Exhibition sexuelle à la gare : retour en prison

Transcription

Exhibition sexuelle à la gare : retour en prison
Sarreguemines Agglomération
Vendredi 23 Mars 2012
FAITS DIVERS
sarreguemines
Feu de détritus
aux Faïenceries
Un petit incendie a touché hier, en milieu d’après-midi, le
sous-sol des anciens bureaux situés sur le site des Faïenceries.
Une simple grille est censée protéger l’accès. A l’intérieur, le feu
a pris dans un tas de détritus. Les pompiers n’ont pas eu de mal
à le maîtriser. La police était également sur place, tout comme
une délégation de la mairie, menée par Jean Steiner. Seule
"victime", un mannequin de secourisme…
willerwald
Collision sans gravité
Hier, à 11 h 41, les gendarmes de la communauté de brigades
de Sarreguemines ont été avisés qu’une collision entre deux
véhicules venait de se produire à Willerwald, rue de Herbitzheim. Par chance, les deux conducteurs, habitants de la
commune, n’ont pas été blessés. Un constat à l’amiable a été
dressé. Les véhicules n’ont pas subi de dégâts importants.
NÉCROLOGIE
M. Philippe Schmitt
ROTH. – M. Philippe Schmitt est décédé à Strasbourg, le mercredi
21 mars, dans sa 79e année. Né le 31 décembre 1933 à Roth, il était
l’époux de Joséphine Schmitt, née Mourer, et père de cinq enfants,
Jean-Luc (décédé), Denis, Béatrice, Christiane et Jean-Michel. Le
défunt comptait six petits-enfants. Retraité des Houillères du Bassin
de Lorraine, il était ancien chef de corps des sapeurs-pompiers de
Roth, et était domicilié à Roth. La cérémonie religieuse sera célébrée
ce samedi 24 mars, à 10 h, en l’église Saint-Vit de Roth.
Nos condoléances à la famille.
EN BREF
Marche gourmande
La Confrérie gourmande de la Saint-Paul organise le lundi de
Pâques sa 6e marche gourmande. Le départ pour un parcours de 10 km
se fera à 10 h, au Casino, par groupe de 25 personnes. Inscriptions à
l’office de tourisme de Sarreguemines (tél. 03 87 98 80 81). Tarifs :
29 € par adulte ; 15 € par enfant de plus de 12 ans.
JUSTICE
1
SRG
3
le chiffre
sarreguemines
100000
Exhibition sexuelle
à la gare : retour en prison
Hier après-midi, Claude Grabot, 43 ans, SDF natif de Metz, a
été jugé par le tribunal correctionnel de Sarreguemines pour
exhibition sexuelle (lire RL
d’hier).
Le représentant du ministère
public explique que la comparution immédiate a été retenue
« en partie par le parcours judiciaire chaotique. » Le président
Deiss égrène les quinze condamnations inscrites au casier judiciaire : conduites en ét at
d’ivresse, exhibitions sexuelles,
vols, menaces de mort, tentative
de cambriolage, vol avec vio-
lence. Condamné à une peine
mixte pour exhibitionnisme en
avril 2011, le prévenu est sorti de
prison… la veille des faits jugés
hier. « Je regrette ce que j’ai fait, il
faut que je me fasse soigner, ça
fait trop longtemps que ça
dure », déclare le prévenu. Le
président relève que malgré trois
séjours en psychiatrie pour soigner son alcoolisme et des détentions, Claude Grabot n’a jamais
entrepris de démarche pour soigner son problème d’exhibition.
« Vous faites la manche du soir
au matin, c’est pas trop long
jusqu’à la retraite ? ! », ironise le
président Deiss. L’expert psychiatre a conclu que des soins
étaient indispensables et qu’il y
avait un risque de réitération. Il a
relevé que la déviance sexuelle
était liée à un gros problème
d’éthylisme et que le prévenu
souffrait de la perte de sa mère
avec qui il entretenait une relation fusionnelle.
Se soigner
Comme le président, le représentant du ministère public
estime que la sanction, si elle ne
peut plus aider le condamné,
protège les victimes. Il requiert
une peine de six mois de prison
ferme avec mandat de dépôt,
précisant qu’en détention, le prévenu pourra effectuer une
démarche de soins. Le magistrat
souhaite aussi que le sursis mise
à l’épreuve prononcé en 2011
soit activé.
La défense est assurée par une
élève magistrate actuellement en
stage dans une étude d’avocats.
C’est sa première plaidoirie. Elle
évoque « une pulsion », se dit
certaine qu’il existe, depuis
l’adolescence, un lien entre
l’alcoolisme et les problèmes
ENVIRONNEMENT
sexuels. Relevant que le prévenu
n’a jamais commis d’agression
sexuelle et ne s’est jamais exhibé
devant des mineurs, elle confie
que Claude Grabot souhaite une
castration chimique. Et de conclure : « Je suis sûre qu’il veut s’en
sortir. A la sortie de prison il a
déclaré une adresse. Prononcez
une mesure juste et utile. »
Le tribunal suit les réquisitions. Libéré de la prison de
Nancy lundi, Claude Grabot a été
écroué hier dans celle de Sarreguemines.
O. B.
qualité de l’air
Une station pour pister
les polluants et les poussières
U
Sarreguemines : appeler le
commissariat au
03 87 98 42 54.
Médecins
Régime général et SSM :
en l’absence du médecin
traitant, tél. 0 820 33 20
20. En cas d’urgence,
appeler le 15.
Quelle finalité ?
Gérée par Air lorraine, chargé
de surveiller la pollution, cette
station de mesures a été mise en
place il y a six mois. « Auparavant, elle était située en sous-sol,
à l’arrière de la mairie », explique Denis Dolisy, directeur
adjoint.
Mais pour répondre aux exigences européennes, l’association a jeté son dévolu sur un
nouveau site « de type urbain, ne
se trouvant pas à proximité du
trafic routier ». Il permet ainsi de
mieux refléter la qualité de l’air.
Mais pour la contrôler, nul
besoin d’agent. « Un technicien
se déplace une fois par mois pour
vérifier l’installation. Sinon, tout
se fait à distance » grâce à une
série d’appareils ; chacun ayant
un rôle défini.
Quand les uns identifient la
présence de dioxyde de soufre
(SO2) ou d’azote (NO2), les
Gendarmeries
Quels progrès ?
La nouvelle
station a été
mise en place
il y a six mois
sur le terrain
de la Casc.
Elle permet
de mieux
refléter la
qualité de l’air
et de détecter
les types de
pollution.
Photo RL
autres mesurent les poussières
(PM10) ou l’ozone (O3). « L’air
est soit pompé, pour déterminer
la pollution gazeuse ; soit séché
dans un bocal pour recueillir les
particules fines » appelées plus
communément poussières. Et ce
toutes les heures. « Les données
sont ensuite mises en ligne sur
notre site internet. » Quant à
l’indice de la qualité de l’air, il est
déterminé tous les jours « au
terme des 16 premières heures »,
puis confirmé le lendemain, lorsque 24 heures se sont écoulées.
Quelles pollutions ?
Ces mesures permettent d’établir que la qualité de l’air a été
bonne voire très bonne 291 jours
en 2011 ; moyenne, 47 jours ;
médiocre, 26 jours, et mauvaise,
un jour. Des résultats qui varient
en fonction des conditions climatiques. Ainsi, depuis le début
de l’année, plusieurs épisodes de
pollution aux particules fines ont
été détectés. « Le niveau doit être
inférieur à 50 microgrammes par
m³ d’air. » Mais à plusieurs reprises, il a dépassé le seuil d’alerte
de 80 mg/m³. « Ce type de pollution est fréquent et a plusieurs
origines : le chauffage domestique, le trafic automobile, l’agriculture, l’activité industrielle… Il
s’agit de poussières qu’on ne voit
pas. » Qui peuvent gêner les personnes fragiles souffrant notamment de problèmes cardio-vasculaires, pulmonaires ou d’asthme.
« Notre région n’est pas la seule
concernée. En fonction de la
météo, quand il fait froid par
exemple, les particules naviguent », souligne Denis Dolisy.
EMPLOI
URGENCES
Pharmacies
La qualité de l’air est bonne, voire très bonne à Sarreguemines. Ce que permet d’établir la station
de surveillance gérée par Air lorraine. Mais gare aux poussières !
n cube blanc entreposé à
l’arrière du parking de la
communauté d’agglomération, sur lequel sont disposées
d’étranges antennes en forme de
champignon… Difficile de prime
abord d’identifier la nature de
l’installation. Elle permet pourtant de livrer des informations
sur notre quotidien, la ville et
surtout l’air qu’on respire.
C’est le coût de la station
de mesures de la qualité
de l’air de Sarreguemines.
Elle a été financée
par l’État, les collectivités
territoriales,
les industriels
et les associations
environnementales,
de consommateurs
et scientifiques.
Au total, Air lorraine
gère 50 stations
de mesures (urbaines,
rurales, trafic,
industrielles) et dispose
de cinq camions
laboratoires.
Lorsqu’un épisode est constaté, l’association émet un bulletin d’alerte et informe la préfecture et les collectivités
territoriales. « Nous n’agissons
pas dans le domaine de la santé.
Seul le préfet peut émettre des
recommandations » ou limiter
l’utilisation de véhicules ou la
vitesse. « Les particules sont
généralement plus présentes
l’hiver ; l’ozone, l’été », sous
l’action du soleil. Mais pour
Denis Dolisy, aucun secteur n’est
plus pollué qu’un autre en Lorraine. « La pollution varie si on se
trouve dans une zone rurale ou
urbaine. Metz et Nancy par
exemple sont davantage frappés
par l’oxyde d’azote aux heures de
pointe ; alors que sur une plateforme chimique ou industrielle,
on trouvera d’autres polluants. »
Mais un constat est marquant :
la diminution du dioxyde de soufre de 90 % en 20 ans, en raison
de la fermeture des centrales à
charbon. « Il y a eu beaucoup de
progrès technologiques. Certes le
nombre de voitures est plus
important, mais elles sont
aujourd’hui moins polluantes. Ça
contrebalance. »
A. K.
Renseignements sur le site
www.air-lorraine.org
mission locale
Un premier pas vers
les métiers de l’industrie
Sarreguemines : 67, rue du
Maréchal-Foch, tél.
03 87 95 22 88 ou 17.
Sarralbe : 11, rue de Strasbourg, tél. 03 87 97 80 19.
Puttelange-aux-Lacs : rue
des Tuileries, tél.
03 87 09 60 09.
Police
Sarreguemines : 26, rue
Poincaré, tél. 17 ou
03 87 98 42 54.
Sapeurs-pompiers
Permanence : tél. 18.
RENDEZ-VOUS
Matinale de
Moselle-Est
L’Ageme organise une matinale de Moselle-Est le
29 mars, de 8 h 30 à 10 h 30,
dans les locaux de la Casc à
Sarreguemines sur Courtages
d’assurances : rôle du courtier
d’assurance pour l’entreprise.
Avec l’intervention de Frédéric
Schneider, chargée de clientèle chez Malmasson, courtier
en assurances. Inscription
avant le 27 mars et renseignements auprès de l’Ageme,
M y l è n e M e t z a u
03 87 82 88 22 ou sur
[email protected]
Petite pause
culture de midi
Le musée de la Faïence propose une petite pause culture,
ce mardi 27 mars, à 12 h 30.
Avec votre sandwich, vous
pourrez découvrir l’exposition
en compagnie d’un médiateur
du patrimoine. Entrée : 3 €.
La Mission locale a profité de la semaine de l’industrie pour organiser un job-dating. Une
cinquantaine de jeunes ont ainsi pu s’entretenir avec des professionnels qui recrutent.
M
algré son CAP et son
niveau en BEP, la réalité a
vite rattrapé Magali Maigné : le secteur du secrétariat
offre peu de débouchés. Pour la
jeune femme de 26 ans, une
solution de repli s’imposait pour
s’insérer dans le monde professionnel. « J’ai un peu d’expérience dans l’industrie, surtout
grâce à l’intérim. J’ai fait beaucoup de missions, de quelques
semaines, parfois d’une journée. » Mais rien de stable pour
pouvoir enfin voler de ses propres ailes.
Pour trouver une issue de
secours, Magali s’est inscrite à la
Mission locale. N’hésitant à faire
le déplacement de Philippsbourg
pour assister aux ateliers, aux
visites d’entreprises (Continental à Sarreguemines, les Cristalleries de Saint-Louis-lès-Bitche) ou
aux job-dating. Comme celui
d’hier, organisé dans les locaux
de l’association spécialisée dans
l’insertion des jeunes de 16 à 26
ans. Il visait à réunir demandeurs
d’emploi et recruteurs du secteur
de l’industrie.
De bac à niveau
ingénieur
Tout au long de la matinée,
une cinquantaine d’inscrits à la
Mission locale ont défilé devant
les responsables de ressources
RADIOMÉLODIE
Au programme
Une
cinquantaine
de jeunes
ont participé
au job-dating
consacré
aux métiers
de l’industrie.
Dont Magali
et Cassandra.
Photo Thierry
NICOLAS
humaines (Continental, Magna
Chassis et Steeltech) pour passer
un entretien. « Nous avons sélectionné ceux qui ont un projet
professionnel en adéquation avec
ce secteur, explique Paula Vicencio, la directrice de la Mission
locale. Ils peuvent ainsi avoir une
première prise de contact. » Mais
ils n’ont pas moins de pression
pour autant. « Au contraire. Ils
n’ont que cinq à dix minutes pour
se présenter. C’est très court »,
ajoute Guylaine Finance, du Centre de formation des apprentis de
l’industrie (CFAI) de Henriville,
venue préparer les inscrits à
l’entretien. « L’apprentissage ne
concerne pas seulement les jeunes de 16 ans. Le niveau varie, de
bac à ingénieur. On trouve même
de nombreuses offres pour des
profils post-bac. »
Le hic est qu’il n’est pas toujours aisé de trouver les compétences requises. « Par exemple,
pour être tourneur fraiseur, il faut
avoir un certain niveau en
mathématiques. »
Synergie
Pour faire prendre conscience
de cette réalité, Guylaine Fontaine intervient une fois par mois
pour présenter le secteur de
l’industrie (usinage, automatisme, électricité, maintenance…). En parallèle, elle organise avec la Mission locale des
ateliers, des stages d’immersion
ou des visites en entreprises,
comme hier, chez Continental.
« En partenariat avec le CFAI,
nous lançons une campagne de
promotion de l’alternance, précise Paula Vicencio. Nous n’en
sommes qu’au début, mais avec
ce job-dating consacré aux
métiers de l’industrie, un secteur
qui recrute, nous voulons frapper
fort. » Tant du côté des jeunes
que des professionnels. « Toutes
les entreprises ne jouent pas
encore le jeu. Mais c’est très
encourageant. Une synergie se
créée tout doucement. Il y a quatre-cinq ans, elle n’existait pas. »
A. K.
Les informations locales à
7 h, 9 h, 12 h, 14 h, 16 h et
18 h.
Les moments forts de la
journée :
Le grand réveil de 6 à 10 h
avec Séb 2.
A 9 h 20, 11 h 20 et
14 h 20 : les offres d’emploi
en Moselle Est.
A 9 h 35 : la petite cuisine
de Thierry.
A 11 h 05 : l’astuce du jour
avec Nadia.
17 h 30 – 18 h 30 : les
petites annonces.
Grille des programmes sur
www.radiomelodie.com.
MOSAÏK
Au programme
Les Matinales à 9 h 30 et à
10 h 30 : rediffusion de
l’émission de jeudi 22 mars.
La Mosaïque à partir de 12
h 30 avec rediffusion toutes
les heures :
Platt bande : à Strasbourg
dans le cadre du festival Mir
redde Platt. Coup de projecteur sur la célèbre Choucrouterie.
Emissions également visibles
sur www.mosaïk.tv

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