OPéRa+DaNSE+cONcERTS+amPhi

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OPéRa+DaNSE+cONcERTS+amPhi
ENTREZ !
/opéra+DANSE+CONCERTS+AMPHI
SAISON 12|13
/INFOS 0 826 305 325
(0,15e/min)
SAISON
12|13
© Philippe Pierangeli
Je suis heureux de vous présenter ma 10e saison à l’Opéra de Lyon,
que j’ai imaginée en suivant les principes de ce théâtre, m’inspirant de son
histoire et de ses évolutions. Une saison d’opéra, pour moi, c’est un ensemble
d’œuvres mises en perspective, d’œuvres qui dialoguent et s’éclairent
les unes les autres, pour aiguiser le regard et l’écoute, pour approfondir
le plaisir du spectateur.
Ainsi, depuis 2003, chaque saison a été construite autour de grands
opéras du répertoire – le cycle Mozart / Da Ponte, Pelléas, Falstaff, La Traviata, Carmen, Parsifal... ; de pièces plus rares – Moscou quartier des cerises, Le Roi malgré lui, Mort à Venise, Le Nez, Sancta Susanna, Von heute
auf morgen... ; d’œuvres contemporaines – L’Upupa de Henze, Luci mie
traditrici de Sciarrino, Hanjo de Toshio Hosokawa, After Life de Michel
van der Aa ; et de créations : Les Nègres de Levinas, Faustus the last night
de Dusapin, Lady Sarashina de Peter Eötvös, Emilie de Kaija Saariaho,
Terre et Cendres de Jérôme Combier...
Présenter le grand répertoire, faire découvrir des œuvres plus rares,
promouvoir la création et les opéras du XXIe siècle : nous jouons sur les trois tableaux et cela nous permet de
prendre part à l’histoire et à l’avenir de l’opéra. Cette programmation est un élément fédérateur, qui mobilise
l’Opéra de Lyon et qui l’unit à un public attentif et fidèle dans une relation de confiance et de partage, une
relation qui se tisse et s’approfondit saison après saison.
Pouvoir et tensions
Le thème conducteur de cette saison est le pouvoir : une vaste notion
illustrée par des œuvres qui reposent
sur les tensions générées par la
mécanique et la dynamique du
pouvoir : tensions philosophiques,
religieuses, politiques, sociales...
Les personnages que nous verrons sur
la scène – rois ou pauvres, bourreaux
ou victimes, coupables ou innocents –
participent tous aux jeux du pouvoir,
à des places et à des degrés divers ;
ils en actionnent les mécanismes ou
sont broyés par eux, parfois les deux.
« Faire découvrir
des œuvres plus
rares, promouvoir
la création
et les opéras
du XXIe siècle »
/2
Macbeth est l’illustration de la tension politique et de la violence de
la quête du pouvoir, par tous les
moyens. Ivo van Hove en signe la
mise en scène, plaçant l’œuvre dans
le cadre de la violence du pouvoir
financier contemporain. Kazushi
Ono est au pupitre.
Le Messie, ou la tension caractéristique de l’attente messianique :
entre ce qui est déjà là et ce qui
doit advenir – une contestation du
statu quo par l’espérance et la foi.
Deborah Warner met en scène cet
oratorio d’une dimension théâtrale
et dramatique très forte. Au pupitre,
le chef anglais Laurence Cummings
qui est aussi organiste, claveciniste,
et directeur du Festival international
Haendel de Göttingen.
La Petite Renarde rusée évoque la
tension entre l’homme et la nature :
l’arrogance mais aussi la faiblesse
du premier et le perpétuel renouveau
de la seconde : un opéra merveilleux
dans une merveilleuse production
d’André Engel créée à Lyon en
2000. Cette reprise est dirigée par
Tomáš Hanus, jeune chef tchèque.
L’Empereur d’Atlantis, c’est la tension
éternelle entre l’homme et la mort :
une fable grinçante et poignante composée en 1943 par Viktor Ullmann
au camp de Terezin. Richard Brunel
signe la mise en scène. Au pupitre,
un jeune chef québécois à découvrir :
Jean-Michaël Lavoie.
Capriccio : une « conversation en
musique » sur la tension qui anime
l’opéra : entre musique et parole,
qui doit primer ? David Marton,
homme de théâtre et de musique met
en scène ce dernier chef-d’œuvre
de Richard Strauss qui l’a peut-être
composé comme une tentative désespérée de faire entendre, en pleine
tragédie, le pouvoir de l’art ; ou
comme une fuite devant la violence
de son époque. Après s’être illustré
ici dans des œuvres de Levinas,
Hindemith, Schoenberg, Zemlinsky,
Bernhard Kontarsky aborde cette
partition subtile et étincelante.
La Flûte enchantée, peut être lue et
vue comme un simple conte sur la lutte
de la lumière et des ténèbres. Dans la
lignée des mises en scène privilégiant
le naïf et le merveilleux, le vidéaste
Pierrick Sorin propose sa lecture du
dernier opéra de Mozart, dirigé
par Stefano Montanari qui nous
propose, après sa trilogie Mozart/
Da Ponte survoltée, sa vision du
dernier chef-d’œuvre de Mozart.
Le festival
Fidelio de Beethoven, Erwartung de
Schoenberg, Le Prisonnier de Dallapiccola, Claude de Thierry Escaich :
en mars et avril 2013, notre festival
annuel s’articule sur les tensions
entre justice et injustice, sur l’arbitraire et la violence du pouvoir.
Je vous le présente plus en détail
pages 16 et 17 de cette brochure.
La danse
Pour le Ballet de l’Opéra de Lyon –
dirigé par Yorgos Loukos – la ligne
est de mettre en valeur les grands
chorégraphes contemporains et faire
s’exprimer de jeunes talents – une
richesse à la fois pour les danseurs
et pour le public. La saison s’ouvre
avec une création mondiale de la
Compagnie Sankai Juku, suivie par
One of a Kind de Jiří Kylián, l’une
des pièces majeures du répertoire
du Ballet de l’Opéra de Lyon, où
toute la compagnie se retrouve
sur scène. Cendrillon de Maguy
Marin, pièce-fétiche de la compagnie, pièce de fête par excellence,
viendra illuminer la fin d’année avec
l’Orchestre de l’Opéra. Nous proposons également un programme
autour de Trisha Brown avec une
soirée interprétée par la Trisha
Brown Dance Company et une autre
par le Ballet de l’Opéra de Lyon, qui
fait entrer à son répertoire For MG :
The Movie. Giselle de Mats Ek,
chef-d’œuvre de relecture contemporaine d’un classique, sera donnée
à la Maison de la Danse. Enfin, le
Ballet de l’Opéra de Lyon, qui est
aussi une compagnie de création,
invite Lucy Guerin et Lee Serle qui,
cette saison, apporteront leurs
approches expérimentales.
Concerts
Comme chaque année, la saison
des concerts met au premier plan
les artistes de l’Opéra : orchestre,
chœurs, maîtrise. Avec Les Puritains,
nous poursuivons le cycle Bellini
dirigé par Evelino Pidò. Kazushi
Ono dirigera un programme proposant une rareté : La Petite Sirène,
poème symphonique de Zemlinsky ;
et un programme zoologique pour
petits et grands – Pierre et le Loup,
Le Carnaval des animaux et Ma Mère
l’Oye. Par ailleurs, Nicholas Angelich
jouera les Variations Goldberg et le
soprano Diana Damrau reviendra
à Lyon pour donner un récital,
accompagnée par le harpiste Xavier
de Maistre. Nous retrouverons aussi
en concert les Chœurs de l’Opéra
ainsi que la Maîtrise. Enfin, les musiciens de l’Orchestre vous proposeront
leur cycle de musique de chambre,
dans le cadre exceptionnel du Grand
Studio du Ballet de l’Opéra, d’où l’on
découvre l’ensemble de la cité.
L’Opéra dans la cité
Une cité – au sens large du terme
– où l’Opéra s’enracine comme un
centre de ressources, à la disposition de la société qui l’entoure et
ouvert au monde et à sa diversité.
Mettre l’art et la culture à la portée de
tous, maintenir le cap d’une double
exigence d’excellence artistique
et d’accessibilité à tous : c’est la
mission essentielle de l’Opéra
de Lyon. Cette nouvelle saison
en est le reflet : je vous invite à la
découvrir et à la partager avec nous.
Serge Dorny
Directeur général de l’Opéra de Lyon
L’OPÉRA NATIONAL DE LYON
/OPÉRA
Espace d’expression de la richesse de
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la création
musicale
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une scène lyrique et chorégraphique
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SAISON
12|13
SOMMAIRE
/OPÉRA
Macbeth
6
Capriccio
24
Les Puritains
8
La Flûte enchantée
26
Le Messie
10
La Petite Renarde rusée
12
L’Opéra en famille
L’Empereur d’Atlantis
14
Le Roi et moi
28
Les ateliers
29
Claude18
Fidelio20
Le Prisonnier/
Erwartung 22
/DANSE
Compagnie Sankai Juku 32
One of a Kind
Jiří Kylián 34
L’Opera nell’Opera
35
Cendrillon, Maguy Marin 36
Trisha Brown
et le Ballet de l’Opéra de Lyon
38
Trisha Brown
Dance Company
40
Giselle, Mats Ek
42
Lucy Guerin/Lee Serle/
William Forsythe
44
/CONCERTS
Beethoven/Zemlinsky
48
Fantaisies animalières
52
Les Puritains
49
Récital Diana Damrau
53
Les Variations Goldberg
Nicholas Angelich
50
Chœurs baltes et russes
54
La Maîtrise chante Noël
51
Concerts de musique
de chambre
55
L’AmphiOpéra
56
Informations
pratiques
62
Calendrier
68
Développement durable 58
Mécénat
59
Organigramme
60
/4
/5
SAISON
12|13
MACBETH
/VERDI
Verdi fut un immense
admirateur de Shakespeare,
qu’il aborde avec Macbeth.
Le conflit entre la psychologie des personnages
et leur ambition politique devient
d’emblée obsédant et crée une insoutenable
continuité dans l’action.
/6
/Le théâtre d’Ivo van Hove
s’inscrit dans le mal être, « l’impossibilité d’être qui s’exprime dans
une impossibilité d’amour, à la
mesure du désir d’amour, total ».
On ne s’étonne donc pas du succès de ses adaptations théâtrales
de films célèbres tel que Cris
et chuchotements de Bergman.
Ce constat désespérant, il le
décline dans toutes les langues et
sur tous les continents. Une réalité
douloureuse qu’il exprime dans le
choc des corps, mettant en regard
les incohérences de la société
et la force démentielle et occulte
des pouvoirs, ceux de la finance
et de la technologie. Sa dénonciation de l’abus de pouvoir lui
a fait montrer, bien avant la crise
actuelle, les déviations d’un monde
qui se cache la vérité. Le pouvoir
en arrive à refuser, dans sa course
folle, les raisonnements, il se
contente d’activer les plus atroces
manipulations, auto-produites par
les calculs froids des ordinateurs
pré-formatés. Ce monde échappe
à la nature, pourtant si importante
chez Shakespeare : seul subsiste
le ciel, cette vision d’un ailleurs
que le monde des robots humains
ne peut posséder. L’engrenage
se met alors à enserrer et écraser
les individus, quelle que soit leur
force. Et Macbeth n’y échappe
pas. Et c’est bien là que réside la
fragilité des personnages engoncés
dans cette réflexion sur le pouvoir.
Mais attention, ce pouvoir pervertit. Il induit lui-même une fragilité : « celle de Lady Macbeth est
beaucoup plus forte chez Verdi
que chez Shakespeare car, dès
le premier meurtre, elle devient
vulnérable. Le pouvoir est autre.
Il cesse d’être politique pour
devenir financier et s’incarner
dans la recherche de l’argent pour
l’argent. » Les grands châteaux
deviennent alors les hautes tours
des mégalopoles de la finance,
les prédictions des sorcières se
muent dans les discours formatés
des professionnels de la communication, la technologie et l’ingénierie
financière génèrent leurs propres
désastres. Les seuls à rester humains
sont ceux qui décident de vivre en
marge de ce fléau et de le contester :
les indignés (ceux du mouvement
« Occupy Wall Street » ont servi
de détonateur à van Hove et à
son décorateur Versweyveld)
qui campent dans leurs tentes
au pied des tours. Ce sont eux
qui incarnent la forêt de Birnam
dont l’avancée marquera la fin
du règne de Macbeth.
/L’histoire
Au début, les sorcières de Macbeth
– telles de modernes agences de
notations aux prédictions autoréalisatrices – lui décernent un triple A :
Macbeth sera roi. Lui-même n’y
pensait pas mais, par cette prévision
à la hausse, il devient roi pour le pire
et pour le pire. Soutenu, parfois
tenu à bout de bras et de griffes
par son épouse, Lady Macbeth,
le nouveau roi fait main basse sur
le pouvoir – meurtre du roi Duncan ;
fait égorger ses opposants même
si ce sont ses amis – assassinat de
Banco ; fait rendre gorge à son
peuple – affamé, martyrisé, « patrie
opprimée » ; lui-même festoie et se
gorge de richesses, pour tenter
d’oublier, peut-être, les fantômes
qui le hantent... Macbeth ne perdra
le pouvoir que lorsque la forêt de
Birnam se lèvera et marchera contre
lui, lui ont prédit les sorcières ;
les agences disent parfois n’importe
quoi mais là, oui, la forêt se lèvera
et marchera...
OCTOBRE 2012
Samedi 13 20 h 00
Lundi 15 20 h 00
Mercredi 17 20 h 00
Vendredi 19
20 h 00
Dimanche 21 16 h 00
Mardi 23 20 h 00
Jeudi 25 20 h 00
Samedi 27 20 h 00
Durée 3 h 00 environ
Tarifs de 10 à 94 e
/MACBETH
Giuseppe Verdi,
Opéra en 4 actes, 1865
Livret de Francesco Maria Piave,
d’après Shakespeare
En italien
Direction musicale
Kazushi Ono
Mise en scène
Ivo van Hove
Dramaturgie
Janine Brogt
Décors et lumières
Jan Versweyveld
Costumes Wojciech Dziedzic
Vidéo Tal Yarden
Chef des Chœurs
Alan Woodbridge
Macbeth Evez Abdulla
Banco Riccardo Zanellato
Lady Macbeth Iano Tamar
Suivante de Lady Macbeth
Kathleen Wilkinson
Macduff Dmytro Popov
Malcolm Viktor Antipenko
Orchestre et Chœurs
de l’Opéra de Lyon
Nouvelle Production
Atelier pour enfants
/L’École du spectateur
Lundi 15 octobre 18h
RESTAURANT d’entracte
Enregistré par France Musique
Voir p.63
/7
SAISON
12|13
OPERA EN CONCERT
Les puritains
/Bellini
Dernier chef-d’œuvre de Bellini,
Les Puritains, grande pièce du bel canto
italien, réunit une distribution de rêve :
Michele Pertusi, Dmitri Korchak,
Pietro Spagnoli et Olga Peretyatko.
C’est le fidèle Evelino Pidò
qui sera au pupitre pour ces deux
représentations exceptionnelles.
/8
Olga Peretyatko
© Uwe Arens
© Uwe Arens
Dmitri Korchak
/Bellini est à Paris et il a promis
un chef-d’œuvre au Théâtre des
Italiens. Pour l’occasion, il aborde
le grand drame historique avec
ces Puritains, un genre qui fera
ensuite la gloire de l’Opéra avec
Meyerbeer et Halévy et où il joue
un rôle de précurseur. L’action se
passe sous Cromwell dont les partisans s’opposent à ceux des Stuart.
On ne se fait pas de quartier mais
avec un certain code de la dignité
que la musique se doit d’évoquer.
Et, bien entendu, Bellini n’a rien
perdu de sa magie de la continuité,
de son sens du galbe mélodique
ou de ce chant somptueux où les
couleurs sculptent la phrase et créent
les inflexions. On a rarement aussi
bien chanté. Et surtout, autant en
situation car, au-delà des délices
de la perfection vocale, s’impose
une réalité dramatique confondante
qui emporte dans un véritable
tourbillon les grandes scènes
d’ensemble comme la malédiction
d’Arturo, le renégat partisan des
Stuart, le duo de la vengeance des
hommes de Cromwell, Giorgio
et Riccardo ou le duo passionné
d’Arturo et Elvira au 3e acte. Cette
dimension héroïque n’empêche
pas Bellini de composer quelquesunes des plus sublimes cantilènes
dont il a le secret : cavatine de
Riccardo, romance d’Ar turo,
polonaise d’Elvira, pathétique
méditation de Giorgio.
Ces gens-là ne se contentent
pas de se battre : ils aiment et
souffrent, avec une vérité dans
l’accent sublimée par une musique intemporelle. Un véritable
défilé de moments d’exception
qui sont autant de plongées subtiles
au cœur de la psychologie des
personnages. La réalité de l’action,
bien plus prégnante que chez
Donizetti, s’estompe face à la
noblesse et l’intensité du vécu.
Là, Bellini jongle avec l’essentiel,
il suspend l’action et le temps.
Et voilà que la musicalité la plus
parfaite devient le ressort d’une
action survoltée. Et comme il n’écrit
que pour les meilleurs, on retrouve
sur la scène des Italiens Grisi, Rubini,
Tamburini et Lablache : le nec plus
ultra du chant bel cantiste. Mais le
plus beau plateau ne vit que pour
autant qu’il retrouve la réalité intime
des personnages. A ce moment-là,
on se dépasse et l’orchestre redevient
un complice. Les idées préconçues
s’écroulent car Bellini, prince du
bel canto a besoin d’un chef pour
exister. A Lyon, une fois de plus, ce
sera l’incontournable Evelino Pidò.
/L’histoire
En Angleterre au XVIIe siècle. Les
puritains forment un parti à la fois
religieux et politique, prenant une
part active à la révolution anglaise.
Ils sont du côté de Cromwell, qui
prend le pouvoir après avoir fait
exécuter le roi Charles Ier Stuart
en 1649. Petite histoire dans
la grande histoire : Elvira, fille
d’un gouverneur puritain, doit
épouser Arturo, cavalier du parti
adverse, celui des Stuart. Le jour
même du mariage – faisant l’objet
d’une trève entre les deux camps –
Arturo choisit son parti contre son
amour : il fait évader de la forteresse des puritains la reine Henriette
– épouse du roi exécuté ; la dissimulant sous le propre voile nuptial
d’Elvira il prend la fuite avec elle.
Découvrant celui qu’elle aime parti
avec une autre, Elvira bascule dans
la folie. Après maintes péripéties,
ayant accompli sa mission, le héros
Stuart retrouve l’héroïne puritaine
qui recouvre la raison. La grâce
accordée par Cromwell aux Stuart
vaincus pose sur le jeune couple
la couronne du bonheur.
NOVEMBRE 2012
Mardi 13 20 h 00
Dimanche 18 16 h 00
Durée 3 h 00 environ
Tarifs de 10 à 70 e
/Les Puritains
Vincenzo Bellini,
I Puritani
Opera seria en 3 actes, 1835
Livret de Carlo Pepoli
En italien
Direction musicale
Evelino Pidò
Chef des Chœurs
Alan Woodbridge
Lord Arturo Talbot Dmitri Korchak
Elvira Olga Peretyatko
Sir George Walton Michele Pertusi
Sir Riccardo Forth Pietro Spagnoli
Orchestre et Chœurs
de l’Opéra de Lyon
En coproduction avec le Théâtre
des Champs-Elysées, Paris
RESTAURANT d’entracte
Enregistré par France Musique
/L’École du spectateur
Mardi 13 novembre 18h
Voir p.63
/9
SAISON
12|13
Le Messie
/Haendel
Représenter Le Messie,
le plus commémoratif
de tous les oratorios,
relève-t-il du sacrilège ?
Ce discours intensément religieux,
Deborah Warner l’inscrit dans le monde
d’aujourd’hui, tout en lui offrant
les références visuelles
de l’histoire de l’art.
/10
/L’histoire
Le Messie de Haendel : une histoire de Dieu en trois parties.
La première raconte la nativité du
Christ, la crèche et les bergers :
le mystère de l’Incarnation ;
la deuxième évoque la passion
du Christ – He was despised –
il était méprisé, abandonné des
hommes – souffrances et mort ; le
plus célèbre Alleluia de l’histoire
de la musique fait la transition avec
la troisième partie : la résurrection,
le triomphe de la rédemption.
Le livret du Messie s’appuie peu
sur les évangiles – deux fragments
uniquement – et beaucoup sur les
livres prophétiques de la Bible –
Livre d’Isaïe, l’Apocalypse de Jean
– et sur les épîtres de Paul ; des références bien connues par le public
pour qui Haendel écrivait ; une
culture qui a aussi marqué intimement Deborah Warner : sa lecture
du Messie fait écho aux « réunions
d’adoration » de son enfance heureuse dans une famille de quakers
– une histoire de Dieu, à hauteur
d’homme.
/Il en va du Messie comme des
Passions : l’énergie dramatique de
la musique appelle irrésistiblement
la scène à laquelle rien ne destinait
au départ ces monuments de piété.
La démarche sur le plus célèbre
oratorio de Haendel n’a pourtant
rien d’étonnant quand elle provient de Deborah Warner qui a
transformé une Passion de Bach,
le Journal d’un disparu de Janáček
ou The Waste Land, poème de T.S.
Eliot en de somptueux moments
de théâtre. La metteuse en scène
anglaise n’a pas son pareil pour
créer des formes et des espaces à
la croisée des chemins. Cette production n’est pas vraiment le fruit
du hasard. Warner rappelle « que
l’œuvre est écrite par un Haendel
qui a 25 ans d’opéra derrière lui et
qui, pour l’exécution de l’œuvre au
Théâtre de Covent Garden, avait
engagé des acteurs et des actrices
pour tenir les parties solistes ». Son
approche du Messie tourne donc
résolument à la commémoration
victorienne où chaque interprète,
en tenue de soirée, est figé face
au public. Elle est par contre très
précise : « Je ne veux pas transposer cet oratorio en opéra ;
je préfère bâtir un contexte où la
métaphore poétique prend
son envol. Je veux qu’il circule
suffisamment d’air entre l’image
et l’action pour que chaque
auditeur puisse imaginer ses
propres jugements. » Pensée
dans le monde anglican du milieu
du XVIII e siècle, l’œuvre est
universelle et s’adresse à tous,
croyants ou non. « Une jeune mère
accouche d’un bébé. Y a-t-il
quelque chose de plus universel et de plus joyeux que cela ?
On voit donc des choses ordinaires
de la vie, l’amour, la naissance et
la mort, avec en sus cet élément
extraordinaire qu’est la résurrection. Ce récit a une dimension
shakespearienne. » Pour illustrer
son propos, Deborah Warner
va nous promener dans la ville
moderne : une église, des rues et
un lit d’hôpital. Mais elle accumule
aussi les références visuelles.
À une projection d’Adam et Eve ou
une Annonciation d’un primitif
italien, répondent des ciels enflammés, des plongées abyssales des
toits d’une grande mégalopole.
Le monde de Deborah Warner est
celui des hommes, de leur immense
culture ou de leur simplicité ingénue qui orne ou suscite l’acte de
foi. Une foi qui ne va pas de soi et
se conquiert comme l’air du ténor
« Confort ye, my people ».
DÉCEMBRE 2012
Lundi 3 20 h 00
Mercredi 5 20 h 00
Jeudi 6 20 h 00
Samedi 8
16 h 00
Dimanche 9
16 h 00
Mardi 11 20 h 00
Jeudi 13 20 h 00
Vendredi 14 20 h 00
Durée 3 h 15 environ
Tarifs de 10 à 94 e
/Le Messie
Georg Friedrich Haendel,
The Messiah
Oratorio, HWV 56, 1742
Livret de Charles Jennens
En anglais
Direction musicale
Laurence Cummings
Mise en scène Deborah Warner
Décors Tom Pye
Costumes Moritz Junge
Lumières Jean Kalman
Vidéo 59 Productions
Chorégraphie Kim Brandstrup
Chef des Chœurs
Alan Woodbridge
Soprano Sophie Bevan
Alto Catherine Wyn-Rogers
Ténor Andrew Kennedy
Basse Andrew Foster-Williams
Orchestre, Chœurs
et Maîtrise de l’Opéra de Lyon
En coproduction
avec l’English National Opera
RESTAURANT d’entracte
/L’École du spectateur
Lundi 3 décembre à 18h
Voir p.63
/11
SAISON
12|13
ˇ
/Janácek
Eternel amoureux de la nature,
Janáček s’emballe pour les aventures insolentes
mais poétiques d’une petite renarde.
Un récit qui s’intègre dans son monde
panthéiste où cohabitent hommes et animaux.
Et que la musique sert avec une indéfectible générosité.
/12
/Au début des années 1920,
un journal de Brno publie un
feuilleton du journaliste Rudolf
Tesnohlídek qui décrit la vie d’une
communauté rurale qui abrite
une renarde à demi-apprivoisée.
Janá ček est enthousiasmé par
le syncrétisme entre la nature et
le monde des humains qui ressort
de ces articles. Ensemble avec le
journaliste, ils rédigent le livret d’un
opéra qu’il compose de 1922 à
1924 à l’aube de ses 70 ans.
L’histoire mêle allègrement dans
un même monde animaux et
humains. Les uns sont alertes et
délicieux, les autres (le forestier,
le prêtre, l’instituteur) grossiers
et suffisants mais au-delà des
railleries, une grande tendresse
les unit. Peut-être celle qu’inspire
à tous les hommes la beauté de
la gitane Terynka dont la petite
renarde rappelle fort l’esprit de
liberté. Contrairement au récit de
Tesnohlídek, la renarde sera abattue
par le forestier mais elle a heureusement connu l’amour avec un renard,
et ses petits prennent la relève
avec la même effronterie. La nature
obéit bien à un cycle perpétuel
qui triomphe des éléments.
L’histoire reflète à mer veille
le panthéisme de Janá ček qui
illumine sa partition d’une multitude de saveurs et de senteurs instrumentales. Dans cette débauche
de couleurs, les danses épousent
et rythment l’activité, tant celle des
humains que celle des animaux :
une confusion des deux mondes
s’installe qui ne se résout que
dans le mer veilleux, souligné
par la magie évocatrice d’une
partition, par ailleurs soucieuse
d’un réalisme pastoral. C’est dire
combien cet opéra est difficile
à monter. La moindre exagération dans la définition des deux
mondes tournerait à la caricature :
tout est ici affaire de tact, un défi
d’autant plus délicat que les propos
se font parfois rugueux. C’est tout le
mérite de la mise en scène d’André
Engel et des décors de Nicky Rieti
de ne jamais déraper sans rien
perdre de la force du propos. Créé
en 2000 à l’Opéra de Lyon, leur
spectacle a depuis lors voyagé
à Paris, du Théâtre des ChampsElysées à l’Opéra Bastille, sans rien
perdre de son effronterie amusée
qui se déguste comme un hymne à
l’éternelle jeunesse.
/L’histoire
Un matin d’été, Bystrouška, une
jeune renarde, est capturée par
un garde forestier. Elle sème la
panique à la maison forestière,
égorge quelques poules puis regagne sa forêt, se marie avec un
renard, et a beaucoup de renardeaux. Pendant ce temps, les villageois - maître d’école, curé, colporteur, aubergiste... - vivent leur vie
eux aussi, leurs amours, heureuses,
malheureuses... A l’automne, le colporteur tue Bystrouška d’un coup de fusil.
Tout s’arrête et tout continue, la vie :
l’été suivant, le garde forestier
retrouve le coin de forêt où il avait
pris Bystrouška et découvre deux
oreilles pointues : la fille de la petite
renarde, toute pareille à sa mère...
Mais elle, elle ne se laisse pas capturer. Le garde forestier n’attrape
qu’un petit crapaud qui lui dit :
« Mon grand-père m’a beaucoup
parlé de vous ! » Le garde forestier laisse glisser son fusil à terre,
songeur, le temps passe si vite...
JANVIER 2013
Lundi 21
Mardi 22
Jeudi 24
Vendredi 25
Dimanche 27
Mardi 29
Jeudi 31
20 h 00
20 h 00
20 h 00
20 h 00
16 h 00
20 h 00
20 h 00
FÉVRIER 2013
Vendredi 1er
20 h 00
Durée 2 h 00 environ
Tarifs de 10 à 94 e
/La Petite Renarde rusée
Leoš Janáček,
Prihody lisky Bystrousky
Opéra en trois actes, 1954
Livret du compositeur
En tchèque
Direction musicale Tomáš Hanus
Mise en scène André Engel
Décors Nicky Rieti
Costumes Elisabeth Neumuller
Lumières André Diot
Chorégraphie Françoise Grès
Chef des Chœurs
Alan Woodbridge
Le Garde forestier
Vladimir Samsonov
Sa Femme Jeannette Fischer
L’Instituteur Wynne Evans
Le Curé / Le Blaireau
Maxim Kuzmin-Karavaev
Harašta Karoly Szemeredy
La Renarde Ilse Eerens
Le Renard Angélique Noldus
Orchestre, Chœurs, Studio
et Maîtrise de l’Opéra de Lyon
Production de l’Opéra de Lyon
Atelier pour enfants
RESTAURANT d’entracte
/L’École du spectateur
Lundi 21 janvier 18h
Voir p.63
/13
SAISON
12|13
L’Empereur
d’Atlantis
/Ullmann
À Terezin, dans l’antichambre programmée de l’horreur,
Viktor Ullmann écrit un opéra qui dénonce sous la forme
d’une fable, les méfaits du pouvoir totalitaire.
Un chef-d’œuvre bref qui saisit le spectateur
à la gorge et ne le lâche plus.
/14
FÉVRIER 2013
/L’histoire
« Attention, attention ! Vous allez
entendre L’Empereur d’Atlantis,
une sorte d’opéra en 4 tableaux.
Avec : l’empereur Overall d’Atlantis
en personne, qu’on n’a pas vu
depuis des années car il s’est
enfermé dans son palais gigantesque, tout seul, afin de mieux
gouverner. Le Tambour, un phénomène
pas tout à fait réel, comme la radio.
Le Haut-Parleur qu’on ne voit pas,
qu’on entend seulement. Un soldat et
une fille. La Mort, comme un soldat
démobilisé, et la Vie, Arlequin, qui
sait rire sous ses larmes.
Le premier tableau se passe
n’importe où. La Mort et Arlequin
sont assis à l’écart, la vie qui ne
sait plus rire et la Mort qui ne sait
plus pleurer, dans un monde qui
a désappris à jouir de la vie et
à mourir de sa mort. La Mort,
offensée et blessée par l’engrenage fou du monde décide
que dorénavant, elle ne fera plus
mourir personne. Attention, attention !
Nous commençons ! »
/C’est en 1942, peu après la
création à Prague de Der zerbrochene Krug, (La Cruche cassée) son opéra d’après Kleist,
que Viktor Ullmann est envoyé au
camp de Terezin. Theresienstadt
en allemand est un camp de
transit regroupant un nombre
important d’intellectuels et de
musiciens. La musique, d’abord
tolérée, y est ensuite encouragée :
elle devient moyen de manipulation des déportés et instrument
de propagande pour l’extérieur.
Ainsi, des orchestres jouent,
des compositeurs créent des
« musiques d’un autre monde »
avant les départs ultimes vers les
camps d’extermination. Ullmann
meurt à Auschwitz le 18 octobre
1944. Provocation suprême, c’est le
principe même du totalitarisme que
le compositeur et son librettiste Peter
Kien entendent traiter dans leur opéra, L’Empereur d’Atlantis ou le refus
de la Mort. Un empereur dément
décrète la guerre ultime, celle qui
achèvera de décimer son peuple
mais la Mort refuse de collaborer
à ce projet. Les soldats s’affrontent
en vain et redécouvrent l’amour ;
un peuple de morts-vivants commence à se relever. Le principe
même de la vie renaît mais
peut-on vivre dans un monde
où l’on ne peut mourir ? L’Empereur finit par s’offrir en victime à
la Mort afin qu’elle accepte de
se remettre à l’ouvrage. Ecrite
pour sept solistes et un petit
ensemble instrumental de 13
musiciens (dont un piano, un
orgue, un clavecin, un saxophone
et un banjo), la partition oscille
entre musique savante et musique
populaire (à la Kurt Weill), intègre
citations et références, alterne
moments joyeux et accents
poignants. On est rarement allé
aussi loin dans la dérision et dans
la conscience de l’horreur vécue
et immédiate.
Prologue de L’Empereur d’Atlantis
Mardi 12
Mercredi 13
Jeudi 14
Samedi 16
Dimanche 17
20 h 00
20 h 00
20 h 00
20 h 00
15 h 00
Au Théâtre
de la Croix-Rousse
Durée 1 h 00 environ
Tarifs de 10 à 30 e
/L’Empereur d’Atlantis
Viktor Ullmann,
Der Kaiser von Atlantis
oder die Todverweigerung
(L’Empereur d’Atlantis
ou le Refus de la Mort)
Pièce en un acte, 1975
Livret de Pietr Kien
En allemand
Direction musicale
Jean-Michaël Lavoie
Mise en scène Richard Brunel
Dramaturgie
Catherine Ailloud-Nicolas
Décors Marc Lainé
Costumes Claire Risterucci
Lumières Christian Pinaud
L’Empereur Overall Christian Miedl
La Mort Monte Jaffe
La Garçonne Ivi Karnezi
Solistes du Studio
de l’Opéra de Lyon
Orchestre de l’Opéra de Lyon
En coréalisation avec la Comédie
de Valence, Centre Dramatique
National Drôme-Ardèche
et le Théâtre de la Croix-Rousse
Nouvelle Production
Enregistré par France Musique
/L’École du spectateur
Lundi 11 février 18h
Voir p.63
Rencontre « Bord de scène »
à l’issue de la représentation,
Mercredi 13 février
/15
SAISON
12|13
En 2012-2013,
le festival est dédié
à un grand thème
qui anime depuis toujours
la condition humaine :
la justice et l’injustice.
Gary Hill
/En dix saisons, nos festivals
annuels ont été consacrés à un
compositeur – Offenbach, Kurt
Weill, Janáček ; aux œuvres nées
de la rencontre entre un grand musicien et un grand auteur : Tchaïkovski
et Pouchkine, Mozart et Da Ponte ;
à un compositeur et à ses contemporains : Puccini Plus ; à une
culture : le Japon ; à une forme :
les opéras en un acte.
/16
Notre chef permanent, Kazushi
Ono, prend part pour la première
fois au Festival, événement qui
mobilise nos énergies et fédère
à la fois les artistes, le public et
l’ensemble des équipes de la maison. Il dirige Fidelio de Beethoven
que le plasticien et vidéaste américain Gary Hill met en espace
et en images. Plus qu’un opéra,
Fidelio est une magnifique démonstration du pouvoir de l’amour
et de la fidélité contre la violence
de l’injustice et de l’arbitraire.
© à confirmer
© P. Victor
Robert Badinter
Olivier Py
Kazushi Ono dirige un programme
qui réunit et met en perspective
Le Prisonnier de Dallapiccola
et Er wartung de Schoenberg.
Après Tristan et Isolde, Alex Ollé
et La Fura dels Baus reviennent à
l’Opéra de Lyon pour un spectacle
d’une esthétique différente mais
tout aussi forte : un espace simple,
austère, un univers d’enfermement
et de pesanteur – qui rappellera le
sévère palais de l’Escurial – un jeu
de ténèbres et de lumières.
Le troisième volet de ce festival
Justice/Injustice sera la création
de Claude, un nouvel opéra de
Thierry Escaich, dirigé par Jérémie
Rhorer qui fut son élève – avant de
devenir le brillant chef que l’on
connaît ; Olivier Py signe la mise
en scène. Le livret est écrit par
Robert Badinter, d’après Claude
Gueux, court roman de Victor
Hugo et d’après le dossier judiciaire – conservé à Troyes – de
Claude Gueux, un canut lyonnais,
un personnage ayant vraiment
existé. Claude raconte l’enchaînement de l’injustice et de la violence
généré par un système judiciaire
broyeur d’hommes.
Robert Badinter connaît parfaitement à la fois l’œuvre de Victor
Hugo et le dossier judiciaire de ce
condamné à mort. Pour l’Opéra
de Lyon, c’est un honneur et un
bonheur d’accueillir Robert Badinter dans le cadre de ce festival
Justice/Injustice. Il a été le Garde
des Sceaux qui a fait abolir la
peine de mort en France en 1981.
Aujourd’hui, il est un homme qui se
bat inlassablement, qui milite pour
une justice et pour des conditions
de détention dignes de l’homme.
Robert Badinter incarne le combat incessant pour plus de justice.
C’est pourquoi je suis heureux de
l’accueillir pour ce festival.
Serge Dorny
Directeur général de l’Opéra de Lyon
Alex Ollé
/17
SAISON
12|13
Robert Badinter, pourfendeur
de la peine de mort,
a adapté pour l’opéra
le bref roman de Victor Hugo.
Le compositeur Thierry Escaich
empoigne résolument toute la force
expressionniste du livret.
Mise en scène d’Olivier Py,
Jérémie Rhorer au pupitre.
Un travail d’hommes de conviction.
CLAUDE
Escaich/BADINTER
/18
MARS 2013
/L’histoire
Inspiré du Claude Gueux de
Hugo, le Claude de Robert
Badinter et Thierr y Escaich a
une histoire un peu différente.
Ce Claude a existé, les archives
judiciaires de Troyes ont conservé son dossier, Robert Badinter
l’a lu et relu. Claude est un ouvrier
de la Croix-Rousse, qui mène une
vie laborieuse et heureuse avec sa
compagne et sa petite fille. Pour
elles, pour lui, il refuse la misère à
laquelle le condamne son patron,
qui licencie ses ouvriers pour mettre
des machines anglaises à leur place,
nouvelle technologie de l’époque.
On ne délocalisait pas alors, on
dépersonnalisait. Claude, avec
tant d’autres canuts, prend son
fusil et court aux barricades.
Condamné à 7 ans de réclusion, il est enfermé à la prison
atelier de Clairvaux. Son amour
du métier et sa haine de l’injustice, font de lui un personnage
charismatique pour les détenus
de Clairvaux ; le directeur de la
prison veut le briser, le séparant
par exemple de son ami le plus
précieux, Albin. Enchaînement
de l’injustice et de la violence :
Claude tue le directeur. Il sera
lui-même guillotiné.
/Sa vie durant, Robert Badinter
s’est battu contre la peine de mort
qu’il a pu faire abolir comme ministre de la Justice de Mitterrand.
Cet abolitionniste acharné mais réfléchi retourne ici à Claude Gueux,
un des plus célèbres plaidoyers
suscités par le sujet. Dans ce bref
roman, Victor Hugo ne se contente
pas de prendre position contre un
châtiment dangereux et inique. Il
dénonce aussi toute la misère sociale qui se cache derrière le crime
et le vol. La société crée ses parias
pour ensuite mieux les rejeter. Audelà de la seule condamnation de
la peine de mort, c’est un discours
sur l’inégalité dans la société de
1834 que nous livre l’homme de
lettres français, dans la lignée
directe de son Dernier Jour d’un
condamné. Thierry Escaich est
un compositeur qui travaille avec
l’humain. Le chef Jérémie Rhorer,
qui dirigera les représentations,
confiait dans une interview récente
que c’est lui qui lui a ouvert, au
milieu de l’enseignement rigide
et savant du Conservatoire, les
portes de l’expressivité, donnant
ainsi un sens à ses activités de
composition. Escaich n’est pas
l’homme d’un système : il préfère
s’investir dans des thématiques
qui provoquent une vibration de
l’être, nous parler de l’homme, de
ses joies et ses peurs, et surtout de
ses passions. Il s’enflamme aussi
pour les idées comme cette justice
sociale qui reste au cœur du cri de
colère d’Hugo et auquel Badinter
offre un écho contemporain. Dernier protagoniste de cet appel à
la justice sociale : Olivier Py. Un
metteur en scène qui est aussi un
auteur, engagé frénétique dans
toutes les luttes libertaires. Croyant
intransigeant mais décalé, dénonciateur acharné des intolérances et
des pouvoirs oppressants, l’auteur
crie sa rage face à l’injustice,
le metteur en scène la montre
avec une force qui étreint. Rarement opéra contemporain aura
été porté par un tel aréopage
de générosités et de talents
impliqués.
Mercredi 27 20 H 00
AVRIL 2013
Mercredi 3
Samedi 6
Mercredi 10
Jeudi 11
Dimanche 14
20 h 00
20 h 00
20 h 00
20 h 00
16 h 00
Durée 1 h 30 environ
Tarifs de 10 à 70 e
/Claude
Thierry Escaich
Opéra, 2013
Livret de Robert Badinter
d’après Victor Hugo
En français
Direction musicale Jérémie Rhorer
Mise en scène Olivier Py
Décors et costumes
Pierre-André Weitz
Lumières Bertrand Killy
Chef des Chœurs
Alan Woodbridge
Claude Henk Neven
Albin Fabrice di Falco
Le Directeur Jean-Philippe Lafont
Orchestre et Chœurs
de l’Opéra de Lyon
CRÉATION MONDIALE
Atelier pour enfants
Enregistré par France Musique
/L’École du spectateur
Mercredi 27 mars 18h
Voir p.63
/19
SAISON
12|13
FIDELIO
/Beethoven
Fidelio est le seul opéra
de Beethoven, chef-d’œuvre
singulier dans l’œuvre
du compositeur.
On l’a vu pour la dernière fois à Lyon
en 2003, dans la mise en scène
de Nikolaus Lehnoff. Cette saison,
le vidéaste et plasticien californien
Gary Hill prend le parti d’une mise en
espace et en images, révélant
des facettes multiples et peut-être
insoupçonnées de ce Fidelio
que Beethoven composa
alors qu’il était lui-même
presque emmuré
dans la prison
de sa surdité.
/20
/En titan qu’il est, Beethoven a
voulu faire rentrer dans son opéra
une multitude de composantes antagonistes. Au 2e acte, le propos
se densifie : nous sommes dans les
bas-fonds d’une prison immonde
où croupit un honnête homme innocent, emprisonné pour sa droiture.
Son tortionnaire le craint et veut
sa mort mais sa femme, déguisée
en gardien, le sauve. Fidelio redevient Léonore et l’orchestre entame
le plus beau des chants d’amour,
prélude à un immense hymne de
retour à la liberté.
Un artiste révélateur fera parler en
images les mots et les notes. Mettre
la force des images au service du
pouvoir des mots, c’est justement
la démarche de l’artiste vidéaste
américain Gary Hill.
Parti de la simple vidéo, il a pénétré l’univers des installations
au milieu desquelles il plante le
spectateur, réalisant une sorte
de mimétisme entre la réalité
corporelle de celui qui observe
et cette autre réalité, virtuelle,
qui provient de l’image.
Adepte du synergisme où il mélange danse, vidéo et musique,
il s’est récemment intéressé à
Varèse. Fidelio sera son premier
opéra. En habitant les espaces,
il peut faire vivre les êtres et montrer les idées, créant la juxtaposition temporelle que ne permet
pas la scène théâtrale. Gary
Hill ouvrirait alors la voie d’une
vraie lecture, visuelle mais complète, du chef-d’œuvre beethovénien. Lui-même n’annonce-t-il
pas vouloir « travailler de façon
synesthésique, laisser les associations d’idées, de sons, de couleurs, se produire, sans idées
préconçues et sans restrictions ».
Il restera à Kazushi Ono à restituer
à la partition sa logique des sons.
Jeudi 28 20 h 00
Samedi 30 20 h 00
AVRIL 2013
Mardi 2 20 h 00
Vendredi 5 20 h 00
Vendredi 12 20 h 00
Durée 3 h 00 environ
Tarifs de 10 à 94 e
/Fidelio
Ludwig van Beethoven
Opéra en deux actes, 1814
Livret de Joseph von Sonnleithner
et Georg Friedrich Treitschke,
d’après Léonore ou l’Amour conjugal,
drame de Nicolas Bouilly
En allemand
Direction musicale
Kazushi Ono
Mise en espace,
vidéo et lumières
Gary Hill
Chef des Chœurs
Alan Woodbridge
Léonore NN
Florestan Nicolai Schukoff
Rocco Wilhelm Schwinghammer
Don Pizarro Martin Winkler
Don Fernando Andrew Schroeder
Marcelline Karen Vourc’h
Jaquino Christian Baumgärtel
/L’histoire
Florestan a été arbitrairement arrêté
par Don Pizarro. Il est emprisonné,
tenu au secret. Sa femme – Léonore
– a inventé un plan pour le délivrer :
elle se déguise en homme, se fait
embaucher comme assistant de
Rocco, le gardien de la prison,
gagne sa confiance au point
d’avoir accès aux parties les plus
profondes, les plus noires et les
plus secrètes de la prison. C’est là,
au moment même où Pizarro va
exécuter Florestan, que Léonore se
découvre, défie le tyran, le défait
et sauve son époux. Fidelio est
MARS 2013
inspiré par une histoire vraie :
à Tours, pendant la Révolution,
une femme déguisée en homme
parvient à sauver son mari de la
mort. Mais cet hymne universel à
la liberté, ce chant dressé contre
la tyrannie du pouvoir, évoque
aussi – pour nous – les actes d’un
courage fou qui ont émaillé la
Résistance, à Lyon par exemple,
avec la figure éclatante de Lucie
Aubrac – Léonore des temps modernes – prenant tous les risques
pour tirer son époux et ses compagnons des griffes nazies...
Orchestre et Chœurs
de l’Opéra de Lyon
Nouvelle Production
RESTAURANT d’entracte
/L’École du spectateur
Jeudi 28 mars 18h
Voir p.63
/21
SAISON
12|13
Un prisonnier espère sa délivrance
et voit venir la mort planifiée de la répression.
Une femme erre dans les bois à la recherche
de son amant : elle ne découvre que son cadavre.
Ces deux opéras nous parlent de l’attente, de l’errance.
/Dallapiccola
Le Prisonnier
& Erwartung
/Schoenberg
/22
/Nous sommes en 1944. Dallapiccola commence son Prigioniero.
Lui qui fut un temps abusé par le
fascisme mussolinien, entreprend
une dénonciation de tous les totalitarismes. Dans sa prison espagnole,
un prisonnier attend l’heure de
sa délivrance. C’est hélas vers
l’Inquisition qu’on le mène. Il vivra
alors sa condamnation comme un
anéantissement total de la personnalité. Celui que veulent provoquer
les sociétés totalitaires dans leur
écrasement de l’individu rebelle.
magiciens de l’inconscient que sont
Alex Ollé et sa Fura dels Baus. Eux
seuls peuvent nous montrer l’inimaginable, une réalité invisible que
Kazushi Ono sait si bien distiller au
travers des structures arachnéennes
de l’orchestre.
Dans Erwartung, une femme est
face à son destin aveugle et erre
dans la forêt à la recherche de son
amant. Tout l’environnement est effrayant comme s’il se liguait pour la
terroriser. Les éléments la troublent :
elle trébuche sur une bûche qu’elle
prend pour le corps de son amant.
Elle découvre ce dernier un peu
plus loin, près d’une maison sans
lumière, assassiné. Elle-même a
perdu ses repères et a sombré dans
la folie.
Deux brefs opéras, tous deux en
quatre tableaux. Le prisonnier
vit déjà entre quatre murs mais
le monde de la terreur politique,
dans sa froideur tétanisante, le
voue au néant. Il ne veut pas
le punir ou le supprimer : il veut
l’enfermer dans le silence éternel
du non-être. Privé physiquement
de liberté, il finit cloîtré dans l’anonymat d’un cruel destin de mort.
La femme d’Erwartung semble libre
et, pourtant, au fil de ses pérégrinations, elle abandonne sa part
de conscience, elle se vide d’ellemême et se meurt dans l’enfermement de sa démence.
Dans les deux cas, les héros
deviennent les prisonniers d’euxmêmes.
Ces deux histoires, qui convergent
vers une même conclusion sinistre,
nous expliquent ce qui ne se
dit pas. Pour rendre ces visions
perceptibles, on a besoin de ces
Ça commence par un cauchemar
de la mère du prisonnier : elle voit
le visage de Philippe II se transformer en visage de la Mort. Dans les
prisons de l’Inquisition, le Prisonnier se prend à espérer : son geôlier l’appelle « frère » ; une révolte
dans les Flandres peut mettre fin au
pouvoir absolu du roi d’Espagne ;
le Geôlier lui chante une vieille
chanson qui parle de liberté et en
partant, laisse ouverte la porte de
la cellule. Le Prisonnier s’évade, arrive dans un jardin sous les étoiles.
Mais de derrière un arbre surgit
le Grand Inquisiteur – le Geôlier,
c’était lui – qui l’envoie à la mort.
MARS 2013
Vendredi 29
20 h 00
AVRIL 2013
Jeudi 4
Dimanche 7
Mardi 9
Samedi 13
20 h 00
16 h 00
20 h 00
20 h 00
Durée 2 h 20 environ
Tarifs de 10 à 70 e
/LES histoireS
Le Prisonnier
Erwartung
D’une lisière de la forêt à l’autre,
dans les ténèbres et sous la lune
– présences inquiétantes et bruits
nocturnes – les quatre étapes
de l’errance d’une femme qui
cherche son amant. Son visage et
ses mains sont couverts de sang,
comme ce corps qu’elle finit par
trouver : son amant au sol, mort.
Elle l’étreint, elle le violente. L’aube
est proche...
Direction musicale Kazushi Ono
Mise en scène
Alex Ollé / La Fura dels Baus
Décors Alfons Florès
Costumes Josep Abril
Vidéo NN
Chef des Chœurs
Alan Woodbridge
Orchestre et Chœurs
de l’Opéra de Lyon
/Le Prisonnier
Luigi Dallapiccola,
Il Prigioniero
Opéra en un acte avec prologue, 1949
Livret du compositeur
d‘après Villiers de L’Isle-Adam
En italien
La Mère
Magdalena Anna Hofmann
Le Prisonnier Martin Winkler
Le Geôlier / L’Inquisiteur
Raymond Very
/Erwartung
Arnold Schoenberg,
Monodrame en un acte, 1924
Livret de Marie Pappenheim
En allemand
Une Femme
Magdalena Anna Hofmann
Nouvelle Production
RESTAURANT d’entracte
/L’École du spectateur
Vendredi 29 mars 18h
Voir p.63
/23
SAISON
12|13
Capriccio
/Strauss
Capriccio, le dernier opéra de Richard Strauss,
nous parle des rapports entre musique et littérature.
David Marton est un metteur en scène hongrois travaillant
en Allemagne, venu de la musique.
Leur rencontre était inéluctable.
/24
MAI 2013
/L’histoire
Entre mot et son, texte et
musique, qui a la prépondérance ? D’abord la musique,
après le texte - Prima la musica,
poi le parole - ou l’inverse ?
Dans un château d’Ile-de-France,
ce débat anime les échanges
entre Olivier le poète, Flamand
le musicien et Madeleine la
belle et jeune comtesse, choisie
com me ar bi t r e par l e s d e u x
créateurs. Sérénade à trois :
les jeux de l’amour et du désir
entre les personnages contrepointent et pimentent cette
« conversation en musique » qui
est aussi action par les mots. L’on
voit aussi une brillante actrice
(ayant vraiment existé) – la Clairon – dont le frère de la comtesse
est épris ; La Roche, directeur de
théâtre qui, lui, doit bien faire avec
la musique et le texte, et satisfaire le
public ; un souffleur oublié dans son
trou, bien nommé Monsieur Taupe.
Mais le soir venu, Madeleine ne
choisit pas, du moins en apparence :
elle s’éloigne en fredonnant une
mélodie composée pour elle par
Flamand sur un sonnet d’Olivier...
la mélodie, mais pas les paroles...
/Richard Strauss n’est pas
un héros, plutôt un humaniste
rêveur. Face à l’infamie du Reich
nazi, il préfère croire en l’Allemagne de Goethe et Beethoven.
Ce XVIIIe siècle radieux triomphe
de l’intelligence maîtrisée, il le
rêve et entreprend de le ressusciter à partir de 1941. Capriccio
sera créé l’année suivante. L’action
se passe dans le Paris de Gluck.
Dans les salons, la conversation
est devenue l’expression ultime
de l’échange intellectuel. Mais
de quoi va-t-on parler ? Mais de
l’opéra, bien sûr, pour que ce
dernier opéra de Richard Strauss
devienne « une conversation en
musique ». Par essence, ce propos
exige un homme de théâtre qui
se situe à mi-chemin de la parole
et de la musique. A Lyon, ce sera
David Marton, un pianiste hongrois
devenu metteur en scène en Allemagne. La musique est une composante essentielle de ses spectacles.
Notre homme arrive à Berlin en
1996 pour compléter ses études de
piano. Il s’installe dans cette ville en
devenir, apprend la direction d’orchestre et passe à la mise en scène.
Mais pas n’importe laquelle car
la musique demeure pour lui une
obsession majeure qui le poursuit
jusqu’au cœur de son travail : c’est
qu’il entend explorer la musicalité
de ses acteurs et la théâtralité
de ses musiciens. Pour ce faire,
il convoque les compositeurs :
Weber, Dessau, Purcell, Bach,
Berg, Mozart, Monteverdi, ou
Wagner vont, chacun à leur tour,
parcourir des chemins de traverse. La démarche technique
traditionnelle du musicien ne l’intéresse pas vraiment. Au théâtre,
il n’hésite pas à introduire des
arrangements libres, du jazz, de
l’improvisation. Chercheur insatiable, il entend mettre en valeur
la structure musicale de la langue
et de la littérature. Pour lui, l’être
humain est essentiellement musical :
les sons servent à exprimer sa personnalité, à révéler son intériorité.
David Marton œuvre pour que la
musique devienne partie intégrante
de l’existence. Et si c’était l’agenda
secret de Capriccio ?
/L’École du spectateur
Mardi 7 mai 18h
Voir p.63
/Autour de Capriccio
Récital Strauss/ Diana Damrau
Dimanche 26 mai (Voir p.53)
Mardi 7
Jeudi 9
Samedi 11
Lundi 13
Mercredi 15
Vendredi 17
Dimanche 19
20 h 00
20 h 00
20 h 00
20 h 00
20 h 00
20 h 00
16 h 00
Durée 2 h 45 environ
Tarifs de 10 à 94 e
/Capriccio
Richard Strauss
Conversation en musique
en un acte,1942
Livret du compositeur
et de Clemens Krauss
En allemand
Direction musicale
Bernhard Kontarsky
Mise en scène David Marton
Dramaturgie
Barbara Engelhardt
Décors et costumes
Christian Friedländer
Lumières Henning Streck
Chef des Chœurs
Alan Woodbridge
La Comtesse Madeleine
Emily Magee
Le Comte
Alejandro Marco-Buhrmester
Flamand Lothar Odinius
Olivier Lauri Vasar
La Roche Victor von Halem
Clairon Michaela Selinger
La Chanteuse italienne
Claudia Barainsky
Le Ténor italien
Bernhard Berchtold
Orchestre et Chœurs
de l’Opéra de Lyon
Nouvelle Production
RESTAURANT d’entracte
Atelier pour enfants
/25
SAISON
12|13
/Mozart
Le plus fantaisiste des opéras de Mozart
revu par un créateur d’images.
Fantasque, inventif, déjanté, Pierrick Sorin fait coexister
théâtre et cinéma, musique et marionnettes.
Le tout sous la baguette enthousiaste de Stefano Montanari.
/26
/Féerie majestueuse, fable
enfantine, oratorio maçonnique,
conte philosophique, on n’a
pas fini de faire le tour de la
Zauberflöte. Le choix n’est jamais
simple car toutes les composantes
doivent apparaître, sans jamais
appesantir le propos. La Flûte
appartient à tout le monde pourvu
que l’on ne s’y prenne pas au sérieux. Et c’est là qu’interviennent
la fantaisie et l’inattendu. Deux
domaines que pratique naturellement Pierrick Sorin dans les installations et vidéos avec lesquelles
il parcourt le monde.
Parti du court-métrage, ce Nantais se moque de l’existence
humaine sur un mode burlesque.
En 2006, il frappe un grand coup
avec une Pietra del paragone de
Rossini, montée au Théâtre du
Châtelet. Il projette en direct sur
scène un film réalisé en temps
réel où les chanteurs se retrouvent
à l’écran, incrustés dans des
décors virtuels, pourtant visibles
sur scène mais seulement sous
forme de maquette. L’artifice cinématographique est réel mais il
est démonté en direct. On enregistre donc à la fois la sensation
de l’exceptionnel tout en pouvant en décoder dans l’instant
les composantes. Confronté à
La Flûte enchantée, Pierrick Sorin
retrouve un univers de féerie
comme il les aime mais, en même
temps, il sait qu’il va côtoyer un
très sérieux parcours initiatique
dont l’ambition est philosophique.
A ce monde de l’innocence, Nicolas Darrot va offrir ses marionnettes qui vont se retrouver magnifiées sur grand écran. Rien à
voir cette fois avec les habituelles
silhouettes naïves : il s’agit plutôt
d’élégants prototypes, capables
de réagir en temps réel. Ces
marionnettes-là chantent, dansent,
jouent d’un instrument en se synchronisant sur le jeu de musiciens.
Mais, pour Pierrick Sorin, héritier du muet, de Buster Keaton
à Méliès ou Chaplin, le cinéma
conserve sa priorité. Dans La Flûte,
celui qui avait fait voyager dans
le temps les éléphants du Royal
de Luxe entend bien « faire de la
scène le lieu d’une expérience
cinématographique qui cumule
des lieux multiples et où il est fait
appel à des représentations d’ordre
féérique. Tout est donc en place
pour créer un ailleurs de rêve. »
/L’histoire
La Flûte enchantée, c’est la lutte –
par personnes interposées – entre
deux royaumes, deux pouvoirs,
deux souverains ; la première
est la Reine de la Nuit, elle a
demandé au jeune prince Tamino
d’aller délivrer sa fille, Pamina,
enlevée par le second, Sarastro,
qui règne sur un royaume dédié au
soleil, à la lumière. Tamino écoute
cette mère éplorée. Il part avec
Papageno, l’oiseleur – homme
simple et joyeux, comme le motif de
flûte de Pan qui l’accompagne.
Ce sera une aventure périlleuse
pour les deux hommes. Papageno
y trouvera une Papagena. Tamino
subit des épreuves plus rudes,
devant le conduire à la sagesse,
ou à la mort. Il subit celle du feu et
de l’eau aux côtés de Pamina.
Curieusement, c’est une flûte
enchantée offerte à Tamino par
la Reine de la nuit, qui l’aide à
réussir son parcours. Il sera uni
à Pamina. La Reine de la Nuit,
elle, est anéantie dans les
ténèbres. La victoire du pouvoir
du Jour est totale.
JUIN 2013
Lundi 24
Mercredi 26
Jeudi 27
Vendredi 28
Samedi 29
20 h 00
20 h 00
20 h 00
20 h 00
20 h 00
JUILLET 2013
Mardi 2
Mercredi 3
Jeudi 4
Samedi 6
Dimanche 7
Lundi 8
Mardi 9
20 h 00
20 h 00
20 h 00
20 h 00
16 h 00
20 h 00
20 h 00
Durée 3 h 30 environ
Tarifs de 10 à 94 e
/La Flûte enchantée
Wolfgang Amadeus Mozart
Die Zauberflöte
Opéra en deux actes K.620, 1791
Livret d’Emmanuel Schikaneder
En allemand
Direction musicale
Stefano Montanari
Mise en scène, décors et vidéo
Pierrick Sorin
Costumes
Thibault Vancraenenbroeck
Création d’automates
Nicolas Darrot
Lumières Christophe Chaupin
Chef des Chœurs
Alan Woodbridge
Solistes du Studio
de l’Opéra de Lyon
Orchestre, Chœurs
et Maîtrise de l’Opéra de Lyon
Nouvelle Production
RESTAURANT d’entracte
Atelier pour enfants
/L’École du spectateur
Lundi 24 juin 18h
Voir p.63
/27
SAISON
12|13
L’OPERA EN FAMILLE
LE
ROI
ET
MOI
/Rodgers & Hammerstein II
JUIN 2013
Mercredi 12 15h00 et 19 h 30
Samedi 15
15h00 et 19 h 30
Au Théâtre
de la Croix-Rousse
Durée 1 h 00 environ
Tarifs de 10 à 20 e
/Le Roi et moi
Richard Rodgers
et Oscar Hammerstein II
The King and I
Comédie musicale, 1951
Livret et lyrics d’Oscar Hammerstein II,
d’après le roman
Anna et le Roi du Siam
de Margaret Landon
Direction musicale
Karine Locatelli
Mise en scène Jean Lacornerie
Le Roi et moi (The King and I)
de Walter Lang, 1956
/Il y eut d’abord un livre, Anna
et le Roi du Siam, basé sur les mémoires très romancés de l’anglaise
Anna Leonowens, préceptrice dans
les années 1860 des enfants du
roi de ce qui n’était pas encore
la Thaïlande. Il y eut ensuite en
1951 à Broadway, The King and I
– Le Roi et moi – une comédie
musicale de Rodgers et Hammerstein – auteurs aussi de La Mélodie
du bonheur – avec Yul Brynner
dans le rôle du roi. On retrouve le
chauve le plus célèbre de l’histoire
du cinéma en 1956 aux côtés de
Deborah Kerr dans l’adaptation
cinématographique du Roi et moi :
un film qui est toujours un des
grands classiques de la comédie
/28
Orchestre et Maîtrise
de l’Opéra de Lyon
musicale américaine. Certains se
rappelleront aussi la série Anna et
le Roi, série américaine avec Yul
Brynner – incontournable – diffusée
dans les années 70 sur la deuxième
chaîne de l’ORTF. Le Roi et moi,
c’est l’histoire d’un choc entre deux
cultures – le Siam du XIXe siècle
et l’Angleterre victorienne – de
deux personnalités flamboyantes :
un roi, Rama IV, aux multiples
épouses et aux très nombreux
enfants ; c’est pour devenir leur
gouvernante qu’Anna est venue de
loin. Entre ce roi extrême-oriental et
cette « féministe avant la lettre » le
courant passe et provoque même
de sacrés court-circuits ! Après
bien des péripéties, à la mort du
En coproduction avec
le Théâtre de la Croix-Rousse
Nouvelle Production
roi, Anna décide de rester au Siam
pour veiller sur l’héritier du trône.
Jean Lacornerie relève le défi et met
en scène Le Roi et moi. On connaît
sa passion pour la comédie musicale américaine – de Kurt Weill à
Bernstein. Sur la scène du Théâtre
de la Croix-Rousse, il nous fera
découvrir ou redécouvrir ce petit
chef-d’œuvre.
L’OPÉRA
EN FAMILLE
/Les Ateliers POUR ENFANTS
Pour mettre à la porte les problèmes de garde d’enfants, l’Opéra propose une solution ludique : les ateliers pour
enfants. Le dimanche, pendant que les parents assistent au spectacle dans la grande salle, les enfants s’amusent
à l’AmphiOpéra. Chaque atelier est en lien thématique avec le spectacle donné dans la grande salle.
/Macbeth
21 octobre 2012
Philosophes en herbe
/La Petite Renarde rusée
27 janvier 2013
Le cycle de la nature
/Claude
14 avril 2013 Débat civique :
c’est quoi la punition aujourd’hui ?
© Stofleth
/Capriccio
19 mai 2013
Let’s make an opera !
/Et, à partir de 5 ans,
les enfants peuvent
aussi profiter
du spectacle !
Au fil des mois,
découvrez le programme
enfant de l’AmphiOpéra sur
www.opera-lyon.com
/La Flûte enchantée
7 juillet 2013
Promenons-nous dans les bois
•D
ès 5 ans
La Maîtrise chante Noël (concert)
•D
ès 8 ans
La Petite Renarde rusée (opéra)
Le Roi et moi (comédie musicale)
Cendrillon (danse)
Fantaisies animalières (concert)
PASS’FAMILLE
-50% pour les enfants
-10% pour les parents
Voir tarifs p.66
© Stofleth
•D
ès 12 ans
La Flûte enchantée (opéra)
Attention, pour des raisons de sécurité, les enfants de moins de 5 ans ne peuvent pas entrer en salle.
/29
BALLET DE L’OPÉRA
DE LYON
« Le Ballet de l’Opéra de Lyon
est une compagnie pleine de surprises,
la moindre n’étant pas
l’impressionnante personnalité
de ses danseurs parfaits
aux talents variés »
urin
© Jean-Pierre Ma
© Michel Cavalca
© Jean-Pierre Maurin
Anna Kisselgoff, The New York Times
Une compagnie de formation classique
tournée vers la danse contemporaine.
Les 31 danseurs, dans la pratique que leur apporte
la diversité des styles proposés, sont entraînés
à différentes techniques. Depuis plus de vingt ans,
la compagnie s’est constitué un répertoire important,
en faisant appel à des chorégraphes privilégiant
le langage, le faisant évoluer, inventant son environnement et sa mise en espace.
Yorgos Loukos, Directeur artistique du Ballet.
/30
/31
SAISON
12|13
DANSE
Sankai
Juku
/Ushio Amagatsu
Création mondiale à l’Opéra de Lyon, la nouvelle pièce
de Sankai Juku sous la direction artistique de son fondateur
Ushio Amagatsu est un rendez-vous d’importance. Enchantement d’une
gestuelle élégiaque, beauté de la scénographie, présence rare
des interprètes, chaque spectacle de Sankai Juku est un éblouissement.
/32
SEPTEMBRE 2012
Jeudi 13 20 h 30
Vendredi 14 20 h 30
Samedi 15 20 h 30
Durée 1 h 30 environ
Tarifs de 10 à 35 e
© Sankai Juku
/Sankai Juku
Chorégraphie,
conception, direction
Ushio Amagatsu
Musique
Takashi Kako
Yas-Kaz
Yochiro Yoshikawa
/“Atelier de la montagne et
de la mer” dans sa traduction
française, Sankai Juku a fait de ses
rituels chorégraphiques des instants
d’exception. Formé à la danse classique et moderne, Ushio Amagatsu,
après avoir cofondé Dairakudakan,
n’a cessé de dévoiler l’étendue de
son talent avec Sankai Juku.
De Shoriba à Kinkan Shonen, premier succès international en 1978,
de Unetsu à Hikiki, l’approche
du mouvement selon Amagatsu
est toute entière contenue dans
cette définition : « ce que nous faisons lorsque nous dansons dans
un théâtre, c’est unir le temps et
l’espace entre le danseur et le spectateur. En ce sens, c’est aussi une
cérémonie ». Du butô* des origines,
Ushio Amagatsu a retenu la force
intérieure, la lenteur expressive :
mais il le débarrasse d’une certaine
noirceur morbide pour aller vers la
lumière. Des scénographies spectaculaires - fleurs suspendues, mur
d’empreintes, vasques géantes -
servent d’écrin à ces danses comme
des rituels ; le public, au-delà du
Japon, loin de se sentir dérouté,
adhère de plus en plus aux créations de Sankai Juku, porté par ces
solistes au crâne rasé et au corps
poudré.
Pour cette venue à Lyon, Ushio
Amagatsu ne saurait décevoir.
Accompagné de 8 danseurs, sur
des musiques de Takashi Kako et
Yochiro Yoshikawa, le chorégraphe
entend reprendre « ce dialogue
avec la gravité » qu’est sa danse.
Une philosophie pour ainsi dire.
L’épure que Sankai Juku offre à
nos regards est avec le temps
devenue plus qu’une marque de
fabrique : on y trouvera un mode
de pensée, une vision personnelle de
corps en transe. Ushio Amagatsu
invente à chaque pièce un monde
à part. Et nous invite à le découvrir.
*Danse des Ténèbres, courant innovant de
la danse au Japon apparu dans les années
60 et en rupture avec les styles traditionnels
et le ballet occidental.
Danseurs
Ushio Amagatsu
Semimaru
Sho Takeuchi
Akihito Ichihara
Ichiro Hasegawa
Dai Matsuoka
Norihito Ishii
Shunsuke Momoki
En coproduction
avec la Biennale de la Danse
Coproduction :
Théâtre de la Ville - Paris,
Kitakyushu Performing
Arts Center - Fukuoka,
et Compagnie Sankai Juku
Avec le soutien de l’Agence pour
les Affaires culturelles du Japon
pour l’année 2012 et la Fondation
du Japon
CRÉATION MONDIALE
Rencontre « Bord de scène »
vendredi 14 septembre à l’issue de
la représentation
(rencontre avec la compagnie Sankai Juku,
à l’AmphiOpéra - gratuit, dans la limite
des places disponibles)
/33
SAISON
12|13
DANSE
One of a Kind
/Jiří Kylián
Chorégraphe adoré du public et des danseurs,
Jiří Kylián n’a cessé depuis ses débuts de renouveler son écriture,
flirtant avec le néo-classique ou le moderne.
One of a Kind, au répertoire du Ballet de l’Opéra de Lyon,
est à son image : d’une folle élégance.
/34
/La musicalité de sa danse n’a
jamais été prise en défaut : et pour
cause, enfant Jiří Kylián étudia
le piano autant que la danse au
Conservatoire de Prague. Dans ses
années troubles, fin 1950 début
1960, Kylián excelle dans les cours
de classique ou folklorique. Après
un passage par la Royal Ballet
School puis un engagement au
Ballet de Stuttgart, Kylián révèle ses
dons d’auteur : au Nederlands Dans
Theater il montre l’étendue de son
talent et restera longtemps attaché
à cette institution. Outre ses dons,
il signe souvent décor, lumière ou
costumes, puise dans le langage
classique mais voit également audelà : ses ballets sont des tableaux
vivants qui marquent le spectateur.
One of a Kind, œuvre en trois parties dans la scénographie évolutive
de Atsushi Kitagawara met en avant
la liberté de l’humain, la violence
aussi. Dans un monde où le pouvoir impose sa loi, la danse de Jiří
Kylián, à sa manière, apporte des
réponses. L’amour et l’entraide seuls
peuvent nous sauver. Pas de deux,
travail sur le groupe, tout ici semble
affaire de virtuosité. Sur une partition de Brett Dean aux influences
diverses – madrigaux Renaissance
AVANT SPECTACLE
ou world music sans oublier ce violoncelle convoqué sur scène –, One
of a Kind réaffirme les principes de
fraternité : créé pour les 150 ans
de la Constitution des Pays-Bas en
1998, ce ballet d’envergure pour
une vingtaine d’interprètes marqua
alors les esprits.
Le Ballet de l’Opéra de Lyon est à
l’aise avec le répertoire de Kylián.
Il l’a prouvé maintes fois. Parce que
l’ouverture d’esprit de ses danseurs
lui permet justement cette confrontation entre hier et demain, entre
une gestuelle presque académique
et des ensembles plus contemporains. One of a Kind se traduit en
français par « Seul de son espèce ».
Jiří Kylián est d’une certaine façon
« le seul de son espèce » dans cette
veine chorégraphique qui magnifie
les corps et parle à chacun. Un oiseau
rare pour tout dire. Ses retrouvailles
à Lyon sont une promesse de bonheur. Pas moins.
Rencontre « Bord de scène »
Projection mercredi 19 septembre à
18h30 - documentaire Le Ballet de
l’Opéra de Lyon, un répertoire contemporain (Marie-Hélène Rebois / 2011, à
SEPTEMBRE 2012
Mercredi 19
Jeudi 20
Vendredi 21
Samedi 22
Dimanche 23
20 h 30
20 h 30
20 h 30
20 h 30
16 h 00
Durée 1 h 50 environ
Tarifs de 10 à 31 e
/Ballet de l’Opéra
de Lyon
One of a Kind
Conception et chorégraphie
Jiří Kylián
Musique Brett Dean avec
des emprunts à David Hykes,
Carlo Gesualdo da Venosa,
Chiel Meijering, David Lumsdaine,
John Cage, Benjamin Britten
et diverses musiques ethniques
Violoncelle Matthew Barley
Scénographie Atsushi Kitagawara
Costumes Joke Visser
Tissus Yoshiki Hishinuma
Lumières Michael Simon
En coproduction
avec la Biennale de la Danse
l’AmphiOpéra - gratuit, dans la limite des
places disponibles)
L’Opera nell’opera
/Julie Desprairies
© Stofleth
L’Opera nell’opera, l’Opéra dans l’opéra, est un spectacle d’un genre nouveau. Parlé, chanté, joué et dansé par une équipe gaiement hétéroclite d’amateurs et d’artistes professionnels,
le spectacle prend la forme d’une déambulation dans l’Opéra. Il a été construit à partir du
bâtiment de Jean Nouvel et révèle le merveilleux de tous les savoir-faire artistiques et techniques
de ce « navire », pour en donner une lecture spectaculaire et accessible.
Septembre 2012
Jeudi 20
Vendredi 21
Samedi 22
18 h 30
18 h 30
17 h 00
/L’Opera nell’opera
Ballet-opéra déambulatoire
en 3 actes - création 2012
Durée 1 h 00 environ
Tarif 5 e
Chorégraphie Julie Desprairies
Composition Nicolas Bianco
Collaboration artistique
à la chorégraphie
Elise Ladoué
Scénographie Juliette Barbier
Orchestre, Chœurs et Maîtrise
de l’Opéra de Lyon
L’Opéra de Lyon a collaboré
avec des personnes de tous
âges, des amateurs, élèves,
habitants de Lyon,
de Vénissieux…
Production Opéra de Lyon
dans le cadre de la Biennale
de la Danse de Lyon.
/35
SAISON
12|13
DANSE
CENDRILLON
/Maguy Marin
Actualisant le conte d’origine, Maguy Marin fait de sa Cendrillon
une femme qui refuse un destin tout tracé.
Son ballet fait encore les beaux jours du Ballet de l’Opéra de Lyon
qui a porté sa bonne parole près de 400 fois.
La magie est toujours au rendez-vous.
/36
Décembre 2012
Samedi 22
Dimanche 23
Jeudi 27
Vendredi 28
Samedi 29
Dimanche 30
Lundi 31
20 h 30
16 h 00
20 h 30
20 h 30
20 h 30
20 h 30
20 h 30
JANVIER 2013
© Jaime Roque de la Cruz
Mardi 1er 16 h 00
/En 1985, année de la création
de Cendrillon à Lyon, Maguy Marin
n’est déjà plus une inconnue. Elle
est une des figures de proue de cette
nouvelle vague chorégraphique
qui submerge la France. Formée
au classique, Maguy Marin a
fréquenté Mudra, l’école pluridisciplinaire créée par Maurice Béjart
à Bruxelles, puis a intégré dans
la foulée le Ballet du XX e siècle.
Avant de prendre la tangente :
la Compagnie Maguy Marin va
naître. De Brouillards d’enfance à
May B., le style Marin s’impose,
empreint d’une certaine théâtralité,
à la musicalité évidente aussi. Ses
danseurs racontent un peu notre
monde. Avec la commande d’une
Cendrillon revisitée, la chorégraphe reste fidèle à sa démarche.
Sous son œil, l’académisme
marque le pas, laissant place à
la satire. Elle imagine des interprètes masqués, oscillant entre
le grotesque et la poésie dans
un décor de chevaux de bois
et magasin de jouets. Surtout
les danseurs, Cendrillon en tête,
adoptent une démarche hésitante
à coups de déhanchements
accentués comme des enfants
grandis trop vite peu à l’aise dans
des corps d’adultes. De cette
maison de poupées grandeur
nature, une idée soufflée par la
fidèle collaboratrice Montserrat
Casanova, Maguy Marin fait
le théâtre des sentiments et des
rancœurs : elle bouscule bons et
méchants, pointe la domination
masculine aussi. Cendrillon, sur
la superbe partition de Prokofiev,
prend d’un seul coup une autre
dimension. Un ballet engagé et
vengeur, un livret mis en lumière
qui parle à chacun. Comment ne
pas se reconnaître - un peu - dans
cette Cendrillon au visage joufflu. Le Ballet de l’Opéra de Lyon,
un temps décontenancé, va vite
prendre la (dé)mesure de cette
réussite qui lui ouvrira les portes
des salles du monde entier, d’est
en ouest. Aujourd’hui encore,
Cendrillon est une des signatures
de l’institution lyonnaise. Et Maguy
Marin de Coppélia à Faces tout
récemment, a continué son compagnonnage sans décevoir. Cette
reprise de Cendrillon est comme
un dialogue ininterrompu entre une
chorégraphe majeure et des générations successives de danseurs.
Un vrai conte de fées.
Durée 1 h 30 environ
Tarifs de 10 à 47 e
(sauf 31 déc. de 10 à 87 e)
/Ballet de l’Opéra
de Lyon
Cendrillon
Chorégraphie, mise en scène
Maguy Marin
Musique
Serge Prokofiev, Cendrillon
Séquences musicales additives
Jean Schwartz
Décors et costumes
Montserrat Casanova
Masques Monique Luyton
Lumières John Spradbery
Orchestre de l’Opéra de Lyon
Direction musicale
Konstantin Chudovsky
/37
SAISON
12|13
DANSE
Trisha Brown
PAR LE Ballet de l’Opéra DE LYON
Du compagnonnage artistique entre Trisha Brown
et le Ballet de l’Opéra de Lyon, ce programme aux couleurs
de la chorégraphe américaine réunit deux œuvres marquantes :
Newark et For MG : The Movie.
Un passage de témoins.
/La place de Trisha Brown
dans l’histoire de la création OutreAtlantique est unique : après Martha Graham et sa modern dance,
Merce Cunningham qui dynamite
les codes, Trisha Brown va s’imposer dans un courant, la danse postmodern qui a influencé nombre
de chorégraphes actuels. Rejetant
/38
Newark est pour beaucoup une des
grandes pièces de Trisha Brown.
On se réjouit de la (re)découvrir ici.
Pour compléter ce programme
magistral, l’astre Brown va nous
éblouir dans cet hommage à Michel
Guy, ancien ministre de la culture.
For MG : The Movie est la plus belle
des façons de saluer ce visionnaire
qui avait soutenu en son temps
les avant-gardes américaines, de
Merce à Trisha de Bob Wilson à
Philip Glass dans le cadre du Festival d’automne à Paris.
Il avait passé commande à Trisha
Brown d’un nouveau ballet dont
il ne vit jamais la création, décédant
avant. Dans une scénographie qui
combine fumigène et parois noires,
la partition d’Alvin Curran épouse
cette suite de mouvements au minimalisme poétique. La danse s’y fait
murmure. Et Trisha Brown, invitée
à se produire en France depuis
1973, confirme son statut d’artiste
majeure de cet entre-deux siècles.
Lyon lui rend en cette saison faste le
plus vibrant des saluts. En dansant.
FÉVRIER 2013
Samedi 9
Dimanche 10
Lundi 11
Mardi 12
Mercredi 13
20 h 30
16 h 00
20 h 30
20 h 30
20h 30
Durée 1 h 30 environ
Tarifs de 10 à 31 e
/Ballet de l’Opéra
de Lyon
Newark
Chorégraphie Trisha Brown
Conception sonore Donald Judd
Décor Donald Judd
Lumières Ken Tabachnick
For M.G.: the Movie
Chorégraphie,
décor et costumes
Trisha Brown
Musique Alvin Curran
Lumières Spencer Brown,
Trisha Brown
© Michel Cavalca
la facilité, elle ose danser sur des
toits, dans des galeries. Depuis les
années 70, date à laquelle elle
fonde sa compagnie, Trisha Brown
impose une écriture fluide qui
semble un prolongement du mouvement des corps. Elle s’essayera
par la suite aux pièces plus formelles, met en scène des opéras,
peint aussi. Sa relation intense
avec des plasticiens comme Robert
Rauschenberg est connue : pour
Newark, déjà au répertoire du Ballet de l’Opéra de Lyon, c’est Donald
Judd qui imagine un dispositif fait
de toiles peintes vives en aplats
qui apparaissent ou disparaissent
durant le spectacle. La danse ici est
jaillissante, faite de duos de plus
en plus complexes avec bien sûr ce
jeu des équilibres instables comme
autant de coups d’arrêt au geste.
Le plus souvent, sous nos yeux, un
couple d’interprètes voit surgir un
autre tandem dans un incessant jeu
de déconstruction des lignes. Des
marches, des courses, des dialogues féconds s’instaurent en scène.
/39
SAISON
12|13
DANSE
Trisha Brown
par la Trisha Brown
Dance Company
Une soirée sous les étoiles...
de la Trisha Brown Dance Company.
En quatre temps, la chorégraphe
américaine, une des figures majeures
de la création de ces dernières
décennies, enchante l’Opéra.
/En
miroir du programme
Trisha Brown au répertoire
du Ballet de l’Opéra de Lyon, la
compagnie de la chorégraphe
américaine est également invitée
à danser dans l’écrin de l’Opéra
Nouvel. Son programme est une
traversée dans le temps, d’un
passé réactivé au présent composé. Ainsi Watermotor (1978),
autrefois interprété par Trisha
Brown elle-même, vit une renais-
/40
sance inattendue et d’autant plus
belle. Transmis au soliste Neil Beasley, c’est un précis de relâchement
et de tension. Dans ce solo fugace,
quelques minutes à peine, le danseur semble rythmer le mouvement
par des frappes sonores au buste
ou aux cuisses, ses bras lancés loin
du corps. Dans ses déséquilibres, la
danse ici ne tient qu’à un fil. Set and
Reset (1983) est plus que tout autre
la pièce référence du «duo» consti-
tué par Trisha Brown, chorégraphe,
et Robert Rauschenberg, plasticien.
Le compagnonnage de ces deux
créateurs raconte d’une certaine
manière un peu de l’art du XX e
siècle. Soit une série de consignes
que les interprètes mettent en jeu :
être simple, agir d’instinct, être
visible ou caché, sortir, entrer, tracer une ligne ; en écho, les visuels
imaginés par Rauschenberg et ici
projetés, dialoguent avec les corps.
FÉVRIER 2013
Vendredi 15 20 h 30
Samedi 16 20 h 30
Dimanche 17 16 h 00
© Van Meer
Durée 1 h 40 environ
Tarifs de 10 à 31 e
/Trisha Brown
Dance Company
Watermotor
Costumes Deanna Berg MacLean
Lumières Jennifer Tipton
Les Yeux et l’âme
Lumière Jennifer Tipton
Musique Jean-Philippe Rameau,
extraits de Pygmalion
Costumes Elisabeth Cannon
© Laurent Philippe
Set and Reset
Musique Laurie Anderson,
Long Time No See
Décor et costumes
Robert Rauschenberg
Lumières
Robert Rauschenberg
et Beverly Emmons
Plus proche de nous, Les Yeux et
l’âme (2011) se présente comme
un prolongement de la récente
mise en scène de Trisha Brown
pour le Pygmalion, opéra de
Jean-Philippe Rameau. La chorégraphe se confronte à la musique
baroque une fois de plus après
son Orfeo de Monteverdi célébré ;
la gestuelle n’en est que plus
aérienne, comme saisie entre
la terre et le ciel. Habillée des
lumières de Jennifer Tipton, une
fidèle collaboratrice, la compagnie
rejoue les jeux de l’amour et du
hasard à sa façon. Inspirée. Enfin
Trisha Brown offre aux spectateurs
sa plus récente pièce, I’m going to
toss my arms ; if you catch them,
they’re yours. Un nouveau chefd’œuvre serait-on tenté d’affirmer
si le terme n’était pas si galvaudé.
Burt Barr, le scénographe, a imaginé
un décor constitué de ventilateurs
posés au sol qui déshabillent avec
humour les interprètes au fur et à
mesure des «coups» de vent ainsi
provoqués sur le plateau. Trisha
Brown renouvelle ici le travail
sur les transversales, nous gratifie
de trios splendides sur les notes
éparses du piano d’Alvin Curran.
Et émerveille une fois de plus.
I’m going to toss
my arms ; if you catch
them, they’re yours
Scénographie Burt Barr
Musique Alvin Curran,
Toss and Find
Arrangement sonore
Luca Spagnoletti
Costumes Kaye Voyce
Lumière John Torres
Assistante chorégraphique
Carolyn Lucas
/41
SAISON
12|13
DANSE
Giselle
/Mats EK
Une héroïne du ballet romantique se réinvente
sous l’œil acéré du chorégraphe Mats Ek.
Cette Giselle bien de son époque, la nôtre, fait les beaux soirs
du Ballet de l’Opéra de Lyon. Entre douce ironie et amour défendu,
la danse du Suédois est un baume pour les cœurs.
/42
AVRIL 2013
Mercredi 17 19 h 30
Jeudi 18 20 h 30
Vendredi 19 20 h 30
à la Maison de la danse
Durée 1 h 50 environ
Tarifs de 12,50 à 29 e
© Jean-Pierre Maurin
/Ballet de l’Opéra
de Lyon
Giselle
Chorégraphie Mats Ek
Musique Adolphe Adam
Décors et costumes
Marie-Louise Ekman
Lumières Jörgen Jansson
/ Une corde, rien de plus,
semble retenir Giselle au monde
extérieur comme à son amoureux Hilarion ou à ses amis
paysans. Reprenant la trame du
ballet romantique par excellence
qu’est Giselle – créé en 1881 à
Paris –, le suédois Mats Ek en imagine une autre version bien des
années plus tard. Deux actes, une
confrontation entre les puissants
et les pauvres, le fantastique qui
se coule dans le réel, sa Giselle
reprend les fondamentaux du
drame. Mais il fait de son personnage principal une laissée-pourcompte de l’amour qui se laisse
prendre aux jeux d’un prince
Albrecht pas si charmant pour
le coup. Là où la Giselle romantique en perdait la vie, rejoignant
le royaume des Wilis – ces âmes
errantes et vengeresses –, Mats
Ek opte pour la folie et un univers d’asile avec une robe-camisole pour habiller sa Giselle.
À moins que la solitude ne soit sa
seule protection contre le monde
extérieur. La grammaire du chorégraphe vient soutenir son propos :
jambes écartées ou pliées qui
donnent aux danseurs des allures
de volatiles, scènes moqueuses où
Giselle nargue le prince lui collant
le nez sous son menton, et grands
jetés exécutés comme si la vie en
dépendait. On retrouve en scène
une partie de ce vocabulaire chorégraphique qui a fait la réputation de Mats Ek, fils d’une famille
d’artistes avec pour mère Birgit
Cullberg qui fondera les ballets
du même nom. L’intelligence du
créateur est d’ancrer ses person-
Rencontre « Bord de scène »
à l’issue de la représentation du
jeudi 18 avril
nages dans un monde proche
de nous sans pour autant céder
à la facilité de l’expressionnisme
contemporain. Le décor, constitué
de grandes toiles peintes, suggère plus qu’il n’impose un cadre.
Le pardon de Giselle n’est pas
gagné même si au final les rivaux,
Albrecht et Hilarion, s’entraident au
lieu de se détester. Cette Giselle
méritait une compagnie de choix :
le Ballet de l’Opéra de Lyon a su
l’adopter. La troupe a fait sienne
les codes gestuels de Mats Ek, une
danse expressive mais sans excès,
une base classique qui pousse
chacun plus loin dans ses retranchements. Carmen ou La Belle
au bois dormant n’ont pas résisté
non plus à la vision décapante
de Mats Ek : Giselle leur montre
la voie.
/43
SAISON
12|13
DANSE
Guerin/Serle/FORSYTHE
Ballet de l’Opéra DE LYON
En conviant Lucy Guerin
et Lee Serle à créer pour
la compagnie, Yorgos Loukos
ouvre de nouveaux horizons
au Ballet de l’Opéra de Lyon.
Une première pour ces deux
australiens, une découverte
pour le public. Avec en point
d’orgue de cette soirée
One Flat Thing, Reproduced
de William Forsythe.
/À la question de savoir ce
que peut apporter un chorégraphe
actuel à une institution comme le
Ballet de l’Opéra de Lyon, Yorgos
Loukos son directeur artistique
parle « d’un apprentissage permanent ». Et ne cache pas que si les
interprètes cherchent parfois leur
« chemin », au final « les pièces
y gagnent car ces danseurs sont
de vrais artistes ». Cette saison,
deux créateurs vont confronter leur
univers à la maison lyonnaise.
/44
Lucy Guerin aujourd’hui basée
à Melbourne s’est fait connaître
au cours des années 2000 par
son engagement physique, une
approche du mouvement où la
vidéo, le son, le texte structurent
l’architecture des corps. Dans
le courant des années 90, Lucy
Guerin alors installée à New
York, danse avec Tere O’Connor
ou Bebe Miller. Solemn Pink, Two
Lies, deux de ses chorégraphies
sont amplement saluées par la
profession. Héritière des post-modern
d’une certaine manière, l’australienne développe une virtuosité
certaine qui se joue de la simple
abstraction. Lucy Guerin aime le
mouvement pour ce qu’il révèle et
ce qu’il cache. A Lyon, elle viendra
à la rencontre d’une compagnie
pionnière dans ces échanges souvent fructueux. Lee Serle est une
autre révélation des Antipodes.
Après sa formation en tant qu’interprète au Victorian College of Arts
MAI 2013
Mardi 28
Mercredi 29
Jeudi 30
Vendredi 31
20 h 30
20 h 30
20 h 30
20 h 30
JUIN 2013
Samedi 1er
20 h 30
© Michel Cavalca
Durée 1 h30 environ
Tarifs de 10 à 31 e
© Michel Cavalca
(Melbourne), il a collaboré avec
Chunky Move ou... Lucy Guerin
INC, deux compagnies en vue de
la scène locale. Après une année
2011 passée aux côtés de Trisha
Brown dont il a intégré la compagnie le temps de cette saison fas-
tueuse, Lee Serle a présenté à New
York P.O.V. Dans ce quatuor aux
allures de création déstructurée se
jouant de l’espace de la New York
Public Library, il démontrait son
sens de l’espace, sa rigueur dans
l’écriture du geste. Du style « Brownien », Lee Serle a gardé la fluidité
des échanges : d’autres influences
plus européennes semblent pénétrer
sa danse. A la vue de ces prémices,
on devine le talent à venir. Lee Serle
affirme vouloir découvrir ce que
le monde a à lui offrir. « I want to
extend myself artistically ». Nul
doute que l’Opéra de Lyon sera
pour ce jeune artiste un nouveau
port d’attache. En regard de ces
aventures australes, la compagnie donnera un bijou de William
Forsythe, One Flat Thing, Reproduced. Dans une scénographie
faite de tables rangées, les danseurs se glissent entre les espaces,
imaginent des circulations inédites,
brodent des motifs chorégraphiques
virtuoses. Une pièce majeure de
l’américain dans l’écrin de l’Opéra
de Lyon. Royal.
/Ballet de l’Opéra
de Lyon
Créations
Chorégraphies
Lucy Guerin, Lee Serle
CréationS mondialeS
One Flat Thing,
Reproduced
Chorégraphie /scénographie,
costumes et lumières
William Forsythe
Musique Thom Willems
/45
/46
/47
SAISON
12|13
CONCERT
BEETHOVEN
/ZEMLINSKY
/kazushi ono
& l’orchestre de l’opéra de lyon
Kazushi Ono nous convie malicieusement à un voyage
à Vienne qu’il connaît si bien. Mais une Vienne pas comme
les autres, entre le classicisme bousculé de la 8e symphonie
de Beethoven et les joyaux de sorcellerie orchestrale
du Zemlinsky de La Petite Sirène.
SEPTEMBRE 2012
Dimanche 30
16 h 00
Tarifs de 10 à 50 e
Ludwig van Beethoven
• Ouverture de Leonore III
•S
ymphonie n°8, en fa majeur,
op. 93
© Jean-Pierre Maurin
Alexander von Zemlinsky
Die Seejungfrau (La Petite sirène)
Fantaisie pour orchestre
d’après Andersen
/«Loin en mer, l’eau est
bleue comme les pétales du
plus beau bleuet, et claire comme
le verre le plus pur mais elle est
profonde, trop profonde pour
qu’aucune ancre puisse atteindre
le fond, il faudrait poser un
grand nombre de tours d’église
les unes sur les autres pour monter du fond à la surface.» C’est
ainsi qu’Andersen décrit le monde
de la petite sirène (« Die Seejungfrau »), un lieu dont la magie préfigure l’univers de la « Fantasy » :
«Un lieu où poussent les arbres
et les plantes les plus étranges
/48
dont les tiges et les feuilles sont
si souples qu’elles s’agitent au
moindre mouvement de l’eau,
comme si elles étaient vivantes...».
Pour évoquer ce monde étrange,
Zemlinsky fait feu de tout bois,
de Richard Strauss à Wagner en
passant par Debussy. À sa création, l’œuvre pâtit de la proximité
du Pelléas et Mélisande, poème
symphonique de son ami et beaufrère Arnold Schoenberg et fut
taxée d’éclectisme. Le compositeur
n’ayant emporté que deux extraits
de sa partition lors de son exil
aux Etats-Unis en 1938, l’œuvre
ne fut reprise intégralement qu’en
1984. Aujourd’hui, elle s’impose
plutôt par son incroyable culture
musicale.
On reste à Vienne et dans la légèreté avec la 8e symphonie de
Beethoven, sans doute sa partition
symphonique la plus déboutonnée
par son optimisme débridé.
Et, en ouverture de programme,
un appel à la liberté, à la justice,
à la fraternité : l’Ouverture de
Leonore III sonnera comme un
pré-écho du Fidelio que Kazushi
Ono dirigera en mars 2013.
Les puritains
/BELLINI
Evelino Pidò dirige le dernier chef-d’œuvre de Bellini
à la tête d’une distribution de choc : Michele Pertusi,
Dmitri Korchak, Pietro Spagnoli et Olga Peretyatko.
Un moment rare du bel canto italien avant qu’il n’engendre
le drame romantique.
NOVEMBRE 2012
Mardi 13 20 h 00
Dimanche 18 16 h 00
Tarifs de 10 à 70 e
/Les Puritains
Olga Peretyatko
/Il y a quelque chose d’intemporel dans le bel canto qui
renforce le caractère surnaturel
d’un type d’émotion musicale dont
l’expérience de la scène peut parfois
perturber l’ultime frémissement.
La beauté même du chant, l’extravagance de certaines situations,
le soin mis à jouer des couleurs
vocales, le côté un peu irréel des
« colorature » créent une sorte de
complicité immédiate et irrationnelle
entre l’interprète et l’auditeur. Et
cette intimité ne résiste pas toujours
à l’expérience de la scène. C’est
dans cet esprit que l’Opéra de Lyon
a décidé d’aller jusqu’au cœur du
genre en lui consacrant chaque année, avec l’aide de ce merveilleux
spécialiste de ce répertoire qu’est
© Uwe Arens
Vincenzo Bellini,
I Puritani
Opera seria en 3 actes, 1835
Livret de Carlo Pepoli
En italien
Evelino Pidò, exécution concertante
de haut vol. Après Donizetti et
Rossini, on aborde désormais
Bellini et son dernier chef-d’œuvre.
Avec Les Puritains, nous sommes
presque à la limite du système, les
grands ensembles nous entraînant
délibérément jusqu’aux portes du
drame verdien. Mais que dire de
la cavatine de Riccardo, de la
romance d’Arturo ou des interventions d’Elvira, de sa « polonaise »
à son air et son duo avec Arturo
du 3e acte : au milieu des fureurs
dictées par la passion et l’intolérance, que d’émotions, que de
frissons, que de bravoure ! Et le tout
en sachant raison garder, avec un
regard vers le XVIIIe siècle .
Direction musicale
Evelino Pidò
Chef des Chœurs
Alan Woodbridge
Lord Arturo Talbot Dmitri Korchak
Elvira Olga Peretyatko
Sir George Walton Michele Pertusi
Sir Riccardo Forth Pietro Spagnoli
Orchestre et Chœurs
de l’Opéra de Lyon
En coproduction avec le Théâtre
des Champs-Elysées, Paris
Voir p.8
RESTAURANT d’entracte
Enregistré par France Musique
/49
SAISON
12|13
CONCERT
Les Variations
Goldberg
/Nicholas Angelich
Un des grands monuments de Bach servi
par un pianiste qui n’a pas son pareil
pour aller jusqu’au cœur des textes.
Cette musique savante, Nicholas Angelich la construit et l’imagine,
réconciliant la science de l’architecte et le jaillissement instantané.
NOVEMBRE 2012
Dimanche 25
16 h 00
Tarifs de 10 à 50 e
Piano Nicholas Angelich
© Julien Mignot
Jean-Sébastien Bach
Les Variations Goldberg,
BWV 988
/On les dit écrites pour un
riche mélomane insomniaque qui entendait bercer ses
heures de solitude nocturnes en se
faisant jouer ses Variations Goldberg. Mais comme souvent chez
Bach, l’objectif dépasse l’anecdote puisqu’il livre au clavier un
/50
témoignage incroyablement varié
de sa science. Publié au début des
années 1740, ce cycle d’un aria
auquel s’enchaînent 30 variations
fait partie, tout comme L’Art de la
Fugue ou L’Offrande musicale, de
ces monuments où le compositeur
dépasse le factuel pour parler
à l’éternité. Formes, structures
et impulsions se répondent et
s’articulent au cours d’un voyage
incomparable qui, après les débordements les plus stupéfiants, se clôt
dans la sage simplicité de l’aria
de départ. On dit ce cycle conçu
pour le clavecin mais, ici aussi,
la pensée dépasse l’instrument.
Très vite, les pianistes se le sont
approprié, estimant que les progrès
de la facture instrumentale permettaient d’enrichir sa palette expressive. Les clavecinistes l’ont ensuite
récupéré et lui ont offert l’acuité
incisive du renouveau baroque.
Aujourd’hui, les expériences se
chevauchent avec une nouvelle
génération de pianistes qui revendiquent leur instrument mais le
réinventent en même temps au
regard de l’héritage du clavecin.
Nicholas Angelich est leur pertinent
porte-parole.
/Maîtrise de l’Opéra de Lyon
DÉCEMBRE 2012
Dimanche 16
Dimanche 23
16 h 00
16 h 00
à l’Eglise
Saint Bonaventure
Tarifs de 10 à 16 e
© Stofleth
Direction musicale
Karine Locatelli
Piano Grégory Kirche
Désormais traditionnel,
quelques jours avant
les fêtes de fin d’année,
le concert de la Maîtrise,
chœur d’enfants de l’Opéra
de Lyon, célèbre Noël,
et met en lumière
ses traditions musicales.
/Sur la scène : 100 enfants
de 9 à 18 ans, tous élèves de la
Maîtrise de l’Opéra de Lyon.
La Maîtrise est un chœur d’enfants,
qui accueille des élèves dès le
CE1. Son enseignement – musical
et scénique – a pour ambition de
former un chœur de haut niveau
et des jeunes chanteurs solistes.
Les élèves y bénéficient de l’ensei-
gnement général et d’une formation artistique. Au programme
de leurs journées : chant, piano,
claquettes, expression corporelle...
Dès le CE2 ou le CM1, les enfants
peuvent se produire dans des
opéras avec voix d’enfants
(Carmen, La Bohème, La Dame
de pique), dans des spectacles
conçus pour le jeune public et
lors de concerts. Tout jeunes, ils
côtoient déjà de prestigieux chefs
d’orchestre et metteurs en scène
reconnus, sur la scène de l’Opéra
de Lyon mais aussi en tournée.
Chaque année, la Maîtrise organise des auditions de recrutement.
Aucune connaissance ni pratique
musicale ne sont demandées
pour les plus jeunes, chaque
enfant qui aime chanter peut
tenter sa chance.
/51
SAISON
12|13
CONCERT
/KAZUSHI ONO et l’Orchestre de l’Opéra de Lyon
L’ironie de Prokofiev caractérise à merveille animaux
et humains dans son conte symphonique Pierre et le Loup.
Ecrit comme une blague de potaches musicaux,
Le Carnaval des animaux multiplie les évocations malicieuses.
Kazushi Ono rend hommage à l’imagerie animale en musique.
DÉCEMBRE 2012
Dimanche 30 16 h 00
FÉVRIER 2013
Dimanche 3 16 h 00
Tarifs de 10 à 50 e
10 e pour les -16 ans
Camille Saint-Saëns
Le Carnaval des animaux
Grande fantaisie zoologique
pour orchestre
© Jean-Pierre Maurin
Maurice Ravel
Ma Mère l’Oye,
ballet en un acte, cinq tableaux
et une apothéose
/Prokofiev vient juste de terminer
la composition du plus romantique
de ses ballets, Roméo et Juliette
quand la directrice du Théâtre
central des enfants lui demande
d’écrire un conte symphonique.
Le sujet passionne tellement le
compositeur qu’une semaine plus
tard le canevas du scénario et de
la partition de Pierre et le Loup
sont déjà prêts ! Prokofiev connaît
l’importance du monde animal pour
les enfants. Il n’aura pas son pareil
/52
pour caractériser instrumentalement
les divers protagonistes. À l’oiseau
la flûte, au canard le hautbois, au
chat la clarinette, au grand-père
bougon le basson, trois cors pour
le loup, timbales et grosse caisse
pour les bruyants chasseurs et le
tour est joué. Le Carnaval des animaux trouve son origine dans une
véritable mascarade, imaginée par
Saint-Saëns et quelques copains
autour de deux pianos. Cette
« grande fantaisie zoologique »
Serge Prokofiev
Pierre et le Loup,
conte symphonique op.67
accumule portraits et pieds de nez
et joue à l’insolent. On sait moins
que cette œuvre archi-jouée ne fut
jamais exécutée en public du vivant
du compositeur qui voulait garder
cette farce pour son domaine privé.
Ecrite en 1886, l’œuvre ne sera
finalement présentée au grand
public qu’en 1922. Entre ces deux
pièces, Ma Mère l’Oye, ballet de
Maurice Ravel, nous enchante par
sa féérie et complète à merveille ce
bestiaire musical.
RÉCITAL
DIANA DAMRAU
Dania Damrau brillante chanteuse d’opéra est aussi
une remarquable chambriste qui rayonne dans l’univers du lied.
La musique de Richard Strauss, entre autres compositeurs,
réconcilie les deux facettes de son talent.
MAI 2013
Dimanche 26 16 h 00
Tarifs de 10 à 50 e
Soprano Diana Damrau
Harpe Xavier de Maistre
© Tanja Niemann
Œuvres de Strauss, Brahms,
Fauré, Liszt, Britten, Bell
/Richard Strauss est le grand
maître du lied au XX e siècle
et plus particulièrement du lied
féminin. On connaît la fascination
qu’exerçait sur lui la voix de femme.
Il lui a offert ses plus beaux moments
à l’opéra mais dans la multitude
de lieder écrits pour soprano, il
s’est toujours efforcé de conserver
un lyrisme chaleureux, un sens de
la ligne qui, au-delà du soin mis à
mettre en forme un texte, rend justice à l’éloquence de la cantatrice
sans rien perdre de son souci du
mot. Un véritable travail d’équilibriste qui convient à merveille à la
voix de Diana Damrau.
La soprano allemande a le timbre
très rare des vraies sopranos colorature : elle a d’ailleurs débuté au
Covent Garden de Londres en Reine
de la Nuit et au Metropolitan Opera
de New York en Zerbinette d’Ariane
à Naxos. Mais au-delà de cette
brillante technique, Damrau a très
vite développé des talents de récitaliste qu’illustre encore un merveilleux enregistrement de mélodies
qui constitue la plus fascinante publication de la récente année Liszt.
Au DVD, Diana Damrau a été la
radieuse Sophie de la savoureuse
production de Wernicke, enregistrée à Baden-Baden sous la direction de Christian Thielemann, un
chef qu’elle retrouve encore dans
un voluptueux recueil de lieder orchestraux du même Strauss. C’est
dire si elle se sent chez elle avec le
compositeur munichois.
/53
Chœurs
baltes et russes
SAISON
12|13
CONCERT
/Alan WoOdbridge
Chœurs et Maîtrise de l’Opéra de Lyon
JUIN 2013
Dimanche 2 16 h 00
à l’Eglise
Saint Bonaventure
© Stofleth
Tarifs de 10 à 25 e
Alan Woodbridge, chef des Chœurs de l’Opéra
de Lyon, sera le maître de cérémonie d’un concert a capella,
avec les artistes du Chœur et de la Maîtrise,
dans le cadre idéal de l’église Saint Bonaventure.
/ La
musique chorale est
une pratique constante dans les
pays du Nord de l’Europe où
appartenir à une chorale devient
presque un signe d’appartenance
à la communauté. Cette ferveur
s’applique à toutes les religions :
orthodoxe (Russie), catholique
(Lithuanie) et protestante (Estonie),
les trois religions coexistant en
Lettonie. Une musique où tradition
et modernité se chevauchent dans
un respect profond des références
populaires. Le rite orthodoxe russe
est centré sur la Liturgie de Saint
Jean Chrisostome magistralement
traitée par Tchaïkovski. Elle poussa
Rachmaninov à investir ce domaine
avec sa poignante « des louange
/54
du soir et du matin » pour appeler
les Vêpres par leur vrai nom russe.
Grechaninov, un des élèves favoris de Rimsky-Korsakov demeuré
célèbre pour sa musique chorale
et, même, à sa façon, le Schnittke
des Voix de la nature complètent
cet imposant panorama. La production balte est dominée par les 500
chœurs de l’Estonien Veljo Tormis
face à son contemporain lithuanien
Maija Einfelde ou plus récemment
Ugis Pralins, auteur d’une Missa
Rigensis écrite pour le chœur d’enfants de la cathédrale de Riga. Sans
oublier la personnalité isolée mais
tutélaire de cet ermite musical du
XXe siècle qu’est Arvo Pärt et le rituel
désincarné de son De Profondis.
Alexandre Grechaninov
A toi, Seigneur victorieux
Maintenant les pouvoirs des cieux
Piotr Illitch Tchaïkovski
Hymne des Chérubins,
extrait de la Liturgie de Saint Jean
Chrysostome op.41, No.3
Ugis Praulins
Missa Rigensis
(Credo, Sanctus, Agnus Dei)
Veljo Tormis
On hilissuvi
(N°1 des Paysages d’Automne)
Maija Einfelde
Veras debess spodras acis
(Le ciel ouvre ses yeux scintillants)
Alfred Schnittke
Golosa prirodi (Voix de nature)
Arvo Pärt
De profundis
Sergeï Rachmaninov
Six extraits des Vêpres, op. 37
Chœurs et Maîtrise
de l’Opéra de Lyon
CONCERTS DE MUSIQUE
DE CHAMBRE
Durée 1 h 00 de musique
Tarifs de 10 à 22 e
Dans un décor de carte
postale, dans le Grand Studio
du Ballet, les musiciens de
l’Orchestre de l’Opéra de Lyon,
en petites formations,
proposent une série de concerts
de musique de chambre,
dans un programme qui fait
écho aux opéras de la saison.
DÉCEMBRE 2012
Dimanche 9
AVRIL 2013
11 h 30
Dimanche 14
11 h 30
Heinrich Schütz
Fili mi, Absalon, SWV 269
Attendite, popule meus, SWV 270
Johann Nepomuk Hummel
Quintette en mi bémol pour piano,
violon, alto et violoncelle, op. 87
Antonio Draghi
Il libro con sette sigilli scritti
dentro e fuori
(Le livre des sept sceaux)
Franz Schubert
Quintette pour piano et cordes
en la majeur, La Truite, D. 667
Dimanche 23
11 h 30
Serge Prokofiev
Quatuor à cordes n° 1,
en si mineur, op. 50.
MAI 2013
Dimanche 19
11 h 30
Gustav Mahler
Quatuor avec piano, en la mineur
Dimitri Chostakovitch
Deux Pièces pour quatuor à cordes.
Richard Strauss
Quatuor pour piano et cordes,
en ut mineur, opus 13
Dimitri Chostakovitch
Quatuor à cordes n° 8,
en ut mineur, op. 110.
OCTOBRE 2012
Dimanche 21
Charles Gounod
Petite Symphonie, op. 216
11 h 30
Dimanche 27
11 h 30
Pavel Haas
Sonate pour hautbois et piano
Bohuslav Martinu°
Quatuor pour hautbois, violon,
violoncelle et piano, H. 31
Léoš Janáček
Sonate op. 75 pour violon et piano
Vincent d’Indy
Chansons et danses, op. 50
Joachim Mendelson
Quintette avec hautbois,
violon, alto, violoncelle et piano
Théodore Gouvy
Petite Suite gauloise, op. 90
Hans Gal
Trio pour hautbois, violon et alto
© Stofleth
© Stofleth
JANVIER 2013
/55
L’AMPHIOPÉRA
© Stofleth
Prêts pour une échappée culturelle ?
De midi à minuit… il se passe toujours quelque chose
à l’AmphiOpéra, l’autre salle de l’Opéra !
Chaque semaine, chaque jour, les musiques
et les danses franchissent les frontières,
et les univers musicaux
se rencontrent.
Découvrez ses trésors !
/AMPHIMIDI
A midi, c’est gratuit !
A l’AmphiOpéra, la pausedéjeuner se fait en musique.
L’occasion de goûter à trois-quarts
d’heure de jazz, de classique ou
de chanson française. Troquez
la pause sandwich pour une
pause culture ! Gratuit.
/AMPHIJAZZ
Jazz en séries
Une fois par mois, l’AmphiOpéra
devient Club de jazz et accueille
en résidence les grands noms de
la scène actuelle.
/AMPHIJEUNES
Les enfants aussi !
Des spectacles et ateliers pour
les enfants, pour découvrir la
musique et l’univers du spectacle.
Pour les ateliers, voir aussi p.29.
De 10 à 16 E
/LES IMPROMPTUS
/AMPHIMONDE
Echos de la ville
Littérature, musique, expositions,
École du spectateur : au cœur de
la ville, l’AmphiOpéra se fait le
relai des événements culturels et
accueille les festivals, conférences
et concerts qui font l’actualité.
De 10 à 25 E
A l’affût des tendances et des talents, la programmation
de l’AmphiOpéra évolue au fil des mois !
Suivez l’actualité de l’AmphiOpéra sur www.opera-lyon.com
De 10 à 25 E
Rendez-vous ailleurs
De la Mongolie au Portugal,
du Maghreb à l’Amérique latine,
le Monde a rendez-vous à l’Amphi
Opéra.
LE BAR EST OUVERT ! Opéra, ballet, jazz ou musique du Monde, le bar de l’AmphiOpéra est ouvert une heure
avant chaque spectacle et à l’entracte. Et les soirs d’opéra, l’AmphiOpéra vous propose une formule d’entracte express :
plat + dessert + verre de vin. Réservez votre table en même temps que votre billet de spectacle ! Plus d’infos p.65.
/56
© Stofleth
© Stofleth
/LE PÉRISTYLE - 10e édition
Concerts de jazz
Du lundi au samedi à 19h,
20h15 et 22h.
Majoration des consommations de 30%
pendant les sets.
© Stofleth
L’AmphiOpéra prend ses
quartiers d’été. Café-jazz
en terrasse, sous les arcades
de l’Opéra du 14 juin au 8 septembre 2012. Du lundi au samedi
de 9h à 23h. Retrouvez toutes
les couleurs du jazz régional à
l’ombre des arcades, autour d’un
verre ou pour déjeuner.
/57
SAISON
12|13
ORGANISATION
Développement
durable
L’Opéra de Lyon s’est engagé, depuis 2003, dans une démarche de développement durable.
Toutes les actions menées partagent le même objectif,
placer l’Opéra de Lyon au cœur et au service
de la société dans laquelle
il s’enracine.
Culture/ Territoire
Environnement
Actions visant à réduire l’empreinte
écologique de l’Opéra, définies
sur la base d’un bilan carbone réalisé
en 2009 et relatives :
• aux transports (plate-forme de covoiturage),
• aux consommations d’énergie,
• aux achats éco-responsables,
• aux éco-gestes,
(création d’un guide éco-gestes),
• à l’éco-conception pour la production
et la diffusion des spectacles.
Économie
• Développement d’une gouvernance
d’entreprise responsable
(respect des budgets alloués,
développement du mécénat),
• Impact économique majeur
pour l’économie locale
et pour l’impact touristique.
• Organisation d’événements gratuits
et ouverts à tous :
Journée Portes ouvertes,
vidéotransmission d’un opéra
sur grand écran, en extérieur,
à Lyon et dans
une douzaine de villes
de la Région Rhône-Alpes,
• Politique tarifaire adaptée
à tous les publics,
• Politique de développement culturel
pour les publics défavorisés ou exclus
(accès à la culture à l’école,
à l’hôpital, en prison),
• Accompagnement des pratiques
artistiques amateurs
(projets « Kaléidoscope »,
« L’Opera nell’opera »),
• Accueil et l’initiation
du jeune public (Lycéens à l’Opéra,
projets participatifs,
ateliers pour enfants,
« L’Opéra à l’école »...),
• Un espace continuellement
ouvert au public, y compris hors saison
avec le Péristyle.
En tant que spectateur,
vous pouvez aussi agir pour l’environnement :
rendez-vous sur www.covoiturage-pour-sortir.fr
/58
Les entreprises
et l’Opéra de Lyon
L’Opéra national de Lyon remercie
pour leur généreux soutien
les entreprises mécènes et partenaires
La mission et la politique de l’Opéra
de Lyon s’articulent autour de deux
éléments essentiels et complémentaires : l’excellence des productions
artistiques et l’accessibilité et l’ouverture à tous les publics.
L’Opéra de Lyon mène depuis 2004
une politique active de mécénat,
dont l’objectif est d’ouvrir davantage
ses portes au monde entrepreneurial,
acteur essentiel de la Cité pour
qu’il les rejoigne dans une démarche
de partenariat.
Mécènes principaux
Les jeunes à l’Opéra,
Mécène fondateur
Mécène du projet
« L’Opéra à l’école »
2011-2014
Mécènes de projets
Mécène de création
Membre fondateur
du Cercle Kazushi Ono
Ainsi, l’Opéra de Lyon tend à
inscrire les entreprises dans sa
démarche artistique, culturelle et
citoyenne, en les associant notamment aux projets menés par son pôle
de développement culturel. L’apport
des entreprises est aussi un véritable
tremplin pour de nouvelles idées et
pour les grands projets structurants
de notre action tant artistique que
sociétale.
Mécènes de la vidéotransmission 2012
L’Opéra de Lyon se veut donc le moteur d’un cercle vertueux réunissant
citoyens, institutions et entreprises.
Partenaires
Être mécène de l’Opéra de Lyon,
c’est s’engager à ses côtés dans
une relation de confiance mutuelle
et de dialogue ; c’est faire le choix
de la culture, mais c’est également
défendre ses valeurs : une culture
d’excellence partagée qui remplit
pleinement ses missions de cohésion
sociale et de solidarité.
Serge Dorny - Directeur général
Mécène de la Fabrique Opéra
Mécène de la Journée
Portes Ouvertes
Contact : Magali Courtial
Tel : 04 72 00 47 92
[email protected]
/59
SAISON
12|13
ORGANIGRAMME
/DIRECTION
Directeur général
Serge Dorny
Chef permanent
Kazushi Ono
Directeur administratif
et financier
Mathieu Jouvin
Assistantes de direction
Zoë Clarke
Sandrine Paturel
/PRODUCTION ARTISTIQUE
Directeur de la production
artistique
Robert Körner
Directrice adjointe de la
production artistique
Aurélie Tanret
Administration
Lise Bousch
Blandine Soulage Rocca
Coralie Spenlehauer
Régie de scène
Patrick Azzopardi
Georges Vachey
/SERVICES MUSICAUX
Délégué général
Pierre Mordier
Administration
Corinne Chavant
Bibliothèque
Pascal Hild
Elisabeth Budimir Vialar, assistante
Régie des chœurs
Olivia Duffoux
Régie d’orchestre
Sylvain Barneoud
Corinne Knaster, adjointe
Garçons d’orchestre
Jean-Charles Collet
Thierry Knaster
Chef de chant
coordonnateur
Graham Lilly
Accordeur
Michel Charentus
ORCHESTRE
Violons supersolistes
Nicolas Gourbeix
Kazimierz Olechowski
Violons
Karol Miczka
Laurence Ketels Dufour
Frédéric Bardon
Camille Béreau
Fabien Brunon
Florence Carret
Calin Chis
Dominique Delbart
Vassil Deltchev
Alex Diep
Maria Estournet
Frédérique Lonca
Magdaléna Mioduszewska
Sophie Moissette
Haruyo Nagao
Lia Snitkovski
Anne Vaysse
Altos
Natalia Tolstaia
Donald O’Neil
Henrik Kring
Ayako Oya
Pascal Prévost
Nagamasa Takami
Daniel Formentelli
Violoncelles
Ewa Miecznikowska
/60
Alice Bourgouin
Andrei Csaba
Henri Martinot
Naoki Tsurusaki
Jean-Marc Weibel
Contrebasses
Cédric Carlier
Jorgen Skadhauge
François Montmayeur
Richard Lasnet
Flûtes
Julien Beaudiment
Catherine Puertolas
Gilles Cottin
Hautbois
Frédéric Tardy
Jacek Piwkowski
Patrick Roger
Clarinettes
Jean-Michel Bertelli
Sandrine Pastor
Sergio Menozzi
Bassons
Carlo Colombo
Cédric Laggia
Nicolas Cardoze
Cors
Jean-Philippe Cochenet
Thierry Lentz
Thierry Cassard
Etienne Canavesio
Pierre-Alain Gauthier
Trompettes
Philippe Desors
Pascal Savignon
NN
Trombones
Eric Le Chartier
Gilles Lallement
Mathieu Turbe
Timbales
Olivier Ducatel
Percussions
Christophe Roldan
CHŒURS
Chef des Chœurs
Alan Woodbridge
Pianiste accompagnatrice
Angela White
Sopranos
Sharona Applebaum
Marie Cognard
Marie-Eve Gouin
Marie-Pierre Jury
Sophie Lou
Pascale Obrecht
Véronique Thiébaut
Pei Min Yu
NN
Mezzo-sopranos
Sophie Calmel-Elcourt
Françoise Courbarien
Joanna Curelaru-Kata
Alexandra Guérinot
Sabine Hwang Chorier
Marie-Lys Langlois Behrenz
Sylvie Malardenti
Celia Roussel Barber
Ténors
Jérôme Avenas
Yannick Berne
Gérard Bourgoin
Brian Bruce
Fabrice Constans
Philippe Maury
Hidefumi Narita
Didier Roussel
Barytons
Dominique Beneforti
Marc Fournier
Charles Saillofest
Paolo Stupenengo
Basses
Jean-Richard Fleurençois
Jean-François Gay
Ludovic Redon
Alain Sobieski
Kwan Soun Kim
/MAîTRISE
Directrice
des études musicales
Colette Kuchly
Administration
Charlotte Dan-Grasset
Chef de chœur auprès
de la Maîtrise, assistante
chef des Chœurs
Karine Locatelli
Responsable de la
formation musicale
Laure Pouradier Duteil
Pianiste - chef de chant
Grégory Kirche
Enseignement du piano
Mathieu Grégoire
Anne Boyera
Maîtrisiens
Lilou Arnould
Sane Badaoui-Naizot
Amel Belfar
Dania Belfar
Rania Belhachemi
Maé Bernard
Camille Berquet
Alyssia Besson
Ophélia Besson
Marin Bisson
Grégoire Boinay
Juliette Boinay
Anaïs Bouchene
Volodia Bouchard
Miléna Buisson
Hélène Camard
Léo Caniard
Charline Caro
Leila Chafii
Noé Chambriard
Lucas Chambron
Milène Charentus
Marie Chat
Adrien Chavy
Alexandre Chavy
Anaël Chevallier
Maëva Chometton
Norina Chorfa-Couvreur
Maëva Clamaron
Octavie Constance
Margot Costechareire
Iris Couffignal
Léa Curien
Lara Darras
Maud Darras
Juliette Déchaux
Sibylle Démure
Flora De Oliveira
Juliette Deydier
Louise Duchêne
Constance Duteil
Luciole Duvivier
Mame-Mariame Fall
Waladoun’Bamba Fall
Hajare Fendou
Victor Fleury
Romane Foucher
Camille Freyria
Judith Gaillard
Luna Garcia
Claire Gignoux
Louis Gourbeix
Mathis Guerin
Naïs Jannel
Cléa Jézéquel
Axelle Junet
Yasmine Keraïmia
Cyrille Lachaise
Nelson Lam
Chloé Lefer
Prunelle Letang-Mathieu
Charlotte Lioud
Erika Maschke
Julie Migeot
Romane Millet
Léa Mollard
Amandine Mollon
Jeanne Monville
Céleste Moudileno
Aliya Mouhoub
Jeanne Mura
Noémie Murard
Fathia Mzé
Naïda Mze Ali
Tom Nermel
Yanick Ngoumou
Marius Nougier
Marie Orset
Pauline Oswald
Maëlle Palumbo
Laly Pagliero
Annabelle Pastore
Alexandre Perez
Calliopée Perrot
Cléobule Perrot
Zoé Peuch Lestrade
Valentine Pierre
Loleh Pottier
Remo Ragonese
Maud Réocreux
Nina Rougerie
Mona Rouillon
Louise Roulleau
Agathe Roy-Maurin
Gaspar Sauvion
Emma Scribe
Jeanne Scribe
Anna Christina Sidova
Mathilde Simondon
Margot Skuras
Tanina Souaguen
Lucile Sportes
Mahé Stiernon
Victoire Vaille
Roméo Youssoufian
Lévi Zocli
/BALLET
Directeur artistique
du ballet
Yorgos Loukos
Délégué général
Thierry Leonardi
Secrétariat
NN
Régisseur du Ballet
Eleni Loukou
Maîtres de ballet
Pierre Advokatoff
Jocelyne Mocogni
Pianiste répétiteur
NN
Danseuses danseurs
Alexis Bourbeau
Julia Carnicer
Randy Castillo
Florian Danel
Dorothée Delabie
Marie Laetitia Diederichs
Simon Feltz
Amandine François
Aurélie Gaillard
Thomas Gallus
Harris Gkekas
Yang Jiang
Mariane Joly
Caelyn Knight
Tadayoshi Kokeguchi
Misha Kostrzewski
Carlos Láinez Juan
Franck Laizet
Sora Lee
Coralie Levieux
Karline Marion
Ruth Miro Salvador
Elsa Monguillot de Mirman
Julian Nicosia
Mathieu Rouvière
Raúl Serrano Núñez
Denis Terrasse
Pavel Trush
Agalie Vandamme
NN
NN
/AMPHIOPÉRA
Directeur
François Postaire
Administration
Djamila Khalfi
Régie
Pierre-Marie Clerc
Didier Courant
Hubert Cuypers
/SERVICES TECHNIQUES
Directeur technique
Philippe Sagnes
Responsable budgétaire
Céline Donabedian Plassard
Secrétariat
Sandrine Maignal Ravier
Régisseurs techniques
de production
Benoît Becret
Caroline Boulay
Laurent Queyrut
SCÈNE
MACHINERIE
Responsable
Patrick Meneau
Chefs machinistes
Mathias Mermier
Frédéric Torres
Manuel Goncalves
NN
Conducteur
NN
Machinistes chauffeurs
Raphaël Ferrière
Frédéric Tricaud
Machinistes
Pascal Belmondo
Lucrèce Bruyant
Mohamed Djoudi
Geoffroy Dupupet
Guillaume Faure
Pascal Foraison
Claude Gauville
Jean-Marie Gay
Michel Géraud
Rafaël Gonzalez
Marc Lanzetti
Youri Millo
Serge Musilli
Sandrine Ravachol
Frédéric Savariau
Adrien Tabet
Baptiste Tournemine
SERVICE ÉLECTRIQUE
Responsable
Jean-Paul Poncet
Chefs électriciens
Hervé Favre
Claude Hidouci
Philippe Rebboah
Electriciens
Christian Armenta
Hervé Lautissier
Joël Poncet
Pierrick Tissot
Frédéric Vray
NN
GÉNIE SCÉNIQUE
Jean-Luc Ponzio
SERVICE AUDIOVISUEL
Régisseur général
NN
Ingénieurs du son
Xavier Boyer
Pierre-Marie Guiraldenq
Régisseur
Patrick Wert
ACCESSOIRES
Responsable
Jean Peyret
NN, assistant
Accessoiristes
Dominique Bachmann
Rémi Boutin
Thierry Catanzano
Dominique Moiroux
Christian Morel
Jean-Pierre Thoni
MAQUILLAGE COIFFURE
Responsable
Sylvie Barrault
BALLET
Régisseur technique général
David Deguffroy
Chef machiniste
Christophe Reboul
Régisseur audiovisuel
NN
Régisseurs lumière
Jérémie Fally
Christophe Renon
Habilleuse
Chantal Frick Cloupet
/ATELIER DE COSTUMES
ET HABILLEMENT
Responsable
Jean-Michel Daly
Secrétariat
Marie-Thérèse Revol
COSTUMES
Costumières modélistes
Laurence Duhamel
Patricia Goudinoux Guyot
Fabienne Guidon
Couturières décoratrices
Valérie Clermont
Mélisande Curtet
Karima Demeocq
Zoubida Djad-Otmane
Marie-Christine Gelas
Marika Perdriel
Elise Perpinial
NN
Décoratrice costumes
Marie Di Ruzza
Cordonnier-bottier
Anny Chauvin
Costumier responsable
du stock
NN
Entretien
Marie-Ange Chauchat
HABILLEMENT
Chef habilleur
NN
Habilleuses
Christelle Ausselin
Sophie De Bats
Martine Laquais
Aurélie Massait
Valérie Spéry
BUREAU D’ÉTUDES
Responsable
Michel Chareyron
Assistant
Christian Sivignon
ATELIER DE DÉCORS
Responsable
NN
Secrétariat
Corinne Delayer Fardel
Responsable construction
Laurent Thion
Chef menuisier
Franck Gailleton
Menuisiers constructeurs
Christian Bouchard
Pierre-Laurent Grangeon
Thierry Triniol
Chef serrurier
Franck Tournadour
Serrurier
Julien Godebert
Chef peintre décorateur
NN
Peintres décorateurs
Jean-Noël Bonniot
Jean-Bernard Tournier
Frédéric Meynier
Audrey Vincent
/ADMINISTRATION
CONTRÔLE DE GESTION
Fanny Albertini
Alain Blanc
COMPTABILITE PAIE
Chef comptable
Virginie Chobelet
Paie
Pierre Contat, responsable
Christiane Laporte
Trésorerie
Yolande Colomer, responsable
Fournisseurs
Isabelle Cobaud, responsable
NN
RESSOURCES HUMAINES
Responsable
Valérie Mironneau
Pascale Permingeat, adjointe
Marie-Hélène Glab
Cécile Merle
NN
/EXPLOITATION
Directeur de l’exploitation
Dominique Chambaz
Didier Blondeau, adjoint
Secrétariat
Myriam Luc
Entretien bâtiment
Romain Pernet, responsable
Sébastien Thierry
Chauffeur
Hocine Chorfa
Nettoyage
Cervin*
Sécurité
Sécuritas*
Courants faibles
IES*
Electricité génie climatique
Axima Seitha*
/COMMUNICATION
COORDINATION
Responsable
Anne Fory
PUBLICATIONS
Hélène Guilbert
Marie Isserel
Jean Spenlehauer
MÉDIA
Sophie Jarjat
MÉCÉNAT
Responsable
Magali Courtial
Géraldine Gagnière, coordinatrice
MARKETING ET VENTES
Responsable
Nathalie Moine
Marketing
Pierre-Henri Alquier
Ventes
Sandrine Daugiéras, adjointe
Véronique Couet
Christiane Daugiéras
Carine Grégoire
Zakaria Lichani
Alain Pigault
RELATIONS AVEC LE PUBLIC
Responsable
Françoise Rey
Virginie Sozzi, chef de salle
Agents d’accueil
Aliénor Berthinier
Sarah Bouhatous
Céline Bouvier
Marin Cardoze
Mehrez Chebbi
Philippe Chevrot
Alexandre Chorier
Constance Clause
Gwenaël Dubois
Marine Escot
Jeanne Faucher
Handan Figen
Eric Garnier
Mathilde Grenier-Pognant
Marcos Janulionis
Sébastien Léger
Sylvain Malaise
Tom Mattei
Adrien Mollet
Ilaria Moretti
Clément Neyret-Le Tulle
Fanny Piquet
Michal Piwkowski
Krystyna Poltowicz
Clémentine Robin
Thibault Rocheron
Théo Rota
Béatrice Santos-Cottin
Thomas Tejedor
David Issa Toure
Clément Vieille
Anaïs Yvon
ARCHIVES
NN
Conseil en communication
William Chatrier (imagine)*
Pierre Collet (imagine)*
/DÉVELOPPEMENT
CULTUREL
Responsable
Stéphanie Petiteau
Naïs Bédiat, responsable adjointe
Marie Evreux, chargée de
médiation culturelle
Souad Talhi Azzoug
/RESTAURATION
Restauration des entractes
et du Péristyle
Lyon Opéra Restauration
Directeur
NN
Cuisinier/intendant
NN
Restaurant
Les Muses de l’Opéra
SARL La Tour bleue**
* Prestataires de service
** Concession
Liste du personnel permanent
à la date du 26 mars 2012.
/61
SAISON
12|13
PRATIQUE
première fois
à l'opéra de lyon ?
Un petit guide pratique et décomplexant pour en finir avec les idées reçues.
/IDÉE REÇUE N°1
/IDÉE REÇUE N°4
« C’est trop cher ! »
« Je n’y connais rien.
Je ne sais pas quoi choisir ! »
Pas besoin de casser sa tirelire pour se faire
plaisir à l’Opéra de Lyon. Avec des tarifs
adaptés à tous les budgets (à partir de 10 €),
l’Opéra est accessible au plus grand nombre.
Liste des tarifs (et réductions) page 66
/IDÉE REÇUE N°2
« Ce n’est pas pour moi. Je serai mal à l’aise ! »
Une seule visite à l’Opéra de Lyon vous convaincra
du contraire. Ici, tous les publics sont au rendezvous : lycéens, artisans, sportifs, enseignants,
jeunes retraités… des quatre coins de la région
et d’ailleurs.
/IDÉE REÇUE N°3
« Chic ou décontracté ? »
Jeans ou robe longue, veste ou t-shirt, baskets
ou escarpins… il n’y a pas de règle, ce qui
compte c’est d’être à l’aise et de se faire
plaisir. C’est votre soirée !
Pas de problème. Nous mettons tout en œuvre
pour vous guider et vous aider à choisir :
des vidéos des coulisses et extraits de spectacles
sur votre téléphone ou internet, des rencontres
autour des œuvres, et nos conseillers de vente,
disponibles au guichet ou par téléphone.
Un numéro de téléphone unique :
0 826 305 325*
/IDÉE REÇUE N°5
« C’est complet six mois à l’avance... »
Non, l’Opéra n’est pas réservé aux abonnés.
Les trois quarts des billets sont vendus tout au
long de la saison. Mais plus tôt vous réservez vos
places, plus votre choix est large.
Et si un spectacle à venir est complet un jour,
il est certain que des places se libèreront au fil
de la saison. Et si vous sortiez ce soir ?
*(0,15e/min)
/BON À SAVOIR
Enfants de moins de 5 ans :
Attention, pour des raisons de sécurité, les enfants de moins de 5 ans ne
peuvent pas entrer en salle.
Retardataires :
La numérotation des places cesse à l’heure de la manifestation, ce jusqu’à
l’entracte. Afin de ne gêner ni l’audience ni les interprètes, les retardataires
doivent attendre pour pénétrer dans la salle. Dans le cas d’une manifestation
sans entracte, les retardataires ne sauraient être dédommagés.
/62
Visibilité et surtitrage :
Comme dans tout théâtre configuré à l’italienne, certaines places latérales
ou en fond de salle ne disposent pas d’une visibilité totale de l’espace
scénique et/ou du dispositif de surtitrage. Ces restrictions sont variables selon
les emplacements, la proximité de la scène et la scénographie. La tarification
de ces places tient compte de la qualité de la visibilité. Les places signalées
par sur le plan de salle p.67, n’offrent aucune vision sur le surtitrage.
Avant votre venue...
/TOUT SAVOIR SUR LES SPECTACLES !
Sur www.opera-lyon.com : consultez vidéos, extraits
et présentations des œuvres.
Sur www.facebook.com/operadelyon :
suivez la vie de l’Opéra de Lyon côté coulisses (indiscrétions,
vidéos des coulisses...) et côté scène.
Sur votre téléphone : téléchargez l’application « Opéra de Lyon »
pour iPhone, Androïd ou BlackBerry.
Avec l’École du spectateur : des rencontres avec un conférencier,
en avant-spectacle, autour du thème « Opéra et Littérature ».
Des rendez-vous ludiques et pédagogiques accessibles à tous.
Entrée libre. En partenariat avec l’Université Catholique de Lyon.
/DES LIVRETS-PROGRAMMES
Découvrez l’essentiel (présentation de l’œuvre, résumé de l’histoire,
biographies des artistes) et bien plus (livret intégral et grands textes
de référence) : 7 €. Et aussi des programmes pour les ballets (2 €)
et les concerts (4 €).
N’attendez pas le soir du spectacle pour obtenir
votre programme ! Recevez votre exemplaire à domicile
sur simple demande (+3 €) ou consultez-le gratuitement sur
www.opera-lyon.com.
Envie d’en savoir plus sur Don Giovanni, Mazeppa
ou Les Contes d’Hoffmann ?
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Liste des ouvrages et Bon de commande disponibles
sur www.opera-lyon.com.
/En route pour l’Opéra de Lyon
En covoiturage : Un mode de transport convivial, pratique
et solidaire. Rendez-vous sur www.covoiturage-pour-sortir.fr
En métro ou en bus :
Station Hôtel de Ville – Louis Pradel
En Vélo’V : 10 stations autour de l’Opéra
Stationnement (sur réservation) :
Votre place de parking réservée au Parc Opéra : 8 €
/63
SAISON
12|13
PRATIQUE
les services
/accessibilité et Handicap
Des emplacements spécifiques à prix réduits.
Les chiens d’aveugles acceptés en salle.
© Stofleth
Une boucle magnétique amplificatrice
d’appareils d’aide auditive.
Des parkings accessibles aux personnes
en fauteuil roulant (Parc Opéra et Terreaux).
© Fotolia
© Philippe Pierangeli
/LE VESTIAIRE
NIVEAU +1
Gratuit.
Attention, le vestiaire n’est pas desservi
par les ascenseurs.
Pour plus de confort : demandez un coussin
/chèques-cadeaux
Un cadeau sur mesure adapté à tous
les budgets, à toutes les envies.
Opéras, Ballets, Concerts, le chèque-cadeau Opéra de Lyon
est valable tout au long de la saison.
En vente au guichet et au 0826 305 325
(0,15 €/mn)
/Visite des coulisses
Pour les groupes :
04 72 00 45 48 / [email protected]
© Stofleth
Pour les individuels :
04 72 77 69 69 / www.lyon-france.com
/64
la restauration
/L’amphiopéra
Bar ouvert une heure avant et à l’entracte (encas sucré-salé,
vins, champagne, sodas…).
Restaurant d’entracte : plat + dessert + verre de vin = 20 $.
Réservez votre table dès aujourd’hui !
Pour les soirées lyriques uniquement.
Détail des menus sur www.opera-lyon.com
/le grand foyer
© Stofleth
Bar ouvert à l’entracte (encas sucré-salé, vins,
champagne, sodas…).
Un coupe-file pour les bars à l’entracte ?
Commandez vos consommations à l’AmphiOpéra
en arrivant à l’Opéra.
/Les muses de l’opéra
© David Desaleux
Réservation au 04 72 00 45 58
Restaurant panoramique ouvert midi et soir,
tous les jours sauf dimanche.
/LE péristyle CAFÉ-JAZZ d’ÉTÉ
© Stofleth
Bar ouvert de 9h à 23h.
Restauration midi et soir.
Concerts à 19h, 20h15 et 22h.
Ouvert du lundi au samedi,
de mi-juin à mi-septembre.
/65
SAISON
12|13
Tarification
& placement
PRATIQUE
PLEIN TARIF
/TARIFS RÉDUITS
10€ la place ou 50% de réduction
Pour les titulaires des cartes Pass’Opéra
Jeune (-26 ans), Famille (enfants) et Solidarité.
A
B
C
D
94€
64€
53€
39€
E
/OPÉRAS
Macbeth
Le Messie
La Petite Renarde rusée
Fidelio
Capriccio
13€
La Flûte enchantée
70€
49€
39€
15% de réduction
Pour les Comités d’entreprise et Associations.
Renseignez-vous auprès de votre établissement.
28€
Prix des cartes Pass’Opéra de 5 à 15€.
Pass’Opéra Fidélité offert aux seniors (+65 ans).
Claude
Le Prisonnier / Erwartung
10% de réduction
Pour les titulaires des cartes Pass’Opéra
Fidélité et Famille (parents).
Les Puritains
L’Empereur d’Atlantis
30€
Le Roi et moi
20€
/PLACES DEBOUT
5€
En vente 30 minutes avant le début du spectacle,
sous conditions.
/BALLETS
Sankai Juku
One of a Kind
Trisha Brown/
Ballet de l’Opéra de Lyon
Trisha Brown Dance Company
35€
29€
13€
10€
31€
24€
15€
10€
-
Guerin / Serle / Forsythe
Cendrillon (hors 31 déc.)
47€
37€
24€
15€
10€
Cendrillon (31 déc.)
87€
68€
44€
28€
10€
Giselle
29€
25€
50€
39€
29€
19€
10€
/SPECTATEURS HANDICAPÉS
À partir de 10€ la place
Pour les personnes en fauteuil roulant, non
voyantes, sourdes ou handicapées mentales.
/CONCERTS
Beethoven/Zemlinsky
Fantaisies animalières
Récital Diana Damrau
/PLUS D’INFOS ?
Les Variations Goldberg
Chœurs baltes et russes
25€
Musique de chambre
22€
La Maîtrise chante Noël
16€
/AMPHIOpéra
Jazz, Musiques du Monde (le soir)
Spectacles pour enfants
Ateliers pour enfants
Amphimidi
/66
25 ou 16€
16€
12€
Gratuit
www.opera-lyon.com/reservation
ou conditions de vente (p.70)
Pas de surtitrage
visible
/67
SAISON
12|13
PRATIQUE
/Septembre 2012
DI2316h00 La Maîtrise chante Noël CH
JE1320h30 Sankai Juku
D
DI2316h00 Cendrillon D
VE14 20h30 Sankai Juku D
JE2720h30 Cendrillon D
SA15 20h30 Sankai Juku D
VE28 20h30 Cendrillon D
ME19 20h30 One of a Kind
D
SA29 20h30 Cendrillon D
JE2018h30 L’Opera nell’opera D
DI3016h00 Fantaisies animalières C
JE2020h30 One of a Kind D
DI3020h30 Cendrillon D
VE21 18h30 L’Opera nell’opera D
LU3120h30 Cendrillon D
VE21 20h30 One of a Kind D
SA22 17h00 L’Opera nell’opera D
/Janvier 2013
D
DI2316h00 One of a Kind D
LU2120h00 La Petite Renarde rusée O
DI3016h00 Beethoven/ Zemlinsky
C
MA22 20h00 La Petite Renarde rusée O
JE2420h00 La Petite Renarde rusée O
/Octobre 2012
16h00 Cendrillon D
SA22 20h30 One of a Kind MA1er
VE25 20h00 La Petite Renarde rusée O
MC
SA13 20h00Macbeth
O
DI2711h30 Musique de chambre
LU1520h00Macbeth
O
DI2716h00 La Petite Renarde rusée O
ME17 20h00Macbeth
O
MA29 20h00 La Petite Renarde rusée O
VE19 20h00 Macbeth O
JE3120h00 La Petite Renarde rusée O
DI2111h30 Musique de chambre
MC
DI2116h00 Macbeth O
/Février 2013
MA23 20h00 Macbeth O
VE1er
JE2520h00 Macbeth O
DI316h00 Fantaisies animalières C
SA27 20h00 Macbeth O
SA9 20h30Trisha Brown/Ballet de l’Opéra D
DI1016h00Trisha Brown/Ballet de l’Opéra D
/Novembre 2012
LU1120h30Trisha Brown/Ballet de l’Opéra
MA13 20h00 Les Puritains
OC
DI1816h00 Les Puritains
OC
DI2516h00 Les Variations Goldberg
20h00 La Petite Renarde rusée C
MA12 20h00 L’Empereur d’Atlantis MA12 20h30Trisha Brown/Ballet de l’Opéra ME13 20h00 L’Empereur d’Atlantis
ME13 20h30Trisha Brown/Ballet de l’Opéra /Décembre 2012
JE1420h00 L’Empereur d’Atlantis
LU320h00 Le Messie
O
VE15 20h30Trisha Brown Dance Company ME5 20h00 Le Messie O
SA16 20h00 L’Empereur d’Atlantis JE620h00 Le Messie O
SA16 20h30Trisha Brown Dance Company SA8 16h00 Le Messie
O
DI1716h00Trisha Brown Dance Company
DI911h30 Musique de chambre MC
DI1715h00 L’Empereur d’Atlantis O
D
OH
D
OH
D
OH
D
OH
D
D
OH
DI916h00 Le Messie O
MA11 20h00 Le Messie O
/Mars 2013
JE1320h00 Le Messie O
ME27 20h00 Claude O
VE14 20h00 Le Messie O
JE2820h00Fidelio
O
VE29 20h00 Le Prisonnier/Erwartung O
SA30 20h00Fidelio
O
DI1616h00 La Maîtrise chante Noël
SA22 20h30 Cendrillon DI2311h30 Musique de chambre /68
CH
D
MC
LE CALENDRIER
/Avril 2013
/Juin 2013
MA2 20h00 Fidelio O
SA1er
20h30 Guerin/ Serle/ Forsythe
D
ME3 20h00 Claude O
DI216h00 Chœurs baltes et russes
CH
JE420h00 Le Prisonnier/Erwartung O
ME12 15h00 Le Roi et moi
H
VE5 20h00Fidelio
O
ME12 19h30 Le Roi et moi
H
SA6 20h00 Claude O
SA15 15h00 Le Roi et moi
H
DI716h00 Le Prisonnier/Erwartung O
SA15 19h30 Le Roi et moi
H
MA9 20h00 Le Prisonnier/Erwartung O
LU2420h00 La Flûte enchantée O
ME10 20h00 Claude O
ME26 20h00 La Flûte enchantée O
JE1120h00 Claude O
JE2720h00 La Flûte enchantée O
VE12 20h00Fidelio
O
VE28 20h00 La Flûte enchantée
O
SA13 20h00 Le Prisonnier/Erwartung O
SA29 20h00 La Flûte enchantée
O
DI1411h30 Musique de chambre
MC
/Juillet 2013
DI1416H00Claude
O
ME17 19h30Giselle
DH
MA2 20h00 La Flûte enchantée
O
JE1820h30 Giselle DH
ME3 20h00 La Flûte enchantée
O
VE19 20h30 Giselle DH
JE420h00 La Flûte enchantée
O
SA 6
20h00 La Flûte enchantée
O
DI716h00 La Flûte enchantée
O
/Mai 2013
MA7 20h00Capriccio
O
LU820h00 La Flûte enchantée
O
JE920h00 Capriccio O
MA9 20h00 La Flûte enchantée
O
SA11 20h00 Capriccio O
LU1320h00 Capriccio O
ME15 20h00 Capriccio O
VE17 20h00 Capriccio DI1911h30 Musique de chambre O
MC
DI1916h00 Capriccio O
DI2616h00 Récital Diana Damrau C
MA28 20h30 Guerin/ Serle/ Forsythe D
ME29 20h30 Guerin/ Serle/ Forsythe
D
JE3020h30 Guerin/ Serle/ Forsythe
D
VE31 20h30 Guerin/ Serle/ Forsythe
D
/LÉGENDES
Opéra
O
Festival Justice Injustice
Danse
Concert
D
C
Opéra en concert
OC
Musique de chambre (au Grand Studio du Ballet)
MC
Hors les murs
H
• T héâtre de la Croix-Rousse
Place Joannès-Ambre
69004 Lyon / www.croix-rousse.com
•M
aison de la danse
8 avenue Jean Mermoz
69008 Lyon / www.maisondeladanse.com
•É
glise Saint-Bonaventure
Place des Cordeliers
69002 Lyon
/69
SAISON
12|13
PRATIQUE
L’OPÉRA DE LYON
À LA CARTE
/CARTE PASS’OPÉRA
L’Opéra de Lyon à volonté !
Des réductions exclusives sur tous les spectacles
de la saison.
Jeune, Famille, Fidélité, Solidarité, à chacun sa carte.
En vente au guichet et au 0826 305 325
/CONDITIONS
DE VENTE
Modalités d’achat - Par chèque-cadeau
Opéra de Lyon. Par carte bancaire (Visa,
Master-Card, American Express). Par chèque.
Par prélèvement automatique (offre limitée de
mai à octobre 2012). Par Chèque Vacances.
Par carte M'RA ou Pass'culture, Chèque Culture,
Chèque Jeune-Isère. L’envoi des billets à domicile est facturé 3 €.
Achat d’un billet - Il est demandé à l’acheteur de vérifier les mentions de titre, date, heure
et prix du billet dès sa délivrance, les réclamations ultérieures n’étant pas recevables.
L’achat d’un billet implique l’adhésion au
règlement intérieur de l’Opéra de Lyon,
affiché dans le Hall d’accueil et consultable sur
www.opera-lyon.com. Les billets ne peuvent
être ni repris, ni revendus à un prix supérieur à
celui qu’ils portent (loi du 27 juin 1919).
Echange, avoir ou remboursement à
la demande du spectateur - Les billets
peuvent être échangés jusqu’à 48 heures avant
la date figurant sur le billet, dans la limite des
places disponibles sur le même spectacle. Le
remboursement n’est autorisé qu’aux titulaires
des cartes Pass’Opéra Fidélité ou Famille, en
cas d’incapacité de se rendre au spectacle
(maladie ou accident attesté par un certificat
médical et déclarée au plus tard le jour de la
représentation à 14 heures). Les demandes
doivent être formulées dans les délais au guichet
ou par téléphone.
L’échange de billets, l’avoir ou le remboursement, lorsqu’ils sont possibles, ne pourront être
réalisés qu’à réception du billet et du certificat
médical. Ils sont payants (3€ par billet pour
l’échange et l’avoir), sauf pour les titulaires
/70
des cartes Pass’Opéra Fidélité ou Famille, dans
la limite de trois demandes par saison (au-delà,
il sera facturé 3€ par billet pour l’échange et
l’avoir et 6 € par billet pour le remboursement,
à titre de frais de dossier).
Modification de la programmation
- La programmation étant établie longtemps à
l’avance, des modifications peuvent l’affecter.
Les changements de date, heure, lieu, distribution d’une manifestation, ou l’interruption
au-delà de la moitié de sa durée ne donnent
pas lieu à remboursement ou dédommagement.
Report ou annulation d’un spectacle
- En cas de changement de date d’un spectacle
par l’Opéra, le billet se trouve automatiquement
validé pour la date de substitution.
En cas d’annulation du spectacle par l’Opéra,
la demande de remboursement doit être faite
dans un délai de trois mois sous peine de forclusion ; elle s’entend hors frais de réservation
et sans dédommagement d’aucune sorte, sur
présentation du billet concerné.
Visibilité - Afin de prévenir toute réclamation
au sujet du confort visuel, la tarification prend
en compte les variables des angles de vision
tant en direction de la scène que des écrans
de surtitrage.
Cartes Pass’Opéra - Les cartes Pass’Opéra
sont nominatives, strictement personnelles et
valables pour toute une saison.
Le Pass’Opéra Fidélité est valable pour deux
personnes.
Le Pass’Opéra Famille est valable pour toute la
famille ; enfants de 5 à 16 ans accompagnés
(moins de 16 ans au moment de l’achat de la
carte) + 2 adultes maximum.
Le Pass’Opéra Jeune est strictement personnel et valable pour les personnes de moins
(0,15 €/mn)
de 26 ans au moment de l’achat de la carte.
Le Pass’Opéra Solidarité est strictement personnel et valable pour les demandeurs d’emploi
ou bénéficiaires des aides sociales (Revenu
de Solidarité Active), sur présentation d’un
justificatif en cours de validité (demandé à
chaque nouvel achat).
Prix des cartes Pass’Opéra : Jeune 10 €
(5 € pour les abonnés) / Fidélité 15 €
(10 € pour les abonnés), offerte aux plus
de 65 ans / Famille 15 € (10 € pour
les abonnés ou titulaires de la carte famille
nombreuse).
Tarifs réduits - Les tarifs réduits sont accordés, sur présentation d’un justificatif qui peut
être demandé à l’entrée dans la salle. Les offres
tarifaires « soumises à conditions » sont limitées
à certaines dates et pour un nombre limité
de places.
Tarifs Pass’Opéra : Fidélité et Famille (parents) :
10% de réduction / Solidarité, Jeunes et
Famille (enfants) : 10 € la place en séries
C-D-E ou 50% de réduction en séries A-B,
et 10 € à l’AmphiOpéra ou hors les murs.
Places debout - Les billets portant la mention
« place debout » ou « promenoir » ne sont mises
en vente que lorsque l’intégralité des places
assises a été vendue. Elles n’ouvrent pas droit
à un siège ou une assise.
Tarifs spectateurs handicapés (valable
également pour un accompagnateur) – Places
à réserver au moins 10 jours à l’avance.
Pour les personnes en fauteuil roulant : 10 €
à l’AmphiOpéra ou la série A au prix de la D
en grande salle.
Pour les personnes non voyantes, sourdes ou
handicapées mentales : 10 € en séries C-D-E,
à l’AmphiOpéra ou hors-les-murs, ou 50% de
réduction en séries A-B en grande salle.
Acheter des billets
de spectacle
/Au guichet de l’Opéra
De 12h à 19h du mardi au samedi (et les lundis de représentation).
Une heure avant chaque représentation (pour la vente du spectacle
du jour uniquement).
Le service billetterie est présent sur les sites hors les murs 1h avant le spectacle.
/Par téléphone
0826 305 325 (0,15 €/min)
De 12h à 19h du mardi au samedi
Paiement par carte bancaire exclusivement
/Sur internet
www.opera-lyon.com
/Par correspondance
Création :
Dufresne Corrigan Scarlett
www.dufresne-corrigan-scarlett.com
Danse ©photos :
p. 32 Sankai Juku,
p. 34, 36, 38 Michel Cavalca,
p. 40 Ikegani Naoya Saitama Arts Foundation
p. 42 Jean-Pierre Maurin,
p.44 Jeff Busby
Rédaction :
Marie Isserel, Serge Martin,
Jean Spenlehauer.
Philippe Noisette pour la danse.
Opéra de Lyon
Serge Dorny, Directeur général
Opéra de Lyon - Place de la Comédie, 69001 Lyon
À l’aide du bulletin de réservation ci-joint
(également téléchargeable sur www.opera-lyon.com).
/Autres points de vente
Dans votre Comité d’entreprise (vous bénéficierez de tarifs
avantageux). Dans les Fnac, sur www.fnac.com
et les enseignes associées au Réseau France Billet
(Carrefour, Géants, Super U…).
/Besoin d’aide ? Un renseignement ?
A propos de la billetterie : [email protected]
Pour toute autre demande : [email protected]
www.opera-lyon.com
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