EDITO : Coup de blues - Solidaires Finances publiques

Journal du SNUI DIRCOFI-EST
Septembre 2009
PROVERBE
HINDOU
Ce qui se fait de
EDITO : Coup de blues
Quoi de neuf à la DIRCOFI EST me direz-vous ? et bien, rien de nouveau. En général, ceci a
plutôt tendance à rassurer et à conforter l’interlocuteur qu’une relative tranquillité habite notre
direction.
bonne foi se fait
Facilement .
Comme souvent, les apparences sont trompeuses et si le « rien de neuf » s’applique bien chez
nous, c’est tout simplement pour rappeler que rien ne change dans la politique menée par notre
administration : toujours plus avec de moins en moins de moyens, toujours mieux avec de moins
en moins de soutien, toujours plus vite en n’oubliant pas de faire un travail de qualité, bien sûr.
Aujourd’hui, encore plus qu’hier, cette douce quiétude qui semble habiter notre direction aux
yeux de nos voisins des DSF et autres services n’est pas notre réalité. Certes, on pourra
toujours dire que les soubresauts économiques, la crise ne touchent pas les fonctionnaires.
On pourra toujours dire que la fusion DGI-CP n’impacte pas directement notre organisation
du travail et n’engendre pas de restructuration. Que malgré tout, nous sommes TOUS
gagnants dans cette opération. Toujours est-il que, jaloux de ne pouvoir jouer dans la cour
des grands avec les TPG et les DSF départementaux, notre direction organise sa petite
restructuration interne et, faisant appel à un devin, anticipe des réussites aux concours,
d’hypothétiques mutations et autres promotions. Sauf qu’à jouer aux apprentis sorciers, on
finit par se brûler les doigts et malheureusement brûler aussi les jouets que sont les agents
concernés.
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Si heureusement, certains d’entre nous ont obtenu leur promotion ou leur mutation, bien
d’autres, qui devaient fièrement quitter notre direction, ont rejoint à contre cœur un poste en
DSF ou ailleurs. Et comme la direction n’a pas tout fait pour les aider en leur donnant un
maximum de chance d’obtenir les postes souhaités dans leur demande de postes à avis ou à
profil ou de rester comme promis en surnombre, les mouvements de mutation sont tombés
comme des couperets. Mais il est vrai que finalement, la façon dont on traite les agents ici rend
le départ plus doux !
A tous ceux qui nous quittent, malgré eux, nous souhaitons, sans trop nous faire d’illusions, de
trouver un nouvel environnement plus à l’écoute et plus soucieux de ses agents.
A tous ceux qui restent, nous ne pouvons que souhaiter de ne pas avoir à subir des décisions
arbitraires qui, pour soit disant plus d’efficacité, ne font que fort peu de cas des agents.
A tous ceux qui arrivent, si vous espériez trouver une certaine sérénité dans votre nouveau
travail, une direction à l’écoute de ses agents et proche de leurs préoccupations, vous
déchanterez bien vite. Mais comme on dit : « wait and see ».
Enfin soyez tous assurés que le SNUI continuera à s’évertuer à défendre les intérêts de tous les
agents, peu importe le grade, peu importe le poste occupé, peu importe la localisation du
service. Mais c’est uniquement avec vous que le SNUI sera en mesure de se faire entendre.
O
U
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PRECISION : le comité de rédaction rappelle que chaque
chaque article peut contenir une note humoristique…alors
prenezprenez-le comme tel même s’il peut paraître corrosif ! ! !
LA CRISE
Différence entre dépression et récession
La dépression, c’est quand le poste de ton collègue est supprimé
La récession, c’est quand ton poste est supprimé
On le croirait écrit aujourd'hui mais il s'agit d'un texte écrit à la veille de la révolution de 1848
par un doux rêveur du nom de Marx.
Du fait que l’aristocratie financière dictait les lois, dirigeait la gestion de l’Etat,
disposait de tous les pouvoirs publics constitués, dominait l’opinion publique dans
les faits et par la presse, se reproduisaient dans toutes les sphères, depuis la
cour jusqu’au café borgne, la même prostitution, la même tromperie éhontée, la
même soif de s’enrichir, non point par la production, mais par l’escamotage de la
richesse d’autrui.
La leçon d'économie
(enfin une explication claire......)
Ça se passe dans un village qui vit du tourisme, sauf qu'à cause de la crise il n'y a plus de
touristes !
Tout le monde emprunte à tout le monde pour survivre et plusieurs mois passent, difficiles
voire misérables.
Arrive un jour un touriste qui prend une chambre. Il la paie avec un billet de 100€. Le touriste
n'est pas plutôt monté à sa chambre que l'hôtelier court porter le billet chez le boucher, à qui il
doit justement cent euros.
Le boucher va aussitôt porter le même billet au paysan qui l'approvisionne en viande.
Le paysan, à son tour, se dépêche d'aller payer sa dette à la fille de joie à laquelle il doit
plusieurs passes.
La fille de joie boucle la boucle en se rendant à l'hôtel pour rembourser l'hôtelier qu'elle ne
payait plus quand elle prenait une chambre.
Comme elle dépose le billet de 100€ sur le comptoir, le touriste, qui venait dire à l'hôtelier
qu'il n'aimait pas sa chambre et n'en voulait plus, ramasse son billet et disparaît.
-2-
Rien n'a été dépensé, ni gagné, ni perdu. N'empêche que plus personne dans le village n'a
de dettes. N'est-ce pas ainsi qu'on est en train de résoudre la crise mondiale?
Coups de gueule
I-N-A-D-M-I-S-S-I-B-L-E.
Voilà le seul mot qui convient à ce qui s’est passé lors du dernier CTPS du 2 avril 2009. Lors d’une
demande du SNUI, un représentant de la parité administrative s’est permis de faire une réflexion sur le
travail personnel du demandeur.
Cette attitude est inacceptable. Le CTPS est une instance paritaire constitué de représentants du
personnel et de l’administration. Et c’est à ce seul titre que ces représentants siègent. Il est donc
inadmissible d’apostropher l’un de ces représentants à titre personnel.
Citation : « Je n'ai pas encore vu un homme qui ait pu apercevoir ses défauts et qui s'en soit blâmé
intérieurement. » (Confucius)
I-L-L-E-G-A-L
Et si on reparlait du contrôle interne informatique…. Lors du dernier CTPS, le SNUI a
informé la direction qu’elle utilisait dans le cadre de son contrôle interne le logiciel
« gratuit » Belarc qui n’était pas si gratuit que ça. En fait, il l’est pour un usage
personnel et non pour une utilisation professionnelle.
Très rapidement, le directeur nous a informé de l’abandon de ce logiciel, mais qu’ils
en avaient trouvé un autre (EASYVISTA) et que les contrôle allaient être poursuivi :
« Je rappelle que, tout en respectant la vie privée des agents, les contrôles sur le contenu
des ordinateurs à usage exclusivement professionnel mis à disposition des agents par
l'administration, se poursuivront. »
Et nous, de notre côté, nous continuerons à nous battre pour faire reconnaître que la
démarche entreprise par notre administration est contraire aux droits des agents.
D’ailleurs nous en avons saisi sur ce sujet les instances nationales du SNUI qui
participent actuellement à un groupe de travail sur l’informatique avec la DG.
A suivre….
-3-
RESISTANCE : Il EST BON DE TEMPS EN TEMPS DE SE RAPPELER QUELLES SONT NOS VALEURS
Il n’est pas suffisant de se reposer sur ce que font les autres et sur ce qu’ont fait nos anciens. Il
faut se battre et défendre ce à quoi on tient, ce pourquoi nos anciens se sont battus.
« Tous nous serions transformés si nous avions le courage d’être ce que nous sommes»
( Marguerite YOURCENAR)
REPRISE DU DIALOGUE SOCIAL
Des divergences entre la Dircofi Est et les représentants du personnel fin 2008 nous ont conduit à
interrompre le dialogue avec notre direction. Depuis, le dialogue a repris et nous avons siégé dans les
organismes paritaires.
Il n’en reste pas moins que la définition de dialogue n’est toujours pas la même que l’on se place du
côté administratif ou syndical. ‘’Ne nous fâchons pas’’ mais ‘’ chaque jour, remettons le travail
sur le métier’’ : nous resterons extrêmement vigilants .
Rien n’est cependant perdu : parfois, on a l’impression de n’être ni entendu, ni écouté et surprise, les
choses se font plus vite et mieux que demandé (CAP de juillet 2009 : demande du SNUI d’isoler la
MMA). Dommage que la DCF soit plus prompte à protéger ses investissements et au cas particulier
ses machines que ses agents : au cas particulier, la MMA de la direction bénéficie depuis mi-août
d’une pièce et d’une climatisation pour elle seule, cela permettra aux agents installées dans cette pièce
isolée et presque borgne de ménager leur oreilles à défaut de pouvoir bénéficier de la lumière directe
(car la vue quotidienne sur un mur ou sur la salle de réunion de la délégation, ce n’est pas drôle et cela
ne donne pas le moral ! ). Dommage aussi qu’il y ait un peu partout à tous les étages des morceaux
reliés à la MMA : ici une armoire technique qui elle aussi fait du bruit ( Division du personnel) , là,
les ordinateurs gérant telle ou telle application….N’aurait- il pas été plus simple de tout regrouper et
de faire un vrai local technique ? Ah oui ! un problème de budget, la LOLF ? elle a bon dos…..
Espérons qu’à l’avenir, les décisions pécuniaires seront engagées plus pour la protection des agents
que pour la protection des matériels de la DCF Est .
A suivre, notamment dans le cadre du Document Unique !
« L'art de diriger consiste à savoir abandonner la bagu
baguette,
ette, pour ne pas gêner l'orchestre »
L’UTILITE DES CHS ( RAPPEL)
Les CHS (comités d’hygiènes et de sécurité) veillent au respect des conditions de travail des
agents au sein des services en matière d’hygiène et de sécurité.
Y siègent la parité administrative de toutes les administrations présentent dans le
département (DGI , DGCP, douane, INSEE etc ……..), la parité syndicale, assisté du
médecin du travail.
Il peut financer des actions et des travaux en matière de sécurité des agents, de lutte contre
le tabagisme, de détection du mal être au travail.
Il organise chaque année des stages de sécurité électrique, de lutte contre l’incendie et
de sécurité routière.
Sur demande des agents, il peut organiser des visites de sites pour veiller à ce que les
conditions de travail des agents soient bien respectées.
Il est à l’écoute de vos besoins, chaque gestionnaire de site dispose des cahiers de CHS où
vous pouvez inscrire vos besoins, vos constations en matière de non-respect des conditions
de travail, vos doléances. Ceux-ci sont examinés chaque année par le CHS qui demande
des comptes aux directions.
Alors n’oubliez pas de remplir le cahier CHS car la direction doit le regarder et
prendre les mesures adéquates pour faire cesser le problème.
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Nota : il existe aussi sur chaque site un cahier de liaison relatif à la ‘’propreté des
locaux’’ qui lui aussi est analysé par la direction : alors n’hésitez pas, mettez-y vos
constatations.
NOUVEAUTE AGORA :
A compter du 01/07/09, l’écrêtement se fera désormais exclusivement de façon mensuel.
L’écrêtement au 15 disparaît.
Qui nous en a informé ? Personne.
L’ AVENIR
Le nouvel agent DGFiP
Son nouveau statut :
Son travail :
Son coût
Son devenir
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Pensée de J. SWIFT qui devrait faire réfléchir les esprits atteints par le fléau de la
culture ou plutôt de l'inculture du résultat:
"L'ambition pousse certains à faire les choses les plus basses; c'est ainsi qu'ils
grimpent dans la même position qu'ils rampent."
La mesure de l'homme
« Ce n'est pas celui qui critique qui est important, ni celui qui montre du doigt comment l'homme fort
trébuche ou comment l'homme d'action aurait pu faire mieux.
L'hommage est dû à celui ou à celle qui se bat dans l'arène, dont le visage est couvert de poussière et
de sueur, qui va de l'avant vaillamment, qui commet des erreurs et en commettra encore, car il n'y a
pas d'efforts humains sans erreurs et imperfections.
C'est à lui ou à elle qu'appartient l'hommage, à celui ou à celle dont l'enthousiasme et la dévotion sont
grands, à celui ou à celle qui se consume pour une cause importante, à celui ou à celle qui, au mieux,
connaîtra le triomphe du succès, et au pis, s'il échoue, saura qu'il a échoué alors qu'il risquait
courageusement.
C'est pourquoi la place de cet homme ou de cette femme ne sera jamais avec ces âmes
tièdes et timides qui ne connaissent ni la victoire ni la défaite. » (Mahatma K. Gandhi)
Document unique à la DIRCOFI EST
Vous savez tous (nous l’espérons) qu’un groupe de travail s’est réuni au niveau
local et travaille depuis plusieurs mois à l’élaboration du Document unique
d’évaluation des risques professionnels (DUERP), risques que nous subissons au
travail, sur les conséquences et les remèdes éventuels à y apporter.
La 5ème réunion ( et peut être dernière) se tiendra ce vendredi 4 septembre : elle
doit faire le point sur les risques recensés, leur gravité, le plan de prévention
établi par la Direction pour y remédier.
Le DUERP de la DIRCOFI Est sera alors présenté en CTPS sans que les
organisations syndicales puissent y mettre un veto (c’est pourquoi nous y avons
participé activement) pour qu’il soit ensuite soumis aux différents CHS
compétents pour la Dircofi EST, qui émettront un avis intégré au DUERP avant
signature du Directeur du DUERP officialisé.
Rappelons que ce document n’est pas figé, qu’il sera revu chaque année. Il
est plus qu’important que chacun d’entre nous soit attentif à son
environnement professionnel. Qu’il fasse remonter les problèmes selon la voie
hiérarchique, auprès du chef de service qui est l ‘échelon premier, au
service du personnel aussi mais surtout aux syndicats qui interviendront
immédiatement.
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LA CRISE.
CRISE.
" Le Monde est dangereux à vivre non à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux
qui regardent et laissent faire "
(Albert EINSTEIN)
PANDEMIE GRIPPALE
Sans vouloir faire d’alarmisme, ‘’en métropole, la circulation du virus est avérée mais reste limitée.’’
Nous sommes actuellement en situation 5A (6 c'est la pandémie). Un PAC (plan de continuité de
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l’activité) est mis en place mais ne concerne que les missions jugées comme essentielles par la DGFiP
comme notamment celle de recouvrer l’argent du contribuable. Pour la DCF Est, c’est la CMI, le
service de la RHB et les rédacteurs contentieux (SCAD et Division de Strasbourg) qui sont de
permanence !
Quid des vérificateurs qui vont se trouver confrontés à toutes les catégories de la population? Aller en
vérification ou pas, comment savoir si le contribuable est contaminé ou non ? ''Appliquer le bon sens''
nous a -t- il été répondu.
En cas de doute, et comme ni le contrôle fiscal ni les autres services ne sont pas
répertoriés comme INDISPENSABLE, surtout restez chez vous !
Après les vacances, la reprise !
L’équipe de rédaction des Sabots espère que vous avez passé un été reposant, loin de tous vos problèmes
quotidiens. Mais vous avez pu constater (sauf pour ceux qui se sont retirés sur une île déserte) que l’été est
la période idéale pour que nos dirigeants fassent passer des textes qui dérangent et qui en temps normal
nous amènent à manifester dans la rue. Première alerte avec la loi "mobilité et parcours professionnels dans
la fonction publique" qui attaque le statut du fonctionnaire : examinée le 2 juillet, adoptée par la Parlement
le 23 juillet 2009 et publiée au Journal officiel du 6 août 2009. Ca n’a pas traîné. La propagande dit qu’elle
permettra d’offrir aux fonctionnaires des perspectives de carrière plus riches et plus diversifiées, tout en
assurant la continuité, l’adaptation et la modernisation du service public.
On demande à voir et c’est sûr qu’on verra vite qui de l’adaptation du Service Public ou de la Carrière des
agents l’emportera.
Dans le privé, la loi sur le travail le dimanche : ça y est c’est passé.
Restons attentifs, surtout réactifs si besoin, car il est fort probable que nos parlementaires auront encore
à examiner d’autres projets de loi de ce type.
Même si les vacances sont finies - vous en avez bien profité !!-, la rentrée pointe son
nez et elle sera chargée en restructuration et réorganisation à a DIRCOFI EST.
Alors COURAGE à tous, nous sommes dans la même galère et il faut tenir bon la barre si nous voulons que le
cap soit franchi.
Nous serons toujours à vos côtés en ces temps difficiles, n’hésitez pas à nous contacter au moindre
problème.
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La théorie du mouton...
HUMOUR
Un troupeau de moutons ne peut se déplacer qu'à la vitesse du mouton le plus lent.
Quand le troupeau est pourchassé, ce sont les plus lents et les plus faibles qui sont attaqués en
premier.
Cette sélection naturelle est bonne pour le troupeau en général, parce que la vitesse du troupeau
augmente à mesure que les plus lents et les plus faibles sont éliminés.
De la même façon, le cerveau humain ne peut fonctionner plus vite que ses cellules les plus lentes.
Comme on le sait aujourd'hui, la consommation d'alcool détruit les cellules du cerveau.
Naturellement ce sont les cellules les plus lentes et les plus faibles qui sont détruites en premier.
On peut donc en déduire qu'une consommation de bière élimine les cellules les plus faibles,
rendant ainsi notre cerveau de plus en plus performant.
Ce qui explique pourquoi on se sent toujours un peu plus intelligent après 2 ou 3 bières.
* attention, l’abus d’alcool nuit à la santé.
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