elie hoffman luthier - Communauté d`Agglomération du Pays Viennois

Transcription

elie hoffman luthier - Communauté d`Agglomération du Pays Viennois
Vienne bénéficie désormais des services d’un luthier
Non seulement Elie Hoffmann répare et vend des violons, altos, violoncelles ou contrebasses
neufs ou d’occasion, mais il en fabrique lui-même permettant aux musiciens de bénéficier
d’un instrument sur mesure. Un vrai luxe ! Ce luthier s’est installé depuis la mi-septembre
rue Teste du Bailler à Vienne au sein d’un quartier à la vocation de plus en plus artistique.
Avec Jazz à Vienne, le développement du Conservatoire de musique basé au Trente et les
nombreux orchestres qui se développent à Vienne, le besoin commençait à se faire
furieusement sentir. « Beaucoup de Viennois m’ont exprimé leur satisfaction de ne plus
avoir à se déplacer à Lyon pour faire appel à un luthier », se félicite Elie Hoffmann.
Ce jeune luthier de trente-cinq ans s’est installé depuis la mi-septembre rue Teste du Bailler.
Une rue et un quartier déjà dotés de deux galeries de peinture et bientôt de trois avec
l’ouverture à la fin de l’année de la Halle des Bouchers dédiée à l’art contemporain et qui
conforte là sa vocation artistique.
Le premier luthier installé depuis des lustres à Vienne a trouvé un local de 50 m², sans
occupant depuis trois ans, dont il a pu acquérir les murs. Ce local est complété d’une cave de
30 m² où il a pu installer ses machines.
Car non seulement cet artisan d’art répare tous les instruments à cordes (violons, altos,
violoncelles et contrebasses), en vend des neufs ou d’occasion, mais aussi et surtout, il en
fabrique lui-même, ce qui nécessite du matériel.
Un violon fait sur mesure représente 800 heures de travail, ce qui explique son prix
relativement élevé : près de 8 000 euros. Le jeune luthier en fabrique deux à trois par an,
actuellement. « Mais -ajoute Elie Hoffmann-, je propose aussi des violons d’occasion pour
débutant autour de 1 000 à 1 200 euros. »
Avant de jeter son dévolu sur Vienne, Elie Hoffmann travaillait à Grenoble chez un luthier
ayant pignon sur rue. Il y œuvre encore un jour par semaine, estimant qu’il lui faudra bien un
an pour développer une clientèle suffisante pour le faire vivre.
Après sa formation de luthier, d’une durée de trois ans après le bac, au sein d’une école
réputée située à Newark-on-Trent en Grande-Bretagne, il lui a fallu appliquer et parfaire ses
connaissances chez un professionnel pendant huit ans.
« J’avais envie de voler de mes propres ailes et j’ai regardé dans la région où je pouvais
m’installer. Lyon et Grenoble étant riches en luthiers, j’ai choisi Vienne, car non seulement
cette profession n’était ni représentée dans la ville, ni entre Lyon et Valence : il existait donc
bien un besoin que je pouvais combler... »
Autre atout dont bénéficie Elie Hoffmann : il est également musicien, pratiquant très jeune
le violoncelle.
« S’ils doivent être obligatoirement des amateurs éclairés, tous les luthiers ne sont pas pour
autant musiciens. Je suis passé par le Conservatoire, ce qui me permet de parler le même
langage que les musiciens : luthier, c’est aussi un métier de contact, une question de feeling
avec ses clients », estime le nouveau Viennois qui ne devrait pas avoir de difficultés à se
mettre au diapason de sa clientèle.
Dirigeant : Elie Hoffmann, luthier-archetier
Tél : 09 72 43 73 78
Date de parution de l’article : novembre 2013

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