andrei makine critique la musique d`une vie
Transcription
andrei makine critique la musique d`une vie
Critique sur «la musique d'une vie» d'Andreï Makine C'est la première fois que je lisais un livre d'Andreï Makine, je ne savais donc vraiment pas à quoi m'attendre. Honnêtement, au début j'ai eu du mal à me lancer. Je n'ai pas compris ce que signifiait le terme «Homo Sovieticus» et j'ai trouvé l'action lente est peu intéressante. Il a fallut que j'attende la rencontre d'Alexeï Berg, pour commencer à apprécier le récit. L'histoire de ce jeune homme qui a connu la misère alors qu'il était promis à une carrière éclatante, m'a touchée. De plus, historiquement parlant le texte est captivant, on se plaît à découvrir cette Russie de la seconde guerre mondiale. Toutefois, à la fin de ma lecture il me semblait que quelque chose m'avait échappé, comme ci je n'avais pas entièrement saisit le message que voulait faire passer l'auteur à travers la musique enivrante. Ce manque se trouvait en fait dans la définition de l' «Homo Sovieticus». Après m'être informé sur le sujet, je pense enfin avoir compris l'essence du roman. C'est un hymne, un hymne à cette masse dépourvue de base et de finalité, au réveil de la nation toute entière, à «l'esprit russe». Cette prise de conscience m'a fait voir le roman sous un autre jour, sous l'aire de la mélodie de la vie, avec ses accélérations, ses confusions, ses chutes, sa beauté. La beauté est par ailleurs le mot qui me vient à l'esprit lorsque je repense au livre. L'histoire est belle, et je n'ai pas d'autres adjectifs qui me viennent en tête. En outre, l'auteur écrit merveilleusement bien. Cependant, force est de constaté que parfois on a l'impression qu'il veut trop en faire, ce qui nuit à la fluidité de la lecture et qui casse le rythme musical. En conclusion, j'ai beaucoup aimé ce livre, cette musique qui réchauffe le froid sibérien et qui permet la rencontre. C'est le genre d’œuvre, que vous reposé sur l'étagère le sourire au lèvres une fois la lecture finie. Vous souriez car vous savez pertinemment qu'un jour ou l'autre le temps viendra de le ressortir de sa profonde torpeur, de raviver en musique la flamme de la vie.