Libre comme l`air

Semaine 166
Libre comme l'air
Libre comme l'air,
Quand je me balade sous les arbres, j’aime sentir une légère brise caresser mon visage. Quand je
suis sur un roc, j’aime sentir le vent du large qui gonfle mes vêtements et veut m’emporter. Si je le pouvais,
je volerais tel un oiseau dans le ciel. Les oiseaux ont cette chance de pouvoir aller au loin, s’élever audessus de tous les soucis de la terre. Quel bonheur cela doit être ! Pouvoir étendre ses ailes et flotter dans
les airs... Virevolter ou fendre l’air comme un faucon tombant sur sa proie. Il doit en être de même pour
les habitants sous-marins. En fait, ce qu’il y a de mieux c’est de sentir que rien ne nous bloque. La terre
n’est pas là pour nous retenir ou nous limiter. Les oiseaux, eux, sont libres comme l’air, ils volent comme
il leur plaît. Pas de frontière, pas de limes, pas de contrainte.
Louis de Sereys