develop, maintain and promulgate policies and procedures for recommended catheter insertion indications, insertion and maintenance techniques, discontinuation strategies and replacement indications. 3 Don’t transfuse more than the minimum number of red blood (RBC) units necessary to relieve symptoms of anemia or to return a patient to a safe haemoglobin range (7 g/dL in stable non-cardiac patients and 8 g/dL in stable patients with pre-existing cardiovascular disease). 5 Don’t use benzodiazepines or other seda- tive-hypnotics in older adults as first choice for insomnia, agitation or delirium and avoid prescription at discharge. Large-scale studies consistently show that the risk of motor vehicle accidents, falls, and hip fractures leading to hospitalization and death can more than double in older adults taking benzodiazepines and other sedative-hypnotics. Older patients, their caregivers, and their providers should recognize these potential harms when considering treatment strategies for insomnia, agitation, or delirium. Use of benzodiazepines should be reserved for alcohol withdrawal symptoms/ delirium tremens or severe generalized anxiety disorder unresponsive to other therapies. Transfusion of the smallest effective dose of RBCs is recommended because liberal transfusion strategies do not improve outcomes when compared to restrictive strategies. Unnecessary transfusion generates costs and exposes patients to potential adverse effects without any likelihood of benefit. Clinicians are urged to avoid the routine administration of 2 units of RBCs if 1 unit is sufficient. Smarter Medicine Top 5-Liste, www.smartermedicine.ch, Stand: April 2016